12/06/2009
Saxe : le mouvement "Travail, Famille, Patrie" du Député Henry Nitzsche décroche 12 mandats municipaux.

Le mouvement "Travail, Famille, Patrie" du Député patriote Henry Nitzsche emporte 12 sièges au sein des conseils municipaux de différentes localités du Land de Saxe (Allemagne).
municipalité / nombre de voix / pourcentage / nombre de sièges obtenus.
Bautzen 995 2,3 ---
Bernsdorf 833 10,8 2
Guttau 140 5,8 ---
Kamenz 509 2,7 ---
Königsbrück 685 11,5 2
Neukirch 289 14,2 2
Oßling 1067 28,3 4
Schönteichen 443 14,8 2
Wachau 137 1,9 ---
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suisse: l'UDC obtiendra-t-elle un deuxième poste de ministre?

L'UDC, premier parti de Suisse avec 29% des voix, devrait détenir deux sièges de ministre au sein du gouvernement suisse. Celui-ci compte 7 sièges, qui sont répartis entre les quatre partis les plus importants. Les trois plus grand partis obtenant deux sièges chacun et le quatrième recevant un siège.
Or, l’UDC, suite à des pratiques peu honnêtes des élus de gauche, s'est vu privée de ses deux conseillers fédéraux (ministres). Ensuite, l’UDC a obtenu à nouveau un ministre (Ueli Maurer - patriote). Nous avions suivi toute l’affaire sur ce blog.
Un conseiller fédéral vient de présenter sa démission. Il est membre du PRD, le Parti radical-démocratique. L'UDC, ne disposant que d'un siège, va probablement tenter d'obtenir le siège en question. Le PRD a, lui aussi, droit à un deuxième siège mais a obtenu moins de voix que l'UDC lors des élections.
Il est à noter que le septième siège est occupé par Madame Evelyne Widmer-Schlumpf, ex-membre de l'UDC, que la gauche a fait élire à la place de Christoph Blocher (l'homme fort de l'UDC - patriote) et qui a été éjectée de l'UDC suite au fait qu'elle a accepté la fonction.
Voici un communiqué de l'UDC, à propos de la démission de Pascal Couchpin :
Couchepin laisse un beau gâchis derrière lui.
(UDC) L'UDC prend acte de la démission du conseiller fédéral Pascal Couchepin qui n'est pas une surprise. Pris au piège des combines et incompétences entourant la hausse de la TVA et l'explosion des primes d'assurance-maladie, Pascal Couchpin fuit devant ses responsabilités. Premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages, l'UDC a droit à un deuxième siège au Conseil fédéral. Elle décidera quand elle fera valoir ce droit.
Le conseiller fédéral Pascal Couchepin a déçu les attentes de l'UDC. Tout le secteur des assurances sociales a besoin d'une réforme en profondeur que le chef du DFI n'a jamais réussi à mettre en ouvre. Les coûts échappent au contrôle. Bref, le démissionnaire laisse un beau gâchis derrière lui. Incapable de mettre en place un concept cohérent et politiquement acceptable pour contrer l'explosion des primes d'assurance-maladie, il a revanche participé aux lamentables combines entourant la hausse de la TVA pour financer l'AI. Idem pour l'AVS où le conseiller fédéral n'a pas su trouver une solution valable face au développement démographique. Sa démission d'aujourd'hui équiva ut donc à une fuite devant ses responsabilités.
Obtenant une part électorale de 29% aux élections fédérales de 2007, l'UDC a confirmé sa position de premier parti politique de Suisse. Pour rétablir la concordance, il est donc indispensable qu'elle occupe deux sièges au Conseil fédéral. Toni Brunner, président de l'UDC Suisse: "L'UDC a droit à un deuxième siège et elle décidera, après avoir discuté avec les autres partis, quand elle fera valoir ce droit."
Berne, 12 juin 2009
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2009
Italie : ménage à trois.


