18/07/2020
Italie : Frères d'Italie poursuit sa croissance au détriment de la Ligue.
Italie. Un sondage Tecnè donne la Ligue à 24,9 % et Frères d'Italie à 16 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Frères d'Italie : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
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17/07/2020
Hongrie : le Fidesz perd sa « super-majorité » au Parlement.
Hongrie. Le Fidesz perd sa « super-majorité » au Parlement :
https://visegradpost.com/fr/2020/07/16/hongrie-le-fidesz-...
18:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux N-VA gouverneurs de province.
Belgique. Le N-VA Jos Lantmeeters devient gouverneur de la province du Limbourg et le N-VA Jan Spooren gouverneur de la province du Brabant flamand.
Barbara Pas (Vlaams Belang) dénonce la politisation de ces nominations.
14:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’argent de la Ligue, soupçons sur les fonds noirs."
Italie. Revue de presse.
Le Conseil Européen, et notamment la rencontre, hier à Bruxelles, entre G. Conte et le Président de la République fait les gros titres des médias. Les observateurs relèvent dans l’ensemble une rencontre « positive » ainsi qu’un « pacte » entre Rome et Paris pour demander des temps courts sur l’approbation des aides européennes, en raison aussi de possibles spéculations financières : « Bras-de-fer Italie-Pays-Bas » -‘’Rutte veut le droit de véto. Pour Conte cela va contre les règles européennes. Axe avec Macron’’ (Corriere della Sera), « Aides, le cas italien divise l’UE » - ‘’Conte cherche le soutien de Macron et attaque les Pays-Bas : ils ne respectent pas les règles’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’Les 750 milliards sont intouchables’’ » - ‘’L’Italie et la France préviennent les pays frugaux’’ (La Stampa) « Recovery Fun, la BCE fait pression sur les réformes » (Sole 24 Ore), « Recovery Fund, le mur des Pays-Bas et de la Hongrie. Le plan B des Allemands » - ‘’ Conte chez Macron pour éviter un report’’ (Il Messaggero, Il Mattino).
L’ouverture des journaux télévisés est consacrée au Conseil Européen pour l’adoption des aides économique face à l’épidémie, à la légère hausse des contagions en Italie, ainsi qu’à la fermeture des frontières italiennes aux pays des Balkans, et aux intempéries.
ARTICLE, Sole 24 Ore G. Pelosi « Stratégies et veille de consultations : Conte rencontre Macron » : « ‘’Aidons-nous réciproquement pour faire adopter rapidement le Recovery Fund, c’est le moment de décider’’. Cette phrase peut résumer la demande que le Président du Conseil Conte a adressée hier soir au Président français. Les deux sont les principaux promoteurs de la lettre des Neufs sollicitant tous les Etats membres à une réponse efficace et rapide pour relancer l’économie européenne suite à l’épidémie. Le timing du Recovery Fund unit comme jamais auparavant Conte et Macron en ce moment particulier. Si Conte a un besoin absolu pour les dynamiques internes de rentrer à Rome avec un accord, Macron aussi est conscient du fait que son leadership, en partie affaibli, pourrait subir un lourd contrecoup en cas d’absence d’entente ».
ARTICLE, La Stampa M. Bresolin et I. Lombardo « Conte et Macron : c’est l’avenir de l’UE qui est en jeu » : « G. Conte vient de sortir du bilatéral avec Emmanuel Macron. Le pacte avec lui semble tenir : ‘’les 750 milliards sont intouchables’’ promet le Président français. Et Conte le répète avec des mots qu’il prononcera aujourd’hui ‘’Nous devons dire non à l’Europe des vétos, où chacun peut démonter morceau par morceau l’accord’’. Pour Conte, au sujet des « pays frugaux » ‘’s’ils cèdent sur quelque chose qui nous intéresse, nous pouvons céder nous aussi sur quelque chose qui est important pour eux’’. ‘’Nous devons parvenir à boucler d’ici cette fin de semaine’’ est-il convenu avec Macron ».
ARTICLE, Corriere della Sera L. Salvia « La réaction de Conte qui rencontre Macron : ‘’il faut faire vite’’» : « Le Président du Conseil vient de terminer son entrevue avec le Président français Emmanuel Macron à la veille du Conseil Européen. L’Italie et la France se retrouvent sur la même ligne mais il n’est pas dit que cela suffise. Les requêtes que l’Italie mettra sur la table aujourd’hui, avec le soutien d’Emmanuel Macron, ne sont pas partagées par tous. Sur le montant, l’Italie est pour ne pas céder d’un millimètre. Et puis il y a les conditionnalités, un terme vague qui peut aller d’un contrôle général des politiques où investir (l’hypothèse soutenue par l’Italie) jusqu’à une contrepartie en réformes structurelles qui est celle évoquée par Lagarde. L’Italie fait pression pour que le contrôle reste dans les mains de la Commission. Car le risque que cela passe dans les mains du Conseil pourrait déclencher un mécanisme de vétos pouvant nous nuire ».
