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21/05/2012

Tomislav Karamarko élu à la présidence du HDZ.

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Croatie. L’écrivain nationaliste Trpimir Gudar nous envoie ce texte à propos de l’élection interne qui a eu lieu au sein du HDZ. Le HDZ est le plus grand et le plus fort parti politique de Croatie, une formation politique située au centre-droit. Bien qu’il ait eu une attitude antinationale lorsqu’il gouvernait, le HDZ compte de nombreux nationalistes en son sein.

Le dimanche 20 mai 2012, des élections ont eu lieu au sein du HDZ (Hrvatska Demokratska Zajednica – Union démocratique croate). Le nouveau président du HDZ est Tomislav Karamarko, ancien chef des services secrets et de la police, présenté par les médias en tant que personne de droite et nationaliste.

Le HDZ dispose de 200.000 membres (soit près de 5 % de la population du pays). Le HDZ exerce également un contrôle limité sur le HDZ BiH et le HDZ 1990, deux grands partis politiques en Bosnie-Herzégovine (qui ensemble récoltent 90 % des votes des Croates dans ce pays). Le HDZ a été fondé en 1989 par Franjo Tuđman et d’autres communistes dissidents en Croatie. Avec le soutien des services secrets yougoslaves, le HDZ est arrivé au pouvoir lors des premières élections démocratiques de Serbie en 1990 et a gouverné la Croatie jusqu’en 2000. Sous la direction de Franjo Tudman, la Croatie a gagné la guerre d’indépendance et a conservé des territoires tenus par les séparatistes serbes. Dans le même temps, le HDZ a commencé le processus de privatisation et la destruction de l’économie croate.

En 2000, la coalition de centre-gauche dirigée par le post-communiste Parti social-démocrate (Socijaldemokratska Partija, SDP) a gagné les élections et a gouverné jusqu’en 2003. À cause de leur yougoslavisme et de la peur de voir réinstaller le communisme en Croatie, le HDZ a utilisé des arguments nationalistes et une rhétorique anticommuniste forte, ce qui lui a permis de revenir au pouvoir en 2003. Le Président du HDZ de l’époque et Premier ministre de Croatie Ivo Sanader a poursuivi le processus d’intégration à l’Union européenne et à l’OTAN initié par le SDP et ainsi poursuivi la criminalisation de la guerre d’indépendance. Ivo Sanader a augmenté la dette publique et a privatisé la plupart des industries étatiques. En utilisant l’appareil d’État, il a détourné de l’argent afin de financer la campagne électorale de 2007. En 2009, Ivo Sanader a quitté la fonction de président du HDZ et de Premier ministre et installé son compagnon de route Madame Jadranka Kosor aux deux postes.

Lors des élections législatives de 2011, le HDZ n’a obtenu sous la conduite de Jadranka Kosor que 22 % des voix (contre auparavant 43 %). La cause de  la défaite est à chercher du côté du chômage, de la politique antinationale et des accusations de détournemet d’argent appartenant à l’État. Malgré cette situation, Jadranka Kosor a décidé de concourir pour la présidence du HDZ. Les autres candidats sont Domagoj Ivan Milošević (ancien vice-président du gouvernement pour les investissements économiques, dévoué supporter du libéralisme écologique et de l’euro atlantisme), Darko Milinović (ancien vice-président du gouvernement et ministre de la santé, supporter de la démocrate-chrétienne), Tomislav Karamarko (ancien ministre de la police, de droite anticommuniste et nationaliste) et Milan Kujundžić (un nouveau en politique, de droite).

Bien que les médias ont assuré la promotion de Jadranka Kosor et de Darko Milinović durant les derniers jours avant les élections, il était clair que Tomislav Karamarko atteindrait le 2ème tour. Lors du premier tour de scrutin, 2001 personnes ont voté. Milošević a obtenu 98 votes, Milinović 169, Kosor 357, Kujundžić 523 et Karamarko 848.

Le deuxième tour s’est donc déroulé entre Milan Kujundžić, dépeint par les médias en tant que d’ « extrême-droite », et Tomislav Karamarko.

