Comparaison des résultats lors des législatives autrichiennes 2013.

Autriche. Voici les résultats détaillés du FPÖ, du BZÖ et du parti anti-euro de Frank Stronach lors des élections législatives du 29 septembre 2013. Au sein de certaines circonscriptions, le FPÖ dépasse les 25 % des voix. Le BZÖ obtient ses meilleurs scores en Carinthie, gouvernée durant plusieurs années par le fondateur du BZÖ : le défunt Jörg Haider. Le parti anti-euro du milliardaire Frank Stronach obtient ses meilleurs résultats en Styrie, où le FPÖ décroche lui aussi ses meilleurs scores.

FPÖ :

(Wien = Vienne. Les circonscriptions de Vienne sont reprises séparément. ) Le  FPÖ dépasse dans certaines des circonscriptions de la capitale les 25 % des voix.

BZÖ :

Equipe Stronach :

(http://orf.at/wahl13/ergebnisse/#ergebnis)

Christos Pappas placé en détention préventive.

 

Grèce. Le vice-président de l’Aube dorée Christos Pappas a été placé en détention préventive jusqu'à son procès. [Cela porte à trois le nombre de députés de l’Aube dorée placés en détention préventive en attendant leur procès. Les deux autres sont Nikos Michaloliakos et Yiannis Lagos.]

Christos Pappas : 

Gerald Grosz président du BZÖ. Stefan Petzner et Ewald Stadler exclus du BZÖ.

Autriche. Le BZÖ, fondé par Jörg Haider en 2005, a été éliminé du Parlement lors des élections législatives de ce dimanche 29 septembre 2013. 

Ce mercredi 3 octobre 2013, le président du parti Josef Bucher s’est retiré de cette fonction qui est depuis ce jeudi 4 octobre 2013 au soir exercée par Gerald Grosz, de Styrie.

Le Député européen du BZÖ Ewald Stadler et le Député autrichien sortant BZÖ Stefan Petzner sont exclus du BZÖ pour « comportement endommageant l’image du parti. », car ils ont au cours des journées qui ont suivi l’élection fortement critiqué Josef Bucher. 

Stefan Petzner a déclaré aux journalistes en quittant la séance qu’il veut désormais recommander aux BZÖ de Carinthie  de rejoindre le FPÖ. 

Ewald Stadler estime que les électeurs ont sanctionné le changement de cours du parti impulsé par Josef Bucher qui a fait du BZÖ un parti libéral. Ewald Stadler rappelle que le BZÖ a été fondé en 2005 dans l’optique de créer une vraie alternative au FPÖ, un parti qui n’a pas la possibilité d’obtenir une majorité lui permettant de gouverner seul et avec qui aucun autre parti ne veut gouverner. Ce cours a été, selon Ewald Stadler, perdu des yeux par les dirigeants du BZÖ.

(Gerald Grosz a conclu un partenariat avec son ami ::

http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2013/05/20/ger...)

Le nouveau président du BZÖ Gerald Grosz à l'issue de la réunion. A côté de lui se trouve Ursula Haubner, la sœur de Jörg Haider.

Crise interne au PdL.

Italie. Le vote de confiance de mercredi remporté par l’exécutif Letta fait la Une de tous les quotidiens italiens. « Reddition de Berlusconi, maintenant le gouvernement est plus fort » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « La défaite de Berlusconi » (La Repubblica), « Confiance à Letta et le PdL se divise » (La Stampa), « Confiance, Berlusconi se rend » (Il Messaggero). Le Giornale, quotidien berlusconien, ne cache pas son amertume (« Chasse aux berlusconiens – la trahison a payé »). 

