Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/05/2012

Congrès du FPÖ d'Eisenstadt.

FPO.jpg

Autriche. Burgenland. Eisenstadt. Le FPÖ d'Eisenstadt a tenu un congrès au cours duquel la direction du parti de la ville et les candidats de tête pour les élections du Conseil municipal et du maire du 7 octobre 2012 ont été choisis. Géza Molnár qui est président du FPÖ d'Eisenstadt depuis 2005 a été confirmé dans sa fonction. Mathias Hahnekamp et Gottfried Traxler ont été réélus vice-présidents. Le Conseiller municipal Günther Billes a été confirmé dans sa fonction de président exécutif du FPÖ d'Eisenstadt. Géza Molnár conduira le FPÖ lors des élections municipales à Eisenstadt. Le FPÖ déterminera fin juin 2012 qui seront les autres candidats.

Dmitri Medvedev élu à la tête de Russie Unie.

Russie unie.jpg

Russie. Dmitri Medvedev est élu à la tête de Russie Unie :

http://www.lepoint.fr/monde/russie-medvedev-elu-a-la-tete...

25/05/2012

Peter Frigo rencontre Ranko Skrbic.

FPO.jpg

Autriche et République serbe de Bosnie. Le Député FPÖ du Parlement du Land de Vienne Peter Frigo s’est rendu à Banja Luka à l’invitation du président de la République serbe de Bosnie pour participer à la fête du saint patron de la famille du président de la République serbe de Bosnie. Lors de cette fête traditionelle, Peter Frigo a rencontré le Ministre de la santé de la République serbe de Bosnie Ranko Skrbic.

Bagarre au Parlement ukrainien.

Ukraine. Une bagarre s’est déroulée entre les députés  à propos d’un texte qui élargit l'utilisation officielle de la langue russe.

Résultats définitifs : 49,54 % pour Tomislav Nikolic.

SNS (serbe).jpg

Serbie. Ce jeudi 24 mai 2012, la Commission électorale a publié les résultats définitifs du deuxième tour de l'élection présidentielle du 20 mai 2012. 

Tomislav Nikolic : 49,54 % et 1.552.063 voix 

Boris Tadic : 47,31 % et 1.481.952 voix  

46.28 % des personnes figurant sur les listes électorales se sont rendues aux urnes. 

3,15 % des bulletins de vote rendus sont non-valides.

Le Cavaliere tente de se relancer.

Le Peuple de la liberté.jpg

« Le Cavaliere tente de se relancer : régime présidentiel et scrutin à deux tours, plus un directoire pour le PdL » (F. Bei / C. Lopapa, La Repubblica) : « A court d’idées et avec un parti en déroute, Berlusconi joue sa dernière carte, la réforme constitutionnelle, pour tenter de rebondir après le fiasco électoral du PdL. Deux tours et régime présidentiel à la française, voilà l’idée que ressort le PdL – comme un défi lancé au PD. Elle sera défendue ce matin, au Sénat, par le Cavaliere et Alfano, mais l’annonce a suffi à dynamiter en un clin d’œil l’accord trouvé sur les réformes, baisse du nombre de parlementaires incluse. S’agissant du PdL, la seule nouveauté devrait être la création d’un directoire à 5 (‘quadras’) en soutien au secrétaire général. Face à la polémique naissante, Quagliariello se veut rassurant : ‘Si nous présentons une proposition, c’est que le PdL veut mettre la barre plus haut, sans renier le travail accompli jusqu’à présent’.  Finocchiaro (PD) et D’Alia (UdC) proposent un compromis : reprendre le projet de réduction des parlementaires déjà validé et l’intégrer dans un projet de loi autonome à adopter très vite. Mais le PdL dit non, au risque de tout faire naufrager. Ces jours-ci, Alfano et Bersani ont eu un premier contact, et le premier a pris acte de l’ouverture du PdL sur l’idée de deux tours – cheval de bataille ancien de la gauche italienne. Le régime présidentiel, lui, supposerait une réforme plus profonde du schéma constitutionnel or le temps manque. Bersani le dit à sa façon : ‘on ne va pas refonder la République en un été ou en août. Prenons garde que certaines propositions ne deviennent pas une façon de ne rien faire’. Aujourd’hui, après l’annonce du Cavaliere, une partie d’échecs va s’ouvrir, mais ses jours sont comptés. Au sein du PdL la tension reste vive. On parle d’une convention pour le relancer et d’un directoire à 5 autour d’Alfano : Lupi, Frattini, Gelmini, Fitto et Meloni – schéma démenti dans la soirée. En attendant, au PdL on s’agite : des choses se montent dans tout le pays pour rameuter la base. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/05/2012

Aleksandar Vucic à la tête du SNS.

