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23/07/2020

Un sénateur italien lance le parti Italexit.

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Italie. Gianluigi Paragone lance le parti Italexit :

https://www.lefigaro.fr/international/un-senateur-italien...

"Conte dans l’hémicycle après Bruxelles : l’Italie a gagné."

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Italie. Revue de presse.

Les médias italiens se concentrent principalement sur deux thèmes :

-          l’arrestation, à Plaisance, de six carabiniers, accusés de tortures et de trafic de drogue - « La caserne de la honte » - « Les militaires comme dans un film, écoutes téléphoniques : ‘’Nous comme dans ‘’Gomorra’’, personne ne peut nous identifier’’ » (Repubblica),  « La caserne comme dans ‘’Gomorra’’ » (Stampa)

-          et, suite aux déclarations de G. Conte (hier, devant les Chambres, après le « succès historique » bruxellois, qui ont été suivies d’un Conseil des ministres)  sur les équilibres au sein de la majorité:  « Le gouvernement demande 25 milliards supplémentaire de déficit, mais au Sénat la majorité est en danger » - « Conte dans l’hémicycle après Bruxelles : l’Italie a gagné » - « Le PD rouvre le front MES » (Corriere), « Et Salvini resta seul. Le Pd-MES gâche la fête à Conte » (Il Fatto Quotidiano), « Dégrèvements pour qui retourne au travail – Le gouvernement pour une nouvelle loi de finances de 25 milliards » (Messaggero), « Petites entreprises, un tiers est en péril » (Il Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Les jeux de pouvoir sur les fonds européens » : « En termes politiques, l'argent du Recovery Fund est, bien sûr, surtout une question de pouvoir. Beaucoup de pouvoir, à tel point que l'on redéfinit les relations dans la majorité et dans tout le Parlement. Nous avons assisté hier, au Sénat, à un torrent d'applaudissements au président du Conseil comme l'on n'en a pas vu depuis presque cinquante ans, un hommage au général victorieux par la coalition et aussi quelque chose de plus. Conte est devenu aujourd'hui le leader naturel du pacte de majorité, surtout si la relation entre PD et M5S évolue, dans un avenir très proche, vers une plus grande forme d'intégration, presque dans un seul parti. Il faut attendre le résultat de prochaines élections régionales de septembre ainsi que les choix qui restent à faire, comme l'utilisation du MES. Mais le véritable instrument de pouvoir sera la gestion des fonds et c'est là que se déroulera le jeu entre le président du Conseil et les forces politiques réticentes à lâcher prise sur le grand plan de réformes et de modernisation du pays. Sur la vague de l'enthousiasme, l'hypothèse d'un contrôle direct de Palais Chigi est plausible, le président du Conseil étant assisté par un groupe de travail qui lui est loyal. Une autre solution pourrait être un Comité technique de haut niveau responsable devant le Parlement mais autonome dans ses choix.  Ou encore la soi-disant " salle de contrôle " évoquée par Di Maio ou, quatrième solution, un Comité parlementaire formé par toutes les forces de la majorité et de l'opposition. Le scénario est complexe et le choix final montrera dans quelle mesure Conte a réussi à modeler le duopole PD-5S en exploitant également les divergences du centre-droit où Salvini est le grand perdant ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Le M5S exalte la nouvelle Europe pour éluder ses ambiguïtés » : « Les oppositions face au recours au MES, soulignées par les représentants du M5S, semblent en contraste avec leurs éloges européistes. Mais soutenir l’inutilité du MES face à l’arrivée des milliards du fonds de relance pourrait cristalliser un élément d’ambiguïté dans la politique des 5S, qui pourrait refaire surface si le gouvernement devait faire un mauvais usage des fonds européens, ou si l’épidémie devait se représenter à l’automne, aggravant la crise économique. Devant la satisfaction pour les résultats obtenus au sein de l’Union, il ne faut pas non plus se faire des illusions et croire que la route sera désormais en descente. Le thème central est en effet l’utilisation des 209 milliards d’euros, une question qui hante la coalition gouvernementale et, surtout le M5S, à l’apparence déconcerté à son intérieur par la centralité et le succès de Giuseppe Conte ».

