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05/05/2021

"Débat politique entre le Pd et la Ligue sur la proposition de loi Zan contre l’homophobie."

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Italie. Revue de presse.

Les JT ouvrent sur l’annonce de Mario Draghi de l’adoption d’un pass touristique pour les voyages en Italie, le débat politique entre le Pd et la Ligue sur la proposition de loi Zan contre l’homophobie, la baisse des cas de Covid 19, les disparités constatées entre régions dans les statistiques de vaccination, la victoire du centre-droit aux élections municipales à Madrid et le bicentenaire de la mort de Napoléon.

ARTICLE, La Repubblica, « Les M5S et le PD  s'unissent sur la loi Zan pour sortir de l'impasse » : « Matteo Salvini et la Ligue sont passés de "ce n’est pas la priorité" à "nous proposons une loi contre l'homophobie". Le chef de la Ligue au Sénat Massimiliano Romeo soutient qu'il est possible d'augmenter les peines pour les crimes haineux contre les homosexuels, mais avec un texte différent de celui approuvé à la Chambre. En bref, il s'agit peut-être d'une tactique du centre-droit. Mais elle part d'un postulat : la question mobilise beaucoup dans le pays. Acteurs, chanteurs, militants, associations se sont fait entendre, et même là où la résistance est la plus forte, ils ont amené les parlementaires à admettre qu'une loi contre l’homophobie est nécessaire. Elle représentera une avancée des droits dont le pays a besoin. Toutefois, l’intention de la Ligue et de Fratelli d'Italia, avec le soutien d'une partie de Forza Italia, est clairement de faire échouer la loi en prétendant en vouloir une autre, ou une meilleure. "Il ne doit pas y avoir de question de « genre » dans les écoles –c’est-à-dire pas de possibilité de faire de la propagande pour la gestation pour autrui". Autant d'arguments qui n'ont rien à voir avec le projet de loi Zan. Ce qui existe, c'est le crime d'incitation à la haine fondée sur le genre, l'identité de genre, l'orientation sexuelle ou le handicap. Mais nulle part dans la loi il n'est fait référence à la gestation pour autrui, qui est illégale en Italie. Hier, le Mouvement 5 étoiles a annoncé qu'il avait recueilli suffisamment de signatures pour que la loi soit présentée sans rapporteur. Mais c'est un raccourci qui ne peut pas fonctionner, car – comme l’explique la sénatrice Monica Cirinnà - "nous devons d'abord nous assurer que le Zan est votée par la commission de la justice comme un texte de base. Ce n'est qu'alors que nous pourrons essayer d'accélérer. Parce qu'arriver avec cinq lois différentes ferait quand même tout exploser". Il faudra donc compter sur ces 13 voix contre 11 qui ont déjà réussi à inscrire la discussion en commission. Le chemin à parcourir est le même que celui qui a conduit à l'approbation des unions civiles. À ce moment-là, le chef du groupe a imposé la présentation du texte sans le rapporteur et la loi est passée, sans toutefois la possibilité d'adopter l'enfant du partenaire dans les couples de même sexe. A cette époque, il y avait une convergence entre une partie du centre-gauche et du centre-droit au Parlement. Aujourd'hui, cependant, le débat a inquiété quelques féministes et une partie du monde gay (dont If not now when free, Arcilesbica, Equality Italy Aurelio Mancuso), qui n'ont pas pris le dessus sur les groupes parlementaires. La question porte avant tout sur le libellé "identité de genre" et sur l'écart qui - selon les détracteurs - ouvre la possibilité de choisir librement le genre auquel on appartient. Qui pourrait conduire à une sorte d' »annulation » du féminin, au moment où les femmes s’affirment.  Mais ils ne constituent pas, selon le centre-gauche au Parlement, une raison suffisante pour bloquer une loi qui, si elle n'est pas adoptée maintenant, risque d'être condamnée à l'oubli. La semaine dernière, le chef de groupe d'Italie Viva David Faraone avait ouvert la porte à des changements, mais son propre parti à la Chambre l’a freiné : le projet de loi est bien tel qu'il est. Au moins jusqu'à preuve du contraire. »

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A Baccaro, « 183 candidats en lice au Sénat et 132 à la Chambre ; l’armée de candidats pour le Conseil d’administration de la RAI » : « Quatre sièges sont à pourvoir au sein du Conseil d’administration de la Rai. Les candidats, plus ou moins connus du grand public, sont nombreux et présentent des parcours variés : journalistes, politiques, avocats, chanteurs ou encore entrepreneur du secteur agro-alimentaire. Au total, 183 candidats ont été recensés par le Sénat et 132 par le Parlement, c’est beaucoup moins que la fois précédente. On y trouve certains noms de la Ligue et de Fratelli d’Italia mais aussi des candidats soutenus par le Parti démocrate, on compte également les Giovanni Minoli et Paola Severini ou encore Stefano Menichini (ancien chef de la communication de la Chambre puis du ministre Gualtieri). Les candidats issus de la concurrence ne manquent pas, venant de Mediaset ou de Sky (notamment l’ancien manager Tullio Camiglieri). Le débat sur la présence politique au sein de la Rai qui fait suite à l’affaire Fedez se poursuit. Matteo Salvini propose le recrutement des futurs dirigeants sur concours alors que Matteo Renzi accuse Giuseppe Conte et le M5S de s’être divisés et d’avoir accaparé le groupe de chaines de télévision italien. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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