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07/12/2009

L'UDC lance son initiative en faveur des familles.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% :
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Les délégués de l'UDC Suisse ont décidé samedi par 367 voix sans opposition de lancer l'initiative en faveur des familles. L'objectif de l'UDC est de permettre des déductions fiscales également aux parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants. Le départ de la récolte de signatures sera probablement donné au début de l'année prochaine.

C'est à l'unanimité que les délégués UDC se sont prononcés pour le lancement de l'initiative en faveur des familles. Ils ont ainsi posé un jalon clair et net en faveur des familles qui assument toutes leurs responsabilités éducatives. Cette initiative permettra de corriger la discrimination voulue par le Parlement dans l'imposition des familles.

06/12/2009

Autriche : le FPÖ et les Verts veulent autoriser les Habsbourg à être candidats au poste de président.

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La constitution autrichienne interdit aux descendants des Habsbourg d’être candidats à la présidence de la République d’Autriche. Les écologistes et le FPÖ désirent supprimer cette interdiction constitutionnelle qui date de la naissance de la Première République, après la Première guerre mondiale.

 

Ulrich de Habsbourg-Lorraine est  conseiller municipal des Verts au sein de la municipalité de Wolfsberg en Carinthie. Il a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle à l’encontre de cette interdiction.

05/12/2009

BZÖ : vers le retour d'Hubert Gorbach?

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L’ancien Ministre autrichien des transports et ancien Vice-chancelier, FPÖ puis BZÖ, Hubert Gorbach, pourrait revenir en politique. D’un autre côté, il est en discussion afin de devenir le coordinateur européen pour la construction du tunnel de base du Brenner.

Procès contre Geert Wilders.

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Le 20 janvier 2010 sera un jour crucial dans le domaine de la liberté d’expression. Ce sera le début du procès politique contre Geert Wilders, le chef de file du PVV. Geert Wilders vient d’être assigné en justice dans le cadre de cette procédure.

Photos de la convention du BZÖ de Styrie.

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Un sympathisant autrichien du BZÖ m'envoit ce lien vers les photos de la convention du BZÖ de Styrie qui a eu lieu le 28 novembre 2009 à Graz, sous le slogan : "La nouvelle voie 2010". Le nouveau programme s'intitule "L'union avec les Styriens".
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04/12/2009

Bossi : "nous contrôlons Berlusconi, sinon il rentre chez lui".

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« Sondage IPSOS-Il Sole 24 Ore : l’Italie bipolaire tient bon, le PdL arrive à 38%, le PD à 30 » (Roberto D’Alimonte, Il Sole 24 Ore) : « Le PdL bénéficie d’une croissance de 3 points par rapport aux élections européennes (38%) et le PD de 4 (30,5%), l’IdV de Di Pietro et l’UDC de Casini sont en recul, la gauche radicale dégringole. Le bipolarisme s’accentue et se renforce : c’est ce qui ressort d’un sondage du Sole 24 Ore-IPSOS sur les intentions de vote des Italiens. La confiance dans le gouvernement est à 53% alors que le jugement porté sur l’opposition est pire que celui donné individuellement sur les partis de l’opposition : uniquement 24% des personnes interrogées considèrent qu’elle peut être une alternative satisfaisante. La base électorale du PdL est de plus en plus méridionale (proche de la majorité absolue), et 36% des ouvriers se disent électeurs du parti du président du Conseil. Le PD n’est majoritaire que chez les employés et les enseignants. Ce sondage fait ressortir que le PD n’est pas mal vu par les Italiens, c’est plutôt l’opposition dans son ensemble qui est mal vue car elle est peu crédible. Et comment donner tort à l’électorat ? Où est l’alliance ? Où est le programme commun ? C’est là que réside une partie de la réponse au phénomène de la tenue de Berlusconi et de son gouvernement. Dans une démocratie bipolaire, le consensus va à qui sait exprimer un leadership et une unité de vues. Berlusconi l’a compris depuis longtemps, les autres non. »

