06/02/2013
Article de Gabriele Adinolfi sur les élections en Italie.






Au sein de Rivarol numéro 3078 du 25 janvier 2013, Gabriele Adinolfi publie un article sur les futures élections en Italie :
L’Italie s’apprête à se rendre aux urnes les 24 et 25 février pour se confier pendant au moins cinq ans aux banquiers et aux usuriers. L’histoire a l’air d’avoir été écrite à l’avance, toutefois nous avons connu un coup de théâtre, un rebondissement dont est responsable Silvio Berlusconi, toujours lui, le seul politicien italien qui ait encore envie d’un minimum d’autonomie.
Justement, quand certains de ses lieutenants, Alfano, Frattini et Alemanno, le maire de Rome ancien dirigeant de la jeunesse du MSI et gendre de Pino Rauti, avaient déjà fait un meeting pour rassembler les hommes de droite en soutien à Mario Monti, Berlusconi a retiré son appui à l’ancien Président européen de la Trilatérale et à son gouvernement de la Goldman Sachs. Il a habilement lancé une campagne flamboyante contre les technocrates et a dit clairement aux Italiens: « Choisissez entre moi et la gauche mais surtout pas la bande de Monti ».
Celui-ci qui est certainement très puissant mais également vaniteux, vénal et sans grande envergure, est tombé dans le piège en acceptant de devenir le candidat des représentants du centre (Casini, Montezemolo, Fini, oui Fini, l’ancien secrétaire du MSI !) Ceci ne peut que l’affaiblir car la masse de voix qu’il peut rassembler est limitée, malgré l’intervention, à côté des autres pouvoirs forts, de la CEI (l’organisation principale des évêques conciliaires) qui, par la bouche de Monseigneur Bagnasco, a apporté son soutien à Monti en tirant dans les pattes de Berlusconi.
La gauche, qui devait gagner sans difficulté et qui est donnée toujours en tête par les sondages, est également embarrassée. Car le scénario écrit la veille prévoyait que la coalition gérée par Bersani et Vendola, une fois la victoire acquise, demanderait à Mario Monti de continuer son œuvre avec la participation de leurs ministres, ce qui devient moins facile maintenant que l’homme de la finance cosmopolite ne peut plus se situer comme auparavant au-dessus des partis et vu qu’il sera probablement battu lors des élections législatives.
Les compères, mis en difficulté par l’offensive berlusconienne et par la vénalité montienne, cherchent une issue. Comme les sondages prévoient que la gauche sera majoritaire à l’Assemblée nationale mais que le Sénat devrait se retrouver sans une réelle majorité, ils parlent déjà de la nécessité inéluctable d’une coalition future. Face à cette bouffonnerie le résultat est que tous les partis baissent dans les intentions de vote, alors que Berlusconi est le seul à remonter. Il reste très, très difficile pour lui de rattraper entièrement son retard, mais il a quand même croisé le fer et déboussolé ses adversaires.
Dans le cirque italien la droite ou ce qui en tient lieu fait fort dans l’à-peu-près. Le [ancien] MSI est divisé en quatre tendances. D’un côté nous avons Fini et son Futuro e Libertà, qui militent pour Monti. Puis nous avons avec Berlusconi, restés dans son parti, des gens qui lui sont demeurés fidèles, comme Gasparri et Mattioli, mais aussi ceux qui, il y a moins d’un mois, voulaient rejoindre Monti, comme Alemanno et Augello. Commes alliés indépendants de Berlusconi on retrouve la Destra de Storace (que les sondages donnent à 2 %) et une scission d’anciens du MSI, avec La Russa et Giorgia Meloni, appelée Fratelli d’Italia et créditée de 1,6 %. Ils n’ont même pas été capables de se réunir dans une même coalition. Contre tout le monde, mais isolés et en concurrence entre eux, on retrouve trois listes nationalistes créditées de quelques décimales. Les habituelles Fiamma et Forza Nuova doivent tenir compte de la concurrence de Casapound qui a décidé d’essayer la carte électorale et de voir si son activité élitiste et avant-gardiste peut aussi apporter des voix, ce qui n’est pas évident. Voici ce qui se passe en Italie avant que, sauf un miracle berlusconien, le pays se confie pieds et poings liés à la Trilatérale et à la Goldman Sachs.

Le nouveau parti Fratelli d'Italia.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un appel à suspendre les dotations aux députés européens patriotes.

