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12/05/2021

Le contre-amiral De Felice demande un blocus naval.

Un flop du ministre de l'intérieur Lamorgese : l'Italie a été laissée seule par l'Europe une fois de plus.

Aucune réponse concrète n'a été apportée lors de la réunion de l'UE au Portugal concernant la réinstallation des migrants débarquant sur les côtes italiennes. Depuis 2018, seuls 1 273 migrants ont été transférés d'Italie vers d'autres pays, alors que plus de 80 000 ont débarqué.

La stratégie italienne consistant à se concentrer sur les réinstallations est donc perdante et ouvre un été "chaud", en supposant que, sauf changement de méthode, on puisse s'attendre à l'arrivée d'environ 70 000 migrants illégaux (et non "réfugiés", donc de toute façon *non* réinstallables) sur les côtes de la Sicile, de la Sardaigne et du Salento. Un business d'été pour les trafiquants criminels d'environ 350 millions d'euros (= purs paiements de péage des migrants illégaux pour le transport vers les côtes italiennes ou vers les navires des ONG). Et un business pour le monde de la "réception" en Italie d'environ 100 millions d'euros. Tout est payé par le contribuable.

En tout cas, même si l'on veut partager la vision de Bruxelles d'"éviter les déportations à l'origine", comme l'a déclaré la commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansson, l'objectif n'est pas divisible, car non réalisable, à savoir : "améliorer les conditions de vie et la protection des personnes en Libye".

La stratégie que je propose est toujours la même : des accords avec la Tunisie et la Libye pour une patrouille navale et terrestre conjointe de l'Europe et des pays côtiers dans les eaux territoriales africaines afin de sévir contre les trafiquants, d'éviter les morts en mer et de continuer à soutenir les retours "spontanés et forcés" dans les pays d'origine.

Pour un blocus naval efficace

Le blocus naval doit être compris et mis en œuvre par le biais d'un accord avec le gouvernement tunisien qui permette une patrouille navale conjointe européenne et tunisienne dans les eaux territoriales tunisiennes avec des moyens et des instruments fournis ou financés par l'Union européenne. Le blocus doit être dirigé exclusivement contre les trafiquants, afin d'empêcher toute tentative d'envoyer des barges ou des canots pneumatiques depuis le continent. En principe, la Tunisie doit être autorisée à s'équiper à terre d'un réseau de tels systèmes de surveillance vidéo et radar, qui, via un centre d'opérations, peuvent contrôler dès le départ les mouvements illégaux des immigrants clandestins et des trafiquants criminels d'êtres humains.

La présence de forces européennes, tant sur terre qu'en mer, est essentielle pour soutenir les faibles forces armées tunisiennes et pour prévenir les tentatives de collusion et de complicité d'agents corrompus.

Une initiative similaire doit être mise en œuvre en Libye.

En outre, les États du pavillon des navires des ONG doivent avoir le courage de retirer leur pavillon à ces navires afin qu'ils ne puissent plus naviguer.

Source : communication du contre-amiral Nicola De Felice

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