09/07/2020
Christoph Blocher justifie sa demande de rente, l’UDC est partagée.
Suisse. Christoph Blocher, figure historique de l'UDC et milliardaire, a demandé le versement rétroactif de sa rente d'ancien ministre :
https://lesobservateurs.ch/2020/07/09/lhysterie-anti-bloc...
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L'AfD de Bavière dénonce le bilan en matière de lutte contre le coronavirus du ministre-président CSU de Bavière.
Allemagne. Bavière. L'AfD de Bavière dénonce le bilan en matière de lutte contre le coronavirus du ministre-président CSU de Bavière.
"Record en Bavière. Chaos du corona. Cas confirmés. Morts. Ministre-président fort ? Bilan faible !"
Corinna Miazga est présidente de l'AfD de Bavière.
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"L’exclusion de la société Autostrade (famille Benetton) de la reconstruction du pont de Gênes."
Italie. Revue de presse.
L’exclusion de la société Autostrade (famille Benetton) de la reconstruction du pont de Gênes, décidée par le gouvernement et validée mercredi soir par la Cour Constitutionnelle, fait les gros titres des médias italiens. La presse écrite rapporte notamment la ‘’satisfaction’’ du M5S qui en faisait un point d’honneur sur les ‘’responsabilités’’ du groupe Autostrade dans l’écroulement du Pont Morandi en 2018 : « Rejet de l’appel d’Autostrade » - ‘’La Cour Constitutionnelle considère légitime l’exclusion dans la reconstruction du pont de Gênes’’ (Corriere della Sera), « Ultimatum à Autostrade » - ‘’Aujourd’hui réunion du gouvernement sur les concessions’’ (La Repubblica), « Chaos gouvernement, ultimatum à la famille Benetton » (La Stampa), « Pour la Cour Constitutionnelle l’exclusion d’Aspi était légitime » (Sole 24 Ore), « Cour Constitutionnelle, Autostrade perd son pari » - ‘’Négociations sur la révocation’’ (Il Messaggero), « Drapeau blanc sur le Pont » (Il Giornale).
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa e G. Vitale, « Aujourd’hui l’ultimatum du gouvernement : un contrôle public de la société ou la concession va sauter » : « Après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sur la légitimité de l’exclusion du concessionnaire de la reconstruction du pont Morandi de Gênes, la rencontre prévue pour aujourd’hui au Ministère des Infrastructures sera caractérisée par le lancement d’un ultimatum très clair à la société Autostrade, de propriété de la famille Benetton : soit elle acceptera les conditions établies par le gouvernement, dont le contrôle public sur la même société, soit la révocation de la concession sera mise en place. Pour Conte, ‘’l’attribution du pont à la famille Benetton constitue seulement un passage technique et obligé, le véritable problème étant représenté par tout le système de concessions actif depuis 2008’’. La ministre De Micheli, contrariée par les accusations de vouloir s’accorder avec la famille Benetton, se montre résolue à approuver une modification du décret, attribuant la gestion du nouveau pont au maire de Gênes, Marco Bucci ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giancarlo Cancellieri, vice-ministre aux Infrastructures, « Le Pd et Renzi ne doivent pas freiner. Le gouvernement risque sur la famille Benetton » : « ‘’La ministre De Micheli ne m’a pas averti à propos du renouvellement de la concession du pont Morandi à la société Autostrade. Ce passage devait être obligatoire. Mais le problème principal est qu’il ne fallait pas arriver au 8 juillet sans avoir pris une décision. A la confrontation du Conseil des Ministres le M5S soutiendra avec conviction trois propositions : l’éviction, ou du moins une forte réduction, de la famille Benetton ; une baisse de 15% sur les tarifs de péage et la déréglementation du processus des concessions. Une cérémonie d’inauguration du nouveau pont avec la consigne de l’œuvre à ceux qui sont accusés de négligence pour l’effondrement du précédent serait honteuse’’ ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un dialogue ambigu entre silences et provocation » : « Ils se rencontreront probablement la semaine prochaine et cet adverbe est obligatoire, étant donné les tensions et les malentendus entre Giuseppe Conte et une grande partie de l'opposition. Le dialogue avec Palais Chigi, stratégie choisie par Silvio Berlusconi, ne suffit pas pour calmer le conflit, au contraire il exacerbe en effet l'intolérance de la Ligue de Salvini et de FdI de Giorgia Meloni. Le président du Conseil joue sur les divisions d'une opposition résignée à le rencontrer et, pour l'irriter, il alterne les propositions de dialogue avec de longs silences. Conte s'accroche à la majorité M5S-PD, en espérant contenir le choc d'une crise économique accélérée par le coronavirus, alors que la Ligue et FdI poursuivent un schéma de rupture et d'élections anticipées ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Conte : " Il ne faut pas rouvrir les