ARTICLE, Repubblica T. Ciriaco et A. Ginori « Le pacte de Conte avec Macron : bouclier rapidement et éviter la réaction des marchés » : « La rencontre avec le Président Macron se passe bien. Conte reconnait que l’Italie se présente au Conseil dans l’espoir d’une « rencontre fructueuse » mais il ne cache pas vouloir rapidement l’adoption du Recovery Fund pour sauver son gouvernement. Il a besoin d’un accord ‘’d’ici quelques jours’’ a-t-il dit à Macron. ‘’Nous ne pouvons pas permettre aux pays frugaux de démonter morceau par morceau le projet. Nous devons boucler maintenant, sans un report en septembre. Ni l’Italie ni l’Europe pourraient tenir debout. Tout peut sauter’’. Conte soulève ainsi une préoccupation partagée avec le Président français. Le nouveau gouvernement Castex a en projet un plan de relance à hauteur de 100 milliards dont un tiers pourrait être financé par les 40 milliards que le Recovery Fund alloue à la France. L’objectif politique, assure Macron à Conte, est de ‘’faire vite’’. L’avocat promet vouloir ‘’défendre’’ les 750 milliards d’euros du plan européen, notamment les 500 à fonds perdu promus par l’Allemagne. Contrairement à Conte, elle soutient le projet de compromis de Charles Michel dans la partie de l’approbation des plans nationaux de la part du Conseil Européen à majorité qualifiée. Sur le mécanisme de la gouvernance, les distances demeurent. Mais sur le front du timing, Conte et Macron se trouve sur la même ligne. Voulant éviter d’exposer l’Italie aux spéculateurs pendant l’été, Conte demande à Macron du ‘’courage’’ pour arriver à un pacte avec une négociation à outrance ‘’il faut un accord ambitieux et il le faut maintenant. Nous ne pouvons pas continuer à rechercher un point de rencontre entre les 27 pays sinon l’Europe est finie’’. Pour Conte, sans un Recovery Fund convainquant, le gouvernement devrait accélérer sur l’activation du plan de sauvetage MES. La majorité a déjà vu une fissure hier au Sénat sur le décret « Relance », adopté à 159 voix, soit une de moins par rapport à ceux nécessaires pour adopter le MES ».
ARTICLE, Il Messaggero, A. Pollio Salimbeni, « Mur des Pays-Bas et de la Hongrie. Ainsi apparaît le plan B de Merkel » : « Aujourd’hui, c’est le jour de la suspense avec l’ouverture du Conseil européen de Bruxelles et une opposition évidente de Hollande et Hongrie par rapport aux autres Etats membres. La première isolée à propos de la gouvernance des opérations contre la crise, la deuxième à l’égard des obligations sur le respect de l’état de droit pour accéder aux fonds européens. Le résultat de la réunion d’aujourd’hui apparaît incertain mais les 27 sont bien conscients qu’ils ne peuvent pas échouer. La chancelière Angela Merkel est alors prête à faire recours à un plan B pour surmonter les éventuelles impasses dans les négociations notamment en matière financière, la grande opposition étant sur le volume des opérations contre la crise : d’un côté, les pays « frugaux » souhaitent réduire la partie des aides ; les pays du Sud, de l’autre, essaient de garder le montant inchangé. La prépondérance des aides par rapport aux prêts pourrait alors résister mais tout dépendra de la médiation sur la gouvernance. »
ARTICLE, Repubblica, S. De Riccardis-L. De Vito, «"s, enquête sur trois consultants » - E. Lauria, « L’été amer de Salvini entre problèmes judiciaires et baisse de popularité » : « Matteo Salvini craint une seule chose : une campagne électorale avec le souffle des magistrats dans son cou. D’être suivi par le spectre de l’enquête de Milan. Dès qu’il a appris l’arrestation du consultant Luca Sostegni, il s’est défendu de le connaître. Il est inquiet de devoir se défendre de nouveaux soupçons sur la gestion administrative de la Ligue sur les financements de son parti. Dans les sondages il est par ailleurs en baisse avec une perte de presque 12 points en un an, des 38% de juillet 2019 aux 26,3 d’il y a deux jours (source Swg) ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Evangelisti : « Le plan du gouvernement : des zones rouges et des tests rapides dans les aéroports » : « L'épidémie de coronavirus n'est pas encore terminée et il est désormais clair que l'hypothèse d'une réduction de la courbe épidémique à zéro est un objectif irréalisable. Les écoles rouvriront également en septembre et nous retournerons dans des lieux fermés où la transmission du virus sera plus facile. Ainsi, le gouvernement italien est en train d'étudier un plan pour des interventions rapides et limitées, comme la création des zones rouges pour les territoires en difficulté et les tampons rapides dans les aéroports pour ceux qui arrivent des pays extra-UE. La propagation du virus est particulièrement préoccupante pour les États avec lesquels nous avons de nombreux échanges, comme Israël et Espagne. Selon Walter Ricciardi, conseiller du ministre de la Santé Speranza, il existe un certain nombre de nouveaux outils de diagnostic qui peuvent être utilisés pour effectuer les contrôles en quelques minutes. Le gouvernement exclut un nouveau confinement généralisé, qui a été utilisé dans une situation exceptionnelle, tandis que d'autres solutions peuvent désormais être envisagées pour rendre l'impact de l'automne moins traumatisant et pour réduire autant que possible la courbe des contagions ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nous n’avons pas besoin de plus de migrants, mais de Catalans. Pour une politique nataliste."
Espagne. Catalogne.
« Nous n’avons pas besoin de plus de migrants, mais de Catalans. Pour une politique nataliste. »
00:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini poursuit ses rencontres avec les citoyens.
Italie.
00:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2020
Le Fidesz donné à 52 % et le Jobbik à 7 %.
