14/05/2021
Trois députés quittent le Forum voor Democratie.
Pays-Bas. Les députés Wybren Van Haga, Hans Smolders et Olaf Ephraim quittent le groupe du Forum voor Democratie.
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13/05/2021
"Elisabetta Belloni, à la tête du département de l’information et de la sécurité."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne consacre ses unes tout d’abord à la vaccination des plus de 40 ans à partir de lundi prochain, en soulignant une accélération notable du calendrier par rapport aux prévisions : « Vaccination : c’est le moment pour les plus de 40 ans, le commissaire à l’urgence sanitaire FIgliulo accélère » (Il Messaggero), « Vaccins, c’est l’heure des plus de 40 ans » - « Une ordonnance devrait sortir, des doses supplémentaires seront livrées aux régions en avance » (La Repubblica), « Pour Draghi, il faut rouvrir le pays aux touristes, rendez-vous pour les plus de 40 ans pour la vaccination » (Corriere della Sera).
La nomination de la secrétaire générale du ministère des affaires étrangères italien, Elisabetta Belloni, à la tête du département de l’information et de la sécurité (équivalent du coordinateur du renseignement) est largement reprise en une de la presse, qui souligne qu’il s’agit de la première femme à occuper ce poste et que cette nomination constitue un tournant en « dépolitisant » la fonction : « Belloni, première femme à la tête du renseignement, pour les 5 étoiles, c’est un affront pour Conte » (La Stampa), « Un tournant pour les services secrets, la colère de Conte pour le remplacement de Vecchione » (Corriere della Sera), « De la Farnesina aux services secrets, Belloni est la première femme directrice » (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, « Du Russiagate à l'urgence en Libye, l’homme de Conte a été « viré » : « L’irritation des dirigeants du Mouvement 5 étoiles, qui après le Conseil des ministres ont parlé d'une "gifle à Giuseppe Conte", indique clairement que le remplacement de Gennaro Vecchione au sommet des services secrets est une décision prise par le Premier ministre seul. Mais la gêne du palais Chigi sur l’homme à la tête du Dis, le Département de l'information pour la sécurité, était connu depuis des mois. Trop de points d'achoppement, trop d'événements opaques à propos desquels Vecchione lui-même n'a jamais montré qu'il avait réellement la situation en main. Et, surtout, trop de liens avec l'ancienne administration des États-Unis, manifestement peu appréciés par l'équipe du président Joe Biden. Seuls ses plus proches collaborateurs, le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio et, bien sûr, le sous-secrétaire au renseignement Franco Gabrielli, étaient au courant de la décision du Premier ministre de nommer Elisabetta Belloni, la puissante secrétaire du ministère des Affaires étrangères, très appréciée en Italie et à l'étranger pour sa capacité à gérer les situations de crise et les relations internationales. Et de confirmer les responsables des deux agences opérationnelles, en prolongeant en effet avant l'échéance Mario Parente à Aisi et en laissant Gianni Caravelli à sa place à Aise. Un geste qui sert précisément à marquer le manque de confiance en Vecchione. Il est d'usage qu'avant d'officialiser les nominations, le président du Conseil en informe les chefs de la majorité et de l'opposition. On dit que la conversation avec Conte était tout sauf sereine et que l'ancien premier ministre Conte a subi ce changement comme un affront. En décembre 2018, c'est Conte lui-même qui avait défié les composantes de sa propre majorité en faisant entrer son ami Vecchione au Dis malgré les résistances. L'affaire la plus controversée est certainement celle de l'été 2019, lorsque Conte a demandé à Vecchione de rencontrer le secrétaire américain à la Justice de l'époque, William Barr, pour partager les informations dont disposait l'Italie sur Joseph Mifsud, le professeur maltais de l'université Link Campus de Rome qui avait fait savoir à des hommes de l'administration Trump qu'il possédait des courriels secrets acquis par les Russes, susceptibles de mettre en difficulté Hillary Clinton, alors candidate démocrate à la présidence. Trump était alors convaincu que Mifsud était un agent provocateur, il a donc chargé ses plus proches collaborateurs de le traquer. Les contacts entre Vecchione et Barr - qui ont eu lieu en dehors des règles habituelles - ont provoqué l'ouverture d'une enquête par la commission parlementaire de contrôle et placé l'Italie au centre d'une véritable intrigue internationale. Beaucoup moins voyante, mais tout aussi embarrassante, a été la rencontre dans une station-service d'autoroute entre le sénateur Matteo Renzi et le fonctionnaire de la Dis Marco Mancini, que Conte et Vecchione ont essayé à plusieurs reprises de nommer aux plus hauts postes des services secrets, malgré son implication passée dans l'enlèvement d'Abu Omar à Milan et son arrestation pour écoutes illégales par Telecom en 2006. Il y a deux jours, lors de la réunion convoquée par Draghi pour faire face à l'urgence provoquée par le débarquement de milliers de migrants en Sicile, Vecchione est apparu une fois de plus peu préparé à l'analyse de la situation. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase déjà plein du Palazzo Chigi et la décision de le remplacer "avec effet immédiat" a été prise. »
ARTICLE, La Repubblica, « Après le flop des alliances avec les 5 étoiles, le PD peut rouvrir le dossier de la proportionnelle » : « Personne ne veut aller à l'encontre du secrétaire Letta, du moins pas maintenant, au moment où il a été trahi par le Mouvement 5 étoiles sur le chemin du Capitole. Mais on ne peut plus garder le silence sur les retombées d'une alliance qui, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas donné les résultats escomptés. Et qui risque de conduire, surtout si elle est combinée avec l'approche majoritaire chère au leader du Parti démocrate, à une défaite certaine lors des prochaines élections politiques. C'est pourquoi, depuis quelques jours, les membres du parti démocrate pressent Letta de le convaincre qu'avec un "partenaire" aussi peu fiable, le modèle électoral proportionnel est celui qu'il faut viser. Le système majoritaire « Mattarellum », aimé par Romano Prodi, dont le premier secrétaire a hérité la passion, oblige à construire des coalitions pas toujours homogènes avant le vote, au lieu d'essayer de les former après, sur la base des sièges gagnés. Avec le risque, en cas d'échec, de favoriser le centre-droit : divisé et en conflit quand il est au gouvernement, mais très capable de se regrouper au vu des sondages. Peppe Provenzano, le jeune ancien ministre qui est maintenant le numéro 2 du parti, a été parmi les premiers à inviter Letta à repenser à la loi électorale. Il est vrai que les chances de trouver le nombre de voix nécessaire à approuver le système proportionnel au Parlement sont minces. Mais de nombreux membres du parti démocrate commencent à penser que cela vaut peut-être la peine d'essayer. Le ministre Andrea Orlando l'a confié hier à des parlementaires de son entourage : "Je suis de plus en plus convaincu que la représentation proportionnelle est la meilleure solution, compte tenu également des difficultés que nous rencontrons dans les municipalités". En revanche, ce n'est pas un hasard si, lorsque Nicola Zingaretti dirigeait le PD, il l'avait posé comme condition pour donner le feu vert à la réduction du nombre de députés. Lui qui a également plaidé pour l'alliance structurelle avec le M5S, savait que cette loi était le seul moyen de corriger les distorsions imposées par le référendum et d'éviter les risques d'un mariage forcé avec les 5 étoiles. Puis Letta est arrivé et la donne a changé. Mais le flop des accords dans les villes pourrait le changer à nouveau. Pour Letta toutefois, " le sujet n'est pas à l'ordre du jour ". "Letta n'a parlé de loi électorale qu'une seule fois, le jour de son investiture, en exprimant une préférence culturelle pour le Mattarellum", ont coupé court les fidèles du premier secrétaire. »
