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14/08/2023

Brandebourg : l'AfD donnée à 28,5 % pour les élections municipales.

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Allemagne. Brandebourg. L'AfD est donnée à 28,5 % pour les élections municipales de juin 2024.

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Sondage actuel / élections de 2019

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

Autres

Carte :  Dans 16 des 18 municipalités et arrondissements, l'AfD arrive première. Le SPD dans les deux autres : à Potsdam et à Prignitz.

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(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/08/14/brandenburg-a...)

Brandebourg : un parti autour de Sahra Wagenknecht obtiendrait 19,5 %.

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Allemagne. Brandebourg. Si un parti formé autour de la post-communiste dissidente Sahra Wagenknecht voyait le jour, il obtiendrait dans le Brandebourg, lors d'élections pour le Parlement du Brandebourg, 19,5 %. L’AfD aurait 22 % au lieu de 30 %.

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

Parti de Sahra Wagenknecht

Autres

(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/08/14/brandenburg-a...)

"#L'AfD maintenant. Qu'attends-tu ?"

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Allemagne.

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"Édition limitée disponible immédiatement ! #L'AfD maintenant. Qu'attends-tu ?"

(https://www.wir-lieben-deutschland.de/t-shirt-jetzafd.html)

"Meloni : pas de véto de principe sur Marine Le Pen [en vue des alliances en Europe]."

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Italie. Revue de presse. 

L’entretien de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni accordé à trois quotidiens nationaux fait les gros titres « Meloni revendique la paternité de la taxe sur les surprofits » (Corriere della Sera, La Stampa), « Meloni  : pas de véto de principe sur Marine Le Pen [en vue des alliances en Europe] » (La Repubblica). Les suites du débat sur les fonds du Plan de relance (PNRR) sont aussi en Une « PNRR, la révolte des communes [sur les chantiers en attente] » (La Repubblica), « Deux milliards pour les banlieues » (Il Messaggero). Enfin, la démission de Roberto Mancini de son poste de sélectionneur de l’équipe italienne de football est largement citée avec couverture photographique en Une. 

ENTRETIEN, La Repubblica / La Stampa/ Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente du Conseil: "Je ne crains pas une rentrée de protestation sociale. Sur les banques, c’est moi qui ai décidé" : «  Madame la présidente, sur le salaire minimum, l'opposition vous accuse de refuser le débat et relance sa pétition. Quel était l'objectif de la réunion de vendredi ? "Je ne suis pas surprise par la réaction de la gauche : l'opposition veut faire de la politique au lieu de s'attaquer réellement au problème. Elle sait que le salaire minimum ne résout pas le problème de la main d'œuvre pauvre, mais elle vous dit que parce qu'elle a lancé une pétition, elle progresse. J'ai dit une chose précise : donnons soixante jours au Cnel, d’ici la loi de finances donc, pour faire une proposition globale de lutte contre le travail pauvre qui peut inclure, pour certaines catégories, la question du salaire minimum". Vous ne rejetez donc pas cette mesure, mais de manière limitée. "Ce que j'exclus, c'est que l'on puisse traiter, avec une mesure unique et généralisée, le salaire minimum, un problème qui existe et qui est celui des bas salaires. Paradoxalement, le salaire minimum, ainsi conçu  pourrait améliorer la rémunération de moins de travailleurs que ceux qui ont effectivement des salaires trop bas. Quand je dis cela, la gauche répond qu'elle collecte des signatures. D'accord... J'ai des doutes sur qui veut vraiment lutter contre le travail pauvre. Je donne quand même mandat au Cnel sur ce sujet". Le CNEL n'est pas la troisième chambre, selon Schlein. Laissons tomber. Je ne comprends pas certaines choses. Dans le projet de loi de l'opposition, par exemple, il y a un fonds pour indemniser les entrepreneurs qui doivent augmenter leurs salaires. Je dis que c'est bien, mais il n'y a pas de couverture de cette mesure dans le texte. J'ai interrogé mes interlocuteurs de gauche à ce sujet, mais ils m'ont répondu que c’est au gouvernement de la trouver. C’est quand même curieux : j’appellerais cela le jeu de la patate chaude. Si vous imaginez une dépense, vous devez me dire comment vous la soutiendrez". En septembre, c’est une loi de finances avec peu de moyens qui se profile, comme vous l'avez vous-même fait savoir aux autres partis. Y a-t-il de l'argent pour réduire structurellement les charges salariales ? La reconduction de la réduction des charges salariales reste l'une de mes priorités. C'était également le cas lors de la loi de finances précédente, au cours de laquelle nous avons abordé des questions telles que la détaxation des primes de productivité et de la prime à l'énergie. Ma ligne est de concentrer tous les fonds sur les bas salaires. J'en ai également parlé aux chefs de la majorité, afin de m'assurer que tout le monde partage cet objectif. Ensuite, nous déciderons des mesures". Inflation et arrêt de la croissance : ne craignez-vous pas un automne chaud ? "Non, voyez-vous, si l'un des principaux syndicats appelle à manifester contre la loi de finances avant même qu'elle ne soit écrite, il y a peut-être un problème d'opposition de principe. Je pense que les Italiens voient que le gouvernement fait de son mieux. Le PIB croît en fait plus que dans les autres grandes démocraties, nous avons des antécédents en matière d'emploi et de contrats stables". En fait, les derniers chiffres de la croissance indiquent un ralentissement. "Je le répète, les chiffres sont meilleurs que ceux de certains partenaires européens. Et puis, bien sûr, il y a la conjoncture internationale : si l'Allemagne entre en récession technique, il y aura des effets sur nous. Nous sommes des économies interconnectées". Après les critiques des banques et de la presse internationale, referiez-vous la loi sur les surprofits ? "Bien sûr que je la referais. Parce que je crois que les bonnes choses doivent être faites. C'est un message que nous devions envoyer. Il n'y a pas d'intention punitive à l'encontre du système bancaire. Suite à la décision discutable de la BCE de relever les taux d'intérêt, ce qui a entraîné une augmentation du coût de l'argent, une distorsion a été créée : les banques ont augmenté les taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires mais n'ont pas augmenté ceux sur les dépôts, en faveur des épargnant. Certains disent qu’il s’agit d’une mesure socialiste. Pour autant que je me souvienne, les socialistes n'ont pas taxé les banques, mais leur ont donné des ressources publiques. Tajani n'a pas apprécié et FI a parlé d'une mesure-surprise à ne pas répéter. "Tajani a parlé d’un problème de méthode, je comprends. J'ai associé la majorité dans une moindre mesure [par rapport à d’habitude] parce que la question, disons-le comme cela, ne devait pas trop « circuler ». Je l'ai expliqué à Antonio. C'était une affaire délicate, j'en prends l'entière responsabilité. Giorgetti a-t-il été informé ? Bien sûr, c'est lui le ministre qui a dû rédiger la mesure, mais dans ce cas, je n'ai pas fait toutes les réunions que j'ai l'habitude de convoquer". On a parlé d'une alliance Meloni-Salvini [sur cette mesure].  Je vous le dis clairement : c'est une initiative que j'ai prise.  La querelle sur les alliances en vue des élections européennes agite la majorité. Salvini déclare que ceux qui ne veulent pas de Le Pen et de l'Afd favorisent les socialistes. Une alliance avec des droites qui font de l’œil à Poutine est-elle possible ? "Il est trop tôt pour en parler. Je veux faire grandir les conservateurs et je vois qu'en Europe le réalisme de ceux qui défendent nos positions gagne du terrain. Nous ferons les accords quand le poids des différents groupes politiques seront connus. Nous voulons construire une majorité homogène en termes de valeurs. Je ne crois pas aux grands accords, vu aussi comment ils ont fonctionné en Italie". En résumé, opposez-vous un veto à Le Pen ? Je n'ai aucune raison d'opposer un veto à qui que ce soit, je n'ai pas cette autorité. Et de toute façon, je ne m'en occupe pas pour l'instant. »  Les maires ne cessent de s'alarmer des 16 milliards en moins attendus du Pnrr.  "Nous n'avons rien supprimé, je rassure les maires. Les travaux seront réalisés. Le fait est que, par rapport aux objectifs du Pnrr - qui sont stratégiques, d'innovation, d'infrastructure - les projets à mille euros pour des barrières n’ont pas leur place. Ce n'est pas ce que le PNRR est censé faire. C'est la raison pour laquelle nous déplaçons ces interventions vers d'autres postes du budget de l'État". La question des travaux après les inondations en Émilie-Romagne fait l'objet d'un rude affrontement entre institutions. Bonaccini [président de la région, ndlr] demande à vous voir à nouveau. Allez-vous dire oui ? Franchement, je ne comprends pas pourquoi Bonaccini me demande une réunion. Peut-être parce qu'il ne reconnaît pas la figure du commissaire extraordinaire (Figliuolo, ndlr) ? Avez-vous entendu Bonaccini qualifier La Russa d'inapte à la fonction de président du Sénat ? "Non, cette information m’avait échappé. Bonaccini est très nerveux, vous savez, et je ne pense pas qu'il le soit à cause des fonds pour la reconstruction de la région. Je pense qu'il l'est à cause des choix que nous avons faits sur le commissaire à la reconstruction ».  L’enjeu n’est-il pas de récupérer l'Émilie-Romagne, l'un des rares fiefs de gauche qui subsistent en Italie, lors des prochaines élections ? Non, c'est une question que je ne me suis pas posée. Ce n'est pas mon style. Le problème est précisément le suivant. Si quelqu'un veut faire des polémiques politiques sur la reconstruction, il est libre de le faire. Mais qu'il sache qu'il le fait au détriment des citoyens".  Le Niger est en plein chaos. Une action militaire contre le coup d'Etat, à laquelle la France semble penser, est-elle envisageable ? Sur le Niger, je serais prudente.  Les débarquements que votre gouvernement était censé contenir sont incessants. Y aura-t-il de nouvelles initiatives contre le trafic de migrants lorsqu'ils reprendront ? "L'approche sécuritaire ne suffit pas. C'est pourquoi j'insiste sur le plan Mattei, qui n'est pas menacé par la crise au Niger. Nous travaillons, ce sera une grande opportunité pour le développement d'une Afrique qui ne fait plus confiance à l'Occident, qui jusqu'à présent a été bon pour donner des conseils mais moins pour apporter de l’aide. Le travail est long et ardu. A l'automne, il y aura de nouvelles initiatives". Le premier anniversaire de votre gouvernement approche : on parle d'un remaniement qui pourrait être déclenché par les développements de l'affaire Santanché. Il s'agit de rumeurs fantaisistes dans la presse à potins. Je n'ai jamais pensé, depuis que je suis chef de gouvernement, à un remaniement" ».

