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09/02/2013

Mouvement national.

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Pologne. Un correspondant polonais explique qu’en ce moment il existe un mouvement (Mlodziez Wszechpolska (MW- Jeunesse de Toutes les Polognes)) et qu’il est temps de créer un parti. Ce parti sera une partie du mouvement, mais le mouvement ne sera pas une partie du parti. Le parti sera fortement national et social et différent des autres partis politiques polonais qui sont mal vus par la population : « Une nouvelle alternative pour les Polonais ne peut être un simple parti. »

Ursula Sarrazin ne pourra pas prendre la parole lors des « Soirées d’ Halberstadt ».

 

Allemagne. Saxe-Anhalt. Halberstadt. Ursula Sarrazin, femme de Thilo Sarrazin (social-démocrate auteur d’un livre qui a rencontré un énorme succès au sein duquel il dénonce les conséquences de l’immigration) et ancienne enseignante ne pourra pas prendre la parole lors des « Soirées d’ Halberstadt » en avril 2013. La décision a été prise par l’organe de religion protestante qui organise cet événement. La participation en 2011 de Thilo Sarrazin aux « Soirées d’ Halberstadt » avait provoqué des protestations.

Ursula Sarrazin a écrit un livre intitulé « Hexenjagd – Mein Schuldienst in Berlin » (La chasse aux sorcières – Mes années de service en tant qu’enseignante à Berlin.) dans lequel elle explique les problèmes qu’elle a rencontré au sein de son travail après que son mari ait sorti le livre à succès à propos de l’immigration.

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Ursula Sarrazin

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"La chasse aux sorcières –Mes années de service en tant qu’enseignante à Berlin."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/search/Ursula%20Sarrazin)

Martin Graf reçoit des diplomates d'Amérique latine.

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Autriche. Le troisième président du Parlement national Martin Graf (FPÖ) s’est rendu, dans le passé, deux fois en Amérique du Sud. Il a donné à Vienne un petit-déjeuner auquel ont participé des diplomates de 13 pays d’Amérique latine : Argentine, République dominicaine, Mexique, Équateur, Pérou, Chili, Colombie, Cuba, Brésil, Nicaragua, Salvador, Costa Rica et Bolivie.

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Résultats du concours d'affiches pour la campagne "Oui à la révision de la loi sur l'asile".

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Voici un communiqué de l’UDC, premier parti de Suisse :

Dans son édition de novembre 2012, le journal UDC Édition spéciale proposait à ses lecteurs de participer à un concours en créant l'affiche de l'UDC pour la campagne en faveur de la révision de la loi sur l'asile.

Avec plus de 100 propositions d'affiches reçues de toute la Suisse, ce concours a connu un grand succès. L'UDC Suisse remercie toutes les participantes et participants pour leur créativité et leur volonté d'agir contre les abus de l'asile et en faveur de la Suisse.

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" Droit d'asile. Tonneau sans fond. Oui à la révision de la loi sur l'asile."UDC 2.jpg

"Accès plus sévère ! Oui à la révision de la loi sur l'asile."

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08/02/2013

Le PVV estime que le Premier ministre néerlandais a mal négocié avec l’UE.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders estime que le Premier ministre néerlandais a mal négocié avec l’Union européenne car les Pays-Bas restent un des plus gros contributeurs nets au budget européen, pendant que les travailleurs et les personnes âgées sont saignés aux Pays-Bas.

Suisse : le Tribunal fédéral veut déposséder le peuple et le Parlement de leur pouvoir.

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Suisse. Voici un communiqué de l’UDC, premier parti du pays :

Suisse. Dans un arrêt publié cette semaine, le Tribunal fédéral a jugé que même le droit international non impératif prime sur le droit suisse. Par la même occasion, il intervient dans un processus législatif en cours. Tant ce jugement que la procédure choisie sont profondément choquants. En fin de compte, le Tribunal fédéral remet en question la démocratie directe et la souveraineté de notre pays. Le législateur et le peuple sont mis à l'écart. La conséquence de cet arrêt est une large primauté du droit international sur le droit national et l'institution d'un Etat de juges en Suisse. Cette interprétation du droit permettrait même aux tribunaux de forcer l'intégration de la Suisse dans l'Union européenne sans décision du peuple, mais uniquement sur la base du développement du droit.

Le Mercredi des Cendres du FPÖ fera salle comble.