Milan Kujundžić est un important médecin spécialiste de Zagreb et un nouveau venu en politique. Avant les élections, il a obtenu le soutien de la famille de l’ancien Président Franjo Tuđman et d’importants fondateurs influents et anciens membres du HDZ. Il est le seul des 5 candidats qui n’a pas été impliqué dans les gouvernements auxquels le HDZ a participé. Malgré ce fait, le gagnant du second tour est Tomislav Karamarko avec 971 voix contre 860 voix pour Milan Kujundžić.

Tomislav Karamarko est né à Zadar en 1959. Il a étudié le droit et l’histoire à Zagreb et a été diplômé de la faculté d’histoire et de philosophie en 1985. Au cours de ses études, il était connu en tant que patriote croate et il a été interdit de quitter le territoire de la Yougoslavie dans le futur pour avoir visité le Vatican avec un drapeau croate. Il a été l’un des fondateurs du HDZ en 1990 à Zagreb et a servi au cours des dix dernières années au sein de différentes hautes positions (chef de cabinet de deux premiers ministres et président du Parlement, assistant du ministre de  l’intérieur, etc…) En 2000, il a soutenu le candidat à l’élection présidentielle Stjepan Mesić et est devenu après sa victoire le chef du Bureau national de sécurité. Après deux années à ce poste, il a démissionné et s’est écarté du Président Stjepan Mesić à cause d’un désaccord idéologique (Stjepan Mesić était pour le yougoslavisme et antifasciste, actif dans la criminalisation de la guerre d’indépendance). Tomislav Karamarko a été ensuite à la tête du contre-espionnage de 2004 à 2006, puis de 2006 à 2008 de l’agence de sécurité et d’espionnage et a été ministre de l’intérieur entre 20008 et 2012. Lors de la campagne pour la présidence du HDZ, Tomislav Karamarko a présenté son idéologie en tant que nationaliste, antitotalitaire et euro-atlantique. Il a fortement critiqué les organisations antifascistes pour leur communisme et leur sentiment yougoslave. Après son élection, il a déclaré que s’en est fini de l’expérience de centre-gauche en Croatie et que le HDZ, qui est dans l’opposition, va s’opposer réellement au gouvernement en place et défendre les intérêts nationaux. La plupart des membres élus à la présidence du parti sont des proches de Tomislav Karamarko. L’exception est le premier Vice-président du HDZ Drago Prgomet, candidat soutenu par Milan Kujundžić.

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Milan Kujundžić et Tomislav Karamarko.

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Tomislav Karamarko, le nouveau président du HDZ.

Le FPÖ félicite le nouveau président serbe.

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Autriche et Serbie. Le Président du FPÖ (Autriche) a félicité le nouveau président serbe, Tomislav Nikolić du SNS. Le FPÖ et le SNS sont des partenaires politiques. Les deux formations politiques ont signé un accord de coopération.

Le PVV donné à 23 sièges.

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Pays-Bas. Ce 18 et 19 mai 2012, un sondage Maurice De Hond a été réalisé auprès de 3.000 personnes. Le PVV gagne 3 sièges en une semaine et est donné à 23 sièges. Le PVV dispose de 24 sièges de député au Parlement (élections de juin 2010).

Le plus gros parti au sein du sondage est le SP (gauche de la gauche) donné à 29 sièges, soit un gain de 14 sièges par rapport aux élections de juin 2010.

À l’issue des prochaines élections, il devrait être difficile de former une majorité réunissant plus de 75 sièges sur 150.

Il ressort du sondage que l’enthousiasme à propos de l’accord de budget que le VVD, le CDA, D66, GroenLinks et ChristenUnie ont conclu fin avril 2012 tombe. Les détails de cet accord seront connus cette semaine. 50 % des gens étaient pour et 30% contre. Depuis, les chiffres se sont inversés : 50 % sont contre et 30 % sont pour.

Si le PVV maintient lors des prochaines élections le nombre de député qu'l a obtenu lors des dernières élections législatives, cela signifie que malgré le fait que le parti a soutenu de l'extérieur le gouvernement, il arrive suite aux manœuvres de Geert Wilders à ne pas perdre de plumes.

L’Aube dorée défraie la chronique.

Grèce. Lors d'une interview accordée ce dimanche 20 mai 2012 à la chaîne de télévision privée Mega, le chef de file du parti ultranationaliste l’Aube dorée a remis en cause l’existence des chambres à gaz et a qualifié d’« exagération » la mort de six millions de Juifs.

