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19/08/2023

Le gouvernement finlandais a l'intention de verser moins d'allocations de chômage à ceux qui ne maîtrisent pas la langue.

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Finlande. Le gouvernement a l'intention de verser moins d'allocations de chômage à ceux qui ne maîtrisent pas la langue.

18/08/2023

Publicité de la Confédération avec des poubelles.

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Pologne.

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L’Office fédéral de protection de la Constitution surveille son ex-président.

Allemagne. L’Office fédéral de protection de la Constitution surveille son ex-président Hans-Georg Maassen à propos de possibles liens entre lui et l’organisation Reichsbürger (Citoyens de l’Empire). Hans-Georg Maassen, qui est avocat, dit que la personne qui lui a téléphoné est son client et que l’interception d’une conversation téléphonique entre un témoin dans une affaire criminelle et son avocat est illégale.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/07/11/le-...)

JA 21 estime que la politique d'asile danoise fonctionne.

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Pays-Bas et Danemark. Flux de demandeurs d'asile (de janvier à juin), sans les Ukrainiens :

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Danemark / Pays-Bas

Le FPÖ de Carinthie distribue des sacs à dos scolaires à des enfants.

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Autriche. Carinthie.

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Erwin Angerer, chef du FPÖ de Carinthie : "Pour une bonne rentrée scolaire, nous distribuons vingt sacs à dos scolaires à des enfants de Carinthie !"

"La taxe sur l’essence ne baisse pas."

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Italie. Revue de presse.

La flambée des prix du carburant et le refus du gouvernement de réduire les accises font les gros titres : « Essence, le record italien » (Corriere della Sera), « Urso (Frères d'Italie) : on ne touche pas à la taxe sur le carburant, les hausses sont la faute de l’OPEP » (Repubblica), « La demande au gouvernement de baisser immédiatement les accises » (Stampa), « La taxe sur l’essence ne baisse pas » (Il Messaggero). Les Unes sont également consacrées aux propos racistes et homophobes du général Roberto Vannacci, pour lequel des sanctions disciplinaires sont demandées par le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d'Italie). La Stampa titre enfin sur la fronde des maires sur l’accueil de migrants dans le nord de l’Italie. 

Les JT couvrent essentiellement le retour d’une nouvelle vague de chaleur en Italie, la préparation à la reprise pour la Présidente du Conseil Giorgia Meloni après la pause estivale et les incendies au Canada. 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Adolfo Urso, ministre des entreprises et du Made in Italy, « Les augmentations sont dues à l'Opep, mais nous avons besoin de cet argent" par Luca Pagni : « Depuis deux jours, les prix sont restés pratiquement stables, mais je vois que tous les médias préfèrent s'accrocher au cas d'une seule station-service sur l'axe Milan-Varese parce qu'elle propose du super à 2,7 euros. La réalité du reste des 22 000 stations-service italiennes, le plus grand nombre d'Europe par habitant, est bien différente. Grâce à notre mesure imposant l’affichage des prix moyens, le consommateur peut comparer, choisir et économiser. Les prix des carburants ont commencé à augmenter depuis que l'Opep+, le cartel des pays arabes alliés à la Russie, a commencé à réduire sa production pour faire monter le prix. Malgré cela, en Italie, le coût industriel de l'essence et du diesel, net de taxes et d'accises, est le plus bas d'Europe, bien plus que celui de l'Allemagne, de la France et de l'Espagne. Ce résultat a été obtenu grâce à la pression morale du gouvernement lors des réunions avec les opérateurs et à la mesure relative à l'obligation d'afficher les prix moyens. Par ailleurs, je pense que l'Europe doit également jouer un rôle moteur dans le cas des carburants. Comme ce fut le cas pour le gaz, lorsque le président Draghi a proposé un plafond de prix plafond, puis mise en œuvre ensuite sous Meloni. Sur la baisse des accises, le président Draghi a pris cette décision à un moment exceptionnel. Le coût de cette réduction de mars à décembre 2022 était de plus de 9 milliards, soit exactement le coût du revenu de citoyenneté. Le gouvernement Meloni a préféré utiliser ces ressources pour réduire les charges salariales, pour les salaires plus bas et les familles plus nombreuses. Sur le prix des billets d’avion, le gouvernement a agi après les rapports de l'autorité de la concurrence et de l'Enac. Ce sont des autorités indépendantes qui ont dénoncé la façon dont les billets pour les îles ont atteint des niveaux record pendant la période des fêtes de fin d'année. Et ce n'est pas le marché, c'est de la spéculation, une distorsion du marché. En fait, il y a eu un rapport d'autorités tierces. Nous sommes intervenus en donnant à l'Autorité antitrust les pouvoirs d'intervention sur l'algorithme qu'elle n'avait pas auparavant. Sur les prix des biens alimentaires, grâce à des réunions avec la distribution, les commerçants, producteurs, PME, les artisans et les coopératives, nous avons identifié un panier de produits de consommation qui bénéficieront d'un prix réduit à partir du 1er octobre et pour une durée de trois mois. Pour l'instant, aucune grande entreprise de distribution ne s'est engagée, certaines ayant plutôt accepté l'invitation qui leur a été faite en France par le libéral Macron ou en Espagne par le gouvernement socialiste. Et il ne me semble pas que lorsqu'une opération similaire a été menée dans ces pays, les libéraux italiens aient protesté". 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Essence : l’Italie a les taxes les plus élevées. Les consommateurs demandent à les faire baisser » de Fausta Chiesa : « Plus d'un euro sur l'essence, 1.061 euros pour être exact, et 921 centimes sur le diesel. Entre la TVA à 22% et les accises, la composante fiscale du carburant en Italie vaut 56,6% du prix de l’essence et 51,8% du diesel. Elle est la plus élevée de toute l'Europe, et la plus élevée jamais enregistrée pour le diesel et la deuxième pour le Super, où notre pays est deuxième après la Finlande. Avec les prix du pétrole et des produits raffinés qui ont augmenté au cours des deux premières semaines d'août, les prix à la pompe ont également augmenté. Comme le savent bien les Italiens qui se sont lancés sur la route et qui hier, sur la base des données publiées par le ministère des Entreprises, se sont retrouvés avec une essence à 2.019 euros en moyenne et un diesel à 1.928 sur l'autoroute. Selon l'association des entreprises du commerce (raffinage, logistique, distribution) les augmentations récentes dépendent de la hausse des prix internationaux. Les prix industriels (avant taxes) de l'essence et du diesel sont toujours inférieurs respectivement de 2,3 et 4,5 centimes le litre à la moyenne européenne et bien inférieurs à ceux de pays comme la France, l'Allemagne, l'Espagne, les Pays-Bas et la Belgique. L’association de consommateurs Codacons a annoncé sa volonté de porter plainte contre le ministère de l'Economie et des Finances pour "détournement de fonds et une spéculation d'initié contre les consommateurs". Federcontribuenti estime que "le prix de l'essence pourrait baisser de 20 centimes sans conséquences négatives pour les caisses de l'Etat". Et elle va bientôt lancer une "opération vérité" sur la composition du prix des carburants : "La moitié de votre plein va aux impôts de l'Etat" avec un autocollant qui sera apposé sur de nombreuses stations-service. La dernière révision s’était faite sous Draghi, peu après le déclenchement du conflit en Ukraine et de la crise avec la Russie, qui est l'un des principaux exportateurs de pétrole brut : de mars à novembre 2022, il a introduit une remise sur les droits d'accise de 25 centimes le litre. Une mesure que le gouvernement Meloni n'a pas refinancée et qui a pris fin en janvier 2023. Avec un marché du pétrole plutôt à la hausse, et des capacités de raffinage réduites en Europe, la tendance a peu de chance d’aller vers une baisse des prix ».