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Giorgia Meloni

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva et ancien président du Conseil « Meloni est comme la Belle au bois dormant et la gauche finit par faire son jeu » : « ‘’Sur le salaire minimum, Meloni a décidé de renvoyer la balle au CNEL, le conseil national pour l’économie et l’emploi, délégitimant de fait sa majorité et sa ministre du Travail. C’est par ailleurs la méthode choisie qui me surprend : avec les parlementaires en vacances, Meloni a invité les partis d’opposition en les recevant dans la Salle verte du palais Chigi, comme s’ils étaient des représentants syndicaux. Où est passé la centralité du Parlement ? Les syndicats négocient, les partis font de la politique. Meloni s’est moquée des partis d’opposition en les convoquant un 11 août et puis en confiant le dossier au CNEL. Je dirais à Meloni : tu es au pouvoir, tu n’es pas un centre de recherche, tu as même une ministre du travail. Si tu as une idée, tu la proposes sans passer par la plus inutile des institutions de la Constitution. Meloni ressemble à la Belle au bois dormant, alors qu’elle est au gouvernement depuis un an. J’ai l’impression que la Présidente du Conseil n’a pas bien fait ses comptes avec la prochaine loi de finances. D’après mes calculs, il manque plus de trente milliards. Où va-t-elle trouver l’argent ? Comment va-t-elle financer la baisse des impôts ? La taxe sur les surprofits des banques, telle que conçue, coûte à l’Etat plus de ce qu’elle peut faire comme recettes. Meloni a perdu sa crédibilité internationale pour suivre les sondages. C’est un dommage causé à l’image non seulement de Meloni mais de toute l’Italie. Concernant les élections de juin 2024, Italia Viva veut jouer un match décisif en Europe en occupant le centre. Alors que Forza Italia est alliée avec les souverainistes. Si nous atteignons le seuil des 4%, nous pourrions ambitionner une présence significative au sein des institutions européennes. Je suis optimiste. Voici mes prévisions : d’ici un an, Meloni sera encore au gouvernement, il y aura un remaniement. Alors qu’en Europe, les centristes, même italiens, seront décisifs.’’ »

