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08/10/2018

Marine Le Pen chez Matteo Salvini.

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Italie et France. Marine Le Pen (Rassemblement National) et Matteo Salvini (Ligue) ont pris part, ce 8 octobre 2018 à Rome, à une conférence mise en place par l'organisation syndicale UGL :

https://www.lepoint.fr/europe/italie-marine-le-pen-en-pel...


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Matteo Salvini et Marine Le Pen

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"Croissance économique et des perspectives sociales dans une Europe des Nations."

"Le Plan de Salvini : un candidat populiste pour diriger l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Budget/gouvernement/UE : Unes - « Migrants, coup de freins de Berlin » ‘’Salvini s’oppose et menace la fermeture des aéroports aux vols charters’’ (Corriere della Sera), « L’Allemagne ne bloque pas les rapatriements » - ‘’Salvini : je fermerai les aéroports’’ (La Repubblica),  « Bras-de-fer sur les rapatriements, coup de freins Berlin » - ‘’Les réfugiés sur les charters de l’Allemagne’’ (Il Messaggero), « Rapatriements sur des charters, bras-de-fer » - ‘’Merkel dément les bruits sur des vols imminents’’ (Il Mattino). 

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa, T. Mastrobuoni : « Migrants, dispute Italie-Allemagne et Berlin n’arrête pas les charters » : « L’alchimie avec l’ami souverainiste bavarois Seehofer est déjà un lointain souvenir. Le ministre de l’Intérieur Salvini (Ligue) menace maintenant de fermer les aéroports, comme il avait bloqué les ports. La question migratoire a déchaîné de fortes frictions entre Rome et Berlin, suite aux possibles rapatriements de migrants par vol charter de l’Allemagne vers l’Italie. La réaction de Salvini a été donc très forte, même si Merkel dément les bruits sur des vols imminents ». 

ARTICLE/DOSSIER, La Repubblica, A. Ziniti : « Rome toujours plus isolée sur la redistribution » : « L’Italie est de plus en plus isolée en Europe. L’offensive du ministre de l’Intérieur Salvini, complètement concentrée sur la route libyenne plutôt que sur les flux en provenance de la Turquie et de Tunisie, a fait en sorte que l’Europe a trouvé des solutions pour accueillir et redistribuer les migrants, mais a abandonné l’Italie à son destin. L’Espagne a été la plus accueillante, la France la plus rapide dans l’application des accords de répartition. La possibilité d’un mécanisme stable de répartition des migrants sauvés en Méditerranée était peut-être la seule voie qui aurait pu maintenir ensemble le devoir des sauvetages en mer avec la responsabilité de l’Europe. Mais les promesses des 6 pays européens d’accueillir les 450 migrants, arrivés à Pozzallo cet été, sont restés lettre morte. Seule la France a emmené tout de suite ses 50 migrants. Et les migrants, qui arrivent en Italie, s’évanouissent pratiquement tous en quelques jours. Pour l’Italie c’est la dernière farce ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Le gouvernement ne souhaite pas de nouveaux accords : tout restera bloqué jusqu’aux élections européennes » : « Au sein du gouvernement italien, ceux qui suivent le dossier de près ne s’étonnent pas des échanges entre notre vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur avec les autorités allemandes. ‘’En gros, les Allemands sont en train d’appliquer un traité qui, tous le savent, est sur une voie morte’’ fait-on savoir du Palais Chigi. L’entente avec le gouvernement de Merkel était mise en avant pendant un mois, puis est tombée à l’eau. ‘’Rien ne se passera avant les élections européennes’’. L’idée est de renégocier le tout avec de nouveaux équilibres. Di Maio mise sur un exploit des partis souverainistes. Macron, Merkel et le PPE font le pari inverse et ont tout intérêt à mettre en crise l’exécutif italien ». 

ENTREITEN Nicola Molteni, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Il Messaggero : « Aucun accord avec nous, ils font leur campagne électorale. Faire passer l’idée de transfert massif est erroné. Chaque mois, 50 réfugiés arrivent de l’Allemagne mais comme par le passé, avec des vols réguliers et pas dans des charters ». 

ENTRETIEN de Luigi Di Maio (M5S), vice-Président du Conseil, Corriere della Sera de dimanche « Le déficit demeure à 2,4%. Nous ferons les nouvelles règles européennes le lendemain des élections » : « ‘’Nous savions que notre loi de finances n’aurait pas été appréciée, mais cette Europe dans six mois sera révolue. Il n’y a pas de plan B, l’appartenance à l’UE de l’Italie n’est pas en discussion, ni la sortie de l’euro. C’est cette Commission qui n’a plus que six mois de vie. Il y aura dans tous les pays un tel séisme contre l’austérité que les règles seront modifiées dès le lendemain. Non, il n’existe pas de plan B, cette loi de finances sera discutée avec les institutions européennes. S’ils sont ouverts au dialogue, nous le sommes aussi. Il y a la volonté d’expliquer ce budget du peuple, pour les citoyens après tant d’injustices’’ ». 

