25/08/2008
Sondages en Autriche.

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15/08/2008
Le retour.

C’est confirmé : Joerg Haider a annoncé, lors d’une conférence de presse, qu’il dirigera la campagne du BZÖ (Mouvement pour l’Avenir de l’Autriche) lors des prochaines élections législatives. La presse germanophone a largement relayé l’information.
Voici la traduction que j’ai réalisée d’un article paru sur le site Internet du Spiegel, un des plus grands hebdomadaires d’Allemagne.
14.08.2008
Autriche
Haider veut revenir dans la politique fédérale.
Il y a huit ans, il avait proclamé son retour. Maintenant, le populiste de droite veut faire son retour au niveau fédéral. Lors des élections de fin septembre, il s’engage en tant que candidat de tête pour le BZÖ.
Vienne – Agé de 58 ans, il confirme lors d’une conférence de presse sa candidature en tant que candidat de tête du Bündnisses Zukunft Österreich (BZÖ) lors des élections du 28 septembre. Il voit sa candidature en tant qu’obligation patriotique précise Joerg Haider à propos de son nouvel engagement. Un mandat à l’assemblée nationale ne l’intéresse pas, il veut rester gouverneur du Land de Carinthie. En tant qu’objectif électoral pour son parti: devenir plus fort, mais il ne fixe pas de pourcentage, ni de limite vers le haut.

Dans les semaines à venir, Haider sera nommé au poste de nouveau président du BZÖ. L’élection doit avoir lieu lors d’un congrès spécial du parti à Graz.
Celui qui est, jusqu’à présent, président du BZÖ Peter Westenthaler avait renoncé à la candidature de tête, après qu’il ait été condamné à une peine de neuf mois de prison pour faux témoignage dans un procès à l’encontre d’un de ses gardes du corps.
Le BZÖ est une scission du Freiheitlichen Partei Österreichs (FPÖ), dont le chef était autrefois Haider. Le fait de savoir si le parti passerra la barre des 4 % pour pouvoir siéger au perlement fédéral n’est pas certain.
De par ses déclarations à l’encontre des étrangers, Haider est un des politiciens autrichiens les plus controversés. En l’an 2000, il avait fait ses adieux à la politique au niveau fédéral, tout en continuant à s’immiscer dans les débats. Au printemps prochain, il veut à l’issue des élections pour le parlement de Carinthie continuer à être gouverneur de Carinthie.
asc/AFP/AP
Joerg Haider se profile comme candidat du BZÖ au poste de chancelier, mais il prépare surtout les élections du printemps prochain en Carinthie, dont il est gouverneur.
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13/08/2008
Interview de HC Strache, leader du FPÖ
Voici la traduction que j'ai réalisée d'un Interview de HC Strache, leader du FPÖ, parue dans Profil, un organe de presse autrichien.
Im aktuellen PROFIL profil 33/08
"Si Haider entre en campagne, je m’en réjouis"
- Le chef du FPÖ, Strache en conversation avec Profil.
Le chef du FPÖ Heinz-Christian Strache à propos de ses vacances à l’étranger, la “maladie homosexuelle“, le footballer Ümit Korkmaz et son job de rêve en politique.
profil: vous êtes le seul candidat de tête qui part maintenant pour un long moment en vacances. Ne renoncez-vous pas maintenant?
Strache: je suis le seul honnête. Je m’amuse du fait que les autres politiciens ne vont jamais en voyage, et quand ils le font c’est seulement en Autriche. Je rencontre souvent dans l’avion des collaborateurs politiques. J’ai rencontré Peter Westenthaler dans un vol vers la Thailande. Il a raconté qu’il était pendant ce temps là en Autriche. Qui dit qu’il a beaucoup de travail et qu’il n’a pas besoin de vacances est un escroc. Je ne trompe pas les gens.
profil: le choix du lieu de vos vacances nous émerveille aussi. Vous êtes le représentant d’un parti autrichien et partez en voyage à l’étranger.
Strache: c’est une absurdité que de vouloir lier le patriotisme au choix d’un lieu de vacances. Cela se mesure à bien d’autres choses.
profil: Vous ne serez pas, comme attendu, opposé au cours de la campagne à Peter Westenthaler, mais probablement à Jörg Haider. Comment est-ce lorsque l’on doit affronter le mentor et le grand exemple qu’est pour vous Joerg Haider.
Strache: Haider n’a jamais été mon mentor. Et je ne combats pas contre les petits mais contre les grands partis complètement encroûtés: SPÖ et ÖVP. Je me réjouirais si Haider s’engageait dans la campagne et s’il assumait enfin, une fois lui-même, la défaite. Mais j’ai peur qu’il soit trop lâche pour cela et qu’il utilise Westenthaler comme paravent.
profil: Votre ancien dauphin à la tête du parti Karlheinz Klement a été exclu du parti et se présente en Carinthie avec sa propre liste FPÖ. Comment est-ce que les électeurs peuvent s’y reconnaître ?
Strache: C’est un non-sens et ce n’est pas légitime. Les autorités de vote doivent aussi décider que ce n'est pas légitime. Il y a seulement un FPÖ. Tout autre est une tromperie à bon marché de l’électeur, comme nous en connaissons de la part du BZÖ.
profil: Pourquoi avez-vous exclu Klement du FPÖ. Vous était-il si extrême?
Strache: il n’avait pas d’esprit d’équipe, il ne nous renforçait pas. Qui veut un mandat chez nous doit être performant.
profil: Klement a entre autre désigné l’homosexualité comme « culture de la mort ». Approuvez-vous ces propos?
Strache: Je n’approuve pas cette représentation, ce ne sont pas mes mots. Mais nous écartons le mariage homosexuel. Nous n’avons pas besoin en Autriche de la promotion de relations basées seulement sur la sexualité. Je suis catholique et chrétien, aussi l’église parle-t-elle de la maladie homosexuelle. Je suis de l’avis du Saint-Père, que tous les politiciens catholiques partagent, de ne pas subventionner le couple homosexuel.
profil: Klement a aussi parlé de folie du genre.
Strache: Quand nous voyons que les femmes sont à peine représentées sur sa liste, ça doit être ses idées..La folie du genre se joue aujourd’hui. Lors des séparations, les femmes sont préférées.
profil: Financièrement, les hommes sont privilégiés lors des séparations.
Strache: C’est vrai, mais il y a de nombreux cas, où les hommes ne sont plus autorisés à voir leurs enfants. Là, les hommes sont lésés.
profil: Pourquoi le FPÖ est-il un parti dominé par les hommes?
Strache: Nous sommes un parti de la justice et de la liberté.
profil: Et ça ne correspond pas aux femmes?
Strache: Bien entendu que si. Nous augmentons aussi la participation des femmes, mais nous n’avons pas de pourcentages imposés. Les femmes ne sont peut-être pas si égoïstes que les hommes, qui sont plus orientés vers leurs carrières. La question, de savoir si quelqu’un représente la requête féminine, on ne peut pas le réduire au sexe. Moi, par exemple, en tant que politicien, je me sens également excellement représenté par une politicienne telle que Barbara Rosenkranz.
profil:... à propos de l’Islam.