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« Les fractures politiques et la force du vote » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le sondage Ispos-Sole commenté par Roberto D’Alimonte explique pourquoi, si l’on votait aujourd’hui, le centre droit remporterait de nouveau les élections alors que la faiblesse de l’opposition perdure. La ‘gaffe’ de Fini, c’est certain, est un prétexte : c’est le pistolet de Sarajevo qui fait exploser les tensions réprimées au sein du centre droit et qui confirme l’incompatibilité entre la vision plébiscitaire du pouvoir, propre à Berlusconi, et celle politico-institutionnelle du président de la Chambre. Berlusconi parle maintenant de Bossi comme du seul allié en qui il peut avoir confiance, ce qui permet à ce dernier de dire : ‘nous contrôlons Berlusconi, sinon il rentre chez lui’. D’autre part, la fracture avec Fini – due aussi à des erreurs politiques et psychologiques du président de la Chambre – montre que le PdL est tout sauf une fusion politique réussie. Il y a quelque chose de paradoxale dans la situation actuelle : une majorité reconnue, selon le sondage IPSOS, s’use dans une sorte de court-circuit quotidien, au lieu de mettre sa force au service des italiens. Le pire est que nous risquons d’aller au devant d’une longue période de polémiques inutiles. Si Berlusconi et Fini ne s’expliquent pas clairement, les forces institutionnelles sont en danger, risquant une lente usure. Pour le moment, les Italiens ne semblent pas s’en apercevoir et les intentions de vote ne changent pas de manière drastique, grâce à la popularité de Berlusconi mais surtout à l’inconsistance du centre gauche. Mais l’histoire nous enseigne que les contradictions sont parfois résolues de manière dramatique. »

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« Berlusconi : ‘aucune compétition avec Fini ; je suis désolé, je n’ai jamais dit ni pensé de Gianfranco ce qu’en ont écrit les journaux’. Fini : ‘l’indépendance des magistrats est une garantie pour la démocratie ; oui à la séparation des carrières’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « Obligés de rester ensemble, pour le moment tout au moins : c’est la conclusion à laquelle sont arrivés Berlusconi et Fini, avec bien sûr la médiation de Gianni Letta. Le président du Conseil a choisi de rompre le silence lors de la conférence de presse avec Medvedev, après le sommet Italie-Russie, pour faire savoir qu’il n’a jamais ‘dit ni pensé’ ce qu’ont écrit les journaux – soit d’écarter Fini du PdL. Bref, Berlusconi ne veut pas accélérer les choses, mais il serait faux d’y voir une marche arrière. Ce n’est que de la Realpolitik, et Fini n’est pas en reste : hier, au salon de la justice, il a approuvé la séparation des carrières entre Parquet et Siège et l’hypothèse d’atténuer le caractère obligatoire de l’action pénale. Il soutient la réforme de la justice mais sans revenir sur ses positions – proches, comme souvent, de celles du chef de l’Etat. Ces signaux confirment la nécessité, sinon la volonté, de freiner la dérive scissionniste qui était en train de s’emparer du PdL, avec comme issue inévitable une crise gouvernementale et des élections anticipées. Italo Bocchino, et à travers lui les finiens, avertit les faucons du PdL : ‘il ne faut pas sous-estimer Fini, il a des appuis déterminants au Parlement pour que la législature continue’. Entre Berlusconi et Fini, aucun contact pour le moment ; et, s’il y en avait dans un avenir proche, comme le souhaitent certains, ce serait seulement pour les caméras et les électeurs. »

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(Traductions : ambassade de France à Rome).

Berlusconi choisit le gaz de Moscou.

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« Berlusconi choisit le gaz de Moscou » (Emanuele Novazio, La Stampa) : « Pour S. Berlusconi, le sixième sommet intergouvernemental italo-russe, qui a réuni hier 24 ministres des deux pays à la Villa Madama, a servi à définir les termes de la ‘relation spéciale’ bâtie avec la Russie, centrée sur un thème clef : l’énergie. Le Président du Conseil s’est déclaré ‘content et fier’ des accords passés entre ENI et Gazprom pour le gazoduc Southstream. Il s’agit de garantir ‘sécurité et stabilité énergétique à l’Italie, aux Balkans et à l’Europe’. Pour les Américains, la dépendance italienne par rapport aux approvisionnements russes aurait des répercussions politiques ‘préoccupantes’. Aux perplexités de Washington qui soutient le concurrent Nabucco, S. Berlusconi peut maintenant opposer l’adhésion à Southstream du français EDF. Il souligne, du reste, qu’‘il n’y a pas de concurrence avec Nabucco’ et que l’Italie aussi participera au projet. ‘30% seulement de nos importations’ viennent de Russie. On voit là se dessiner le rôle que Rome entend jouer en Europe en faveur de Moscou. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/12/2009

Le bus du FPÖ se promène à travers Vienne.

