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19/03/2025

Le gouvernement serbe a démissionné.

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Serbie. Le gouvernement serbe, dirigé par le Premier ministre Miloš Vučević, a démissionné.

Anamaria Gavrila se retire de l'élection présidentielle roumaine au profit de George Simion.

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Roumanie. La nationaliste Anamaria Gavrila se retire de l'élection présidentielle au profit du nationaliste George Simion.

La candidature d'Anamaria Gavrila à l'élection présidentielle roumaine est validée.

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Roumanie. La Cour constitutionnelle a validé cet après-midi la candidature de l'autre candidate nationaliste à l'élection présidentielle Anamaria Gavrila.

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Anamaria Gavrila

Lionel Baland sur Radio Courtoisie à propos des élections présidentielles roumaines et de la réforme constitutionnelle en Allemagne.

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Roumanie. Dans Ligne droite à propos des élections présidentielles roumaines et de la réforme constitutionnelle en Allemagne :


George Simion sur Radio Courtoisie.

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Roumanie. Le président de l'AUR et candidat nationaliste à l'élection présidentielle George Simion dans Ligne droite :


"Meloni assure son soutien à Trump et dit non à des représailles sur les droits de douane."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur  l'appel entre Trump et Poutine et l'éventuelle trêve « Kiev, la faible trêve de Poutine » (Corriere della Sera), « Sans trêve » (Repubblica), « Trump-Poutine: business sur la paix » (Stampa), « Ukraine, la trêve partielle » (Messaggero), « Appel Trump-Poutine: première trêve en Ukraine » (Giornale) et sur la reprise des frappes israéliennes à Gaza « Israël reprend les attaques: bombes sur Gaza, massacres d'enfants » (Corriere della Sera), « Gaza, le retour de l'horreur » (Stampa), « A Gaza, massacre d'enfants » (Messaggero), « Israël reprend le combat: bombes sur Gaza, 400 morts » (Giornale).

Intervention de G. Meloni devant le Sénat avant le Conseil Européen. Messaggero : « Meloni assure son soutien à Trump et dit non à des représailles sur les droits de douane. Le ReArm UE ? Il faut le changer » : « G. Meloni rejette donc à nouveau la proposition du Royaume-Uni et de la France, « très complexe, risquée et peu efficace » parce qu’il est « naïf » voire « fou » de penser faire sans l’Otan. Au contraire, l’Europe doit se préparer à construire le « deuxième pilier » de l’Alliance et l’Italie fera sa part mais sans « tailler dans les services, l’école, les infrastructures, la santé ou le welfare » ou utiliser les fonds de cohésion. […] "La ligne pour unir les alliés : l’appel téléphonique à Salvini et les concessions à la Ligue : pas de réarmement ni d’envoi de troupes. Les limitations pour le plan von der Leyen : les dépenses du plan doivent être calculées parmi les engagements OTAN ». Repubblica : « Le Sénat a approuvé la résolution de la majorité sur Rearm : "Nom trop voyant". La synthèse avec la Ligue tient. Avec l’Europe mais surtout avec Trump. Les fonds de cohésion ne seront pas utilisés pour la défense. À côté d’elle, Giorgetti (Ligue), sournoisement, acquiesce. La ligne de Paris et de Londres sur les « volontaires », définie comme « complexe, risquée et peu efficace », est rejetée. Deux coups de pied dans les tibias à l’Europe « hyper-régulatrice », « étouffée par ses propres règles », pour arracher autant d’applaudissements du côté souverainiste du Sénat. Toutefois, Meloni confirme la poursuite du soutien à Kiev ». Corriere della Sera : « on constate une lassitude transversale dans le soutien à Kiev, la majorité montre une unité ambiguë, les oppositions se divisent. Les divergences en politique étrangère sont évidentes dans les deux camps ». La Stampa : « Meloni joue les équilibristes (afin de rassurer les observateurs américains) mais l’écart entre les Etats-Unis et l’UE se creuse de plus en plus ». Sole 24 Ore : ‘’Le jeu d’équilibriste de la Présidente du Conseil italien le jour où D. Trump et V. Poutine s’entretiennent’’. ‘’Hier au Sénat Giorgia Meloni a marché sur un fil, parlant du plan RearmEU sans le nommer explicitement, proposant une défense qui renforce les Etats mais mettant un coup de frein, ce qui a plu à Salvini, à l’envoi de troupes en Ukraine et l’utilisation des fonds de cohésion en ce sens et surtout en penchant du côté de D. Trump. Plus que des concessions à la Ligue, elle a eu des attentions envers Washington, sur la défense mais aussi sur les droits de douane sur lesquels ce serait selon elle une ‘erreur’ de ‘céder à des représailles’. L’objectif de Meloni n’était vraiment pas clair quant à l’UE, si sur les deux fronts existentiels de la sécurité et du commerce elle restera solidement du côté de Bruxelles ou si l’attraction vers Trump sera plus forte. Elle a joué jusqu’à maintenant sur un double registre mais se retrouvera rapidement face à un carrefour sur la négociation de la trêve en Ukraine car si les discussions entre Trump et Poutine ne se passent pas comme espéré, l’Europe devra accélérer. Si la Ligue remporte une victoire avec la résolution votée hier, G. Meloni a voulu envoyer un signal clair : ‘je laisse à d’autres la simplification grossière selon laquelle la hausse des dépenses pour la sécurité se ferait au détriment du service public et de la protection sociale. C’est faux et ceux qui l’affirment savent qu’ils trompent les citoyens’. »