Plus d'un quart des députés européens appellent à la suspension du financement communautaire des partis et autres formations composés par les élus du Front national et de leurs alliés européens. L'appel rassemble quelque cent cinquante socialistes, une quarantaine de libéraux, dix-huit écologistes et une poignée de conservateurs.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’alarme Silvio clignote dans les chancelleries.


Italie. Les titres de la presse portent principalement ce matin sur « Un axe Monti-Bersani plus proche » [avec « l’ouverture » faite par le chef du PD depuis Berlin et la réplique de Monti : « Oui à un accord s’il s’agit de mener à bien les réformes »]. Pour le Sole 24 Ore, l’Italie souffre d’une « situation d’urgence sur le thème de l’emploi » – thème qui, pour le quotidien, « devrait être la grande priorité de la campagne électorale, avant le fisc ». Avvenire titre sur le refus de la part de la Ligue du nord d’adhérer à la proposition de Berlusconi d’un « paiement libératoire » – « Maroni : Il faut respecter les pactes, ce n’est pas au programme ». Seul le Fatto continue de s’intéresser au scandale de la banque Monte Paschi di Siena (MPS) qui a fait la Une ces jours derniers : « MPS contrôlée par les francs-maçons ».
De nombreux articles portent sur la « trêve annoncée entre Monti et Bersani ». Tous les éditorialistes s’accordent à dire qu’elle « tient compte de l’Europe et des Etats-Unis » vis-à-vis desquels il faut « assurer une continuité » (Corriere). Le Sole estime que le chef du PD et le président du Conseil « lancent ainsi un signal rassurant à l’Europe ». C’est la « crainte d’un résultat à la grecque » estime La Stampa qui pousse les deux hommes à s’unir. Et, pour La Repubblica, « l’alerte Silvio [Berlusconi] étant lancée dans toutes les chancelleries européennes » (cf : article infra), le « bon exemple » doit être montré. Toujours dans La Repubblica, K. Lamers estime dans un entretien que « Mario [Monti] et les Démocrates sont les plus fiables ».
« Paiement libératoire » proposé par Berlusconi pour les personnes ayant omis de déclarer certains revenus au fisc : Outre les articles relatant le « niet » de Maroni (chef de file Ligue), un sondage au Corriere révèle que « la restitution de l’IMU » [autre proposition du Cavaliere] attirerait « 4% des indécis ». R. Manheimer souligne que si la proposition de Berlusconi a provoqué « l’enthousiasme des électeurs du PdL », cette éventualité « n’est pas crédible pour 72% des Italiens interrogés ».
« L’alarme Silvio clignote dans les chancelleries » (Francesco Bei - Alberto D’Argenio, La Repubblica) : « Dans toutes les chancelleries européennes et dans les institutions bruxelloises l’alarme est au rouge. Le retour de Silvio Berlusconi et de ses promesses électorales fait craindre le pire et pas seulement pour l’Italie mais pour le futur de l’euro également. Les grands pays d’Europe ne parlent pas du « cas italien ». Leurs discours, dictés par l’inquiétude, seraient pris à contrepied par la propagande berlusconienne qui les accuserait alors d’ingérence dans la politique intérieure italienne. Mais à l’Elysée, tout comme dans les chancelleries de Berlin et au Berlaymont (siège de la Commission européenne à Bruxelles, Ndr), il ne reste qu’un seul espoir : qu’à l’issue des élections une coalition Bersani-Monti sorte gagnante, pouvant seule maintenir l’Italie sur les rails du redressement et des réformes, seules directions jugées en mesure de ramener le pays vers la croissance. La même préoccupation pour le futur de l’Italie est palpable dans les couloirs de la Maison Blanche qui - et cela n’est pas un hasard - recevra le Président Napolitano le 15 février prochain. Ces jours-ci, ce sont les chancelleries européennes qui se sentent en première ligne face au « risque italien ». La tranchée s’étend le long de l’axe Francfort-Bruxelles. Selon des rumeurs à la BCE, Mario Draghi serait en contact étroit avec Ignazio Visco, directeur de Bankitalia. Face aux promesses du Cavaliere et à une possible remontée du candidat, on parle d’un « très grand risque ». Un expert de la BCE explique que les marchés se sont encore envolés et qu’un « retour de Berlusconi ramènerait le pays à une situation dramatique ». Pour les hommes de Barroso « l’unique solution en mesure de maintenir le pays bien portant –et l’euro par la même occasion – serait d’avoir une coalition Monti-Bersani ». C’est également ce que semble penser le socialiste Hollande qui a évoqué la situation politique italienne avec Monti, rencontré lors d’un entretien privé dimanche. C’est aussi ce que pense l’Allemagne – la Chancelière suit avec une grande appréhension la campagne électorale italienne. Un de ses conseillers raconte qu’ « en cas de victoire de Berlusconi, nous craignons que Rome ne revienne sur l’accord budgétaire et ne remette en cause les autres engagements européens, y compris le ‘’Fiscal Compact’’ » ce qui engendrerait une détérioration des rapports avec l’Allemagne mais, surtout, l’ « effondrement de l’Italie ». Et cela, avec l’interdépendance créée par l’euro, signifierait le départ d’une nouvelle aggravation de la crise de la monnaie unique qui pourrait même mettre en difficulté la France. A Berlin, le scenario préféré est celui d’un maintien au gouvernement de Monti, en coalition avec le PD. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders à propos de David Cameron.