COULISSES, La Stampa, C. Bertini, « Le président du Conseil aux commandes avec 7 ministres. Mais la task force crée une confrontation » : « Pour dépenser les 209 milliards de l’Union européenne, le président du Conseil a avancé le projet de créer une task force qui devra traduire noir sur blanc les projets d’investissement à envoyer à Bruxelles au plus tard le 15 octobre. Selon les indiscrétions, la future organisation de cette structure de coordination pourrait résulter restreinte aux ministres de l’Economie (Gualtieri, Pd), de la Santé (Speranza, Leu), du Développement économique (Patuanelli, M5S), aux Infrastructures (De Micheli, Pd), du Travail (Catalfo, M5S), de l’Innovation (Pisano, M5S) et de l’Environnement (Costa, M5S). La crainte face à une possible centralisation des pouvoirs dans les mains du président Conte envahit la majorité, notamment le front d’Italia Viva et du PD. Pour Zingaretti, en effet, ‘’ce n’est pas le moment de commettre des erreurs mais il faut des idées claires pour l’utilisation des ressources européennes’’. »

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro, L. Salvia, « Un plan par étapes avec 137 projets. Voici l’idée pour dépenser les fonds de l’Union européenne » : « Avant les négociations européennes pour l’attribution du fonds de relance, le gouvernement italien s’était activé au cours des Etats généraux pour formuler un plan pour la reprise du pays contenant 137 projets prioritaires à réaliser. Maintenant, forts de 209 milliards d’aides européennes, ces projets pourraient constituer la base d’un plan de dépenses plus général et ambitieux. Parmi les réalisations prioritaires figurent les infrastructures, à partir du projet de train à grande vitesse au Sud, la modernisation de l’administration publique, le renforcement des réseaux en fibre optique. D’autres domaines d’intervention sont la réforme des plans sociaux, en particulier en ce qui concerne les normes de réglementation des licenciements, la santé et le renforcement de la didactique scolaire. Seulement la Commission européenne pourra maintenant donner le feu vert pour l’utilisation des fonds. Mais le gouvernement se montre tranquille, comptant sur le responsable européen à l’Economie, l’italien Paolo Gentiloni ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Foschini, « Elections régionales, l’idée de Conte. Dans les Pouilles avec Emiliano, même sans l’accord du M5S » : « Face à la candidature aux élections régionales dans les Pouilles d’Antonella Laricchia, conseillère régionale du M5S, les pressions de Rome pour trouver un accord entre M5S et PD se font plus insistantes. Rentré de Bruxelles, le président du Conseil, Conte, est en train de s’occuper personnellement de la question, affirmant qu’en cas d’accord manqué pour la présentation d’une liste commune M5S/PD, il sera prêt à fournir son aide en faveur de Michele Emiliano, candidat du PD, seule garantie pour former un front commun contre le centre-droit. L’engagement du président du Conseil à propos des élections des Pouilles cache une opposition plus interne au M5S avec le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, peu enclin à accepter Conte comme chef politique du Mouvement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/07/2020

L'AfD porte plainte contre Angela Merkel pour s'être immiscée dans l'élection de Thomas Kemmerich.

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Allemagne. L’AfD porte plainte, auprès du tribunal constitutionnel fédéral, contre la chancelière fédérale démocrate-chrétienne (CDU) Angela Merkel parce qu’elle s’était immiscée, depuis l’Afrique du Sud, dans l’élection du libéral (FDP) Thomas Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, en déclarant cette élection « inexcusable ».

L’AfD estime qu’Angela Merkel a abusé de ses fonctions et a bafoué la Constitution ainsi que l’égalité des chances entre partis.

L’AfD porte plainte également contre le gouvernement fédéral car les propos tenus par la chancelière se trouvent sur le site de cet organe.

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Thomas Kemmerich était félicité par Björn Höcke de l'AfD.

Hietzing : une conseillère de quartier FPÖ passe à la Team Strache puis retourne au FPÖ.

