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31/10/2018

Sylvi Listhaug publie un ouvrage.

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Norvège. La vice-présidente du Parti du Progrès et ancien ministre Sylvi Listhaug publie un ouvrage intitulé « Quand les autres gardent le silence » au sein duquel elle s’en prend au féminisme. »

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Sylvi Listhaug 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/20/syl...)

Ana Roch n'est pas élue à l'exécutif de Vernier.

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Suisse. Canton de Genève. La MCG Ana Roch a obtenu 2.095 voix lors de l’élection pour l’exécutif de Vernier le 14 octobre 2018, face au socialiste Martin Staub qui obtient 3.585 voix et est élu. [Ana Roch est la présidente du MCG.]

La Ligue bloque la transformation d'une chapelle en mosquée.

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Italie. La Ligue bloque la transformation d'une chapelle en mosquée :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/10/28/97001-201810...

"L’ultimatum de Bruxelles posé à l’Italie."

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Italie. Revue de presse.

Istat/stagnation/Budget : Unes - : « Coup d’arrêt de la croissance » - ‘’Bruxelles interroge Rome sur sa dette’’ (Corriere della Sera), « Le PIB freine, croissance zéro » - ‘’Bruxelles prévient : la dette est une menace pour la zone euro’’ (La Repubblica), « L’Italie freine, l’UE fait pression : votre dette est incompatible » (La Stampa), « PIB à zéro, le spread à 312 points de base » (Sole 24 Ore), « La croissance italienne freine, haut-là de l’UE» (Il Messaggero), « L’Italie bloquée, l’UE attaque » - ‘’La procédure d’infraction par la Commission est prête’’ (Il Mattino), « L’Italie sans croissance » (Avvenire).

ARTICLE, La Repubblica C. Lopapa et R. Petrini « ISTAT et la lettre de l’UE, le gouvernement mis au pied du mur » : « L’ultimatum de Bruxelles posé à l’Italie : un peu moins de deux semaines (le 13 novembre) pour présenter sa propre ligne de défense, puis la procédure d’infraction sera de plus en plus probable. Des sources du ministère du Trésor parlent d’un ‘’encerclement’’. Or, la photographie du PIB prise hier n’est que la confirmation que la structure de la loi de finances a déjà sauté. Car une croissance zéro fin 2018 pourra difficilement engendrer une croissance de +1,5% en 2019, comme Conte, Tria et les deux vice-présidents du Conseil ont voulu l’indiquer dans le budget. En réalité, Di Maio a déjà fait marche arrière, quand il a dit que le revenu citoyen et la réforme des retraites ne seront pas contenus dans la loi de finances mais dans un décret ‘’que nous ferons immédiatement après’’».

ARTICLE, Corriere della Sera D. Di Vico « automobile et investissements coulent à pic, bâtiments et dépenses figés, voici pourquoi l’industrie a cessé de pousser l’Italie » : « Le secteur automobile, après les fastes de 2015, s’est écroulé (-25,4%), les investissements des entreprises, selon les dernières données, ont baissé (-15,3%). Ce zéro au troisième trimestre n’est pas une surprise. Comme l’explique l’Istat, c’est l’industrie qui a freiné l’économie. Maintenant, la question qu’il faut se poser est la suivante : de quelle manière les mesures prévues par la loi de finances pourront favoriser le PIB italien ? La réforme des retraites ne donnera pas de liquidité, bien au contraire. Seul un remplacement vieux-jeunes pourrait le générer. Quant au revenu citoyen, adressé aux classes plus pauvres, cela pourra favoriser tout au plus l’achat de biens de base : alimentaire et vêtements. Aucune idée sur comment cela favorisera le PIB ».  

ARTICLE, La Stampa, B. Minello : « La bataille ‘’ oui à la ligne à grande vitesse ‘’ s’étend à tout le Piémont » : « Sergio Chiamparino (Parti Démocrate [centre-gauche], président de la Région Piémont, a déclaré hier, devant le Conseil de la Région Piémont, que la décision de la Mairie de Turin d’arrêter les travaux de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin est un acte politique et qu’en conséquence il ne faut pas la sous-estimer. Il a souligné que l’accord pour la ligne ferroviaire existe déjà depuis longtemps et que si le gouvernement arrêtera les travaux, les Piémontais feront entendre leur voix. ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia « Que la Ligue ne suive pas les 5 Etoiles, notre soutien n’est pas acquis » (Il Messaggero: « ‘’Nous voulons avant tout souligner cette anomalie : le M5S, parti de majorité, a présenté le double d’amendements sur le décret pour la sécurité que nous qui sommes dans l’opposition. La souffrance du M5S sur les normes sur la sécurité pousse Salvini à reculer, à diluer ses batailles historiques. ’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L‘Autriche ne signera pas le pacte de l’ONU sur la migration.