(Rappelons que ce site est consacré aux partis patriotiques. Nous abordons cependant les partis ultranationalistes lorsque ceux-ci font concurrence aux partis patriotiques).

Micheline Calmy-Rey défend l'attitude de Christoph Blocher.

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Suisse. Micheline Calmy-Rey défend l'attitude de Christoph Blocher :

http://www.romandie.com/news/n/PRESSECHMicheline_Calmy_Re...

Velimir Ilić pense que le président serbe doit permettre au SNS de former la coalition.

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Serbie. Le dirigeant du Parti Nouvelle Serbie Velimir Ilić, un parti allié du SNS, pense que le nouveau Président serbe Tomislav Nikolić (SNS) doit suivre l’étiquette : le premier parti lors des élections législatives, le SNS, doit se voir proposer de former la coalition gouvernementale. Si ce premier parti échoue, le deuxième doit prendre la main, puis le troisième. Si aucun gouvernement n’est formé après ces 3 essais, les électeurs doivent être appelés une nouvelle fois  aux urnes.

Avant le deuxième tour des élections présidentielles, des partis soutenant le président sortant (non-réélu) avaient passé un accord afin de former un futur gouvernement.

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Velimir Ilić

Jour de second tour, jour de bilans.

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Italie. Le second tour des élections municipales dans quelque 120 communes italiennes se termine ce lundi 21 mai 2012.

« Les partis à la croisée des chemins entre Athènes et Paris » (Lina Palmerini, Il Sole 24 Ore) :  « Jour de second tour, jour de bilans. Le premier, avant même les résultats, est que les partis ont perdu le sens de l’orientation, le cap. Le PdL, c’est sûr, ne l’a plus, ne sachant comment se rebâtir lui-même et rebâtir la droite, partagé entre le projet ‘modéré’ et celui de nouvelles unions avec la Ligue. Celle-ci, en proie à un scandale financier et désormais privée de son chef charismatique, tente à grand peine ne pas se perdre totalement, mais les ‘balais’ que prône Maroni pour ‘faire le ménage’ ne suffisent pas. Casini aussi est au milieu du gué : le mythique 3e pôle avec FLI et API n’a jamais vraiment pris corps, pas plus que son parti de la nation, projet auquel les électeurs n’ont rien compris. Le PD est en meilleur état, mais souffre aussi. Notamment du rapport de plus en plus ambigu avec l’IdV : la probable victoire d’Orlando à Palerme, candidat ‘malgré’ le PD et ses primaires l’illustrera. Sans compter le phénomène Grillo, un sérieux problème pour la gauche car il pèse sur l’IdV et SeL – et donc sur le PD. Là aussi, donc, on risque de perdre le fil. Si aujourd’hui le candidat pro-Grillo remporte la mairie de Parme, ce sera le choc fatal – et le Mouvement 5 étoiles pourra songer aux législatives de 2013. […]

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/05/2012

Tomislav Nikolić élu président de Serbie.

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Serbie. Le nationaliste Tomislav Nikolić gagne l'élection présidentielle serbe. Le Vice-président du SNS Aleksandar Vučić n'a pas attendu le décompte final et a proclamé Tomislav Nikolić vainqueur. Le président sortant vaincu a ensuite  félicité le candidat du SNS Tomislav Nikolić.

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Tomislav Nikolić arrive au quartier général du SNS tard dans la soirée.

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Tomislav Nikolić déclare devant les journalistes : « Je désire remercier les gens de Serbie qui ont voté pour moi et pour mon opposant. » Il ajoute que les élections se sont déroulées d’une « manière magnifique, à la manière serbe, qui est la bonne manière. ». Il considère ce jour comme le sommet de sa carrière politique et le plus beau jour de sa vie. Il n’abandonnera pas les Serbes du Kosovo et de Métochie. 

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Les membres et sympathisants du SNS fêtent la victoire dans les rues de différentes villes du pays.

Gábor Vona a été réélu president du Jobbik.

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Hongrie. Gábor Vona a été réélu president du Jobbik lors du congrès du parti qui s’est tenu au Centre de Congrès de Budapest. 726 délégués ont voté : 717 pour Gábor Vona et 5 contre. 4 votes sont invalides. 