Hongrie. Un sondage Závecz, réalisé du 13 au 15 juillet 2020, donne le Fidesz du Premier ministre Viktor Orban à 52 % et le Jobbik à 7%.
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Yvan Perrin acquitté.
Suisse. Yvan Perrin de l'UDC acquitté alors qu'il était poursuivi pour ne pas avoir effacé des commentaires sur Facebook :
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Autostrade, Conte fait plier les 5 Etoiles."
Italie. Revue de presse.
La décision du groupe Atlantia (famille Benetton) de céder sa part dans Autostrade per l’Italia (Aspi), évitant ainsi la révocation des concessions pour l’exploitation des autoroutes fait les gros titres des médias. Les observateurs relèvent l’entrée de l’Etat dans Autostrade par le biais de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP). Les oppositions dénoncent, pour leur part, le ‘’cadeau’’ du Gouvernement au groupe Atlantia, qui évite la révocation des concessions et qui a vu son action grimper (+25%) à la Bourse de Milan : « Autostrade, le tournant et les doutes » - Benetton promet le pas en arrière, satisfaction de Conte, doutes de Di Maio’’ (Corriere della Sera), « Autostrade, le contrôle passe à la CDP » (La Repubblica), « Autostrade, De Micheli : ‘’aucune expropriation pour les Benetton’’ » (La Stampa, Sole 24 Ore), « Autostrade, Conte fait plier les 5 Etoiles » - ‘’ Conte satisfait, les « grillini » mécontents’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Pas d’expropriation » - ‘’L’Etat paiera cher les parts de Benetton’’ (Il Giornale).
ARTICLE, La Repubblica, G. Pons : « Autostrade, le contrôle passe à la CDP qui met quatre milliards » : « L’accord entre le gouvernement Conte et les dirigeants d’Autostrade per l’Italia (Aspi) et Atlantia est enfin conclu. Le gouvernement a donc rejeté l’idée de la révocation des concessions pour l’exploitation des autoroutes et a décidé d’accepter l'offre de dédommagement de 3,4 milliards pour l'effondrement du pont Morandi et la possibilité pour la CDP de devenir un actionnaire de référence. CDP, de propriété publique, aura 33% d'augmentation de capital et la famille Benetton a promis un pas en arrière et descendra au quota de 10 % dans Autostrade. L’accord prévoit aussi une réduction des péages autoroutiers de 5 %. Dans le plan élaboré par le gouvernement, il y aura 14,5 milliards d'investissements et 7 milliards pour l'entretien. La Bourse de Milan a bien accueilli cette décision et a vu les actions du groupe Atlantia grimper à + 25 % ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, L. Salvia, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères : « Résultat très positif. J’exclus que le gouvernement puisse tomber. Maintenant il faut baisser les péages » : « Je suis très satisfait du résultat atteint sur l’accord Autostrade. L’Etat a fait l’Etat, il a travaillé pour défendre l’intérêt commun. Maintenant il faut baisser les tarifs autoroutiers et les péages, améliorer notre système d’infrastructures. Avoir menacé la révocation a permis sans doute d’obtenir dans la négociation les conditions pour atteindre le point final : exclure la famille Benetton d’Autostrade. J’exclus qu’un résultat satisfaisant, tel l’accord sur Autostrade, puisse être une raison pour faire tomber le gouvernement ».
ENTRETIEN, La Repubblica, d’Alfonso Bonafede, ministre de la Justice : « "Maintenant le gouvernement est plus uni, aucun remaniement n'est nécessaire" » : «" Les Italiens peuvent être fiers d'un gouvernement qui a atteint un résultat objectivement historique et tout le monde a compris que l'exécutif ne travaille que pour l'intérêt public. Notre but n'était pas la révocation mais plutôt d'amener la famille Benetton à accepter nos conditions. L’Etat entre dans Autostrade par le biais de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP) qui deviendra l’actionnaire de référence. Nous transformons ainsi ASPI en une société publique avec l'État comme partenaire public important. Le gouvernement est uni et compact et a été capable de prendre des décisions très difficiles à un moment très délicat de la crise du coronavirus. Il est normal qu'il y ait des positions contradictoires et des divergences ; nous sommes unis et nous trouvons toujours une synthèse qui n'est jamais un compromis au rabais ‘’».
EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco : « Le risque de statisme » : « La question est épineuse mais inévitable : c’est l’Etat ou le statisme qui l’a emporté ? Les réactions de triomphe des 5 Etoiles cachent l’insatisfaction pour le pourcentage de participation qui reste encore dans les mains de la famille Benetton et pour la révocation des concessions évitée sur laquelle ils comptaient. Le Président du Conseil a répondu en disant vouloir voir la substance et en qualifiant tout le reste de ‘’slogans’’, ce qui est un message adressé surtout à l’intérieur du M5S. Quant au ‘’tournant historique’’ évoqué par le Palais Chigi, il est facile d’y voir le soulagement d’avoir clôturé l’un des dossiers que le gouvernement laisse trainer depuis des mois. Reste à savoir s’il s’agit là d’une volonté systématique de récupérer les industries en perte, (une sorte d’assistanat destiné à se heurter aux règles européennes), ou d’une exception qui n’ouvrira pas les portes au statisme ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2020
Beatrix von Storch de l’AfD a couvert une partie d'un monument dédié à Karl Marx.