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Autriche et ONU. L‘Autriche, dirigée par une coalition regroupant les conservateurs de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, ne signera pas le pacte de l’ONU sur la migration :

https://www.24heures.ch/monde/L-Autriche-se-retire-du-pac...

Bavière : le chômage à 2,6 %.

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Allemagne. Bavière. En octobre 2018, le chômage a chuté à 2,6 %, le plus bas niveau au mois d’octobre depuis 1991.

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Taux de chômage : Allemagne : 4,9 % / Bavière : 2,6 %

Matteo Salvini chez l'émir du Qatar.

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Italie et Qatar. Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a rencontré ce 30 octobre 2018 à Doha au Qatar l’émir de ce pays.

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Matteo Salvini et l'émir du Qatar

30/10/2018

7,5 % des députés fédéraux de l’AfD sont issus de l’immigration.

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Allemagne. 7,5 % des députés fédéraux de l’AfD sont issus de l’immigration alors que 2 % des députés fédéraux de la CDU/CSU sont issus de l’immigration.

"La loi de finances est achevée."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement/Ligne Grande Vitesse Lyon-Turin : Unes - : « Bras-de-fer M5S-Ligue sur la LGV Lyon-Turin » - ‘’Le décret sécurité en danger’’ (Corriere della Sera), « Le M5S déclare la guerre à la LGV Lyon-Turin » - ‘’Colère des entreprises et des syndicats’’ (La Repubblica), « Turin dit ‘’stop’’ à la TAV, protestations dans la rue » - (La Stampa), « TAV Lyon-Turin, les entreprises contre le stop aux chantiers » - ‘’Le patronat Confindustria : ces œuvres sont dans l’intérêt de l’Italie’’ (Sole 24 Ore), « TAV Lyon-Turin, le M5S pour le stop ; la Ligue prend les distances » (Il Messaggero, Il Mattino), « Gouvernement, tension sur les grands chantiers » (Avvenire).

ANALYSE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Les coûts politiques de la LGV retomberont sur les élections locales au printemps » : « Pour un leader comme Salvini, qui a toujours les campagnes électorales en tête, la ligne Lyon-Turin n’est pas le seul problème avec le M5S, aujourd’hui. Ce n’est qu’un des sujets du prochain rendez-vous électoral régional au Piémont, prévu au printemps. La manifestation d’hier à Turin, réunissant toutes les associations d’entrepreneurs et les syndicats, représente une partie de la base électorale de la Ligue. Par ailleurs, le chef de groupe de la Ligue au conseil municipal turinois a voté ‘’non’’ à l’arrêt du chantier, après une autorisation venant de Rome. Cela n’est qu’un avant-goût de la compétition entre les deux alliés gouvernementaux. Salvini sait bien que la politique au Nord ne se conjugue pas seulement avec la question des retraites. Elle intègre également une bonne dose de sujets intéressant une classe productive qui mise sur les investissements et les infrastructures ».