ARTICLE, IL Sole 24 Ore, « Pour Draghi, le pacte de stabilité est inadapté. Une forte dynamique de croissance est nécessaire » : « "Il ne fait aucun doute que les règles devront changer" car "les règles budgétaires actuelles sont inadéquates et le sont encore plus pour une économie sortant d'une pandémie". Ce n'est pas la première fois que Mario Draghi s'exprime sur l'avenir de l'Union. Mais le caractère péremptoire de ses déclarations, hier, devant le Parlement, prend un autre poids. Le débat n'a pas encore commencé, mais le Premier ministre n'a pas l'intention d'offrir une réponse "diplomatique" sur la position du gouvernement sur le sujet. Ce même jour, les estimations du PIB placent l'Italie devant l'Allemagne, mais M. Draghi réaffirme que "dans les années à venir, nous devrons nous concentrer avant tout sur une forte relance de la croissance économique, qui est aussi la meilleure façon d'assurer la viabilité des comptes publics". La reprise reste la priorité. Tout l'hémicycle a applaudi. Ainsi que lorsqu'il a évoqué un par un les derniers décès survenus sur un lieu de travail, en commençant par la jeune Luana D'Orazio qui s'est engagée à "faire plus" pour arrêter les décès. Une réponse qui n'a pas satisfait la Ligue. Fratelli d'Italia, qui avait demandé au Premier ministre de remettre en question les nouvelles règles bancaires, s'est également montré insatisfait : " Le gouvernement est conscient des risques liés à l'application de règles bancaires trop strictes dans un contexte de sortie de la pandémie. Nous continuerons à être vigilants pour éviter ce danger et permettre aux banques de continuer à financer correctement les entreprises et leurs investissements", a répondu M. Draghi, faisant également référence aux dispositions contenues dans le décret de soutien à venir. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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12/05/2021
L’AfD de Thuringe qualifiée "objet de surveillance".
Allemagne. Thuringe. L’Office de Thuringe de protection de la Constitution qualifie l’AfD de Thuringe d'objet de surveillance et la classe en tant que « extrémiste certain ».
Depuis plus d’un an, l’AfD de Thuringe était classée « cas suspect », ce qui permettait l’utilisation de moyens d’espionnage des communications et courriels et l’infiltration à l’aide d’espions et la surveillance des flux financiers par l’Office de Thuringe de protection de la Constitution.
Le dirigeant de l’ Office de Thuringe de protection de la Constitution Stephan Kramer est candidat sur les listes du parti social-démocrate SPD lors des élections législatives de septembre 2021.
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pas de prospérité sans classe moyenne."
Allemagne. Saxe.
Tino Chrupalla : "Pas de prospérité sans classe moyenne."
16:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Twitter censure un député pour avoir dit "un homme ne peut pas tomber enceinte"."
Espagne. Article paru sur Outono.net et traduit en français :
L'intolérance du progressisme à l'égard de la vérité atteint des proportions presque bizarres, comme on le voit aujourd'hui sur Twitter.
"Un homme ne peut pas tomber enceinte" - Twitter considère l'affirmation de ce fait biologique comme une "incitation à la haine".
Comme le rapporte le journal numérique La Nueva Razón, aujourd'hui, le professeur de philosophie juridique et député de Vox Francisco José Contreras a été censuré par Twitter pour avoir affirmé ce qui suit dans un tweet : "Un homme ne peut pas tomber enceinte. Un homme n'a pas d'utérus ni d'ovules". Twitter a qualifié la simple affirmation de ce fait biologique d'"incitation à la haine" et a donc imposé une suspension de 12 heures au compte de Contreras, ce que le député a dénoncé sur son compte Facebook :
"Vous pouvez voir que c'est déjà de la biologie fasciste. La prochaine fois, j'essaierai 2+2 = 4", a ironisé le député de Vox, dont le cas constitue un nouvel épisode de la censure idéologique d'un réseau social au parti pris clairement gauchiste.
Twitter censure également les statistiques sur les accusations criminelles
Le traitement réservé par Twitter au parti conservateur Vox est particulièrement scandaleux. En février dernier, à la veille des élections régionales en Catalogne, Twitter a censuré le compte de Vox, dans le cadre d'une nouvelle ingérence de l'entreprise américaine dans un processus électoral dans un autre pays. L'excuse de Twitter dans cette affaire était que la citation de statistiques montrant le pourcentage élevé d'accusations criminelles contre les Nord-Africains était également une "incitation à la haine". Apparemment, Twitter estime que les statistiques, comme la biologie, doivent être censurées si elles contredisent les dogmes idéologiques du progressisme.
Twitter a admis avoir reçu des menaces sérieuses contre Vox
Dans les jours qui ont suivi ce cas de censure pour des raisons idéologiques, Twitter a toutefois toléré des messages d'extrémistes de gauche menaçant d'attaquer le président de Vox, Santiago Abascal, ainsi que des messages menaçant de tuer d'autres membres du parti Vox. Apparemment, pour Twitter, énoncer des faits biologiques ou statistiques est un "discours de haine", mais menacer de tuer des membres d'un parti conservateur ne l'est pas.
La Pologne et la Hongrie se préparent à endiguer cette censure idéologique sur les réseaux sociaux
Les efforts de Twitter pour violer les droits à la liberté d'expression afin d'imposer les thèses idéologiques de la gauche ont déjà suscité la désapprobation de certains gouvernements. En décembre, la Pologne a annoncé une loi visant à criminaliser la censure idéologique sur les réseaux sociaux. Elle précise que "les sites de réseaux sociaux ne peuvent pas supprimer des messages ou bloquer des comptes d'utilisateurs à leur propre discrétion tant que le contenu qui y est publié ne viole pas la loi polonaise." En janvier, la Hongrie a également annoncé une loi similaire à celle de la Pologne pour protéger la liberté d'expression sur les réseaux sociaux, critiquant explicitement la censure par Twitter et Facebook des opinions "chrétiennes, conservatrices et de droite".
Source : Outono.net
(https://www.outono.net/elentir/2021/05/11/twitter-censura...)
Francisco José Contreras
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le contre-amiral De Felice demande un blocus naval.