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Autriche. Vienne. Hietzing (13e arrondissement de Vienne). Une conseillère de quartier passée du FPÖ à la Team Strache retourne, après quelques heures, au FPÖ. La Team Strache avait annoncé que l’ensemble des 7 conseillers de quartier FPÖ de Hietzing avaient quitté ce parti et que 5 d’entre eux avaient constitué un groupe au sein du Conseil de quartier. Il ne sont donc, en conséquence, que 4.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/22/hil...)

Bavière : la CSU donnée à 49 %.

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Allemagne. Bavière. À la suite de l’épidémie du coronavirus, la CSU s’est refait une santé, alors qu’auparavant le parti avait chuté.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bayern.htm)

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CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

Freie Wähler : électeurs libres

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

Hilmar Kabas dirigera par intérim le FPÖ de Hietzing.

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Autriche. Vienne. Hietzing (13e arrondissement de Vienne). À la suite du départ de Günter Kasal vers la Team Strache, Hilmar Kabas dirigera par intérim le FPÖ de Hietzing. Kabas dispose d’une expérience dans ce domaine car il avait assuré, du 5 au 23 avril 2005, en tant que plus ancien membre en place de la direction fédérale du FPÖ, la direction par intérim de ce parti suite à la création du BZÖ par Jörg Haider.

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Hilmar Kabas

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/22/vie...)

Vienne : un quatrième élu rejoint la Team Strache.

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Autriche. Vienne. Le député au Parlement de l’État de Vienne/Conseiller municipal de Vienne Günter Kasal, qui est également conseiller d’arrondissement à Hietzing (le 13e arrondissement de Vienne), quitte le FPÖ et rejoint la Team Strache.

L’ensemble des 7 conseillers d’arrondissement FPÖ de Hietzing quitte le FPÖ et une grande partie de ceux-ci rejoindront la Team Strache.

Günter Kasal est le quatrième député au Parlement de l’État de Vienne/conseiller municipal de Vienne qui rejoint Heinz-Christian Strache (Fin 2019, les trois autres avaient fondé un groupe, à l’époque dénommé DAÖ).

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Günter Kasal

Selon l’UDC, le renvoi doit être appliqué plus strictement.

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Suisse. Dix ans après son adoption, l’initiative pour le renvoi des criminels étrangers n’est pas appliquée, s’insurge l’UDC :

https://www.lematin.ch/story/le-renvoi-doit-etre-applique...

"Conte : "C’est moi qui gère l’argent des Fonds UE.""

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Italie. Revue de presse.

L’accord trouvé au Conseil européen sur le Recovery fund continue de faire les principaux titres, de même que les commentaires sur la « nécessité de mener à bien les réformes » et les hésitations autour du MES « L’Europe change, l’Italie doit faire ses preuves » - avec photo en Une Conte-Macron (Corriere), « UE : 20 milliards tout de suite » - « Entretien de Luigi di Maio : ‘’réduisons les impôts. Conte leader M5S ? Qu’il s’inscrive à mon mouvement’’ » (Repubblica), « Conte : ‘’c’est moi qui gère l’argent des Fonds UE’’ » - « Sondage Ghisleri : deux points en plus pour le président du Conseil » (Stampa), « Europe : 70% des fonds doivent être dépensés en deux ans, le défi est investir » (Sole), « Conte ferme la porte au PD : ‘’non au MES’’» (Messaggero), « Comment Conte et alliés ont gagné » (Fatto).