COULISSES La Stampa F. Capurso et M. Tropeano « Un plan B déjà prêt : le tunnel de base maintenu. Le secrétaire d’Etat aux infrastructures Rixi ‘’la LGV sera réalisée’’ » : « D’ici début décembre, la conclusion de l’analyse coûts-bénéfices du chantier sera remis sur le bureau du ministre des Infrastructures D. Toninelli (M5S). Toutefois, un accord entre les leaders de la Ligue et du M5S existe déjà. Un plan élaboré en août par les 5 Etoiles prévoyant une rénovation de la ligne historique reliant Turin à Lyon, en éliminant certaines œuvres considérées comme superflues et laissant intact le tunnel de base qui, explique-t-on, ‘’serait difficile, voire impossible à bloquer’’. La Ligne grande vitesse sera ainsi réalisée, mais le projet sera simplifié avec des économies considérables. Une hypothèse de travail qui met d’accord les deux partis. Selon le vice-ministre des infrastructures E. Rixi (Ligue) ‘’plusieurs aspects peuvent être revus à condition que la LGV soit réalisée dans de courts délais. Le projet concernant la gare de Suse, par exemple, peut être simplifié. La ‘’cathédrale dans le désert’’ de Kengo Kuma disparaitrait, chose qui ne trouverait pas d’objection de la part de Paris. Le gouvernement français a fait savoir au gouvernement italien qu’il n’a aucune intention de perdre le financement européen s’élevant à 3 milliards d’euros. Rixi rencontrera l’ambassadeur français vers la mi-novembre. Le vice-ministre souhaite faire un raisonnement à 360 degrés avec les Français et la rencontre avec l’Ambassadeur ‘’reporté jusque-là en raison de l’urgence de Gênes’’ devient ‘’absolument nécessaire pour approfondir le discours sur la LGV et sur d’autres infrastructures de frontière que nous considérons comme fondamentales ».

ARTICLE, Il Messaggero, D. Pirone « Lyon-Turin, l’Italie devra payer 2,5 milliards avec l’arrêt des travaux » : « Malgré les doutes italiens sur le projet, le chantier Lyon-Turin est opérationnel. Les fonds sont là, dont environ 600 millions de financements européens déjà en banque. Et le chantier n’est pas bloqué, sur le versant français : 15 mètres sont creusés chaque jour. Côté italien, 24 kilomètres de tunnel ont été faits et pas seulement d’exploration. De plus, tout est prêt pour lancer les nouveaux appels d’offre de 2,5 milliards pour faire décoller définitivement les travaux du tunnel qui sera le plus long au monde. Pour tous ces motifs, le Lyon-Turin ne peut être jugée uniquement sur une ‘’base nationale’’. En Italie, on a encore du mal à comprendre que le Turin-Lyon est une œuvre gérée par une société italo-française, Telt, moitié italienne (moitié du réseau ferroviaire italien, FS) et moitié française (ministère des Infrastructures). Grosso modo le chiffre à payer par l’Italie si elle se retirait est de 2,5 milliards, somme identique à celle destinée à la construction.  ‘’Une folie qui parle d’elle-même’’ pour S. Esposito, ancien sénateur du Parti Démocrate [centre-gauche]. »

ENTRETIEN Attilio Fontana, Président de la Région Lombardie (Ligue), Corriere della Sera, « La Tav (ligne Lyon-Turin) est fondamentale. Nous sommes si différents d’eux (ndt : du M5S) » : «’’ Je ne m’immisce pas dans des questions qui n’ont pas trait à ma région, je dis seulement que selon moi cela pouvait être une occasion pour Turin de se rapprocher du système économique dont la ville faisait partie et dont elle s’est éloignée au fil du temps’’. Pour l’économie lombarde, ‘’le ligne Lyon Turin est très intéressante : c’est une œuvre fondamentale pour rentrer en Europe à travers un axe commercial important’’. Avec le M5S, ‘’les visions politiques sont différentes’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « La loi de finances est achevée, la dispute sur les retraites. Tria en mission UE » : « Après l’énième rencontre au ministère de l’Economie, la loi de finances a été achevée hier et maintenant elle est ‘’sur le billard ‘’ du Bureau général de la comptabilité de l’État. Le ministre de l’Economie Tria d’un côté et les durs du M5S et de la Ligue de l’autre ont continué à se battre sur les retraites dorées et sur la gestion des investissements. La situation est très délicate et le Président du Conseil Giuseppe Conte a dû reporter sa mission en Inde. La loi, qui sera examinée demain à la Chambre et au Sénat, n’est pas encore complètement claire, surtout pour ce qui concerne le revenu de citoyenneté et les retraites anticipées, par la réforme de la loi Fornero. Le ministre Tria a déclaré que la priorité était de consolider la croissance à 1,5 %. Il est parti en mission à Bruxelles pour rencontrer le Président de la Commission européenne Juncker. Le dernier bras de fer de la journée a eu lieu surtout sur les nominations de la Rai et de l’Antitrust ».