Strache: Nous restons sur nos exigences. Dans notre pays européen chrétien l’Islam n’a pas de bien-fondé historique et culturel. Nous n’allons pas mener de combats anti-étrangers, mais nous voulons placer les intérêts des Autrichiens au centre. Les étrangers ne doivent pas recevoir de prestations sociales
profil: ce n’est pas praticable. Les immigrés payent aussi les cotisations sociales
Strache: c’est pourquoi il y a 22 organismes de sécurité sociale. Nous voulons les réduire à trois : un pour les Autrichiens, un pour les citoyens de l’Union européenne, un pour les autres.
profil: Différencier les citoyens européens des Autrichiens, c’est contraire aux principes fondamentaux de l’Union européenne
Strache: C’est ce que disent l’ÖVP et le SPÖ, mais ce n’est pas vrai.
profil: Ca se trouve dans tous les jugements de la Cour européenne.
Strache: Qui dit que quelque chose n’est pas possible ne veut simplement pas. Nous voulons l’équité des prestations: les citoyens peuvent prétendre à toutes les prestations sociales particulières. Les immigrés, par contre, ne doivent pas dés le premier jour recevoir des allocations familiales et une habitation sociale. Ils doivent cotiser dix ans avant de recevoir cela.
profil: Il y a aussi des Autrichiens, qui sont bénéficiaires net de l’Etat social.
Strache: Mais dans ce cas, les générations précédentes ont payé, le père, le grand-père. Et on doit faire une différence entre les citoyens et les non citoyens.…
profil: C’est aussi valable chez certains Autrichiens.
Strache: Chez les Autrichiens, je ne peux pas me représenter, si c’est courrant ou pas. Chez les étrangers, c’est courrant.
...
profil: L’action du bus de Joerg Haider vous plait-elle? Non, je n’attends rien du fait d’envoyer un demandeur d’asile d’un Land vers un autre.: Si c’est un criminel , il doit être expulsé du pays.
profil: Le footballer Ümit Korkmaz a demandé dans une interview: Que fait Strache, quand le stade crie « Ü-Ü » ? Que faites-vous ?
Strache: Que dois-je faire? Quand quelqu’un joue bien au football, alors je m’en réjouis Et je me réjouis quand il est bien intégré. Il y a assez de gens qui viennent d’Europe de l’Est, comme des Serbes, qui sont excellemment intégrés. Mais les gens qui viennent des pays musulmans ne montrent pas souvent de volonté d’intégration.
profil: Vous appréciez les Serbes. Vous êtes allés souvent à Belgrade. Lors de l’arrestation de Radovan Karadzic, vous vous êtes visiblement tu. Pourquoi?
Strache: Je peux seulement condamner fermement cette arrestation. Visiblement, jusque là, Monsieur Karadzic pouvait se mouvoir librement et maintenant la Serbie a décidé de plier le genoux devant l’Union européenne et de le livrer …
profil: Karadzic est rendu responsable de massacres et génocides. Doutez-vous de cela ?
Strache: Ie n’ai pas à pré-condamner quelqu’un. Il y a la présomption d’innocence.
profil: Sans quoi vous accordez moins de valeur à la présomption d’innocence.
Strache: Je n’ai pas examiné les reproches que l’on fait à Monsieur Karadzic. Mais je condamne tous les crimes contre l’humanité. Aussi longtemps qu’il n’y a pas de jugements, on doit attendre pour savoir qui est responsable pour les crimes.
profil: Que pensez –vous du Tribunal Pénal international?
Strache: Cela a un sens de juger les crimes contre l’humanité, de manière internationale. C.a me consterne seulement que les Américains n’aient pas reconnu le TPI C’est un des plus grands crimes de l’administration Bush. Une super-puissance autoproclamée ne se trouve pas sous juridiction internationale. Il serait sage que l’Europe ne soit pas seulement orientée vers les USA et l’Otan, mais un peu plus vers la Russie. L’union européenne doit accroître chaque contact.
profil: Votre ligne par rapport à l’Union européenne ne nous est pas claire. Si vous pouviez aujourd’hui décider, quitteriez vous l’Union européenne?
Strache: La question ne se pose pas.
profil: Nous vous la posons.
Strache: Nous avons d’autres problèmes: l’Union européenne n’est pas sociale et est loin du citoyen. Je veux changer l’Europe et ne pas devenir une province de Bruxelles. La majorité du peuple serait pour une Europe sociale.
profil: Qu’est ce que c’est pour vous que la justice sociale?
Strache: Le grand problème, c’est l’augmentation des prix et l’inflation. L’Etat doit intervenir pour réguler les prix dans le domaine de l’énergie, des aliments de base et des médicaments. En outre, la TVA doit être divisée en deux. Et à moyen terme, nous devons renforcer les classes moyennes. Abaissement de tous les impôts. Les impôts les plus hauts doivent être limités à 45% et pas à 50%.
profil: De nos jours, il se trouvent réellement à 43%, si on inclut dans le calcul les 13 et 14ème mois.
Strache:je parle des douze mois. Noël et primes de vacances, je ne les inclus pas ici.
profil: la réduction de moitié de la TVA coûterait deux milliards d’Euros. Votre paquet global coûterait des milliards. Comment voulez-vous financer cela?
Strache: Le ministère des finances a augmenter les impôts de huit milliards depuis l’an 2000, une réforme de l’administration peut rapporter 5 milliards et moins de bureaucratie peut raporter un milliard. Il y a des sommes énormes si l’on est un peut innovant et a un peu de courage. Mais le ministre des finances est l’inverse de cela. Il est exsangue. Notre concept coûte 6 milliards d’euros. Il y a également les allocations familiales qui doivent être versée jusque l’âge de six ans.
profil: Ce n’est pas possible
Strache: Combien d’enfants naissent par an?
profil: environs 80.000.
Strache Cela coûtera plus, mais seuls les Autrichiens doivent recevoir cela et pas les étrangers.
…
profil: Afin d’appliquer tout cela, vous devez gouverner. En février, vous avez dit que le SPÖ vous était sympathique. Est-ce encore valable.
Strache: Les différences de personnes n’interfèrent pas avec les qualités politiques. Depuis deux ans nous voyons que le ÖVP et SPÖ n’ont pas la volonté et la capacité de travailler ensemble. Maintenant, ils provoquent des élections qui coûtent des millions d’euros et malgré cela ne réfléchissent pas
...
profil: Voulez-vous gouverner en coalition, ou non?
Strache: Je veux faire chuter les rouges et les noirs et réaliser une coalition avec les Autrichiens.
profil: Les coalitions, on les fait avec les partis, pas avec le peuple.
Strache: Si. Je voudrais, ensemble avec les Autrichiens, briser la majorité des 2/3 du SPÖ et de l’ÖVP. ... Nous devons devenir si fort et les autres partis si faibles que cela provoque un changement de mentalité au sein des partis.
profil: Á quel pourcentage pensez-vous ?
Strache: nous démarrons à 11%. Peut-être y aura-t-il un miracle bleu et nous atteindrons 20%.
profil: Vous nous avez plusieurs fois communiqué vos plans Vous voulez devenir chancelier et maire de Vienne Quel job préférez-vous?