SNS (serbe).jpg

Serbie. Tomislav Nikolic a démissionné de la focntion de président du SNS, suite à son élection au poste de président du pays. Le Vice-président du SNS Aleksandar Vucic dirige le parti jusqu'au prochain congrès. Tomislav Nikolic désire être le président de tous les Serbes.  

Tomislav Nikolic va proposer au SNS, dont la coalition est arrivée première lors des élections légsilatives, de former le prochain gouvernement.

H-C Strache dans le métro de Vienne.

FPO.jpg

Autriche. Vienne. Au début du mois de mai 2012, le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache a pris le métro à Vienne afin de rnecontrer des usagers. Plusieurs personnes se sont entretenues avec lui.

FPÖ 2.jpg

Heinz-Christian Strache (à gauche) dans une station de métro à Vienne.

Ban Ki-moon félicite Tomislav Nikolic.

SNS (serbe).jpg

Serbie. Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a félicité Tomislav Nikolic pour son élection au poste de président de Serbie.

Fête du solstice d'été avec Barbara Rosenkranz.

FPO.jpg

WSR.jpg

Autriche. Land de Basse-Autriche. Une fête a lieu à l'occasion du solstice d'été à Kleinrötz en présence de Barbara Rosenkranz, le 16 juin 2012.

FPÖ 1.jpg

"17h : ouverture du buffet. 18h30 : début de la musique. 21h30 : feu du solstice. Le Cercle des seniors de Vienne organise le voyage en bus pour 10 euros."

Tomislav Nikolić se rendra à Bruxelles.

SNS (serbe).jpg

Russie unie.jpg

Serbie. Le nouveau President Tomislav Nikolić se rendra à Bruxelles directement après être entré en fonction. Il ira ensuite à Moscou comme prévu où il rencontrera ce samedi 26 mai 2012 le Président Vladimir Poutine.

Résultats détaillés du deuxiième tour des élections municipales.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Futuro e Libert+á per l'Italia.jpg

Forza Nuova.jpg


Italie. Voici un site qui permet d'obtenir les résults détaillés du deuxième tour des élections municipales du 20 et 21 mai 2012 : 

http://www.corriere.it/Speciali/Politica/2012/elezioni12/... 

Réunion politique du FPÖ de Rohr im Gebirge.

FPO.jpg

Autriche. Land de Basse-Autriche. Le FPÖ organise une réunion politique, le 25 mai 2012, à Rohr im Gebirge en présence de Barbara Rosenkranz et du président du FPÖ de cet endroit. Bière gratuite.

FPÖ 1.jpg

L’introspection de Silvio Berlusconi paralyse son parti.

Le Peuple de la liberté.jpg

 « La Grèce presque dehors, les Bourses s’effondrent » (La Repubblica) 

« Peu d’idées et trop d’occasions manquées : le psychodrame continue » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Que font les partis pour donner suite promptement au message venu des urnes ? Assez peu, comme on pouvait s’y attendre. Résumons. 1. Une baisse de 50% (90 M€) du financement public des partis prévu pour 2012 a été votée à la Chambre par la majorité Alfano-Bersani-Casini. Arrivant bien tard (elle eût été bienvenue il y a un an) et après le succès de Grillo, elle a tout l’air d’un hommage du vice à la vertu. […] 2. On ne voit pas d’avancées sur la réforme du mode de scrutin, enlisée dans des ‘pourparlers techniques’ censés reprendre après le 2 juin, fête de la République. Le PD défend toujours un schéma à deux tours mais on saisit mal si un accord est ou non en train de se nouer avec le PdL et les autres. Tout est très nébuleux, or il faut faire vite : si en 2013 la vieille loi électorale, dont on avait promis la révision à l’opinion publique, était toujours là, l’effet serait désastreux. Les partis, une fois de plus, paraissent faire campagne pour Grillo. Or il est évident que le modèle français est le plus adapté, car propre à rendre un peu de crédibilité au système et à permettre un vrai renouvellement du personnel politique via les circonscriptions. 3. Les retouches à la Constitution, dont une modeste réduction du nombre de parlementaires, sont en commission constitutionnelle au Sénat. Le chemin promet d’être long et rude et nul ne croit plus à une réforme adoptée avant la fin de la législature. Autre échec, au fond, pour une classe politique plus qu’usée. Hier, le Président de la République en a à nouveau appelé aux partis pour qu’ils sachent se renouveler et aux jeunes pour qu’ils ne tournent pas le dos à la politique – comme un appel ultime et désespéré. Or le cadre général, on l’avons vu, reste inerte. Les convulsions du parti berlusconien dominent la scène, de même que la totale absence d’idées sur la façon de restituer une identité à l’aire dite modérée. Et en attendant le temps passe. » 