négociations. Si le Recovery Fund saute, toute le reste sautera » : « Le président du Conseil Conte ne cache pas toute son inquiétude à une semaine de la réunion décisive du Conseil européen sur les prêts et les aides de Bruxelles. Depuis Madrid, il a réaffirmé l'importance de la proposition de Bruxelles sur les 750 milliards du Recovery Fund, puisqu'il s'agit d'un accord très équilibré. Il a également ajouté qu'il ne fallait absolument pas accepter un compromis au rabais qui pourrait constituer un risque pour la clôture de l'accord et de l'ensemble du "marché unique". La nouvelle qu'Angela Merkel a parlé de 500 milliards et non pas de 750 milliards pour le Recovery Fund est arrivée comme une douche froide sur le président du Conseil, qui a quand même tenté de montrer de l'optimisme devant les journalistes en soulignant qu'il existait une proposition de la Commission von der Leyen et que tous les leaders européens devaient partager la nécessité d'achever la négociation sur la proposition de la Commission ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, M. Bresolin : « Le Conseil UE décidera sur le Recovery Fund. Merkel tente les pays du Nord mais piège l'Italie » : « Berlin veut retirer à la Commission le pouvoir d'adopter les différents Recovery Plan nationaux pour le donner au Conseil UE, c'est-à-dire aux gouvernements. Et les gouvernements pourraient décider, par majorité qualifiée, si les réformes et les investissements proposés par chaque capitale sont en ligne avec les priorités de l'UE. Une solution qui plaît aux pays du Nord mais qui ne va pas du tout dans le sens souhaité par le gouvernement italien. Hier, Merkel a présenté à David Sassoli toutes les difficultés du moment, en soulignant que la situation n'était pas facile. Tous les ambassadeurs sont en train de négocier, sans répit, les différents aspects du dossier dans le but de réduire les distances pour permettre à leurs leaders respectifs de trouver l'accord lors du sommet des 17 et 18 juillet. La solution proposée par Ursula von der Leyen laissait essentiellement à l'exécutif UE le pouvoir d'adopter les plans nationaux, en consultant les autres gouvernements à travers une procédure spéciale qui aurait éventuellement permis au Conseil de s'exprimer pour bloquer une proposition. En revanche, Conte a demandé de garantir au Parlement le dernier mot sur les projets de dépenses et le contrôle sur les dépenses des fonds ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « Le twitt américain dans le match sur Huawei » : « ‘’Pourquoi le Président du Conseil italien Giuseppe Conte a rencontré en privé le principal lobbyiste de Huawei ?’’ Un Twitt très dur de la Républicaine DeAnna, très proche de Donald Trump, est immédiatement retwitté par le Président lui-même. Cette question soulève deux aspects fondamentaux pour l’Italie : la relation entre le gouvernement de Rome et les Etats-Unis et le rapport avec Huawei. Car il s’agit d’un match crucial pour Washington. Pour les Américains le raisonnement est clair : d’un côté les ennemis, de l’autre les amis. Pas de nuances. L’autre point concerne David Casaleggio. Car c’est lui qui s’est rendu au Palais Chigi l’autre jour. Si le Twitt américain ne le cite pas, la coïncidence temporelle ne permet aucun doute sur le co-fondateur du Mouvement 5 Etoiles. Ce serait alors un gigantesque conflit d’intérêt. Par ailleurs, Casaleggio&assiciati est une société de consultation pour les entreprises et la politique n’est jamais compatible avec les affaires et les complicités typiques de cette activité. Il faudrait que Casaleggio, désormais acteur politique, s’en souvienne. Et la Présidence du Conseil aussi ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/07/2020
Des députés nationalistes flamands reçoivent une enveloppe avec de la poudre blanche.
Belgique. Au minimum sept députés du Vlaams Belang et un de la N-VA ont reçu une enveloppe avec de la poudre blanche. La police a ouvert une enquête.
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"Les prévisions sur le PIB encore plus mauvaises pour l’Italie – 11,2%."
Italie. Revue de presse.
L’adoption par le Conseil des Ministres du décret « simplification » pour relancer les travaux publics et l’économie du pays fait les gros titres des médias italiens : « Le gouvernement débloque 130 chantiers » (Corriere della Sera), « Le pari des chantiers » - ‘’Des règles plus simples pour assigner les travaux publics en dessous de 5 millions d’euros’’ (La Repubblica), « Décret simplification : les chantiers débloqués uniquement en automne » (Il Messaggero), « Chantiers débloqués, priorité au Sud » (Il Mattino), « La grande bouffe des chantiers ‘’grande vitesse’’ » (Fatto Quotidiano), « Gênes, le nouveau pont assigné à la famille Benetton » - ‘’Perplexité de la ministre des Transports : la concession aux responsables de l’écroulement du Pont Morandi ‘’ (La Stampa).