Un flop du ministre de l'intérieur Lamorgese : l'Italie a été laissée seule par l'Europe une fois de plus.
Aucune réponse concrète n'a été apportée lors de la réunion de l'UE au Portugal concernant la réinstallation des migrants débarquant sur les côtes italiennes. Depuis 2018, seuls 1 273 migrants ont été transférés d'Italie vers d'autres pays, alors que plus de 80 000 ont débarqué.
La stratégie italienne consistant à se concentrer sur les réinstallations est donc perdante et ouvre un été "chaud", en supposant que, sauf changement de méthode, on puisse s'attendre à l'arrivée d'environ 70 000 migrants illégaux (et non "réfugiés", donc de toute façon *non* réinstallables) sur les côtes de la Sicile, de la Sardaigne et du Salento. Un business d'été pour les trafiquants criminels d'environ 350 millions d'euros (= purs paiements de péage des migrants illégaux pour le transport vers les côtes italiennes ou vers les navires des ONG). Et un business pour le monde de la "réception" en Italie d'environ 100 millions d'euros. Tout est payé par le contribuable.
En tout cas, même si l'on veut partager la vision de Bruxelles d'"éviter les déportations à l'origine", comme l'a déclaré la commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansson, l'objectif n'est pas divisible, car non réalisable, à savoir : "améliorer les conditions de vie et la protection des personnes en Libye".
La stratégie que je propose est toujours la même : des accords avec la Tunisie et la Libye pour une patrouille navale et terrestre conjointe de l'Europe et des pays côtiers dans les eaux territoriales africaines afin de sévir contre les trafiquants, d'éviter les morts en mer et de continuer à soutenir les retours "spontanés et forcés" dans les pays d'origine.
Pour un blocus naval efficace
Le blocus naval doit être compris et mis en œuvre par le biais d'un accord avec le gouvernement tunisien qui permette une patrouille navale conjointe européenne et tunisienne dans les eaux territoriales tunisiennes avec des moyens et des instruments fournis ou financés par l'Union européenne. Le blocus doit être dirigé exclusivement contre les trafiquants, afin d'empêcher toute tentative d'envoyer des barges ou des canots pneumatiques depuis le continent. En principe, la Tunisie doit être autorisée à s'équiper à terre d'un réseau de tels systèmes de surveillance vidéo et radar, qui, via un centre d'opérations, peuvent contrôler dès le départ les mouvements illégaux des immigrants clandestins et des trafiquants criminels d'êtres humains.
La présence de forces européennes, tant sur terre qu'en mer, est essentielle pour soutenir les faibles forces armées tunisiennes et pour prévenir les tentatives de collusion et de complicité d'agents corrompus.
Une initiative similaire doit être mise en œuvre en Libye.
En outre, les États du pavillon des navires des ONG doivent avoir le courage de retirer leur pavillon à ces navires afin qu'ils ne puissent plus naviguer.
Source : communication du contre-amiral Nicola De Felice
13:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le silence de l’Europe sur les migrants ; personne ne répond à l’appel de l’Italie."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne s’intéresse à nouveau ce matin au débat sur les réouvertures, le premier ministre Mario Daghi refusant de céder aux pressions des partis souhaitant que les règles soient assouplies plus rapidement. « Sur les réouvertures, Draghi dit stop à tout le monde. La réunion n’aura lieu que lundi prochain, et le centre-droit l’attaque en demandant la suspension du couvre-feu » (Corriere della Sera). « Sur les réouvertures, Draghi ralentit » (Il Messaggero). « Réouvertures et couvre-feu, nouvelle rencontre. Pour les régions, le plan vaccinal est à revoir » (La Stampa), « Sur les réouvertures, à présent Draghi appuie sur le frein, et il y aura de nouveau paramètres » (Il Fatto Quotidiano). Le sujet de la vaccination est aussi mis en avant par La Repubblica : « En juillet, des vaccins pour les jeunes ».
L’autre sujet qui occupe les unes concerne la crise migratoire à Lampedusa, avec l’entretien dans la Stampa du ministre des infrastructures intitulé : « Giovannini, il ne faut jamais fermer la porte aux migrants ». Le Corriere della Sera reprend en première page une tribune de Roberto Saviano sur le même sujet : « Migrants, l’urgence humanitaire ». D’autres titres relèvent l’attente d’une réponse européenne : « Sur les migrants, pour le moment l’UE déçoit Rome « (La Repubblica), « A présent, il faut des vrais règles » (Avvenire).
Sur Twitter, parmi les hashtags les plus fréquents, à signaler #Gervasoni, en référence à l'enquête déclenchée par la publication sur les réseaux sociaux de propos violents à l’encontre du Président de la République Sergio Mattarella. Cette enquête vise un professeur universitaire se proclamant ouvertement souverainiste. C’est surtout le post de la dirigeante de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni, laquelle remet en doute la légitimité de l'enquête au nom de la liberté d’expression, qui soulève plusieurs réactions.
ARTICLE, Corriere della Sera, « Les réunions (séparées) entre Démocrates, Salvini et Meloni pour parler du Quirinal » : « Si ces derniers jours, des dirigeants influents du Parti démocrate de différents courants ont rencontré séparément Salvini et Meloni pour discuter du Quirinal et de la loi électorale, il y a une raison. En fait, deux. La première est qu'ils sont conscients de ne pas disposer d'un bloc numérique suffisamment important pour élire leur propre candidat à la présidence. La seconde est qu'ils sont convaincus qu'ils doivent changer la loi électorale s'ils veulent concourir à l'avenir pour la (re)conquête du Palais Chigi. Mais même le centre-gauche aborde le vote en se divisant. Et malgré le fait que les Démocrates et les 5Stelle soient ensemble depuis deux gouvernements, les barrières politiques et les polémiques révèlent encore qu’ils se considèrent comme des adversaires. Au point qu'hier, Appendino a annoncé que le M5S ne voulait pas voter pour le candidat démocrate à Turin, s'il arrive un jour à se présenter au scrutin. Soyons clairs : la situation n'hypothèque pas le résultat des élections de l'automne. Boccia (membre du PD) a déjà parié que "à la fin, nous gagnerons 4-1" dans les cinq villes les plus importantes. Mais il ne fait aucun doute - comme l'explique Quagliariello pour Cambiamo - que "les jaune et rouge sont plus faibles un match dans lequel, sur le papier, nous sommes les outsiders"».
ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, de Giuseppe Conte, dirigeant désigné du Mouvement 5 Etoiles : « Nous sommes alliés avec le PD mais nous ne sommes pas ses subordonnés » : « ‘’La refondation d'une force politique prend du temps, elle nécessite une discussion continue à tous les niveaux. Nous sommes prêts maintenant. Nous avons une charte de principes et de valeurs, un nouveau statut, une plateforme de vote alternative : dans quelques jours, nous aurons les coordonnées des membres, il y aura un grand moment de confrontation publique et ensuite nous voterons. D'ici un mois, vous connaîtrez le programme et le nouveau M5S. La limite du second mandat ne figure pas actuellement dans le statut et ne figurera donc pas dans le nouveau statut. C'est une question que nous aborderons plus tard, en totue transparence. La direction politique du M5S doit être distinguée de la gestion technique de la plateforme. Malheureusement, de la part de l'Association Rousseau, il y a eu une ingérence pressante dans les choix politiques : mais en démocratie, si vous avez un projet alternatif, vous le présentez et vous le faites voter. La meilleure approche à l'égard du Président du Conseil Draghi, qui a des qualités incontestables, est de partager avec lui la complexité de la phase d'urgence que nous traversons. Le soutenir de manière loyale, sans faire croire aux citoyens qu'un seul homme au pouvoir peut résoudre tous les problèmes du pays. La meilleure approche est de soutenir le gouvernement et nous espérons tous qu'il pourra poursuivre son chemin. Ce ne serait pas responsable envers les citoyens de dire en ce moment, avec tous les problèmes en cours, que Draghi doit aller au Quirinal. J’ai des origines catholique-démocrates, je viens du centre modéré, qui regarde vers la gauche. Ce sera un mouvement caractérisé par une culture écologique, nous serons à l'avant-garde dans ce domaine. Nous serons du côté de l'inclusion et de la justice sociale. Sommes-nous de gauche ? Classez-nous comme vous le voulez, mais la réalité est que nous allons également aborder les besoins de l'électorat modéré. Je soutiens la réduction des impôts. Nous devons réformer le système fiscal pour le rendre plus équitable. Je suis engagé avec le PD dans un dialogue sur un pied d'égalité, sans aucune subordination. Je n'ai jamais eu de doutes sur le fait de soutenir la candidature de la maire Raggi. J'espère qu'au second tour, le candidat qui l'emportera sera soutenu par tous. A Turin aussi : essayons de trouver des synergies, il y a un candidat de la société civile qui peut rassembler tout le monde et être très compétitif. Je ne dirai pas son nom, mais le PD le connaît bien’’.»
ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Enrico Letta, dirigeant du Parti démocrate « Roberto Gualtieri candidat pour Rome, le PD uni pour le soutenir » : « ‘’Jamais auparavant un ancien ministre de l'économie ayant occupé des postes prestigieux en Europe ne s'était présenté comme maire de Rome. Le raisonnement fait avec Nicola Zingaretti était que son engagement dans la capitale ne pouvait pas mettre en danger la pérennité du conseil régional, engagé dans la mission de mener la campagne de vaccination. Le PD ira bien aussi dans les banlieues. Parce que l'idée que Roberto Gualtieri avance est celle du tournant du centre-gauche que j'ai imprimé dans le discours du 14 mars : celui du parti de la proximité, non plus des ZTL (zones à circulation limitée propres aux centres-villes historiques en Italie, ndlr) et des centre-ville. Gualtieri est la personne qui peut refaire de Rome la capitale du monde. Parce que notre capitale n'aspire plus à avoir ce rôle de capitale mondiale, ce qu'au contraire la maire Hidalgo à Paris souhaitait fortement. C'est une histoire parallèle, celle de Rome et de Paris. Nous avons besoin d'un maire d’envergure mondiale. Le choix de Roberto Gualtieri est le choix d'une personne capable de rendre ce sens à Rome comme capitale mondiale. L'accord PD-M55 ? Nous parlons d'une convergence qui a conduit l'Italie à gouverner pendant la pandémie avec des résultats positifs, après quoi pour Rome et Turin, ce sont deux villes où en 2016 le PD a perdu et qui a vu l’élection de deux maires - Appendino et Raggi - dont le travail est jugé très mauvais par le PD. Il n'y a donc aucune possibilité de convergence sur ces deux maires qui briguent un deuxième mandat. Nous irons au second tour et ce seront les 5 étoiles qui devront se poser le problème des choix à faire’’. »
PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Bresolin « Le silence de l’Europe sur les migrants ; personne ne répond à l’appel de l’Italie » : « Suite à la demande d’aide de l’Italie, relayée toute la journée d’hier par les services de la Commission européenne, aucun pays membre ne s’est porté volontaire afin d’accueillir les personnes arrivées en Sicile, pas même ceux qui auparavant se sont montrés disposés au principe de répartition. Pour le moment, les capitales ont évoqué des motifs liés à la pandémie qui complique tous les déplacements de personnes. Mais les raisons sont également politiques. Macron est freiné par le climat pré-électoral, il suffit de penser que Michel Barnier, tenté de rejoindre la course électorale pour les Républicains, a proposé hier de ‘’suspendre l’immigration pendant 3 à 5 ans’’ et de ‘’rediscuter des accords de Schengen’’. D’autres n’ont pas de problème à exprimer ouvertement leur opposition, à l’image de l’Autriche dont la ministre des politiques européennes parle d’un ‘’message erroné’’ à propos de la redistribution des migrants en Europe. Elle s’est exprimée après l’intervention au Conseil des Affaires Générales d’Enzo Amendola, qui considère la question comme prioritaire et européenne. Pourtant, le sujet des migrations n’a pas encore été inscrit à l’ordre du jour du Conseil européen informel du 25 mai et dont le programme est déjà dense. Mais le gouvernement italien souhaiterait que la question soit traitée, en prévision du sommet des ministres de l’Intérieur prévu le 7 juin prochain. En attendant, Mario Draghi a mis sur pied une équipe ministérielle sur la question réunissant ses ministres de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères. Pour sûr, il ne sera pas facile de mettre en place une mission européenne de sauvetage en Méditerranée comme l’a proposé Enrico Letta à travers son idée d’élargir le mandat de la mission Irini, malgré l’opposition de la Ligue. La commissaire européenne pour l’immigration souhaiterait plutôt travailler directement sur les départs. Sur ce plan, la ministre Luciana Lamorgese insiste là aussi sur la nécessité d’une plus grande solidarité de l’Europe. »
ARTICLE, Correire della Sera, « Sur les Migrants, Rome presse l'UE mais c’est l'impasse sur les relocalisations » : « La reprise des débarquements à Lampedusa, interrompue hier uniquement en raison de mauvaises conditions météorologiques, inquiète l'Italie. Le sous-secrétaire aux affaires européennes, Enzo Amendola, a soulevé la question lors du Conseil "Affaires générales" de l'UE à Bruxelles, même si elle ne figurait pas à l'ordre du jour : "C'est une question qui concerne non seulement notre pays, mais aussi l'Europe et ses frontières, avec l'arrivée de nombreux migrants en provenance de Libye et de Tunisie - a-t-il expliqué -. Nous avons besoin d'une réponse urgente aux débarquements en cours, au nom de la solidarité européenne. La frontière maritime italienne est une frontière européenne". L'Italie a obtenu le soutien des pays du Sud, mais le mécanisme de solidarité européen ne fonctionne pas. La Commission européenne coordonne les relocalisations des migrants impliqués dans les opérations de recherche et de sauvetage, mais sur les dernières arrivées, aucun engagement n'a été pris par les États membres - a expliqué un porte-parole - malgré les efforts de la ministre de l'intérieur Luciana Lamorgese pour activer un système de relocalisation volontaire comme celui établi dans le cadre de l'accord de Malte de 2019. Les contacts avec les homologues des pays de l'UE les plus favorables se poursuivent. M. Lamorgese se rendra également en Tunisie le 20 mai avec la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, pour un projet de développement. L'Italie souhaite que l'UE apporte une solution "structurelle" au problème de la migration, comme le demande Mme Lamorgese, et pas seulement sur une base volontaire. Le problème ne concerne pas seulement la gestion des demandeurs d'asile mais aussi celle des migrants économiques irréguliers. Il y aurait jusqu'à 70 000 migrants sur les côtes libyennes, prêts à s'en remettre aux trafiquants. Depuis 2018 à ce jour, 1 273 migrants ont été transférés d'Italie vers d'autres États membres de l'UE. »