« Le président du Conseil (Silvio Berlusconi): ‘je voterai ‘oui’ au référendum, même si je n’y apporte pas mon soutien’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « Même si Silvio Berlusconi et le PdL ne soutiennent pas directement le référendum électoral, cela n’empêchera pas le président du Conseil de voter ‘oui’. Cette affirmation, au cours d’une conversation avec Il Giornale, permet de calmer les tensions au sein du PdL, surtout après les déclarations de Fini qui, à quelques heures de l’accord avec la Ligue, a déclaré qu’il voterait -oui- ‘avec conviction’. L’influence de Bossi sur le gouvernement a toujours déplu au président de la Chambre qui est revenu hier à la charge - et ce n’est pas un hasard - pour rejeter un nouveau thème cher à Bossi : le retour aux ‘cages salariales’. Hier, Fini a fait l’éloge d’Enrico Berlinguer, secrétaire du PCI décédé il y a 25 ans, et il a insisté sur la ‘question morale’ chère à Berlinguer, poursuivant ainsi sa stratégie : s’offrir comme alternative à tous ceux qui, au sein du PdL, ne supportent pas la pression de la Ligue du nord. »
« Le président de la Chambre (Gianfranco Fini) tente de proposer un autre centre droit » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La question que se posent en silence les membres du centre droit est : jusqu’à quand le rôle institutionnel de Fini évitera-t-il un affrontement ouvert avec le reste du PdL ? Les déclarations à répétition du président de la Chambre contre les initiatives du gouvernement ne sont en effet pas sporadiques. C’est un peu comme s’il refusait les développements de la fusion FI-AN : de fait, le PdL est un parti au sein duquel le Cavaliere a un pouvoir plus ou moins absolu. Fini prend ses distances de la Ligue, et Bossi, ne faisant en apparence pas de polémique avec Fini - et ne le citant même pas - lance : ‘nous trouverons toujours un accord avec Berlusconi’ et ‘il n’est pas fou et ne peut accepter le référendum, sinon tout se briserait’. Le fait que la Ligue soit indispensable montre combien la marge de manœuvre de l’ancien chef de file d’AN est étroite. C’est pour cette raison qu’il a choisi de jouer sur un autre terrain, espérant en une érosion du leadership berlusconien et du soutien au Parlement du centre gauche, et se montrant très attentif aux réactions du Quirinal. Fini, au fond, n’a pas vraiment le choix : ou il fait le pari de se poser en alternative ou il devra se résigner à être subalterne d’une alliance subie. »
(Traductions : Ambassade d'Italie à Rome)
21:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elections administratives: la Ligue du Nord obtient 261 élus.

15:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suède : les Démocrates Suédois au dessus des 3%.

Le Parti des Démocrates Suédois (Sverigedemokraterna) a obtenu 3,27% des voix lors des élections européennes en Suède. Ce score ne lui permet pas de décrocher un mandat de député européen.
Le parti détient 286 mandats municipaux dans 145 municipalités de Suède, mais aucun député national, ni européen.
15:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2009
Italie : Umberto Bossi, grand vainqueur des différents scrutins, impose ses vues à Berlusconi.