Parmi les 6 vice-présidents, 5 sont réélus : Zoltán Balczó, Csaba Gyüre, Levente Murányi, Előd Novák, Tamás Sneider. János Volner remplace Csanád Szegedi. Gábor Szabó a été réélu président executif du parti. 

Le Président du Jobbik Gábor Vona a remercié les délégués pour leur soutien qui est vu comme une approbation de la ligne politique radicale et directe du parti. Il a mis en avant le fait que radicalité et compétences pour gouverner ne sont pas incompatibles.

"Poussez-les [avec une boule] dehors."

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Belgique. Anvers. En vue des élections municipales d'octobre 2012, le Vlaams Belang lance une campagne intitulée : "Poussez-les [avec une boule] dehors." Les quilles représentent les différents partis qui gouvernent la ville d'Anvers (Antwerpen). Ces partis sont le Parti socialiste, le Parti social-chrétien, le Parti libéral et le Parti national-centriste flamand N-VA.

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Filip Dewinter tient la boule du Vlaams Belang.

Harald Jannach à la tête de l'organisation FPÖ des agriculteurs.

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Autriche. À Windischgarsten en Haute-Autriche, le Député national du FPÖ Harald Jannach a été élu à l’unanimité président des « agriculteurs libéraux [nationalistes] ». Harald Jannach établit ainsi un lien entre le monde de l’agriculture et le Parlement et va pouvoir utiliser les instruments du Parlement pour le bien-être des agriculteurs.

Les présidents des « agriculteurs libéraux » pour les différents Länder sont :

Haute-Autriche : Franz Graf

Basse-Autriche : Josef Hintermayer

Salzbourg : Alois Nussbaumer

Styrie : Johann Höden

Burgerland : Walter Zechmeister

Vorarlberg : . Daniel Allgäuer

Carinthie : Rosemarie Schein

Vienne : Michael Eischer

Tirol : Josef Blasisker

Sondages Grèce.

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Grèce. Divers sondages ont été réalisés en vue des élections législatives du 17 juin 2012. Afin de siéger au Parlement, les partis doivent obtenir au moins 3 % des voix.

Un sondage Metron Analysis donne Syriza (post-communistes) en tête devant la Nouvelle Démocratie (conservateurs)  et le Pasok (socialistes) :

Syriza : 25,1 %

Nouvelle Démocratie : 23,8 %

Pasok : 17,4 %


Un sondage MRB donne :

Nouvelle Démocratie  24,4 %

Syriza : 23,8 %

Pasok : 14,5 %

 

Un sondage MARC donne :

Nouvelle Démocratie : 26,1 %

Syriza : 23,7 %

Pasok : 14,7 %


Les autres partis sont donnés à :


Grecs indépendants, une scission de tendance patriotique de la Nouvelle Démocratie : entre 7,8% et 8,5%.

Gauche démocratique : entre 6,3% et 6,9%.

Parti communiste grec (KKE) : entre 5,8% et 5,9%.

Aube dorée : entre 4,8 et 5,8%.

Culottes de peau.

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Autriche. Voici une photo de Johann Gudenus et Heinz-Christian Strache en culotte de peau.

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19/05/2012

Le Vlaams Belang exige la fermeture du centre pour demandeurs d’asile d’Arendonk.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang exige la fermeture du centre pour demandeurs d’asile d’Arendonk. Le parti estime que les incidents importants qui ont eu lieu entre les Afghans et les Tchétchènes prouvent une fois de plus le côté néfaste des centres ouverts pour demandeurs d’asile. Filip Dewinter déclare : « Il est grand temps de remettre en question la Convention de Genève sur les réfugiés. En attendant, des centres fermés composés de villages de container doivent être érigés. Les centre d’accueil doivent quitter les quartiers d’habitation et les grands centre des villes. De plus, les demandeurs d’asile qui se comportent mal doivent être rapatriés vers leur pays d’origine. »  

Le Vlaams Belang demande la fermeture de ce centre ouvert pour réfugiés politiques et propose les mesures suivantes :  

1/ Les réfugiés doivent être accueillis dans la région et/ou le continent d’où ils proviennent. 