ARTICLE, La Repubblica, « Sur les migrants, le ministère de l’intérieur prévoit des hotspots en mer pour la quarantaine » : « Cinq navires, 3500 places, des tests et des soins à bord. C'est un énorme hotspot en mer sur lequel le Viminal compte pour ne pas se retrouver pris de court face à un été qui s'annonce très difficile. Une île de Lampedusa en état d'urgence permanent est une hypothèse que l'Italie entend absolument éviter en cherchant à obtenir le renouvellement du pacte de Malte. Luciana Lamorgese l’a rappelé hier devant les autres ministres de l'Intérieur européens réunis à Lisbonne sur la gestion des flux migratoires : "Nous avons besoin de mécanismes de solidarité concrets et solides, y compris d'urgence, sur le modèle de ceux prévus à Malte en 2019". Et, dans les prochains jours, le Premier ministre Draghi (qui a fait le point hier matin sur le dossier de l'immigration avec Lamorgese, Di Maio et Guerini) reviendra faire pression sur les États qui, en octobre 2019, avaient adhéré à l'accord de Malte (France, Allemagne, Portugal, Irlande) afin qu'ils renouvellent l'accord qui, au cours des six mois d'expérimentation avant que le Covid ne bloque le mécanisme, a permis la relocalisation d'environ 1000 migrants débarqués sur nos côtes. Si l'initiative italienne devait trouver des adhésions, le gouvernement en informera la Commission européenne. En attendant, le ministère italien de l'intérieur élabore son plan pour l'été. Et mise tout sur les navires de quarantaine : cinq (avec du personnel de la Croix Rouge à bord) ont été identifiés, pour une dépense journalière 36.000 euros, supportée par la Protection Civile avec l'aide de la Santé et des régions en ce qui concerne les frais de santé. Pour l'instant, les places ne manquent pas : pour alléger le hotspot, l'"Azzurra" et l'"Allegra" ont été envoyés à Lampedusa : sur les 1620 places disponibles, 1130 ont été occupées. Un troisième navire, l'"Adriatico", en revanche, vient de débarquer à Porto Empedocle pour quelques centaines de personnes secourues il y a deux semaines par Sea Watch. A disposition, toujours vides, on retrouve le Splendid et l'Excellence. "Les navires de quarantaine assurent un hébergement plus que décent et des soins de santé adéquats aux personnes qui arrivent, et garantissent également la paix sociale", expliquent les sources à l’Intérieur. Une fois la période d'isolement terminée, bien sûr, jusqu'à ce qu'un mécanisme de redistribution soit à nouveau actif, l'Italie devra prendre en charge l'hébergement des migrants en attendant le résultat des demandes d'asile. Même dans ce cas, les places dans les centres ne manquent pas : de 2019 à aujourd'hui, les places occupées du système d'accueil italien ont diminué de près d'un tiers, aujourd'hui à 75 000 contre près de 120 000 en 2019 ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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11/05/2021
Giorgia Meloni chez Santiago Abascal.
Espagne et Italie. Giorgia Meloni, présidente de Frères d'Italie et du parti ECR, a rendu visite au dirigeant de Vox Santiago Abascal à Madrid pour le féliciter des résultats obtenus lors des élections régionales.
Giorgia Meloni et Santiago Abascal
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"Forte reprise des arrivées de migrants."
Italie. Revue de presse.
La forte reprise des arrivées de migrants, et l’appel de Mario Draghi à davantage de solidarité au niveau européen, est également relevée en Une : « Migrants, Draghi s'adresse à l'Europe : un pacte avec la Libye » - Le gouvernement demandera de l'aide à Bruxelles et à Tripoli pour freiner les départs et bloquer les ingérences d'Erdogan. Rome plaide pour une relocalisation des réfugiés (La Repubblica).
ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères et figure de proue du Mouvement 5 Etoiles, « Non à une guerre à base d’accusations avec le Parti démocrate ; Une révolution verte du M5S grâce à Conte » : « Je trouve appréciable que Nicola Zingaretti (PD) ait choisi de rester à la tête de la région Latium [plutôt que de se porter candidat à la mairie de Rome] vue la période délicate que nous traversons. De notre côté, il n’y avait aucune raison de ne pas reproposer la candidature de Virginia Raggi. En 5 ans, elle a assaini les finances et tenu tête aux clans malgré les menaces. Elle a sûrement commis des erreurs, mais elle a fait repartir une ville à l’arrêt. Nous ne devons pas tomber dans le jeu des attaques réciproques avec le PD, ce n’est pas ce que les gens attendent de nous, d’autant plus que nous travaillons à un accord pour le premier tour dans d’autres villes et nous gouvernons le Latium et les Pouilles aux côtés du PD. Nous devons construire une alliance tout en préservant nos identités respectives. Une ville comme Naples est également prête à accueillir une alliance entre M5S et PD, j’ai rencontré beaucoup d’entrepreneurs séduits par notre projet. Dans de nombreuses villes, le cœur de la question repose sur la transition écologique et numérique. Dorénavant, le Mouvement travaillera de plus en plus sur les territoires. Nous représentons au mieux les valeurs sociales, au-delà de tout schéma [de droite ou de gauche] et nous sommes une force ‘’verte’’ dans une Europe où la transition écologique compte de plus en plus sur le plan politique. Quant à la bataille judiciaire en cours avec Casaleggio, le M5S n’est à personne et ce genre d’événements ne pourront pas empêcher l’arrivée de Conte. Sur la réforme de la Justice, je pense que la priorité est la réforme de la procédure civile qui constitue un frein même pour les investissements étrangers. Enfin, la réforme du CSM est également primordiale à nos yeux. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Virginia Raggi (M5S), maire de Rome : « Je serai la candidate de tous les Romains, mème de ceux du PD » : « Nous avons beaucoup travaillé pendant ces 5 années. Aujourd'hui, beaucoup de gens disent ouvertement que les résultats commencent à être visibles, notamment parce que lorsqu'un parc est reconstruit ou qu'un chantier est fermé, la planification et les travaux ont souvent commencé deux ans plus tôt. Je pense que la capitale a besoin d'un maire qui pense au bien commun et pour cette raison, je demanderai aux candidats de signer un engagement commun pour proposer la candidature de Rome à l'Expo 2030, un projet qui sera signé dans quelques semaines, un projet pour l'Italie : tous ensemble pour relancer la ville. Je ne veux pas que ce soit uniquement un projet signé Raggi. Les listes citoyennes, qui voudraient me soutenir, de ce point de vue, peuvent être un bon moyen de fédérer autour des projets de l'administration et des personnes qui peuvent apporter quelque chose de plus. Je m'adresse à tous avec un projet transparent. Je crois qu'il y a une grande partie des citoyens qui sont fatigués d'être étiquetés politiquement à droite ou à gauche. Sur le second tour, nous en reparlerons au moment venu. Je me limiterai à dire que je m’engage à mener une campagne valable. En 2015, il y avait tellement de banlieues sans eau, sans éclairage public et sans routes. D’ailleurs, j’y vis et j'y vais tous les jours. Lorsque nous avons démoli les maisons des Casamonica [un clan mafieux local, ndt.] au quartier Quadraro, les gens sont venus, les larmes aux yeux, nous remercier parce que nous les avions libérés d'une oppression constante. Idem à San Basilio. Nous y avons apporté des services : des routes, des parcs. Les gens sont heureux parce que vous leur faites comprendre qu’ils sont importants, quel que soit l'endroit où ils vivent’’.»
