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05/03/2024

La CSU dénonce la politique internationale de l'AfD.

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Allemagne. Le secrétaire général du parti social-chrétien bavarois CSU Martin Huber dénonce le fait que le parti patriotique AfD désire que l’Allemagne continue à recevoir du gaz russe, quitte l’OTAN et obtienne le départ des troupes étrangères stationnées sur son sol. Il affirme que la politique de l’AfD laissera l’Allemagne sans défense face à la Russie de Poutine.

"Mission Aspides, les doutes à gauche et les médiations du gouvernement pour s’assurer les voix du M5S."

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Italie. Revue de presse. 

L’enquête du Parquet de Pérouse sur des activités d’espionnage de personnalités politiques fait la Une :  « Des enquêtes menées sur la base des dossiers [sur les personnalités] » (Corriere della Sera), « Le Parquet de Pérouse démonte l’hypothèse d’espionnage » (La Stampa), « Des activités d’espionnage tous azimuts » (Sole 24 Ore). Le vote au Parlement sur la mission européenne « Aspides » en Mer Rouge « Italie, un bouclier contre les Houthis » (La Repubblica), la décision de la Cour Suprême américaine sur la validité de la candidature de D. Trump dans le Colorado : « La Cour Suprême donne son feu vert à Trump » (La Repubblica), et enfin l’inscription de l’IVG dans la Constitution française : « France, l’IVG dans la Constitution et l’ingérence du Vatican » (Corriere, Repubblica, Stampa) sont aussi cités en Une. 

ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio « Mission Aspides, les doutes à gauche et les médiations du gouvernement pour s’assurer les voix du M5S » : « La majorité s'est déclarée disposée à une opération de sortie de l’ambiguïté : faire comprendre que la mission de la Marine Italienne en mer Rouge est "défensive". Les 5 Etoiles ont fait savoir que les parlementaires du Mouvement pourraient voter en faveur du texte à condition que le passage évoquant des missions "éminemment défensives" de l'opération « Aspides » soit reformulé. Dans le cas contraire, ils pourraient même choisir de voter pour le "non". Les 5 Etoiles veulent d'abord lire le texte. En revanche, l'avocat Marco Grimaldi, vice-président de l'Alliance de la gauche verte, déclare : "La mission en mer Rouge risque d'aggraver le conflit, surtout si elle autorise l'attaque de bases au Yémen. C'est pourquoi nous ne voterons pas pour autoriser les attaques militaires". Le Parlement donnera aujourd'hui son feu vert à un ensemble de missions militaires. « Aspides » est la principale, c'est-à-dire l'opération européenne d'escorte, d'une durée d'un an, visant à protéger les navires civils en transit au large des côtes du Yémen contre les attaques des Houthis. Le patrouilleur « Caio Duilio » a déjà fait ses débuts en abattant un drone Houthi qui visait le navire de la marine italienne. L'autre mission importante est celle du « Levante », qui fournit l'aide humanitaire italienne à la population palestinienne de la bande de Gaza. » 

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Le prix de la crise en Mer Rouge » : « L’Italie, avec la Grèce, est le pays qui subit le plus les retombées du chaos sur la route de Suez. Il s’agit d’une guerre qui est en train d’étrangler l’une des artères les plus importantes de la Planète et les effets en sont macroscopiques. Selon l’association artisanale Confartigianato, ces derniers trois mois l’Italie a perdu 3,3 milliards d’euros pour les exportations retardées ou annulées et environ 5,5 milliards d’approvisionnement qui n’ont pas pu être assurés, pour un total de 9 milliards en à peine 90 jours. Le coût des conteneurs a flambé en augmentant de 360% et, surtout, les routes italiennes sont devenues très chères. Mais il y a un autre aspect inquiétant : le changement de routes maritimes vers les ports du Nord de l’Europe. A ce stade, la baisse d’arrivées dans les ports italiens s’élève à -17%, notamment pour les ports de l’Adriatique, avec des retombées également du point de vue de l’emploi. C’est la raison pour laquelle le gouvernement considère la mission navale « Aspides » comme une priorité. » 