ENTRETIEN, Il Corriere della Sera, de Carlo Nordio, ministre de la Justice (Fdi) : « Je trouve étrange que l’on me définisse comme le père fouettard des procureurs. Les inspections [dans les cas de fuites d’informations] sont un moyen de dissuasion », par V. Piccolillo : « J'ai annoncé des inspections spéciales dans des cas de fuites d’informations et de diffusion d’enregistrements confidentiels, qui ont heureusement diminué au cours des derniers mois, peut-être aussi grâce à cette dissuasion qui, manifestement, fonctionne. Mais qu'un ministre qui a été procureur pendant 40 ans devienne le "père fouettard" de ses collègues est une idée pour le moins fantasque. Je ne reviendrai pas sur l’enquête Open [le ministre Nordio a demandé hier que des mesures disciplinaires soient engagées à l’encontre des procureurs enquêtant sur les présumés financements illégaux de la fondation Open, qui finançait les campagnes de l’ancien président du Conseil Matteo Renzi, ndlr]. J’entretiens en tout cas des relations « utiles » avec la magistrature. Avec la Présidente du Conseil nous sommes en parfaite harmonie et nous nous parlons régulièrement. Nous ferons les réformes, conformément au calendrier. Tout a été fait par ailleurs pour prévenir le double suicide qui a eu lieu à la prison « delle Vallette » [à Turin, ndlr]. Mais la prévention des suicides est pratiquement impossible. Il faut cependant reconnaître que notre situation carcérale est le résultat de décennies d'indifférence, sans parler des erreurs, des négligences et des "économies" exagérées. Nous avons augmenté les effectifs, embauché du personnel, et surtout conçu un système de construction de prisons pour remédier à la surpopulation. Si nous pouvons continuer à travailler ainsi, nous verrons les premiers résultats dans un délai raisonnable. »

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Tommaso Foti, chef de groupe de Fratelli d’Itaia à la Chambre des Députés « Nous accueillerons 8 à 10 000 travailleurs réguliers chaque année pour faire face aux exigences des chantiers du Plan de Relance » : «  Au-delà des quotas fixés par le décret réglant les flux, il y aura 8 000 voire 10 000 travailleurs extracommunautaires en Italie grâce à la nouvelle loi prévue par le décret sur l’administration et prévoyant l’octroi d’un visa aux salariés des entreprises italiennes ou des entreprises à participation publique, selon ce qu’affirme Tommaso Foti. ‘’C’est surtout dans le secteur du bâtiment : la plupart des travailleurs embauchés par des entreprises italiennes dans les pays extracommunautaires est engagée dans le secteur et il faut faire face au manque de main-d’œuvre nécessaire pour réaliser les œuvres et les infrastructures du PNRR. Ce décret permet de faire entrer en Italie des travailleurs pleinement formés et qui connaissent déjà leur métier. C’est important, notamment en fonction de la spécialisation nécessaire pour les projets du PNRR. C’est un peu comme s’il s’agissait d’un appel d’offre sélectif. Ce sont les entreprises qui choisissent et l’expérience d’au moins 12 mois servira à faire une pré-sélection.’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani « Les arrivées ont été multipliées par deux et les Balkans sont une nouvelle route » : « Des 68 571 réfugiés arrivés en Europe pendant ces six premiers mois de l’année, 50 405 sont passés par l’Italie, notamment via la Méditerranée. L’Italie se confirme encore une fois comme le pays européen préféré des passeurs. Les autres pays européens ont des chiffres bien moins importants : l’Espagne (7 291), la Grèce (4 985), Chypre et la Bulgarie (environ 6 000 à eux deux). Ces données publiées par le ministère de l’Intérieur certifient l’impact de la vague migratoire sur nos frontières. Par rapport à l’année passée, les arrivées ont augmenté de 111% par rapport à la même période de 2022. Les traversées organisées par les passeurs ont eux-aussi doublé par rapport à l’année passée : sur 44 arrivées ce week-end, 40 provenaient de la Tunisie. Les autorités de ce pays ont cependant récupéré 38 528 migrants (+161% par rapport à l’année passée), ce qui est en partie le fruit des négociations conduites par l’Italie. La Libye aussi a connu une hausse en pourcentage de ses départs en direction de l’Italie (+23%) mais avec moins de sauvetages par rapport à 2022 (-16%). Les données certifient aussi la baisse du nombre de personnes sauvées par les ONG en un an : on est passé de 14 000 à 8 168 pour la première période de l’année. Voici les chiffres des personnes sauvées par les ONG :  623 par l’« Ocean Viking », 106 par « Humanity 1 », 76 par « Life Support », 59 par « Astral », 49 par le « Geo Barents », 54 par « Nadir » et 46 par « Mare Go ». A signaler la baisse des départs depuis l’Algérie. Le ministère de l’Intérieur signale aussi une hausse des identifications à la frontière avec la Suisse (3 425 personnes soit +146%), avec la Slovénie (4 850 personnes soit +57%) contre à une baisse à la frontière autrichienne (-15%) et française (-9%). »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion.

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Roumanie. Entretien avec le président du parti nationaliste roumain AUR George Simion :

https://www.breizh-info.com/2023/08/14/223523/george-simi...

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George Simion

13/08/2023

Céline Amaudruz et Michael Andersen ont un enfant.

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Suisse. Céline Amaudruz (UDC) et Michael Andersen (UDC) ont un enfant.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/09/12/mar...)

Un candidat de l'AfD, après avoir été reconnu, a été battu la nuit par des migrants.

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Allemagne. Bavière. Le président du groupe des élus de l’AfD au sein du Conseil municipal d’Augsbourg et candidat de l’AfD pour les élections pour le Parlement de Bavière Andreas Jurca, après avoir été reconnu, a été battu la nuit par des migrants.

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Riikka Purra décrit le futur durcissement de la politique d'immigration comme un changement de paradigme.

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Finlande. La présidente du parti des (vrais) Finlandais et ministre des Finances Riikka Purra a décrit, dans un discours, le futur durcissement de la politique d'immigration comme un changement de paradigme : le système de demande d'asile sera rendu plus efficace, ceux qui ont reçu une décision négative retourneront ou seront renvoyés dans leur pays d'origine le plus rapidement possible et, entre autres, les conditions d'obtention de la citoyenneté seront durcies et le quota de réfugiés sera réduit à 500 personnes.

Jarosław Kaczyński : "Nous ne voulons la guerre sous aucun prétexte, mais pour être en sécurité, nous devons beaucoup nous armer."

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Pologne. Le président de Droit et Justice (PiS) Jarosław Kaczyński déclare : « Nous ne voulons la guerre sous aucun prétexte, mais pour être en sécurité, nous devons beaucoup nous armer. Notre grande armée puissante dissuadera l'agresseur afin que la Pologne ne soit attaquée sous aucun prétexte. Nous nous soucions de la sécurité de notre nation. Que tout le monde se rende aux élections et vote le 15 octobre, car ces élections détermineront l'avenir de la Pologne. Nous allons gagner ! »

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Anniversaire du début de la construction du Mur de Berlin.

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Allemagne.

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"Nous commémorons les victimes du Mur et de la dictature du [parti socialiste unifié] SED. Le 13 août 1961 a débuté le construction du Mur de Berlin. Durant 28 ans, Berlin, l'Allemagne et l'Europe ont été scindés."