Vote de confiance au Gouvernement : L’ensemble des quotidiens nationaux parle à l’unanimité du succès politique d’Enrico Letta, de la défaite de Silvio Berlusconi, de la crise interne du PdL et du renforcement de l’exécutif. Pour Repubblica « Letta mise sur le pacte avec Alfano (PdL) : Berlusconi hors-jeu, le gouvernement va de l’avant jusqu’en 2015 ». Le directeur du Sole 24 Ore, Roberto Napoletano, dans son édito « Sans alibi » explique : « ‘’le dernier volte-face de Berlusconi avec l’annonce surprise de voter la confiance au gouvernement Letta vise à cacher une défaite politique brûlante … avec l’espoir que cette débâcle mette fin à la farce (très italienne) … Pour E. Letta la difficulté commence maintenant. Que l’on reprenne le chemin du ‘décret du faire’ et qu’on se salisse les mains pour affronter deux questions fondamentales : la réforme fiscale et la réduction de la dépense de l’Etat et des municipalités improductive… Président Letta, sur la partie importante qui se joue vous n’avez maintenant plus d’alibi, faites ce que vous avez dit.’’ » Massimo Franco (Corriere) titre « Le courage des modérés » : « ‘’L’ère de Silvio Berlusconi se termine avec un dernier, mélancolique bluff […] avec le vote d’hier une vraie majorité politique des larges ententes est née’’ ». Pour l’éditorialiste de La Stampa, M. Sorgi, c’est la « fin du leader charismatique » : « ‘’la crise du gouvernement a été évitée non pas grâce ou malgré Berlusconi mais dans l’absolue indifférence à ce que le Cavaliere a fait ou pas fait dans une spirale névrotique’’ ». Plus prudent, Folli (Sole) – « Les vainqueurs et les vaincus » : « ‘’Letta gagne mais ne triomphe pas, Berlusconi perd mais freine sa chute. Letta juge désormais être plus libre des conditionnements du vieux PdL. Nous verrons si cela mènera à un saut de qualité dans l’action du gouvernement, comme cela est souhaitable’’ ». N.B. : Au Sénat, la motion de confiance au gouvernement a été approuvée à majorité de 235 voix (la majorité absolue étant atteinte à 153) et seulement 70 votes contre. A la Chambre des Députés, la motion a été approuvée avec une majorité très large de 435 voix (contre 162 contre). 

La crise interne au PdL : pour la presse en général, le PdL sort malmené de la journée parlementaire de mercredi mais la scission n’est pas encore actée. « Alfano, Lupi, Quagliariello ont réuni hier soir les ‘dissidents du PdL, soixante-dix entre députés et sénateurs, avec l’idée de congeler, pour l’instant, la formation de groupes autonomes aux deux Chambres. Une chose est sûre, Berlusconi a perdu son défi et n’est plus le patron de la scène’’ » (Corriere). Entretien de Graziano Del Rio, ministre des affaires régionales, dans La Repubblica « Nous nous sommes libérés des diktats de Silvio mais attention à ne pas rêver d’un Grand Centre ». 

Réaction du Chef de l’Etat sur la journée de mercredi : « Napolitano prévient : maintenant stop au jeu au massacre » (La Stampa), « Napolitano : défi gagné, il n’est plus tolérable de rouvrir un jeu de massacre ». Le chef de l’Etat fait également l’éloge d’Enrico Letta, ‘‘son sérieux et sa fermeté’’ (La Stampa) 

La presse souligne la réponse positive des bourses et des marchés au vote de confiance du Gouvernement « Bourse et Spread fêtent la confiance » (Sole), souligne le quotidien économique qui mentionne la baisse du spread à 255 points, la clôture hier de Milan en hausse de 0,68% (seule bourse européenne à clôturer en hausse) et aussi la hausse du titre Mediaset à 1,95%. 

L’hebdomadaire berlusconien Panorama publie en Une « Exclusif ! Gouvernement, économie, justice – Silvio Berlusconi parle : ‘’Mes raisons’’ » : « J’ai été contraint de secouer le gouvernement. En faisant payer l’Imu et en augmentant l’Iva, ils m’ont fait un sale coup à moi et à tous les Italiens. Je ne suis pas obsédé par la justice, c’est l’inverse. J’ai fait mienne une phrase de Guareschi : ‘’je ne meurs pas même s’ils me tuent’’ ». 