2/ Des centre fermés doivent être ouverts aux frontières. 

3/ Une procédure courte de maximum 7 jours doit être mise en place sans possibilité d’appel. 

4/ Les demandeurs d’asile qui voient leur procédure rejetée doivent être rapatriés.

Le fusible Norbert Röttgen saute.

Allemagne. Le 17 mai 2012, la Chancelière Angela Merkel a écarté son Ministre de l'Environnement Norbert Röttgen à la suite de la défaite électorale qu'il a essuyé le 13 mai 2012 dans le Land de Rhénanie du Nord - Westphalie.

Karl Faserl, candidat du FPÖ au poste de maire de Hall.

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Autriche. Tirol. Le 17 juin 2012, une nouvelle élection du maire a lieu à Hall, une ville de 12.700 habitants. Le candidat du FPÖ est Karl Faserl. Il exige que les habitations de Hall soient pour les gens de Hall. Il désire que les loyers soient abordables. Karl Faserl demande également le maintien du sauna public : si la ville se permet de consacrer 500.000 euros à la culture, le financement du sauna doit aussi être possible.

Une délégation hongroise rend visite à Előd Tóásó en Bolivie.

Hongrie et Bolivie. Une délégation hongroise conduite par un député du Parti conservateur a rendu visite à Előd Tóásó qui séjourne depuis 3 ans, sans avoir été jugé, au sein d’une prison en Bolivie. La délégation a assisté à la sélection des membres du jury en vue du procès.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2010/12/20/bol...)

18/05/2012

Umberto Bossi sous enquête judiciaire.

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Le fondateur de la Ligue du Nord Umberto Bossi et deux de ses fils feraient l'objet d'une enquête pour détournement de fonds publics. Umberto Bossi est soupçonné de fraude présumée tandis que ses fils Renzo et Riccardo sont soupçonnés de détournement de fonds.

« Enquête judiciaire sur Bossi : ‘détournement d’argent public’ » (La Repubblica)

« Le cas Bossi résume un système près de s’écrouler et impuissant » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Jusqu’à hier, on pouvait voir pour Bossi un avenir de patriarche de la Ligue. Hors, vu l’ampleur du scandale autour de sa famille et de lui-même, tout est à revoir. Attendons certes que l’enquête suive son cours, mais le verdict de l’opinion, indignée, est déjà tombé, et c’est un désastre pour ce qu’il reste du vieux chef. Il faudra beaucoup de temps avant que la Ligue de Maroni joue à nouveau un rôle important sur la scène nationale, s’il y parvient. Les émissions satiriques le disent chaque soir : ce n’est pas Beppe Grillo qui fait campagne, mais les autres qui la font pour lui, ces partis incapables de mener à bien les réformes nécessaires. L’affaire Bossi l’illustre, et ceux qui n’en peuvent plus de subir la crise font peu de différence entre la Ligue et les autres. Voilà pourquoi le Mouvement 5 étoiles est donné par certains sondages au-delà de 11% dans l’hypothèse de législatives. Face à cela, l’absence de sursaut surprend. La liste des réformes que prône avec insistance le Chef de l’Etat reste lettre morte. Dans l’hypothèse (très plausible) qu’aucune réforme électorale ne passe, et que l’on vote avec l’actuel mode de scrutin, le Porcellum, un score de 11-12% pour les pro-Grillo bouleverserait tous les équilibres. Il pèserait lourd sur l’axe PD-SeL-IdV, réduirait presque à néant le rôle de centre de Casini, et prendrait, sous des formes inédites, le rôle de force ‘corsaire’ d’une Ligue mal en point. Si rien ne change d’ici 2013, le système va droit au suicide. E. Scalfari, dans Repubblica, jugeait ‘très opportune une liste citoyenne apparentée au PD, représentative du principe de légalité’ – on évoque aussi Saviano. A droite aussi, Berlusconi devra imaginer sa ‘liste citoyenne’ liée au PdL pour lancer un signal de renouveau – de nouveaux visages, avant tout. Quant à l’ex ‘3e pôle’, Casini avait parlé d’un ‘parti de la Nation’. Si c’est sérieux, il ferait bien de se dépêcher : le dernier train avant effondrement est en train de passer. »