ARTICLE, Il Foglio, « Arnaque libyenne sur les migrants » : « Une source diplomatique anonyme en fonction à Tripoli confie à notre journal que le gouvernement libyen remettrait les naufragés aux trafiquants de vies humaines, ce qui expliquerait notamment que de nombreux migrants interceptés en mer par les gardes côtes disparaissent ensuite sans laisser de trace ou encore que le nombre de migrants dans les centres reste constant depuis plusieurs semaines alors que les autorités déclare des nouveaux afflux quotidiens. Les migrants seraient vendus par le gouvernement aux trafiquants qui les renvoient ensuite en mer. L’ONU décompte 700 renvois d’embarcations de migrants ne serait-ce qu’au cours des dernières 24h. Le nombre de migrants ‘’remis en circulation’’ officieusement par le gouvernement libyen est de plus en plus important précisément du fait de l’augmentation des sauvetages par la Garde côtière libyenne. Un tel système sert au gouvernement d’unité nationale à menacer l’Europe de manière voilée : ‘’accordez-nous davantage de crédit sur les plans politique et économique ou nous rouvrirons les vannes des flux migratoires’’. Hier encore, la ministre des Affaires étrangères s’adressait à l’UE pour demander une plus grande aide quant à la gestion des flux migratoires et une plus grande implication de l’Europe. Le chef de mission à Tripoli de l’Organisation internationale pour les migrants, Federico Soda, évoque son inquiétude ayant observé une liberté d’action croissante des passeurs. Matteo Salvini se saisit de la question comme à son habitude déclarant vouloir s’entretenir avec Draghi au plus vite et décrédibilisant les tentatives de dialogue de la ministre de l’Intérieur avec l’Europe sur la question de la redistribution des migrants par quotas. Enrico Letta de son côté propose de revoir la mission Irini afin qu’elle soit compétente également sur ces questions. Pour le moment, cette mission européenne se concentre sur le trafic d’arme alors que le sauvetage de migrants reste secondaire. Une responsabilisation de l’UE quant aux sauvetages et à l’accueil des migrants qui semble difficile à mettre en œuvre mais reste quoiqu’il en soit une proposition bien plus que concrète que les fantaisistes ‘’blocus navals’’ militaires réclamés par Giorgia Meloni. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Article de Lionel Baland : les services secrets allemands accentuent leur pression sur les patriotes.
Allemagne. Les services secrets allemands accentuent leur pression sur les patriotes :
les-services-secrets-allemands-accentuent-leur-pression-s...
11:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2021
Giorgia Meloni et son livre.
22:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Écosse : pas d'élu pour le Reform UK et l'UKIP.
Royaume-Uni. Écosse. Lors des élections pour le Parlement d’Écosse du 6 mai 2021, le Reform UK (autrefois Brexit Party) obtient 0,21 % et pas d’élu. L’UKIP décroche 0,14 % (soit – 1,9 point).
(https://www.bbc.com/news/topics/c37d28xdn99t/scottish-par...)
18:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays de Galles : l'UKIP perd ses 7 députés.
Royaume-Uni. Pays de Galles. Lors des élections du 6 mai 2021 pour l’assemblée du Pays de Galles, qui compte 60 sièges, l’UKIP tombe à 0,77 % et perd ses 7 sièges. Reform UK (autrefois, Brexit Party) obtient 1,57 %.
(https://www.bbc.com/news/topics/cqwn14k92zwt/welsh-parlia...)
17:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2021
"76 ans de la fin de la guerre"
Luxembourg.
"76 ans de la fin de la guerre. Pour l'amitié entre les nations. Plus jamais de guerre. Plus jamais de national-socialisme."
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/05/2021
Législative partielle à Hartlepool : le Brexit party s'effondre.
Royaume-Uni. Lors de l’élection législative partielle à Hartlepool ce 6 mai 2021, le Brexit party, renommé depuis janvier 2021 Reform UK, recule de 24,6 points et tombe à 1,2 %.
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : PEGIDA classé comme extrémiste par l’office de Saxe de protection de la Constitution.
Allemagne. Saxe. L’office de Saxe de protection de la Constitution classe PEGIDA comme étant extrémiste. Le dirigeant de PEGIDA Lutz Bachmann annonce qu’un recours sera introduit contre cette décision.
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini ouvre de nouveaux fronts au sein du gouvernement."
Italie. Revue de presse.
Sur Twitter, le hashtag #Tajani, en référence aux déclarations polémiques de Antonio Tajani, chef de file de Forza Italia, selon lesquelles une famille ‘n’existe pas sans enfants’’ et ‘’les femmes se réalisent pleinement dans la maternité’’, domine et entraine des vagues de commentaires indignés.