« Le nouveau pacte avec Bossi redessine la géographie de la coalition » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Berlusconi a enfin commenté le double scrutin, 24 heures après le nouvel accord PdL-Ligue conclu avec Bossi. Avant de revendiquer la victoire malgré les ‘calomnies’, il a voulu vérifier avec son allié-concurrent renforcé les nouvelles conditions de leur coopération, en exauçant aussitôt sa demande de non-soutien au référendum du 21 juin. L’appui initial au ‘oui’ était naturel, vu sa coïncidence avec l’intérêt du PdL, et rien n’augurait d’une campagne massive en ce sens – à moins d’un triomphe du PdL aux européennes autour de 45%, auquel cas la tentation aurait été forte ; mais il n’en a rien été. Le référendum pâtit donc de la capacité étonnante qu’a démontrée la Ligue à s’étendre au sud du Pô, vers l’Italie centrale. Le PdL aussi a eu ses succès locaux au centre-nord, comme autour de Naples, mais la Ligue a pris une part cruciale à la victoire ‘nordiste’. Berlusconi a donc plus que jamais besoin de Bossi pour se sentir à nouveau maître de la situation, y compris psychologiquement. Et le ‘oui’ annoncé se mue en appel à l’abstention. L’axe PdL-Ligue renforce la dimension nordiste de la majorité ; or celle-ci ne peut renoncer à ses racines méridionales, si elle veut continuer à s’afficher comme synthèse nationale. Fini, par son cavalier seul (‘je voterai oui avec conviction’), se démarque d’une nouvelle ligne post-électorale risquant de trop favoriser Bossi, dont tout le PdL ne partage pas les vues sur le fédéralisme et les rapports de pouvoir. Sans doute Berlsuconi aura-t-il du mal, cette fois, à présenter la position de Fini comme isolée, a fortiori si le nouveau pacte avec la Ligue porte des fruits controversés. »
Le référendum a pour objet le renforcement des pouvoirs des grands partis. Un "Oui " devrait être favorable au parti de Silvio Berlusconi (Peuple de la Liberté) et défavorable à la Ligue. Bossi impose à Berlusconi de ne pas faire campagne pour le "Oui".
« Fini se démarque : ‘j’irai voter au référendum’. Calderoli : ‘si Berlusconi décide, Fini ne compte pas’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Le président du Conseil n’a pas eu besoin de réunir quelque organe du PdL que ce soit pour décider que le référendum était un thème dépassé. Il l’a décidé avec Bossi et une note du Palais Chigi l’a confirmé : ‘un soutien direct au référendum du 21 juin ne semble pas opportun’. En échange, Bossi soutiendra le PdL tous azimuts lors des seconds tours locaux. Mais le président de la Chambre n’est pas d’accord : ‘J’irai voter, c’est certain et avec conviction. J’espère évidemment que les Italiens feront de même’. Fini a ensuite confié à ses proches qu’il était ‘déconcerté’ par la marche arrière de Berlusconi qui, il y a un mois, avait épousé la cause référendaire. »
(traductions : Ambassade de France à Rome).
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les 9 élus de la Ligue du Nord au Parlement européen.

BOSSI UMBERTO - SALVINI MATTEO - BORGHEZIO MARIO - PROVERA FIORELLO - SPERONI FRANCESCO
BOSSI UMBERTO - FONTANA LORENZO - SCOTTA GIANCARLO
BOSSI UMBERTO
02:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : petit score pour les Republikaners.

Les Republikaners ont obtenu 347.897 voix, soit 1,3 % des votes lors des élections européennes de 2009. Ils avaient obtenu 485.662 voix, soit 1,9 % des votes, lors du scrutin de 2004.
Uschi Winkelsett, la tête de liste des Republikaners pour les élections européennes explique que le résultat du parti est resté en dessous des attentes. Les Republikaners n’ont pas réussi à atteindre les électeurs qui ne votent pas, car déçus des partis du système. Á cause de la courte période de temps qui nous sépare de la mise en œuvre d’un nouveau concept médiatique reposant sur les nouveaux médias et sur l’Internet, celui-ci n’a pas pu porter ses fruits et va être poursuivi en vue des élections législatives.
Malgré les faibles moyens dont a disposé le parti, l’objectif minimal a été atteint.
02:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tyrol du Sud : congrès des Freiheitlichens.