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"En souvenir des victimes de la dictature du SED. Les élus de l'AfD au Parlement de l’État de Berlin."

12/08/2023

Le gouvernement polonais a annoncé, jusqu’à présent, trois référendums.

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Pologne. Le gouvernement a annoncé, jusqu’à présent, trois référendums : sur le recul de l'âge de départ à la retraite (L'actuelle opposition, lorsqu’elle était au pouvoir, l'avait remonté à 67 ans, puis le PiS l'avait rétabli à 60 ans pour les femmes et 65 pour les hommes), la privatisation des entreprises d'État, le plan UE de répartition des migrants.

[Le PiS est opposé à ces trois possibilités.]

Un quatrième référendum sera annoncé bientôt.

Thuringe : un membre de l'AfD à nouveau autorisé à disposer d'une arme à feu.

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Allemagne. Thuringe. Le tribunal administratif de Gera, estimant qu’il n’est pas prouvé que l’ensemble de l’AfD de Thuringe est hostile à la Constitution, a ordonné la restitution d'une carte de propriété d'armes à feu à un homme qui s’en était vu priver à cause de son appartenance à l’AfD.

Riikka Purra a été réélue présidente du parti des (Vrais) Finlandais.

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Finlande. Riikka Purra a été réélue présidente du parti des (Vrais) Finlandais.

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"Salut toi là, bon matin."

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Allemagne.

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11/08/2023

Déi Konservativ se présentera aux élections législatives du 8 octobre 2023 dans deux des quatre circonscriptions électorales.

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Luxembourg. Déi Konservativ se présentera aux élections législatives du 8 octobre 2023 dans deux des quatre circonscriptions électorales : celle du nord et celle du sud. Le président du parti, Joe Thein, est la tête de liste dans la circonscription sud.

(https://www.rtl.lu/news/national/a/2102160.html)

(https://www.rtl.lu/news/national/a/2102675.html)

Un stand de l'AfD en Thuringe.

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Allemagne. Thuringe.

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Angela Merkel a facturé au trésor public 3.000 euros par mois de frais de coiffure et de maquillage depuis qu’elle a quitté ses fonctions.

Allemagne. L’ancienne chancelière immigrationniste Angela Merkel a facturé au trésor public, en moyenne, 3.000 euros par mois de frais de coiffure et de maquillage depuis qu’elle a quitté ses fonctions.

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"La bataille sur le salaire minimum."

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Italie. Revue de presse. 

La rencontre prévue aujourd’hui entre le gouvernement et les partis d’opposition sur le salaire minimum fait les gros titres : « Le coup de froid sur le salaire minimum » (Corriere della Sera), « Schlein : il faut que Meloni ne transforme pas cette rencontre en une farce » (La Stampa). Les données sur l’inflation sont également citées « Le taux d’inflation baisse encore mais les prix demeurent élevés » (Il Messaggero), « Coup de frein de l’inflation aux Etats-Unis, la Fed pourrait interrompre la hausse des taux » (Sole 24 Ore). La disparition de l’écrivaine Michela Murgia est largement citée en Une.  Enfin, Repubblica titre en Une sur l’ouverture d’un couloir temporaire pour le transport de blé en mer Noire par l’Ukraine « Kiev, le défi sur le blé ». 

Les JT couvrent la rencontre de Giorgia Meloni avec les oppositions sur le salaire minimum qui se tiendra cet après-midi, l’arrivée record de migrants sur l’île de Lampedusa en 24 heures, la disparition de l’écrivaine Michela Murgia et les incendies dévastateurs à Hawaï.

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini « Il manque 20 milliards dans les caisses publiques, d’où l’idée de viser les surprofits des banques » : « D’après l’article 7 du décret adopté lundi en Conseil des ministres, les recettes venant de la taxation des surprofits des banques seront ‘’destinées à des interventions afin de réduire la pression fiscale des familles et des entreprises’’ ce qui veut dire que la mesure devrait également financer le fondement même de la politique économique du gouvernement : la réforme fiscale. Il y a donc un lien entre la mesure adoptée et la réforme mentionnée. Laissons pour le moment de côté le fait que cette taxation est prévue uniquement pour les deux prochaines années et que la réforme fiscale est censée, elle, durer. Il en sort que le gouvernement est à la recherche d’argent, une somme importante même. La Cour des Compte a en effet alerté sur le fait que pendant les 6 premiers mois de l’année, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 52 milliards. Il y a d’une part une dizaine de milliards de moins venant des crédits d’impôt des fonds pour la rénovation des logements. Puis il y a les retards de la troisième tranche des fonds du PNRR, qui devrait néanmoins arriver bientôt. Enfin, il reste un trou de 20 milliards dans les caisses de l’Etat. C’est donc la course contre la montre pour réaliser les promesses électorales sur la baisse des impôts qu’il faudra insérer immédiatement dans la loi de finances. Il faudra alors attendre de lire le contenu de la note de mise à jour économique et financière « NADEF » pour comprendre les intentions du gouvernement. Ceci étant, il faudra rester prudents et humbles car, à ce stade, on ne sait pas si cette baisse de recettes venant des impôts est temporaire ou s’il s’agit plutôt d’un phénomène pouvant durer. »

ARTICLE, La Stampa, S. Riformato, « La bataille sur le salaire minimum » : « Le rendez-vous est fixé cet après-midi à 17 heures. La Présidente du Conseil Giorgia Meloni recevra les chefs des partis d'opposition pour discuter du salaire minimum. Elle sera accompagnée des vice-présidents du Conseil Matteo Salvini et Antonio Tajani, de la ministre du Travail Marina Elvira Calderone (Indépendante) et des secrétaires d’Etat Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie) et Alfredo Mantovano (Indépendant, ex-Alliance nationale). De l'autre côté de la table siègeront pour le Parti démocrate la secrétaire Elly Schlein et la responsable du Travail Maria Cecilia Guerra, pour le M5S le président Giuseppe Conte et l'ancienne ministre du Travail Nunzia Catalfo, pour Azione le dirigeant Carlo Calenda et le chef du groupe à la Chambre des députés Matteo Richetti, puis le secrétaire de Sinistra italiana Nicola Fratoianni et le chef de groupe à la commission du Travail de la chambre Franco Mari, Angelo Bonelli et Eleonora Evi, porte-parole nationaux de Green Europe, et pour Più Europa le secrétaire Riccardo Magi et Benedetto Della Vedova. Le seul absent sera Matteo Renzi, qui n'a jamais souscrit à la proposition commune des oppositions pour un salaire horaire minimum de 9 euros bruts par heure. Jeudi dernier, la majorité a voté à la Chambre pour une suspension de la mesure, renvoyant les discussions au mois de septembre. Et il y a deux jours, la Présidente du Conseil a balayé le salaire minimum d'une formule lapidaire : "Un titre accrocheur qui risque d'avoir un résultat contre-productif". Les oppositions, après avoir surmonté la tentation de déclarer forfait, se présentent donc avec plus ou moins de scepticisme à la porte du Palais Chigi. »