« L’introspection de l’ancien président du Conseil paralyse son parti » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « En général, la première réunion d’un parti après une défaite électorale sert à définir un début de stratégie pour affronter la crise. Mais quand le parti en question est celui de Berlusconi, la réunion convoquée hier après le résultat le plus désastreux en 18 ans pour la droite se mue en une sorte d’introspection publique du Fondateur. Berlusconi tient à préciser qu’il n’a pas décidé de ce qu’il va faire et que les rumeurs de son retour en première ligne sont infondées. Résultat : le PdL, qui dépend totalement du Cavaliere, est paralysé. Evidemment, l’homme est bien moins indécis qu’il ne veut le laisser paraître, mais il attend d’avoir affiné sa stratégie avant de communiquer. Seule certitude à ce stade : l’appui à Monti jusqu’en 2013, puis les élections. L’objectif de récupérer Casini est poursuivi avec moins de conviction, le Cavaliere n’ayant nullement l’intention de se laisser mettre sur la touche, comme le demande l’UdC – qui par ailleurs attend, avant de décider de quoi que ce soit, l’issue des tractations sur le mode de scrutin. L’hypothèse d’une arrivée de Montezemolo dans l’arène politique inquiète moins le Cavaliere car il a dit qu’il se présenterait dans le camp modéré. Au PdL, certains disent que Casini et Montezemolo sont les deux atouts cachés de Berlusconi. Pour d’autres, il attend de voir des sondages et leurs variations à l’approche des élections pour éventuellement lancer plusieurs listes réunies en une ‘fédération’, pour limiter les dégâts de l’abstention et exploiter au mieux le vote utile. Pour d’autres encore, il a hâte de se libérer du PdL et de sa bureaucratie, à qui il impute largement la défaite. Mais qui le connaît bien sait qu’en dépit de ce qu’il a dit et répété hier, Berlusconi cherche juste l’idée pour revenir, lui, dans le jeu. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Grande fête de ville du FPÖ de Mödling.

FPO.jpg

RFJ.jpg

Autriche. Land de Basse-Autriche. Le FPÖ de Mödling organise une grande fête de ville ce samedi 2 juin 2012 avec Heinz-Christian Strache et Barbara Rosenkranz. Entrée gratuite.

FPÖ Mödling.jpg

Elections en Serbie : une fois de plus les médias n'ont rien vu venir.

SNS (serbe).jpg

Serbie. Novopress publie un article sur les élections qui ont vu la victoire d'un nationaliste :

http://fr.novopress.info/113370/un-nationaliste-a-belgrad...

Fondation de l'UDC Côte d'Ivoire.

UDC.jpg

La section des Suisses de l'étranger de l'Union démocratique du centre connaît depuis plusieurs années un développement dynamique. L'effectif des membres ne cesse d'augmenter et de nouvelles sections naissent dans le monde entier. Après la fondation de l'UDC Costa Rica l'an passé, le chef d'entreprise suisse bien connu Johann Dähler ("Ananas-Dähler") vient créer une section UDC Côte d'Ivoire.

23/05/2012

Tomislav Nikolić désire se rendre à Moscou.

SNS (serbe).jpg

Russie unie.jpg

Serbie et Russie. Le nouveau président de Serbie, le nationaliste Tomislav Nikolić, désire se rendre à Moscou ce 26 mai 2012 afin de participer au congrès du parti Russie Unie qui dirige le pays. Il a été invité avant les élections en Serbie, en tant que dirigeant du SNS, un parti qui dispose d’un accord de coopération avec Russie Unie.