Allemagne. Beatrix von Storch de l’AfD a couvert une partie du monument dédié à Karl Marx situé à Berlin sur la Strausberger Platz, afin de mettre en avant, en cette époque au cours de laquelle des éléments de gauche s’en prennent aux monuments, le fait que l’icône de la gauche Karl Marx était raciste et antisémite.
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Autostrade, bras-de-fer au sein du gouvernement."
Italie. Revue de presse.
L’entente dans la nuit en Conseil des ministres sur les concessions d’exploitation des autoroutes fait les gros titres des médias. Les observateurs relèvent un plan prévoyant la sortie graduelle du groupe Benetton et l’entrée de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP), qui ouvrirait la voie à une participation de l’Etat. « Autostrade, l’Etat s’invite » (La Repubblica), « Autostrade sera une compagnie publique » - ‘’Entrée de la CDP et les Benetton en minorité » (La Stampa), « Autostrade, bras-de-fer au sein du gouvernement » - ‘’Gualtieri tente la médiation’’ (Corriere della Sera), « Autostrade, la dernière proposition du gouvernement : entrée de la DCP dans le capital » (Sole 24 Ore), « Autostrade, nationalisation et sortie des Benetton d’ici un an » (Il Messaggero).
RETROSCENA (coulisses), La Repubblica, M. Sorgi : « Di Maio défie Conte : ‘’il voulait tout faire sauter’’ » : « Des coupes et des coups de canifs, pour le gouvernement jaune-rouge. A l’Ambassade de France en Italie, hier après-midi, l’on fêtait la prise de la Bastille. Conte marchait lentement d’un salon à l’autre de l’Ambassade. Roberto Gualtieri se repose, épuisé et un peu décoiffé. Plus loin, il y a Luigi Di Maio, Paola De Micheli, Maria Elena Boschi. Ils se sont disputés, tous contre tous, pendant une journée entière. Pendant que le soleil se couche sur le Palais, Conte discute aimablement avec Boschi et Gualtieri : les mêmes avec qui il s’était accroché sur l’imbroglio d’Autostrade, semblent avoir fait la paix. Pas Di Maio. Il dit en privé ‘’l’accord sur les Benetton était déjà conclu, puis Conte a tout changé parce que, assure-t-il avec les siens, il serait en train de faire une campagne électorale au sein du M5S. Entretemps les 5 Etoiles veulent la tête de la ministre des Transports De Micheli (PD) après la lettre qu’elle a adressée à Conte pour le prévenir des coûts exorbitant en cas de révocation de la concession à Atlantia ».
IL RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, J. Iacoboni, « Contacts avec le président du Conseil. Ainsi Letta organise les nouveaux responsables » : « Ce sont des jours décisifs pour la majorité qui soutient le président du Conseil, impliqué dans les discussions sur les dossiers Autostrade et le MES. En vertu des rumeurs d’un possible remaniement de gouvernement, Forza Italia essaie d’emprunter la voie de la médiation avec les représentants de la majorité : pas directement à travers son leader, Silvio Berlusconi, mais grâce à Gianni Letta, son bras droit, qui a déjà eu différentes occasions d’échanger directement avec le président Conte et le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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14/07/2020
"Les mesures du gouvernement à l'époque du coronavirus."
Italie.
"Les mesures du gouvernement à l'époque du coronavirus. Italiens : distanciation sociale, 2 mois de lockdown, obligation du port du masque, amendes élevées pour les contrevenants. Clandestins : ports ouverts pour tous, aussi pour les positifs au virus et des milliers de débarquements en quelques mois ! Trouver la différence !"
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’AfD dénonce la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.
Allemagne et Turquie. L’AfD (Allemagne) dénonce la transformation de Sainte-Sophie (Turquie) en mosquée.
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ dénonce la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.
Autriche et Turquie. Le FPÖ (Autriche) dénonce la transformation de Sainte-Sophie (Turquie) en mosquée.
16:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Conte-Merkel, des petits pas."
Italie. Revue de presse.
La visite du Président du Conseil G. Conte à Berlin en vue du Conseil Européen des 17 et 18 juillet fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent dans l’ensemble la ‘’distance’’ de vision entre G. Conte et A. Merkel sur les aides européennes : « Conte-Merkel, la distance demeure » - ‘’La Chancelière fait pression pour une entente, Conte ne veut pas céder’’ (Corriere della Sera), « Conte-Merkel, des petits pas » - ‘’Pas d’entente au rabais, peu de marges pour négocier’’ (La Stampa), « Conte-Merkel, fumée grise » (La Repubblica).
L’ouverture des JT est consacrée au Conseil des ministres devant décider sur les concessions du groupe Autostrade pour la reconstruction du pont de Gênes, au déplacement d’hier du Président du Conseil à Berlin en vue du Conseil Européen, à la célébration italo-slovène en honneur des victimes des « Foibe » (ravins) pendant la Seconde Guerre Mondiale, et au décret ministériel sur les nouvelles mesures de prévention face à la pandémie.
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Sondages anti Benetton, aucune crise pour le gouvernement » : « La question des concessions pour la reconstruction du Pont de Gênes, deux ans après son effondrement, est toujours en discussion. Le Conseil des ministres devra décider cette semaine si les reconduire ou pas. Hier soir, les bookmakers de la politique ont parié sur deux choses : il n'y aura aucune crise de gouvernement sur le dossier Autostrade et, au moins pour aujourd'hui, il n'y aura non plus de révocation des concessions à la famille Benetton. Le président du Conseil Conte, quant à lui, a quand même adopté une position beaucoup plus dure à l'égard de Benetton, poussé aussi par le M5S. Si cela ne tenait qu'à lui, la décision serait déjà prise : Benetton dehors de Autostrade et l'Etat à sa place ».