EDITORIAL, La Repubblica, M. Molinari : « La responsabilité de la reconstruction » : « Après cinq jours de négociations, la bataille de Bruxelles sur les fonds pour la relance après le Covid s'est terminée par le succès de l'axe franco-allemand qui crée pour l’UE une opportunité bien définie de renforcement stratégique et qui donne à l’Italie une grande responsabilité communautaire. La France et l’Allemagne étaient déterminées à transformer le Recovery Fund de la Commission européenne en le moteur de relance de l’UE et elles se sont battues contre les « pays frugaux », engagés à jouer leur rôle sur la rigueur fiscale ainsi que contre les pays souverainistes, comme Pologne et Hongrie. Ce double affrontement s'est résolu en faveur de Merkel et Macron, qui avaient compris que l’avenir de l’Europe était en jeu et qui ont pu compter sur le soutien d’une coalition qui voulait répondre à l’urgence Covid par un défi pour la croissance. L’Italie de Giuseppe Conte a fait partie de cette coalition et a agi en accord avec Merkel et Macron contre les pays du Nord. Mais maintenant, l’exécutif de Conte a une grande responsabilité, celle de la relance du pays et de sa reconstruction. Il devra être rapide dans ses décisions et adopter des choix courageux dans tous les secteurs importants, dans le but de devenir un modèle pour la relance UE ainsi que nos médecins et infirmiers qui ont été les véritables héros de la lutte contre le virus ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères : « " Maintenant il faut réduire les impôts et relancer le plan industriel vert. Conte chef des Cinq Etoiles ? Il doit s’inscrire " » : «" Quand on remporte, le mérite est de toute l'équipe, même de ceux qui sont en coulisses et sont représentés par la fermeté du président du Conseil. L’accord sur le Recovery Fund se concentre sur l'avenir des générations futures et non sur les intérêts des Etats membres. Il faut saisir cette occasion pour entamer une grande modernisation du pays et le gouvernement a les qualités et la crédibilité pour le faire. Notre choix de voter Ursula von der Leyen a été essentiel pour créer une nouvelle stabilité et offrir des opportunités de relance et de croissance. Nous sommes déjà prêts à repartir et à entamer les réformes nécessaires au pays. Il faut garantir la sécurité sanitaire, mettre en place des hôpitaux, entamer une réforme de l’emploi, du numérique dans l’administration publique et réduire la pression fiscale. Aujourd’hui, il y a un leader qui doit diriger le changement politique du M5S et il faut le soutenir. Nous travaillons très bien avec le PD et je pense que la tâche de toute force politique est d'être à l'écoute du territoire. Giuseppe Conte en tant que chef du Mouvement ?  Il faut le lui demander, je serais très heureux s'il choisissait de s'inscrire au M5S ‘’».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis, « Maintenant Conte peut dire non au Pd sur le fonds de sauvetage » : « Après le marathon à la table des négociations européennes, le président du Conseil Conte apparaît fortifié, au point qu’il est prêt à dire ouvertement non au Pd sur le MES, rejoignant en ce sens les positions du M5S. Aujourd’hui Conte pourrait profiter de cet air qui lui est favorable pour convoquer un Conseil des ministres et préparer ainsi la requête à soumettre au Parlement pour un nouvel écart de 20 milliards dans le budget, nécessaires en attendant les milliards prévus par le fonds de relance. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Avec l’argent octroyé dans le cadre du Recovery fund, 7.500 infirmières pourraient être engagées.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois estime qu’avec l’argent octroyé par le Danemark dans le cadre du Recovery fund de l’Union Européenne, 7.500 infirmières pourraient être engagées.

Avec l’argent octroyé dans le cadre du Recovery fund, chaque pensionné danois pourrait recevoir plus de 671 euros.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois estime qu’avec l’argent octroyé dans le cadre du Recovery fund de l’Union Européenne, chaque pensionné danois pourrait recevoir plus de 5.000 couronnes danoises (671 euros) chaque année.

21/07/2020

Le Forum voor Democratie dénonce le fait que les Pays-Bas sont devenus membres d’une Union de transfert.

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Pays-Bas et Union Européenne. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet dénonce le fait que les Pays-Bas sont devenus membres d’une Union de transfert à la suite de l’accord sur le Recovery fund à hauteur de 750 milliards : les pays du sud de l’Europe, qui désiraient 500 milliards, ont obtenu 390 milliards, soit environ 80 % de leur exigence.

"Arrêtons le business de l'immigration clandestine. Blocus naval immédiat."

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Italie.

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"Arrêtons le business de l'immigration clandestine. Blocus naval immédiat."

"L’accord trouvé au Conseil européen sur le Recovery fund à hauteur de 750 milliards."