ENTRETIEN, La Stampa, d’Elly Schlein, dirigeante du Parti Démocrate « Il faut que cette rencontre ne tourne pas à la farce » : « ‘’Ce que Giorgia Meloni a déclaré dans sa vidéo prouve bien qu’elle n’a pas lu notre proposition. Notre document se fonde sur deux principes : renforcer les contrats collectifs et repérer le seuil minimum légal de 9 euros en-dessous duquel il n’est pas possible d’aller. Le salaire minimum représente aussi une solution contre les contrats « pirates » hors la loi. Je rappelle que 70% des Italiens sont favorables à cette mesure, ce qui veut dire que même les électeurs de droite le sont. J’espère que cette rencontre ne se transformera pas en une farce pour les 3,5 millions de travailleurs pauvres. Nous avons travaillé pendant 4 mois en commission, la majorité a présenté un amendement visant à affaiblir la mesure mais n’a pas eu le courage de le voter et a donc suspendu de manière inhabituelle une proposition figurant dans l’agenda parlementaire. Sur le désastre des inondations en Emilie-Romagne, le gouvernement a d’abord fait de l’exploitation politique de ce sujet et maintenant il est en train de perdre du temps précieux. Les citoyens et les entrepreneurs avancent de l’argent face à la lenteur de l’allocation les fonds. Il faut que les chantiers pour la reconstruction commencent dès maintenant et pas après l’été. La droite ne fait que de la propagande électorale sur ce drame.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/08/2023

Björn Höcke visera le poste de ministre-président de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Björn Höcke déclare, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision MDR Thüringe, que si son parti le confirme, à l’issue d’un congrès à la fin de l’année 2023, comme candidat de tête de son parti pour les élections du Parlement de Thuringe de 2024, il visera le poste de ministre-président de Thuringe.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/06/20/les...)

Karin Kneissl vit désormais en Russie.

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Autriche et Russie. L’ancien ministre autrichien, de 2017 à 2019, des Affaires étrangères, désigné par le FPÖ, Karin Kneissl vit désormais à Petrushovo, un village à 350 kilomètres au sud-est de Moscou. Elle avait été contrainte de démissionner de son poste de directrice de la compagnie pétrolière russe Rosneft à la suite de l'invasion de l'Ukraine par Moscou, alors qu’elle vivait à cette époque en France.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/08/18/vla...)

"Le spectre de Le Pen : Salvini demande à ses alliés de lever leur véto à une alliance avec la leader du RN."

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Italie. Revue de presse. 

Les suites de l’adoption d’une taxe sur les superprofits des banques fait encore les gros titres : « Banques, le gouvernement va de l’avant » (Corriere della Sera), « Meloni évoque les « profits injustes » des banques » (La Stampa), « Gouvernement-banques, l’heure est au dialogue » (Il Messaggero). Le naufrage d’un bateau de migrants ayant conduit à une quarantaine de disparus au large de Lampedusa est également cité en Une : « L’hécatombe de migrants » (Corriere), « Quarante-et-un morts au large de Sfax » (La Repubblica) « Une mort annoncée » (Avvenire). Enfin, Repubblica titre en Une sur les alliances en vue des élections européennes « Le spectre de Le Pen : Salvini demande à ses alliés de lever leur véto à une alliance avec la leader du RN ». 

Les JT couvrent les réactions politiques sur la taxe sur les superprofits des banques, le naufrage d’une embarcation de migrants ayant fait 41 morts, l’interception de 13 drones ukrainiens par la Russie et l’incendie sur l’île d’Hawaï qui a provoqué la mort de six personnes.

Sur « X », le hashtag #extraprofitti (superprofits) commence à faire tendance.

ENTRETIEN, Il Giornale, d’Antonio Tajani, président de Forza Italia et vice-président du Conseil « Il faudra une bonne rédaction de la norme sur la taxe sur les superprofits des banques, ce serait une erreur de se mettre les banques à dos » : « ‘’La BCE a mené une politique de hausse des taux qui était une erreur, nous le disons depuis des mois. Malheureusement, ce sont surtout les entreprises et les personnes remboursant un crédit foncier qui en payent le prix fort. A présent, le risque qui apparait est que ces prêts non payés se transforment en crédits détériorés pouvant engendrer d’autres problèmes. Nous ne sommes pas contre les banques et nous pensons notamment aux instituts de crédit coopératif et populaire, nous travaillons dans l’intérêt des épargnants. En ce moment le secteur des banques doit jouer sa part mais il serait erroné et nuisible pour notre système économique de les viser de manière indiscriminée. Il faut donc écrire cette loi de manière appropriée afin de protéger les épargnants. C’est un terrain délicat, et personne n’est guidé par un esprit revanchard. Il aurait été prudent d’annoncer cette taxe au moment où les marchés étaient fermés. En tout cas, Forza Italia sera vigilant au Parlement pour que tout soit fait au mieux. Concernant les élections en Europe, je rappelle que Forza Italia appartient à la famille des populaires, ce qui nous distingue de nos alliés, et nous ne cèderons pas à des compromis avec des partis anti-européens.  J’estime que les populaires peuvent s’allier avec les libéraux et les conservateurs et nous travaillerons en ce sens. Tout dépendra du résultat des élections de juin. Concernant le Niger, nous avons été les premiers à dire qu’il fallait miser sur une solution diplomatique, même si cela suppose des délais plus longs, et que cela se fasse sans une intervention militaire européenne. C’est la ligne italienne qui est en train de prévaloir, à ce stade. Nous n’avons pas besoin d’autres guerres, il y en a déjà suffisamment sur le continent. »

ENTRETIEN, La Stampa, d’Edi Rama, Premier ministre albanais « L’Albanie est la nouvelle Amérique pour l’Italie » : « ‘’Nous sommes un peu l’Italie des années 50. Cette année, nous avons vu une augmentation du tourisme à hauteur de 35% et la présence des Italiens est assez surprenante : environ 500 000. Depuis quelques années, notre pays a surmonté le cliché de « pays de migrants ». Le vent a tourné. J’espère que l’UE accélèrera le processus d’intégration : il ne s’agit pas exclusivement d’un aspect financier mais surtout de géopolitique. Il serait bienvenu que les Balkans Occidentaux entrent rapidement, sans laisser de zones noires et sans laisser de l’espace à des puissances tierces qui ont déjà provoqué des problèmes dans la région. Aujourd’hui, la Serbie doit prendre une décision mais je crois qu’elle finira par choisir l’Occident, le monde démocratique’’. » 