Pays-Bas. Le président du PVV néerlandais Geert Wilders est intervenu au sein de la Chambre des représentants à propos des prises de position du Premier ministre britannique David Cameron au sujet de l’Union européenne : « Pendant que nous avons aux Pays-Bas un Premier ministre qui est occupé toute la journée à déterminer quelle promesse électorale il va rompre aujourd’hui, la Grande-Bretagne a un Premier ministre qui dispose d’une vision des choses. Cameron comprend que l’Union européenne est une catastrophe. […] Cameron veut négocier et désire, à terme, un référendum. Il n’a pas peur du peuple : Cameron est un démocrate. Et qu’obtenons-nous ? Un référendum ? Oubliez cela fait savoir immédiatement le Premier ministre [néerlandais] Rutte. Le peuple doit se taire et seulement payer. »
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Helle Thorning-Schmidt condamne l'attentat contre Lars Hedegaard.
Danemark. La tentative de meurtre contre l’écrivain critique à l’égard de l’islam Lars Hedegaard a suscité des réactions au sein de la classe politique. Le Premier ministre social-démocrate Madame Helle Thorning-Schmidt condamne les faits qui sont pour elle « épouvantables », et qui s’il apparaît qu’ils visent à tenter d'empêcher la liberté d’expression de Lars Hedegaard sont, selon elle, encore plus graves.
12:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pia Kjærsgaard choquée de l'attentat contre Lars Hedegaard.

Danemark. La tentative de meurtre contre l’écrivain critique à l’égard de l’islam Lars Hedegaard a été condamnée par la classe politique danoise. Pia Kjærsgaard, qui a dirigé le Parti du Peuple danois durant des années et qui se trouve elle-même en raison de menaces depuis des années sous protection policière, se dit choquée. Elle déclare : « C’est effroyable ».
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders parle à la Chambre de la tentative de meurtre contre Lars Hedegaard.

Pays-Bas. Au début de l’intervention qu’il a faite à la Chambre des représentants à propos de la position du Premier ministre britannique David Cameron en matière européenne, le président du PVV Geert Wilders a parlé de la tentative d’assassinat à l’encontre de l’écrivain critique de l’islam Lars Hedegaard, ami de Geert Wilders, qui a eu lieu au Danemark.
11:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gerhard Dörfler reproche à un social-démocrate d’avoir envoyé depuis son ordinateur de service des images pornographiques.

Autriche. Carinthie. Le Gouverneur FPK de Carinthie Gerhard Dörfler reproche au chef de la représentation du personnel de l'administration du gouvernement du Land Gernot Nischelwitzer, qui se présente lors des prochaines élections pour le Parlement de Carinthie sur les listes du Parti social-démocrate SPÖ, d’avoir envoyé depuis son ordinateur de service des images pornographiques à des collègues. Ce dernier a porté plainte car son ordinateur a été examiné sans qu’il en soit averti.
00:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bataille judiciaire entre le FPK et le BZÖ.


Autriche. Carinthie. Le combat entre le BZÖ et le FPK en vue des prochaines élections pour le Parlement de Carinthie se déroule également devant la justice. Au sein des brochures, publicités et affiches du BZÖ se trouve l’affirmation que le président du PFK Kurt Scheuch se trouve « dans le viseur de la justice », à « au cou des enquêtes judiciaires » et est « corrompu ». Le président du FPK Kurt Scheuch a entamé une procédure judiciaire pour faire interdire l’utilisation de ces méthodes électorales.
00:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2013
L'opposition ukrainienne bloque une session parlementaire.

