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26/10/2018

Allemagne : l‘électorat social-démocrate disparaît.

Allemagne. Le sociologue Andreas Reckwitz, professeur à l’université de Francfort-sur-Oder, estime que les anciens clivages gauche / droite, sociaux-démocrates / démocrates-chrétiens, progressistes / conservateurs sont dépassés. La nouvelle ligne de séparation se trouve, selon lui, entre les milieux qui montent et ceux qui descendent. Il distingue trois classes : l’ancienne classe moyenne, la nouvelle classe moyenne et la nouvelle classe inférieure.

- La nouvelle classe moyenne : universitaires, citadins, gagnants de la digitalisation et de la mondialisation. Ils votent pour les libéraux du FDP ou les écologistes et pas pour les sociaux-démocrates du SPD.

- L’ancienne classe moyenne : ouvriers qualifiés, travailleurs manuels, femmes et hommes qui avec leur certificat professionnel ont trouvé un emploi stable, ont construit une maison et eu des enfants.

- La nouvelle classe inférieure : femmes ou hommes d’entretien, distributeurs de paquet, manœuvres. Elle a des emplois très manuels et mal payés.

L’ancienne classe moyenne et la nouvelle classe inférieure sont celles au sein desquelles règne de manière plus ou moins avouée la peur du déclassement et de la chute. Les personnes qui en font partie ont des emplois qui sont menacés de disparition ou soumis à la forte concurrence de travailleurs à bon marché. Ces deux classes se sentent menacées par la digitalisation, la globalisation et l’immigration. Le SPD ne répond pas à leurs craintes.

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