Les questions européennes, et notamment les prévisions de croissance de la Commission Européenne, sont également évoquées : « PIB, l’Italie lanterne rouge d’Europe avec -11,2% » (Sole 24 Ore), « Pedro Sanchez : ‘’un pacte Italie-Espagne pour le tournant de l’UE’’ » - ‘’ Entretien du PM espagnol qui prône pour l’accord sur le Recovery Fund dès juillet’’ (Corriere della Sera).
ARTICLE, La Stampa, N. Corratelli, « Voici le plan Conte : 130 grandes œuvres, lancées « sauf accord » : « Prévoyant encore une marge pour des modifications techniques, le président du Conseil, Giuseppe Conte, définit le décret Simplification comme « un résultat éclatant et un tremplin pour l’Italie ». Il permettra la réalisation de 130 œuvres stratégiques à travers l’investissement de 200 milliards, qui proviendront directement du Fonds de relance dès qu’il sera rendu disponible. A travers un moratoire de 12 mois pour le code des marchés publics, la nouvelle norme ne prévoira plus d’appels d’offres jusqu’à 5 millions d’euros et décrétera jusqu’au 31 juillet 2021 une limitation de la responsabilité au seul préjudice financier avec préméditation. Par ailleurs, elle permettra un accès rapide aux services des administrations publiques, avec une conséquente facilitation des rapports avec les citoyens ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Mission de Conte à Lisbonne ‘’je n’accepterai pas des compromis au rabais » : « La ‘’ligne rouge’’ de Giuseppe Conte est celle d’obtenir en Europe une ‘’réponse politique ambitieuse’’ face à la crise dramatique qui a frappé l’Italie en raison du virus et parce-que, avec les prévisions terribles sur le PIB, ‘’un compromis au rabais n’est pas acceptable’’. Le Président du Conseil joue son va-tout au prochain Conseil Européen des 17 et 18 juillet. Il ne peut pas se permettre d’erreurs et doit tisser davantage d’alliances cruciales qui serviront dans les pourparlers pour le Recovery Fund. Le message aux ‘’faucons’’ est clair : si les aides n’arrivent pas à un niveau adéquat pour le pays qui a le plus souffert pour le virus, l’Italie se mettra de travers sur le budget communautaire. C’est le message que Conte remettra à La Haye ce vendredi, à Berlin le 13 et à Paris le 16 juillet ».
ARTICLE/UNE, Sole 24 Ore, B. Romano « Les prévisions sur le PIB encore plus mauvaises pour l’Italie – 11,2% » : « Aux prises avec les effets néfastes de l’épidémie éclatée en hiver, la Commission Européenne a revu à la baisse ses prévisions économiques dans la zone euro pour 2020 et 2021, tout en exprimant l’espoir que ‘’le pire est peut-être passé’. La reprise est en train de commencer mais elle risque d’être incertaine et de provoquer de nouvelles divergences entre les pays membres. La prévision la plus décevante est celle concernant l’Italie : la récession, cette année, risque d’être le double par rapport à celle de l’Allemagne. Toujours pour l’Italie, selon la Commission, le secteur de l’Industrie devrait voir une amélioration avant celui du tourisme. En général, les données justifient la politique monétaire expansive de la Banque Centrale Européenne ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Evangelisti « Des certificats Covid faussés, même les contaminés voyagent » : « C’est un vrai trafic de faux documents attestant la négativité au Covid qui explique le chiffre important des contaminés enregistré parmi les passagers des vols devant du Bangladesh. C’est le président de l’association « ital-bangla » qui dénonce ‘’il y a de la corruption, n’importe qui peut l’acheter, il suffit de payer environ 30-50€’’. La situation risque ainsi de devenir hors de contrôle. Les avions partant du Bangladesh risquent de se transformer en bombes virales. A Rome, les Bangladais positifs sont 77, dont 36 sont arrivés par le vol de lundi après-midi ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/07/2020
Croatie : le Mouvement patriotique de Miroslav Skoro arrive en troisième position avec 16 sièges et 10,89 % des voix.
Croatie. Lors des élections législatives du 5 juillet 2020, le Mouvement patriotique de Miroslav Skoro arrive en troisième position avec 16 sièges et 10,89 % des voix :
https://fr.euronews.com/2020/07/06/le-chanteur-miroslav-s...
15:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le décret pour faire repartir le pays adopté."
Italie. Revue de presse.
L’adoption du décret simplification dans la nuit en Conseil des ministres est très commentée : « Marchés et règles, la dernière bataille du gouvernement - Ok au plan de réformes pour l’Union européenne » (Corriere della Sera), « Gouvernement : le décret pour faire repartir le pays adopté » (Repubblica), « Administration publique, la grande fuite : plus de retraités que d’employés – Liste de 50 infrastructures prioritaires. Covid, procédures rapides pour hôpitaux et écoles » (La Stampa, Sole 24 Ore).