Suite au succès du parti, lors des élections en octobre dernier pour le Parlement de la région, la présidence élargie du Parti des Freiheitlichens a organisé un congrès à Issing près de Pfalzen. Thème de la réunion : les élections municipales de 2010 et l’Etat libre du Tyrol du Sud.
Le Tyrol du Sud est une région du Nord de l'Italie, peuplée d'une majorité de Germanophones. Les Freiheitlichens sont soutenus par le FPÖ autrichien de Heinz-Christian Strache. Le FPÖ revendique le rattachement du Tyrol du Sud à l'Autriche.
01:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2009
Allemagne : le mouvement pro Heilbronn obtient 2 élus lors des élections municipales.
Le mouvement de citoyens pro Heilbronn (Pour Heilbronn) a obtenu, lors des élections municipales de dimanche, 4,8% des voix et 2 sièges au Conseil municipal de Heilbronn. La ville est situé dans le Nord du Bade-Wurtemberg.
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : le mouvement pro Chemnitz obtient 3 élus lors des élections municipales.
Le mouvement pro Chemnitz (Pour Chemnitz), qui fait partie du mouvement de citoyens pro Deutschland (Pour l'Allemagne), a obtenu, en coalition avec la DSU, trois élus lors des élections municipales de ce dimanche en recueillant 4,6% des voix. Chemnitz, ville située en Saxe, dans l'Est de l'Allemagne, s'appelait du temps du communisme Karl-Marx-Stadt (la ville de Karl Marx).
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le mouvement de citoyens pro Hannover organise le deuxième congrès de la liberté.


Le mouvement de citoyens pro Köln (Pour Cologne), qui dispose d’élus au conseil municipal de Cologne, s’est étendu à travers l’Allemagne. La section de Hanovre, intitulée pro Hannover (Pour Hanovre), organise, le 20 juin 2009 à Hanovre, le deuxième congrès de la liberté.
L’invité d’honneur est Judith Wolter, la chef de file de pro Köln au conseil municipal de Cologne. Le thème: « Combat contre l’islamisation et le trop plein d’étrangers - un défi pour la démocratie en Allemagne. »
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
« La toile léghiste enveloppe la moitié de l’Italie »