COULISSES La Stampa I. Lombardo « Di Maio menace les rebelles du M5S : celui qui votera contre le décret de sécurité sera banni » : « la majorité est en danger sur le décret de sécurité. Le parti de droite de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, est prêt à donner un coup de main pour le faire adopter ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : « Les opposants du Mouvement en révolte. Des voix à risque pour le décret sécurité » : « Les opposants du M5S, face à ce qu’ils considèrent comme une sujétion par rapport à la Ligue, ont décidé de s’unir et de constituer un front commun et de se rebeller. Ils ne sont pas du tout préoccupés par les possibles menaces de Luigi Di Maio et ils communiquent qu’ils sont prêts à voter contre le décret sécurité ».

ARTICLE, La Stampa A. Carugati « Les juifs victimes des lois raciales privés de la retraite : marche arrière après l’intervention du Quirinal » : « L’alarme lancée par l’union des communautés juives et des associations des déportés et persécutés pour des raisons politiques et de race est arrivée jusqu’au Quirinal. D’où les appels des bureaux présidentiels à ceux du Palais Chigi pour avoir des éclaircissements sur la coupe à hauteur de 50 millions du fonds destiné aux victimes du fascisme et des lois raciales. Le gouvernement a rapidement corrigé le tout. Si la coupe a été confirmée, le ministère des Finances a confirmé qu’il n’y aura ‘’aucune réduction des retraites de guerre, ni des retraites des persécutés pour des raisons politiques ou raciales’’. Une réduction due à la baisse du nombre des bénéficiaires, explique-t-on du gouvernement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Cour européenne des Droits de l’Homme décide que dire que Mahomet était un pédophile ne relève pas de la liberté d'expression.

Autriche et Conseil de l’Europe. La Cour européenne des Droits de l’Homme a décidé, dans le cadre des propos tenus par Elisabeth Sabaditsch-Wolff à propos de Mahomet, que dire de Mahomet qu'il était un pédophile constitue une incitation à la haine et par conséquent n’est pas protégé par la liberté d’expression.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2013/12/12/la-...)

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Elisabeth Sabaditsch-Wolff (Autriche) et Geert Wilders (Pays-Bas)

29/10/2018

Angela Merkel renonce à briguer sa succession.

Allemagne. Au lendemain de l'échec électoral subit par son parti en Hesse, Angela Merkel renonce à briguer sa succession à la tête de la CDU en décembre 2018 et au poste de chancelier en 2021.

"Les Cinq Étoiles contre La Repubblica."

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Italie. Revue de presse.

Loi de finances/gouvernement/UE : Unes - : « Banques, le plan anti-spread » - ‘’Hypothèse d’utiliser les fonds dormants’’ (Corriere della Sera), « Chantiers, chaos gouvernemental, Conte assume : le Tap sera réalisé » (La Repubblica), « Di Maio cherche le soutien de Salvini : ‘’arrêtons le chantier ou nous imploserons’’ » - ‘’La mairie de Turin s’exprime aujourd’hui sur la ligne Lyon-Turin’’ (La Stampa), « Pacte gouvernemental pour le plan de sauvetage des banques » - ‘’TAP, révolte de la base du M5S, Conte appelle au calme » (Il Messaggero), « Gouvernement, un pacte pour sauver les banques » (Il Mattino).