ARTICLE, Il Messaggero, C. Mangani « L’Intérieur craint des contaminations pour les débarquements fantômes » : « C’est la ministre Lamorgese, de retour de Trieste où elle a tenu une visioconférence avec ses collègues d’Allemagne, de France, d’Espagne, de Malte, de Libye, de Tunisie Algérie, Maroc et Mauritanie et en présence des Commissaires Européens Johansson et Vàrhely, qui a lancé l’alarme. Les flux des petites barques avec des migrants à bord sont hors de contrôle ‘’non pas des ONG, facilement contrôlables. Il a été important d’avoir eu une interlocution avec la Tunisie et la Libye, qui sont les pays d’où proviennent en grande partie ces migrants’’ a-t-elle expliqué. Ce n’est pas tant les risques de terrorisme mais plutôt celui des contagions du virus qui préoccupe. Le gouvernement tente la voie de nouveaux accords avec la Tunisie. Jeudi prochain, Lamorgese se rendra à Tripoli pour rencontrer son homologue : seront traités les dossiers tels les migrants, la menace terroriste et les accords qui devront être revus. Tunis renchérit cependant le prix pour arrêter les départs. Aujourd’hui le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh, se rendra à Rome pour rencontrer le président de la Chambre R. Fico et le ministre des Affaires Etrangères L. Di Maio »
ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo, « Conte : ‘’Pas de compromis au rabais. Isolés, nous ? Nous sommes 23 contre 4’’ » : « Au cours de leur rencontre d’hier au château Meseberg, la Chancelière allemande Angela Merkel a averti Giuseppe Conte que les résistances des pays « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark) pourraient être immuables et que l’Italie devra se préparer à céder sur quelques points à la table des négociations sur le Fonds de relance au Conseil européen de la semaine prochaine. Conte s’est montré résolu à poursuivre sur sa ligne dure, conscient que l’Italie n’est pas isolée mais unie à d’autres 22 pays contre les 4 réticents. A ce propos, il est contraire à la recherche d’un accord unanime des 27 qui ouvrirait la voie à un compromis au rabais. Quant aux modalités de distribution du fonds, il ne dissimule pas son désaccord à l’égard de la proposition du président Charles Michel prévoyant que les derniers 30% des financements soient liés à la croissance du PIB des Etats et il définit une « folie » les conditionnalités qui pourraient être imposées par la négociation et qui rendraient l’entente inutile ».
RETROSCENA (Coulisses), Il Messaggero, M. Conti : « La question des réformes demeure. Le front du Nord menace de bloquer Palais Chigi » : « La mission européenne de Giuseppe Conte s'est terminée à Berlin, où le président du Conseil a rencontré Angela Merkel pour lui demander d'utiliser les fonds non pas de manière arbitraire mais discrétionnaire. La distance de vision entre Giuseppe Conte et Angela Merkel sur les aides européennes reste et la Chancelière ne lâche pas. Elle fait pression pour une entente même si Conte ne veut pas céder et il y a peu de marges pour négocier. La proposition du président du Conseil européen, Charles Michel, prévoit de lier étroitement les ressources du Fonds de Relance aux réformes et de laisser au Conseil européen la tâche d'évaluer les plans de réforme de chaque pays qui veulent accéder au Fonds. Donc, ce ne sera pas la Commission européenne qui donnera le feu vert mais ce seront les gouvernements. L'Italie devrait donc rendre compte des réformes que la Commission réclame à plusieurs reprises dans ses recommandations annuelles : marché du travail, justice, retraites, numérique. Tout cela pourrait faciliter l'accès au MES tandis que celui au Recovery Fund serait, peut-être, un peu plus compliqué en raison des limites imposées par Angela Merkel. Mais, quelques jours avant le prochain Conseil européen des 17 et 18 juillet, ces limites pourraient convaincre le front du Nord de conclure l'accord dans le mois ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/07/2020
Le Bild ne conduira pas d'interview de politiciens de l'AfD.
Allemagne. L’AfD critique fortement la décision du rédacteur en Chef du quotidien à grande diffusion Bild, Julian Reichelt, de ne pas conduire des interviews de politiciens de l’AfD. Celui-ci a déclaré : « Une interview avec l’AfD n’aura pas lieu chez nous. Aussi durant la campagne pour les législatives de 2021, l’AfD sera tenue hors de la télévision du média Springer (qui édite le Bild). »
Reichelt critique également la Rundfunk Berlin-Brandenburg (média télévisuel de service public) qui a réalisé l’interview du numéro deux de l'aile nationaliste de l’AfD Andreas Kalbitz.
L’AfD estime que la presse, pourtant largement subsidiée avec l'argent du contribuable, ne joue pas son rôle de quatrième pouvoir contrôlant l’exécutif et le législatif.
19:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
En octobre 2019, alors que l’UDC s'est à peu près maintenue chez les électeurs plus âgés, son score est passé de 29 à 19 % chez les jeunes.
Suisse. Les grands partis politiques ont de la peine à séduire les jeunes, montre une enquête menée par l'institut Fors après les élections fédérales d'octobre 2019. Le Parti socialiste et l'UDC ont ainsi surtout perdu des plumes du côté des électeurs de moins de 35 ans.