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Italie. Revue de presse.

Les télévisions et les médias en ligne annoncent, de même que la plupart des quotidiens, « l’accord trouvé dans la nuit par les leaders au Conseil européen sur le Recovery fund à hauteur de 750 milliards » soulignant la satisfaction exprimée par le président du Conseil italien - « Conte : avec 209 milliards nous pouvons faire repartir l’Italie » - « Conte : c’est le meilleur accord possible (Corriere.it, Repubblica.it), « Italie : 200 milliards du fonds européen » - Conte exulte : les fonds du MES ne seront plus nécessaires. Entretien avec Renzi : ‘’nous sommes en train de battre les souverainistes’’ » (Stampa), « Plus de fonds, moins de vétos : l’accord est là » (Messaggero), « Conte ramène à la maison 36 milliards en plus » (Fatto).

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, « Conte crie victoire mais il faut rapidement des ressources. Zingaretti demande le MES » : « ‘’Un succès absolu’’ selon le président du Conseil italien Conte et sa délégation, l’accord obtenu au sein du Conseil européen contient des chiffres très positifs pour l’Italie, qui confirme les milliards non remboursables déjà prévus par le projet ordinaire et gagne 39 milliards supplémentaires pour des prêts à des taux très avantageux. Dans le paquet de mesures proposé par le président du Conseil européen, Charles Michel, seulement un problème persiste : les délais pour obtenir les fonds, qui pourraient en ce sens arriver à Rome seulement au cours des neuf prochains mois. Pour repérer les ressources nécessaires au sauvetage d’une économie massacrée, les représentants de Pd et d’Italia Viva soutiennent la nécessité de recourir immédiatement au MES. Conte pense au contraire à une solution alternative, se passant du fonds de sauvetage, pour lui de moins en moins rentable ».