FN : Polémique, le Foglio (conservateur) intitule son entretien avec Florian Philippot du FN : « La face gentille du FN a une carte prête pour Valls ». Le Manifesto (extrême gauche), s’intéresse aux perspectives pour le FN lors des élections municipales de 2014 (« Elections municipales : le Front National de Le Pen gagne des points »).

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le dirigeant de l'Aube dorée est emprisonné en attendant son procès.

 

Grèce. Le dirigeant de l’Aube dorée Nikos Michaloliakos est maintenu en détention préventive. Il est inculpé de direction d'une organisation criminelle et d’appartenance à une organisation criminelle. 

Une cinquantaine de supporters de l’Aube dorée, parmi lesquels la femme et la fille de Nikos Michaloliakos, manifestent près du bâtiment du tribunal : 

Yiorgos Patelis qui dirige l’Aube dorée à Nikea, l’endroit où le rappeur gauchiste Pavlos Fyssas a été tué, est maintenu en détention préventive en relation avec ce meurtre.

Le Conseil municipal de Nikea-Rendi a voté la fermeture du bureau de l’Aube dorée à Nikea. 

Une dame de 50 ans, arrêtée ce mercredi 2 octobre 2013 dans le cadre de l’action contre l’Aube dorée, a été inculpée de plusieurs délits parmi lesquels figurent la contrefaçon, la possession de pétards et l’infraction à la loi sur les droits d’auteurs.  

Themis Skordeli de l’Aube dorée est maintenu en détention au poste de police. Son procès, à propos d’un coup de couteau qu’il aurait donné à un Afghan, reporté huit fois suite au fait qu’il a reçu d’un membre de l’Aube dorée un papier disant qu’il n’était pas psychologiquement en état d’affronter un procès, s’ouvrira ce vendredi 4 octobre 2013.

Des personnalités russes proposent Vladimir Poutine pour le Prix Nobel de la Paix.

Russie. Des personnalités proposent Vladimir Poutine pour le Prix Nobel de la Paix.

Paul ter Linden quitte le groupe des élus du PVV au sein du Conseil municipal de La Haye.

Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Le conseiller municipal Paul ter Linden quitte le groupe des élus du PVV au sein du Conseil municipal de La Haye et siège désormais en tant qu’indépendant. Il a dans le passé dénoncé le rapprochement entre le dirigeant du PVV Geert Wilders et l’homme fort du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) Filip Dewinter.  

Les conseillers municipaux du PVV Richard de Mos, Marjolein de Waal et Arnoud van Doorn ont quitté eux aussi dans le passé le groupe des élus PVV au sein du Conseil municipal de La Haye.

[Pour des raisons stratégiques, le PVV ne dispose d'élus municipaux que dans deux villes des Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders a voulu ainsi éviter d'avoir des problèmes avec des comportements d'élus locaux.] 

Paul ter Linden

Manifestation à Prague de soutien à Ilya Goryachev.

 

Tchéquie et Russie. Le 27 septembre 2013, des nationalistes tchèques ont manifesté devant la Mission diplomatique russe à Prague afin de protester contre l’arrestation (en Serbie) de l’ultranationaliste russe, journaliste et historien Ilya Goryachev. Ce 27 septembre 2013, les médias ont diffusé l’information que la Cour d’appel de Belgrade a confirmé la décision d’extradition d'Ilya Goryachev vers la Russie. Les manifestants ont beaucoup de respect pour la Russie, mais estiment que, dans ce cas-ci, il s’agit d’une persécution politique et que le cas d’Ilya Goryachev (Il est accusé de faits très graves : trafic d’armes,  implication dans des assassinats et organisation d’un groupe radical) est basé sur le faux témoignage d’un condamné à perpétuité en Russie qui subit des pressions au sein de la prison dans laquelle il réside.

La manifestation

Ilya Goryachev

Nigel Farage persona non grata au congrès des conservateurs.

Royaume-Uni. Nigel Farage persona non grata au congrès des conservateurs :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/01/le-parti-...