ARTICLE, M. Conti, Messaggero, « Loi de finances, la Ligue glaciale : nous risquons gros. Conte convoque une nouvelle réunion » : « Demain, au palais Chigi devrait se tenir l’énième réunion pour définir les mesures annoncées et trouver un accord sur la couverture financière du budget. La Ligue pousse pour des assurances aux marchés et à Bruxelles, et pour éviter que les travailleurs indépendants paient les mesures destinées à financer l’assistanat. Il reste une semaine de négociations avant la présentation de la loi de finances à Bruxelles et aux Chambres mais entre-temps, l’inquiétude de la Confindustria s’ajoute à celle des syndicats qui contestent l’absence d’investissements. Un crescendo qui pourrait changer l’histoire qu’hier encore Di Maio a tenté de raconter. Seul ». 

Décret de loi pour la reconstruction du pont Morandi à Gênes. ENTRETIEN de Danilo Toninelli (M5S), ministre des Transports La Stampa de dimanche « Nous avancerons les dédommagements. Autostrade ne participera pas à la reconstruction mais devra payer » « ‘’L’Etat avancera l’argent pour les dédommagements destinés aux déplacés, puis Autostrade nous remboursera. Nous améliorerons le texte du décret pour prévoir plus d’argent pour les entreprises et le port de la ville. Autostrade ne participera pas à la reconstruction du pont. Je m’attends à des recours mais le décret est solide. Le maire de la ville, Bucci, sera le commissaire de cette reconstruction et agira par volonté du gouvernement. Que le président de la région Toti (FI) arrête de faire de la polémique politique et se mette au travail lui aussi’’ ». 

Elections européennes de mai 2019 Une : « Le Plan de Salvini : un candidat populiste pour diriger l’UE » - ‘’contacts avec les partis souverainistes d’Autriche et de Suède’’ (La Stampa). 

ARTICLE, Stampa, « Plan de Salvini : un candidat populiste pour prendre la tête de l’Union européenne » : « Le front souverainiste est à la recherche d’un candidat commun pour les élections européennes de mai. Salvini l’avait déjà évoqué avec Orban. Des contacts sont en cours avec les partis nationalistes de Suède et d’Autriche. Aujourd’hui, Marine Le Pen est à Rome. Di Maio élève la voix avec Bruxelles : ‘’un tremblement de terre politique changera tout, il se passera bientôt (dans l’UE) ce qui s’est produit en Italie le 4 mars’’. Les Socialistes et les Démocrates sont eux aussi à la recherche de leur candidat, mais ils attendent de comprendre ce qu’entend faire Macron». 

EDITORIAL, G. Orsina, Stampa, « Le dessein européen de la Ligue » : « Ceux qui continuent à souligner, comme pour l’exorciser, que le dessein européen de la Ligue ne peut fonctionner car les souverainistes sont iniquement concentrés sur les intérêts de leurs propres pays et ne sauront pas donner vie à une alliance cohérente, se trompent. Les intérêts des souverainistes convergent parfaitement pour affaiblir Bruxelles et reprendre le pouvoir. Sur de nombreux autres objectifs ils ne seront pas d’accord et s’affronteront mais cela se produira demain, pas aujourd’hui. Malgré les déclarations de Di Maio, le M5S en en retard par rapport à la ligue qui construit depuis longtemps son réseau et il a pu le faire car il s’agit d’une idéologie claire, présente dans de nombreux autres pays européens, et sans équivoque possible. Le M5S est née de la réaction au gouvernement Monti et l’hostilité face aux ‘’mandarins’’ de Bruxelles. Elle ne se cristallise pas dans un projet, ne se situe ni à droite ni à gauche. Ce qui explique que sur l’Europe, le M5S est à la traîne de son allié. Le gouvernement est poussé par la Ligue car Salvini comme Di Maio doivent souhaiter que les élections européennes soient un tremblement de terre mais si c’était le cas, Salvini aura un dessein, tandis que Di Maio ne l’a pas encore ». 

ARTICLE, La Repubblica de samedi, B. Valli « Le courage de Macron, le héros solitaire du front européen » : « Emmanuel Macron est le principal point de référence pour ceux qui sont favorables à une relance du processus d’intégration des 27 pays appartenant à l’Union. Il voudrait faire adopter de nouvelles initiatives communautaires. Ses ambitions ont été dévoilées il y a un an, lors de son discours à la Sorbonne : un budget pour la zone euro, une convergence fiscale et sociale, une défense commune, la gestion de l’asile des migrants, une taxe sur les transactions financières et la cessation des subventions aux pays qui ne respectent pas l’Etat de droit. Comme la Hongrie d’Orban. Ce dernier est l’opposant principal, le champion « illibéral », souverainiste et anti-migrant. Le défi a été lancé en août quand Salvini a reçu Orban à Milan. A cette occasion, Salvini avait défini Macron comme ‘’le chef du parti pro-migrants’’. Le président français lui a répondu très rapidement. Les élections de printemps seront ainsi décisives pour l’Europe. Macron ne manque pas de courage, et c’est bien ce courage qui a raccourci la lune de miel avec les Français. Il a même reconnu que l’armée française avait appliqué la torture lors de la guerre en Algérie. Il sait être audacieux. C’est le leader du front européen, le plus crédible. Son tremplin est la France, prestigieuse certes mais aussi, en partie, eurosceptique ». 