Le PD et le réarment européen. Sole 24 Ore : « La secrétaire du Parti démocrate reste sur sa position et appelle à ‘une révision radicale du plan Rearm EU’, et cette fois le courant minoritaire réformiste au sein des démocrates ne la remet pas en cause ». « Elly Schlein affirme que ‘l’UE a besoin de construire une véritable défense commune qui soit dissuasive et d’un parcours d’investissements communs pour la sécurité qui ne se fasse pas au détriment des priorité sociales, de cohésion et de développement de l’UE - et non pas d’une course au réarmement des Etats membres individuellement’. Finalement, la résolution du PD, fruit de longues négociations entre les soutiens de Schlein et le courant réformiste, suit bien la ligne de la secrétaire démocrate. Le parti décide de ne pas réitérer l’éclatante division de la délégation à Strasbourg sur la motion présentée par la majorité PPE-PSE-Libéraux. Il ne s’agit pas non plus d’un non sec au plan d’U. von der Leyen de la part de Schlein. Le spectre d’un congrès anticipé évoqué ces jours-ci et pour lequel le parti ne serait pas prêt semble avoir joué. »

Audition de Mario Draghi devant le Parlement. Repubblica : « Draghi, de retour au Sénat, prévient "Le changement à Washington menace la sécurité de l’UE ». Le discours de l’ancien banquier reçoit un accueil très froid de la part de la Ligue. Corriere della Sera : « Face à la guerre des douanes, Draghi appelle à la création d’un véritable marché européen des services pour 450 millions de personnes ». Stampa : « Draghi critique le plan de réarmement de la Commission : sans un marché commun de la défense, l’UE risque de favoriser les affaires des entreprises américaines ». Il Foglio : « La vision de Draghi a plus de perspective par rapport à ce que prévoit le Livre Blanc sur la défense de von der Leyen. C’est Nathalie Loiseau, parlementaire française en Europe, qui dénonce « c’est un plan sans ambition ni vision, sans mesures claires et fortes » toujours dans son allocution, Draghi a soutenu l’approche prudente de Meloni sur les droits de douane ». Messaggero : « Draghi explique aux parlementaires que la sécurité des Européens est plus incertaine avec l’arrivée Donald Trump. La Ligue, par le biais d’un communiqué au ton dur, réplique : « C’est faux ». « Draghi a montré qu’il ignore la réalité des banlieues des villes italiennes, la menace n’est pas Trump mais les clandestins que l’Europe a laissés entrer chez nous ».

Le réarmement européen. Messaggero « Le long échange téléphonique entre Trump et Poutine n’a pas modifié la rhétorique des institutions européennes.  Pourtant, les dirigeants des 27, réunis demain, ne pourront ignorer ce dialogue entre Washington et Moscou, ni la position délicate de l’UE, prise en étau entre deux présidents néo-impérialistes négociant au détriment des Européens. Lors d’une conférence de presse conjointe, Macron et Scholz ont salué le cessez-le-feu limité aux infrastructures énergétiques, espérant qu’il mènera à une « trêve totale ». Cependant, selon Macron, « la paix que nous promouvons depuis toujours ne peut être atteinte sans la participation de l’Ukraine aux négociations ». Poutine exigeant l’arrêt des aides militaires à Kiev comme condition préalable, Paris et Berlin ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, en ligne avec l’initiative, non sans difficultés, de Kallas visant à financer l’achat de fournitures militaires à hauteur de 40 milliards d’euros. L’UE refuse une trêve de façade qui permettrait à la Russie de renforcer son armée avant de reprendre les combats. » Repubblica : « Deux moments distincts d’une journée clé pour l’Europe : en Allemagne, la levée du frein constitutionnel à l’endettement ouvre la voie à des investissements massifs dans la sécurité et la défense, modifiant en profondeur les équilibres européens. Pendant ce temps, en Italie, le Parlement débat de la position que Meloni portera demain au Conseil européen. Pourtant, le discours de Meloni ne mentionne pas la rupture stratégique de la nouvelle administration américaine et affiche sa conviction selon laquelle le sujet délicat de la défense européenne doit se développer à travers un renforcement du pilier européen de l’OTAN. Une vision qui se heurte frontalement à celle de l’opposition, soulignant l’absence de consensus national sur les questions de sécurité et l'incapacité de l’arc constitutionnel à transcender les clivages partisans, même sur celles-ci. »

Il Foglio, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense (réarmement européen) : « L'Europe est une véritable fenêtre d'opportunité qui nous permet d'investir sérieusement dans la défense. Nous devons avoir la possibilité d'expliquer que le tournant européen n'est pas belliciste, qu'il ne concerne pas seulement les armes, mais tout un secteur, une nouvelle approche, une prise de conscience qui n'est pas seulement technique ou financière, mais aussi politique. Envisager une plus grande défense de l'Italie, et de l'Europe, comme s'il s'agissait d'un tournant anti-pacifiste est tout simplement insensé. Malheureusement, autour de nous, je vois trop de personnes en politique qui soufflent sur les braises afin de monnayer des voix supplémentaires. Quelle que soit l'issue des négociations sur l'Ukraine, la Russie représentera un danger inévitable pour l'Europe. Ne pas comprendre que dans le nouveau monde, la menace russe sera constante, c'est créer les conditions d'une paix non durable. Face au mouvement des pays dits volontaires, parler de solutions militaires avant une négociation ne me semble pas correct. Il faut de la patience, de la clairvoyance, des enjeux clairs, des objectifs concrets. Je suis convaincu qu'il est tout simplement impossible, et profondément erroné, d'imaginer des solutions alternatives à un engagement de l'OTAN en Ukraine. Si l'OTAN est en Ukraine, nous serons tous protégés. Autrement, mais je ne veux pas le croire, nous serons tous moins protégés »

(Traduction : ambassade de France à Rome)