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Autriche. Haute-Autriche. Ried im Innkreis. Le traditionnel Mercredi des Cendres du FPÖ qui aura lieu le vendredi 15 février 2013 à Ried im Innkreis fera salle comble. Les tickets d’entrée ont été complètement vendus. Des tickets seront également mis en vente sur place le jour de l’événement, mais l’expérience montre qu’ils seront vite épuisés. 2.000 personnes assisteront au discours du président national du FPÖ Heinz-Christian Strache.

Nigel Farage à propos du discours de François Hollande.

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Parlement européen. Intervention de Nigel Farage de l'UKIP (Royaume-Uni) à propos du discours de François Hollande.

Actions de Forza Nuova devant les sièges de la Banque d'Italie.

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Italie. Ce jeudi 7 février 2013, des militants de Forza Nuova se sont rendus devant les agences de la Banque d’ Italie situées au sein de différentes villes du pays et ont déposé trois sacs de m… sur lesquels est écrit : « dérivés », « seigneuriage », « dette publique ». Forza Nuova se bat pour que l’Italie récupère sa souveraineté monétaire et économique et considère que la Banque d’Italie est coupable de la perte de celle-ci.

Vidéo de l’action à Milan :

La deuxième initiative de l'UDC sur les criminels étrangers a formellement abouti.

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Suisse. La deuxième initiative de l'UDC sur les criminels étrangers a formellement abouti :

http://www.rts.ch/info/suisse/4638992-la-deuxieme-initiat...

Des enfants musulmans se portent massivement malades pour ne pas participer au Carnaval.

 

Pays-Bas. Province du Limbourg. Roermond. Ce vendredi 8 février 2013, des enfants musulmans se portent massivement malades car ils ne sont pas autorisés par leurs parents à prendre part au Carnaval de l’école, car cette activité leur apparaît comme contraire aux croyances islamiques. Une action a été lancée afin de vérifier si ces enfants sont réellement malades.

Article de Minute sur l'Aube dorée.

 

Minute publie un article de Patrick Cousteau sur l'Aube dorée (Grèce) :

http://fr.novopress.info/131648/grece-face-a-la-gabegie-e...

Condamnée pour avoir écrit que les Turcs et musulmans menacent l'Europe.

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Allemagne. Bavière. Munich. Maria Frank est une retraitée de 74 ans qui se trouve souvent dans le centre piétonnier de Munich. Proche du parti die Freiheit, elle y récolte des signatures pour l’organisation d’une consultation du peuple à propos de la construction d’un grand centre islamique au sein de la ville. Dans le cadre d’une manifestation de die Freiheit qui s’est tenue le 8 septembre 2012 sur la Rotkreuzplatz (Place de la Croix-Rouge), Maria Frank a fait l’objet d’une plainte des Jeunes écologistes à propos d’un panneau qu’elle tenait lors de la manifestation au sein duquel elle affiche un lien entre le siège de Vienne par les Turcs en 1683 et la menace actuelle. Le panneau contient ensuite la phrase ironique « Les Turcs tiraient à cette époque pacifiquement sur Vienne et les troupes alliées [contre les Turcs] des Prussiens, Polonais et Autrichiens étaient des « prénazis » qui ont eu en fait l’audace de se défendre contre les troupes ottomanes. » La phrase qui a conduit à une condamnation suit ensuite sur le panneau : « Maintenant, les Turcs arrogants et les musulmans du monde entier menacent à nouveau l’Europe. » Maria Frank est condamnée pour appel à la haine raciale à une peine avec sursis probatoire de 3 ans d’amende de 90 jours à 40 euros. En outre, le juge prononce l’obligation pour Maria Frank de verser 1.000 euros à Amnesty International.

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En manteau blanc : Maria Frank

Précisons que certains organes de presse du système (Süddeutsche Zeitung, Bild-Zeitung, TZ) qui évitent d’habitude de rendre compte de la récolte de signatures réalisée par die Freiheit se sont fait un plaisir de parler de cette condamnation.

Maria Frank fait appel de la décision judiciaire.

Si nous traçons un parallèle historique, c'est un peu comme si en 1936, une Polonaise avait tenu un écriteau sur une Place de Cracovie sur lequel est écrit « Les Allemands arrogants menacent à nouveau l'Europe. »

La Sureté de l’État surveille le Vlaams Belang.

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Belgique. Au sein d’un rapport, il apparaît que la Sureté de l’État surveille le Vlaams Belang. Filip Dewinter, l’homme fort du parti, rappelle que ce n’est pas nouveau et que ce qui est qualifié d’« extrême-droite institutionnelle » est dans le viseur. Le Vlaams Belang est favorable à la dissolution de la Sureté de l’État et au transfert de ses agents et compétences à la police.

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"La Sureté de l'Etat surveille les extrémistes."