Strache: On fait son travail, là où on est en fonction.
profil: Vous êtes le chef, vous pouvez vous même décider où vous serez engagé.
Strache: Pour le moment, il y a des élections fédérales et nous nous concentrons là dessus. S’il y avait en ce moment une élection à Vienne, nous devrions réfléchir à la manière d’expulser le SPÖ du fauteuil de maire.
…
Interview: Eva Linsinger, Rosemarie Schwaiger
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12/08/2008
Autriche: vers une coalition socialiste-nationale-nationale?
Un article paru sur le site Internet du journal Le Monde, nous dit que le nouveau leader social-démocrate est eurosceptique.
Les sociaux-démocrates autrichiens se sont dotés d'un nouveau leader pour affronter les élections, mais celui-ci marche dans les pas de son prédécesseur et maintient sa position eurosceptique. Il réclame, lui aussi, un référendum pour chaque nouveau traité européen. Position rejetée par les conservateurs de l'ÖVP.
Verrons-nous les sociaux-démocrates autrichiens s'allier avec les deux partis nationalistes FPÖ et BZÖ? Ce n'est nullement impossible. Joerg Haider a gouverné deux fois la Carinthie avec l'appui des sociaux-démocrates.
Les sociaux-démocrates nous disent qu'ils n'accepteront jamais une telle alliance au niveau national. Mais, au lendemain des élections, tout sera possible.
Si tel était le cas, la coalition SPÖ-FPÖ-BZÖ serait-elle dirigée par un chancelier social-démocrate ou nationaliste? Et si ce chancelier est nationaliste, qui de Joerg Haider ou HC Strache obtiendra le poste?
Lionel Baland
Voici l'article du journal Le Monde:
Les sociaux-démocrates autrichiens
misent sur un nouveau leader affable
VIENNE CORRESPONDANCE
A un mois et demi des élections législatives autrichiennes, le Parti social-démocrate (SPÖ), sorti K.-O. de l'épreuve de grande coalition avec les conservateurs, intronise son nouveau chef et présente son programme de campagne.
L'élection de Werner Faymann par 98,36 % des voix, vendredi 8 août, lors du 40e congrès du SPÖ, n'est que la régularisation statutaire du coup de force opéré le 16 juin. Ce jour-là, le chancelier Alfred Gusenbauer, accusé d'être le principal responsable de la crise traversée par le SPÖ, avait remis ses fonctions de chef de parti à son ministre des transports.
"Assez de querelles". Ce surprenant slogan, leitmotiv de la campagne, semble aller comme un gant au nouveau leader social-démocrate. Figure lisse et toujours souriante, Werner Faymann, âgé de 48 ans, est issu du sérail viennois dominé par le puissant maire Michael Häupl. Son principal trait de caractère est d'avoir peu d'ennemis. A l'inverse de son prédécesseur, Alfred Gusenbauer, porté en 2000 à la tête du parti et en 2006 à la chancellerie, qui était parvenu à s'aliéner la plupart des courants et des cadres du SPÖ. Pour beaucoup, il était devenu "celui qui capitule" devant le partenaire conservateur. Une image qui avait fini par déteindre sur le parti : le SPÖ est passé pour la première fois de son histoire sous la barre des 30 % dans les sondages.
Le Parti social-démocrate mise désormais sur un homme neuf pour sortir de la crise. Werner Faymann suscite la sympathie auprès de l'électorat (44 % des sondés), mais il n'est pas encore jugé crédible (30 %). Homme de réseaux, l'ancien ministre des transports, qui dispose aussi de nombreuses accointances dans la presse populaire, a su se réconcilier avec les syndicats et s'assurer leur appui dans la campagne. Pour rallier les jeunes sociaux-démocrates, il a placé leur représentante en quatrième position de la liste électorale.
VIRAGE EUROSCEPTIQUE
Son programme de campagne, placé sous le signe de la lutte contre la vie chère, promet une réforme fiscale en faveur des classes moyennes, un contrôle des prix de l'énergie et l'abolition des frais universitaires. Il reprend les grandes lignes du programme de 2006. A une variante près : le nouveau chef du parti social-démocrate confirme son virage eurosceptique. Il a affirmé que toute nouvelle modification du traité de Lisbonne serait soumise à un référendum.
Ce revirement avait déclenché l'ire de nombreux cadres. Prise sans consultation, la décision avait été annoncée sous forme de lettre ouverte à la Kronen Zeitung, quotidien populaire à grand tirage, réputé pour ses campagnes antieuropéennes. Sur le plan tactique, le calcul est rationnel. D'après les sondages, le SPÖ, tombé dans les suffrages entre 24 % et 27 %, aurait perdu un quart à un tiers de ses électeurs séduits par le parti d'extrême droite FPÖ. Celui-ci obtiendrait entre 16 % et 19 % des suffrages, tandis que le second parti d'extrême droite (BZÖ de Jörg Haider) récolterait encore 5 % des voix.
Le Parti conservateur, pour sa part, atteindrait 26 à 30 % des suffrages ; les Verts entre 14 % et 15 %. Aucun des deux grands partis ne pourrait donc former une coalition avec ces derniers.
A ce stade, sociaux-démocrates et conservateurs récusent vigoureusement une alliance avec le FPÖ. Cependant, ni la population ni les acteurs politiques n'ont plus le goût d'une nouvelle expérience de grande coalition paritaire.
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08/08/2008
Mannequin de Carinthie

Voici une traduction que j'ai réalisée d'un article paru ce jour sur le site Internet http://www.krone.at, un des plus grands quotidiens d'Autriche.
Peut-être que Jörg Haider s’est trompé de profession: en tant que mannequin, âgé de 58 ans, il fait excellente figure sur les photos pour les affiches électorales du FPÖ. Le photographe responsable de cela est à nouveau la photographe munichoise des stars Astrid Obert, dont la campagne d’été de l’année dernière était déjà consacrée à cela.

"Les photos de l’année dernière étaient si bonnes, que le candidat de tête du Parti Social-démocrate Werner Faymann a demander à Obert, de photographier sa campagne, rapporte le chef de campagne du BZÖ Stefan Petzner.
"Ils sont prêts"
Durant quatre jours le modèle Haider et sa photographe étaient en chemin en Carinthie. "Nous sommes préparés de la même manière pour une campagne au niveau fédéral que pour une campagne en Carinthie, déclare énigmatique Petzner."
Il est clair après les premières photos que Haider s’adresse à un public urbain. Le slogan a pour objectif d’éviter une coalition rouge-noire
Probablement Haider candidat de tête
Les variantes probables actuelles: Haider sera candidat de tête et pourra ainsi prétendre au poste de chancelier. De toute façon, il n’est pas obligé d’être élu député pour prétendre au poste de chancelier et peut aussi prétendre à cette fonction en tant que gouverneur du Land de Carinthie.
Von Waltraud Dengel/Kärntner Kronee
On ne sait donc pas si Joerg Haider va diriger la campagne du BZÖ en tant que tête de liste du parti, ou pas. Mais dans tous les cas, il va tenter de briguer le poste de chancelier.
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19/07/2008
En Italie, l’union des droites est possible.

