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01/03/2024

Des "antifas" ont incendié la voiture de la mère d'un conseiller municipal AfD.

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Allemagne. Saxe. Leipzig. Des « antifas » ont incendié la voiture de la mère du conseiller municipal Marius Beyer.

Le Vlaams Belang donné à 27,8 % et la N-VA à 18,9 %.

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Belgique. Flandre. Les nationalistes flamands du Vlaams Belang sont donnés à 27,8 % et ceux de la N-VA à 18,9 %, en vue des élections pour le Parlement flamand de juin 2024, au sein du sondage annuel De Stemming.

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Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

Vooruit : socialistes

CD&V : démocrates-chrétiens

PvdA : travaillistes

Open VlD : libéraux

Groen : écologistes

Autres partis

L'Agence fédérale pour l'emploi du Nord est contre l'AfD.

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Allemagne. L'Agence fédérale pour l'emploi du Nord [du pays] a envoyé un courriel, à ses employés, de soutien à un rassemblement commémorant les victimes de l'Holocauste, avec une annonce pour le rassemblement au sein de laquelle l’AfD est citée parmi les éléments dénoncés.

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La radio-télévision publique RBB est contrainte de se rétracter à propos de l'AfD.

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Allemagne. La radio-télévision publique RBB est contrainte de se rétracter : l'AfD n'a pas, au sein du Parlement du Brandebourg, proposé ou discuté ou promu la suppression du système multipartite : « Nous retirons cette allégation inexacte. »

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"Le projet d’une coalition élargie plaît aux électeurs de gauche mais ne convainc pas ceux qui votent pour les partis centristes."

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Italie. Revue de presse. 

Les polémiques autour des violences dans la gestion d’une manifestation d'étudiants à Pise font encore la Une « Le coup de froid entre Meloni et le Quirinal » (Repubblica), « Manifestations : le ministre Piantedosi défend la police » (Corriere), « Alerte sur les actes hostiles contre la police [après les faits de Turin] » (Messaggero). Le discours à la nation de Vladimir Poutine est aussi cité « Poutine menace l’Occident en évoquant la bombe atomique » (Repubblica), « Poutine prévient l’Otan » (Corriere). 

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Bianconi « Le gouvernement pris en tenaille entre les manifestations et le rappel du Quirinal » : « Depuis une semaine, les partis se disputent sur les incidents de Pise et de Florence. Tout le monde est d'accord avec les propos du Président Mattarella (l’inquiétude sur les coups de matraque sur les jeunes, vus comme le symptôme d'un "échec", mais aussi la solidarité avec les personnalités politiques victimes d'insultes lors des manifestations, et avec les policiers agressés mercredi à Turin). Aussitôt après ils se divisent, s'accusant les uns les autres : les uns d’encourager la répression sur les manifestants, les autres les insultes et les agressions contre les uniformes de police. Et lorsque Giorgia Meloni a évoqué le danger de voir "les institutions" retirer leur soutien aux forces de l'ordre, elle a choisi un terme si large qu'il pourrait être lu comme un appel aux oppositions, mais aussi au Quirinal. Mais c’est un élément supplémentaire qui enflamme les esprits dans le débat politique, au lieu de les apaiser. La déclaration de Piantedosi (Indépendant) peut aussi résonner comme une tentative du gouvernement de minimiser - ou du moins de "relativiser" - la responsabilité de ceux qui, sur le terrain, n'ont pas fait les bons choix. La décision de laisser en place les principaux responsables de la sécurité de la ville, du moins pour l'instant, témoigne d'une volonté de ne pas s’en prendre à la police et de ramener les fautes dans la gestion de cet événement à des erreurs individuelles . Les faits présentés par le ministre au Parlement seraient une "charge pour faire baisser la pression des manifestants" contre les forces de l’ordre , mais rien n'est dit sur les matraques brandies même après que la pression eut baissé. Et le bilan des blessés (deux policiers et 17 manifestants dont 11 mineurs) laisse néanmoins deviner le déséquilibre des forces en présence. On observera que les quatre personnes accusées d'avoir résisté à un fonctionnaire de police ont toutes des condamnations antérieures "pour des troubles à l'ordre public", comme pour dire que dans ce rassemblement, on trouvait aussi des émeutiers professionnels (ou semi-professionnels). On invoque "l'équilibre, la prudence et la proportionnalité". Tout en gardant à l'esprit les rendez-vous à venir. » 