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Pologne : le président conservateur sortant Andrzej Duda est réélu.
Pologne. Le président conservateur sortant Andrzej Duda est réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays. Il a obtenu 51,21% des votes, contre 48,79% pour son rival pro-européen et libéral, le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski.
Andrzej Duda
13:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Berlusconi ne se séparera pas de nous."
Italie. Revue de presse.
La question des concessions pour la reconstruction du nouveau pont de Gênes, et notamment la décision du Président du Conseil G. Conte de ne pas reconduire celle d’Autostrade (famille Benetton) fait les gros titres des médias italiens : « Autostrade, la révocation probable » - ‘’Ligne dure de Conte’’ (La Repubblica), « Conte : stop aux Benetton » - ‘’Le Président du Conseil demandera à Atlantia de sortir de la société’’ (La Stampa), « Conte : Les Benetton se moquent de nous’’ » (Fatto Quotidiano).
L’urgence sanitaire, avec d’une part l’hypothèse du gouvernement de prolonger l’état d’urgence jusqu’en octobre et d’autre part la présence de migrants positifs au Coronavirus sur un navire au large de la Calabre, est aussi largement commentée : « Alerte contamination depuis l’étranger » - ‘’Tensions pour l’arrivée de migrants positifs’’ (Corriere della Sera), « Pic des migrants positifs » - ‘’Hypothèse hospitalisation à Rome. Etat d’urgence jusqu’en octobre’’ (Il Messaggero), « Nouvelles mesures restrictives pour les vols, état d’urgence jusqu’en octobre » (Il Mattino).
ARTICLE, La Stampa, F. Capurso « Conte ‘’que les Benetton sortent d’Autostrade’’» : « G. Conté est décidé à révoquer les concessions à Autostrade per l’Italia : ‘’ils n’ont pas encore compris que ce gouvernement n’acceptera pas de sacrifier le bien public sur l’autel de leurs intérêts privés. Ils ont bénéficié de conditions bien trop favorables, cela suffit’’. Le dernier mot sera prononcé mardi au Palais Chigi. Un changement de cap après 24 heures de fortes pressions venant du M5S et qui laisse à la famille Benetton une seule issue : céder toutes leurs participations dans Aspi avec des modalités qui se sont pas trop pénalisantes du point de vue financier, peine la révocation des concessions. La tension au sein de la majorité est très élevée. Les alliés du PD et d’Italia Viva sont en train de tenter de convaincre le Président du Conseil de revenir sur ses pas mais ils trouvent un mur devant eux. Les démocrates espèrent que derrière cette ligne dure de Conte se cache une tentative d’obtenir une négociation davantage favorable. Selon les analystes, le coût d’un changement de contrôle au sein d’Autostrade pourrait coûter entre les 5 et 8 milliards. Un éventuel groupement d’actionnaires entre CDP, Unipol, Generali, Poste Vita et un fonds international pourrait intervenir et éviter toute insinuation de nationalisation ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia : « " Aucune magouille et aucun gouvernement avec le M5S. Berlusconi ne se séparera pas de nous ’’» : « " Nous sommes prêts à dialoguer avec Conte mais pas pour des réformes à long terme, il faut sortir rapidement de la crise économique, après l'épidémie du coronavirus, et relancer l'économie pour faire repartir les familles, les entreprises, les investissements et défendre l'emploi. Une fois l'urgence sanitaire passée, il faudra aller voter au plus vite. Si ce gouvernement devait échouer, le Président de la République ne prendrait certainement pas la responsabilité d'en former un sans élections. J'ai parlé à Silvio Berlusconi, après les déclarations de Prodi sur une possible collaboration de Forza Italia avec le gouvernement, et il avait l'air amusé. Il n'y aura aucune magouille et aucun gouvernement avec le M5S, la seule solution demeure celle des élections pouvant donner une vision claire et des réponses courageuses à la crise. Je ne vois pas de nécessité de prolonger l'état d'urgence, les raisons semblent être plutôt politiques, afin de disposer d'une liberté d'action prolongée. Il ne faut pas demander le MES parce qu'il y a la conditionnalité et l'Europe ne nous offre rien. En ce qui concerne le dossier Autostrade, j'ai toujours été favorable à la révocation mais, en deux ans, rien ne s'est passé " ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo: « Etat d’urgence, hypothèse 31 octobre » : « L'état d'urgence pourrait être prolongé par le gouvernement jusqu'au 31 octobre. Le président du Conseil Conte souligne que cette hypothèse est nécessaire non pas pour avoir les pleins pouvoirs mais pour être prêts face à une nouvelle vague du virus. Conte souligne que les polémiques sont inutiles : il ne s'agit pas de renforcer sa popularité mais de travailler sur un projet politique important et de garder la courbe épidémiologique sous contrôle. Notre système sanitaire national peut affronter la saison à venir avec une relative tranquillité. Le Conseil des ministres et le Parlement discuteront d'ici fin juillet afin de prendre la meilleure décision possible pour les citoyens sur la prolongation de l'état d'urgence ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini « Le plan de l’Intérieur : réquisition de navires et de casernes pour isoler les contaminés et assurer la quarantaine » : « Des navires et des casernes seront utilisés pour isoler les migrants irréguliers arrivant en Italie. Le gouvernement mettra à disposition de la Région Calabre un immeuble séquestré à la mafia pour faire face à l’urgence de ces dernières heures. Ceux qui seront positifs au tampon seront en revanche isolés. Les lieux choisis pour ce faire seront présidés par les forces de l’ordre afin d’éviter le mécontentement des habitants, qui est exploité par des formations politiques. Les experts ont signalé qu’après le bloc des vols provenant de pays à risque contagion, les organisations criminelles ont accéléré les débarquements, promettant la possibilité d’un transfert dans d’autres pays européens. Aujourd’hui se tiendra à Trieste une réunion internationale avec les ministres de l’Intérieur des pays africains. A cette occasion, la ministre Lamorgese demandera la collaboration de l’UE en soulignant le risque de devoir contraster des milliers de débarquements cet été ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Jole Santelli, présidente de la Région Calabre : « " Il faut immédiatement bloquer les navires en mer, je crains l'effondrement du tourisme ’’» : « " Je demande des réponses au gouvernement parce qu'il y a une alerte contamination depuis l’étranger et un pic de migrants positifs. Il faut immédiatement bloquer les navires en mer et prévoir une quarantaine pour tous ceux qui arrivent. L'Etat a le devoir moral de protéger tous ceux qui ont lutté contre le virus et qui risquent maintenant d'être exposés à une très grave vague de retour de la contagion. La situation est dramatique et si le gouvernement ne répond pas, je serai obligée d'intervenir " ».