07/02/2013

Italie : le centre-droit rattrape son retard dans les sondages.

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Italie. Un sondage réalisé pour SkyTG24 donne, à deux semaines et demi des élections législatives, la gauche à 33,1 %, soit 3,7 % de plus que le centre-droit de Silvio Berlusconi. Le mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo est donné à 16,3 % et le centre à 12,6 %.

La police danoise dispose de vidéos du responsable de la tentative de meurtre à l’encontre de l’écrivain Lars Hedegaard.

 

Danemark. La police danoise dispose de plusieurs vidéos de la personne responsable de la tentative de meurtre à l’encontre de l’écrivain critique de l’islam Lars Hedegaard. Il s’agit d’un homme de 25 ans, de peau sombre et qui porte une veste rouge.

Eindhoven : deux élus demandent un prince carnaval … féminin.

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Pays-Bas. Eindhoven. La Liste Pim Fortuyn (LPF) s’oppose à la motion introduite au sein du Conseil municipal par un conseiller municipal travailliste (PvdA) et un conseiller municipal social-chrétien (CDA) en vue de voir désigner un prince carnaval féminin.

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Brême : débat à propos du droit de vote des étrangers.

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Allemagne. Brême. Au sein du Parlement du Land de Brême, un débat a eu lieu à propos du droit de vote pour les étrangers. Jan Timke de BIW (Bürger in Wut - Citoyens en colère) a rappelé que les étrangers n’ont pas le droit de vote en Allemagne, sauf pour les ressortissants de l’Union européenne dans le cadre d’un scrutin municipal ou européen. Les partis de gauche désirent que les citoyens européens puissent également voter lors des élections de Parlement de Land et que les étrangers d’un pays non-membre de l’Union européenne puissent voter lors des élections municipales. Cela par pur calcul électoral puisqu’un grand nombre d’étrangers votent à gauche.

06/02/2013

L'auteur de la tentative de meurtre à l'encontre de Lars Hedegaard toujours recherché.

 

Danemark. La police recherche toujours l’auteur de la tentative de meurtre à l'encontre  de l'écrivain critique de l'islam Lars Hedegaard.

Le nouveau parti nationaliste polonais portera le nom "Mouvement national".

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Hongrie et Pologne. Une délégation de Mlodziez Wszechpolska (MW- Jeunesse de Toutes les Polognes) parmi laquelle figure Witold Tumanowicz et Michał Kowałczyk a assisté au discours tenu à Budapest le 26 janvier 2013 par le président du Jobbik Gábor Vona. Ce dernier leur a adressé une salutation particulière lors de son exposé. Le congrès de fondation d’un nouveau parti nationaliste en Pologne devrait avoir lieu lors de l’été 2013. Le nom du parti est Ruch Narodowy (Mouvement national). Le parti devrait prendre part aux élections européennes de 2014.

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Mouvement national

Kevin Hauer de pro NRW au Bal des universitaires à Vienne.

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Allemagne et Autriche. Le vice-président de pro NRW Kevin Hauer a participé au Bal des universitaires à Vienne et y a rencontré divers cadres du FPÖ.

Article de Gabriele Adinolfi sur les élections en Italie.

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Au sein de Rivarol numéro 3078 du 25 janvier 2013, Gabriele Adinolfi publie un article sur les futures élections en Italie :

L’Italie s’apprête à se rendre aux urnes les 24 et 25 février pour se confier pendant au moins cinq ans aux banquiers et aux usuriers. L’histoire a l’air d’avoir été écrite à l’avance, toutefois nous avons connu un coup de théâtre, un rebondissement dont est responsable Silvio Berlusconi, toujours lui, le seul politicien italien qui ait encore envie d’un minimum d’autonomie.

Justement, quand certains de ses lieutenants, Alfano, Frattini et Alemanno, le maire de Rome ancien dirigeant de la jeunesse du MSI et gendre de Pino Rauti, avaient déjà fait un meeting pour rassembler les hommes de droite en soutien à Mario Monti, Berlusconi a retiré son appui à l’ancien Président européen de la Trilatérale et à son gouvernement de la Goldman Sachs. Il a habilement lancé une campagne flamboyante contre les technocrates et a dit clairement aux Italiens: « Choisissez entre moi et la gauche mais surtout pas la bande de Monti ».


