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07/07/2010

Berlusconi : "le PdL aura le dessus sur les courants internes".

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« Berlusconi : réunion avec les anciens de Forza Italia : ‘le PdL aura le dessus sur les courants internes’ » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) :

« Berlusconi a convoqué hier le cercle restreint des dirigeants qui étaient à ses côtés au sein de Forza Italia. Il a lancé un dernier avertissement à G. Fini, qui paraît cependant s’adresser aussi à tous les berlusconiens en train de fonder un défilé de courants divers et variés : ‘maintenant, la vieille politique, ça suffit’. C’est en quelque sorte un ‘cabinet de guerre’ qui s’est réuni en vue, surtout, de solder définitivement les comptes avec les finiens : les fidèles La Russa et Gasparri, anciens d’AN, n’y étaient pas, alors qu’étaient présents les coordinateurs Bondi et Verdini, les responsables de groupe Cicchitto et Quagliariello, le ministre Alfano et le conseiller juridique Ghedini. Après deux heures de discussion, un communiqué très sec a répété le leitmotiv berlusconien des dernières semaines : ‘le PdL est né en tant que mouvement populaire, expression directe des électeurs, pour unir toutes les traditions politiques du centre droit et avoir ainsi le dessus sur la vieille partitocratie et la vieille logique des courants, d’où qu’ils proviennent’. »

« Les tensions au sein du PdL mettent tout le centre droit en péril » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :

« Il est vrai que ‘les dissensions au sein de la majorité ne proviennent que d’une minorité’ face à une ‘énorme majorité’ numérique, comme dit P. Bonaiuti. Mais, politiquement, le PdL prend des coups qui pourraient remettre en cause son identité et suggérer de nouvelles solutions, et Berlusconi le sait bien. La multiplication des groupes en son sein est un symptôme de la crise qui touche tout le centre droit, au-delà des tensions avec Fini. Elle confirme le sentiment que le centre droit est habité par des projets et des ambitions trop différents pour que la cohabitation dure encore longtemps. Au sein du centre droit, on paraît s’affronter sans craindre la rupture : l’opposition est faible et il ne semble pas y avoir d’alternative ; l’idée selon laquelle le PdL ne serait que temporaire, victorieux en 2008 et pourtant précaire dans l’esprit même de ses fondateurs, va grandissant. A ce stade, la question n’est plus de savoir si Berlusconi et Fini prendront des chemins différents mais quand et comment ils célébreront leurs adieux. Quand Formigoni menace de restituer ses pouvoirs au gouvernement, il officialise un affrontement avec le Palais Chigi et surtout avec Tremonti, et ce depuis la Lombardie, cœur du pouvoir berlusconien et léghiste. Les petites crises virtuelles qui se succèdent sans issue montrent que le centre droit a perdu son épicentre. Et la réunion d’hier avec les ex-Forza Italia démontre aussi, sans le vouloir, l’existence d’un courant berlusconien. Cette situation permet au gouvernement et au PdL de survivre mais sûrement pas, à ce stade, de faire face au reste de la législature avec confiance et détermination. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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