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, « La carte que Conte doit jouer dans l’UE. Des réformes jamais faites, c’est une révolution » : « Aujourd’hui débute la tournée de Giuseppe Conte dans les capitales européennes. Dix jours pendant lesquels il devra montrer à l’Europe que l’Italie est prête pour repartir, entreprenant en premier lieu toutes les réformes nécessaires pour accélérer les processus décisionnels et intercepter les investissements. Les premières rencontres, respectivement avec le premier Ministre portugais, Antonio Costa, et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devraient permettre à Conte d’obtenir leur soutien pour les négociations sur le Fonds de relance et l’accès au Fonds de sauvetage. L’étape de La Haye constituera la véritable épreuve pour le président qui devra faire changer d’avis son homologue hollandais, Mark Rutte, de ses réticences à l’égard de l’Italie : Conte devra alors le convaincre de la stabilité du pays, démontrée par la récente adoption du décret Simplification et, en même temps, il devra donner l’impression que son gouvernement dispose d’une majorité solide, même si les suspicions de sa substitution ou d’un prochain remaniement n’ont pas été
ENTRETIEN, La Repubblica, de Fabio Massimo Castaldo, vice-président du Parlement européen M5S : « "Le non au MES demeure, les garanties ne sont pas suffisantes et l'UE pourrait changer d'avis" » : « " Le M5S est contraire au MES et l'Italie ne doit pas le demander. Il n'y a pas de nouveautés en ce moment pouvant nous faire réévaluer ce mécanisme et les doutes sur le système de contrôle prévu après-programme demeurent. Les dépenses sanitaires ne peuvent pas être utilisées à des fins électorales. Les règles sont déjà écrites, rien ne pourra faire changer notre position. Nous avons remarqué que l'Espagne, le Portugal et la Grèce n'ont pas activé le MES. Il n'y a pas de méfiance à l'égard de l'UE mais j'exprime une position majoritaire au sein du M5S puisque l'UE a fait une déclaration d'intention qui n'a aucune valeur juridique ou contraignante et elle pourrait changer d'avis à l'avenir " ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 11 %.
Allemagne. L’AfD est donnée à 11 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
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06/07/2020
"L’ouverture de Berlusconi, le non de Salvini."
Italie. Revue de presse.
La politique intérieure, et notamment la finalisation des décrets « simplification » et « relance » faisant partie des réformes qui seront présentées à la Commission Européenne pour le Recovery Fund, font les gros titres des médias italiens : « Moins d’impôts, plus de trains et voucher Internet, voici le plan pour l’Union Européenne » (Corriere della Sera), « Le MES n’est pas un piège » - ‘’Le Secrétaire Général de l’UE pour le Fonds sauve-Etats explique : ni Troïka ni austérité’’ ‘’ (La Repubblica), « Travaux publics, des procédures plus rapides » - ‘’Le Conseil des ministres adoptera le décret ce soir : dans le plan de relance pour l’UE une baisse d’impôts et de la TVA’’ (Il Messaggero), « Covid, raz-de-marée sur le PIB des régions » - ‘’Le plan national pour les réformes finalisé’’ (La Stampa), « Côte de popularité : Zaia devant tous pour les régions, Decaro pour les maires » (Sole 24 Ore).
L’ouverture des JT est consacrée à la finalisation du ‘’programme national des réformes’’ du gouvernement pour relancer l’économie, aux ‘’micro-foyers’’ Covid-19 relevés dans la Péninsule, malgré une baisse générale des cas positifs et au transfert des 180 migrants au large de Porto Empedocle (Sicile) sur un paquebot pour être placés en quarantaine.
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Stefano Buffagni, vice-ministre du Développement Economique : « " Aujourd’hui, le Recovery Fund est pour nous la priorité. Le remaniement ? L’action 5 Etoiles doit être plus incisive"» : «"Le Recovery Fund est pour moi prioritaire pour relancer le pays sur les infrastructures, la formation et les thèmes stratégiques. Le MES est devenu désormais fictif. Toute distraction est maintenant politiquement et stratégiquement incorrecte. Je pense que le MES n’est pas utile, nous n’en avons pas besoin avec tout ce que la BCE est en train de faire. Les critiques de Confindustria ? Les entrepreneurs sont très doués pour les mots mais pas pour les bonnes idées : ils se contentent de bavardages de salon. L’action du gouvernement doit augmenter sa force : il faut un fort changement de rythme. Elle doit être plus concrète et incisive et entraînée par les 5 Etoiles ’’ ».