Ukraine. L'opposition ukrainienne bloque une session parlementaire :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1574...
18:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les écologistes refusent un ancien député ADR.

Luxembourg. Les Verts ont décidé de rejeter la demande de l’ex-député ADR Jean Colombera :
http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/D--i-Gr...
18:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le SNS ne désire pas d'élections anticipées.

Serbie. La direction du SNS est opposée à des élections anticipées. En effet, le SNS pense que l’intérêt des citoyens est que le gouvernement poursuive les réformes et la lutte contre la corruption, même s’il est clair que le SNS serait le grand bénéficiaire en cas d’élections anticipées.
18:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Projet "Parents éveillés" à Tilbourg.

Pays-Bas. Tilbourg (Tilburg). Trots op Nederland désire voir la municipalité lancer le projet « Parents éveillés » afin de lutter contre le fait que des jeunes sont ivres. Si tel est le cas, la police les embarque au poste et téléphone aux parents en plein milieu de la nuit afin de leur dire qu’ils peuvent venir rechercher leur progéniture. Si les parents renoncent à se rendre au poste de police, l’enfant est ramené par la police au domicile des parents dans un véhicule de police avec sirène et lampe bleue en action.
Après cela, le mineur reçoit la possibilité de suivre un programme d’information sur l’alcool afin d’éviter une sanction. Ce projet fait donc appel à la responsabilité des parents et des jeunes.
Au sein de certaines municipalités de la Province de Hollande du Nord (Hoorn, Kennemerland et Alkmaar), cette méthode a rencontré un grand succès.
17:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Site Internet du PVV afin de dénoncer des fraudes dans le domaine des soins de santé.

Pays-Bas. La disparition de milliards d’euros par an dans le domaine des soins de santé à cause de la fraude est combattue par le PVV qui met en ligne un site Internet afin de permettre aux citoyens de révéler des fraudes dans ce domaine : http://www.fraudeloketzorg.nl/
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang contre la construction d'une mosquée à Berchem-Saint-Agathe.

Belgique. Région de Bruxelles. Le Vlaams Belang s’oppose à la construction d’une mosquée à Berchem-Saint-Agathe. Celle-ci doit compter 800 places et être la plus grande mosquée de la Région de Bruxelles-capitale.
16:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le duel principal est celui entre Berlusconi et Monti.