Les députés de la Ligue du Nord n’ont pas voté la confiance au gouvernement.

Italie. Les députés de la Ligue du Nord n’ont pas voté la confiance au gouvernement Letta.

Une délégation du SRS en Tchéquie.

Serbie et Tchéquie. Une délégation du SRS s’est rendue en Tchéquie à l’invitation de nationalistes de ce pays. Elle a donné deux conférences, une à Prague et l’autre à Brno. La délégation a également participé à une manifestation à Prague. La première conférence a été organisée par le mouvement de jeunesse nationaliste tchèque Cervenobili et la deuxième par le Front de solidarité pour le Kosovo. 

(Site de http://cervenobili.cz/, site du Front de solidarité pour le Kosovo : http://solidarita-kosovo.info/)

Manifestation à Prague

Conférence

Fratelli d'Italia n'a pas voté la confiance au gouvernement Letta.

Italie. Fratelli d'Italia n’a pas voté ce mardi 2 septembre 2013 la confiance au gouvernement Letta. Fratelli d'Italia considère que ce gouvernement défend les intérêts de certains milieux financiers et de l’Union européenne, mais pas ceux du peuple italien.

Le BNP dénonce l’arrestation du dirigeant de l’Aube dorée.

Royaume-Uni. Le dirigeant du BNP Nick Griffin regrette la violence politique en Grèce. Le BNP n’a pas de relations avec l’Aube dorée et les deux partis ne sont pas alliés, mais certains membres du BNP ont des contacts personnels en Grèce chez les (ultra)-nationalistes. 

Nick Griffin dénonce les accusations de la presse qui essaye de faire croire que l’Aube dorée est un parti national-socialiste.  Il déclare que la tradition nationaliste grecque est contre le national-socialisme. Le symbole utilisé par l’Aube dorée est un vieux symbole grec. 

Nick Griffin estime de plus que le système grec utilise la mort d’un rappeur gauchiste afin d'en profiter pour attaquer l’Aube dorée. Le BNP proteste contre l’arrestation du dirigeant de l’Aube dorée Nikos Michaloliakos. 

Nick Griffin lors de sa déclaration à propos de l'Aube dorée.

Norvège : les conservateurs et le Parti du Progrès vont former un gouvernement minoritaire.

Norvège. Les conservateurs et le Parti du Progrès vont former un gouvernement minoritaire soutenu de l'extérieur par les deux petits partis de centre-droit. Ces derniers ont signé ce lundi 30 septembre 2013 un programme commun au sein duquel ils s'engagent à soutenir de l’extérieur le gouvernement : 

http://www.romandie.com/news/n/_Norvege__la_prochaine_coa... 

Siv Jensen du Parti du Progrès et la conservatrice Erna Solberg

Le FPÖ demande la fin de la politique d’isolement du FPÖ conduite par le SPÖ.

Autriche. La direction du FPÖ s’est réunie deux jours après le scrutin afin d’analyser la victoire électorale du parti. Lors d’une conférence de presse tenue en compagnie du Secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl, le président du parti Heinz-Christian Strache a exigé du chancelier social-démocrate SPÖ sortant Werner Faymann la fin de la politique d’isolement du FPÖ conduite par le SPÖ. 

Le FPÖ est disponible pour des négociations en vue de former un gouvernement. Une équipe du FPÖ a été créée en vue de négocier. Elle comprend le président du FPÖ Heinz-Christian Strache, les deux Secrétaires généraux du FPÖ Herbert Kickl et Harald Vilimsky, Norbert Hofer, Norbert Nemeth, Manfred Haimbuchner et le candidat de tête du FPÖ en Styrie Mario Kunasek. Le FPÖ refuse les négociations d’arrière-cour et est seulement disponible pour des négociations qui ont pignon sur rue.  

Le FPÖ ne désire pas participer à tout prix à un gouvernement. Il exige qu’une partie de son programme soit prise en compte :  l’extension de la démocratie directe sur le modèle suisse est le point le plus important aux yeux du FPÖ.

