14/03/2025
La Cour constitutionnelle allemande a décidé que la Chambre des députés sortante peut continuer à se réunir.
Allemagne. La Cour constitutionnelle fédérale a décidé que la Chambre des députés sortante peut continuer à se réunir. Elle a rejeté les recours des patriotes de l'AfD, des post-communistes de Die Linke et d'un député indépendant.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/14/fri...)
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Friedrich Merz a doublé la somme d’argent public allouée à la protection du climat et a ainsi acheté le vote écologiste.
Allemagne. Friedrich Merz de la CDU a doublé la somme d’argent public allouée à la protection du climat, passant de 50 à 100 milliards, et a ainsi acheté le vote écologiste au sein de la Chambre des députés [sortante].
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/13/fri...)
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
George Simion a soumis sa candidature à l'élection présidentielle.
Roumanie. Le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion a soumis sa candidature à l'élection présidentielle, en compagnie de l'ancien Premier ministre conservateur polonais Mateusz Morawiecki (PiS).
George Simion et Mateusz Morawiecki
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Thibaud Gibelin explique les enjeux de la nouvelle élection présidentielle roumaine.
Roumanie. Thibaud Gibelin explique les enjeux de la nouvelle élection présidentielle :
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"Des armements uniquement italiens."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la possible trêve en Ukraine « Trêve, les conditions de Poutine » (Corriere della Sera, Stampa, Messaggero), « Trêve, Poutine fait monter les prix » (Repubblica), « Trêve, Poutine veut négocier avec Trump » (Quotidiano Nazionale). Les droits de douane « Trump déclare la guerre au vin » (Giornale, Sole 24 Ore).
Le plan de réarmement européen/Italie. Sole 24 Ore : « les divisions ne renforcent jamais la posture d’un pays, notamment dans un moment de négociation aussi délicat. Si le Quirinal ne se prononce pas, il est facile de déduire que la division de l’Italie à Strasbourg est source de grande inquiétude et que l’initiative italienne en sorte affaiblie. Il est assez probable que le Chef de l’Etat en ait parlé directement à Giorgia Meloni. Quoi qu’il en soit, la position du Quirinal sur l’Ukraine n’a pas bougé d’un iota, malgré les chamboulements imposés par Trump et les signaux peu amicaux venant de Moscou ». Il Messaggero « ‘’des armements uniquement italiens’’, l’irritation de Fratelli d’Italia à la condition lancée par la Ligue sur RearmEU et sur le plan de réarmement de la défense nationale. C’est aussi un clin d’œil que le parti de Salvini fait au Nord, puisque la plupart de l’industrie de défense italienne se trouve entre la Lombardie, le Piémont et le Frioul-Vénétie julienne ». Libero : « Le plan de la Ligue, approuvé par G. Meloni, viserait à réorienter la stratégie du plan Rearm Europe vers le renforcement de la sécurité nationale des États membres et des frontières, notamment dans la zone méditerranéenne. Cela, tout en restant solidement ancrés dans l’OTAN et sans détourner les ressources destinées à la santé et à l’éducation. Ces principes, également défendus par G. Meloni et Giorgetti (Ligue), qui aura la mission délicate de les traduire en chiffres et en objectifs dans une partie du Livre Blanc d’Ursula von der Leyen, pourraient constituer le compromis permettant d’unifier la majorité sur la résolution qui sera votée mardi au Parlement. Pour l’instant, cependant, aucun texte commun n’a été finalisé. ». Corriere della Sera : « [au lendemain du vote à Strasbourg qui a vu le parti se diviser], Elly Schlein n’exclut pas la convocation d’un congrès et ne cache pas sa colère, dans les nombreux appels téléphoniques faits dans la tentative de faire prévaloir sa ligne. Le message public qu’elle veut faire passer est le suivant : il faut un éclaircissement politique, nous évaluerons ensuite comment le faire. Aucun pas en arrière, donc. Seul un congrès anticipé dans de courts délais du PD lui permettrait de s’imposer. Car ‘’je ne me laisserai pas consommer comme mes prédécesseurs’’ fait-elle savoir. Quant à la résolution du PD en vue du débat sur le prochain Conseil européen, il n’y aura pas de rupture au sein des groupes, au Sénat comme à la Chambre. Voter en faveur de Meloni serait impossible. Le PD pourra tout au plus se diviser sur la résolution des 5 Etoiles ». Foglio : « les proches de Schlein tentent de convaincre cette dernière à convoquer un congrès, mais la secrétaire du PD craint les pièges des statuts du parti, prévoyant la nomination d’un régent, soit un secrétaire « technique », comme vu par le passé ». La Stampa « Les déchirures au sein de la majorité et de l’opposition » : « L’opération de suture au lendemain du vote de Strasbourg est un travail compliqué qui devra considérer aussi l’évolution du contexte international et de la négociation entre Trump et Poutine. Si le rabibochage de la Ligue avec le reste de la majorité est plus probable, au vu des précédents, les choses au sein de l’opposition apparaissent au contraire bien plus difficiles ».