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo, « La querelle des vice-présidents du Conseil » : « La dispute entre les deux vice-présidents du Conseil rend la vie dure à Giorgia Meloni. Dans les Pouilles, où elle est rentrée ce matin de sa visite en Albanie, la présidente du Conseil devrait réunir au cours des prochaines heures les dirigeants de Fratelli d’Italia pour un dîner dont la liste des invités est gardée secrète. La présidente du Conseil sait qu’une discussion difficile l’attend avec le secrétaire de Forza Italia Antonio Tajani, qui n’a pas apprécié que Meloni ait revendiqué, dans une interview donnée aux trois principaux quotidiens italiens, de l’avoir délibérément tenu non informé de la mesure sur la taxation des superprofits des banques. Aussi parce que cela l’a placé en porte-à-faux auprès de la famille Berlusconi. L’annonce de cette taxe a rendu furieuse l’aînée Marina Berlusconi car en touchant aussi la Banque Mediolanum, la mesure impacte sensiblement les comptes de Fininvest, détenue par la famille. L’aile de Forza Italia composée de Licia Ronzulli, Alessandro Cattaneo et Giorgio Mulè n’a qu’une hâte, celle de prendre sa revanche sur Meloni. La présidente du Conseil le sait et craint que la rancœur des parlementaires de Forza Italia n’affecte la loi de finances, sur laquelle le gouvernement travaillera à partir de septembre, avec peu de ressources et de nombreuses inconnues. Mais ce n’est pas tout. En mettant son veto à Le Pen et à l’AfD en vue des élections européennes, et provoquant la réaction de Salvini, Tajani contraint la présidente du Conseil à s’exposer sur les futures alliances. Le paradoxe est que le format de la majorité de droite qui gouverne l’Italie ne peut pas être répliqué à Bruxelles. Et ainsi, Meloni devra faire un choix, comme le lui a demandé le président du PPE Manfred Weber il y a 10 jours : « Giorgia Meloni n’est pas à mettre sur le même plan que l’AfD, mais je crois que Meloni et Fratelli d’Italia doivent démontrer au cours des prochaines semaines qu’ils sont du côté de l’Europe ». Avec les négociations sur le nouveau Pacte de stabilité, avec l’exode des migrants qui se poursuit, le scénario de la fin d’été pourrait se révéler pour Meloni extrêmement ardu. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Carlo Calenda, secrétaire du parti [libéral] Azione, « Des divisions à droite ? De toutes façons, c’est la Présidente du Conseil qui commande. Azione peut collaborer avec le Pd et le M5S » : « Tajani n'a pas la force politique ou électorale pour barrer la route à Giorgia Meloni sur la taxe sur les superprofits et les alliances pour les élections européennes. Il ne fait que du marketing électoral pour les élections européennes. Les alliés à droite jouent sur les nuances, 'je suis plus conservateur', 'je suis plus modéré', mais à la fin c'est Meloni qui commande. Les souverainistes sont incapables de gérer quoi que ce soit, des soins de santé à l'économie. La bataille pour le salaire minimum est une bataille pour le mérite mais aussi le symbole de la volonté d'une partie du pays de rééquilibrer le rapport entre rémunération et richesse. La pétition [mise en ligne par les partis d’opposition, dont Azione, pour soutenir la proposition de loi sur le salaire minimum à 9 euros de l’heure, ndlr] devrait largement dépasser le demi-million de signatures. Mais soyons clairs : les signatures sont un moyen de pression sur le gouvernement. Le dialogue doit rester vivant. Schlein a raison de dire que c'est maintenant à Meloni de faire une proposition. Ou au Cnel, j'ajouterais, comme point de rencontre entre les "corps intermédiaires". Je n’accepterai aucun compromis sur le salaire minimum. Avec Renzi, c’est fini. Les groupes parlementaires sont encore unis c’est vrai mais je ne peux rien faire, parce qu’il y a mon nom sur le logo, c’est donc Renzi qui doit prendre la décision. De toute façon, nous sommes deux partis différents et nous nous présenterons séparément aux élections européennes. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, « Insultes envers les homosexuels et les migrants : le livre du général est un problème » par V. Piccolino et Giulio Gori : « « Bien sûr que j'ai écrit « Chers homosexuels, vous n'êtes pas normaux, reprenez-vous ». Mais c'est une phrase écrite par une personne qui n'est pas normale : je suis "spécial"". Tout est assumé par le général Roberto Vannacci, 54 ans, ancien chef de la brigade des parachutistes « Folgore », ayant occupé des postes à responsabilité dans les forces spéciales, aujourd'hui au centre de la polémique pour son livre publié à compte d’auteur et intitulé, « Le monde à l'envers ». Ses propos sur « l'anormalité LGBT », ses prises de position contre les migrants, le féminisme, les écologistes ont indigné, à l'unisson, un public vaste et hétéroclite [et le ministre de la défense Guido Crosetto a demandé d’entamer des procédures disciplinaires pour ses propos, ndlr]. De la politique aux hauts responsables militaires, qui prennent leurs distances : « ce sont des opinions personnelles, dont l'Armée n'a pas eu connaissance, et jamais soumises aux validations des chefs militaires". Et l'Armée se "réserve le droit de prendre des mesures de protection de son image". Le livre s’était hissé en tête des best-sellers sur Amazon dans la catégorie "liberté et sécurité". "Il est indigne de son rôle" attaque la députée du M5S Alessandra Maiorino. Le chef du groupe Pd de la commission de la défense, Stefano Graziano, demande qu’il démissionne de son poste actuel de chef de l'Institut géographique militaire : "Des mots qui ne peuvent être justifiés". Pour Nicola Fratoianni (Avs) "il ne peut pas représenter notre armée". Le général, qui était conseiller à l’ambassade à Moscou jusqu’au déclenchement de la guerre en Ukraine, a aussi une quinzaine de médailles militaires, et se revendique de son « anormalité « en tant que « membre des forces spéciales ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec le député européen de Fratelli d'Italia Carlo Fidanza.