Italie. Les titres de la plupart des quotidiens italiens portent sur la chute de la Bourse et la remontée du spread – « Berlusconi parle, la Bourse chute » (Unità), « Effet Berlusconi, les marchés s’écroulent » (Repubblica). Encore pas mal d’articles sur le scandale de la Banque Monte-Paschi di Siena, avec la promesse du président démissionnaire Mussari de « parler quand il sera temps ».
De nombreux éditoriaux se penchent sur les déclarations de Berlusconi qui à leurs yeux « a re-déclenché la crise », quant à « l’IMU » qu’il a promis de « reverser aux Italiens » et à sa proposition d’amnistie fiscale pour ceux qui auraient omis de déclarer des revenus. Selon un sondage de l’Institut Demopolis (pour une émission télévisée de La7), commenté par le Corriere, 51% des Italiens estiment que la restitution de l’IMU « n’est pas crédible ». Le directeur de La Repubblica, entre autres, estime que Silvio Berlusconi fait preuve de « démagogie irresponsable ». Deux entretiens de Fitoussi sur ce même thème (Messaggero, Repubblica) : « La démagogie déclenche la spéculation ».
« Dans le duel Berlusconi-Monti, le président du Conseil ‘in pectore’ ne fait pas souvent la Une » (Stefano Folli, Sole 24 Ore) : « En attendant de pouvoir constater les effets sur les Italiens, la proposition de choc de Berlusconi a froissé la Bourse. Certes, comme souligne le WSJ, il y a aussi le désastre du Monte dei Paschi. Toutefois, on dirait que les anomalies italiennes effraient encore. Jusque-là, les marchés étaient convaincus sur l’issue de la saison électorale avec un pacte PD-Monti, un mélange qui serait ensuite défini selon les équilibres parlementaires. L’équation prévoyait (et prévoit toujours) Monti en mesure de gérer la relation avec la gauche, obligeant le PD à agir à l’intérieur de certains critères. Maintenant, les marchés ne sont plus sûrs du résultat des élections et le fantasme de Berlusconi réapparaît, avec ses feux d’artifice tels que l’IMU et l’amnistie fiscale. La chute d’hier de la Bourse semble surtout une réaction émotive. L’Italie va-t-elle vers la non-gouvernabilité ? A ce stade, cela n’est pas dit. Certes, l’écart entre les deux coalitions semble se réduire aux dépens du centre gauche (PD, SeL, PSI, Centre de Tabacci) qui s’enlise et est évalué entre 33-34% des intentions. Toutefois, les sondages confirment que l’écart reste d’environ 4-6 points. Les Italiens pourraient même se faire séduire par les promesses et les idées de Silvio Berlusconi. Toutefois, relancer l’idée de l’amnistie fiscale (‘condono fiscale’, ndr) à trois semaines des élections montre la nervosité du Cavaliere plutôt que l’arrogance. Le nombre des indécis se trouvant surtout chez les électeurs du centre droit, il est normal que le duel principal soit celui entre Berlusconi et Monti (ce dernier étant de plus en plus agressif sur les deux fronts de l’échiquier politique). Il manque cependant le troisième candidat, celui qui est considéré comme le président du Conseil in pectore, Bersani. A exception de l’affaire MPS, il mène une campagne électorale basée sur le civisme et le ‘sérieux’. En apparence imperméable à tout, il veut se montrer serein et rassurant. Peut-être même qu’il y arrive. Toutefois, la sensation est qu’il ne parvient à convaincre que ses partisans, ceux qui sont déjà convaincus. Et qu’il n’arrive pas à éviter la lente érosion du consensus autour du PD. Il est dangereux de croire avoir déjà gagné, comme l’affirme D’Alema. A part les sondages, un ‘presque-Président du Conseil’ doit avoir une vision et doit faire rêver les électeurs. Sur ce point Renzi n’a pas tort. Bersani devrait alors exploiter davantage le maire de Florence partout en Italie. »
« Italie et Espagne : pourquoi les marchés frappent encore les plus faibles » (Federico Fubini, Corriere della Sera) : « Il ne manquait plus que ça : Goldman Sachs, la banque d’affaires la plus puissante, s’intéresse à Mario Balotelli. Une note de Goldman d’hier après-midi destinée aux clients et non pas à la diffusion publique, soupèse les scénarios possibles de cette campagne électorale qui se joue en ce moment et qui semble imprévisible seulement pour qui n’a rien compris à l’Italie de ces dernières années. Qu’il s’agisse d’un réflexe rationnel ou pas, il n’en est pas moins vrai que du côté des investisseurs étrangers le seul nom de Silvio Berlusconi est désormais associé à l’idée même d’incrédibilité. C’est d’abord une réaction instinctive. Lorsque Berlusconi a cessé de soutenir le gouvernement de Mario Monti en novembre dernier, les marchés ont réagi immédiatement par un recul brusque (se reprenant ensuite). Et lorsque ces derniers jours les sondages et les promesses électorales sont allés dans le sens d’un renforcement de l’ex-président du conseil, quelque chose de similaire s’est reproduit. C’est pour cela que Goldman a fini par étudier l’impact de Balotelli sur le spread. S’il s’agissait simplement d’une partie d’échec entre Wall Street et Berlusconi, il suffirait d’attendre le résultat des élections à la fin du mois. Mais l’évolution de la situation en Espagne complique un peu plus le tableau. Hier le nombre des chômeurs a atteint le record des 5 millions au moment même ou le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, semble toujours plus affaibli par les accusations de corruption révélées dans le quotidien El Pais. Le futur du gouvernement n’est pas sûr et les manifestants ont de nouveau rempli les places de Madrid et de Barcelone hier. Il y a quelques jours à peine Laurence Mutkin de Morgan Stanley se demandait si l’on aurait de nouveau droit en 2013 au cycle de l’année précédente (c’est-à-dire l’accalmie au premier trimestre et la tempête au printemps). Mais les choses ont changé. Aujourd’hui la banque centrale européenne peut intervenir sur le marché (à certaines conditions) pour supprimer les doutes sur un éventuel effondrement de l’euro. Si depuis hier l’Italie et l’Espagne dégringolent de nouveau c’est donc du fait d’une interrogation qui n’est pas l’interrogation existentielle sur la monnaie unique. Malgré la baisse des spread, la récession continue à se faire sentir dans le Sud de l’Europe où les taux de chômage et les dettes grimpent entraînant la colère et le trouble de nombreux citoyens. Craignant le retour de Berlusconi –et les protestations contre Rajoy- les investisseurs se demandent au fond si ces deux pays pourront encore avoir, dans le futur, une stabilité. Entre les réformes pour relancer la croissance et le malaise social qui peuvent rendre Rome et Madrid ingouvernables, les marchés veulent savoir qui va gagner. C’est une course contre la montre. Mais le doping de la BCE, cette fois ci, ne peut vraiment aider personne. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
20 membres de Forza Nuova à une manifestation à Athènes.