ENTRETIEN de Manfred Weber, candidat PPE à la présidence de la Commission européenne, Corriere della Sera  « J’apprécie la ligne dure italienne mais pas l’égoïsme et l’agressivité » : « ‘’L’UE et notre façon d’agir ensemble font l’objet d’un défi interne. Mais même à l’extérieur Trump, Poutine et Xi-Jinping veulent une Europe faible. Oui, je suis d’accord avec le Président Macron. Nous devons décider ce que nous voulons faire ensemble. L’immigration est un défi auquel nous n’avons pas encore trouvé une solution. Les populistes et les extrémistes en profitent. La question des mouvements secondaires entre Berlin et Rome ? C’est aux deux pays de trouver un accord bilatéral. Mais, pour l’affaire Aquarius, cela montre que les solutions nationales ne marchent pas et la seule réponse reste européenne. Quant au budget italien, il est essentiel de discuter de comment la croissance et les investissements peuvent redémarrer en Italie. Toute l’Europe en a besoin ». 

ENTRETIEN de Jack Lang, ancien ministre de la Culture : « ‘’ Ce gouvernement empoisonne l’Italie, il ne durera pas. Mais l’Europe est trop faible ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Je ne reconnais plus l’Italie. J’ai été peiné de voir Salvini attiser les sentiments anti-français et qui veut chasser les directeurs étrangers des musées italiens. C’est une bêtise, moi, je n’avais pas nommé un français à la direction du Théâtre de l’Europe à Paris mais l’italien Giorgio Strehler. La France et l’Europe sont responsables de ne pas avoir assez aidé votre pays sur l’accueil des migrants et donc elles sont aussi responsables de la victoire de ce gouvernement. Il n’y a pas eu assez de solidarité, mais ce n’est pas une raison valable pour agresser et insulter les étrangers. Aujourd’hui Macron est critiqué, il traverse une phase d’impopularité, comme il en arrive souvent, mais c’est un véritable européen. Si je devais choisir entre lui et Salvini, je n’aurais aucun doute ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/10/2018

Référendum en Roumanie à propos du mariage.

Roumanie. Le référendum constitutionnel d'origine populaire visant à modifier la Constitution en vue d’y ancrer le fait que le mariage unit un homme et une femme, qui s’est déroulé ce 6 et ce 7 octobre 2018, n’a pas atteint le quorum nécessaire.

L'AfD dispose d'un groupe de travail dénommé "Juifs à l'AfD".

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Allemagne. Un groupe de travail dénommé « Juifs à l’AfD » (JAFD) a été fondé ce 7 octobre 2018. Le médecin de 35 ans originaire d’Ouzbékistan Madame Vera Kosova en est la présidente.

Élections sénatoriales en Tchéquie : le SPD obtient 6,44 %.

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Tchéquie. Lors du premier tour des élections sénatoriales du 5 et 6 octobre 2018 visant à renouveler 1/3 des membres du Sénat, le parti patriotique SPD obtient 6,44 % et pas d’élu. Les populistes eurosceptiques de l’ANO [centre / centre-droit] du Premier ministre Andrej Babiš obtiennent 10 sièges avec 13, 54 % des voix.

(https://www.volby.cz/pls/senat/se?xjazyk=CZ&xdatum=20...)

Législatives en Lettonie : recul des patriotes et percée des populistes.

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Lettonie. Lors des élections législatives du 6 octobre 2018, les patriotes de l’Alliance nationale obtiennent 11 % des voix (contre 16,6 % en 2014). Le parti recule de 4 sièges, passant de 17 députés obtenus en 2014 à 13.

Les populistes [centre / centre-droit] du KPV LV (À qui appartient le pays ?) arrivent en deuxième position avec 14,25 % et obtiennent 16 sièges.

La liste Nationalistes lettons décroche 0,5 % des voix.

(https://sv2018.cvk.lv/pub/ElectionResults)

Municipales en Tchéquie : le SPD obtient 3 % des voix.

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Tchéquie. Lors des élections municipales de ce vendredi 5 et samedi 6 octobre 2018, le parti patriotique SPD a décroché au total 3% des voix. Les populistes eurosceptiques de l’ANO [centre / centre-droit] du Premier ministre Andrej Babiš sont les grands vainqueurs du scrutin. Ils obtiennent 15 %.

(https://www.volby.cz/pls/kv2018/kv?xjazyk=CZ&xid=1)

Le reportage de TV Libertés sur Jörg Haider sortira ce 11 octobre 2018.