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Italie. Entretien avec le député européen de Fratelli d'Italia Carlo Fidanza :

https://www.breizh-info.com/2023/08/18/223628/carlo-fidan...

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Carlo Fidanza et Giorgia Meloni

Un présentateur de RTL fabrique un faux tweet attribué à Frauke Petry.

Allemagne. Un présentateur de la chaîne de télévision RTL a fabriqué un faux tweet raciste attribué à l’ancienne dirigeante de l’AfD Frauke Petry afin de la discréditer.

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Frauke Petry

(https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2023/rtl-petry-mod...)

17/08/2023

Pologne : l’organisation des quatre référendums à la même date que les élections législatives a été votée.

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Pologne. L’organisation des quatre référendums à la même date que les élections législatives a été votée.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/16/pol...)

Mi Hazánk organise une conférence internationale au Parlement hongrois et une visite de la barrière frontalière.

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Hongrie et UE. Le parti nationaliste hongrois Mi Hazánk organise une conférence internationale au Parlement hongrois le 26 août 2023 et une visite de la barrière frontalière le lendemain matin.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/17/thi...)

Pays-Bas : le nouveau dirigeant du parti démocrate-chrétien CDA exclut toute coopération avec le PVV et le Forum voor Democratie.

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Pays-Bas. Le nouveau dirigeant du parti démocrate-chrétien CDA Henri Bontenbal exclut toute coopération avec les patriotes du PVV de Geert Wilders et avec le Forum voor Democratie dont Thierry Baudet est la figure de proue.

Thierry Baudet présentera à Budapest la traduction en hongrois de son livre sur la Covid.

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Hongrie et Pays-Bas. La figure de proue du Forum voor Democratie Thierry Baudet présentera, en compagnie d'un des dirigeants du parti nationaliste hongrois Mi Hazánk Mozgalom présidé par László Toroczkai, le 25 août 2023 à Budapest, la traduction en Hongrois de son ouvrage consacré à la Covid et préfacé par Steve Bannon.

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L'ouvrage paraît aussi en anglais :

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L'ouvrage en néerlandais :

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/07/04/l-i...)

(https://amsterdambooks.nl/)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/03/10/l-o...)

"Europe, Tajani met en garde la Ligue et FdI : "Jamais d'accord avec l'Afd, ça me dégoûte.""

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Italie. Revue de presse. 

La flambée des prix de l’essence ainsi que l’opposition des compagnies aériennes à la mesure gouvernementale contre le renchérissement du prix des vols font les gros titres : « L’essence sans freins » et « La révolte des compagnies aériennes » (Stampa), « La bataille des prix » (Corriere della Sera), « Renchérissement du prix de l’essence pour les vacances. Conflit avec les compagnies sur le prix des vols » (Il Messaggero), « Prix de l’essence, nouvelles augmentations » (Il Sole 24 Ore). Le dépassement du seuil des 200 000 signatures par la pétition des partis d’opposition sur le salaire minimum fait aussi la Une. Enfin, l’augmentation du nombre de migrants arrivés en Italie en 2023 par rapport à 2022 est également citée en Une. 