ENTRETIEN, Quotidiano Nazionale, A. Tajani « Si c’est nécessaire, je me porterai candidat aux élections européennes » : « ‘’Concernant les élections en Sardaigne, quelque chose n’a pas fonctionné comme prévu. Notre candidat avait devant lui une adversaire redoutable, certes. Ceci dit, si nous avions nommé notre candidat plus tôt, nous aurions évité un échec avec un écart de voix aussi réduit. Nous devons maintenant nous concentrer sur les prochains rendez-vous électoraux dans les Abruzzes, la Basilicate, le Piémont et puis bien sûr les élections européennes. Si Forza Italia devait en avoir besoin, je me porterai candidat mais il est encore prématuré d’en parler et de toute manière j’en discuterai au préalable avec Meloni et Salvini. Concernant la limite du troisième mandat des présidents de région, nous déciderons de ce sujet après les élections européennes. Sur les violences attribuées à la police, les propos du Président de la République sont sages et il ne faut pas les exploiter politiquement. Il n’y a aucun problème avec le Quirinal et il est faux de dire que Giorgia Meloni et le Président Mattarella ont des positions différentes sur ce point. Meloni aussi a dit des choses justes. Le gouvernement est uni : nous étions tous présents lors de l’audition du ministre de l’Intérieur Piantedosi [à la Chambre des Députés]. Si quelqu’un commet des erreurs, il est juste qu’il paie, mais nous ne permettrons pas que l’on fasse un procès politique aux forces de l’ordre.’’ » 

SONDAGE, Repubblica, I. Diamanti : « Le projet d’une coalition élargie plaît aux électeurs de gauche mais ne convainc pas ceux qui votent pour les partis centristes » : « Les élections en Sardaigne ont ramené l'attention sur la question des "alliances" entre partis, à un moment où les "divisions" prévalent. Tant dans les coalitions que dans les partis. Le succès d'Alessandra Todde, députée à la Chambre pour le Mouvement 5 étoiles, a reproposé l'idée d’une "coalition élargie", imaginée par le PD pour concevoir une entente "de grande ampleur" entre les forces politiques de l'opposition. Une idée qui, ces derniers mois, a suscité de nombreuses critiques et des doutes. En effet, les différences entre les programmes et les intérêts des partis en question sont importantes. De plus, il s'agit de partis qui s'adressent à un électorat largement commun, et qui sont donc "concurrents". La nouvelle présidente de région appartient au M5S et non au PD et, c’est peut-être l'une des raisons de ce résultat . Car le M5S, au niveau national, est proche du PD dans les récents sondages électoraux. Mais, ce parti représente des entités socio-politiques "différentes" et s’il était auparavant un ‘mouvement’, il est devenu depuis quelques temps "un parti" capable, aujourd'hui, de faire gagner un président de région. Ce résultat de Todde est le fruit d’une demande croissante d'unité dans le camp de l'opposition de gauche, pour concurrencer le camp de la majorité. Un premier aspect qui émerge, à cet égard, est une large attention des électeurs de gauche à l'égard de l'alliance entre les partis d'opposition. Tout d'abord, le Pd et le M5S. L’alliance entre ces deux partis lors de scrutins en Italie est jugée positivement par 60% de la base du M5S et par une proportion légèrement plus élevée (62%) parmi les électeurs du PD. Il est intéressant de noter que, dans les deux cas, cette proportion est plus élevée qu’au mois de novembre 2022, peu après la victoire électorale de la droite et le début du gouvernement de Giorgia Meloni. Cela montre que l'expérience des deux dernières années a renforcé, parmi les forces d'opposition, l'idée d'une coalition d’opposition qui soit la plus large possible. Capable d'être compétitive et, peut-être, de gagner. Selon le sondage Demos, les opinions favorables à un accord avec le PD dépasse les 60 % même parmi les partis centristes. Alors que l'hypothèse d'un "élargissement" de l'accord au M5S semble être moins bien accueilli car, au sein d’une alliance trop large, les centristes compteraient "trop peu". L’alliance sera à nouveau testée dans les Abruzzes, où l'on vote le 10 mars. L’autre inconnue concerne la forme que devrait prendre ce projet d’alliance : les programmes, l'organisation, les modèles de sélection de la classe dirigeante. En outre, si l'on élargit le regard au contexte national, il n'est pas certain que les deux partis politiques partageraient des programmes et des objectifs communs en matière de politique économique intérieure ou  de politique internationale. Mais le problème le plus important, en ces temps de personnalisation de la politique, est le choix du leader. Qui est réellement capable d'être reconnu comme "leader" et d'attirer les voix des électeurs dans le cadre d’une alliance large? » 

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Alessandra Todde, présidente M5S de la région de Sardaigne