Grèce et Italie. Ce samedi 2 février 2013, 20 militants de Forza Nuova (Italie) ont participé à la manifestation organisée par l’Aube dorée à Athènes.
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders réagit à la tentative de meurtre contre Lars Hedegaard.

Pays-Bas et Danemark. Le président du PVV (Pays-Bas) Geert Wilders a réagi sur Twitter à la tentative de meurtre sur le critique danois de l’islam Lars Hedegaard : « Attaque ratée contre mon ami et critique de l’islam Lars Hedegaard ce matin. Mes pensées sont tournées vers lui. Horrible. »
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tentative de meurtre sur le critique danois de l’islam Lars Hedegaard.
Danemark. Les médias danois rapportent le fait qu’un inconnu a essayé de tuer par armes à feu l’écrivain et historien danois, critique de l’islam, Lars Hedegaard. Ce dernier a survécu et n’est pas blessé. L’auteur des faits s’est rendu au domicile de Lars Hedegaard à Copenhague en prétendant vouloir livrer un paquet. Il a alors fait feu une fois, mais a raté sa cible. La police danoise a confirmé ces informations. Lars Hedegaard dirige la Société de la presse libre danoise et la Société de la presse libre internationale, un groupe qui s’engage en faveur de la liberté. Lars Hedegaard a été condamné à une amende en 2011 pour des déclarations qu’il a faites à propos de l’islam.

Lars Hedegaard et Geert Wilders
14:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2013
Lettre de Kurt Scheuch à Jörg Haider.


Autriche. Carinthie. Le président du FPK Kurt Scheuch publie au sein du magazine du FPK « Kärntner Nachrichten » (Nouvelles de Carinthie) une lettre au défunt ancien gouverneur Jörg Haider. Cette publicité électorale suscite des réactions au sein du BZÖ. Le président du BZÖ Josef Bucher a réagi en disant que ce texte constitue un écrit des personnes qui ont trahi Jörg Haider à ce dernier. Le Député du BZÖ et sœur de Jörg Haider Madame Ursula Haubner a également réagi à l'encontre cette initiative. La lettre de Kurt Scheuch se termine par « Nous prenons soin de ta Carinthie, mon ami qui nous manque tant. »
23:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bal de Vienne : plaintes du FPÖ.

Autriche. Le FPÖ va déposer plusieurs plaintes dans le cadre de la manifestation gauchiste qui a perturbé le Bal des universitaires à Vienne.
22:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rubygate : une audience reportée.

Italie. Le tribunal de Milan a accepté une demande de la défense de Silvio Berlusconi de reporter une audience du procès « Rubygate » au motif qu'il devait donner une interview à une télévision à Rome. Cette décision représente une petite victoire pour les avocats qui avaient réclamé un gel du procès pour donner la possibilité à Silvio Berlusconi et à ses deux principaux avocats, également candidats, de participer à la campagne électorale en vue des législatives des 24 et 25 février 2013.
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Défilé de l'Aube dorée à Athènes.
Grèce. Plusieurs milliers de supporters de l’Aube dorée ont défilé à Athènes ce samedi 2 février 2013 en l’honneur de trois « héros tombés », des pilotes grecs tués lors d'une dispute avec la Turquie en Mer Égée en 1996.
18:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders visite un école de l’enseignement professionnel.

Pays-Bas. Rotterdam. Le president du PVV Geert Wilders et le spécialiste du parti en matière d’enseignement Harm Beertema ont visité une école à Rotterdam. Ils ont discuté de l’enseignement professionnel à Rotterdam.

17:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : confirmation d'une condamnation pour négation de l'Holocauste.
Hongrie. La Cour d’appel a confirmé la condamnation de György Nagy à un an et demi de prison pour négation de l’Holocauste. Il est la première personne condamnée en Hongrie dans ce cadre. En plus, György Nagy doit visiter soit un centre consacré à l’Holocauste situé à Budapest, soit Auschwitz, soit Yad Vashem au moins trois fois et doit rédiger un rapport sur ce qu’il pense des visites. Lors d’une manifestation, György Nagy a porté un panneau sur lequel était écrit que l’Holocauste n’a pas existé.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
