Les JT couvrent essentiellement la hausse du coût de l’essencel’arrivée d’une nouvelle vague de chaleur en Italie et la décision de l’Inde de ne pas inviter l’Ukraine à la prochaine réunion du G20. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Carburants : seize augmentations pour l'essence. Inflation importante pour l’alimentation et les billets d’avion » par Fausta Chiesa et Valeria Sforzini : « De l'essence en libre-service à 2,7 euros le litre : le prix pratiqué à la station-service Villoresi Ovest, sur l'autoroute A8 Varese-Milan, est peut-être un cas limite, mais il risque de devenir l'emblème de la hausse des prix de cet été. Hier, Fitch ratings a notamment amélioré de 0,1 point de pourcentage l'estimation du PIB potentiel à moyen terme de l'Italie, compte tenu de l'amélioration de la tendance en matière d'investissement. Notre pays a été le seul, avec la France, à voir ses projections augmenter, face aux estimations négatives des huit autres économies analysées dans les "Perspectives économiques mondiales". Comment expliquer la hausse de l’essence ? Le fait qu'à partir du 1er janvier 2023, la réduction d'accises qui valait 30 centimes par litre n'a pas été refinancée. La fédération des gestionnaires de station-service a déclaré que « rien n'a pu contrer les augmentations dues à la hausse des produits sur les marchés internationaux", "le moment est venu pour le gouvernement d'examiner sérieusement l'hypothèse de mettre la main sur la fiscalité des carburants, même si ce n'est que temporairement". Dans les supermarchés, "après la hausse d'octobre-novembre 2022, les prix se sont stabilisés à des niveaux élevés", explique Daniele Erasmi, président de Confesercenti Fiesa, la Fédération italienne des spécialistes de l'alimentation. Le ralentissement de l'inflation n'a pas conduit à une réduction des coûts égale à l'augmentation du début de l'année". Les produits de première nécessité sont ceux qui subissent les plus fortes hausses de prix. Avec une production réduite de moitié en Espagne, le prix de l'huile d'olive extra vierge a augmenté de 20 à 25 %", ajoute M. Erasmi. - Les pâtes ont continué à augmenter de 20 % depuis l'automne dernier, tandis que les couches et le lait pour bébés restent à plus 18 % malgré la réduction de la TVA sur les produits pour bébés". Les vols sont un autre sujet brûlant : si l'augmentation moyenne en août est de 40 à 50 %, parmi les vols intérieurs à destination des îles, neuf sur dix dépassent désormais la limite fixée par le gouvernement qui était de +200% maximum.  L’association des compagnies aériennes Airlines for Europe, est intervenue en réaction à cette mesure. Dans une lettre adressée à la Commission européenne, elle s'est déclarée "préoccupée", expliquant que cette mesure ne "garantit pas la liberté tarifaire des compagnies". » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Urso (Frères d'Italie) : des hausses excessives ? Nous envoyons la garde des finances. Nous n'acceptons pas le chantage des lobbies et des multinationales » par Enrico Marro : « Le décret sur le plafonnement du prix des billets d’avion, selon Urso, "est pleinement conforme aux directives européennes sur la protection des consommateurs". Et ce n'est pas tout. Le ministre observe que la critique vient en particulier de Ryanair, "la compagnie sanctionnée onze fois ces dernières années par l'Autorité antitrust précisément en raison de phénomènes de distorsion du marché". Urso est convaincu que les effets du plafonnement de l'algorithme se feront bientôt sentir (le décret a été publié au Journal officiel le 10 août), ce qui "évitera la répétition d'augmentations de prix totalement anormales comme celles qui se sont produites après les inondations en Émilie-Romagne ou le déraillement du train de marchandises à Florence", événements qui avaient interrompu le trafic ferroviaire et coïncidé avec une flambée des prix des billets d'avion. Concernant l’alimentation, qui enregistre encore des augmentations de plus de 10 % alors que l'inflation est tombée à 5,9 %, le gouvernement souhaite conclure en septembre le pacte anti-inflation avec l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, afin de déclencher à partir du 1er octobre la liste des produits à prix réduits. Il faudra toutefois l'accord des industries manufacturières. “Ce sont les mêmes, précise M. Urso, qui ont signé le pacte en France. Je m'attends donc à ce qu'ils fassent de même en Italie". En attendant, l'action de contrôle se poursuit, ajoute le ministre, et d'autres mesures pourraient arriver avec la manœuvre budgétaire, "parce que ce gouvernement n'accepte pas le chantage des lobbies ou des multinationales : le Far West, c'est fini". Les alertes des citoyens sur le site web du ministère jouent également un rôle important, selon M. Urso. “Ils nous ont envoyé la photo du distributeur vendant de l'essence à 2,7 euros le litre et nous avons envoyé la Guardia di Finanza. Cela prouve que le panneau indiquant le prix moyen des carburants que les stations-service doivent afficher depuis le 1er août fonctionne". Mais comment expliquer alors l'augmentation continue des prix à la pompe ? "Les prix ont moins augmenté qu'à la source. Et si l'on retire les accises, on constate que le prix industriel du carburant en Italie est inférieur à celui de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne".

ARTICLE, La Repubblica, « Europe, Tajani met en garde la Ligue et FdI : "Jamais d'accord avec l'Afd, ça me dégoûte" par Matteo Pucciarelli : « Le vice-premier ministre Antonio Tajani donne de nouveaux signes d'impatience à l'opinion publique. Invité à la Versiliana de Marina di Pietrasanta, le secrétaire de Forza Italia continue non seulement à critiquer la taxe sur les suprofits, mais ajoute quelques réflexions sur la politique internationale qui sonnent comme un avertissement clair à ses compagnons de route de la droite. "La seule façon possible d'avoir une alternance en Europe est de trouver un accord entre les populaires, les conservateurs et les libéraux. Moi, dit le ministre des affaires étrangères, grâce à ces votes, j'ai déjà battu les socialistes et Salvini n'a pas voté pour moi parce qu'il a dit que nous étions égaux. Je n'en veux pas à Matteo, mais je tiens à réaffirmer que, pour ma part, il n'y a pas d'hésitation à l'égard des socialistes. Personne en Europe ne passera jamais un accord avec Le Pen et Alternative für Deutschland, parce que dire qu'il faut mettre un enfant handicapé dans une classe d'enfants handicapés pour ne pas nuire aux enfants normaux, c'est une honte et pour moi, c'est dégoûtant". Ce "truc me rend malade", dit-il, en référence à la proposition ahurissante lancée en Allemagne par Björn Höcke, est un jugement sans appel visant les alliés internationaux de la Ligue, qui ont certainement les mêmes racines politico-idéologiques que Fratelli d'Italia. Meloni elle-même, parlant de Marine Le Pen dans son interview, avait précisé qu'il n'y avait pas de veto de sa part en vue d'un éventuel changement d'équilibre dans l'UE après les élections européennes de 2024. Et Tajani, qui est vice-président (c'est-à-dire vice-président du Parti populaire européen) du parti au pouvoir à Bruxelles, lance ainsi une nouvelle pique au couple souverainiste. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, « Le prix de la paralysie » par Walter Galbiati : « Il est difficile pour un gouvernement qui compte dans ses rangs des négationnistes du climat et un premier ministre qui ne mentionne jamais explicitement le sujet du changement en cours, mais se contente de parler d'une "réalité climatique imprévisible", de mettre en place la politique nécessaire pour contrer les changements dont nous sommes tous témoins. Une étude publiée l'année dernière par l'université de Dartmouth a révélé qu'au cours des vingt dernières années, les vagues de chaleur, causées par le changement climatique provoqué par l'homme, ont coûté à l'économie mondiale un montant estimé à 16 000 milliards de dollars. Une étude de l'Organisation internationale du travail (OIT), l'agence des Nations unies pour les travailleurs, a montré que d'ici 2030, l'équivalent de plus de deux pour cent des heures de travail dans le monde seront perdues chaque année, soit parce qu'il fait trop chaud pour travailler, soit parce que les travailleurs sont contraints de travailler à un rythme plus lent. La Harvard Business Review a calculé que le préjudice mondial s'élèverait à 4 000 milliards de dollars supplémentaires. D'autre part, il n'est pas nécessaire de faire une étude pour se rendre compte qu'en Italie, les régions les plus touchées par la baisse de productivité due à la chaleur seront les régions du sud de l'Italie, où s'il est vrai que l'habitude de travailler à des températures plus élevées est plus grande, il est également vrai que les journées meurtrières sont en train de devenir la norme. Il n'existe actuellement aucune politique au niveau national pour traiter ces questions. Il existe seulement la possibilité de recourir au fonds de licenciement, lorsque les températures dépassent 35 degrés, mais il s'agit d'un outil de restriction peu utilisé car les demandes doivent émaner d'employeurs qui travaillent principalement dans des secteurs tels que l'agriculture et la construction, dont les périodes les plus chargées coïncident avec les mois les plus chauds de l'année. La ministre du travail, Marina Calderone, n'a rien fait à ce sujet, si ce n'est de supposer que les heures des licenciements pour cause de canicule seraient considérées comme n'entrant pas dans le calcul des semaines de la période mobile de deux ans. C'est-à-dire comme des heures supplémentaires par rapport à celles qui sont normalement prévues. La Banque d'Italie a lancé un appel pressant à l'action en calculant, dans une étude, l'impact de la chaleur sur l'économie italienne. Si l'augmentation de la température devait rester similaire à l'actuelle (environ +1,5 degré), le PIB italien ralentirait de 2,8 à 9,5 % d'ici 2100. La chaleur pénalise principalement le secteur agricole (plus présent dans le Sud), mais a également des effets négatifs sur l'industrie et les services. »