ENTRETIEN, Il Giornale de dimanche, de Silvio Berlusconi : « Les alliés doivent y réfléchir : nous avons le droit d’essayer de changer ce gouvernement » : « Forza Italia, Ligue et Fratelli d’Italia sont des partis différents mais unis dans une alliance très solide basée sur des valeurs partagées et un projet de gouvernement important et moderne. Je ne crois pas qu’au sein du Parlement actuel existent les conditions pour donner naissance à un gouvernement adéquat à la gravité de la situation du pays. La voie maîtresse reste celle de redonner la parole aux Italiens. C’est une solution qui est à présent très difficile à réaliser. Si les conditions ne permettent pas d’aller aux urnes dans des brefs délais, le centre-droit pourrait alors réfléchir, ensemble, à une nouvelle majorité pour une politique plus adéquate à la crise et plus en accord avec la volonté des Italiens’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Caccia: « L’ouverture de Berlusconi, le non de Salvini » : « Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia, a commenté l’entretien de Silvio Berlusconi dans le Giornale et a souligné qu’il ne s’agissait pas du tout d’un attentat à l’unité du centre-droit. Berlusconi, dans son entretien, a réaffirmé que les élections sont effectivement la voie principale, mais a également suggéré la possibilité d'un nouvel exécutif si certaines forces politiques étaient prêtes à créer un gouvernement différent et meilleur que celui-ci. Tajani a précisé que ce serait alors un gouvernement d’unité nationale, auquel Matteo Salvini a déjà dit non en soulignant qu’il fallait aller voter rapidement. Giorgia Meloni, leader de FDI, à la fin de la manifestation unitaire du centre-droit de samedi à Rome, a également rejeté la possibilité d’un gouvernement jaune-rouge-bleu. Tajani a ajouté que, si le Quirinal ne pensait pas dissoudre les Chambres, le centre-droit devrait prendre l’initiative et tenter de proposer un gouvernement alternatif sous sa direction, avec éventuellement le soutien extérieur des modérés du M5S. Tajani a confirmé qu’aucun accord avec le PD n’existait à ce stade ».
ARTILCE, La Stampa M. Sasso « Alerte foyer pour le virus de retour, débat sur les traitements sanitaires obligatoires pour ceux qui refusent les traitements » : « Ce sont les nouveaux cas de gens contaminés à l’étranger et de retour en Italie, notamment des pays extra-Schengen, où l’épidémie est hors de contrôle, qui commencent à faire peur. Dans cette perspective, les comportements vus sur les plages, ces derniers jours, sans masques et sans distanciation, préoccupent. Les présidents des régions où se trouvent les nouveaux foyers, prennent leurs précautions. A Rome, ce sont les tampons pour la communauté du Bangladesh qui ont été décidés. Le président du Latium Zingaretti demande des tests dans les aéroports pour les vols provenant des pays à risque. Après le cas en Vénétie, le ministre de la Santé R. Speranza a demandé des traitements sanitaires obligatoires pour ceux qui refusent l’hospitalisation ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Nicola Giammarioli, secrétaire général du Fonds de Sauvetage européens MES : « ‘’Si l’Italie utilise le fonds MES, il n’y aura ni conditionnalités ni austérité’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2020
Vienne : le FPÖ donné à 10 % et la liste de HC Strache à 5 %.
Autriche. Vienne. Un sondage en vue des élections du 11 octobre 2020 pour le Conseil municipal de Vienne / Parlement de l’État de Vienne donne le FPÖ à 10 % et la liste de Heinz-Christian Strache à 4 % (soit en dessous des 5 % nécessaires afin d'obtenir des élus).
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FPÖ : patriotes
Neos : libéraux
HC : patriotes
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2020
"Le Luxembourgeois n'est pas raciste, mais bien lié à la patrie !"
Luxembourg.
"Le Luxembourgeois n'est pas raciste, mais bien lié à la patrie ! Les conservateurs."
20:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Grand rassemblement des patriotes à Rome.
Italie. Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et Matteo Salvini (Ligue) ont pris part, ce 4 juillet 2020, à un rassemblement à Rome en vue de réclamer des élections.
Giorgia Meloni
Antonio Tajani, Giorgia Meloni et Matteo Salvini
Matteo Salvini
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/07/2020
Salvini et Meloni réclament des élections.
Italie. Revue de presse.
La « Phase 3 » et la confrontation de la majorité sur la finalisation du « Décret simplification » pour relancer les travaux publics et l’économie du pays font encore les gros titres des médias italiens. Les observateurs évoquent notamment la réunion d’hier entre G. Conte et le leader démocrate N. Zingaretti pour apaiser les tensions ainsi que la publication des données Istat sur l’emploi tablant le taux de chômage à 23,5% : « Conte-Zingaretti, la réunion pour la trêve mais les grands chantiers sont encore enlisés’’ (Corriere della Sera), « Entente sur l’amnistie pour abus de pouvoir mais pas sur les appels d’offre publics » (Sole 24 Ore), « La trêve ne débloque pas les appels d’offre publics » (Il Messaggero), « Emploi, les jeunes paient la facture du virus » - ‘’ 600 000 CDD disparus en un an’’ (La Repubblica), « Les consommations et l’emploi en berne » (Il Mattino), «Salvini insiste : élections en septembre » (La Stampa).