Le syndicat nationaliste flamand discriminé.

VSV.jpg

Belgique. Flandre. Le syndicat nationaliste flamand VSV a débuté, en tant que département du syndicat britannique « Solidarity », deux procès pour Jan Van Der Meirsch et Pol Denys, deux candidats qui ont été écartés, lors des élections sociales, en tant que candidat par leurs employeurs respectifs parce qu’ils ne sont pas liés aux 3 syndicats du système : le socialiste, le social-chrétien et le libéral.

Il va être, au cours du procès, demandé au juge d’interroger la Cour européenne de justice à Luxembourg : le fait d’empêcher le syndicat britannique reconnu « Solidarity » de fournir des services aux travailleurs flamands est contraire à la libre circulation des services au sein de l’Union européenne.

En réaction, les deux entreprises où travaillent les travailleurs écartés, le gouvernement belge et les syndicats monopolistiques ont engagé des avocats spécialisés afin de tenter de préserver le monopole syndical en place.

Plateforme pour la Liberté : Plateforme pour la Catalogne s’étend à toute l’Espagne.

plataforma catalunya.jpg

PxL.jpg

Espagne. Enrique Ravello, responsable des relations internationales de Plateforme pour la Catalogne (PxC) et de Plateforme pour la Liberté, nous envoie ce communiqué : 

Plateforme pour la Liberté (PxL) : Plateforme pour la Catalogne s’étend à l’ensemble de l’Espagne (PxC). 

Plataforme pour la Catalogne (PXL) a créé un nouveau sigle afin d’agir politiquement sur l'ensemble du territoire espagnol : Plateforme pour la Liberté (PxL) dispose des mêmes dirigeants et organes que Plateforme pour la Catalogne (PxC) et est donc présidé par Josep Anglada. C'est la première fois qu’est créé en Catalogne un parti nationaliste espagnol.

Plataforme pour la Liberté (PxL) tient  le même discours identitaire, social, et d’'opposition radicale à l'invasion, à l’immigration, à la mondialisation, aux bureaucrates de Bruxelles et à la dictature de la finance internationale. 

Plataforme pour la Liberté (PxL) a dejà des sections en Galicie, aux Asturies, en Castille-Leon, à Madrid, à Valence, aux Iles Canaries, en Andalousie, en Murcie et en Euskadi (Pays basque). 

Le PxC sera présent lors des élections catalanes de 2014, qui se tiendront probablement en avance en 2013. 

Le PxL-PxC sera présent lors des élections européennes (lors de ce scrutin, l’Espagne constitue une circonscription unique).

Lors des élections locales en 2014, le PxC espère obtenir plus de 100 élus en Catalogne et le PxL désire obtenir un résultat significatif dans l’ensemble de l’Espagne.

Silvio Berlusconi : "Le PdL est fini. Ce n’est plus mon parti."