ARTICLE, La Repubblica, A. Fraschilla, « Matteo Salvini finance les infrastructures du nord en retirant 2,5 milliards aux fonds destinés au sud » : « Le ministère des Infrastructures dirigé par Matteo Salvini est à la recherche de fonds pour garantir certains travaux prévus par le Pnrr, notamment dans le domaine ferroviaire. C’est ainsi, dans la plus grande discrétion, que le feu vert a été donné pour un remaniement des allocations d'un montant de 2,5 milliards d'euros : des ressources soustraites pour des travaux dans le Centre et le Sud afin de soutenir immédiatement certaines interventions majeures dans le Piémont, en Lombardie et en Vénétie. "C'est un mauvais choix de retirer de l'argent à ceux qui ont des retards historiques en matière d'infrastructures, afin de soutenir une seule partie du pays", a déclaré le député Marco Simiani (PD), qui a soulevé l'affaire et déposé une question parlementaire pour comprendre les raisons qui sous-tendent la décision du ministère de transférer de l'argent vers le Nord, alors que Matteo Salvini est occupé par la campagne médiatique pour le pont sur le détroit de Messine. Les 2,5 milliards d’euros seront immédiatement affectés à d'autres travaux : 1,1 milliard d'euros, soit près de la moitié du montant des fonds déplacés, sera consacré à la ligne à grande vitesse Vérone-Padoue et à la traversée de Vicenza. Le ministère des Infrastructures et des Transports a répondu dans une note : "Aucun des travaux prévus dans le Pnrr ne sera annulé. Tout au plus, ils seront financés avec d'autres fonds pour respecter les accords avec l'Europe et assurer la réalisation de l'infrastructure". Il est rappelé que c'est précisément le ministère’’ qui a assuré l'utilisation des fonds européens et s'est même dit prêt à en gérer d'autres, par exemple pour renforcer le plan de réaménagement des habitations et des banlieues". Un objectif important du nord au sud, après des décennies d'investissements médiocres". »

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Matteo Salvini

ARTICLE, La Stampa, S. Riformato, « Le ministère de l’Intérieur envisage un nouveau décret pour faciliter les expulsions. Rapatriements pour les migrants faisant l’objet d’une procédure judiciaire » : « L’intervention annoncée par Giorgia Meloni et le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) d’ici septembre ressemblera sensiblement aux décrets sécurité précédents : une partie sera dédiée à la gestion des flux migratoires et l’autre concernera de nouvelles dispositions pour la protection et le renforcement des forces de police. Sur le front de l’immigration, l’objectif réaffirmé reste le même : « des expulsions plus rapides » synthétise le sous-secrétaire à l’Intérieur Nicola Molteni (Ligue). A Pozzallo, en Sicile, les travaux pour le premier centre de détention administrative des migrants en attente des mesures d’expulsion ont commencé, comme annoncé par le commissaire à l’urgence immigration Valerio Valenti. Les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur étudient avec le ministère de la Justice une ‘’simplification procédurale’’ pour éloigner du pays les sujets dangereux. Aujourd’hui, les migrants en attente de procès ne peuvent pas être expulsés. Mais les expulsions subissent les mêmes difficultés qu’à l’accoutumée : peu d’accords avec les pays d’origine et des obstacles pratiques dans l’organisation. Le ministre de l’Intérieur Piantedosi se réjouit malgré cela d’avoir obtenu « au cours de la dernière année une augmentation des expulsions de 30 % ». En nombre absolu, cela signifie qu’entre janvier et juillet 2022, 2000 migrants en situation irrégulière ont été rapatriés contre 2500 sur la même période cette année. L’augmentation de 30 % signifie 500 personnes en plus. Un chiffre qui s’efface devant celui des 12 000 migrants débarqués sur les côtes italiennes durant le mois d’août, plus de 100 000 depuis le début de l’année 2023, soit plus du double par rapport à l’année dernière (+ 107%). Un facteur évident est l’instabilité en Tunisie, qui est devenu, devant la Libye, le premier pays de départ des migrants vers l’Italie. Le gouvernement nie cependant que l’accord signé en juillet avec le président tunisien Kaïs Saied tarde à produire ses effets. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec le député européen du Rassemblement National Thierry Mariani.

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France et UE. Entretien avec le député européen du Rassemblement National et ex-ministre UMP Thierry Mariani :

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Thierry Mariani lors de la conférence à Bucarest 2.jpg

Thierry Mariani

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Jordan Bardella, Marine Le Pen et Thierry Mariani

16/08/2023

Estonie : le parti nationaliste EKRE est donné premier à 25,2 %.

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Estonie. Le parti nationaliste EKRE est donné premier à 25,2 % au sein d’un sondage Norstat.

Allemagne : un ultranationaliste a été attaqué à la machette à Chemnitz, ce mardi à 15h dans un parc, par des individus masqués et a perdu trois doigts.

Allemagne. Saxe. Un ultranationaliste, Alexander W., a été attaqué à la machette à Chemnitz, ce mardi à 15h dans un parc, par des individus masqués et a perdu trois doigts.

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Pologne : la Confédération propose des questions alternatives à celles du PiS pour les référendums.

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Pologne. La Confédération estime que les questions des référendums proposées par le PiS sont une farce et un élément de la campagne électorale. Elle propose ses propres questions :

Êtes-vous favorable au paiement de prestations sociales aux immigrés ?

Êtes-vous favorable à l'indexation de l'allocation 500+ à 800+ ?