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Autriche. Le reportage de TV Libertés sur Jörg Haider sortira ce 11 octobre 2018. Il a été réalisé à partir de mon ouvrage Jörg Haider, le phénix paru en 2012.

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(https://editions-cimes.fr/home/17-jorg-haider-le-phenix-l...)

06/10/2018

L'AfD donnée à 16 %.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne l'AfD à 16 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)

Les différents sondages récents réalisés par différents instituts donnent l’AfD entre 14 et 18,5 %, alors que ce parti avait obtenu 12,6 % en septembre 2017 lors des élections législatives :

https://www.wahlrecht.de/umfragen/

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Reportage : les bureaux du FPÖ et du BZÖ à Klagenfurt.

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Autriche. Carinthie. Klagenfurt. Le FPÖ ferme son bureau situé dans le centre de la ville et doit en ouvrir un bientôt dans un autre endroit de cette cité. De plus, le FPÖ dispose de bureaux au sein du Parlement de Carinthie. Le BZÖ a un bureau à Klagenfurt.

Bureaux du FPÖ au sein du Parlement de Carinthie :

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Bureau du BZÖ :

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"Bureau des citoyens"

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Le FPÖ donné à 23 % pour les élections européennes de 2019.

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Autriche. Un sondage Research Affairs en vue des élections européennes de 2019 donne les sociaux-démocrates du SPÖ à 28 %, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 27 %, les patriotes du FPÖ à 23 %, les libéraux de NEOS à 9 %, les écologistes à 5 %, les écologistes dissidents de Pilz à 2 %.

[Lors des élections européennes de 2014, le FPÖ avait obtenu 19,72 %.]

Christian Kern quitte la politique.

Autriche. L’ancien chancelier social-démocrate (SPÖ) Christian Kern a annoncé de samedi 6 octobre 2018 quitter la politique.

Tensions au sommet de la CSU.

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Allemagne. Le président de la CSU et ministre de l’Intérieur, de la Patrie et de l’Urbanisme Horst Seehofer (69 ans) se défend, face aux accusations du ministre-président CSU de Bavière Markus Söder (51 ans), d’être responsable des mauvais résultats des sondages de la CSU en vue des élections pour le Parlement de Bavière du 14 octobre 2018. Seehofer déclare qu’il ne s’est pas impliqué, au cours des six derniers mois, dans la politique bavaroise, ni dans la campagne électorale, et que Markus Söder est personnellement responsable de la situation en tant que responsable de la stratégie de campagne du parti.

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Horst Seehofer et Markus Söder

05/10/2018

Anvers : la N-VA donnée à 32,2 % et le Vlaams Belang à 12,6 %.

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Belgique. Anvers (Antwerpen). Le parti national-centriste flamand N-VA est donné à 32,2 % au sein d’un sondage Ipsos en vue des élections communales [municipales] du 14 octobre 2018. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang est donné à 12,6 %. Les écologistes sont donnés en deuxième position à 20 %. Les trois partis du système (socialistes, sociaux-chrétiens et libéraux) sont donnés ensemble à ¼ des voix.

"10 milliards pour le revenu citoyen, 7 pour la réforme des retraites."

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Italie. Revue de presse.

Budget/gouvernement/UE : Unes - « Voici les chiffres du budget » -  ‘’10 milliards pour le revenu citoyen, 7 pour la réforme des retraites. Bras-de-fer M5S-Ligue’’ (Corriere della Sera), « Les risques des comptes, Draghi au Quirinal » (La Repubblica), « Budget, Draghi voit Mattarella : ‘’le gouvernement sous-estime le danger’’ » (La Stampa), « Duel sur le budget, ensuite l’accord » (Sole 24 Ore), « Revenu citoyen, limite de 18 mois » (Il Messaggero, il Mattino).

ARTICLE, La Stampa M. Bresolin « La Commission européenne en alerte : ‘’l’Italie est trop grande pour être sauvée’’ » : « De Bruxelles à Francfort, en passant par le Luxembourg, l’affaire « Italie » fait trembler les institutions économiques et financières sur les possibles conséquences d’une crise à Rome. Comme l’explique l’ancien président de l’eurogroupe, J. Dijsselbloem, l’Italie est beaucoup trop grande pour être sauvée. Ces propos seraient confirmés par les déclarations anonymes prises par l’agence Reuters auprès de ‘’hauts fonctionnaires européens’’, ajoutant qu’il s’agit aussi d’un problème politique ‘’les gouvernements du Nord ne veulent pas utiliser le mécanisme de sauvetage pour l’Italie’’, ses gouvernants ‘’vivant sur la lune’’. La seule issue serait alors ‘’une très lourde restructuration de la dette’’ ».