En Italie, le scrutin était européen, provincial ainsi que, dans certaines municipalités, municipal.
« La toile léghiste enveloppe la moitié de l’Italie » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Jamais l’analyse du vote local n’a été aussi utile pour compléter celle des élections européennes. Les tendances semblent se confirmer, induisant deux réflexions. D’abord, le centre-droit obtient un ensemble de succès significatifs, sauf dans les régions ‘rouges’ – Toscane surtout et Emilie-Romagne. Il y a recul en Sicile et abstentionnisme ‘punitif’ en Sardaigne (le déménagement du G8). Mais, dans l’ensemble, le centre-droit sort vainqueur des élections locales. C’est une sorte de prix de consolation pour Berlusconi. Seconde réflexion : en examinant le scrutin local, on note que les deux vrais vainqueurs des européennes, la Ligue et Italie des Valeurs, pèsent lourd aussi au niveau local. Le parti de Bossi, notamment, a franchi ses frontières traditionnelles, allant vers l’Italie centrale, avec d’excellents résultats en Emilie-Romagne mais aussi dans les Marches ou le Latium. Bossi et Di Pietro, au fond, se ressemblent plus qu’ils ne le voudraient : tous deux tendent à affaiblir les deux principaux partis de notre bipolarisme, en leur prenant des voix. L’UdC de Casini est le 3ème vainqueur des européennes. Casini et Di Pietro, à ce stade, demeurent inconciliables, et la crédibilité d’un futur système d’alliances devra en tenir compte. Quoi qu’il en soit, choisir l’un ou l’autre suppose que le PD ait au préalable clarifié beaucoup de choses : contenus, programmes, relation avec le pays, leadership. On revient au point de départ, à une sorte d’‘année zéro’, ce que le PD conteste, mais qui est l’issue logique d’élections manquées. »
Entretien avec Roberto Cota, Chef du groupe Ligue à la Chambre, dans La Stampa – « Une région ? Non, désormais c’est tout le Nord que nous voulons » : « Après cette victoire, nous sommes prêts à gouverner tout le Nord. Les élections locales, mieux encore que les européennes, ont montré que nous sommes en pleine expansion. Nous avons obtenu des résultats extraordinaires dans le Piémont, nous avons récupéré beaucoup de voix à gauche, comme en Vénétie. Ceux qui votent pour la Ligue votent pour un projet politique, nous ne sommes plus le réceptacle de l’irritation des gens. Bossi a raison, la Ligue fait partie intégrante du gouvernement mais notre position est renforcée. Sur le référendum, Berlusconi s’est engagé à ne pas faire campagne, nous attendons qu’il tienne cet engagement. Notre programme est clair : d’abord, la mise œuvre du fédéralisme, puis l’achèvement des politiques de contrôle et de lutte contre l’immigration clandestine. A propos de la réforme de la justice, nous avons approuvé la loi Alfano parce que la réforme parlait des magistrats du Nord. »
« Bossi, dîner à la résidence de Berlusconi à Arcore avec un nouveau pacte » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Après le bon résultat de la Ligue, Roberto Calderoli (Ligue du nord), ministre pour la Simplification, a tout de suite déclaré : ‘nous demanderons la présidence de deux régions’. Malgré tout, hier soir, le dîner à Arcore, chez le président du Conseil, a été très détendu. Bossi et Berlusconi ont renouvelé le pacte entre Ligue et PdL, en vue des prochaines échéances : Bossi s’engagera à fond lors du second tour bien que sa date coïncide avec le référendum, tandis que Berlusconi a complètement abandonné l’hypothèse de réduire le nombre de parlementaires. Calderoli explique que le président du Conseil ‘est d’accord sur le fait qu’il est nécessaire de mener une réforme complète du bicaméralisme parfait’, avec la naissance d’un Sénat des Régions issu d’un système électoral proportionnel. Le thème des présidences de région pour la Ligue reste cependant ouvert. »
« Fini inquiet : ‘tous les modérés fuient le PdL’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Son rôle institutionnel ne lui permet pas de faire de déclarations publiques mais, en privé, Fini est très clair, et inquiet : la perte de plus de deux millions de voix par le PdL est due à une ‘hémorragie de l’électorat modéré’ et du Sud. En suivant la Ligue sur son terrain, le PdL est apparu comme ‘une pâle imitation’ de Bossi. »
« Européennes : le président du Conseil bat tout le monde s’agissant des préférences » (Roberto Zuccolini, Corriere della Sera) : « Berlusconi est le plus choisi des candidats italiens avec 2 700 000 votes préférentiels ; juste derrière lui, son ennemi juré : l’ancien magistrat Luigi De Magistris, qui obtient 415 000 votes, dépassant son chef de file Antonio Di Pietro (396 641 votes). U. Bossi obtient 334 444 votes. Tous les trois, comme Berlusconi, se sont présentés dans toutes les circonscriptions. Il n’y a pas que Debora Serracchiani qui a battu Berlusconi dans le Frioul ; M. Pirillo l’a aussi battu en Calabre et V. Prodi à Bologne. Quant au prince E. Filiberto et à V. Sgarbi, ils ne sont pas passés. »
(traductions : Ambassade de France à Rome).
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders a enfin la preuve de son succès.

14:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
BNP : la digue a été rompue.


02:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Belgique : le F.N. éliminé de deux parlements.
Le Front national (belge) détenait 4 sièges au Parlement bruxellois et 4 sièges au Parlement Wallon. Il a perdu ses élus dans les deux assemblées. Les raisons de cette déconfiture sont diverses : le nom Front national est devenu médiatiquement moins porteur, l'absence totale de démocratie dans la partie francophone du pays où les médias sont totalement aux ordres des partis du système, ainsi que des tensions au sein du parti.
02:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Belgique : élections régionales à Bruxelles : les 3 élus du Vlaams Belang.