ARTICLE, Il Corriere della Sera, L. Sirignano, « Une embarcation de migrants sombre au large de la Libye, faisant 41 disparus dont trois enfants » : « Ils ont quitté les côtes tunisiennes jeudi matin. Sur une embarcation en métal de 7 mètres, ils ont pris la mer battue par le mistral et, à la merci de la tempête, ont navigué pendant quelques heures. Puis une vague a renversé la coque sur laquelle 45 d'entre eux étaient entassés. Quatre, qui ont réussi à nager jusqu'à un bateau abandonné à la dérive, s'en sont sortis ; 41, dont trois enfants, sont toujours portés disparus, mais les espoirs de les retrouver vivants sont nuls. Le dernier naufrage, qui augmente encore le nombre de migrants morts lors de leur tentative pour rejoindre l'Europe, aurait eu lieu jeudi, mais ce n'est qu'hier que les survivants - trois mineurs et un adulte, originaires de Côte d'Ivoire et de Guinée Conakry - ont été secourus en mer, au large de la Libye, par le Rimona, un navire battant pavillon maltais. Le naufrage a eu lieu il y a plusieurs jours et dans une zone très éloignée de celle où les naufragés ont été récupérés", expliquent les sauveteurs, "ce qui explique pourquoi les corps des autres migrants n'ont pas été retrouvés". Le parquet d'Agrigente a ouvert une enquête sur cette énième tragédie. Les oppositions, parti démocrate en tête, accusent le gouvernement de "cynisme et d'inhumanité". La controverse fait rage alors que les débarquements se poursuivent : rien qu'hier, environ 150 réfugiés sont arrivés à Lampedusa. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des affaires étrangères : "Il était essentiel que la Chine soit présente à Djeddah. Nous n’accordons plus aucune confiance aux Russes". 

COMMENTAIRE, Il Corriere della Sera, G. Sarcina, « Au-delà de l’OTAN et du G7, il faut répliquer le format saoudien pour trouver une issue à la guerre en Ukraine » : « Les négociations de paix en Ukraine ressembleront beaucoup au sommet organisé par l’Arabie Saoudite à Djeddah les 5 et 6 août derniers. Il n'y aura donc pas de négociation directe entre l'envahisseur Vladimir Poutine et le défenseur de son pays, Volodymyr Zelensky. La diplomatie internationale, après 18 mois de conflit, semble avoir enfin trouvé sa voie. Jusqu'à présent, les pays occidentaux avaient essentiellement discuté entre eux, sans sortir du périmètre de l'OTAN ou du G7. Tous étaient d'accord sur le fond : condamnation de l'agression russe, soutien armé à la résistance ukrainienne jusqu'à la libération des territoires occupés. Cette stratégie a déjoué les plans de Poutine et permis à l'Ukraine de rester un pays libre. Cependant, l'unité de l'Occident n'a pas suffi à trouver une issue à la guerre. Il y a eu plusieurs tentatives, dont certaines sont encore en cours, comme celle du Vatican. Mais la formule de Djeddah apparaît aujourd'hui comme la plus prometteuse. Pour la première fois, les alliés les plus convaincus de Zelensky, à savoir les États-Unis et les Européens (y compris l'Italie), les partisans de Poutine, comme la Chine, ainsi qu'un groupe important de pays non hostiles au Kremlin, comme le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud (membres des "Brics" avec la Chine et la Russie), se sont rencontrés de manière confidentielle. L’initiative saoudienne prolonge et consolide une méthode, "un processus" comme disent les diplomates, qui avait commencé en juin dernier à Copenhague, avec un sommet similaire mais plus restreint (il n'y avait pas la Chine, par exemple). Il y a maintenant un groupe qui se réunira à nouveau et préparera le terrain pour une véritable conférence de paix. Les Américains, représentés par le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, figure clé de la politique étrangère américaine, accordent de l'espace à Mohammed ben Salmane, rejetant de fait les soupçons, avancés par la CIA, selon lesquels l'héritier du trône saoudien aurait commandité l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Pékin est à bord et a fait savoir qu’elle entendait y rester, même si la Russie n'a pas été invitée aux discussions, du moins jusqu'à présent. Le "groupe de Djeddah" pourrait probablement déjà se réunir en marge de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre. Le principal obstacle reste le même : convaincre les Russes de se retirer. Des sources américaines estiment qu'un retour à la situation de 2014 serait suffisant pour entamer des négociations. Donc avec une Crimée aux mains de Moscou, mais avec un statut à décider à la table politique et non par les armes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/08/2023

Hesse : les autodénommés "antifas" publient, sur Internet, les adresses privées des candidats de l’AfD.

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Allemagne. Hesse. Les autodénommés « antifas » publient, sur Internet, les adresses privées des candidats de l’AfD pour les élections pour le Parlement de l’État de Hesse, prévues en octobre 2023. Un site Internet gauchiste met en ligne une carte interactive de l’État avec les adresses des candidats. De plus, les adresses de restaurants et autres endroits où se déroulent des réunions de l’AfD sont mis en ligne. Des fiches sont dressées avec les habitudes de vie des candidats, le modèle et la marque de leur voiture, ainsi que le numéro de plaque.

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Geert Wilders désire que les demandeurs d’asile qui prennent leurs vacances dans leur pays d’origine soient privés de leur statut.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders désire que les demandeurs d’asile qui prennent leurs vacances dans leur pays d’origine soient privés de leur statut. Il estime que de telles personnes ne sont pas des demandeurs d’asile mais des escrocs.

"Bourses, la taxe fait s’effondrer les banques."

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Italie. Revue de presse. 

Les retombées économiques et politiques suite à l’adoption en Conseil des ministres d’une taxe sur les superprofits des banques, font les gros titres « Bourses et banques, le jour noir » (Corriere della Sera), « Le gouvernement se divise sur les banques » (La Repubblica) « Forza Italia se démarque sur la taxe sur les banques » (La Stampa), « Bourses, la taxe fait s’effondrer les banques » (Sole 24 Ore) « La taxe permettra de financer les aides économiques et les crédits fonciers » (Il Messaggero). Le sommet sur l’Amazonie contre la déforestation et l’hospitalisation du chef mafieux Matteo Messina Denaro sont également cités en Une.