ARTICLE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Ces entretiens au Quirinal avec Draghi et Salvini » : « Il semblerait que Draghi ait exprimé à Mattarella ses préoccupations face à la grande « sous-estimation » du gouvernement italien sur le budget. Le Quantitative Easing, le parapluie de la BCE qui a protégé pendant deux ans et demi des tempêtes financières, se refermera bientôt. Les instruments dont dispose Draghi seront donc amoindris à partir de l’année prochaine. Le chef de l’Etat a rencontré ensuite Salvini. Il ne faut pas exclure que Mattarella ait fait part à ce dernier des préoccupations de Draghi et que cela ait renforcé la décision de tirer le frein sur les chiffres du déficit ».

ARTICLE Corriere della Sera E. Buzzi « Buffagni ‘’venge’’ Juncker avec les nuits blanches de Salvini » : « Parfois il arrive que le leader de la Ligue Salvini soit la victime à son tour de critiques fortes, venant du gouvernement. Il s’agit du secrétaire d’Etat S. Buffagni (M5S) qui prend la parole sur l’argent alloué pour la réforme de la loi des retraites et du revenu citoyen pour corriger le leader légiste : ‘’je crois que ce matin il était encore trop tôt et probablement Salvini se trompe car j’ai devant moi le tableau, décidée avec nos partenaires (Ligue), et nous avons 9 milliards plus 1 pour le revenu citoyen’’. Une pique lancée contre l’allié, donc. Les piques passent ainsi rapidement du plan politique au plan personnel, comme nous enseigne le cas de la querelle à distance Salvini-Juncker ».

ARTICLE, La Repubblica U. Rosso « Le Quirinal écrit au gouvernement ‘’sur les migrants il faut respecter la Constitution’’ » « Le président de la République S. Mattarella a signé le décret dit de ‘’sécurité’’ (dont la nouveauté principale serait la transformation rapide d’une demande d’asile en expulsion lorsqu’il y a une condamnation même de premier degré) mais prévient Conte : la Constitution prévoit des obligations en matière d’asile. C’est notamment l’article 10 de la Constitution qui dispose que ‘’le système juridique italien se conforme aux normes du droit international’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Greco : « Di Maio: ‘’ Banques, stop aux privilèges ‘’. Padoan : ‘’ Des mots scandaleux ‘’ » : « L’axe Ligue-M5S mise à nouveau sur les banques et est en train de préparer une loi pour la création d’un ‘’Fonds d’aide pour les épargnants spoliés‘’. Di Maio a déclaré sur Facebook : ‘’ Il est sacro-saint d’enlever quelque chose aux banquiers pour restituer quelques droits aux citoyens ‘’. Pier Carlo Padoan, ancien ministre de l’Economie, a réagi en affirmant que ce sont de mots absolument scandaleux et qu’il s’agit de mensonges plutôt que de démagogie ».

ARTICLE La Stampa R. Giovannini « Avec le système du quota 100 ; seuls 373 mille Italiens iront à la retraite à 62 ans » : « Arriver à 41 ans de contributions comme condition pour pouvoir accéder à la retraite, comme le souhaite Salvini, est une opération très coûteuse et il n’y a pas d’argent. On en reparlera, éventuellement, en 2020. Selon l’INPS, des 373 000 personnes intéressées par cette réforme, 40% seront des fonctionnaires ».

ARTICLE, A. Bassi, Messaggero, « Limite au revenu de citoyenneté : il vaudra 18 mois, un plan avec trois conditions » - « L’hypothèse : un an et demi pour trouver un emploi puis le ‘’revenu’’ sera révoqué. Pour l’avoir il faut être italien, présenter l’indicateur synthétique de la situation économique familiale et ne pas refuser les offres d’emploi ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera A. Cazzullo « Les élections européennes et les vrais objectifs de l’axe populiste » « La campagne électorale pour les élections européennes a débuté et malheureusement elle se fera à nos dépends, nous les Italiens. La promesse du gouvernement Conte de réduire le déficit en 2020 et 2021 ne veut rien dire. Il est évident que l’horizon de la majorité de gouvernement actuel est le vote de mai 2019. Le M5S et plus encore Salvini veulent renverser l’Europe. Ils considèrent Merkel et Macron comme leurs ennemis principaux et Trump et Poutine comme des alliés fiables. Ils veulent faire sauter la coalition entre le PPE et les socialistes qui gouvernent l’Europe depuis longtemps pour la remplacer par un axe populiste. Dans cette perspective, le fait que le déficit soit destiné à augmenter ou diminuer en 2021 n’est pas important. La seule chose qui compte pour le gouvernement actuel est d’avoir le maximum de consensus possible : c’est ce à quoi sert l’actuel budget. Pas pour sauver les comptes publics, même pas pour la croissance de l’économie. Cela sert à acheter du consensus grâce au revenu de citoyenneté et la réforme des retraites. Si l’Europe rejette le budget, cela servira de combustible pour les élections. Il faut dire que la Commission européenne est en train de faire tout son possible pour renforcer les populistes italiens : les tons utilisés par Moscovici et Juncker sont inacceptables. Le gouvernement italien a été élu selon la Constitution et cela l’Europe ne peut pas le remettre en cause. Tout comme elle ne peut se permettre d’accuser l’Italie de ‘’xénophobie’’ qui gère un flux migratoire souvent hors de contrôle. Le Bilan de Juncker est décevant. Son budget prévoyant des investissements publics de plusieurs milliards a disparu. Quant à Salvini, il parle comme un chef de parti, comme un petit Trump oubliant toutefois que derrière lui il y a un pays en difficulté, qui peut avoir une dimension internationale uniquement s’il est inséré dans un pacte européen, qui n’a jamais autant été en difficulté depuis 1957. Merkel et Macron, malgré leurs soucis internes, ont des années de gouvernement devant eux et deux pays solides derrière eux. Si Di Maio et Salvini présentent un budget sans critères au seul but de se faire retoquer par l’Europe et renforcer ainsi leur soutien interne, ils paieront une facture salée à long terme. Et alors l’Europe ne sera pas tendre avec les vaincus ».