Le Peuple de la liberté.jpg

« Berlusconi dit adieu au PdL : ‘Il nous faut un parti neuf et moi seul peux le diriger’ » (C. Tito, La Repubblica) : « ‘Le PdL est fini. Ce n’est plus mon parti’. Le palais Grazioli, résidence romaine de Berlusconi, n’est plus le cœur de la droite italienne. En un jour, il s’est mué en un bunker où Berlusconi s’est enfermé, paralysé moins par la défaite aux municipales que par le constat que son projet politique est en train de sombrer. Le Cavaliere admet qu’un cycle s’achève. ‘Cette structure n’a plus de sens, cette coordination, ces congrès. Il nous faut tirer les leçons du cas Grillo’. Et inventer un parti neuf. ‘Moi seul peux le diriger’. Seuls de rares intimes ont accès au dernier réduit berlusconien : Gianni Letta, Confalonieri, Bonaiuti. Il a lui-même annulé la réunion prévue hier avec les ‘colonels’ de son ‘ex parti’, de crainte que l’affrontement ne dégénère en guerre totale. Au PdL, c’est ‘tous contre tous’ et une tempête de déclarations en liberté, dont la fin est écrite : celle du parti. Or Berlusconi paraît vouloir l’anticiper. Ses contacts avec Casini et Montezemolo n’ont rien donné. ‘Pour nouer un accord, ils veulent que Berlusconi ne soit même pas candidat au Parlement’, dit Quagliariello : ‘non une reddition, mais une humiliation’. Berlusconi reproche à son état-major de n’avoir pas fait de listes citoyennes aux municipales, ‘ça aurait marché autrement’ mais ‘La Russa disait qu’il fallait structurer le parti, Alfano qu’on risquait de désorienter les électeurs. Ah ça, on les a bien orientés ! Un vrai chef-d’œuvre’. Berlusconi ne veut plus des ‘coordinateurs’, ni de son ‘dauphin’ Alfano : ‘Hélas, il n’existe pas. Il n’y a que moi. Moi seul peux y aller – et, croyez-moi, je le ferai’. Il faut du neuf mais quoi ? Berlusconi est attiré par le modèle des tea party, mais aussi par Grillo. ‘Il plaît aux gens’, dit-il au grand étonnement de ses interlocuteurs, ‘il devrait être avec nous, ou plutôt nous comme lui. A Parme ce sont nos électeurs qui l’ont fait gagner’. Sans avoir encore toutes les cartes en main, il envisage une première action : dire oui à un mode de scrutin à deux tours – pour lancer un signal à ses électeurs et rendre possible une alliance souple avec la Ligue et les centristes, voire pourquoi pas un pacte désespéré (peu probable) avec ‘l’ennemi’ : le PD. En attendant, l’immense champ électoral de la droite est en friche, ouvert à qui voudra le labourer, comme en 1994 après la fin de la DC. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Campagne du FPÖ de Vienne contre la politique de péage de stationnement.

FPO.jpg

Autriche. Le FPÖ de Vienne conduit une campagne contre la politique de la majorité rouge-verte, qui dirige la ville, en matière de péage pour le stationnement des voitures. Le FPÖ s’oppose à l’extension géographique des zones de stationnement payant. Le FPÖ désire que les Viennois puissent stationner gratuitement dans Vienne, à l’exception du centre et de certaines rues commerçantes. Des affiches du FPÖ vont être apposées et des tracts distribués. 

Une plainte constitutionnelle est également envisagée. Afin d’obtenir l’examination de la norme juridique par la Cour constitutionnelle, 34 députés du Parlement du Land de Vienne doivent apporter leur signature à une demande. Le FPÖ dispose de 27 mandats. L’élu qui a quitté le Parti conservateur ÖVP Wolfgang Aigner apportera également sa signature. Le FPÖ espère convaincre des élus conservateurs ÖVP. 

Le FPÖ lance aussi une récolte de signatures afin de voir organiser une consultation populaire (les autorités ne sont pas contraintes de suivre le résultat) à ce propos.  

FPÖ 1.jpg

"Usure à propos des places de stationnement, avalanche de redevances, ivresse de pouvoir : rouge-vert à Vienne et tout sera foutu! Le FPÖ est pour le stationnement gratuit, la chute des redevances et la démocratie directe."

22/05/2012

Eric Stauffer convoqué par la Chancellerie pour s’expliquer.

MCG.jpg

Suisse. Canton de Genève. Eric Stauffer convoqué par la Chancellerie pour s’expliquer :

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Eric-Stauffer-con...

Geert Wilders désire que le Parlement se prononce sur le Fonds de sauvegarde de l’euro.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders désire que son avocat Bram Moszkowicz intente une action en référé (urgence) devant la justice contre le Fonds de sauvegarde de l’euro. Selon Geert Wilders, l’approbation du Fonds de sauvegarde de l’euro a eu pour conséquence de transférer des compétences à Bruxelles. Il estime qu’un gouvernement démissionnaire ne peut pas prendre de telles décisions et que le peuple doit se prononcer sur le sujet, c’est pourquoi il désire que les députés prennent la décision au sein du Parlement après les élections. Au sein du Parlement, Geert Wilders a essayé que celui-ci prenne la décision de se prononcer après les élections du 12 septembre 2012 sur le Fonds de sauvegarde de l’euro, mais Geert Wilders n’a pas obtenu de majorité à propos de sa proposition.