Êtes-vous favorable à la limitation de l'utilisation des espèces ?

Soutenez-vous l'interdiction d'immatriculation des voitures thermiques à partir de 2035 ?

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Pologne : le sujet des quatre référendums.

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Pologne. Les quatre référendums annoncés porteront sur :

• plan UE de répartition des migrants

• Âge de départ à la retraite

• Maintien de la barrière à la frontière avec la Biélorussie

• Privatisation des entreprises d'État

"Chiffre de la semaine. 82.198 enfants sont nés en 2022 en Autriche alors que 112.272 demandes d'asile ont eu lieu la même année."

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Autriche.

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"Chiffre de la semaine. 82.198 enfants sont nés en 2022 en Autriche alors que 112.272 demandes d'asile ont eu lieu la même année."

"Le choix de Giorgia Meloni de taxer les superprofits des banques agite ses alliés."

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Italie. Revue de presse.

Les divisions au sein du gouvernement Meloni sur la taxation des banques et les alliances pour les élections européennes font les gros titres : “Le choix de Giorgia Meloni de taxer les superprofits des banques agite ses alliés. Le mécontentement de la Ligue : nous ne sommes pas ses servants”(Corriere della Sera), “Tajani : Giorgia Meloni et moi nous avons des opinions divergentes sur les banques et Marine Le Pen” (La Repubblica), “Tajani : je dis non à l’Etat interventionniste” (Il Messaggero). Les coulées de boue qui se sont abattues sur la ville de Bardonecchia dans le Piémont sont également citées en Une, avec couverture photographique en appui : “Le tsunami de boue sur Bardonecchia : “c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu de victimes”” (Il Messaggero), “Bardonecchia, la boue et la peur” (La Stampa), “Tempête et coulée de boue sur Bardonecchia” (Corriere della Sera). Enfin, les déclarations de Roberto Mancini sur les raisons de sa démission en tant que sélectionneur de l’équipe italienne de football font aussi la Une.

Les JT couvrent essentiellement le départ en vacances des Italiens pour la deuxième quinzaine d’août, marquée par plusieurs cas de noyades ; les coulées de boue qui se sont abattues sur Bardonecchia, dans le Piémont; l’éruption de l’Etna en Sicile ; l’augmentation du litre d’essence à 2,72 euros sur l’autoroute A8 et la plainte d’une association de consommateurs ; et l’alourdissement du bilan humain des incendies à Hawaï, qui s’élève à 101 morts.

ENTRETIEN, Il Messaggero (15 août 2023), de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’intérieur : "Accélérons les reconductions de migrants illégaux.  Pour les passeurs, le crime de piraterie" par Mario Ajello : « Lors de la réunion avec les maires, je leur ai dit que pas un euro de financement ne sera perdu pour les projets des villes et aucun de ces projets ne sera perdu. Des projets ont été sortis du PNRR car les délais pour la réalisation des travaux n’étaient pas compatibles. Il n’y aura pas de report non plus sur les travaux prévus pour la restructuration des périphéries urbaines. Sur le volet sécurité, nous prévoyons globalement de prendre une mesure d'ici le mois de septembre pour renforcer notre dispositif, avec davantage de recrutements et de ressources financières. En ce qui concerne plus particulièrement l'immigration, nous renforcerons le système d'expulsion, en particulier des personnes qui se sont révélées dangereuses, et nous fournirons des ressources et des procédures plus rapides pour la création des centres de rétention, les centres où sont détenus les immigrés en situation irrégulière à expulser. Nous proposerons en concertation avec le ministère de la Justice un nouveau texte, destiné à être approuvé d'ici le mois de septembre. Nous avons déjà obtenu une augmentation de 30 % des expulsions l'année dernière. Nous voulons augmenter ce pourcentage. Grâce au décret Cutro, nous avons étendu le réseau de premier accueil en Calabre et en Sicile, ce qui nous a permis de gérer le phénomène de manière plus ordonnée. Sur le nombre de débarquements en Italie, c'est le résultat d'une pression migratoire historique liée à une crise socio-économique dramatique en Tunisie. La preuve en est que si les statistiques suivaient celles des autres pays de départ traditionnels (Algérie, Libye, Turquie, etc.), les données sur les arrivées dans notre pays seraient même en recul. La Tunisie est une anomalie. De nombreux bateaux de pêche ont une autre activité. Nous avons découvert l'activité d'équipages de bateaux de pêche qui escortent au large des côtes des nuées d'embarcations qui sont vidées de leurs moteurs, en vue du sauvetage des migrants par nos garde-côtes. Il y a quelques jours, en liaison avec le parquet d'Agrigente, nous avons mis en place une patrouille de police avancée en haute mer avec la police, la Guardia di Finanza et la marine. Ces opérations de lutte contre les actes réels de piraterie ont déjà permis l'arrestation de plusieurs personnes. Les pirates recyclent les moteurs et les bateaux. Si l'on rompt le cycle d'approvisionnement des trafiquants, on peut s'attendre à une réduction des débarquements. Le délit de piraterie retenu par le parquet d'Agrigente est particulièrement grave et passible d'une peine de 10 à 20 ans de prison. Nous sommes convaincus que cette sévérité et notre détermination absolue à la mettre en pratique peuvent avoir un effet dissuasif fondamental. Concernant les ONG, l'application du décret de février sur le code de conduite des ONG avait pour seul but d'affirmer que, dans un scénario aussi complexe, il n'y avait pas d'entités privées agissant de manière autonome, en échappant à la coordination des autorités nationales prévue par le droit international. A présent, même les ONG agissent selon les directives des garde-côtes italiens. Et si l'on considère le nombre de sauvetages en mer, les ONG n'effectuent aucun travail de suppléance particulier. Le sauvetage en mer est assuré par l'État : sur 72 046 sauvetages dans la zone Sar, la quasi-totalité a été effectuée par l'État, tandis que les ONG en ont effectué 4 113. »