ENTRETIEN de Romano Prodi, ancien président du Conseil : « ‘’ L’Italie risque de devenir une démocratie totalitaire.  Il faut tous s’allier, de Tsipras à Macron, pour battre les populistes ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘ Le message du gouvernement concernant le déficit à 2,4 % m’a beaucoup surpris, il était très intelligent en termes de politique intérieure mais extrêmement négatif pour ses conséquences concrètes. Les chiffres ne sont pas sacrés et l’annonce de ce déficit m’a semblé une provocation inutile de la part du M5S et de la Ligue. Cette loi des finances aura des effets uniquement à court terme, surtout pour les prochaines élections européennes. Les électeurs sont encore dans une phase de ‘’ lune de miel ‘’ avec le gouvernement, mais la lune de miel se terminera quand il faudra retourner travailler. L’Italie risque de devenir une démocratie totalitaire, je pense aussi à la Pologne et à la Hongrie, des pays si proches au cœur de Salvini. Les prochaines élections européennes pourraient marquer un tournant contre une éventuelle victoire des populistes, il faudrait s’allier tous, de Tsipras à Macron, des socialistes aux Verts pour un programme sérieux de politique économique, de lutte contre les inégalités, de défense commune et pour une ligne partagée sur l’immigration, la sécurité, les jeunes et l’emploi ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Bavière : la CSU donnée à 33 % et l'AfD à 10 %.

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Allemagne. Bavière. Un sondage en vue des élections pour le Parlement de Bavière du 14 octobre 2018 donne les conservateurs de la CSU à 33 % (contre 47,7 % en 2013), les écologistes à 18 % et l'AfD à 10 %.

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CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Freie Wähler : électeurs libres

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Sonstige / Andere : autres

 

Résultats des élections pour le Parlement de Bavière de 2013 :

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04/10/2018

Le Danemark n'accueillera plus de réfugiés en 2018.

Danemark. Le gouvernement annonce qu’il n’accueillera plus de réfugiés en 2018 :

https://www.bfmtv.com/international/le-danemark-n-accueil...

Plan austro-danois pour moins de réfugiés en Europe.

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Danemark et Autriche. Le ministre danois de l'Immigration et de l’Intégration Inger Støjberg (Venstre) et le ministre autrichien de l’Intérieur Herbert Kickl (FPÖ) ont présenté ensemble le papier intitulé « Un meilleur système de protection dans un monde globalisé ». Ce plan en sept points doit conduire à ce que moins de réfugiés arrivent en Europe et à ce que les demandeurs d’asile qui voient leur demande rejetée soient placés dans des centres d’expulsion à l’extérieur de l’Union Européenne. Le contenu de ce papier est une proposition et rien ne dit qu’il sera appliqué dans le futur. Il a été présenté dans le cadre d’une conférence sur le thème de la migration qui se déroule ce 4 et ce 5 octobre 2018 à Vienne.

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Inger Støjberg et Herbert Kickl

Le Fidesz donné à 60 % des sièges pour les élections européennes.

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Hongrie et Union Européenne. Un sondage réalisé à la demande du quotidien Magyar Idok donne le Fidesz du Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orban à 13 sièges sur 21 en vue des élections pour le Parlement européen. Le Jobbik est donné à 4 sièges.

Marine Le Pen rencontrera Matteo Salvini à Rome.

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France et Italie. Marine Le Pen (Rassemblement National) rencontrera le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini (Ligue) à Rome le lundi 8 octobre 2018 :

http://www.atlantico.fr/pepites/marine-pen-va-rencontrer-...

"Défi du gouvernement : Bruxelles peut retoquer notre budget mais nous ne lui obéirons pas."

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Italie. Revue de presse.

Budget/gouvernement/UE : Unes - « M5S-Ligue, duel sur les chiffres » - ‘’10 milliards pour le revenu’’ ‘’non, pour les retraites’’ (Corriere della Sera), « Budget, 10 milliards pour le revenu » - ‘’Di Maio : mais aucune dépense immorale’’ (La Repubblica), « Défi du gouvernement : Bruxelles peut retoquer notre budget mais nous ne lui obéirons pas’’ (La Stampa), « Revenu en avril, les retraites immédiatement » - ‘’Les banques paient le prix fort’’ (Sole 24 Ore), « Baisse du déficit, duel sur les couvertures » (Il Messaggero), « Budget, le déficit baissé » (Il Mattino).