Au Parlement de la région Bruxelloise, le Vlaams Belang obtient 3 élus : Johan Demol, Greet Van Linter et Dominiek Lootens-Stael. Dans la précédente assemblée, le Vlaams Belang détenait 6 sièges.
Le recul du parti au sein de cette assemblée est probablement du à l’absence totale de démocratie dans la partie francophone du pays, où les médias sont sous le contrôle des partis du système et où les partis nationalistes sont boycottés par les médias ou ouvertement insultés et où les enseignants sont tenus de mener une propagande antinationaliste à l'école. Á Bruxelles, une partie des électeurs du Vlaams Belang est francophone.
02:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elections européennes : la montée en puissance des partis patriotiques se poursuit.
Depuis des mois, un peu partout en Europe, les partis patriotiques vont de victoires en victoires. Cette tendance s’est confirmée lors du scrutin des élections européennes qui se sont déroulées du 4 au 7 juin 2009.
Parmi les partis disposant déjà d’élus, le Vlaams Belang perd un siège et tombe à deux élus. Il avait bénéficié d’un bonus électoral en 2004, du à une situation politique exceptionnelle. Le Vlaams Belang revient à ses scores habituels. Lors des élections européennes de 2009, le Vlaams Belang subit la concurrence de partis populistes ou nationalistes flamands (NVA et Liste De Decker).
En Autriche, le FPÖ qui disposait d’un siège, obtient un deuxième élu. Le BZÖ n’emporte pas de siège, mais disposera d’un siège après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne (s’il entre en vigueur).
Au Danemark, le Parti du Peuple danois double son score et obtient deux sièges au lieu d’un.
En Italie, le Peuple de la Liberté qui résulte de la fusion de différents partis et qui comprend en son sein : Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini, Ignazio La Russa, Alessandra Mussolini,…obtient 29 sièges. La Ligue du Nord double son score et emporte 9 sièges.
En Bulgarie, Ataka obtient 2 élus.
Le Parti de la Grande Roumanie obtient 3 sièges, le P.V.V du Néerlandais Geert Wilders, fer de lance de la lutte contre l’islamisation de l’Europe, entre au Parlement européen avec 4 sièges (+1 siège après la ratification du Traité de Lisbonne). En Hongrie, grosse surprise, le Jobbik décroche trois sièges. En Finlande, le Parti des vrais Finlandais prend un siège. Le Laos (Grèce) décroche deux sièges.
Au Royaume-Uni, le BNP obtient deux sièges et l’UKIP, parti anti-européen et réclamant la limitation de l’immigration est le deuxième du pays, devant les travaillistes, avec 13 sièges.
En Slovaquie, le SNS et L'S-HZDS obtiennent chacun un siège.
En Bavière, les ultraconservateurs de la CSU perdent un siège et tombent à 8 élus. En Pologne, le PiS des frères Kaczynski obtient 15 sièges.
00:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2009
Hongrie : voici les 3 députés européens du Jobbik.

En Hongrie, le Jobbik a connu une percée extraordinaire. N'ayant pas de députés au niveau national, le parti décroche 3 sièges au Parlement européen (14,77%).

Madame Morvai Krisztina, juriste internationale, qui a travaillé à l'ONU et au Conseil de l'Europe.

Balczó Zoltán

Szegedi Csanád
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elections régionales en Belgique : voici la liste des 21 députés du Vlaams Belang au Parlement flamand.

Elections régionales en Belgique: le Vlaams Belang recule mais est le deuxième parti de Flandre au Parlement flamand. Le Vlaams Belang passe de 32 à 21 sièges au Parlement flamand.
Flandre orientale (4 sièges): Karim Van Overmeire (Aalst), Gerdje Van Steenberge (Erpe-Mere), Johan Deckmyn (Gent) et Guy D’haeseleer (Ninove).
Flandre occidentale (3 sièges): Frank Vanhecke (Brugge), Agnes Bruyninckx (Brugge) et Chris Verougstraete (Oostende).
Anvers (7 sièges): Filip Dewinter (Antwerpen), Anke Van dermeersch (Antwerpen), Frank Creyelman (Mechelen), Pieter Huybrechts (Herentals), Gerolf Annemans (Antwerpen), Marijke Dillen (Schilde) et Bruno Valkeniers (Antwerpen).
Limbourg (3 sièges): Linda Vissers (Overpelt), Chris Janssens (Genk) et Annick Ponthier (Bilzen).
Brabant Flamand (3 sièges): Joris Van Hauthem (Lennik), An Michiels (Roosdaal) et Felix Strackx (Tremelo).
Bruxelles (1 siège): Erik Arckens (Brussel).

16:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : la Ligue du Nord au plus haut.


« Berlusconi amer : ‘c’est un mauvais résultat’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Pour Berlusconi, le bilan est négatif. Les affaires récentes ont dû peser sur le vote et la campagne agressive de la Ligue à propos de sécurité et d’immigration a pris des voix au PdL. S’y ajoute le fort abstentionnisme de l’électorat berlusconien principalement, semble-t-il. L’erreur du président du Conseil a été de fixer la barre à 40%, parlant même de 45%. »
« Bossi : ‘aucun changement au sein du gouvernement, nous restons des alliés fidèles’ » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Après avoir pris connaissance des premières prévisions, U. Bossi a déclaré : ‘la Ligue a certainement les mains libres, mais nous sommes des alliés fidèles et nous avons donné la continuité nécessaire au gouvernement’. Quoi qu’il en soit, cette campagne était importante pour la Ligue. Le seuil psychologique des 10% sera très utile à Bossi pour redéfinir les rapports de force avec le PdL – en Vénétie, par exemple, où la présidence devrait être léghiste, comme revendiqué par Bossi. »
La Ligue du Nord sort renforcée au sein de la coalition entre le Peuple de la Liberté (Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini, Ignazio La Russa, Alessandra Mussolini, ...) et la Ligue du Nord (Umberto Bossi).
Au total, 45% des électeurs ont accordé leurs votes à des partis qui prônent une politique sécuritaire et de refoulement des clandestins.
Par rapport au scrutin de 2004, la Ligue du Nord double son score.

16:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Royaume-Uni : deux sièges pour le BNP. Le président du parti est élu.

Le BNP a réuni 132,094 votes dans la région du Nord-Ouest.

03:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Percée des partis patriotiques lors des élections européennes.
Autriche : FPÖ : 2 sièges et BZÖ : 0 (1 siège, si le Traité de Lisbonne entre en vigueur).
Belgique : Vlaams Belang : 2 sièges.
Bulgarie : Ataka : 2 sièges.
Danemark : Parti du Peuple danois : 2 sièges.
Finlande : Parti des vrais Finlandais : 1 siège.
Grêce : LAOS : 2 sièges.
Hongrie : Jobbik : 3 sièges.
Italie : PDL : 29 sièges et Ligue du Nord : 9 sièges.
Pays-Bas : PVV : 4 sièges (1 siège supplémentaire, si le Traité de Lisbonne entre en vigueur).
Roumanie : Parti de la Grande Roumanie : 3 sièges.
Royaume-Uni : BNP : 2 sièges et UKIP : 13 sièges.
Slovaquie : SNS : 1 siège et L'S-HZDS : 1 siège.
(Allemagne : Bavière : CSU (parti ultra-conservateur) : 8 sièges).
(Pologne : PiS : 15 sièges).
03:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : 2 sièges pour le FPÖ (et un pour le BZÖ si le traité de Lisbonne entre en oeuvre).


Le FPÖ, qui disposait d'un siège de député européen, en obtient un deuxième. Le BZÖ n'obtient pas de député européen mais en recevra un lorsque le Traité de Lisbonne entrera en vigueur (s'il entre en vigueur d'ici les prochaines élections européennes dans cinq ans). En effet, l'Autriche verra le nombre de ses députés européens passer de 11 à 13 après l'entrée en vigueur du traité.
00:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2009
Berlusconi : « Milan ressemble à une ville africaine »