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Matteo Piantedosi

COMMENTAIRE, La Repubblica (15 août 2023), C. Tito, « Des erreurs qui se paient » : « La tromperie est maintenant dévoilée. Les données sur les débarquements de migrants en 2023 sont impitoyables. Elles réduisent à néant non seulement les promesses faites par la droite lors de la dernière campagne électorale, mais surtout l'arrogance avec laquelle elles ont été prononcées. Près de 100 000 débarquements au cours des sept premiers mois de l'année. Un record. Au cours de la même période de 2022, il y en a eu moins de la moitié (48 000), et en 2021, à cause de la pandémie, encore moins. L'incapacité de la droite italienne à gérer un phénomène complexe et à obtenir l'aide de l'UE se traduit désormais dans les faits. Dans le même temps, l'UE s'avère absente. Par choix, mais aussi par contrainte. En fait, les insuffisances ne manquent pas dans une Communauté qui continue de privilégier les intérêts nationaux et la méthode intergouvernementale. Mais l'exécutif italien n'a rien fait pour briser le moule. Il a d'abord cédé aux pulsions les plus réactionnaires et les plus viscérales du front souverainiste avec la Hongrie et la Pologne, puis s'est enfermé dans l'immobilisme. Il s'est rendu compte avec une extrême lenteur - cela s'est passé au dernier Conseil européen de juin - que le pacte avec le Hongrois Orbán et le Polonais Morawiecki avait des pieds d'argile. Giorgia Meloni a donc accepté l'inaction en la présentant comme un grand succès. "La dimension extérieure de la question migratoire était impensable il y a encore quelques mois et elle est aujourd'hui partagée par tous", a-t-elle déclaré le 30 juin. Mais qu'est-ce que la "dimension extérieure" ? C'est un concept présent dans les documents des institutions européennes depuis des années, mais c'est surtout une déclaration de principe stérile. Nous sommes pris au piège des mouvements dits secondaires, c'est-à-dire des migrants qui arrivent sur nos côtes et se rendent ensuite illégalement dans d'autres pays. L'Italie ne fait rien pour empêcher ces mouvements. Le récent mémorandum signé en Tunisie en présence de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Premier ministre néerlandais de l'époque, Mark Rutte, montre toutes ses limites. À commencer par le maigre montant mis à la disposition du gouvernement tunisien : 150 millions. Ce n'est rien quand on sait que l'Allemagne, à l'occasion de la crise migratoire syrienne, a réussi à faire mettre 6 milliards sur la table en faveur de la Turquie. Une série, en somme, d'erreurs de calcul et d'occasions manquées qui retombent exclusivement sur le Palais Chigi. Et qui ont été accompagnées d'au moins deux autres erreurs politiques. La décision de ne pas inviter la France à la conférence sur les migrants qui s'est tenue à Rome était inutilement provocatrice. Enfin, la dernière ouverture de crédit accordée par la présidente du Conseil à la cheffe de file de l’extrême droite française, Marine Le Pen, représente également une nouvelle chute en termes de fiabilité. Car cette droite dans les chancelleries les plus importantes et les plus incisives d'Europe représente une frontière infranchissable. Meloni l'a franchie. Et maintenant, elle ne peut pas s'attendre à recevoir un quelconque soulagement en retour. Sur les migrants et pas même sur les dossiers les plus délicats en discussion dans l'Union, comme la réforme du pacte de stabilité. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera version en ligne (16/08), C. Zapperi, « La pétition des partis d’opposition sur salaire minimum dépasse les 200 000 signatures » : « La pétition mise en ligne par les partis d’opposition pour soutenir le projet de loi commun sur le salaire minimum a atteint et dépassé les 200 000 signatures au cours des vacances d'août. ‘’Un grand résultat qui montre que le pays est avec nous. Continuez à signer" écrivait Carlo Calenda, secrétaire d'Azione, sur X. Pour la première fois, la bataille sur le salaire minimum unit les oppositions (à l’exception d’Italia Viva de Renzi). La pétition du Pd, du M5S, d'Azione et de l’Alliance des Verts et de la Gauche (Avs) a été officiellement lancée vendredi dernier (11 août), après la discussion au palais Chigi avec la présidente du Conseil Giorgia Meloni. L'idée de Giorgia Meloni de confier au Conseil national de l’Économie et du Travail (Cnel), dans un délai maximum de 60 jours, l'élaboration d'une proposition de loi "sur le travail pauvre" n'a pas convaincu les dirigeants de l'opposition qui, en réponse, ont décidé de lancer une collecte de signatures en faveur d'un salaire horaire minimum de 9 euros.»

ENTRETIEN, Il Messaggero (15 août 2023), de Antonio Tajani (Forza Italia), Vice-président du Conseil et ministre des affaires étrangères : « "Forza Italia est prête à modifier la taxe sur les surprofits ; il y aura une discussion avec les banques" par Corrado Castiglione : « Monsieur le Ministre, quelles sont les chances d'un accord de paix en Ukraine ? "Un accord ne semble malheureusement pas du tout proche, car pour entamer des négociations de paix, il faut être deux. Bien sûr, quelques timides avancées sont réalisées, comme ce fut le cas à Djeddah, où un envoyé de Pékin était également présent. Nous regardons nous-mêmes avec beaucoup d'attention les nombreuses initiatives prises par la Chine et la Turquie. D'autre part, il n'est même pas possible de penser qu'un accord puisse être conclu avec une reddition inconditionnelle de Kiev. Un accord ne peut être conclu qu'avec le retrait des troupes russes du territoire ukrainien. Nous sommes favorables à une solution pour la création d'un corridor en mer Noire. Nous avons insisté sur la sauvegarde de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, mais pour l'instant la paix est encore loin". Sur le chapitre Afrique : quelles avancées voyez-vous dans la mise en œuvre du plan Mattei ? "Le plan Mattei se poursuit et doit être absolument bénéfique pour les deux parties. L'Italie se tourne vers l'Afrique sans visées colonisatrices. La preuve en est la volonté de renforcer la présence des industries, non seulement pour l'extraction des matières premières mais aussi pour les processus de raffinage. Nous n'avons pas l'intention de piller un territoire qui, au contraire, doit être soutenu sur la voie du développement économique. Notre stratégie est celle d'une présence forte et notamment sur le front de la paix, du climat, sur l'atténuation des risques environnementaux. La Méditerranée ne doit plus être un cimetière, et nous voulons lutter fermement contre le trafic d'êtres humains et d'armes". C'est là que se trouve la grande opportunité du G7. "À partir du 1er janvier 2024, l'Italie présidera ce forum qui réunit les sept pays les plus industrialisés du monde. Nous voulons avoir un rôle moteur pour relever les défis de l'avenir. Je peux prévoir que, parmi les réunions préparatoires au sommet des chefs d'État, il sera bientôt confirmé que la réunion des ministres des affaires étrangères des sept pays se tiendra à Capri.".  Forza Italia n'était pas d'accord sur la taxe sur les surprofits. Je comprends la position de la première ministre, mais nous ne changerons pas d'avis. Nous avons déjà défini une série d'amendements pour que les citoyens puissent continuer à bénéficier du soutien du système de crédit. Il y a trois moyens : tout d'abord, nous demandons d'exclure de l'imposition les banques qui ne sont pas sous le contrôle de la BCE. Il s'agit des petites institutions. Celles qui collectent principalement l'épargne des Italiens du Centre et du Sud et qui sont plus proches des besoins des familles et des entreprises. Et ce sont précisément ces banques qui pourraient souffrir le plus des conséquences de la mesure. Elles finiraient par être plus exposées que les mêmes banques étrangères présentes en Italie. Nous nous efforcerons de faire en sorte que la taxe soit déductible des impôts. Enfin, il doit s'agir d'une mesure unique. Au sein de la majorité, nous sommes des alliés, mais chacun d'entre nous a sa propre identité politique. Forza Italia est l'expression d'une pensée libérale, pro-européenne et modérée, pleinement cohérente avec son appartenance au PPE. La Ligue ou Fratelli d'Italia ont leur propre identité. Pour nous, l'État doit fixer les règles, mais il ne doit pas être interventionniste. Enfin, Forza Italia veut continuer à être l'âme populaire de la coalition. Nous ne sommes pas en compétition électorale avec nos alliés. Il est certain que la collaboration, la consultation préalable sur chaque aspect de l'activité gouvernementale sont la méthode nécessaire pour renforcer nos succès".