PROPOS, Il Foglio, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la Justice « Nordio s’exprime sur l’affaire des activités d’espionnage » : « ’’L'enquête étant en cours, tout commentaire de ma part serait inapproprié. En général, je peux dire que l'acquisition de données sensibles devrait être soumise à des contrôles très stricts. En tant que libéral, je place la dignité et la vie privée des citoyens avant toute autre valeur, sauf en cas de nécessité pour protéger la sécurité de l'État. Malheureusement, en Italie, nous n'avons pas cette sensibilité : nous maintenons encore en vigueur le code Rocco, de matrice fasciste, inspiré par cet État éthique hégélien qui peut s'immiscer à l'excès dans la vie des citoyens. Comme c'est précisément le cas dans le fichage et, évidemment, dans les écoutes téléphoniques.’’ ‘’ En Italie, il y a dix fois plus d'écoutes que la moyenne des démocraties occidentales. Nous allons y remédier" ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci « PNRR, l’Italie envoie les corrections techniques à l’UE » : « Le gouvernement italien a adressé à la Commission une nouvelle demande de modification du Plan de Relance et notamment des demandes de corrections techniques du Plan sur la base de ce qui avait été décidé en février par les ministres concernés par la gestion directe des dossiers.  Le ministre pour les Affaires européennes Raffaele Fitto a tenu à souligner que « la révision est le résultat de discussions qui se sont tenues dans le cadre d’une collaboration continue et fructueuse entre le gouvernement et la Commission européenne. La révision permettra la mise en place du Plan modifié en décembre dernier’’. Ce mardi, le ministre Fitto rencontrera la Présidente du Parlement Européen, R. Metsola, le commissaire pour le budget J. Hahn et le commissaire pour la justice D. Reynders. L’Italie a dépensé jusqu’à présent 45,6 milliards d’euros de ressources. En 2023, 21,1 milliards ont été dépensés, soit beaucoup moins par rapport à ce qui avait été prévu par la précédente note de révision budgétaire (Nadef) qui visait une dépense de 40,9 milliards. Ce qui prouve une certaine difficulté à trouver cette accélération tant souhaitée. » 

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, coordinateur de Forza Italia, « La Sardaigne ne constitue qu’un épisode, Elly Schlein libère du terrain pour Forza Italia » : « Les élections régionales dans les Abruzzes, ne causeront aucune difficulté au gouvernement ni au centre-droit, nous sommes sûrs de l’emporter. Le contexte est bien différent de celui des élections en Sardaigne. Forza Italia a pour objectif d’obtenir dans les Abruzzes le même résultat que lors des dernières législatives. Ce qui m’intéresse c’est de canaliser les voix modérées en faveur de Forza Italia, un mouvement politique chrétien, libéral, défenseur des droits, pro-européen et pro-OTAN, réformiste et pas idéologique mais plutôt pragmatique et concret. Forza Italia ne cherche pas à faire de la compétition avec ses propres alliés comme la Ligue, nous pesons déjà au sein du gouvernement. Le but n’est pas de dépasser la Ligue mais d’élargir la sphère du centre-droit face à la gauche. Elly Schlein a ancré son parti très à gauche et récupère des voix à gauche, ce qui libère du terrain [au centre] pour Forza Italia. Je suis très confiant en vue des élections régionales et européennes. Nous nous rendrons nombreux à Bucarest pour le congrès du PPE : ministres, chefs de groupes, chef de délégation au Parlement européen, les quatre vice-secrétaires de Forza Italia à peine élus, plusieurs secrétaires d’Etat et parlementaires dont Stefania Craxi qui préside la Commission Affaires étrangères. Le PPE va soutenir la création d’un poste de commissaire européen à la Défense ; le lancement d’un plan sanitaire pour les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les pathologies mentales qui touchent de plus en plus les jeunes ; un programme d’investissement pour l’Afrique s’inspirant de notre Plan Mattei ; une proposition de Forza Italia pour réduire les coûts des énergies vertes pour les entreprises et les privés. Nous refusons le fondamentalisme climatique à la Timmermans ou à la Greta Thunberg. Nous défendrons également une politique solide en soutien à l’industrie et à l’agriculture. Forza Italia est de plus en plus reconnue au sein du PPE, ce qui signifie que le vote en faveur de Forza italia est le plus à-même de faire compter davantage l’Italie en Europe. Nous visons les 10% aux prochaines européennes et 20% pour les législatives. Les oiseaux de mauvais augure prédisaient notre disparition après la mort de Berlusconi, c’est l’exact contraire qui se produit. Notre structure fonctionne, les militants se mobilisent dans le sillage de Berlusconi. Le PPE élira lors du congrès de Bucarest von der Leyen comme candidate à la présidence de la Commission. Elle est la bonne personne, et Forza Italia aura un rôle pivot pour les prochaines institutions européennes. Je souhaite une majorité formée de populaires, de libéraux et de conservateurs à la tête de l’UE. En Ukraine, nous voulons la paix mais nous en devons pas être défaitistes, l’Occident ne doit pas se rendre face à Moscou. En vue de la campagne des européennes, nous nous préparons à nous défendre contre les fakes news et les cyber-attaques de la Russie. La semaine prochaine, le ministère des Affaires étrangères à Rome abritera une réunion technique et opérationnelle avec toutes les agences de l’ONU pour apporter de l’aide aux Palestiniens de Gaza. L’Italie sera au premier rang de cette vaste initiative humanitaire, une sorte de Food for Gaza pour laquelle nous voulons mobiliser de nombreux pays. Nous sommes solidaires du peuple palestinien, qui doit être libéré des chaînes du Hamas. » 