Celui-ci qui est certainement très puissant mais également vaniteux, vénal et sans grande envergure, est tombé dans le piège en acceptant de devenir le candidat des représentants du centre (Casini, Montezemolo, Fini, oui Fini, l’ancien secrétaire du MSI !) Ceci ne peut que l’affaiblir car la masse de voix qu’il peut rassembler est limitée, malgré l’intervention, à côté des autres pouvoirs forts, de la CEI (l’organisation principale des évêques conciliaires) qui, par la bouche de Monseigneur Bagnasco, a apporté son soutien à Monti en tirant dans les pattes de Berlusconi.


La gauche, qui devait gagner sans difficulté et qui est donnée toujours en tête par les sondages, est également embarrassée. Car le scénario écrit la veille prévoyait que la coalition gérée par Bersani et Vendola, une fois la victoire acquise, demanderait à Mario Monti de continuer son œuvre avec la participation de leurs ministres, ce qui devient moins facile maintenant que l’homme de la finance cosmopolite ne peut plus se situer comme auparavant au-dessus des partis et vu qu’il sera probablement battu lors des élections législatives.


Les compères, mis en difficulté par l’offensive berlusconienne et par la vénalité montienne, cherchent une issue. Comme les sondages prévoient que la gauche sera majoritaire à l’Assemblée nationale mais que le Sénat devrait se retrouver sans une réelle majorité, ils parlent déjà de la nécessité inéluctable d’une coalition future. Face à cette bouffonnerie le résultat est que tous les partis baissent dans les intentions de vote, alors que Berlusconi est le seul à remonter. Il reste très, très difficile pour lui de rattraper entièrement son retard, mais il a quand même croisé le fer et déboussolé ses adversaires.


Dans le cirque italien la droite ou ce qui en tient lieu fait fort dans l’à-peu-près. Le [ancien] MSI est divisé en quatre tendances. D’un côté nous avons Fini et son Futuro e Libertà, qui militent pour Monti. Puis nous avons avec Berlusconi, restés dans son parti, des gens qui lui sont demeurés fidèles, comme Gasparri et Mattioli, mais aussi ceux qui, il y a moins d’un mois, voulaient rejoindre Monti, comme Alemanno et Augello. Commes alliés indépendants de Berlusconi on retrouve la Destra de Storace (que les sondages donnent à 2 %) et une scission d’anciens du MSI, avec La Russa et Giorgia Meloni, appelée Fratelli d’Italia et créditée de 1,6 %. Ils n’ont même pas été capables de se réunir dans une même coalition. Contre tout le monde, mais isolés et en concurrence entre eux, on retrouve trois listes nationalistes créditées de quelques décimales. Les habituelles Fiamma et Forza Nuova doivent tenir compte de la concurrence de Casapound qui a décidé d’essayer la carte électorale et de voir si son activité élitiste et avant-gardiste peut aussi apporter des voix, ce qui n’est pas évident. Voici ce qui se passe en Italie avant que, sauf un miracle berlusconien, le pays se confie pieds et poings liés à la Trilatérale et à la Goldman Sachs.

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Le nouveau parti Fratelli d'Italia.

Un appel à suspendre les dotations aux députés européens patriotes.

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Plus d'un quart des députés européens appellent à la suspension du financement communautaire des partis et autres formations composés par les élus du Front national et de leurs alliés européens. L'appel rassemble quelque cent cinquante socialistes, une quarantaine de libéraux, dix-huit écologistes et une poignée de conservateurs.

L’alarme Silvio clignote dans les chancelleries.

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Italie. Les titres de la presse portent principalement ce matin sur « Un axe Monti-Bersani plus proche » [avec « l’ouverture » faite par le chef du PD depuis Berlin et la réplique de Monti : « Oui à un accord s’il s’agit de mener à bien les réformes »]. Pour le Sole 24 Ore, l’Italie souffre d’une « situation d’urgence sur le thème de l’emploi » – thème qui, pour le quotidien, « devrait être la grande priorité de la campagne électorale, avant le fisc ». Avvenire titre sur le refus de la part de la Ligue du nord d’adhérer à la proposition de Berlusconi d’un « paiement libératoire » – « Maroni : Il faut respecter les pactes, ce n’est pas au programme ». Seul le Fatto continue de s’intéresser au scandale de la banque Monte Paschi di Siena (MPS) qui a fait la Une ces jours derniers : « MPS contrôlée par les francs-maçons ».

De nombreux articles portent sur la « trêve annoncée entre Monti et Bersani ». Tous les éditorialistes s’accordent à dire qu’elle « tient compte de l’Europe et des Etats-Unis » vis-à-vis desquels il faut « assurer une continuité » (Corriere). Le Sole estime que le chef du PD et le président du Conseil « lancent ainsi un signal rassurant à l’Europe ». C’est la « crainte d’un résultat à la grecque » estime La Stampa qui pousse les deux hommes à s’unir. Et, pour La Repubblica, « l’alerte Silvio [Berlusconi] étant lancée dans toutes les chancelleries européennes » (cf : article infra), le « bon exemple » doit être montré. Toujours dans La Repubblica, K. Lamers estime dans un entretien que « Mario [Monti] et les Démocrates sont les plus fiables ».