« Corruption, nouveau duel PD-PdL » (Francesco Grignetti, La Stampa) : « Le fil de la trêve tient. En coulisses, l’‘étrange majorité’ ne s’est pas brisée. Au contraire la volonté d’agir de concert sur le code pénal est bien là. Pourtant Paola Severino, ministre de la Justice, doit quotidiennement désamorcer des incidents. Hier, par exemple, D. Ferranti (PD) a exigé qu’on vote son amendement pour durcir les sanctions contre le délit de corruption (pour : PD, IdV et FLI ; contre : PdL ; abstention : Ligue et UdC). Les peines encourues devraient donc monter, le minimum passant à 4 ans de prison et le maximum à 8. Or ce n’était pas prévu dans les accords de la majorité, d’où la colère du PdL. Pour Alfano, ‘le PdL veut un nouveau texte anti-corruption, mais le PD agit de façon déloyale dans le but sans doute de tout faire sauter’. Bersani riposte : ‘ces mesures anti-corruption seront votées, inutile de croire le contraire. Il ne sert à rien de faire de l’obstruction en commission’. La ministre Severino n’est pas ravie de la situation et défend sa proposition, dite ‘en pyramide’, avec des peines minimum et maximum bien pesées. Bref, l’exécutif, surtout après l’entrevue Berlusconi-Monti, tente de s’imposer pour rétablir la trêve politique. Severino minimise : ‘La justice a toujours été un sujet difficile. J’ai constaté, au début des travaux des commissions Justice et Affaires constitutionnelles, à la Chambre du moins, une grande volonté d’éviter des écarts, même si cela arrive parfois. Je ne crois pas qu’il se soit créé une nouvelle majorité. On ne peut pas empêcher un groupe, dans ce cas l’IdV, de voter un amendement avec lequel il est d’accord’. Mme Severino, pour tenter de ramener la paix, et à la demande du PdL, remet à l’ordre du jour les bases de l’accord Alfano-Bersani-Casini du palais Chigi, et l’on reparlera donc d’écoutes téléphoniques. ‘En cas de difficulté, le gouvernement est ouvert à un amendement-balai’ dit-elle. C’est, du reste, ce que demandent les partis de la majorité : que l’exécutif présente ses idées et les tire de l’impasse des veto croisés. Ainsi, Bersani s’est dit prêt à voter le projet de loi sur les écoutes, pourvu que le texte anticorruption soit voté et que la responsabilité civile des magistrats soit revue. Et la ministre Severino, après avoir pris l’avis du palais Chigi, annonce : ‘Mon texte est prêt. Mais la décision de l’inscrire à l’ordre du jour n’est pas du ressort du gouvernement.’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'élection du Conseil fédéral par le peuple renforce la démocratie directe.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse : 

Le Conseil fédéral a transmis aujourd'hui son message au Parlement quant à l'initiative populaire « Election du Conseil fédéral par le peuple ». L'UDC est déçue par l'attitude négative du Conseil fédéral au sujet de son initiative. L'élection par le peuple signifie une consolidation et un renforcement de la démocratie directe. L'initiative demande que ce soit le peuple - et non pas le Parlement - qui peut élire le Conseil fédéral. Ce système s'inspire des procédures électorales en vigueur dans les cantons. 

L'initiative populaire "Election du Conseil fédéral par le peuple" s'oppose aux efforts actuellement en cours qui visent à restreindre les droits démocratiques. L'extension des motifs d'invalidation d'initiatives populaires, l'examen matériel préalable avec des avertissements sur les listes de signatures, la juridiction constitutionnelle ou encore les liens institutionnels avec l'UE sont autant de projets du Conseil fédéral et du Parlement qui minent la démocratie directe. L'UDC fait le chemin inverse. Elle veut renforcer les droits du peuple et étendre la démocratie directe. Les grands défis politiques et économiques que la Suisse doit relever, notamment au niveau international, donnent une importance supplémentaire à cette proposition. Pour la Suisse, la démocratie directe et de larges droits populaires ont toujours été les garants de la prospérité, de la sécurité et de la stabilité. L'UDC souhaite renforcer ces atouts que nous envient de plus en plus de gens dans le monde entier. 