La sentence de la Cour de La Haye concluant l’immunité pour les deux fusiliers marins italiens impliqués dans un imbroglio judiciaire avec New Delhi, est aussi largement reprise : « Maro’, le procès se fera en Italie » - ‘’ L’immunité a été enfin reconnue ’’(Corriere della Sera), « Latorre et Girone, le procès en Italie » - ‘La CPA exclut la juridiction indienne’’ (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, « Elections régionales, passe décisive de Conte à Zingaretti : ‘’Le non à l’alliance serait une défaite pour tous’’ » : « Face à un apparent blocage au sein du gouvernement, Conte essaie de changer de cap et rencontre à Palazzo Chigi le leader des démocrates, Nicola Zingaretti, démentant en ce sens les bruits d’un refroidissement dans leurs relations. Conscient que sans un parti et une alliance solide et structurelle le gouvernement ferait face à de nombreux risques pour sa survie, Conte s’adresse au M5S, incitant ses représentants à unir leurs forces. Il rassure sur la cohésion de la majorité et souligne l’attitude constructive de l’opposition, en particulier de Forza Italia, disponible à un dialogue ouvert avec le gouvernement. Au niveau européen, Conte souhaite terminer les négociations pour pouvoir poursuivre successivement les discussions sur le MES, et réplique aux déclarations du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, affirmant que l’Italie réussira à sortir toute seule de la crise ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Une trêve interlocutoire avec l’inconnue du grillisme » : « Les deux versions à propos du colloque qui s’est tenu hier entre le président du Conseil et le secrétaire du Parti démocrate offrent des visions pas complètement convergentes à propos de la phase actuelle. Face à un M5S trop divisé à son intérieur, Conte a souligné la nécessité de constituer des alliances entre le M5S et le Pd aux élections régionales de septembre, une proposition à laquelle Zingaretti est aussi favorable afin de former à un front commun contre l’opposition. La rencontre a été perçue positivement par les démocrates qui l’interprètent comme un dépassement des incompréhensions des derniers jours. Des doutes restent cependant quant à la volonté de Conte de revoir après l’été le Plan européen pour la reprise. L’éventuelle acceptation du renvoi de la part des démocrates pourrait représenter en effet une entrave à des réponses rapides contre la crise ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, leader de la Ligue : « " Chez Conte avec tout le centre droit, mails il faut des élections en septembre " » : «"Conte a annoncé une prochaine rencontre avec le centre droit, mais nous ne savons ni où ni quand. J'aimerais au moins savoir de quoi nous parlerons. Contrairement à Berlusconi, je ne suis pas d'accord sur le MES : beaucoup d'autres pays sont en train de procéder avec des ressources propres. Je suis convaincu que si l'on devait accepter les milliards du MES, ils me demanderont de rembourser le prêt au lendemain même des élections qui me voient favori. Je crois que Trump remportera les prochaines élections américaines : la politique des Etats-Unis dépend des maires et des gouverneurs et, comme par hasard, Minneapolis, la ville où le pauvre Floyd a été tué, est gérée par la gauche. Cette majorité est subordonnée à la Chine et le silence de l'Italie et de l'Europe sur Hong Kong est honteux’’ ».
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Giorgia Meloni, leader de FDI : « " Dans la rue pour demander d'aller immédiatement voter " » : « " Nous avons organisé une manifestation dans la rue [pour ce samedi, ndt.] pour demander encore une fois : liberté, emploi et sécurité pour tous les Italiens. L'Italie est en train de vivre la crise la plus grave depuis l'après-guerre : les prévisions macro-économiques sont catastrophiques et nous sommes tous exaspérés par un gouvernement qui semble vivre sur la Lune. Nous sommes prêts à aller à nouveau chez Conte, même si toutes nos propositions ont toujours été rejetées par la majorité. Ce que nous avons entendu sur la condamnation de Berlusconi nous a choqué, la loi devrait être la même pour tous. Les Italiens sont en train de récompenser notre cohérence et le caractère concret de nos propositions’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/07/2020
Chega rejoint ID.
Portugal et Union Européenne. Chega (Portugal) rejoint le parti ID (Rassemblement national, AfD, FPÖ, Vlaams Belang, Parti populaire danois, Parti populaire conservateur d'Estonie, Vrais Finlandais, Ligue, PVV, SPD).
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Divisions entre le PD et le M5S, la réunion saute."
Italie. Revue de presse.