ARTICLE, La Stampa, F. Albanese, « Mille débarquements à Lampedusa pendant le weekend. Ce qui préoccupe maintenant est la route tunisienne » : « De jeudi à dimanche derniers, Lampedusa a enregistré l’arrivée de plus de 1 000 migrants, en provenance principalement de Tunisie. Pour le procureur adjoint d’Agrigento, Salvatore Vella, cet événement est indicatif d’un flux important de migrants qui continuera pendant l’été et qui concernera en particulier la route tunisienne. La peur d’être revenus à une situation comparable à il y a quelques ans est tangible, emphatisée par le silence assourdissant qui semble provenir de Rome. Le président de la région Sicile exhorte en effet le gouvernement à donner des réponses immédiates à cette situation, destinée à transformer la Sicile en une terre de frontière, tandis que la ministre de l’Intérieur, Lamorgese, assure que la question fera l’objet de discussions avec le président du Conseil Conte ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. D’Argenio, « Conte prêt à négocier chez Merkel. Moins d’argent, mais pas de conditionnalité » : « Giuseppe Conte est prêt à changer de cap cet après-midi, pendant la rencontre avec Angela Merkel au château Meseberg. Conte était résolu initialement à ne pas faire de concessions sur le chiffre total prévu par le Fonds de relance, 750 milliards, dont 500 à fonds perdu et 250 de prêts. Soit un chèque à hauteur de 172 milliards pour l’Italie. Mais après avoir rencontré son homologue hollandais Rutte, qui a fait comprendre que pour le feu vert, les pays ‘’frugaux’’ auraient demandé des réformes douloureuses (comme par exemple l’effacement anticipé de la réforme des retraites Quota 100), il a changé de stratégie. C’est en fait l’idée d’une Troïka, même si « soft », que Conte juge inconcevable. Préoccupations qui seront évoquées à Meseberg lors de la rencontre avec Merkel. Conte fera pression pour que l’on revienne au système précédent, selon lequel c’est Bruxelles qui décide si approuver ou pas le plan nationale de réforme. De cette manière, le pouvoir de véto des pays du Nord serait fortement dilué. Conte rappellera à la Chancelière que le Recovery Fund est un instrument franco-allemand et qu’il est temps ‘’de rappeler votre leadership’’. Autrement, l’Italie bloquera les « rebates », soit les remises pour les pays du Nord sur les versements au budget européen, qui sont vitaux pour Kurz, Rutte et compagnie ».
ENTRETIEN, La Repubblica, d'Olivier Roy, islamologue et politologue français : « " Le choix d'Erdogan ouvre une sérieuse fracture dans l'alliance avec Poutine ’’» : « " La transformation de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée par le président Erdogan a ouvert une sérieuse fracture dans les relations avec Poutine, puisque la première basilique de l'histoire chrétienne est, avant tout, un symbole pour le peuple russe orthodoxe. Il est compréhensible que le pape François ait dit qu'il était « très affligé ». Trop longtemps nous avons laissé à la Turquie la tâche de gérer l'Islam en Europe, Ankara ne nous aide pas à combattre le fondamentalisme. Erdogan est de plus en plus seul face aux alliances dans la région du Moyen-Orient et il ne peut compter que sur le Qatar. L'influence de la Turquie en Libye et en Syrie est une force illusoire : ses succès militaires dépendent des prochains choix de la Russie. Le dialogue entre Erdogan et Poutine ne tient qu'à un fil. Parmi les Européens, Emmanuel Macron a pris la position la plus dure contre la Turquie mais Macron n'a aucune leçon à donner à Erdogan puisque, du point de vue du droit international, la France a soutenu une force rebelle tandis que la Turquie, avec l'Italie, s'est rangée du côté du gouvernement officiel. " ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Défendons Sainte-Sophie !"
Italie et Turquie.
"Défendons Sainte-Sophie ! Le présidium de la Ligue au consulat de Turquie [à Milan] avec Matteo Salvini. Le lundi 13 juillet."
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Le Premier ministre slovène : "S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu."