EDITORIAL, F. Fubini, Corriere, « Les torts de Rome (et les erreurs de Bruxelles) – Les litiges entre Rome et Bruxelles aident les faucons de Berlin à refuser toute concession » : « Il ne fait aucun doute que la loi de finances italienne viole toutes les règles. Il n’est pas nécessaire d’être Commissaire européen pour avoir des doutes sur ce budget. La méthode des critiques de Bruxelles soulève en revanche des questions sur l’environnement qui existe autour de cette crise italienne en Europe. La Commission européenne a choisi d’agir avec une agressivité qui oblige à se demander quel est la sortie imaginée par un homme aussi expert que Juncker. Il a défini comme étant ‘’sans précédent’’ la déviation italienne et c’est statistiquement sans doute vrai mais la France voyage depuis une décennie avec un déficit plus élevé tandis que Berlin et Paris, en 2003, firent sauter le pacte de stabilité. Bruxelles veut aussi accélérer les délais de procédure contre Rome les portant à novembre ou décembre mais elle sanctionnerait ainsi les comptes de 2017, permettant à Salvini et Di Maio de dire que la condamnation touche aussi les comptes du gouvernement PD. La menace de contravention à l’Italie est risible, après que la Commission ait (à juste titre) évité d’en appliquer à la France et l’Espagne. Le résultat des actions de Bruxelles pour le moment est uniquement d’offrir une caisse de résonnance à Salvini et Di Maio et affaiblir les pragmatiques qui, au sein du gouvernement, tentent de travailler à un compromis : de Conte aux secrétaires d’État Buffagni (M5S) ou Giorgetti (Ligue). Les lettres que la Commission à envoyer à la France et l’Espagne sont passées sous silence. Et surtout l’insurrection italienne a ôté la possibilité de toute concession. Tout est bloqué à cause de Di Maio et Salvini. Les attaques de Kurz peuvent tenter de faire oublier qu’il gouverne avec un parti crypto-nazi. Et rien de tel que quelques titres de la presse internationale sur Salvini pour faire oublier l’Autriche. La morale de l’histoire est que l’Italie aurait tout intérêt à jouer le jeu européen sans prétentions absurdes et sans complexe d’infériorité. Au centre et pas en marge. Mais cela aussi, ce sera pour une autre fois ».

ARTICLE La Repubblica V. Nigro « Conférence sur la Libye, le plan onusien prêt, Haftar se rend chez Conte » : « Haftar, chef de l’armée contrôlant la Cyrénaïque, est à Rome pour rencontrer le Président du Conseil G. Conte. Le Frère musulman Khaled al Mishri devrait arriver lui aussi aujourd’hui. Mercredi, ce sera la fois d’Agila Saleh, président du Parlement de Tobrouk, soumis à la volonté militaire d’Haftar mais formellement représentant d’une des institutions désignées par la géométrie des Nations-unies. Pour Rome, les craintes d’un échec de la réunion sicilienne ont diminué. Une source proche des négociations explique ‘’si l’ONU a déjà un plan de prêt, Palerme deviendra alors le lieu où on pourra soutenir avec force les propositions de Salamé’’. Lors de sa rencontre d’hier avec Conte, Haftar a manifesté à nouveau ses doutes sur l’utilité de sa présence à Palerme. Haftar a dit clairement à Conte ne pas avoir confiance en la réunion de Palerme. A Rome, on craint l’absence du général, malgré les pressions de la Russie de Poutine, demandées par Conte. Un fonctionnaire étranger suivant le dossier explique ‘’sans la présence d’au moins al-Sarraj, Haftar, Agila et Mishri, la table de négociation semblerait dégarnie et cela pourrait confirmer une faiblesse de l’Italie dans la gestion du dossier libyen’’ ».

ARTICLE, Il Foglio M. Flammini « Macron a trouvé une brèche au sein de Visegrad où il y a un peu d’européisme » : « Au sein du bloc de Visegrad, il y a des nuances et le Président Macron l’a compris. Il y a l’urgence d’établir des relations. Nous ne pouvons pas nous fâcher avec toute l’Europe orientale avait expliqué un ami de Macron dans la presse française. Le moment est venu pour se montrer plus ouvert au dialogue et laisser les divergences augmenter sein de Visegrad. La République Tchèque et la Slovaquie ont des gouvernements de coalition et surtout, elles ont des positions moins conservatrices. La Slovaquie fait déjà parti de la zone euro et la République Tchèque souhaiterait y adhérer au plus vite. Contrairement à la Hongrie d’Orban, elles sont disponibles à renforcer le dispositif de contrôle des frontières externes avec l’agence européenne Frontex. Macron veut ainsi reconquérir l’Est, pas tout, mais uniquement sa partie moins radicale. Si Orban veut diviser l’Europe, l’intuition de Macron est de briser Visegrad et l’idée n’est pas mauvaise du tout ». 

ARTICLE Il Messaggero A. Campi « Le séisme à Berlin modifiera l’Europe » : « Avec Merkel de plus en plus amoindrie et à un pas de son crépuscule politique et un président français face à une crise de popularité croissante, on se demande quel avenir aura le projet ambitieux de réformes de l’UE. Les deux leaders, qui en étaient les créateurs, devraient en être les garants face aux autres pays européens mais aussi les réalisateurs. Le résultat des élections en Hesse rend plus urgentes ces questions, pour l’Allemagne mais aussi pour l’Europe ». 