Herbert Kickl et Heinz-Christian Strache 

Mario Kunasek, la tête de liste du FPÖ en Styrie, nouveau bastion du FPÖ.

La marche arrière de Silvio Berlusconi sauve le gouvernement Letta.

Italie. Silvio Berlusconi a été contraint de faire marche arrière suite à une fronde au sein de son parti :

http://www.liberation.fr/monde/2013/10/01/italie-le-n2-du...

Trois députés de l'Aube dorée relâchés, un placé en prison.

Grèce. La magistrature a décidé de relâcher les députés de l’Aube dorée Ilias Kasidiaris, Ilias Panagiotaros et Nikos Michos. Le Député de l’Aube dorée Yiannis Lagos est maintenu en détention préventive en attendant le procès. Ilias Kasidiaris doit payer une caution de 50.000 euros et se voit interdire de quitter le pays. Ilias Panagiotaros et Nikos Michos se voient interdire de quitter le pays. 

Le Député Ilias Kasidiaris quitte le Palais de Justice. Il frappe sur une caméra et donne ensuite un coup de pied à un journaliste :

Le Député de l’Aube dorée Ilias Panagiotaros quitte le Palais de Justice et crie aux journalistes : « Allez manger vos faux témoignages pour le petit-déjeuner. » et il ajoute que « Seules les balles peuvent arrêter l’Aube dorée :

L'assassin de Pim Fortuyn pourrait être libéré.

Pays-Bas. Volkert van der Graaf, condamné pour l’assassinat en 2002 de Pim Fortuyn, pourrait sortir de prison en bénéficiant d’une libération conditionnelle. L’organe chargé d’examiner son cas a décrété qu’il a droit à une libération conditionnelle et appelle le secrétaire d’État concerné à prendre une nouvelle décision afin d’autoriser Volkert van der Graaf à sortir de prison.

Le Secrétaire d’État à la justice avait décidé peu de temps auparavant que Volkert van der Graaf ne peut pas sortir de prison pour deux raisons : sa sécurité n’est pas assurée car il fait l’objet de menaces et la sortie de prison de Volkert van der Graaf peut créer des troubles au sein de la société. L’organe chargé d’examiner le cas de Volkert van der Graaf estime qu’à ce stade de la détention, l’intérêt d’accorder une libération conditionnelle doit prévaloir sur le fait que celle-ci peut créer des troubles au sein de la société et sur les risques d’attaques physiques qu’encourt Volkert van der Graaf. Selon un juriste spécialiste de la question, le secrétaire d’État concerné n’a pas d’autres possibilités que d’accepter la libération conditionnelle de Volkert van der Graaf. 

Le Député PVV Madame Lilian Helder demande un débat au Parlement sur la question et espère que le secrétaire d’État concerné ne cédera pas à la demande de libération conditionnelle.

Pim Fortuyn 

Le Député du PVV Lilian Helder

Siv Jensen maintient ses propos sur l'islamisation.

Norvège. La dirigeante du Parti du Progrès Siv Jensen refuse de s'excuser suite à ses propos sur l'islamisation :

http://oumma.com/173756/leader-parti-nationaliste-norvegi...

Le miracle bleu de Styrie : le FPÖ premier parti du Land.

Autriche. Styrie. Lors des élections législatives de ce dimanche 29 septembre 2013, le FPÖ est devenu le premier parti du Land de Styrie. Il est également le premier parti au sein de trois circonscriptions de ce Land.

Résultats des élections législatives autrichiennes en Styrie :

SPÖ : Parti social-démocrate

ÖVP : Parti conservateur 

FPÖ : parti nationaliste 

BZÖ : parti patriotique fondé par Jörg Haider et qui est devenu libéral depuis le décès de celui-ci 

Grüne : écologistes 

Frank : parti populiste de droite du milliardaire Frank Stronach, opposé à l'euro 

NEOS : parti libéral

KPÖ : Parti communiste

Pirat : Pirates

CPÖ : Parti chrétien d'Autriche

 

Participation électorale : 75,06 %

La Styrie.