Les droits de douane. Corriere della Sera : « L’Italie et la France, soit les deux principaux producteurs de vins en Europe, sont dans le viseur de l’énième menace de rétorsion de Trump face aux mesures annoncées par l’UE. Si Paris prévient que ‘’nous ne céderons pas aux menaces, nous protégerons nos filières’’, Rome mise en revanche à négocier. Le ministre Tajani (Forza Italia), au G7 qui se tient au Canada, rencontrera le Secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. ‘’je lui dirai juste qu’une guerre commerciale ne favoriserait personne’’ a-t-il anticipé ». Corriere : « ‘’Nous ne céderons pas aux menaces et nous protégerons toujours nos entreprises’’, a réagi le ministre français du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, qui a dénoncé ‘’l'escalade dans la guerre commerciale que Donald Trump a choisi de déclencher’’. Si la déclaration de Trump sur le prochain grand succès d'un hypothétique « champagne américain » (seuls les vins produits dans la région française de Champagne peuvent être appelés ainsi) fait sourire, les conséquences possibles pour l'économie française sont moins amusantes. Les États-Unis sont le principal marché étranger pour les vins et spiritueux français. Toutefois, il y a aussi des positions critiques sur la gestion européenne de la crise ‘’avec la hausse des droits sur le Bourbon américain, nous nous sommes mis dans le viseur du président américain’’ explique Nicolas Ozanam, directeur de la FEVS ‘’nous en avons assez d’être sacrifiés pour des raisons qui ne nous concernent pas’’ ».
StarLink. Messaggero : « Le gouvernement freine sur Musk, mais la Ligue rejette l’option Eutelsat. Hier matin, en réponse aux interrogations de l’opposition, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Luca Ciriani (Frères d'Italie), a démenti la signature d’un contrat avec Starlink ainsi que toute prise en charge d’infrastructures critiques par l’entreprise d’Elon Musk. Toutefois, il a reconnu qu’en vue d’améliorer la couverture des zones isolées, le gouvernement étudiait avec Starlink et d’autres opérateurs la possibilité d’intégrer la technologie satellitaire aux infrastructures existantes. En parallèle, au ministère des Transports, Matteo Salvini analyse le dossier Eutelsat, sur lequel il aurait exprimé de fortes réserves lors d’une réunion avec le ministre de l’Économie, Giorgetti (Ligue), et les conseillers économiques de la Ligue. Lors de cette rencontre, face à la « nécessité inéluctable d’ouvrir la collaboration avec des acteurs privés », Salvini se serait montré particulièrement inquiet quant à la structure actionnariale d’Eutelsat, notamment en raison des participations indiennes et, bien que minimes, chinoises, “qui n’offrent pas plus de garanties en termes de fiabilité que Starlink ». Entre-temps, la présidente du Conseil cherche, selon des sources gouvernementales, à « envoyer un signal politique d’attention aux entreprises italienne d’excellence du secteur dans un moment si délicat ». C’est dans cette optique qu’elle visitera aujourd’hui, de manière privée, le SpacePark d’Argotec à Turin. Ce centre d’innovation, inauguré il y a quelques mois par l’entreprise italienne spécialisée dans la production de petits satellites à haute fiabilité, vise à rassembler les fleurons de l’économie spatiale italienne. La Stampa : « un regard rivé vers Musk et l’autre vers Eutelsat, la politique des « deux fourneaux » de Meloni» : « Il est possible de trouver une synthèse dans les déclarations du ministre pour les rapports avec le Parlement, Luca Ciriani, au Sénat : les négociations avec StarLink sont encore en cours. Toutefois, les perplexités du Quirinal et les attaques de Stroppa, référent d’X en Italie, ont sans doute ralenti les pourparlers et ouvert la voie à la possibilité de sonder d’autres hypothèses, d’Eutelsat aux projets en joint-venture sponsorisés par Leonardo ».