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini, « Combien d’argent entrera (vraiment) dans les caisses des Italiens » : « La partie d’aides non remboursables diminue d’environ 50 milliards mais pour l’Italie c’est une surprise : les fonds à sa disposition peuvent passer de 173 milliards d’euros, selon la proposition de la Commission européenne, à 209 milliards, dont 81,4 sous la forme de transferts directs de budget et 127 en tant que prêts. Ce sont ces derniers à augmenter notablement, tandis que les aides diminuent légèrement. L’augmentation potentielle s’explique parce que dans le compromis une partie des aides est partagée sur la base de la progression de l’économie pendant les années 2020 et 2021. Les prévisions de la Commission sont aussi confirmées : au cours des deux prochaines années, l’Italie aura la performance la plus dramatique parmi tous les pays de l’Union. Le fonds de relance, que le gouvernement ne peut pas refuser, nécessite de réformes précises, que le MES au contraire, de plus en plus refusé par l’Italie, n’exigerait pas. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Si le destin du gouvernement reste suspendu à la négociation » : « Mark Rutte, Premier ministre hollandais, n'est pas le seul à jouer le jeu européen en vue des élections. Pour tous les leaders réunis à Bruxelles, ces quatre jours de sommet sont une extension de la politique intérieure ainsi que la police d'assurance envers leurs Parlements et l'opinion publique. Personne ne peut se permettre de sortir de ces négociations comme un perdant et Giuseppe Conte est le premier à le savoir. Ce compromis lui permettrait de revendiquer un tournant : pour la première fois, l'Europe " socialise " la dette. Depuis juin 2018 jusqu'à aujourd'hui, le président du Conseil a cherché à être accrédité en tant que garant dans les relations entre l'Italie, la Commission UE et la BCE et à donner également un soutien aux gouvernements alliés. L’opposition de pays tels que les Pays-Bas n'est pas seulement à l'égard de l'Italie mais surtout de l'Allemagne et de son choix d'un axe avec la France. La survie de Conte est liée à un résultat tangible sur les aides financières à distribuer pour l'urgence coronavirus et avoir trouvé un accord signifie se représenter en tant qu'interlocuteur des institutions continentales, apaiser les tensions avec l'opposition et repousser le fantôme d'une coalition élargie avec un président du Conseil diffèrent, en essayant de projeter l'exécutif au-delà de 2020. Sa détermination est née aussi de cette conscience même si les variables sont nombreuses et très lourdes, à partir des élections régionales de septembre, un défi difficile pour la majorité. La crise économique actuelle va peser aussi sur cette situation et il sera donc très important de connaître le montant des fonds alloués à l'Italie, mais surtout le moment où ils arriveront. La question du recours au MES pour soutenir la santé est, pour le moment, reporté dans le but d'éviter de diviser le M5S et la majorité. Le soutien de Forza Italia est connu et hier Giorgia Meloni, leader de Frères d’Italie a, elle aussi, déclaré que " si Conte défend les intérêts du peuple italien, il nous trouvera à ses côtés ". Elle a donc été plus ouverte que Matteo Salvini, peut-être juste pour se donner un rôle plus indépendant par rapport au leader de la Ligue, prisonnier d'une dérive de plus en plus anti-européenne ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Renzi, leader d'Italia Viva: « " Blitz anti-majoritaire de PD et M5S, ainsi ils nous poussent au grand centre " » : «" L'accord trouvé dans la nuit par les leaders européens est un bon compromis et Conte a eu le soutien de tout le pays. Je suis très satisfait, nous sommes en train de battre les souverainistes mais le vrai pari est de savoir comment tout cet argent sera dépensé. Je continue de penser que le MES est utile, si l'Europe a montré qu'elle est présente il faut alors accepter le MES avec la même philosophie, conscients qu'il sera utilisé pour les dépenses sanitaires. Il faut commencer à travailler sur les infrastructures, sur la relance des chantiers, de la numérisation et des hôpitaux. Il faut arrêter les polémiques absurdes. Maintenant, la véritable priorité est celle de donner un nouvel espoir aux personnes. Nous sommes pour la loi des maires mais parler aux citoyens de la loi électorale en ce moment, alors que le gouvernement se bat pour obtenir les milliards de l'Europe, est absurde. Il faut surmonter les difficultés et soutenir le gouvernement sans ouvrir une discussion sur le vote. Il y a beaucoup de questions à affronter maintenant, cette phase est très compliquée et je préfère parler de travail et non pas de circonscriptions électorales. Italia Viva est décisive pour le centre gauche et elle le prouvera avec ses voix lors des prochaines élections, en démentant les sondages "».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/07/2020

Tino Chrupalla dénonce les violences survenues à Francfort-sur-le-Main.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Tino Chrupalla dénonce les violences survenues à Francfort-sur-le-Main, qui ont conduit à l’arrestation de 39 personnes, parmi lesquelles les individus d’origine étrangères sont surreprésentés, comme l’a indiqué le chef de la police de Francfort :

https://www.sudouest.fr/2020/07/19/video-allemagne-une-fe...

Fin 2019, l'AfD comptait 34.751 membres.

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Allemagne.

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"Évolution du nombre de membres 2018-2019."

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

die Partei : anti-système satirique

AfD : patriotes

Sommet européen : Orban accuse les Pays-Bas de vouloir "punir" la Hongrie.

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Hongrie, Pays-Bas, Union Européenne. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban accuse les Pays-Bas de vouloir « punir » la Hongrie :

https://www.levif.be/actualite/europe/sommet-europeen-orb...

"Il suffit d’un Rutte pour tuer l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

