19/04/2009
Le Vlaams Belang fait le ménage à Anvers.
Le chef de groupe au parlement flamand, Filip Dewinter, conduira la liste du Vlaams Belang à Anvers pour les élections régionales du 7 juin. La deuxième place est occupée par la sénatrice Anke Van Dermeersch. Le président du parti Bruno Valkeniers pousse la liste.
Le Vlaams Belang mènera campagne à Anvers avec pour slogan "Wij ruimen op!" (Nous faisons le ménage) et l'image qui symbolise cette campagne est un bulldozer. Avec son slogan, le VB vise à la fois la criminalité, l'immigration qualifiée d'invasion, le chômage, le "vol" wallon, la corruption, l'islamisation et la baisse du pouvoir d'achat.
Le Vlaams Belang veut se présenter comme le seul vrai parti anti-establishment. Il critique dès lors tout particulièrement le parti de Jean-Marie Dedecker.
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Le parti de Jean-Marie Dedecker est une scission du parti libéral de droite flamand. Jean-Marie Dedecker est un ancien judoka qui donne dans le poujadisme. Il capte des voix venues de tous les horizons, mais surtout du Vlaams Belang.
Voici un exemple des méthodes de Jean-Marie Dedecker dont le parti est la LDD (Liste Dedecker) :
Communiqué de l'agence Belga :
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Dedecker a engagé un détective pour suivre Karel De Gucht
Comme il y avait dans ce dossier des liens avec l'étranger, j'ai engagé un bureau spécialisé, a expliqué le chef de file de la LDD.
Le député Jean-Marie Dedecker (LDD) a engagé un temps un détective privé pour déterminer le rôle que le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (Open Vld), pourrait avoir joué dans un dossier précis, selon des informations diffusées vendredi soir par la VRT et vtm. L'enquête n'a mené à rien. La méthode suscite des questions mais Jean-Marie Dedecker n'y voit aucun mal.
Jean-Marie Dedecker a passé, en novembre 2008, un contrat avec un détective privé pour déterminer si Karel De Gucht, via des activités parallèles, n'était pas impliqué dans des magouilles autour du palais de justice de Furnes. Le détective a également contrôlé les activités du fils et de l'épouse du ministre. Dedecker n'a pas signé le contrat en son nom mais mais au nom d'une société qu'il dirige, selon un témoignage anonyme diffusé par vtm. Réagissant à cette information, le principal intéressé a déclaré qu'il ne trouve absolument pas normal que des hommes politiques s'attribuent le droit de faire suivre des gens et de faire des enquêtes sur eux.
Pour moi, les politiciens sont encore et toujours des personnes qui sont supposées prendre des responsabilités en faveur de la société. Et que certains d'entre eux agissent ainsi ne me paraît pas seulement incompréhensible mais aussi angoissant, a déclaré en substance le ministre. Jean-Marie Dedecker reconnaît les faits mais n'y voit pas malice. Il a précisé que cette affaire concernait la "vente suspecte" du palais de justice de Furnes.
Comme il y avait dans ce dossier des liens avec l'étranger, j'ai engagé un bureau spécialisé, a expliqué le chef de file de la LDD. Il estime qu'en tant que parlementaire, il est de son devoir d'exercer des contrôles et ne voit pas pourquoi il aurait dû avoir des scrupules à ce sujet.
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