Slovénie. Le Premier ministre slovène : « S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu. » :
http://www.fdesouche.com/1400199-le-premierministre-slove...
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Manifestation contre l'entrée de la Turquie en Europe.
Italie. Le lundi 13 juillet 2020 a lieu à Milan une manifestation contre l'entrée de la Turquie en Europe.
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11/07/2020
Le député du Vlaams Belang Barbara Pas fera partie de la commission spéciale Covid-19 à la Chambre.
Belgique. Le député du Vlaams Belang Barbara Pas fera partie de la commission spéciale Covid-19 à la Chambre. La seconde vice-présidence ira à la N-VA, en l’occurrence au député Kathleen Depoorter :
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_coronavirus-en-b...
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Geert Wilders : "Pas un centime pour l’Italie !"
Pays-Bas et Italie. Alors que le Premier ministre italien Giuseppe Conte est reçu par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le président du PVV Geert Widers est apparu en tenant un panneau en mains : « Pas un centime pour l’Italie ! »
Geert Wilders : "Pas un centime pour l’Italie !"
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10/07/2020
"Virus, l’Italie referme."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures restrictives sur les vols provenant des pays présentant un risque élevé de contamination, après les cas positifs sur un vol provenant de Dacca, font les gros titres des médias italiens : « L’entrée interdite à 13 pays » - ‘’L’Italie bloque les routes et les vols, de la Bosnie au Brésil’’ (Corriere della Sera), « Virus, l’Italie referme » - ‘’La ligne du ministre Speranza s’impose’’ (La Repubblica), « Speranza : Etat d’urgence Covid jusqu’au 31 décembre » (La Stampa), « Urgence Covid vers une prorogation » - ‘’Craintes sur une deuxième vague’’ (Il Messaggero), « Covid, l’état d’urgence doit être prorogé de 6 mois » (Il Mattino).
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, P. Russo, « L’Italie bloque l’accès en provenance de 13 pays. L’état d’urgence est prolongé jusqu’à la fin de l’année » : « Face à l’apparition de nouveaux foyers de contagion dans la péninsule et à une épidémie encore agressive dans le monde qui donnerait un coup fatal à l’économie du pays, l’Italie privilégie la ligne de la prudence : elle a décidé de fermer les frontières suspendant tous les vols directs et indirects en provenance de 13 pays : Arménie, Bahreïn, Bangladesh, Brésil, Bosnie, Chili, Kuweit, Macédoine du Nord, Moldavie, Oman, Panama, Pérou et République dominicaine, et elle a opté pour une prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 31 décembre. Cette décision permettra au gouvernement d’utiliser les instruments du Décret du président du Conseil des Ministres (Dpcm), prenant des mesures d’urgence sans passer par le Parlement, et à la Protection civile d’obtenir plus rapidement les produits essentiels pour la sécurité publique, comme les masques et les tests, en vue notamment de l’ouverture des écoles prévue pour le mois de septembre ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Arzilli « L’alerte de Lamorgese pour septembre : ‘’il y a un risque de tensions sociales’’» : « Il y a ‘’un risque concret que la crise économique liée au Covid-19 produise des tensions sociales en automne’’. La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, lance l’alerte à l’émission Agorà Estate (Rai 3), signalant la crainte que la récession puisse tourner en colère sociale. La situation nous raconte de magasins aux volets fermés, d’usines qui ferment, de secteurs à genou, comme celui du commerce et du tourisme et d’un taux de chômage qui monte. Dans tout cela il y a aussi les retards de versement d’amortisseurs sociaux et l’infiltration de la mafia dans les difficultés économiques de commerçants et d’entrepreneurs. Il y a aussi la crainte que les extrémistes de droite et de gauche puissent profiter et exploiter les protestations ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera G. Bianconi « Le paradoxe d’une loi qui fait des discriminations » : « Le verdict vise une des réformes-symbole du précédent gouvernement à traction Ligue-M5S et que le nouvel exécutif devrait modifier comme prévu, selon aussi les remarques soulevées par le Chef de l’Etat. Selon les juges, ‘’la loi ne facilite pas l’objectif du contrôle du territoire déclaré par le décret’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Le MES, clé des prochains scénarios » : « S’il est vrai qu’avec l’âge on devient plus sage, comme a ironisé Romano Prodi hier à Bologne, Berlusconi devrait se décider à soutenir un ‘’gouvernement Ursula’’ fondé sur le « oui » au MES et à un programme européen. Par ailleurs, le centre gauche devrait, lui aussi, faire des accords avec l’ancien adversaire. Cela fut le cas en 2011-2013 pour le gouvernement Monti. Du coup, le fonds sauve-Etats est devenu la pierre angulaire sur laquelle les gouvernements se forment ou tombent. Prodi a eu le mérite de placer le MES au centre du débat politique, car c’est bien l’emplacement qu’il mérite. Pourquoi alors s’étonner du rappel à la disponibilité de Berlusconi ? Le leader de Forza Italia, voulant récupérer de la crédibilité, ne fait pas mystère de sa volonté de faire plaisir à A. Merkel en qualité qu’associé plausible du Parti Populaire. Prodi a également mis un séparatif entre Forza Italia et le club souverainiste Salvini-Meloni. Le recours au MES, avec la signification politique qui en suit, ne déterminerait pas uniquement une crise au gouvernement de Rome mais modifierait aussi les rapports de force en vue des prochains rendez-vous institutionnels, à commencer par l’élection du Président de la République ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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