(http://orf.at/wahl13/ergebnisse/#ergebnisse/6) 

Les anciens membres de die Freiheit ne pourront plus s'affilier à l'AfD.

Allemagne. Un jour après que le parti anti-islam die Freiheit ait annoncé qu’il renonce à toute action politique au niveau national et des Länder au profit du parti anti-euro AfD [cette formulation permet à Michael Stürzenberger, qui dirige sous l’étiquette du parti die Freiheit la campagne de récolte de signatures afin de voir organiser une consultation populaire à Munich à propos de la construction d’un centre islamique, de poursuivre son combat en utilisant toujours le nom du parti.], l’attaché de presse de l’AfD Dagmar Metzger diffuse un communiqué de presse à propos de l’arrêt de l’affiliation d’anciens membres de die Freiheit et d’autres petits partis au sein de l’AfD.

[Précisons que certains organes de presse ont profité de l"occasion afin de tenter d'assimiler l'AfD aux  thèses de die Freiheit.]

Élections municipales 2013 au Portugal.

 

Portugal. Le Monde publie un article sur les résultats globaux du scrutin municipal de ce dimanche 29 septembre 2013 (notons le bon résultat des conservateurs du CDS) : 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/30/municipal...

Voici les résultats du PNR (le parti nationaliste) qui s'est présenté dans 7 villes : 

(Une freguesia est la plus petite entité territoriale du Portugal, une sorte de paroisse civile.) 

Alcobaça 

Mairie - 0,9% ; Conseil municipal - 1,0% ; Assemblée de Freguesia de Alcobaça e Vestiaria - 1,4% ; Assemblée de Freguesia de São Martinho do Porto - 1,0%. 

Aveiro 

Mairie - 0,4% ; Conseil municipal - 0,8% ; Assemblée de Freguesia de Esgueira - 0,6% ; Assemblée de Freguesia de Cacia - 1,1%. 

Faro 

Conseil municipal - 2,0%. 

Lisboa (Lisbonne)

Mairie - 0,5% ; Conseil municipal - 0,6% ; Assemblée de Avenidas Novas - 0,7% ; Assemblée de Freguesia de Marvila 0,8%. 

Loures 

Mairie - 0,7% ; Conseil municipal - 0,9%; Assemblée de Freguesia de Lousa - 0,8% ; Assemblée de Freguesia de Camarate, Unhos e Apelação - 1,1%. 

Sintra 

Mairie - 0,6% ; Assemblée de Freguesia de Rio de Mouro - 1,4%. 

Torres Vedras 

Mairie - 0,5% ; Conseil municipal - 0,5% ; Assemblée de Freguesia de Torres Vedras e Matacães - 0,6%.

Porto

Italie : "Crise, l’heure est au venin."

Italie. Les titres des principaux quotidiens portent sur les déclarations off de Berlusconi contre le Quirinal. « Berlusconi attaque, affrontement avec Napolitano » (Corriere), « Crise, l’heure est au venin » (La Stampa), « Berlusconi, la colère de Napolitano (Il Messaggero). Le Sole 24 Ore se concentre sur l’impact de la crise sur les marchés : « Spread et Bourse, la tension monte – le différentiel BTp- Bund s’envole à 288 puis finit à 265 », alors que La Repubblica met en Une l’entretien du Pape François avec le fondateur du quotidien de centre-gauche Eugenio Scalfari (« Le Pape : ‘voici comment je changerai l’Eglise’ »). L’augmentation de la TVA de 21 à 22%, qui prend effet aujourd’hui, figure également en bonne place (Une du berlusconien Il Giornale : « La taxe Letta prend effet – un nouveau cadeau de la gauche »). 