SONDAGES, La Stampa, données d’Euromedia Research « Le plan de relance et la vaccination redonnent confiance aux Italiens. Le taux d’opinions favorables sur le Premier ministre remonte » : « L’espoir suscité par Draghi ne repose plus seulement sur ses succès à la BCE. 60% des interrogés considèrent en revanche que les partis sont un frein. 41,3% des Italiens est à ce jour convaincu que Mario Draghi parviendra à opérer les changements nécessaires pour la sortie de crise de l’Italie, toutefois l’électorat de Fratelli d’Italia reste sceptique (42, 4%) et davantage encore les électeurs du Mouvement 5 Etoiles (45,9%). 60,2% pensent que le chef du gouvernement obtiendra des résultats importants, « malgré les partis », l’électorat national étant assez compact sur la question, avec une légère réserve parmi les électeurs du M5S. Après avoir connu une baisse de confiance entre février et avril 2021, passant de 63,8 à 51,8%, l’indice de confiance du Président du Conseil remonte, actuellement à 56,5%. Ce changement de tendance a été amorcé suite à une accélération sur la campagne vaccinale et à la présentation du Plan de relance. Ce dernier bénéficie de l’avis positif d’un Italien sur deux. L’emploi et à la relance des territoires ainsi que la santé apparaissent comme des sujets décisifs pour obtenir le consensus en vue des réformes. Ils semblent être une priorité des citoyens, devant le climat, la transition écologique, le numérique, la justice et l’école, qui restent tout de même des thèmes jugés centraux. Concernant les intentions de vote, le trio de tête est composé de la Ligue (21,3%), du Parti démocrate (19%), de Fratelli d’Italia (17,5%), bien que tous trois connaissent une légère baisse. »
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Senesi « Salvini ouvre de nouveaux fronts au sein du gouvernement » : «Matteo Salvini a identifié les nouveaux champs de bataille léguistes : tout d’abord le couvre-feu, mais aussi la responsabilité civile des magistrats. Sur ce dernier point, c’est une contrée inexplorée dans laquelle le dirigeant de la Ligue invite ses compagnons de voyage à s’aventurer. ‘’Ce Parlement, avec le PD et le M5S, ne réalisera jamais une réforme de la justice. Voilà pourquoi nous sommes en train de monter une pétition avec le parti Radical pour des référendums. Si la réforme n’est pas faite par le Parlement, ce sera aux citoyens de la réaliser : engagement de la responsabilité des juges qui commettent des erreurs, séparation des carrières pour éviter les conflits d’intérêt et l’abrogation de la loi Severino’’. Et sur le couvre-feu, il annonce qu’‘’après un mois d’amélioration constante des données sur la pandémie, les ministres de la Ligue demanderont lors du prochain Conseil des ministres le retour à la normalité, l’élimination du couvre-feu et faire confiance au bon sens des Italiens’’. Cette nouvelle stratégie arrive au lendemain de la décision de G. Albertini de ne pas se porter candidat pour le centre-droit au scrutin municipal à Milan. La Ligue n’a pas de doute sur ce point : la décision de l’ancien maire s’explique par l’accueil froid des autres alliés, notamment de Fratelli d’Italia. ‘’Ce qui me chagrine, c’est que pendant que quelqu’un travaille pour à solutions et pour l’unité du centre droit, d’autres s’emploient à tout déconstruire’’.»
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Les convulsions qui viennent clore la dernière saison des 5 étoiles» : « Plus qu’un règlement de comptes entre les différents courants du Mouvement, nous assistons à une sorte de guerre entre tribus avec des risques de suicide politique collectif. Nous sommes tentés de nous demander comment on en est arrivés à ce point. Plusieurs facteurs ont conduit cette situation : un contexte d’improvisation, de présomption et d’incompétence, outre l’ambiguïté des relations avec la plateforme « Rousseau » de Gianroberto Casaleggio. Tant que les 5 Etoiles ont eu l’illusion d’avoir du pouvoir, avec un ancien Président du Conseil nommé par eux et capable de passer d’une coalition M5S-Ligue à une alliance M5S-PD, la crise avait été contenue. Elle couvait mais ne pouvait pas encore éclater. Le pouvoir étant passé dans d’autres mains, la guerre interne est devenue inévitable et ouverte. Le nouveau dirigeant désigné, G. Conte, malgré sa popularité, a du mal à imposer une paix partagée. Le contentieux judiciaire entre David Casaleggio et le M5S n’est que l’énième indice que nous allons revoir le générique du même film. Du moins du film que l’on connaissait jusque-là. Il faut se préparer à une autre situation, avec un Mouvement divisé entre un « esprit 5 étoiles » bourgeois voire juste un peu fâché, et un post-5 étoiles encore plus radical et certainement moins influent. Le danger est que les troupes 5 Etoiles deviennent une masse parlementaire non indifférente aux intérêts qui dans un passé récent auraient été diabolisés».
ARTICLE, Il Messaggero, d’A. Gentili et G. Scarpa « La realpolitik de Draghi l’emporte sur la guerre des crevettes rouges » : « Il n’existe aucun parti, allant du PD à Fratelli d’Italia, de la Ligue à Forza Italia, qui n’ait pas demandé au gouvernement d’intervenir immédiatement et de mettre fin à la chasse des Libyens aux bateaux de pêche italiens. Or, le gouvernement de Draghi se trouve dans l’embarras, alors que ce dernier s’était rendu en visite en Libye le 7 avril dernier. Selon des sources au ministère de la Défense et aux Affaires Etrangères, les trois bateaux italiens naviguaient dans une zone interdite, une portion de mer reconnue comme relevant de Tripoli et implicitement aussi par la Commission Européenne depuis 2012. Les pêcheurs de Mazara avaient été prévenus plusieurs fois qu’il ne fallait pas dépasser les frontières, aussi par les autorités italiennes. Malgré cela, l’utilisation d’armes contre les pêcheurs siciliens a été fortement condamnée au sein du gouvernement. L’exécutif exercera dans les prochains jours un travail de « persuasion morale » auprès des armateurs siciliens afin d’éviter d’autres incidents. Le ministre des Affaires Etrangères, L. Di Maio, entamera des négociations avec Tripoli pour ‘’résoudre ce problème qui dure depuis des années par le biais d’un accord ou d’une convention bilatérale’’. D’autres sources au gouvernement font savoir que ‘’invoquer l’intervention du gouvernement contre la Libye est tout à fait hors de question : les pêcheurs avaient tort. Toutefois, personne ne peut justifier l’utilisation des armes contre eux. Cela dure depuis des années : neuf fois sur dix, ils s'en sortent, il ne se passe rien, et quand ça va mal, la saisie est décidée. Le problème est que, cette fois-ci, les Libyens ont tiré des coups en l’air et il a été blessé. Nous menons notre enquête pour comprendre pourquoi le commandant a été blessé. C'était peut-être un effet de ricochet. D'après ce que nous savons, les Libyens ne voulaient pas le blesser...’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/05/2021
19e anniversaire de l'assassinat de Pim Fortuyn.
Pays-Bas. Les amis et admirateurs de Pim Fortuyn ont rendu hommage à Pim Fortuyn, à Rotterdam, près du lieu où se trouve sa statue. Fortuyn a été assassiné il y a 19 ans par un activiste de gauche.
23:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni sort un livre.
Italie.
"Je suis Giorgia. Mes racines, mes idées."
(https://www.libreriarizzoli.it/Io-sono-Giorgia-Giorgia-Me...)
17:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"’Assouplissement progressif des restrictions."
Italie. Revue de presse.