« Les messages du président du Conseil entre complots de l’étranger et ouverture à la Ligue » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « A trois jours des élections, Berlusconi a fait un cadeau à la Ligue et a lancé un avertissement à Murdoch. Les vagues allusions du centre droit au sujet d’un complot international contre Berlusconi se concrétisent en ciblant l’empire médiatique concurrent. Il s’agit d’une réponse à la guerre en cours avec le groupe Murdoch, mais c’est un défi que Berlusconi ne pourra tenir que s’il gagne les élections européennes et administratives. Et si, comme il en est persuadé, le centre droit était vainqueur, il est inévitable - comme il l’a annoncé hier soir - qu’il offre la présidence de la Vénétie, actuellement gouvernée par le PdL, à la Ligue du nord. Reste à savoir s’il s’agit d’une décision stratégique ou bien si elle n’est dictée que par la pression exercée par Umberto Bossi. »
« Le vote peut accentuer la concurrence entre le PdL et Bossi » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le vote européen aura probablement des conséquences sur les équilibres politiques. A droite, la dernière nouveauté est la relation entre Berlusconi et son allié-clef, Bossi, réunis hier soir sur la place de Milan. L’insistance sur l’éternelle amitié liant les deux hommes, de la part du président du Conseil, est significative. Nul ne croit en cette idylle affichée : il a fallu des mois pour calmer les tensions. La rivalité n’est mise en sourdine que parce que c’est leur intérêt commun à la veille des élections. On dit que la Ligue a obtenu de présenter la candidature d’un des siens en Vénétie, son bastion, et qu’elle a eu la garantie que Berlusconi n’orchestrerait pas une campagne pour le ‘oui’ au référendum du 21 juin. Si la Ligue du nord arrivait à un score entre 10 et 12%, se révélant patronne incontestée du nord, les conséquences se feront rapidement sentir. Le parti de Bossi, depuis longtemps, s’étend et comble même certaines lacunes du PdL. Pour le moment, ce qui est sûr, c’est que la concurrence entre la Ligue et le PdL n’a jamais été aussi forte : pour le vote européen mais surtout pour les élections locales, qui préparent les futures régionales. C’est un jeu de pouvoir qui prépare les équilibres politiques des années à venir. Et Berlusconi est appelé à faire un effort extrême, dans des conditions de sérieuse difficulté, pour freiner la dérive léghiste. »
Entretien avec Giancarlo Galan, président de la Région Vénétie, dans Il Sole 24 Ore – « La Ligue du nord ne suffit pas, j’ai avec moi un bloc social gagnant » : « Le président du Conseil a dit que celui qui arriverait premier aux élections serait candidat à la tête de la Région, c’est juste. Mais il ne suffit pas dire ‘je suis arrivé 1er’ pour diriger une région parmi les plus fortes et productives de l’UE. Ce sont les Vénitiens qui décideront du destin de la Vénétie. Depuis 15 ans, ils ont confié ce rôle au PdL et à moi. Cette confiance a été conquise sur le terrain, en tenant nos engagements. Il n’y a aucune tension entre Berlusconi et moi – qui sera d’ailleurs témoin demain à mon mariage. J’ai eu d’excellentes relations avec la Ligue en Vénétie, les tensions viennent de son aile lombarde, qui se prévaut de la déclaration du président du Conseil. La Vénétie est la région la plus sensible au thème du fédéralisme fiscal, mais nous voulons du concret : nous attendons encore de comprendre combien d’argent les maires de Vénétie pourront gérer ; jusqu’à présent, peu de comptes ont été faits. »
« Berlusconi : Milan ressemble à une ville africaine » (Elisabetta Soglio, Corriere della Sera) : « Berlusconi gagne l’assentiment du public en parlant d’immigration : ‘en marchant dans une ville comme Milan, le nombre de personnes non italiennes m’a donné l’impression de ne pas être dans une ville italienne ou européenne mais en Afrique’. Afin de résoudre cette situation ‘inacceptable’, il est nécessaire de poursuivre la politique du refoulement. La journée milanaise de Berlusconi vise à rallier les indécis et à soutenir Guido Podestà, le président de la province. S’enchaîne un marathon médiatique ; il accepte même un entretien avec Rupert Murdoch, propriétaire du bouquet satellitaire Sky, concurrent du groupe Mediaset qui utilise les écrans pour le critiquer. Cette fois-ci, le climat est cordial. »
(traductions : Ambassade de France à Rome)
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
















