Silvio Berlusconi n’a pas reçu les représentants des Fourches

Italie. Mouvement de contestation les Fourches :  « la protestation s’étend : blocages et affrontements, assaut dans les Pouilles aux sièges des syndicats », titre ainsi le Messaggero. Pour D. Di Vico dans le Corriere, deux faits importants et positifs hier : la prise de distance de Silvio Berlusconi qui n’a pas reçu le mouvement et celle du fondateur sicilien Mariano Ferro à l’égard des actions violentes, ainsi que l’action du parquet de Turin qui a décidé d’inculper pour « dévastation » certains membres du mouvement, note critique du journaliste économique sur les syndicats : « c’est seulement hier soir que s’est fait sentir le besoin d’une contre-mobilisation des forces syndicales – au fond les forconi ont tenté de lancer une OPA sur le malaise social du pays et qui s’occupe professionnellement de représentation devrait savoir que certaines batailles se gagnent en combattant et non en se retranchant derrière des communiqués de presse indignés ». Mise en cause de l’inefficacité de l’Etat dans la répression des débordements et des atteintes aux biens par L. La Spina dans la Stampa. Enquête de Repubblica sur les ressorts sociaux de la protestation : « de la classe moyenne à quasi-pauvres, voici l’ltalie des effondrés ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)