 

 « Paiement libératoire » proposé par Berlusconi pour les personnes ayant omis de déclarer certains revenus au fisc : Outre les articles relatant le « niet » de Maroni (chef de file Ligue), un sondage au Corriere révèle que « la restitution de l’IMU » [autre proposition du Cavaliere] attirerait « 4% des indécis ». R. Manheimer souligne que si la proposition de Berlusconi a provoqué « l’enthousiasme des électeurs du PdL », cette éventualité « n’est pas crédible pour 72% des Italiens interrogés ».


« L’alarme Silvio clignote dans les chancelleries » (Francesco Bei - Alberto D’Argenio, La Repubblica) : « Dans toutes les chancelleries européennes et dans les institutions bruxelloises l’alarme est au rouge. Le retour de Silvio Berlusconi et de ses promesses électorales fait craindre le pire et pas seulement pour l’Italie mais pour le futur de l’euro également. Les grands pays d’Europe ne parlent pas du « cas italien ». Leurs discours, dictés par l’inquiétude, seraient pris à contrepied par la propagande berlusconienne qui les accuserait alors d’ingérence dans la politique intérieure italienne. Mais à l’Elysée, tout comme dans les chancelleries de Berlin et au Berlaymont (siège de la Commission européenne à Bruxelles, Ndr), il ne reste qu’un seul espoir : qu’à l’issue des élections une coalition Bersani-Monti sorte gagnante, pouvant seule maintenir l’Italie sur les rails du redressement et des réformes, seules directions jugées en mesure de ramener le pays vers la croissance. La même préoccupation pour le futur de l’Italie est palpable dans les couloirs de la Maison Blanche qui - et cela n’est pas un hasard - recevra le Président Napolitano le 15 février prochain. Ces jours-ci, ce sont les chancelleries européennes qui se sentent en première ligne face au « risque italien ». La tranchée s’étend le long de l’axe Francfort-Bruxelles. Selon des rumeurs à la BCE, Mario Draghi serait en contact étroit avec Ignazio Visco, directeur de Bankitalia. Face aux promesses du Cavaliere et à une possible remontée du candidat, on parle d’un « très grand risque ». Un expert de la BCE explique que les marchés se sont encore envolés et qu’un « retour de Berlusconi ramènerait le pays à une situation dramatique ». Pour les hommes de Barroso « l’unique solution en mesure de maintenir le pays bien portant –et l’euro par la même occasion – serait d’avoir une coalition Monti-Bersani ». C’est également ce que semble penser le socialiste Hollande qui a évoqué la situation politique italienne avec Monti, rencontré lors d’un entretien privé dimanche. C’est aussi ce que pense l’Allemagne – la Chancelière suit avec une grande appréhension la campagne électorale italienne. Un de ses conseillers raconte qu’ « en cas de victoire de Berlusconi, nous craignons que Rome ne revienne sur l’accord budgétaire et ne remette en cause les autres engagements européens, y compris le ‘’Fiscal Compact’’ » ce qui engendrerait une détérioration des rapports avec l’Allemagne mais, surtout, l’ « effondrement de l’Italie ». Et cela, avec l’interdépendance créée par l’euro, signifierait le départ d’une nouvelle aggravation de la crise de la monnaie unique qui pourrait même mettre en difficulté la France. A Berlin, le scenario préféré est celui d’un maintien au gouvernement de Monti, en coalition avec le PD. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders à propos de David Cameron.

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Pays-Bas. Le président du PVV néerlandais Geert Wilders est intervenu au sein de la Chambre des représentants à propos des prises de position du Premier ministre britannique David Cameron au sujet de l’Union européenne : « Pendant que nous avons aux Pays-Bas un Premier ministre qui est occupé toute la journée à déterminer quelle promesse électorale il va rompre aujourd’hui, la Grande-Bretagne a un Premier ministre qui dispose d’une vision des choses. Cameron comprend que l’Union européenne est une catastrophe. […] Cameron veut négocier et désire, à terme, un référendum. Il n’a pas peur du peuple : Cameron est un démocrate. Et qu’obtenons-nous ? Un référendum ? Oubliez cela fait savoir immédiatement le Premier ministre [néerlandais] Rutte. Le peuple doit se taire et seulement payer. »