La confrontation de la majorité sur la finalisation du « Décret simplification » pour relancer les travaux publics et l’économie du pays fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs évoquent notamment un ‘’coup de froid’’ entre G. Conte et le leader démocrate N. Zingaretti, divisés sur les solutions à prendre pour simplifier la bureaucratie : « Travaux public, encore un report » - ‘‘Divisions entre le PD et le M5S, la réunion saute’’(Corriere della Sera), « Accélération sur les chantiers : feu vert en six mois, peine sanction pour inertie au responsable administratif » (Sole 24 Ore), « TVA, Conte relance malgré les doutes du Trésor » (Il Messaggero), «Conte revient sur la coupe de la TVA » (Il Mattino).
Sur Twitter, l’hashtag #eterofobia (en référence à la justification de la Ligue des raisons de ne pas vouloir voter la loi contre la haine pour les homosexuels) domine.
SONDAGE/ARTICLE, La Stampa, A. Ghisleri : « La saison de l’indécision et de l’incertitude : 6 Italiens sur 10 craignent pour leurs finances » : « Le virus nous a mis sans appel face à notre vulnérabilité. Selon le dernier sondage d’Euromedia Research, 62,5% des Italiens ont peur pour leur avenir et surtout pour leur bien-être. En vue de l’automne, 61,2% se disent pessimistes. Face au Coronavirus, 65,9% des sondés ont peur de la contagion. Dans ce contexte, la crédibilité de l’OMS n’en sort pas bien : seuls 38,3% des Italiens ont confiance en l’organisation. Concernant les partis politiques, la Ligue demeure toujours le premier parti en Italie avec 25,5% des intentions de vote, suivi du PD (20,2%) du M5S (16%), de Fratelli d’Italia (13,6%), de Forza Italia (7,3%), Italia Viva (3,4%) et d’Azione (3,5%). Dans ces intentions de vote, 41,9% vont aux partis de gouvernement et 74,1% à ceux qui sont dans l’opposition ».
ARTICLE, La Repubblica, S. Cappellini, « “Le grand froid”. Le mécontentement de Zingaretti, les soupçons de Conte : ainsi vacille l’axe central du gouvernement » : « Les rapports entre le président du Conseil, Conte, et le secrétaire du PD, Zingaretti, semblent dominés par une méfiance réciproque après la fin du confinement et la convocation des Etats généraux. Pour les démocrates, en effet, trop de questions sont encore sans solutions : le MES, le cas Autostrade, Alitalia, l’abrogation des décrets Salvini. Conte craint alors que, derrière ces attaques, se cache une tentation à le substituer, même si les sondages auprès de la population confirment un taux d’appréciation élevé à son égard. Renzi apparaît à présent comme le moins menaçant envers le président qui essaie, de son côté, de reprendre le dialogue avec l’opposition, en invitant les trois leaders au Palais Chigi pour discuter sur un plan de relance nationale ».
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Enième bras-de-fer sur les travaux publics. Les simplifications sont reportées » : « Le Conseil des ministres d'aujourd'hui n'aura pas lieu, la réunion a sauté en raison des divisions entre le PD et le M5S. Les 5 Etoiles insistent, avec IV, sur la simplification de la bureaucratie sur les appels d’offre, tandis que le PD et LEU restent prudents sur les procédures à adopter notamment en raison de possibles infiltrations mafieuses. Un " coup de froid " donc au sein de la majorité, surtout entre G. Conte et Franceschini, mais aussi N. Zingaretti qui a évoqué l'image du " marais ". Conte a réagi durement en précisant qu'il était en train de se battre pour réaliser les travaux selon « le modèle de Gênes » avec la simplification nécessaire pour changer le pays. Il y a eu également un affrontement assez dur entre le PD et le M5S à l'égard du dossier sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin (TAV). L'aspect le plus triste est que le PD ne semble plus croire en Giuseppe Conte ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Conte insiste sur la coupe de la TVA et invite le centre-droit » : « Le président du Conseil Conte a présenté hier, à la Chambre, les résultats de son gouvernement, en précisant la finalisation du Décret Simplification pour relancer les travaux publics. Conte a promis que ce décret sera la "mère de toutes les réformes " et il a revendiqué toutes les mesures qui entreront en vigueur ces jours-ci, comme la réduction de la charge fiscale. Il a souligné les nouveautés qui amélioreront la vie des citoyens et il a promis une accélération sur les chantiers. Il a également insisté sur la coupe de la TVA pour faciliter les consommations. Conte a aussi adressé une invitation à l'opposition et confirmé sa disponibilité à une confrontation institutionnelle pour définir ensemble le plan de la relance du pays ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de S. Berlusconi, fondateur de Forza Italia «La crise est grave. Nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement avec une nouvelle majorité » : « ‘’Nous dirons oui au MES. Sur ce thème ce n’est pas un mystère que nous avons des visions différentes de nos alliés. Notre position est le fruit d’une culture libérale, européenne, occidentale. Le