ARTICLE, L. Ferrua-I. Lombardo, Stampa, « Torino devient anti ligne à haute vitesse Lyon-Turin, révolte anti-M5S » : « Tap (gazoduc trans-adriatique) oui. Terzo valico(réseau ferroviaire haute vitesse liant Gênes avec Milan, Turin ) oui. Tav (Lyon-Turin) plutôt non. La révision globale des grands chantiers, qui demeure une question fondamentale pour la base du M5S, est au centre d’un bras de fer de moins en moins amical avec la Ligue et vit aujourd’hui une journée importante. Si tout se passe comme prévu, Turin devrait se défiler et votera un ordre du jour pour demander au gouvernement de destiner l’argent de la ligne Turin-Lyon à la viabilité du territoire. La maire de Turin (M5S) a toujours été anti-Tav mais le probable choix du conseil municipal divisera la ville, même si les retombées de seraient pas concrètes mais politiques. Di Maio par ailleurs a répété ces dernières semaines : ‘’Nous trouverons un moyen, mais à la fin la Tav ne se fera pas’’. Tout semble en suspens et la fameuse analyse coûts-bénéfices décidera. Et même Salvini, pour gagner du temps avec les siens, qui insistent eux pour réaliser la TAV, est en train de chercher une formule pour un compromis ».

ARTICLE, Il Messaggero O. Giannino « La LGV Lyon-Turin à nouveau dans le collimateur : le PIB de l’Italie en danger » : « Le ‘’oui’’ au gazoduc TAP après l’impossibilité de fermer l’usine de l’acier Ilva coûte cher au 5 Etoiles. Ils avaient promis à leurs électeurs de l’arrêter. Maintenant, que va-t-il se passer pour les autres grands chantiers nationaux ? Il n’y a pas de mystère sur le fait que ce dossier marque des divergences réelles et profondes entre les deux partis de majorité, la Ligue et le M5S. Que va-t-il se passer si Salvini, en échange, devait céder à son tour sur quelque chose ? Disons-le clairement : le premier candidat à passer au couperet serait la Ligne grande vitesse Lyon-Turin. L’Italie a déjà dépensé 400 millions, qui risqueraient alors d’être brûlés en cas de stop. Outre les 800 millions de fonds européens que l’Italie perdrait. Par ailleurs, Paris et Bruxelles pourraient demander des dédommagements, tout comme les entreprises travaillant en Italie dans ce chantier. La somme s’élèverait alors à 2 milliards. Outre le fait que l’on ne comprend pas comment le PIB italien puisse augmenter dans un pays sans grands chantiers. La Ligne Lyon-Turin pourrait pourtant jouer le rôle de bouc émissaire, la Ligue ayant à cœur d’autres chantiers : ceux des autoroutes semi-montagneuses lombarde et de la région de Vénétie, mais aussi la LGV vers le Nord-Est ».

ENTRETIEN de Paolo Foietta, président de l’Observatoire de la Ligne à grande vitesse Lyon-Turin : « ‘’ Toninelli ? Jamais vu. Il coûtera davantage d’argent de s’arrêter que de terminer les travaux ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Je crois que le gouvernement a peur des choses que je pourrais raconter. Ils sont si pleins de préjugés qu’ils n’arrivent même pas à écouter nos raisons, qui provoquent, au sein du gouvernement, une terrible préoccupation. Je fais uniquement ce que ma mission prévoit, j’ai été nommé directement par le Président de la République et je ne reçois plus de réponses de la part du ministère des Infrastructures depuis des mois. Le ministre Toninelli répond par twitter, mais moi, je ne me laisse pas intimider par ces messages qui ont un air des abus de pouvoir. La ligne Lyon – Turin coûtera au pays 2,9 milliards à la place de 4 milliards qu’il faudrait payer en arrêtant les travaux. Si l’on signe des accords et l’on reçoit des subventions liées à une destination précise, il faut les rendre si l’on change d’avis ‘’ ».