L’exemple nous vient d’Italie. Les trois ténors de la droite ont obtenu un résultat retentissant. Umberto Bossi, Silvio Berlusconi et Gianfranco Fini ont mené la droite à la victoire. L’Italie, pays par excellence de la politique, berceau de tant d’expériences politiques, laboratoire de nombreuses idées et ayant accouché d’hommes politiques extraordinaires est, une fois de plus, le laboratoire de la politique.
Pourquoi cette union des droites est-elle possible ? Parce que le centre et le centre-droit ont accepté une alliance avec les formations nationalistes, patriotiques et régionalistes. L’effondrement de l’ancien centre-droit (la démocratie chrétienne) a laissé la place à la formation de Silvio Berlusconi qui, elle, accepte une alliance avec la Ligue du Nord et l’Alliance Nationale. Ce qu’aurait refusé la Démocratie Chrétienne. Les autres formations du centre et centre-droit ont-elles aussi accepté cette alliance.
Gianfranco Fini
Gianfranco Fini débute en politique au sein du Mouvement Social Italien, un parti politique qui entretient l’héritage politique du Duce. Devenu le dauphin du dirigeant du parti, Giorgio Almirante, il lui succède à la présidence du mouvement en 1987.
Au fil du temps, il fait évoluer le M.S.I. vers le centre et lui permet d’apparaître plus fréquentable. Ce mouvement entre en 1994 dans le gouvernement de Silvio Berlusconi. En 1995, le M.S.I. est réformé en Alliance nationale. En 2001, Gianfranco Fini devient ministre du gouvernement Berlusconi. Le 30 avril 2008, Gianfranco Fini devient président de la chambre des députés.
Le fait que Gianfranco Fini se soit progressivement démarqué de l’aile la plus à droite de son parti et qu’il ai réformé progressivement l’image que donne son mouvement, lui a permis de faire de l’Alliance nationale une force politique capable de supplanter celle de Silvio Berlusconi, lorsque celui-ci quittera l’arène politique.
Umberto Bossi.
Certaines entreprises mondialement connues et cotées sur le Nasdaq, (l’indice des valeurs technologiques de la bourse de New York) ont été créées au domicile de leurs dirigeants. Partis de rien, ces capitaines d’industries se sont taillés, grâce à leurs talents, des empires économiques et ont placé à la disposition des consommateurs des biens technologiques exceptionnels. Il en est de même, en politique, d’Umberto Bossi, le leader de la Ligue du Nord. Il a créé la Ligue dans l’appartement de sa compagne.
Umberto Bossi naît en 1941 dans un village situé près de Varèse en Lombardie, dans le Nord de l’Italie, à proximité de la frontière suisse. Sa famille est pauvre. Il déclare à propos de cette période de jeunesse : « Mon enfance a été plus qu’heureuse, ce fut un rêve », « Je suis content d’être né suffisamment tôt pour voir les dernières lueurs du monde paysan. Á ce monde, au fond de mon âme, je suis toujours resté fidèle ».
Umberto interrompt ses études à l’âge de 15 ans. Il pratique différents petits emplois. En mai 1968, Umberto Bossi manifeste contre la guerre du Vietnam. Il adhère ensuite au parti communiste, puis tombe dans l’orbite du parti fédéraliste européen, puis du parti socialiste italien.
Umberto reprend ensuite ses études et entre à l’université de Pavie, en faculté de médecine. En 1979, il bouscule, en sortant du bâtiment de l’université, un homme qui lit une affiche électorale. Cet homme n’est autre que Bruno Salvadori, chef de file de l’Union valdotaine. Il cherche de l’aide pour sa campagne électorale. Umberto décide de le soutenir. Il abandonne ses études à quelques mois du doctorat en médecine et se lance dans la politique.
En 1980, Bruno Salvadori se tue dans un accident de voiture et laisse à Umberto une dette de vingt millions de lire. En 1982, Umberto fonde la Ligue lombarde dans l’appartement de sa future femme. Il officialise la Ligue par acte notarié en 1984.
Le mythe
Le 29 mai 1176 a lieu la bataille de Legnano. Les villes du nord de l’Italie se sont révoltées contre l’Empereur Frédéric Barberousse, représentant du centralisme médiéval, et rassemblées au sein de la Ligue lombarde. Á la tête des combattants se trouve le seigneur de Legnano. La silhouette de ce guerrier devient le symbole du parti.
En 1989, Umberto Bossi est élu secrétaire général de la Ligue lombarde. En février 1991, ayant fédéré au sein d’un seul parti la mouvance autonomiste du nord de l’Italie, il est élu secrétaire fédéral de la Ligue du Nord. Umberto Bossi est élu sénateur en 1987 et député en 1992. Il déclare : « Le vrai combat oppose Rome, la capitale du parasitisme et du clientélisme, et milan, la capitale de l’économie. Les chrétiens-démocrates sont à Rome, la Ligue est à Milan ».
En mars 1994, la Ligue entre dans le gouvernement Berlusconi I. Sept mois plus tard, la Ligue fait tomber le gouvernement Berlusconi, suite à des divergences entre Umberto Bossi et le chef du gouvernement Silvio Berlusconi.
Lors des élections législatives de 2001, la Ligue s’allie aux autres partis de droite, au sein de la Maison des libertés. La ligue entre dans le gouvernement Berlusconi II et Umberto Bossi devient ministre. En 2004, Umberto Bossi entre au parlement européen. En 2008, il redevient ministre dans le nouveau gouvernement de Silvio Berlusconi.
En France ou en Belgique, l’union des droites est, pour le moment, impossible.
En France ou en Belgique, le centre et le centre-droit n’accepteront jamais une alliance avec le courant patriotique, nationaliste, régionaliste, identitaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que certains lobbys, tels que la franc-maçonnerie, ou d’autres coteries qui gangrènent l’arène politique empêchent de telles alliances.
Ce qui permettra aux nationalistes d’arriver au pouvoir, ce n’est pas le fait de voir un parti patriotique atteindre les 10, 15, 20, 25 ou 30% des voix mais le fait de savoir si ce parti peut arracher une alliance avec le centre-droit, le centre, le centre-gauche ou la gauche. (Des alliances entre les patriotes et la gauche sont elles aussi possibles : la Ligue du Nord a gouverné certaines municipalités du Nord de l’Italie avec la gauche. Jörg Haider a gouverné la Carinthie avec le soutient des sociaux-démocrates.)
Ce qui doit nous guider, c’est avant tout le nettoyage du centre et du centre-droit de l’échiquier politique. Nous devons tout faire pour permettre aux centristes et aux adeptes du centre-droit qui acceptent une alliance avec nous, d’écraser les centristes et les adeptes du centre-droit qui refusent une alliance avec nous.
Ce nettoyage du centre, centre-droit voire centre-gauche est plus important que les scores que réalisent les mouvements issus de notre mouvance. Mieux vaut une formation patriotique qui obtient 10% des voix, et un centre centre-droit qui en obtient 40% et qui accepte de gouverner avec les patriotes, plutôt qu’un résultat qui donne 20% pour les nationalistes et 35 % pour un centre centre-droit qui refuse de gouverner avec les patriotes et nous place dans une sorte de placard, nous barrant la route du pouvoir.