Les JT couvrent l’interruption du trafic ferroviaire sur la ligne à grande vitesse entre Florence et Bologne en raison d’une alerte à la bombe dans un tunnel, la baisse des cours boursiers des banques italiennes après l’annonce d’une taxe sur les superprofits en Conseil des Ministres, l’hospitalisation du chef mafieux Matteo Messina Denaro, la disparition de 1107 enfants depuis le début de la guerre en Ukraine et la célébration des 850 ans de la tour de Pise

Sur les réseaux sociaux, le hashtag #extraprofitti (surprofits bancaires) fait tendance.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « La chute des banques à la bourse de Milan : plus de 9 milliards de valeurs partis en fumée » par Mario Sensini : «  C’est un massacre. Au lendemain du décret qui taxe les bénéfices accumulés grâce à la hausse des taux, les actions des banques se sont effondrées en bourse. Les sociétés cotées ont perdu 9 milliards de capitalisation, dans une journée noire pour Piazza Affari qui, entraînée par les ventes sur les valeurs bancaires, a enregistré une baisse de 2,12%. Alors que le chef de groupe de Forza Italia, Paolo Barelli, appelle à des changements du texte au Parlement, personne n'a encore pu comprendre l'impact réel de la mesure sur les comptes de pertes et profits des banques. Les estimations des analystes vont de 2 à 3 milliards à 5 milliards, mais certains osent aller beaucoup plus loin. Dans la soirée, le ministère de l'Economie a précisé un peu plus les contours de la nouvelle réglementation : la taxe est plafonnée à 0,1 % des actifs (selon Bankitalia, cela correspond à un total de 3 300 milliards, avec donc un maximum théorique de 3,3 milliards), et à 25 % des actifs. Selon le ministère, en tout état de cause, les banques qui ont répondu à l'invitation d'ajuster les taux de dépôt cette année "ne connaitront pas d'impact significatif". Les nombreuses incertitudes qui entourent la règle expliquent également la prudence de Forza Italia au sein de la majorité, alors que la Ligue et Fratelli d'Italia applaudissent la mesure avec conviction, et que l'opposition elle-même semble divisée. La mesure du Conseil lundi soir est en tout cas beaucoup plus sévère. La taxe s'appliquait aux marges d'intérêt de 2022 supérieures de 3 % à celles de 2021, et aux marges d'intérêt de 2023 supérieures de 6 % à celles de l'année précédente. Des pourcentages qui ont été ajustés au cours de la réunion à 5% et 10%, rendant la pilule moins amère pour les établissements de crédit. "C'est le seul gouvernement qui a la force de taxer les banques, parce que c'est le seul qui n'a pas de relation privilégiée avec le système bancaire", affirme Giovanbattista Fazzolari, secrétaire d’Etat auprès de la présidence du Conseil. En oubliant toutefois que les banques ont payé pendant des années, et paient encore, une surtaxe de 3,5 % à l'IRES, comme s'en plaint toujours le président de l'Association des banques, Antonio Patuelli, aujourd'hui muré dans le silence. Même à gauche, le choix du gouvernement divise. Le secrétaire du M5S, Giuseppe Conte, se réjouit, le PD, avec Andrea Orlando, approuve la décision, mais attend de voir le texte de la mesure. Carlo Calenda, d’Azione, est au contraire très prudent. L'imposition des bénéfices supplémentaires n'est légitime que dans le cas d'événements extraordinaires. “Il s'agit d'un précédent très dangereux", déclare M. Calenda, qui doute de la compatibilité de la mesure avec les règles européennes. » 

EN COULISSES, Corriere della Sera, « Révolte des instituts de crédit : “nous avons été pris de court“. Ce sont les petites banques qui paieront la facture la plus lourde » par Andrea Rinaldi : «  Un cauchemar au cœur de l'été. L’impact de la nouvelle taxe sur les bénéfices inquiète les banquiers italiens. Ils se retranchent derrière un "no comment", mais sont en réalité perplexes et irrités. Perplexes parce que la loi n'est toujours pas claire à comprendre. Irrités parce qu'aucune communication préalable n'a abouti à une décision à laquelle personne ne s'attendait. Même l'Abi, l'association des banques, choisit de ne pas s'exprimer, mais prévoit une réunion du comité dans les prochains jours. Quelques-uns, les plus petits, brisent le silence, comme Mario Alberto Pedranzini, numéro un de la Banca Popolare di Sondrio, qui résume ainsi les préoccupations du secteur : "Nous avons été pris par surprise et nous attendons la publication du décret pour en évaluer les effets sur le bilan de la banque". Angelo Campani, directeur général du Credem, est également prudent : "Nous attendons le texte de la mesure, que nous étudierons dans les prochaines semaines pour en analyser l'impact". On peut comprendre leur inquiétude : contrairement aux cinq grands du secteur, qui ont des revenus diversifiés (et ont enregistré au premier semestre des bénéfices de plus de 10,5 milliards d'euros, soit plus du double qu'en 2022), les résultats des petites banques proviennent exclusivement des marges d'intérêt, et ce sont donc elles qui seraient le plus durement touchées. À l'étranger, en revanche, la charge supplémentaire est déjà une réalité. L'Espagne a été la première à demander aux banques et aux entreprises de services publics de faire leur part en introduisant une taxe sur les superprofits. Une taxe sur les bénéfices supplémentaires est également envisagée au Royaume-Uni après que les banques ont été accusées de "profiter" et, le mois dernier, l'autorité de régulation financière a demandé aux banques d'accélérer leurs efforts pour améliorer l'accès à leurs meilleurs taux d'épargne. En Lituanie, le prélèvement de 60 % sur la part des revenus nets d'intérêts qui dépasse de 50 % la moyenne des quatre années précédentes devrait rapporter 410 millions d'euros à l'État. Mais quelqu'un fait remarquer qu'en attendant de connaître le montant exact du prélèvement italien, la bourse de Milan a pulvérisé hier plus de 9 milliards. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le choix populiste du gouvernement » : « La mesure adoptée par le gouvernement de droite a ce goût typique d’une certaine culture de gauche marquée par une vocation populiste. Cette même droite antipopulaire qui abolissait le revenu de citoyenneté se transforme maintenant en droite sociale en adoptant à la surprise générale une mesure visant le secteur bancaire qui n’est certainement pas le favori de la grande masse des électeurs. En faisant cela, la droite s’empare d’une mesure-étendard de l’extrême gauche, des 5 Etoiles et une partie du PD. Il est assez évident que Meloni, mais surtout Salvini, ont voulu les concurrencer sur le terrain du populisme de gauche. C’est Giuseppe Conte qui le dit : ‘’vous êtes enfin arrivés à nos conclusions’’. Mais il faut voir aussi les dynamiques au sein de la coalition de droite : la rivalité latente entre Fdi et la Ligue. L’abolition du revenu de citoyenneté avait soulevé les polémiques sur la cruauté d’un exécutif qui ‘’livrait bataille contre les pauvres’’. Maintenant, elle tente de rééquilibrer les choses par une mesure qui risque de déstabiliser les parties du secteur bancaire les moins structurées et de transmettre un signal ambigu à l’étranger. Cela malgré les efforts de Meloni de gagner en crédibilité auprès de l’UE, car cette décision semble aller dans une direction opposée. Ce qui fait croire que ce décret a été voulu surtout par Salvini (Ligue), en quête de popularité, malgré les réticences de son collègue ministre de l’Economie G. Giorgetti (Ligue). L’effondrement des titres bancaires a fait comprendre immédiatement le prix à payer pour une mesure démagogique. La liquidité obtenue pour favoriser l’accès aux crédits fonciers est bien modeste par rapport à celle partie en fumée hier sur les marchés. Ceux qui critiquaient l’Italie pour ne pas avoir ratifié le MES auront maintenant d’autres arguments valides. La mise en place d’une droite sociale se révèle encore une fois une chimère. »