ARTICLE, Affari&Finanza de Repubblica A. Ginori « Fincantieri, la paix armée avec Paris » : “Avec le coup d’envoi d’une nouvelle joint-venture entre Fincantieri et Naval Group, nous sommes aux débuts d’une tentative de trêve entre Rome et Paris. Les relations bilatérales, en ce moment, sont difficiles, chargées de soupçons et d’accusations. Macron a voulu tendre la main au gouvernement 5 Etoiles avec le pari risqué d’inviter G. Conte avant même son intronisation au Palais Chigi. C’est ensuite le vice-président Salvini qui a lancé les hostilités. Le dossier chaud est celui des migrants, puis d’autres se sont ajoutés. Le fait que Di Maio se soit mis derrière Salvini contre Macron, a effacé toute illusion de trouver un interlocuteur raisonnable à Rome. L’effet le plus évident des tensions se mesure sur le dossier concernant Fincantieri et Naval Group. Du projet pour le fameux ‘’airbus des mers’’ franco-italien ne reste que la partie la plus consensuelle. Le mariage entre les deux a été reporté à des temps meilleurs. Par ailleurs, le gouvernement Conte n’a pas encore envoyé l’invitation pour le sommet bilatéral traditionnel qui devrait se tenir d’ici la fin de l’année ».

ARTICLE, La Repubblica, R. Cappelli : « Rome, les Cinq Étoiles contre La Repubblica.  La FNSI, (Federazione Nazionale Stampa Italiana) : ‘’ La liberté de presse a été agressée ‘’ » : « Le blog du M5S a informé hier tous ses followers que continuer à acheter le quotidien La Repubblica était équivalent à financer le PD. Selon les Cinq Étoiles, La Repubblica aurait ‘’ décidé de dissiper tout doute sur leur partialité et ainsi sponsoriser, de manière éclatante, une manifestation organisée par un PD nostalgique comme l’est aussi la rédaction du quotidien. Le Mouvement a ajouté que si La Repubblica faisait moins de la politique, elle vendrait surement plus de copies. Enrico Mentana, directeur du JT de la 7, a défini cette attaque ‘’ scandaleuse ‘’, encore plus parce qu’elle est signée par le groupe parlementaire le plus important d’Italie. Le quotidien reçoit le soutien aussi de la Fédération nationale de la presse italienne ainsi que celui de l’Ordre des journalistes ».

ARTICLE, La Repubblica, M. Berlinguer : « RAI, feu vert au partage Ligue-M5S, qui se disputent la répartition de derniers postes-clés » : « L’accord sur les dirigeants de la RAI est attendu pour aujourd’hui, mais Salvini et Di Maio sont en train de se disputer sur les derniers postes-clés de la télévision publique italienne. Ce sont des heures décisives mais, pour la première fois, il y a de l’optimisme au sein de la majorité pour le choix des directeurs des chaînes publiques et des directeurs des journaux télévisés ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland à propos des élections en Hesse.

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Allemagne. Et un nouveau revers électoral pour Angela Merkel :

http://www.bvoltaire.fr/et-un-nouveau-revers-electoral-po...

Élections pour le Parlement de Hesse : percée des écologistes et des patriotes.

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Résultats quasi-définitifs

Allemagne. Hesse. Lors des élections pour le Parlement de Hesse du 28 octobre 2018, les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD chutent fortement alors que les écologistes ainsi que les patriotes de l’AfD percent. L’AfD entre au Parlement de Hesse et siège désormais au sein des parlements de chacun des 16 États allemands :

http://wahl.tagesschau.de/wahlen/2018-10-28-LT-DE-HE/inde...

Résultats :

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Gains et pertes :

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Sièges :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

28/10/2018

Hesse : origine des voix qui ont rejoint l'AfD.

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Allemagne. Hesse. Origine des voix qui ont rejoint l'AfD lors des élections pour le Parlement de Hesse du 28 octobre 2018.

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

Nichtwähler : abstentionnistes

Andere : autres

Hesse : les personnes issues de l'immigration ont plus voté pour les patriotes de l'AfD que celles d'origine allemande.

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Allemagne. Hesse. Lors des élections pour le Parlement de Hesse de ce 28 octobre 2018, les personnes issues de l'immigration ont plus voté (14 %) pour les patriotes de l'AfD que celles d'origine allemande (13 %). (source : Infratest dimap)

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Geert Wilders en Lituanie.