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18/07/2008
Précisions, suite à l’article que j’ai publié dans la revue Synthèse nationale : « En Italie, l’union des droites est possible ».
Silvio Berlusconi et Gianfranco Fini appartiennent au parti le Peuple de la Liberté.
Le 8 février 2008, Gianfranco Fini déclarait :
« Je partage la proposition de Berlusconi de donner au peuple du 2 décembre, au Peuple de la liberté, une voix unique au Parlement. C'est une page d'histoire de la politique italienne : le 13 avril naîtra un nouveau grand sujet politique, inspiré par les valeurs du Parti populaire européen et donc une alternative aux gauches. J'espère que nos amis de l'UDC veuille écrire cette page importante avec nous » (8 février 2008)
Ce parti réunis les anciens partis : (sources : Wikipedia)
ainsi que d'autre petits groupes :
la Démocratie chrétienne pour les autonomies
ce qui reste du Nouveau Parti socialiste italien (la majorité ayant rejoint le Parti socialiste constitué en 2008)
la Démocratie chrétienne (1997)
les Populaires libéraux, les Libéraux-démocrates
l'Action sociale d'Alessandra Mussolini
le Parti républicain italien
Forza Paris en font également partie.
Ce parti réuni donc différents courant de droite.
La Ligue du Nord et l’UDC n’en font pas partie.
La Ligue du Nord a dit, dés avant les élections, qu’elle s’associerait au parti Peuple de la Liberté pour gouverner l’Italie au lendemain du scrutin.
Silvio Berlusconi est né en 1936, il y a 72 ans. Gianfranco Fini, en 1952, il y a 56 ans. Les chances de Gianfranco Fini de succéder à Silvio Berlusconi au poste de Président du conseil sont importantes.
Les résultats obtenus en Italie par la droite, sont dus à cette stratégie sans complexes qui veut que toutes les droites s’allient pour battre les gauches. Cette union de toutes les droites a porté ses fruits.
Les droites d’autres pays feraient bien de s’en inspirer. Pour arriver à cela, les partis de centre-droit doivent réunir deux conditions. Ne pas subir en leur sein la dictature de groupements souterrains (loges maçonniques) et ne pas subir les diktats de la gauche.
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Euroscepticisme en Autriche
Maurin Picard, Vienne
Vendredi 18 juillet 2008
L'Autriche a mis fin le 9 juillet à sa coalition de gouvernement «noire-rouge», après dix-huit mois d'une pénible et stérile cohabitation entre ministres de gauche et de droite. La petite république alpine s'achemine vers des élections législatives anticipées le 28 septembre prochain, sur lesquelles planent le spectre du retour de l'extrême droite et d'une profonde vague d'euroscepticisme.
L'échec est cuisant pour le social-démocrate Alfred Gusenbauer (SPÖ), qui «rêvait de devenir chancelier» et n'a pu, une fois arrivé au sommet du pouvoir, faire la synthèse entre son programme de campagne et celui des démocrates-chrétiens (ÖVP) du vice-chancelier et ministre des Finances, Wilhelm Molterer.
Mais la faute en incombe également à Alfred Gusenbauer lui-même, qui a commis une grave erreur politique, en publiant le 26 juin dans le quotidien populiste Kronen Zeitung un article qui a scandalisé ses pairs et indigné l'ÖVP. Constatant l'échec du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, Gusenbauer exigeait qu'à l'avenir, les traités européens en Autriche soient systématiquement soumis à ratification par la voie référendaire, et non plus parlementaire. Outré, Wilhelm Molterer a annoncé la fin de la coalition. Si Molterer peut se féliciter d'avoir fait chuter son concurrent de gauche, désavoué par le SPÖ et remplacé par le ministre des Transports Werner Faymann, il pourrait retrouver un redoutable adversaire sur son chemin, avant de pouvoir rêver de constituer son propre cabinet.
L'ÖVP, en effet, atteint 33% des intentions de vote, contre 26% au SPÖ, mais cela ne sera pas suffisant, et de loin, pour espérer dégager une nette majorité parlementaire. Or, le FPÖ, ce mouvement d'extrême droite emmené par le hargneux Heinz-Christian Strache voit les sondages en sa faveur culminer à 22%, alors qu'il atteignait péniblement les 11% lors des dernières élections du 1er octobre 2006.
SPÖ comme ÖVP clament haut et fort qu'ils ne s'allieront «jamais» au FPÖ pour gouverner, mais l'échec spectaculaire de leur alliance, si elle sonne le glas des grandes coalitions d'après-guerre, pourrait aussi rappeler l'extrême droite autrichienne au pouvoir, huit ans après le succès inattendu du parti de Jörg Haider. L'Union européenne avait alors imposé des sanctions collectives à l'encontre de Vienne, avant que la crise ne se résolve au bout de six mois.
28% de pro-Européens
En position d'arbitre, bien campé dans son rôle d'opposant dénonçant l'incurie des gouvernants, Heinz-Christian Strache savoure pour le moment sa revanche sur les partis traditionnels et se contente de répéter ses discours habituels contre l'immigration clandestine et l'Europe, jugée coupable de tous les maux. Du petit-lait pour les électeurs, dont 28% seulement conservent une opinion favorable de Bruxelles, tout en se déclarant globalement «très heureux» à 82%. Mais l'Europe, jure-t-on en Autriche, n'a absolument rien à voir avec ce bonheur-là.
01:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2008
Le parlement autrichien vote sa dissolution à l'unanimité
Les élections législatives auront lieu en septembre en Autriche, ce qui ouvre des perspectives pour les deux partis nationalistes: le FPÖ et le BZÖ.
03:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2008
Le plombier polonais n'est pas un mythe.
Vu en pologne:
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le vrai Christophe Blocher est de retour.
04:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/07/2008
Le numéro 9 (juillet – août 2008) de Synthèse nationale est sorti…

Au sommaire :
La cause a besoin de toutes les bonnes volontés… éditorial de Roland Hélie
□ Défendre la famille Française : Une priorité nationale ! François Ferrier
□ Libérons les énergies françaises ! Jean-Philippe Wagner
□ Nous sommes tous des Afrikaners Jean-Claude Rolinat
□ 1er juin 2008 : création de la Nouvelle Droite Populaire Guirec Sèvres
□ Un mois d’actualité à travers les réactions nationales et identitaires
□ En Italie, l’Union des droites est possible… Lionel Baland
□ Entretien avec Jean Robin, propos recueillis par Fabrice Dutilleul
□ « Des fleuves de sang » le fameux discours d’Enoch Powell prononcé le 20 avril 1968
□ L’inévitable se produira immanquablement aux USA Pieter Kerstens
□ La revue des blogs
□ Métapédia, un wiki pour les nationaux… Propos recueillis par Pierre-Marie Le Diberder
□ La démocratie, c’est la décadence Ursule Minoret-Levrault
□ Municipales 2014 : l’autre scénario… Une fiction de Romain Vincent
□ Slavoj Zizek : l’homme qui ne croit pas aux vertus du capitalisme et de l’ordre américain
□ Le surpeuplement en question Francis Verdavoine-Bourget
Le n°9 de Synthèse nationale sera disponible à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème) à partir de vendredi après midi....
09:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2008
Suisse: Ligue du Tessin
La Lega tessinoise lancera à coup sûr le référendum contre les accords bilatéraux et leur extension à la Roumanie et la Bulgarie. Ceci quelle que soit la décision de l'UDC, a annoncé le président de la Lega Giuliano Bignasca.
Au cas où l'UDC Suisse jetterait l'éponge, son parti récoltera seul les 50'000 signatures nécessaires, précise-t-il. Au besoin, la Lega ira même à Berne et Zurich pour collecter des paraphes. M. Bignasca s'attend pour le moins au soutien de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) ainsi que des Démocrates suisses.
Par un "non" dans les urnes, le président de la Lega espère une annulation générale des accords bilatéraux. Car, à ses yeux, ils ont eu des conséquences très néfastes pour le Tessin avant tout.
L'invasion de frontaliers a conduit à un appauvrissement au Tessin, selon lui. De plus, l'insécurité règne en raison des personnes criminelles venues d'Europe de l'Est. Enfin, la pollution a augmenté fortement à cause du trafic de transit "parasitaire" des 40 tonnes de l'Union européenne.
Sources: SDA-ATS News Service
00:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2008
Tremblement de terre électoral au Tyrol.
"Le miracle bleu du Tyrol". 12,66% pour le FPÖ.
Résultat des élections du 8 juin 2008 au Tyrol:
(sources: http://orf.at)
Vorläufiges Endergebnis: (résultats provisoires):
Partei | Prozent | Mandate |
ÖVP | 40,5 | 16 |
SPÖ | 15,6 | 5 |
Grüne | 10,4 | 4 |
FPÖ | 12,7 | 4 |
KPÖ | 1,2 | - |
Die Christen | 1,4 | - |
Dinkhauser | 18,3 | 7 |
So hat Tirol 2003 gewählt: (résultats de 2003)
Partei | Prozent | Mandate |
ÖVP | 49,9 | 20 |
SPÖ | 25,9 | 9 |
Grüne | 15,6 | 5 |
FPÖ | 8,0 | 2 |
Résultat des courses: un dissident du parti conservateur (ÖVP), Monsieur Dinkhauser obtient 18, 3% des voix. Le seul parti national qui gagne, c'est le FPö (droite nationale) qui passe de 2 à 4 sièges. Le parti conservateur (ÖVP) perd sa majorité absolue détenue depuis 1945. Les partis du régime subissent une déroute électorale.
01:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2008
Référendum en Irlande
Voici une traduction que j'ai réalisée, d'une partie du texte paru sur le site de http://www.zurzeit.at/
C’est mauvais pour les petits Etats.Le porte-parole de
.
Libertas, John
.
McGuirk à propos
.
du Traité de
.
Lisbonne,
.
du manque de
.
démocratie
.
au sein de l’UE
.
et du référendum
.
en Irlande.
.
Quelles sont les raisons les plus importantes du rejet du Traité de Lisbonne par Libertas?
John McGuirk: Avant tout, avec ce traité la démocratie est bafouée, car les Français et les Néerlandais ont rejeté le projet de constitution … Ainsi, leur décision de 2005 sont totalement ignorées.
…
Y a t il une pression lors du vote actuel de Bruxelles sur les Irlandais, pour qu’ils votent oui le 12 juin?
McGuirk: Il y a une grosse pression de Bruxelles sur le peuple irlandais. Bruxelles s’immiscent dans nos affaires, d’une manière non démocratique et investi beaucoup d’argent dans la campagne des partisans de ce traité, ce qui est selon notre avis illégal.
Quelle serait la conséquence, si les Irlandais rejetaient le Traité de Lisbonne?
McGuirk: …
On a déjà vu il y a trois ans que la décision des citoyens n’est pas respectée, lorsque les Français et les Néerlandais ont rejeté la Constitution européenne.
Lorsque vous évoquez l’exemple de la France et des Pays-Bas, il apparaît que Bruxelles n’est pas prête à respecter la volonté du citoyen.
McGuirk: Oui, on peut le voir ainsi. On doit remarquer que le Traité de Lisbonne crée de facto une constitution qui contient en substance plus de 90% du contenu de la Constitution européenne que les Français et Néerlandais ont rejeté en 2005.
Voyez-vous en fait une possibilité d’éliminer le manque de démocratie au sein de l’UE?
McGuirk: Ici, il n’y a qu’une possibilité: les Européens ne doivent pas se laisser abattre. Ils doivent dire « non », ils doivent toujours dire « non » et ils doivent dire « non » de plus en plus fort.
Quel résultat attendez-vous du référendum du 12. Juin?
McGuirk: J’attends un résultat très serré, mais les Irlandais vont dire « non », au Traité de Lisbonne.
L’entretien a été réalisé par Bernhard Tomaschitz.
02:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2008
Irlande
Jeudi, le peuple irlandais doit se prononcer par référendum sur l’adhésion de son pays au Traité de Lisbonne. Le « non » pourrait l’emporter. Cela signifierait une nouvelle déroute pour l’Union Européenne et sa bureaucratie.
Et à nouveau, le grand cirque de ces politiciens européens afin de bricoler de nouvelles solutions qui, à nouveau, bafoueront les décisions du peuple.
17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2008
Résistance croissante contre l’islamisation.
Pays-Bas:
GROEIEND VERZET TEGEN ISLAMISERING
Uit een grote enquête in opdracht van tv-programma Netwerk en het Nederlands Dagblad blijkt dat steeds meer Nederlanders zich zorgen maken over de groei van de islam en de invloed daarvan op de samenleving. Niet minder dan 57% noemt de groei van het aantal moslims bedreigend voor de Nederlandse cultuur. Liefst twee derde (65%) van de Nederlanders wil ook dat er een stop komt op de bouw van grote moskeeën.
(Bron: Nederlands Dagblad, 05.06.2008)
Voici la traduction que j’ai réalisée:
Résistance croissante contre l’islamisation.
Il ressort d’une enquête réalisée à la demande du programme de télévision « Réseau » et du journal « Dagblad » que toujours plus de Néerlandais se font du soucis à propos de la croissance de l’islam et de son influence sur la vie en société. Pas moins de 57% estiment que la croissance du nombre de musulmans représente une menace pour la culture néerlandaise. Mieux, 65% des Néerlandais veulent également un arrêt de la construction de grandes mosquées.
(Source : Nederlands Dagblad, 05.06.2008)
22:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2008
Alsace d'Abord: élection cantonale partielle
Le Général Alain Voelckel, candidat d’Alsace d’Abord à l’élection cantonale de Saverne les 8 et 15 juin 2008
04:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un bain chaud danois pour l’aimable Wilders

Een warm Deens bad voor 'aimabele' Wilders
maandag 02 juni 2008
REPORTAGE, Van Volkskrant-verslaggeefster Nanda Troost
KOPENHAGEN - Tijdens zijn bezoek aan Kopenhagen sprak Geert Wilders veel a ‘Wat een dappere man.’