Le Conseil Européen, et notamment les négociations « à outrance » sur les aides communautaires face à la crise sanitaire et économique, domine les gros titres des médias italiens. La presse nationale relève dans l’ensemble une Europe « divisée » (Repubblica) et un accord au rabais pénalisant notamment l’Italie. Selon le Sole, la résistance des pays « frugaux », notamment des Pays-Bas, s’expliquerait par une volonté de « briser l’axe franco-allemand », le Recovery Fund cachant une  « véritable réforme structurelle dans le processus d’intégration par le biais d’émission conjointe de dette »  : «  Négociations pour l’accord dans un climat de soupçon » - ‘’Conte prévient Rutte : ‘’tu seras responsable des spéculations en bourse’’ (Corriere della Sera), « L’Europe divisée » - ‘’Troisième jour de confrontation. La dernière tranchée italienne : 70 milliards à fonds perdu’’ (La Repubblica), « L’Europe joue son va-tout »- ‘’Conte attaque Rutte : ne dépasse pas la limite’’ (La Stampa), « Sommet européen, bras-de-fer sur les crédits à fonds perdu » (Sole 24 Ore), « L’Europe malade d’égoïsme » (Il Mattino), « Il suffit d’un Rutte pour tuer l’Europe » (Fatto Quotidiano), « Beaucoup d’impôt et pas d’Europe » - ‘’Pas d’entente après trois jours et le gouvernement décide de ne pas reporter les impôts’’ (Il Giornale).

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio, « Aides de l’UE. Tous contre les pays frugaux » : « Après trois jours de discussions, les Etats européens essaient de clore aujourd’hui l’entente pour la répartition du Fonds de relance. Les pays frugaux, représentés par Suède, Autriche, Pays-Bas et Danemark auxquels s’ajoute la Finlande, ont déjà obtenu une réduction de 100 milliards par rapport aux 500 milliards prévus initialement pour les aides non remboursables mais ils persistent pour obtenir une ultérieure réduction, afin d’atteindre 350 milliards d’aides et 350 milliards de prêts. Les représentants des pays du Sud, soutenus par la Chancelière allemande et le Président français, ont fait front commun, imposant de ne pas descendre sous le seuil des 400 milliards pour les aides directes, seule garantie pour préserver les plans de réformes pour la transition écologique et la numérisation. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a mis alors sur la table une nouvelle ébauche de compromis : 400 milliards pour les aides et 350 pour les prêts, même si le point d’arrêt pourrait coïncider avec 360-370 milliards pour les deux composantes. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a préparé les marchés au pire des scénarios et a souligné : ‘’Il vaut mieux parvenir à un accord ambitieux, même si cela nécessite plus de temps’’ ».

ARTICLE, Sole 24 Ore I. Bufacchi « La colère de Merkel et la solidarité qui risque de s’égarer » : « A. Merkel a expliqué à nouveau le concept-clé de la proposition franco-allemande du 18 mai dernier ‘’évitons que les dettes nationales ne montent trop rapidement dans les pays les plus frappés par la crise du coronavirus’’. L’échec serait, pour elle, une défaite personnelle. Si elle a réussi à convaincre l’aile droite de son parti et de la CSU bavaroise, cela ne lui a pas encore réussi à Bruxelles ».

ANALYSE, Sole 24 Ore A. Geroni « L’axe franco-allemand dans le collimateur des Pays-Bas » : « En réalité, le Premier ministre hollandais a dans son collimateur l’axe franco-allemand, créateur d’un plan de sauvetage de l’Europe qui est quelque chose de bien plus important car il ouvre à des changements structurels dans le processus d’intégration par le biais d’un émission conjointe de dette sou le parapluie de la Commission. Nous sommes proches de l’idée d’une Europe de responsabilités partasgées, y compris des risques, et de solidarité à l’égard des pays les plus frappés par la pandémie ».

EDITORIAL, La Repubblica, d’Ezio Mauro « L’Europe et les nouveaux nationalismes » : « Plus qu’un problème économique ou financier, le Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement affronte un problème d’autorité tout à fait nouveau. C’est un nouveau nationalisme non souverainiste mais électoral qui est en train d’émerger, qui enlise les Etats en les poussant au nom du consensus des respectifs électorats à récupérer du pouvoir à l’égard de la Commission et de la Banque Centrale Européenne ».

COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco, « La tranchée de Conte pour l’Italie. 70 milliards non remboursables. Et il accuse Rutte : « C’est ta faute » : « Malgré les confrontations et les différences de ton, les négociations au sein du Conseil européen se poursuivent, leur renvoi pouvant engendrer des effets néfastes pour les marchés. Selon les données fournies, à travers les programmes pour le fonds de relance l’Italie sauverait au moins 70 milliards de ressources non remboursables et 110-120 de prêts. Dans le pays, les chefs de délégation s’efforcent de donner l’image d’un Etat compact. Si Dario Franceschini (Pd) et Luigi Di Maio (M5S) déclarent leur soutien total à l’action de Conte, le signal le plus intéressant provient de Silvio Berlusconi (Forza Italia), qui a donné mandat de proclamer une trêve publique avec le gouvernement. Le président du Conseil évalue alors la possibilité de profiter de cet éventuel accord pour activer le MES avant septembre, afin d’obtenir les 37 milliards utiles pour remodeler la santé ».

ARTICLE, Le Repubblica, I. Diamanti, « Le consensus de Palais Chigi. Conte est en tête du classement des 25 dernières années » : « Giuseppe Conte a fait face à des polémiques et à des difficultés pendant le sommet de l’UE en cours à Bruxelles. Cependant, il est très apprécié en Italie. Selon un sondage conduit par Demos au fil des dernières semaines, Conte est considéré « le meilleur président du Conseil de 1994 jusqu’à nos jours, remportant la première place devant Silvio Berlusconi et Romano Prodi. La popularité de Conte serait dictée par le rôle de référence qu’il a joué pendant l’émergence du Coronavirus, se mettant en ce sens à la tête d’un « gouvernement d’urgence ». »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/07/2020

Le Vlaams Belang s'oppose à d'éventuels paiements réparatoires au Congo.

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Belgique. Le Vlaams Belang s'oppose à des paiements réparatoires au Congo, ancienne colonie belge.

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"Pas de paiements réparatoires au Congo."

Pays-Bas : les patriotes donnés ensemble à 30 sièges sur 150.

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Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond de ce 19 juillet 2020 donne le PVV de Geert Wilders à 18 sièges sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 12 sièges sur 150.

Matteo Salvini rencontre aussi ce dimanche des citoyens.

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Italie. Ce dimanche 19 juillet 2020, Matteo Salvini rencontre des compatriotes.

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Matteo Salvini à Ceglie Messapica

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Matteo Salvini à Fasano

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Matteo Salvini à Alberobello

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18/07/2020

Höcke et Kalbitz à Altenbourg.

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Allemagne. Ce jeudi 16 juillet 2020, une manifestation réunissant, à Altenburg (Altenbourg) en Thuringe, sous la devise « L’union fait la force », le numéro un et le numéro deux de l’aile nationaliste de l’AfD, respectivement Björn Höcke et Andreas Kalbitz, a attiré 400 manifestants et 1.200 contre-manifestants.

Höcke a réclamé la fin des mesures coercitives contre le coronavirus et a dénoncé le fait que les autorités ont construit un règne de la peur et refusent de traiter les vrais problèmes qui se posent à la société. Kalbitz a dénoncé les inepties autour du genre.

L'AfD donnée à 7 % dans l'Ouest de l'Allemagne.

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Allemagne. Ouest. Un sondage Forsa donne, dans l 'Ouest de l'Allemagne, les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-chrétiens de la CSU ensemble à 39 %, les écologistes à 20 %, les sociaux-démocrates du SPD à 14 %, les patriotes de l'AfD à 7 %, les libéraux du FDP à 7 %, les post-communistes de die Linke à 6 %.

L'AfD donnée à 19 % dans l'Est de l'Allemagne.

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Allemagne. Est. Un sondage Forsa donne, dans l'Est de l'Allemagne, les démocrates-chrétiens de la CDU à 33 %, les patriotes de l'AfD à 19 %, les post-communistes de die Linke à 16 %, les sociaux-démocrates du SPD à 13 %, les écologistes à 9 % et les libéraux du FDP à 4 %.

Le ministre-président post-communiste de Thuringe fait un doigt d’honneur à un député de l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. Le ministre-président post-communiste Bodo Ramelow a fait un doigt d’honneur au député du Parlement de Thuringe de l’AfD Stefan Möller et l’a qualifié d’« ignoble salaud » en réaction au fait que Möller a mis en avant que Ramelow était autrefois sous observation de l’Office de protection de la Constitution.