ARTICLE, Messaggero, « Énergie, la rencontre entre Pichetto (Forza Italia) et Le Maire : "L'UE finance l'énergie nucléaire" – les deux pays conviennent d’accélérer sur les mesures européennes en faveur des petits réacteurs de quatrième génération. »

ARTICLE, Messaggero, « 4,4 milliards d'euros d'aide de l'Italie à Kiev : Rome est le troisième pays d'Europe après Londres et Paris » : « L'aide financière et humanitaire allouée par l'Italie à l'Ukraine est de deux milliards d'euros. Deux autres milliards correspondent à la valeur des armes et des munitions expédiées à Kiev depuis le début de l'invasion russe. Il nous faut commencer par là, pour pouvoir ensuite évaluer la véritable contribution italienne à la cause. Plus de quatre milliards d'euros de fonds publics ont été dépensés à ce jour pour aider Volodymyr Zelensky. Ces chiffres sont pour moitié publics, pour moitié non publics. Et c'est la seconde moitié, l'estimation des fournitures militaires, qui apporte l’éclairage le plus intéressant et le plus inédit. Parce qu'elle donne du corps à l'extrémisme de la ligne défendue par Meloni avec l'Ukraine sans ambiguïté. En Europe, quoi qu'en disent les chiffres officieux qui circulent jusqu'à présent dans les think-tanks et les fondations, l'Italie est l'un des plus grands contributeurs de moyens et de munitions à l'armée ukrainienne. Un pas en arrière, voire deux, par rapport à l'Allemagne et à la France, qui ont jusqu'à présent communiqué des chiffres bien différents. Ils les ont inscrits noir sur blanc dans les accords bilatéraux de sécurité qu'ils viennent de signer avec le gouvernement ukrainien dans le cadre de Kiev. Depuis février 2022, Berlin a engagé 17,7 milliards d'euros de fournitures militaires. Une partie de cette somme, 10,5, sera répartie sur les trois prochaines années, de 2024 à 2027. Cet effort comprend certaines des commandes militaires les plus décisives pour la guerre dans le Donbass, depuis les obusiers de dernière génération jusqu'aux très recherchés chars Leopard 2. Et la France ? Entre 2022 et l'année en cours, l'engagement de Macron représente un total de 6,8 milliards d'euros d'envois d'armes et de munitions. Selon les données de l'Institut Kiel, l'Italie a dépensé un montant dérisoire, par rapport à ses grands partenaires européens, pour donner de l'oxygène à l'armée ukrainienne. Un peu plus de six cents millions d'euros. Des chiffres qui, s'ils étaient confirmés, placeraient notre pays loin du podium des soutiens européens de Kiev. Mais ces chiffres, comme l'explique Le Foglio, doivent être révisés. Car en Italie - un choix que ne partage pas la plupart des partenaires occidentaux de Zelensky - les paquets d'armes destinés à Kiev, dont le neuvième est en cours de préparation, sont strictement secrets. Un tableau du ministère de la défense circulant parmi les hauts gradés militaires montre des chiffres tout à fait différents. Il se dessinerait donc un podium différent. En première position, les États-Unis, avec un budget de 42,2 milliards d'euros, en attendant le déblocage de nouveaux fonds par le Congrès. Viennent ensuite l'Allemagne, puis le Royaume-Uni, avec environ 9 milliards, et enfin la France et l'Italie. Une grande partie de l'argent italien consacré à la technologie militaire envoyée au front a été utilisée pour payer le très coûteux système italo-français de défense antimissile Samp-T, le bouclier destiné à protéger les villes des bombardements russes. Sur le plan humanitaire, la mobilisation des gouvernements à Rome, d'abord avec Draghi puis avec Meloni, n'a pas été moindre. Les détails, là encore, figurent dans le pacte de sécurité signé à Kiev le 24 février. Parmi les fonds alloués à des fins civiles : 110 millions pour le budget de l'Etat ukrainien, 200 pour des prêts à taux réduit, 100 pour l'aide humanitaire, 820 pour soutenir les réfugiés ukrainiens en Italie, 400 pour le soutien macro-financier, 213 autres pour le soutien au développement, et enfin 200 pour assurer la résilience du réseau énergétique. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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