Hij is ‘geen wilde met slachttanden’, ‘geen satan’ en ‘geen vampier’, maar een ‘aimabele, elegante, welbespraakte en intelligente man’. De toehoorders van Geert Wilders in de voormalige Eerste Kamer in het parlementsgebouw in Kopenhagen zijn lyrisch over ‘de duivel die we in Denemarken nog nooit hebben kunnen zien’.
Wilders krijgt zondag in Christiansborg tot drie keer toe een staande ovatie van ongeveer 150 leden van Trykkefrihedsselskabet, een vereniging die opkomt voor de vrijheid van meningsuiting. Ze worden ingewijd in het hoe en waarom van de film Fitna, en kunnen in debat met de man die uitgroeit tot hun held, als verdediger van het vrije woord.
Traduction que j’ai réalisée:
Un bain chaud danois pour l’aimable Wilders
Lundi 2 juin 2008-06-05
Reportage de la correspondante du Volkskrant Nanda Troost.
Copenhague – Durant sa visite à Copenhague, Geert Wilders a beaucoup parlé. « Quel brave homme »
Ce n’est pas un sauvage avec de grandes dents, pas un Satan ou un vampire, mais un homme aimable et intelligent qui parle bien. Les auditeurs de Geert Wilders dans l’ancienne première chambre du parlement à Copenhague sont lyriques à propos du diable que nous n’avons pas encore pu voir au Danemark.
Wilders a obtenu dimanche à Christiansborg jusqu’à trois standing ovation d’environ 150 membres du Trykkefrihedsselskabet, un mouvement qui défend la liberté d’expression. Ils étaient dans le secret du comment et pourquoi du film Fitna, et pouvaient débattre avec l’homme qui devient leur héros, en tant que défenseur de la libre parole.

03:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2008
"Le Tyrol du Sud n'est pas l'Italie"

Voici la traduction que j'ai réalisée: Le 11 novembre 2007, le SÜD-TIROLER FREIHEIT a installé un grand panneau sur la passe du Brenner, quelques centimètres avant la frontière injuste du Tyrol, avec l'inscription "Le Tyrol du Sud n'est pas l'Italie". En dessous se trouve un petit panneau d'information, qui explique brièvement en six langues l'histoire de la frontière iinjuste et sa signification politique. Traduit depuis le site http://www.suedtiroler-freiheit.com/
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03/06/2008
Action: nous ne nous laisserons pas prendre notre langue maternelle.

Aktion: Wir lassen uns unsere Muttersprache nicht nehmen! - Radiospots online! |
Voici la traduction que j'ai réalisée:
Action: nous ne nous laisserons pas prendre notre langue maternelle.
Avec le décret-loi numéro 574, du 15 juillet 1988, il a été établi que la langue allemande est au Tyrol du Sud, dans tous les domaines de la vie publique, l'équivalent de la langue italienne. Bien que l'utilisation de la langue maternelle allemande est depuis presque vingt ans, de par la loi, contraignante; la réalité au Tyrol du Sud apparaît complètement différente: le statut d'autonomie n'est pas respecté.
La population du Tyrol du Sud est confrontée quotidiennement au fait que ses droits sont complètement ignorés et que l'on sera obligé de renoncer à sa langue maternelle. Encore plus, celui qui veut exercer son droit subit souvent des insultes et des injures.
Traduit depuis le site http://www.suedtiroler-freiheit.com/
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30/05/2008
La voix du Nord de l'Europe.
Dans cette nouvelle rubrique, je vous proposerai des informations sur les mouvements politiques du Nord de l’Europe en général, et du monde germanique en particulier. (Norvège, Danemark, Pays-Bas, Bavière, Suisse, Autriche) et notamment la traduction d’informations récoltées sur les sites des partis politiques patriotiques de ces pays.
02:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2008
La Belgique expliquée.

par Lionel Baland
Au cours des derniers mois, la Belgique a fait beaucoup parler d’elle. Ces tensions, qui paraissent surgir de nulle part, existent en réalité depuis des siècles. Elles sont réapparues, de manière récurrente, au cours de l’histoire. Au sein de cet article, nous allons tenter de fournir des pistes afin de mieux comprendre cet imbroglio incompréhensible qu’est la Belgique.
Dans la Belgique de l’Antiquité vivent les Belges, une peuplade combattue par Jules César. Ensuite, la Belgique fait partie de l’Empire Romain. Lors des invasions germaniques, le pays est submergé par les tribus germaniques. Les langues germaniques s’imposent.
Pourtant, au fil des siècles, une frontière linguistique se forge. D’un côté de cette ligne fictive, les dialectes germaniques l’emportent définitivement sur le latin. De l’autre, les parlés latins reprennent le dessus sur les parlés germaniques.
Au XVIème siècle, le latin est remplacé en tant que langue de culture par le français, le néerlandais et l’allemand. Chaque village parle son dialecte latin ou germanique et doit se choisir une langue de culture. Les villages optent pour la langue de culture la plus proche de leur dialecte. Par exemple, un village de dialecte wallon (donc latin) choisit le français comme langue de culture.
Des exceptions existent : le village de Baelen qui parle un dialecte allemand décide de prendre le français comme langue de culture, car ce village situé sur la frontière linguistique est proche de Verviers, ville de dialecte latin et de langue de culture française. Des villes ou villages situés sur la frontière linguistique changent de dialecte au cours de l’histoire. Ils sont de dialecte wallon ou flamand, selon les époques.
Bruxelles est au départ une ville flamande. Une partie de la population, surtout au sein des couches sociales les plus élevées, parle le français à côté du flamand. C’est également le cas dans d’autres cités de Flandre et même à Maëstricht, ville qui se situe actuellement aux Pays-Bas.
En 1815, le congrès de Vienne construit un royaume des Pays-Bas qui comprend les actuels Pays-Bas et la Belgique. Le Luxembourg est octroyé au roi des Pays-Bas avec un statut particulier.
En 1830, la révolution belge éclate. Une guerre a lieu et les Néerlandais sont chassés du territoire. La Belgique est consacrée par les puissances internationales. Un roi est trouvé : il règne sous le nom de Léopold Ier. Il est prince allemand, marié avec une princesse anglaise qui est décédée. Il se marie avec la fille du roi des Français. En 1839, un traité régit les relations entre les Pays-Bas et la Belgique. La partie germanophone du Luxembourg devient un État indépendant qui revient au roi des Pays-Bas. La partie francophone du Luxembourg devient belge. Le découpage du Luxembourg entre la partie germanophone et francophone ne se fait pas seulement sur ce critère et des territoires germanophones se trouvent en Belgique. C’est le cas de la ville d’Arlon.
La Belgique de 1830 étant une réaction contre les Pays-Bas, la langue qui prime au sein de l’État belge est le français. La Belgique est un territoire où, selon les régions, la population parle un dialecte de type flamand, latin, allemand ou luxembourgeois et où les langues de culture sont le néerlandais, l’allemand et le français. Á ces différentes composantes le français fut imposé par la bourgeoisie. Á l’école primaire, le français, le néerlandais ou l’allemand sont les langues utilisées. Les études secondaires et supérieures sont seulement possibles en français.