centre-droite est une alliance et il ne sera jamais un parti unique. C’est maintenant au gouvernement et à la majorité de clarifier leurs positions internes et soumettre le MES au vote. Je ne crois pas à l’existence de conditions pour former une majorité sans élections mais si un jour au Parlement les conditions seront propices pour la création d’une majorité différente, plus efficiente, plus représentative de la volonté des Italiens, cette possibilité devrait alors être vérifiée d’abord avec nos alliés’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero, Ma. Con « Liaison Lyon-Turin (TAV), le maire Doucet ravive la tension. Le M5S exulte, accueil froid de De Micheli » : « La question semblait réglée, mais non. Et cette fois-ci non pas par responsabilité ou mérite italien mais à cause du nouveau maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, qui a considéré le projet TAV comme ‘’erroné’’. La réponse de la ministre des Transports Paola De Micheli a été immédiate : ‘’le chantier est en train d’aller de l’avant’’. Elle a même annoncé l’intention de reconnaitre aux communes concernées par les travaux des ‘’compensations environnementales’’. Le Mouvement 5 Etoiles rebondit sur les mots du maire lyonnais et évoque ‘’une œuvre hors de l’histoire’’. Les Sénateurs 5 Etoiles de la Commission travaux et transports affirment de leur part ‘’pendant que toute l’économie européenne fatigue à cause du Coronavirus, on insiste à vouloir continuer ce gaspillage énorme de ressources’’ et se disent confiants que ‘’revenir sur cette décision est possible’’ ajoutant : ‘’Il s’agit d’un projet erroné, le M5S le dit depuis des années, malheureusement en solitude par rapport aux autres partis italiens’’. Pour le chef de groupe du PD en Commission transports de la Chambre, D. Gariglio, la nouvelle ligne grande vitesse Lyon-Turin ‘’n’est pas en discussion’’ car ‘’le Parlement s’est déjà exprimé récemment sur cela et nous demandons de la responsabilité de la part de nos collègues du M5S’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Vladimir Poutine peut rester à la tête de la Russie jusqu’en 2036.
Russie. Selon des résultats quasi-définitifs, 78 % des électeurs se sont prononcés, lors d’une consultation, en faveur de la réforme de la Constitution qui permet à Vladimir Poutine de rester à la tête du pays jusqu’en 2036.
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Manifestation à Rome le 4 juillet 2020.
Italie. Manifestation à Rome le 4 juillet 2020 :
Giorgia Meloni : "Le Parti Démocrate et le M5S à la maison ! Des élections immédiatement pour un gouvernement de patriotes fort et courageux."
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01/07/2020
"Si Conte se présente les mains vides au sommet européen."
Italie. Revue de presse.
Sur Twitter, l’hashtag #Italexit domine (en référence à l’annonce de la création d’un nouveau parti par le sénateur M5S Paragone et l’article de presse qui en a suivi du député léghiste Borghi proposant un retour à la Lire).
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, P. Colonnello : « La défense du « Cavaliere » mélange les deux jugements " » : « Les charges semblent lourdes : 1) un jugement civil d'il y a six mois du Tribunal de Milan semble démentir le jugement pénal par lequel Silvio Berlusconi avait été condamné, en août 2013, à quatre ans de prison pour fraude fiscale 2) un enregistrement audio où le « Cavaliere », parlant avec le juge Amedeo Franco, tombé dans les mains d’un "véritable peloton d'exécution" actionné par le même président de cette section, le juge Antonio Esposito et d’autres pouvoirs plus élevés. Ces derniers actes font partie d'un dossier qui s'ajoute au recours que les avocats de Berlusconi ont présenté à la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Mais l'action en défense de Berlusconi mélange les deux jugements car elle se réfère à différentes périodes de la condamnation pénale et présente plusieurs faiblesses, dont "l'écoute téléphonique" du juge, qui est décédé il y a un an et qui ne pourra pas confirmer le contenu de cette confidence qui avait été enregistrée par le téléphone portable de Berlusconi en présence d'autres personnes ».
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Si Conte se présente les mains vides au sommet européen » : « Pour le Président du Conseil vivoter est devenue une tactique nécessaire et indispensable pour gérer les fissures au sein du M5S (désormais ouvertement mal digérée par le secrétaire démocrate Zingaretti). Or, cela représente un frein dans les négociations qu’il est en train de faire à Bruxelles. Le Chef de l’Etat l’a exhorté à une ‘’concrétisation’’, ce qui veut dire que l’impasse est en train de devenir un obstacle dans les négociations européennes dont dépend notre reprise économique. Si l’Europe a été la marraine du Conte II, elle ne fera pas pour autant des remises quand il s’agira de décider sur les ressources de transferts ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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