Débâcle pour le PdL et la Ligue – Grillo conquiert Parme.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Futuro e Libert+á per l'Italia.jpg

Italie. Quatre millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour des élections municipales partielles ce dimanche 20 mai et ce lundi 21 mai 2012. La Ligue du Nord encaisse une cuisante défaite. Elle a perdu les 7 ballottages où elle était présente en Piémont et en Vénétie, autrefois ses bastions. Le scrutin met un terme définitif à l'ère Bossi. La Ligue passe aux mains du rénovateur Roberto Maroni, qui devra la reconstruire. Le second grand perdant est le Peuple de la Liberté (PDL) : sur les 26 grandes mairies en jeu, le parti de Silvio Berlusconi en détenait 19. Il n'a été reconfirmé que dans six d'entre elles. Il avait totalisé 28 % des suffrages lors des précédentes élections administratives de 2010. Il n'en a obtenu que 13 % dimanche et lundi. Un résultat qui pose la question de la survie du PDL face au déclin de Silvio Berlusconi. Alors que le soutien au gouvernement de Mario Monti divise son état-major, nombre d'observateurs évoquent le risque d'une implosion du PDL. (source : Le Point).

« Débâcle pour le PdL – Grillo conquiert Parme » (La Repubblica) : « Réveillons-nous » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Sur fond d’images des obsèques de la jeune Melissa (morte à Brindisi) et des ruines du séisme en Emilie, reflet d’une Italie fragile et troublée, ces municipales sont un tournant. Il s’agit d’autre chose que du renouvellement d’équipes municipales – sous ce seul angle, Bersani aurait raison de crier victoire, la gauche ayant conquis 92 ou 93 mairies. Par-delà ces chiffres, la dynamique du vote est claire : les Italiens se sont élevés, comme jamais, contre un système politique malade et réfractaire à toute réforme – ils l’ont fait en votant pour ‘5 Stelle’, le mouvement de Grillo (vainqueur à Parme) ou en s’abstenant pour marquer leurs distances (50% d’abstention au 2nd tour – 39% seulement à Parme). En additionnant abstention et votes protestataires divers, on a un système en partie délégitimé – avec des maires souvent élus avec moins de 50% (dont les ‘victoires’ selon Bersani). L’échec du PdL se confirme et la Ligue vit une déroute. ‘C’est une gifle pour les partis’, dit Orlando, élu à Palerme, sur un mode à la Grillo. Comment lui donner tort ? Les partis doivent voir que nul ne sort vraiment gagnant de ce vote, et qu’une nouvelle phase de notre histoire doit s’ouvrir. Sous le signe, d’abord, de choix gouvernementaux responsables, faute d’alternative à l’exécutif Monti tant que la menace grecque planera, et ensuite d’un élan réformateur sans trêve. Le sérieux dicte de se focaliser tout de suite sur des enjeux précis à traiter en 2-3 mois : loi anticorruption, assurément, réforme du mode de scrutin, réforme radicale et sincère du financement des partis et engagement devant l’opinion de réviser dans un second temps la Constitution. Y a-t-il des gens capables de saisir le signal fort qui arrive de Parme, de Palerme, de Gênes ? Pas sûr. L’offre politique doit être renouvelée à la base, dans ses idées et ses hommes, mais ce n’est possible que si on perçoit le tournant que marquent ces municipales. Le défi vaut pour tout le monde. Pour le PdL d’Alfano, c’est sûr, pour le centre de Casini, et même pour le PD de Bersani (gare aux illusions). Le cocktail inédit d’abstention, de frustration liée à la crise, de peur de l’avenir, de choix antisystème, tout cela représente une bombe prête à dynamiter un système vermoulu. Aucun schéma fondé sur de vieux paradigmes et des personnages usés jusqu’à la corde, sauf véritable unité nationale, n’est apte à relever ce défi. Il est temps de se réveiller – pour la société politique mais aussi la société civile. »