Voici ce que veut l'initiative: 

 •l'organe électoral du Conseil fédéral est le peuple suisse et non plus le Parlement. Ce système correspond au modèle d'élection des gouvernements cantonaux et il a donc fait largement ses preuves. L'élection par le peuple renforce la démocratie directe et assure un meilleur contrôle du pouvoir. 

 •le Conseil fédéral est élu par le peuple tous les quatre ans, en même temps que le Conseil national. Sont éligibles toutes les personnes qui sont également éligibles au Conseil national. 

•deux sièges au moins sont garantis à la Suisse latine. Grâce au principe de la moyenne géométrique, les candidats latins bénéficient d'une pondération plus forte et ne peuvent donc pas être évincés par les votants alémaniques. Le droit de la Suisse latine d'être représentée équitablement au Conseil fédéral est ainsi garanti explicitement dans la Constitution fédérale. Il s'agit là d'une amélioration par rapport au système actuel. 

•l'élection est basée sur le système majoritaire suivant: pour déterminer la majorité absolue, la somme des voix valables (sans les votes blancs) obtenues par les candidats est divisée par le nombre de conseillers fédéraux à élire. Le résultat est divisé par deux plus une voix. Appliqué dans la majorité des cantons, ce système majoritaire est très proche du mode électoral proportionnel, car la majorité absolue n'est pas excessivement élevée et ne conduit donc pas forcément à un deuxième tour de scrutin.

Le Municipal de Vernier refuse la vice-présidence au MCG Thierry Cerutti.

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Suisse. Vernier. Thierry Cerutti du MCG se voit refuser la vice-présidence :

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/ambiance-tendue-m...

Maire UKIP à Preesall.

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Royaume-Uni. Preesall. Chris Lamb de l’UKIP est devenu maire, pour un an, de Preesall.

Résultats des élections pour le Parlement de Voïvodine.

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Serbie. Voïvodine. Lors des élections pour le Parlement de Voïvodine du 6 mai 2012, la coalition dirigée par le SNS obtient  14 sièges avec 18,32 %, le SRS récolte 6,3 % et 5 sièges, Dveri reçoit 4,56 % et 0 sièges. Le MRM obtient 0,59 % et 0 élus. Le Parlement de Voïvodine est constitué de 60 élus.

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Liste 5 : coalition dirigée par le SNS. 

Liste 4 : SRS. 

Liste 10 : Dveri. 

Liste 12 : MRM.

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La première ligne : résultats pour l’ensemble de la Voïvodine (en nombre de voix et  %).

Les 7 autres lignes : résultats par circoncription (en nombre de voix et  %).

17/05/2012

Supermarchés ne vendant que des produits hongrois.

Hongrie. Une chaîne de supermarchés qui ne vendent que des produits hongrois a été fondée.

Photos du congrès du FPÖ de Basse-Autriche du 12 mai 2012.

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Autriche. Voici les photos du congrès du FPÖ de Basse-Autriche du 12 mai 2012 (voir article plus bas).

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Les délégués votent.

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La salle.

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Le Président national du FPÖ HC Strache applaudit ...

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... la réélection de Barbara Rosenkranz à la tête du FPÖ de Basse-Autriche.

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Heinz-Christian Strache parle.

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2 conseillers municipaux pour le MRM.

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Serbie. Voïvodine. Le MRM, un parti nationaliste qui représente la minorité hongroise, a obtenu lors des élections du 6 mai 2012 un conseiller municipal au sein de deux municipalités différentes. Donc, au total le MRM emporte deux conseillers municipaux.

Le MRM n’obtient pas d’élu au sein de l’assemblée de Voïvodine, où il décroche 0,592 % avec 5.991 voix.

(http://www.pik.skupstinavojvodine.gov.rs/Strana.aspx?s=re...)

Le MRM obtient des scores situés en dessous de 2 % au sein des municipalités. Le problème que rencontre le parti est qu’il est en concurrence avec d’autres formations politiques qui défendent la minorité hongroise de Voïvodine. Hors, chacun de ces partis a quelque chose de nationaliste. Il n’est pas possible d’établir clairement au sein des partis qui défendent les Hongrois de Voïvodine, lesquels sont nationalistes et lesquels ne le sont pas.