L’assouplissement progressif des restrictions et mesures sanitaires à venir ainsi que le nouveau plan de vaccination font la une des principaux quotidiens italiens. « En septembre, tous en classe » (La Repubblica), « Vers un couvre-feu à minuit » (La Stampa), « Vaccins, le nouveau plan » (Il Corriere della Sera), « Des doses pour tout le monde, même à la montagne » (Il Messaggero).
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2021
Alice Weidel et Tino Chrupalla sont candidats au fait de conduire ensemble la campagne de l'AfD.
Allemagne. Alice Weidel et Tino Chrupalla sont candidats au fait de conduire ensemble la campagne de l'AfD lors des législatives. Weidel est proche de l'aile libérale et Chrupalla de l'aile nationaliste.
"Votre duo de tête pour les élections législatives de 2021 ! Allemagne. Mais normal. AfD."
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dirigeant de Podemos, Pablo Iglesias, met fin à sa carrière politique.
Espagne. Le dirigeant de Podemos (populisme de gauche), Pablo Iglesias, met fin à sa carrière politique :
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/05/p...
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Région de Madrid : Vox augmente légèrement son score.
Espagne. Lors des élections pour la région de Madrid du 4 mai 2021, Vox augmente légèrement son score et obtient 13 députés (soit +1) :
https://resultados2021.comunidad.madrid/Resultados/Comuni...
« Le Parti Populaire devra nouer une alliance avec Vox » :
https://www.lepoint.fr/monde/la-droite-triomphe-aux-regio...
La FE de las Jons obtient 0,03 %.
15:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Débat politique entre le Pd et la Ligue sur la proposition de loi Zan contre l’homophobie."
Italie. Revue de presse.
Les JT ouvrent sur l’annonce de Mario Draghi de l’adoption d’un pass touristique pour les voyages en Italie, le débat politique entre le Pd et la Ligue sur la proposition de loi Zan contre l’homophobie, la baisse des cas de Covid 19, les disparités constatées entre régions dans les statistiques de vaccination, la victoire du centre-droit aux élections municipales à Madrid et le bicentenaire de la mort de Napoléon.
ARTICLE, La Repubblica, « Les M5S et le PD s'unissent sur la loi Zan pour sortir de l'impasse » : « Matteo Salvini et la Ligue sont passés de "ce n’est pas la priorité" à "nous proposons une loi contre l'homophobie". Le chef de la Ligue au Sénat Massimiliano Romeo soutient qu'il est possible d'augmenter les peines pour les crimes haineux contre les homosexuels, mais avec un texte différent de celui approuvé à la Chambre. En bref, il s'agit peut-être d'une tactique du centre-droit. Mais elle part d'un postulat : la question mobilise beaucoup dans le pays. Acteurs, chanteurs, militants, associations se sont fait entendre, et même là où la résistance est la plus forte, ils ont amené les parlementaires à admettre qu'une loi contre l’homophobie est nécessaire. Elle représentera une avancée des droits dont le pays a besoin. Toutefois, l’intention de la Ligue et de Fratelli d'Italia, avec le soutien d'une partie de Forza Italia, est clairement de faire échouer la loi en prétendant en vouloir une autre, ou une meilleure. "Il ne doit pas y avoir de question de « genre » dans les écoles –c’est-à-dire pas de possibilité de faire de la propagande pour la gestation pour autrui". Autant d'arguments qui n'ont rien à voir avec le projet de loi Zan. Ce qui existe, c'est le crime d'incitation à la haine fondée sur le genre, l'identité de genre, l'orientation sexuelle ou le handicap. Mais nulle part dans la loi il n'est fait référence à la gestation pour autrui, qui est illégale en Italie. Hier, le Mouvement 5 étoiles a annoncé qu'il avait recueilli suffisamment de signatures pour que la loi soit présentée sans rapporteur. Mais c'est un raccourci qui ne peut pas fonctionner, car – comme l’explique la sénatrice Monica Cirinnà - "nous devons d'abord nous assurer que le Zan est votée par la commission de la justice comme un texte de base. Ce n'est qu'alors que nous pourrons essayer d'accélérer. Parce qu'arriver avec cinq lois différentes ferait quand même tout exploser". Il faudra donc compter sur ces 13 voix contre 11 qui ont déjà réussi à inscrire la discussion en commission. Le chemin à parcourir est le même que celui qui a conduit à l'approbation des unions civiles. À ce moment-là, le chef du groupe a imposé la présentation du texte sans le rapporteur et la loi est passée, sans toutefois la possibilité d'adopter l'enfant du partenaire dans les couples de même sexe. A cette époque, il y avait une convergence entre une partie du centre-gauche et du centre-droit au Parlement. Aujourd'hui, cependant, le débat a inquiété quelques féministes et une partie du monde gay (dont If not now when free, Arcilesbica, Equality Italy Aurelio Mancuso), qui n'ont pas pris le dessus sur les groupes parlementaires. La question porte avant tout sur le libellé "identité de genre" et sur l'écart qui - selon les détracteurs - ouvre la possibilité de choisir librement le genre auquel on appartient. Qui pourrait conduire à une sorte d' »annulation » du féminin, au moment où les femmes s’affirment. Mais ils ne constituent pas, selon le centre-gauche au Parlement, une raison suffisante pour bloquer une loi qui, si elle n'est pas adoptée maintenant, risque d'être condamnée à l'oubli. La semaine dernière, le chef de groupe d'Italie Viva David Faraone avait ouvert la porte à des changements, mais son propre parti à la Chambre l’a freiné : le projet de loi est bien tel qu'il est. Au moins jusqu'à preuve du contraire. »
ARTICLE, Corriere della Sera, d’A Baccaro, « 183 candidats en lice au Sénat et 132 à la Chambre ; l’armée de candidats pour le Conseil d’administration de la RAI » : « Quatre sièges sont à pourvoir au sein du Conseil d’administration de la Rai. Les candidats, plus ou moins connus du grand public, sont nombreux et présentent des parcours variés : journalistes, politiques, avocats, chanteurs ou encore entrepreneur du secteur agro-alimentaire. Au total, 183 candidats ont été recensés par le Sénat et 132 par le Parlement, c’est beaucoup moins que la fois précédente. On y trouve certains noms de la Ligue et de Fratelli d’Italia mais aussi des candidats soutenus par le Parti démocrate, on compte également les Giovanni Minoli et Paola Severini ou encore Stefano Menichini (ancien chef de la communication de la Chambre puis du ministre Gualtieri). Les candidats issus de la concurrence ne manquent pas, venant de Mediaset ou de Sky (notamment l’ancien manager Tullio Camiglieri). Le débat sur la présence politique au sein de la Rai qui fait suite à l’affaire Fedez se poursuit. Matteo Salvini propose le recrutement des futurs dirigeants sur concours alors que Matteo Renzi accuse Giuseppe Conte et le M5S de s’être divisés et d’avoir accaparé le groupe de chaines de télévision italien. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/05/2021
"Réguler l'immigration."
Allemagne.
"Réguler l'immigration. Allemagne. Mais normal. AfD."
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