« Dernier avertissement » (Massimo Franco, Corriere) : « Toute analyse du résultat des municipales risque d’apparaître statique, et donc infidèle, surtout si on la fait au prisme du passé. Le PdL et la Ligue sont à terre. Le report massif de voix sur le Mouvement 5 étoiles du comique Grillo montre que la Ligue du Nord n’était pas crédible, pas même comme parti de protestation contre l’exécutif Monti. C’en est fini, semble-t-il, des rentes de situation, et pour tout le monde : l’électorat a choisi un nouveau terrain de jeu. Cela explique l’ambiguïté de l’UdC quand le parti de Casini refuse de choisir entre les deux camps. Casini, convaincu que les deux camps de 2008 se sont effrités, fait de nécessité vertu, faute d’arriver à les remodeler à son gré. A gauche, le rappel par Di Pietro de la ‘photo de Vasto’ (l’union triomphale PD-IdV-SeL) doit être regardé au microscope des nouveaux paradigmes. Les pro-Grillo puisent aussi dans l’électorat de Di Pietro et sont à couteaux tirés avec la gauche. Et à Parme, avec leur nouveau maire, ils vont devoir démontrer leur aptitude à gouverner, au-delà du confort inhérent au discours antipolitique. Même le triomphe de Leoluca Orlando à Palerme, dont il était déjà maire il y a 25 ans, a valeur de refus des vieilles logiques : sa victoire résulte de la révolte contre le candidat imposé aux primaires par la direction nationale du PD – phénomène trop fréquent pour ne pas induire une remise en cause de celle-ci. Bersani, secrétaire du parti, revendique, non sans raison, que de tous les partis traditionnels le PD est celui qui sort du scrutin le moins amoché. Et pourtant le PD sait qu’il doit s’affranchir de ‘cartels électoraux’ dépassés. Les urnes ont broyé les déchets d’une Seconde République à l’agonie, mais ces détritus risquent de servir de fondations aux équilibres à venir, à moins que les partis ne soient en mesure de sentir les dynamiques d’une Italie qui a lancé un dernier avis avant expulsion. »

« Qui représente le mal du Nord » (Ilvo Diamanti, La Repubblica) : « Les résultats de ces élections signent, de façon définitive, la fin de la IIe République et de son système de partis. Ils marquent, en particulier, la fin du ‘bloc nordiste’, l’axe PdL-Ligue fondé sur l’affinité, y compris électorale, Bossi-Berlusconi. A en juger par le bilan des principales villes où l’on a voté, le rapport de force gauche-droite paraît s’être inversé en faveur de la gauche. Ligue et PdL sortent nettement battus, par le PD et la gauche, mais aussi par le malaise et le désir de changement, auquel le Mouvement 5 Etoiles de Grillo a donné une grande visibilité. C’est la fin de la ‘question septentrionale’ à l’origine de la Seconde République, mais en même temps ce vote la relance, en reflétant une demande de représentation politique largement insatisfaite. 1/ La Ligue en sort amoindrie. Parmi les villes de plus de 15 000 hab., avant ce scrutin elle comptait 12 maires. Elle n’en conserve que deux, dont Vérone, conquise dès le 1er tour, plus par Flavio Tosi que par la Ligue elle-même. Dans les grandes villes du Nord, ce qu’on appelle la ‘Padanie’ (au nord du Pô), au 1er tour, ses listes ont fait 7%, soit 12 points de moins qu’aux régionales de 2010 et moins de la moitié du score des législatives de 2008. 2/ La situation du PdL, ultime version du parti personnel de Berlusconi, est pire encore : dans les grandes villes du Centre-Nord, on passe d’un rapport 49-20 en faveur de la droite à 44-12 pour la gauche ; le PdL fait 12-13% dans le Nord et le Centre-Nord, contre 28% aux régionales de 2010 et 33% aux législatives de 2008. 3/ Au Nord et au Centre-Nord, le cadre est largement redessiné : PdL et Ligue ne gèrent plus aucun chef-lieu de région. Les acteurs politiques qui ont ‘inventé’ la ‘question septentrionale’ y sont aujourd’hui minoritaires – quasi périphériques. 4/ On voit en parallèle monter la gauche, autour du PD : il est aujourd’hui le premier parti, tant dans le Nord ‘padan’ qu’a fortiori au Centre-Nord. Mais ses succès dépendent surtout de sa capacité à créer des coalitions (le PD, en réalité, a perdu de son poids électoral par rapport aux législatives et aux régionales). Le triangle industriel Milan-Turin-Gênes est aujourd’hui géré à gauche, mais par des hommes souvent ‘extérieurs’ au PD. 5/ A Parme, Mira ou Comacchio, le Mouvement 5 Etoiles l’emporte : le score du parti de Grillo est particulièrement fort au Nord – comme s’il exprimait le ‘mal du Nord’, de territoires frappés par la crise et en quête de représentation politique. La IIe République a vécu, mais la IIIe n’a pas encore commencé. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)