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci : « Vingt milliards pour les mesures symboliques. L’accord du gouvernement sur la loi des finances » : « Le gouvernement italien revoit la loi des finances et rectifie le rapport déficit/PIB. Ce rapport, qui avait été fixé à 2,4% du PIB au cours des trois prochaines années - 2019, 2020 et 2021 – restera à 2,4 % pour l’année 2019 et sera réduit ensuite à 2,1 % en 2020 et à 1,8 % en 2021. Lors d’une rencontre du ministre de l’Economie Tria avec Di Maio, Salvini et Giuseppe Conte, le président du Conseil a déclaré : ‘’ Nous sommes prêts à envoyer la loi des finances à Bruxelles, nous sommes en train de respecter l’engagement avec une loi sérieuse, responsable et courageuse, par laquelle le pays pourra repartir. La croissance économique sera relancée et toutes les mesures seront financées par des couvertures de 20 milliards d’euros : ‘’10 milliards pour le revenu, 7 pour les retraites, 2 pour la flat tax  et 1 pour les embauches exceptionnelles’’ ».

EDITORIAL du directeur du Messaggero, V. Cusenza, « Révolution trahie et retour vers le passé » : « Avec un euphémisme, on a dit ces derniers mois que les Italiens avaient voté pour le ‘’changement’’. En vérité, il s’agissait de quelque chose de plus, d’une demande de véritable révolution qui aurait transformé le pays en un pays sain, robuste, et projeté vers le futur, après des années où, pour respecter des règles européennes rigides, il a survécu comme il pouvait. La révolution économico-sociale aurait dû s’ajouter à la révolution politique : dommage qu’il n’y en ait pas trace dans le document économique et financier tout juste validé par le gouvernement Ligue-M5S. Il n’y a pas même le début de la cure de choc, faite non pas de pourboires électoraux comme le revenu de citoyenneté mais d’investissements massifs qui, eux, auraient justifié un dépassement ».

EDITORIAL La Stampa M. Deaglio « La limite de l’argent facile » : « Tel que conçu par le gouvernement, le revenu de citoyenneté aura des effets limités : s’il fonctionne, il pourra alléger plusieurs situations dramatiques mais à un coût très élevé et avec un effet de stimulation sur l’économie très faible. L’argent chargeable sur des cartes, comme celle sur la Santé, n’est pas de l’argent réel : s’ils ne sont pas utilisés dans les délais prévus, ils ne pourront pas être mis de côté. Cela rappelle la fameuse ‘’carte de la faim’’ au temps de la deuxième guerre mondiale. Si la même somme était utilisée pour des investissements publics, cela créerait des emplois. Un système d’ampleur, bien plus immédiat et une vraie solution contre la pauvreté ».

ARTICLE La Stampa A. Lamattina « Vers un affrontement direct, Bruxelles ne cède pas : ‘’c’est l’année 2019 qui compte’’ » : « La correction proposée par le gouvernement italien pour 2020 et 2021 ne suffit pas pour les partenaires européens. Ils craignent que s’ils  cédaient sur le 2,4% de déficit, cela favoriserait les populistes de tous les pays lors des élections européennes. A Bruxelles, on est désormais convaincus que le choc avec l’Italie sera inévitable. C’est l’opération Coventry : sacrifier Rome pour sauver le reste de l’Europe. Il y a aussi la certitude d’un exploit des partis populistes en Italie lors des élections européennes. Du coup, le gouvernement M5S-Ligue sera affronté avec le maximum d’intransigeance. Après les propos de Moscovici sur ‘’un gouvernement ouvertement eurosceptique et xénophobe’’, le climat se fait plus pesant ».

ARTICLE La Stampa A. Barbera « 20 milliards manquent à l’appel. Le M5S et la Ligue se disputent pour les priorités » : « Le ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant) est à nouveau dans une situation difficile. Le ballet sur les chiffres de la loi de finances a atteint des niveaux grotesques. Les porte-paroles des deux partis, en fin de soirée, indiquent qu’ils ont des requêtes à hauteur de 20 milliards. Comment Tria va-t-il faire en sorte que les comptes soient justes ? Mystère. Et c’est la même question que se posent les investisseurs internationaux. Il y a un risque d’une réédition de 2011 : quand le gouvernement Berlusconi, sous l’attaque des marchés, avait été contraint de démissionner ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « ‘’ Il n’est pas sobre ‘’. ‘’ Vous le voyez, il titube ‘’. Les attaques de Salvini contre Juncker » : « La bagarre verbale entre Matteo Salvini et Jean Claude Juncker se poursuit depuis cinq ans. Salvini a fait allusion à l’alcool, en soulignant qu’il parle uniquement aux personnes sobres  tandis que Junker avait défini Salvini ‘’ d’idiot d’extrême droite ‘’».