Attaques russes contre Mattarella. Messaggero : « Le silence du Quirinal, le bouclier de la Farnesina. Suite à une nouvelle attaque de la porte-parole russe Maria Zakharova contre le président de la République Sergio Mattarella, le ministre des Affaires étrangères, après consultation avec le Quirinal, a convoqué l’ambassadeur russe en Italie, Paramonov. Une décision inévitable face à l’énième provocation de Moscou, Zakharova accusant Mattarella d’avoir diffusé de la désinformation lorsqu’il a alerté, lors de sa visite au Mémorial d’Hiroshima le 8 mars dernier, sur la « rhétorique nucléaire dangereuse de la Russie ». Selon lui, Moscou, par ses menaces contre l’Ukraine, chercherait à normaliser l’usage des ogives nucléaires comme instrument de résolution des conflits. Si le Quirinal a une fois de plus choisi de ne pas réagir, Tajani a défendu publiquement le chef de l’État : « Un homme de paix, symbole de l’unité nationale et européenne. » Une solidarité envers Mattarella s’est manifestée à travers l’ensemble de l’arc constitutionnel italien, bien que la Ligue ait appelé « tout le monde au calme et à œuvrer pour la paix. »
Corriere della Sera, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre pour les affaires européennes : « Il n’y a pas de doutes de principe sur le plan européen, renforcer la défense est une nécessité. Nous avons soutenu l'Ukraine dès le début, même lorsque nous étions dans l'opposition. Aujourd'hui, nous le faisons en essayant d'éviter de creuser le sillon entre les États-Unis et l'Europe avec des documents qui semblent être faits pour diviser plutôt que pour se rapprocher. Des efforts diplomatiques sont nécessaires pour maintenir la cohésion des pays qui ont aidé l'Ukraine à repousser l'agression russe. Si nous nous divisons, nous ne rendrons pas service à Zelensky, mais seulement à Poutine. En Europe, nous prenons des décisions qui doivent être transmises à l'opinion publique et bien communiquées. Le message à faire passer est que nous réfléchissons à un plan de défense européen, et non à un simple réarmement. Concernant le Sommet de Londres, la participation de Meloni dépendra du périmètre de la discussion. Si le sujet principal est l’envoi de troupes, avec un mandat qui n’est pas clair, car ce sont des décisions qui risquent d’être inefficaces, nous nous opposons. Quant à la position de la Ligue, ce n’est pas la première fois que nous [les partis de la coalition] votons de manière différente en Europe. Toutefois, en Italie, nous parviendrons à trouver une synthèse, nous ne nous sommes jamais divisés »
Il Foglio, Matteo Perego (Forza Italia), secrétaire d’Etat à la Défense : « Sur le vote négatif de la Ligue concernant le réarmement européen, cela a été une erreur. Nous sommes en train de décider de notre avenir continental et faire des petits calculs pour son propre intérêt politique est erroné. Ne nous laissons pas impliquer dans un débat national qui a plus de couleurs que de valeurs. En tout cas, c’est le ministre Crosetto (Frères d’Italie) qui décide de la politique de défense, comme c’est le ministre Tajani qui décide de la politique étrangère italienne. Les deux sont sous l’autorité de la présidente du Conseil Meloni. Le ministre Giorgetti a fait ses déclarations car il tient à la tenue des finances publiques italiennes et il invite ainsi à impliquer aussi le secteur privé dans les investissements. Il faut atteindre le 2% du PIB sur les armements au plus vite, c’est ce que demandent les Etats-Unis et ce n’est qu’un objectif à minima puisque von der Leyen demande d’augmenter encore de +1,5% nos dépenses ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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