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Antonio Tajani

ARTICLE, Il Giornale, P. Napolitano, « La visite éclair de Giorgia Meloni en Albanie pour rencontrer le Premier ministre Edi Rama et la tentative d’apaiser les alliés sur la taxe sur les superprofits des banques » : « Aller-retour express en Albanie pour la Présidente du Conseil Giorgia Meloni. La cheffe du gouvernement a suspendu ses vacances dans les Pouilles pour répondre à l'invitation du Premier ministre albanais, Edi Rama. Une visite éclair de quelques heures à Vlora, perle surplombant la mer Adriatique et la mer Ionienne, pour une rencontre privée avec son homologue dans la résidence d'été du gouvernement albanais. De nombreux dossiers ont été mis sur la table des négociations bilatérales, de l'agriculture à la lutte contre le trafic de drogue. L'adhésion de l'Albanie à l'Union européenne est une question prioritaire. La présidente Meloni a garanti un soutien total au processus d'intégration, qui doit être achevé d'ici 2030. Le lieu du G7 de 2024 a également été défini : le choix, pour des raisons de sécurité, s'est porté sur Borgo Egnazia, dans les Pouilles. Sur le plan intérieur, dans l'interview accordée aux principaux quotidiens lors de son séjour à Ceglie Messapica, Giorgia Meloni a clarifié un certain nombre de points qui ont rendu nerveuse la majorité ces derniers jours. Meloni a revendiqué le choix de l'introduction d'une taxe sur les superprofits des banques. Quant à la dissidence de Giancarlo Giorgetti, ministre de l’Économie : "il était pleinement impliqué en tant que ministre rédacteur de la mesure’’, précise la locataire du Palais Chigi. La dirigeante de Fdi reconnaît toutefois les intérêts de Forza Italia : 'Il peut certainement y avoir une question de méthode'’. Et elle profite de la triple interview (Repubblica, Stampa et Corriere) pour dissiper les malentendus avec la Ligue sur le projet d'alliances européennes : ‘’Je ne mets pas de veto (en référence à Marine Le Pen)’’ »

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Edi Rama et Giorgia Meloni

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/08/2023

La tête de liste de l'AfD pour les élections européennes, Maximilian Krah, est proche idéologiquement du chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke.

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Allemagne et UE. La tête de liste de l’AfD pour les élections européennes, Maximilian Krah, est né à Dresde en Saxe. Il est proche idéologiquement du chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke.

Maximilian Krah rejette l’UE actuelle, qui est, selon lui, un monstre bureaucratique qui défend un agenda qui va à l’encontre des idéaux et de l’esprit européen : climat, idéologie du genre, immigration et guerre. De plus, il dénonce le fait que cette UE tend à devenir un super-État. Il désire une refondation européenne basée, à l’intérieur, sur la préservation des différences et, à l’extérieur, sur l’unité et qui n’est pas un vassal des États-Unis. Il estime que les élections européennes de 2024 constituent pour les partis patriotiques une opportunité afin de briser le cordon sanitaire qui les frappe.

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Maximilian Krah

Dominik Nepp demande des changements dans l’attribution des habitations sociales, en les réservant aux citoyens autrichiens.

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Autriche. État de Vienne et municipalité de Vienne. Le président du FPÖ de l’État de Vienne et de la municipalité de Vienne Dominik Nepp demande des changements dans l’attribution des habitations sociales, en les réservant aux citoyens autrichiens.

Le groupe d’action d’agriculteurs Farmers Defence Force rallie le BVNL.

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Pays-Bas. Le groupe d’action d’agriculteurs Farmers Defence Force a décidé de ne pas créer un parti, mais de rallier le BVNL. La dirigeante de la Farmers Defence Force, Sieta van Keimpema, sera troisième sur la liste du BVNL lors des élections législatives.

Lettonie : le Premier ministre démissionne.

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Lettonie. Le Premier ministre, à la tête de la coalition dont les nationaux-conservateurs de l’Alliance nationale sont membres, a démissionné. Il devrait être remplacé par une autre personne à ce poste.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/12/14/let...)

Les deux co-présidents de la Confédération, Krzysztof Bosak et Slawomir Mentzen, sont en tournée électorale à travers le pays.

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Pologne. Les deux co-présidents de la Confédération de la liberté et de l'indépendance, Krzysztof Bosak et Slawomir Mentzen, sont en tournée à travers le pays.

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Robert Winnicki a été contraint, en mai 2023, suite à des problèmes graves de santé liés au cœur, de quitter son poste de président du parti Ruch Narodowy – une des composantes de la Confédération – et a été remplacé à ce poste par Krzysztof Bosak. Robert Winnicki, pour des raisons de santé, ne sera pas candidat lors des élections législatives.

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Slawomir Mentzen dirige le parti Nowa Nadzieja (Nouvel espoir), autrefois appelé KORWIN.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/10/16/s%C...)