Á Bruxelles, ville d’origine flamande, un citoyen a le choix entre mettre son enfant à l’école primaire en français ou en néerlandais, sachant que les études d’un niveau supérieur sont seulement possibles en français. Ce phénomène conduit nombre de Bruxellois à choisir le français comme langue d’éducation pour leurs enfants. La cité se francise progressivement.
En Flandre naît, au cours du XIXème siècle, un mouvement nationaliste dont le fer de lance est la flamandisation de la société et des instances officielles. En effet, comment un agriculteur flamand peut-il être par exemple jugé en français, langue qu’il ne comprend pas ? Le clivage est en premier lieu social. La bourgeoisie est en Flandre, comme dans le reste du pays, francophone. Le peuple en Flandre est de langue flamande.
Peu à peu, pas à pas, la conscience du peuple flamand s’aiguise. Hendrik Conscience publie en 1838 Le Lion des Flandres. Cet ouvrage retrace la lutte du peuple flamand, contre l’envahisseur français, et sa victoire lors de la bataille des Éperons d’Or (1302).
Lorsque la Première guerre mondiale éclate, les paysans flamands sont envoyés au front combattre les Allemands en étant dirigé par des officiers francophones. De nombreux soldats flamands meurent car ils ne comprennent pas les ordres qui leurs sont donnés en français par des officiers francophones. D’autres flamands accueillent les Allemands en libérateurs.
Les nationalistes flamands enrôlés au sein de l’armée belge sont envoyés au casse-pipe. L’Etat belge est ainsi débarrassé de ces troublions. Les autres, ceux qui ont collaboré avec les Allemands, sont brisés par l’État belge au sortir de la Première guerre mondiale.
Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, l’État belge fait arrêter, alors qu’ils sont protégés par la constitution, les députés d’opposition ainsi que de nombreux opposants politiques. Face à l’avancée des troupes allemandes, ces gens sont refilés par l’État belge à la République française. Joris Van Severen, un des chefs de file du nationalisme flamand, est assassiné par des soldats français à Abbeville. Les autres déportés terminent leur périple dans les camps de concentration de la République.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la répression aveugle s’abat sur les nationalistes flamands qui ont choisit de faire un bout de chemin avec l’Allemagne.
Mais dés la fin des années 40, le mouvement nationaliste flamand est reconstitué. Le combat se poursuit. Pendant que les nationalistes flamands engrangent des succès, la Flandre devient, au fil des ans, économiquement de plus en plus prospère. L’économie wallonne périclite.
La Flandre prend de plus en plus de poids au sein de l’État belge, mais les zones de langue flamande reculent. De nombreux Bruxellois vont habiter dans la périphérie de Bruxelles, c’est-à-dire en Flandre et ne parlent pas le Flamand. Des communes flamandes de la périphérie bruxelloise sont peuplées de francophones qui refusent de s’exprimer en néerlandais lors de leurs contacts avec les autorités.
Bruxelles, devenue capitale de l’Union Européenne, attire de nombreux fonctionnaires et entreprises internationales. Ces ressortissants d’autres pays préfèrent parler le français, langue plus internationale et plus répandue, plutôt que le néerlandais.
Les revendications des nationalistes flamands sont tout à fait justifiées et ne sont pas extrémistes. Elles se limitent à la défense de la langue, de la culture et de l’identité flamande au sein de la Flandre et de Bruxelles. Quoi de plus légitime ?
Cet article est paru dans Synthèse nationale N°7.
22:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
1989.

par Lionel Baland
Les années qui se terminent par 89 ont cette particularité de voir advenir des événements majeurs qui influencent considérablement le siècle suivant. 1789: la révolution française. 1889 : la naissance d’Adolf Hitler. 1989: la chute du communisme. Au début de cette année 1989, qui pouvait prévoir l’effondrement, à l’instar d’un simple château de carte, de cet immense empire communiste qui avait placé la moitié de la planète en coupe réglée et était prêt à submerger l’autre moitié ?
1989, c’était il y a moins de vingt ans. Á cette époque, un terrible ennemi se dressait face à nous : le communisme. Depuis 70 ans, la terreur rouge étendait ses tentacules sur le monde. En plein cœur de l’Europe, un immense rideau de fer séparait le vieux continent en deux blocs antagonistes. Berlin, symbole de la division de l’Europe, était coupée, elle aussi, en deux par un mur de la honte.
Derrière le rideau de fer, l’autre Europe était maintenue dans la terreur et l’asservissement. La misère matérielle y côtoyait la détresse morale. Les révoltes des peuples avaient été broyées par les chars du Pacte de Varsovie. Berlin-Est, Poznan, Budapest, Prague résonnaient comme des symboles de la liberté assassinée.
En Europe de l’Ouest, le communisme s’était engouffré dans toutes les brèches idéologiques du régime. Il avait introduit son poison venimeux au cœur de la société en utilisant les médias et l’enseignement. Il avait imposé ses raisonnements au monde occidental. Idéologiquement, l’Occident était déjà conquis.
Face à ce déferlement, seul une poignée de nationalistes et d’anticommunistes luttaient de toutes leurs forces dans un combat inégal dont l’issue laissait peu de doutes. Les Marxistes devaient l’emporter.
Pourtant, en cette fin des années 80, contre toute attente, les premières brèches apparaissent dans le système. La Pologne, foyer de toutes les résistances et la Hongrie connaissent des évolutions.
En juin 1989, Erich Honecker, dirigeant communiste de la République Démocratique Allemande, déclare, lors d’un voyage à Moscou, que le mur de Berlin est encore là pour cinquante ou cent ans.
Neuf novembre 1989, Berlin-Est. 19h. Les autorités de la R.D.A. annoncent que les candidats à l’immigration peuvent, dés l’instant, passer à l’Ouest en utilisant tous les postes frontières. Personne n’ose y croire. Personne ne bouge.
21h30. Un jeune couple franchi le mur. Des milliers de gens s’engouffrent dans la brèche. Une marée humaine se lance à l’assaut du mur de Berlin. Le mur tombe. Au cours des semaines qui suivent, l’onde se propage à travers l’Europe de l’Est. Les démocraties populaires tombent. Le 25 décembre 1991, l’onde de choc atteint Moscou. L’U.R.S.S. s’effondre. Le totalitarisme est mort.
Même si les nationalistes et anti-communistes de l’époque n’ont pu contrer ou juguler le communisme, celui-ci, miné de toutes parts s’est écroulé. La situation que nous connaissons à l’heure actuelle est similaire. Une idéologie totalitaire qui a pénétré tous les rouages de la société. Une situation qui apparaît désespérée aux yeux des nationalistes, des résultats électoraux souvent médiocres, une population amorphe qui se désintéresse de la situation générale.
Et pourtant, à l’instar de ce qui s’est passé il y a vingt ans avec le communisme, le système qui régit l’Europe occidentale est miné de toutes parts. Que les listes nationalistes obtiennent de bons scores ou des résultats médiocres lors des élections a une importance toute relative. La société actuelle est un échec cuisant. Ce système vermoulu s’effondrera, comme le communisme s’est effondré dans la honte et la famine, il y a vingt ans. Les faits nous donnerons raison.
Article paru dans Synthèse nationale N°8.
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2008
Création d'un lien
13.05.2008.
Instauration d'un lien depuis le site de Synthèse nationale vers ce site.
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