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Pays-Bas et Lituanie. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) est ce 28 octobre 2018 à la frontière entre la Lituanie et la Belarus, à Druskininkai.

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La CDU/CSU donnée à seulement 24 %.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne la CDU/CSU à 24 % en vue d'élections pour la Chambre des députés. Les écologistes sont donnés à 20 % et les patriotes à 16 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

27/10/2018

Jörg Meuthen demande des mesures pour protéger les femmes.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen demande, à la suite du viol en groupe commis par des demandeurs d’asile à Fribourg-en-Brisgau, que des mesures urgentes soient prises afin de protéger les femmes : une de ces mesures peut être une interdiction de sortie pour les demandeurs d’asile hors des centres qui les logent :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/...

L'AfD progresse dans les bastions ouvriers de l'Ouest.

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Allemagne. Une étude de la plateforme Internet Wahlkreisprognose.de montre que la CDU [démocrates-chrétiens] domine dans l’Ouest du pays, saut dans les grandes villes où ce sont les écologistes qui arrivent en première position. L’AfD est première dans l’Est du pays, mais avance dans les anciens bastions ouvriers des sociaux-démocrates du SPD dans l’Ouest comme Neckarsulm, Mannheim, Gelsenkirchen ou Duisburg.

Pierre Moscovici dénonce les pratiques du député européen qui a apposé une chaussure sur ses notes.

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Italie et Union Européenne. Le commissaire européen Pierre Moscovici a traité ce vendredi 27 octobre 2018 de « fasciste » le député européen italien de la Ligue qui a apposé une chaussure sur ses notes, promettant de combattre « ces gens-là » jusqu'à son « dernier souffle » :

http://www.lalibre.be/actu/international/pierre-moscovici...

26/10/2018

Land de Berlin : l'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Ville / Land (=État) de Berlin. Un sondage en vue d'élections pour le Parlement de l'État de Berlin donne l'AfD à 13 %. Les sociaux-démocrates sont en quatrième position et les écologistes premiers. 

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/berlin.htm)

Allemagne : l‘électorat social-démocrate disparaît.

Allemagne. Le sociologue Andreas Reckwitz, professeur à l’université de Francfort-sur-Oder, estime que les anciens clivages gauche / droite, sociaux-démocrates / démocrates-chrétiens, progressistes / conservateurs sont dépassés. La nouvelle ligne de séparation se trouve, selon lui, entre les milieux qui montent et ceux qui descendent. Il distingue trois classes : l’ancienne classe moyenne, la nouvelle classe moyenne et la nouvelle classe inférieure.

- La nouvelle classe moyenne : universitaires, citadins, gagnants de la digitalisation et de la mondialisation. Ils votent pour les libéraux du FDP ou les écologistes et pas pour les sociaux-démocrates du SPD.

- L’ancienne classe moyenne : ouvriers qualifiés, travailleurs manuels, femmes et hommes qui avec leur certificat professionnel ont trouvé un emploi stable, ont construit une maison et eu des enfants.

- La nouvelle classe inférieure : femmes ou hommes d’entretien, distributeurs de paquet, manœuvres. Elle a des emplois très manuels et mal payés.

L’ancienne classe moyenne et la nouvelle classe inférieure sont celles au sein desquelles règne de manière plus ou moins avouée la peur du déclassement et de la chute. Les personnes qui en font partie ont des emplois qui sont menacés de disparition ou soumis à la forte concurrence de travailleurs à bon marché. Ces deux classes se sentent menacées par la digitalisation, la globalisation et l’immigration. Le SPD ne répond pas à leurs craintes.

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Anniversaire du retour en 1954 de Trieste à l'Italie.

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Italie. Frères d'Italie fête ce 26 octobre 2018 l'anniversaire du retour de Trieste à l'Italie.

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Cérémonie à l'occasion de la fête nationale autrichienne.

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Autriche. Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache a pris part ce 26 octobre 2018 à Vienne, aux côtés du président de la République et du chancelier, à la cérémonie organisée à l’occasion de la fête nationale.

(La fête nationale a lieu le 26 octobre, date du Jour de l'adoption en 1955 de la loi sur la neutralité du pays.)

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Troisième : HC Strache. Sixième : le ministre FPÖ de la Défense Mario Kunasek.

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Au milieu : Mario Kunasek et HC Strache