Déclarations off de Berlusconi contre le Quirinal : Le sujet occupe les premières pages des quotidiens nationaux. Dans l’émission télévisée de La7 « Piazzapulita » hier soir, les journalistes ont diffusé la captation une conversation téléphonique du Cavaliere avec un parlementaire PdL, évoquant le fait que le chef de l’Etat serait intervenu juste avant la sentence sur l’affaire Mondadori [achat d'une maison d'édition]. « Le Président très dur : ‘’délirant’’ » (Corriere della Sera), « Mondadori, la colère de Napolitano ‘’des inventions délirantes’’ » (Repubblica), « Justice, les attaques de Berlusconi sur le Quirinal » (La Stampa), « Halte-là du Quirinal : pas d’intimidations d’une campagne d’insinuations et de venins » (Messaggero). 

Les principaux quotidiens italiens, à la veille du vote de confiance voulu par le président du Conseil Enrico Letta, se demandent quelle est la vraie stratégie du Cavaliere pour mercredi. Les éditorialistes n’excluent pas une marche arrière du Cavaliere. « Et maintenant le Chef craint la scission du PdL » (Repubblica), « Scission, pressing d’Alfano et Berlusconi mise sur l’appui externe à l’exécutif » (La Stampa), « Le nœud des ministres avant la confiance » (Sole), « Ultimatum, annonces et quelques doutes, les gestes du Cavaliere pour verrouiller son parti » (Corriere). A signaler l’éditorial de Stefano Folli (Sole) « Toutes les contradictions de Berlusconi sur la loi de stabilité » : « ‘’Berlusconi se rend compte que le passage parlementaire risque de devenir un saut dans le noir pour lui, pour son parti, ses amis, son empire économique […] d’une part il affirme que l’expérience des larges ententes est finie, de l’autre il serait disposé à voter la loi de stabilité, l’effacement de l’IMU et de l’augmentation de la TVA pourvu que ‘tout se fasse en sept jours’ […] Berlusconi semble tergiverser entre ces deux hypothèses sans aucune boussole précise’’ ». Selon l’éditorialiste du quotidien de Confindustria « ‘‘Silvio n’a pas encore résolu l’énigme’’ ». Un sondage Ispo/Corriere rapporte que « 36% des électeurs PdL sont contre la crise – Même la base du centre droit se divise vraiment pour la première fois ». 

Tous les journaux mettent l’accent sur la fracture au sein du PdL-Forza Italia, suite à la décision de Silvio Berlusconi de ne plus soutenir le gouvernement Letta, entre les ‘faucons’ du parti et les Ministres ‘colombes’ Alfano, Lupi, Lorenzin, Di Nunzio et le porte-parole Cicchitto. « Lupi et Mauro auteurs de la campagne pour surprendre Berlusconi au Sénat » (Repubblica), « Alfano guide les ministres ‘’nous ne nous laisserons pas intimider’’ » (Corriere), « Au Sénat les dissidents sont attendus » (Sole 24 Ore). La polémique entre le Giornale et les ministres démissionnaires, que le quotidien a attaqués hier, se poursuit. 

-Les quotidiens s’intéressent aux retombées de la crise du gouvernement italien sur l’économie nationale et mondiale. S’agissant de la Bourse, tous notent la clôture en baisse de 1,2% de Milan, la baisse la plus marquée étant celle du titre Mediaset à -4,52%, mais relèvent que malgré la hausse initiale du spread hier, l’envolée n’a pas encore eu lieu (265 en fin de journée). Le berlusconien Giornale y voit la confirmation du bien-fondé de la stratégie de Silvio Berlusconi : « la panique des marchés financiers, la chute de la Bourse et l’envolée du spread n’a pas eu lieu, (…) panique disséminée par la gauche et par qui veut aller de l’avant avec un gouvernement tout-impôt ». Les quotidiens analysent les facteurs qui limitent le risque pour l’Italie par rapport à 2011 : pour le Sole « le bouclier de la BCE et la reprise de la croissance freinent le spread », d’autres quotidiens soulignant que la possibilité d’un vote de confiance favorable au gouvernement a contribué à freiner le spread hier (Stampa : « La Bourse de Milan ne s’écroule pas et espère en un Letta-bis »). La tonalité d’ensemble reste toutefois à la préoccupation : « ce n’est pas parce qu’on ne voit pas le précipice qu’il ne se rapproche pas de plus en plus » (Sole), « Alerte rouge dans les banques mondiales : ‘’l’impasse italienne menace la zone euro’’ » (Repubblica), « Fitch avertit : rating à risque » (Messaggero). Dans le Messaggero, interview de J.-P. Fitoussi qui s’inscrit en faux contre l’analyse du Monde (cf. Une datée d’aujourd’hui : « le coup de force de Silvio Berlusconi menace la stabilité de la zone euro) : « la stabilité de la zone euro est menacée par ses défauts de fabrication, le fait que l’eurozone ne soit pas en mesure de résister à une crise politique dans un pays signifie qu’elle n’est pas assez solide », l’économiste espérant qu’E. Letta remporte le vote de confiance et réalise dans les prochains mois les réformes indispensables pour l’Italie, à commencer par celle de la loi électorale ». 