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil « Nous ne sommes pas aux ordres des banquiers et nous ferons payer ceux qui ont fait les malins » : « ‘’Par rapport aux autres gouvernements, le nôtre n’agit pas pour le compte des banques. Si l’Association des banquiers ABI affirme qu’ils n’étaient pas au courant, c’est faux. Ils ont été informés à plusieurs reprises. Avec cette mesure nous allons viser ces banques malignes qui, ces derniers mois, ont réalisé des recettes record. Il y a une grande unité entre le Palais Chigi et le Ministère de l’Economie et des Finances. C’est Giorgetti lui-même qui a écrit cette mesure. Nous sommes intervenus sur un problème qui générait un déséquilibre de marché. Certaines banques se comportaient correctement, d’autres pas. Nous taxerons l’écart entre les taux appliqués aux familles et entreprises et les taux appliqués pour ceux qui déposent de l’argent. Il n’y a aucune guerre entre le gouvernement et le secteur banquier. Je ne sais pas qui, au sein de Forza Italia, s’est plaint. En conseil des ministres le décret a été voté par tous. Il n’y a pas de divisions internes, autrement il y aurait eu des fuites dans la presse avant son adoption. Or cela n’a pas été le cas. Quant à la chute des titres bancaires en Bourse, c’est une dynamique normale. La mesure avait été annoncée, tout rentrera dans l’ordre.’’ »

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Giovanbattista Fazzolari

ARTICLE, Sole 24 Ore, E. Patta-G. Pogliotti, « Salaire minimum : les oppositions s'unissent sur le seuil de 9 euros/heure » - « Réunion en visio hier des leaders de l'opposition sur le salaire (à l'exception de Renzi) avant la réunion de vendredi avec Meloni. Schlein : ‘’nous voulons des réponses, j'espère que ce n'est pas juste de la poudre aux yeux’’ » : « L'initiative de Giorgia Meloni de demander un débat avec l'opposition sur le salaire minimum a sans aucun doute étonné l'opposition, et surtout les leaders du Parti démocrate et du M5S, Elly Schlein et Giuseppe Conte, qui prévoyaient déjà d’en faire leur cheval de bataille contre le gouvernement dans les mois à venir. En effet, l'invitation au Palais Chigi intervient quelques jours seulement après le vote parlementaire suspendant pour deux mois la proposition unitaire du PD, du M5S, de Gauche-Verts, d’Azione et de +Europa de 9 euros de l'heure minimum. Ce n'est pas un hasard si l'initiative de G. Meloni a été rendue publique au moment où l'on apprenait que le Conseil des ministres venait d’adopter un décret sur l'imposition des bénéfices supplémentaires des banques pour réduire les charges sur le travail et aider les familles en difficulté à cause du coût élevé des emprunts bancaires : une proposition qui est aussi celle du PD et du M5S. Ainsi, les premières réactions sont presque timides : '’Les M5S seront là'’, assure Conte tout en précisant : ‘’Mais nous ne pouvons pas ne pas voir que cette convocation au mois d'août est une fuite en avant médiatique de Meloni après avoir réalisé que le gouvernement devrait finir par s'opposer au salaire minimum légal". E. Schlein a ajouté : ‘’Le gouvernement choisit d'abord de reporter le débat parlementaire et nous convoque ensuite pour une rencontre à huis clos. Nous serons présents, mais nous attendons des actes et des réponses conséquents et non de la poudre aux yeux’’. Une réunion en visio des dirigeants des partis auteurs de la proposition - Schlein, Conte, Calenda, Magi, Fratoianni et Bonelli, mais pas Renzi, qui s'est retiré de l'initiative commune et ne se rendra donc pas au Palais Chigi - s'est tenue hier après-midi pour se mettre d'accord sur la ligne : ‘’Avancez avec notre proposition’’. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Carlo Nordio (Frères d’Italie), ministre de la Justice « Voici comment je réformerai la justice. Je m’entends très bien avec Meloni » : « ‘’La question n’est pas de choisir entre la présomption d’innocence à tout prix ou la ligne de l’incarcération à tout-va :  la réalité est plus complexe. Dans le décret adopté en Conseil des ministres, c’est la certitude du droit et de la sanction qui sont mises en valeur. Mon décret est un premier pas vers la réalisation du code libéral de type anglo-saxon mis au point par le ministre Vassalli, héros de la Résistance et socialiste, dont la nature a été modifiée au cours des années. La commission que j’ai instituée veut retrouver cet esprit et éviter, par exemple, que s’ouvre un procès alors que même le juge d’instruction y renonce. Quant à la séparation des carrières entre juges enquêteurs et magistrats, c’est une réforme qui nécessite un long délai, il faut une modification constitutionnelle. La priorité, maintenant, est l’efficacité des services judiciaires et les engagements pris avec l’Europe. Concernant l’abolition du délit d’abus de pouvoir, l’UE ne s’y oppose pas mais souhaite que l’on garantisse la lutte contre la corruption. J’ai déjà eu l’occasion d’en faire part au Commissaire Reynders : sur 5 000 procès, le nombre de condamnations pour abus de pouvoir est vraiment insignifiant’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Maximilian Krah, après avoir été élu tête de liste de l'AfD pour les élections européennes, s'est rendu chez Götz Kubitschek.

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Allemagne. Directement après le congrès de l’AfD à Magdebourg, en Saxe-Anhalt, au cours duquel il a été élu tête de liste de l’AfD pour les élections européennes, Maximilian Krah s’est rendu à Schnellroda, en Saxe-Anhalt, afin de réaliser une vidéo à ce propos avec l’éditeur de la Nouvelle Droite Götz Kubitschek et sa femme Ellen Kositza. Les éditions Antaios, dirigées par Götz Kubitschek, ont publié en 2023 l‘ouvrage de Maximilian Krah intitulé Politik von rechts. Ein Manifest (Politique de droite. Un manifeste). L’ouvrage est préfacé par le président d’honneur de l’AfD Alexander Gauland.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/01/max...)