ENTRETIEN, Italia Oggi, de Francesco Lollobrigida, ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire (Frères d’Italie) « L’agriculture doit revenir au cœur de l’Europe » : « Concernant la réforme de la PAC, nous sommes optimistes sur un changement radical de cap. Le document stratégique, proposé par l’Italie lors de la réunion des ministres de l’Agriculture européens, a été repris dans les contenus par une lettre finalisée ces dernières heures et adressée à la Commission européenne par la France, l’Espagne, l’Italie et d’autres pays. Ce document demande d’intervenir rapidement pour répondre aux exigences que les agriculteurs ont mis en avant ces derniers mois. En Italie, les associations agricoles ont toutes travaillé avec le gouvernement et les manifestations ont été moins nombreuses et sans épisodes de violence. Le Commissaire à l’agriculture Janusz Wojciechowski a souligné publiquement, dans sa déclaration finale, les raisons du représentant italien au sein du Conseil. C’est-à-dire qu’il faut agir rapidement et redonner aux agriculteurs une place centrale. Nous nous attendons à des actes concrets dans les prochains jours. La présidente du Conseil Meloni a obtenu que les leaders européens parlent les 21 et 22 mars à Bruxelles d’agriculture et d’immigration comme des sujets centraux de la politique européenne. Nous attendons donc des réponses techniques concernant les engagements pris.’’ » 

ENTRETIEN, Quotidiano Nazionale, A. Tajani (Forza Italia) « Il faut un cessez-le-feu immédiat pour protéger les civils et libérer les otages » : « ‘’ Il faut convaincre Israël et le Hamas à un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’arrivée d’aides humanitaires et la libération des otages. Nous demandons à Netanyahou de faire lumière sur ce qui s’est passé pendant ces dernières heures et de protéger les civils. En même temps, nous pensons pouvoir aider les Palestiniens avec une meilleure coordination des aides à envoyer à Gaza entre les organisations internationales et humanitaires, allant de la Croix Rouge à la FAO. Concernant l’Ukraine, l’envoi de soldats n’est pas prévu. Nous soutenons l’Ukraine car nous voulons qu’elle reste indépendante mais nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Notre aide est avant tout une aide politique et financière et de soutien à leur défense. Ce n’est pas un acte d’agression contre la Russie. Ceci dit, notre chargé d’affaires en Russie participera aux funérailles de Navalny : c’est un signe de soutien clair à la liberté d’expression en Russie. Enfin, concernant l’affaire de l’activiste Ilaria Salis détenue en Hongrie, l’Italie a déjà dit ne pas vouloir interférer dans le procès. Toutefois, nous exigeons des conditions de détention dignes et dans le respect des normes communautaires pour les personnes en attente de jugement. Si Ilaria devait obtenir l’assignation à résidence, ce que l’on souhaite, nous avons dit qu’il faut aussi assurer sa protection et celle de ses parents. » 

ARTICLE, Repubblica, T. Ciriaco, P. Mastroilli, « Présidence du G7 - La visite chez Biden. Meloni prépare sa rencontre avec Al-Sissi sur le plan pour l’Afrique » : « Ce sera sa première visite aux États-Unis en tant que présidente du G7. Une mission délicate pour Giorgia Meloni, un exercice d'équilibriste compte tenu des relations de la première ministre de droite avec le parti démocrate, à quelques mois des élections présidentielles qui pourraient bien sanctionner le retour du vieil ami Donald Trump. C'est pourquoi, à la veille de l'événement, notre diplomatie a insisté sur un point en particulier : Il ne s'agit pas d'une visite bilatérale comme celle de juillet dernier, qui avait également amené la leader à rencontrer l'opposition républicaine au Congrès, mais d'un voyage dans la perspective du sommet du G7 dans les Pouilles. Mais sur le fond, c'est la crise au Proche-Orient qui pèse le plus lourd. Meloni a l'intention de profiter de cet échange dans le bureau ovale pour préparer avec le président américain la mission internationale délicate qu'elle prépare : mi-mars, elle se rendra en Égypte pour rencontrer Al-Sissi. Elle le fera pour discuter du plan Mattei. Mais elle sera également présente en tant que présidente du G7, pour exiger une trêve, chère aux intérêts italiens, et pour réclamer une médiation du Caire, acteur crucial au Proche-Orient.. Meloni souhaite obtenir des indications sur le plan à long terme, car les Européens ont besoin de certitudes quant à la future gouvernance de la région. Mais l'Ukraine est évidemment aussi au centre de la rencontre d'aujourd'hui. La présidente arrive aux États-Unis pour obtenir la confirmation de l’implication américaine. Nous - c'est le message - nous sommes engagés, maintenant ne nous abandonnez pas et adoptez le programme d'aide, bloqué jusqu'à présent par les Républicains de Trump. La perspective reste celle de négociations entre Kiev et Moscou, mais en position de force. Il est déjà tard et les armes doivent arriver avant le printemps. L’autre question concerne l’utilisation des fonds saisis en Russie pour financer les Ukrainiens. Les États-Unis font pression pour les débloquer, mais il y a une résistance européenne, notamment de la part de la France et que l’on a constatée en parallèle du sommet des ministres des finances du G20. Sur l'Afrique, l'idée de Meloni est de faire de cette question un élément central du sommet de juin, notamment parce que le plan Mattei a du mal à décoller. Le désengagement de Washington alarme Rome alors que la montée russe et chinoise semble s'intensifier. La Présidente demandera à M. Biden de s'impliquer à nouveau dans le Continent. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)