Immigration : « Le débarquement sur la côte sicilienne finit en tragédie : les immigrants fouettés et jetés dans la mer. Au moins 13 morts, 2 passeurs arrêtés » (Stampa et en Une de tous les journaux). 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders écrit que le Premier ministre joue à la roulette russe avec l'argent du contribuable.

Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders écrit sur twitter :  « Les Pays-Bas sont garants pour plus de 200 milliards d'euros pour les pays européens faibles. [Le Premier ministre] Rutte joue à la roulette russe avec notre argent de contribuable. »

Les ultranationalistes grecs dans la tourmente.

 

Grèce. En conséquence de la mort d’un rappeur gauchiste, le président du parti ultranationaliste grec l’Aube dorée Nikos Michaloliakos est toujours en état d’arrestation, ainsi que cinq députés et plusieurs cadres du parti. Un rapport judiciaire met en avant les actions musclées du parti : des tabassages d'immigrés pakistanais auraient eu lieu. Le parti disposerait de groupes d’action. Un ex-membre du parti a déclaré : « J'ai participé à plusieurs reprises à des actions auxquelles prenaient part 50 à 60 motos, avec deux personnes sur chacune. Celui qui était à l'arrière tenait un bâton et frappait tous les Pakistanais qu'il rencontrait. » En outre, l’Aube dorée est accusée d’être impliquée dans deux homicides volontaires et trois tentatives d'homicide. Sur base de ce rapport, des poursuites pénales contre les personnes arrêtées, en particulier pour « constitution d'organisation criminelle » et « port illégal d'armes », sont en cours. 

Le Premier ministre conservateur grec Antónis Samaras, parlant devant le Comité juif américain à New-York, a déclaré que les dirigeants de l’Aube dorée seront traités d’une manière démocratique. Antónis Samaras refuse de considérer que l’ensemble des électeurs du parti ultranationaliste sont des extrémistes. Il pense qu’ils sont victimes du populisme et de l’extrémisme à cause de la crise et du niveau élevé de chômage. Il a indiqué qu’il n’y a pas de place pour les idées de l’Aube dorée au sein de la société grecque, mais que celles-ci seront combattues par la voie démocratique. 

L’avocat Pavlos Sarakis, membre du parti conservateur Nouvelle démocratie, défend deux des cinq députés de l’Aube dorée. Il est exclu de son parti par le comité d’éthique. 

Des membres des services de sécurité (police, services secrets) sont expulsés par le gouvernement de leur emploi pour collusion avec le parti ultranationaliste grec. 

Les personnes interpellées ne l'ont pas été en raison de leurs opinions politiques, mais bien pour leur implication supposée dans des actes illégaux. L’interdiction du parti reste légalement impossible. Le gouvernement prépare une loi contre le racisme et une loi en vue de supprimer le financement public du parti ultranationaliste grec en utilisant l’argument qui veut que la démocratie ne peut pas financer ses ennemis. 

Un cadre du parti vient d’être relâché mais se voit interdire de quitter le pays.