ENTRETIEN A. Tajani (Forza Italia), président du Parlement européen, Messaggero « Certaines attaques ne sont utiles ni au gouvernement ni à l’Union. Le nouveau document économique et financier ? Une légère retouche » : « Tous doivent baisser d’un ton. Je le dis aussi à Moscovici. Le gouvernement italien doit utiliser un autre langage, et de même la Commission. Utiliser le budget pour faire une campagne électorale est une grosse erreur, aux dépends aussi des Italiens ». 

ARTICLE Sole 24 Ore « Coup de frein de la croissance économique, un plan d’investissement s’impose » : « Le centre d’étude de Confindustria, le patronat italien, table sur une croissance revue à la baisse (-0,2%) »

ARTICLE Sole 24 Ore « Boccia, un appel au gouvernement : dépasser les paramètres uniquement si cela favorise la croissance » : « Le président des industriels, Vincenzo Boccia, a indiqué au gouvernement les propositions de Confindustria sur le budget. ‘’Détaxation de la production et un grand projet d’inclusion pour les jeunes ».

ARTICLE, Messaggero M. Conti-S. Menafra « Décret migrants, le Quirinal bloque l’automatisme entre plainte-expulsion » : « Sur le décret migrants, des négociations sont en cours sur l’article 10 mais le ministre de l’Intérieur Salvini tient bon : ‘’avec ce décret, ceux qui vendent de la drogue sont hors de chez nous en quelques heures’’. La signature du chef de l’Etat est attendue aujourd’hui. Mattarella décide de convoquer Salvini : plusieurs doutes sur le décret outre l’aspect des couvertures. Il faudra, s’il le rejette, un nouveau texte ».

ARTICLE, La Repubblica S. Folli « Les deux Europes dans le conflit Rome-Paris » : « Les propos de Moscovici proviennent d’un commissaire qui représente la France, ancien partenaire et allié. Pour une fois, laissons tomber Salvini. Hier le ministre aux Affaires européennes Savona a lancé une polémique basée sur des données techniques envers la France. Le gouvernement Macron n’a pas un droit supérieur par rapport à l’Italie dans le dépassement des paramètres sur le déficit, la situation n’est pas meilleure mais différente. Comme on peut le constater, le conflit politique est ouvert. On reproche à Moscovici non pas le pouvoir d’évaluer le budget italien. On lui reproche de fermer les yeux devant la situation française, donnant une impression que Paris serait parfaitement en règle tandis que l’Italie mérite d’être traitée comme la dernière de la classe. La critique de Savona représente une critique de l’establishment européen, qui tourne autour à l’axe franco-allemand. Jamais auparavant, on a discuté autant d’Europe dans les mois qui précèdent les élections européennes».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Nava : « Dette à 100 % et réformes bloquées. Les ennuis transalpins » : « La dette française a explosé depuis la présidence Sarkozy et a continué d’augmenter. L’écart avec l’Allemagne, premier partenaire commercial, est de 40 points. Avec un déficit à 2,8 % du PIB, la France n’est certainement pas un élève modèle, en dépassant l’Espagne et l’Italie et en restant loin de la baisse totale de la zone euro. Les réformes annoncées progressent lentement et, pour le moment, avec de mauvais résultats. Mais « faire comme la France » reste une illusion dangereuse, parce que Paris peut se vanter d’avoir une stabilité politique, une cohésion de l’Etat, une influence plus importante au sein de l’UE et une crédibilité sur les marchés. Cela peut ne pas plaire, mais ce ne seront pas ni les méchancetés ni les polémiques qui changeront les choses ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Giorgia Meloni rencontre l'ambassadrice d'Arménie.

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Italie et Arménie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni a rencontré ce 3 octobre 2018, à la Chambre des députés, l’ambassadrice d’Arménie en Italie.

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Giorgia Meloni et l’ambassadrice d’Arménie

03/10/2018

30 ans du décès de Franz Josef Strauß.

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Allemagne. Bavière. L'ancien dirigeant de la CSU et ministre-président de Bavière Franz Josef Strauß est décédé le 3 octobre 1988.

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Franz Josef Strauß

Hesse : l'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Hesse. Un sondage en vue des élections pour le Parlement de Hesse du 28 octobre 2018 donne l’AfD à 13 %.

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Autriche : le gouvernement ferme sept centres pour demandeurs d’asile.

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Autriche. Suite à la chute rapide du nombre de demandes d’asile et aux rapatriements, le gouvernement fermera fin 2018 7 des 20 centres d’asile. Le contribuable économisera ainsi 12 millions d’euros par an.

(7.000 [3.000 volontairement et 4.000 de manière forcée] rapatriements ont eu lieu au cours des six premiers mois de 2018.)

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Le ministre FPÖ de l'Intérieur Herbert Kickl