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Depuis la mi-octobre 2009, le bus du FPÖ se promène à travers Vienne avec son équipe engagée. Le bus parcourt Vienne jusqu’au 8 décembre 2009. Au début de l’année 2010, il parcourra de nouveau la ville de Vienne avec le slogan « Nous ne vous laissons pas en plan ».

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Heinz-Christian Strache devant le bus du FPÖ.

Silvio Berlusconi en Belarus (suite).

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Loukachenko : « Avec Silvio, c’est l’Europe qui me reconnaît». « Loukachenko est aimé du peuple comme le montrent les résultats des élections», a soutenu Silvio Berlusconi en visite à Minsk.

02/12/2009

"Nous viennois".

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En vue des élections à Vienne en 2010, le FPÖ fait distribuer par la poste autrichienne ce magazine intitulé "Nous, Viennois". En couverture, sur la droite : le chef de file du FPÖ, Heinz-Christian Strache. Derrière, sur la gauche, en noir et blanc, le maire de Vienne : le social-démocrate Häupl. En bas: "Häupl dehors. HC Strache du FPÖ met à jour les 7 péchés capitaux du SPÖ Häupl."
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Voir la présentation des différentes pages du magazine : http://www.fpoe.at/fileadmin/Content/portal/Kampagnen/09/1_Wir_Wiener_Nov2009_low.pdf

Russie : attentat islamiste.

Des responsables islamistes ont revendiqué l’attentat à la bombe, contre un train en Russie, qui a fait 26 morts.

Fini-Berlusconi, règlement de comptes.

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« La colère de Silvio : ‘ça suffit, il doit s’en aller’, mais Fini déclare à la télévision : ‘je n’ai rien à clarifier’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Hier, Berlusconi était hors de lui : ‘comment peut-on parler de manière si désinvolte, légère et méprisante d’un ami, du président du Conseil et du chef d’une majorité qui l’a fait élire président de la Chambre ! C’est dévastateur ’. Il est prêt à publier un communiqué-ultimatum (‘ou il se dédit, ou il sort du parti’) mais La Russa tente de calmer le jeu. A la fin, sort un communiqué demandant à Fini de rentrer dans le rang. Entre-temps, Berlusconi a confirmé les candidatures léghistes aux régionales en Vénétie et dans le Piémont, soulignant : ‘et, là-dessus, que Fini ne pipe mot’. S’il a appelé Mancino (mis en cause par Spatuzza) pour s’excuser, le président de la Chambre n’a pas téléphoné à Berlusconi. Intervenant lors de l’émission Ballarò, il s’est dit ‘totalement convaincu que Berlusconi n’a rien à voir avec la mafia et a toute légitimité pour gouverner car élu par le peuple’, mais qu’il a aussi le ‘devoir de respecter les autres pouvoirs’ ; ‘je ne téléphone pas pour m’expliquer’, a-t-il dit, ‘mais pour rappeler certaines idées’. »

 

« Bossi contre Fini : ‘c’est un ancien fasciste ami de la gauche’ – Sur Berlusconi : sans nous, il rentre chez lui » (Andrea Montanari, La Repubblica) : « Fini : ‘un ancien fasciste désormais ami de la gauche’. Berlusconi ? ‘Nous le contrôlons bien, sans nos voix, il rentre à la maison’. Propos de Bossi lors d’un dîner à Milan en l’honneur du président du Parlement catalan. ‘Fini veut donner le droit de vote aux immigrés mais notre peuple ne le suivra pas ; quand la Padanie sera devenue un Etat-nation, nous pourrons le faire, mais pas maintenant. L’Europe, je ne sais pas, mais la Lombardie a toujours dressé un mur contre l’Islam’ »

 

« Affrontement ouvert entre léghistes et finiens » (GM De Francesco, Il Giornale) : « L’opposition frontale entre les deux sensibilités de la majorité, ‘loyaliste’ et ‘finienne’, s’est aussi exprimée dans l’affaire des minarets : la proposition de la Ligue sur un référendum a trouvé ses opposants les plus virulents non au sein du PD mais dans l’entourage intellectuel du président de la Chambre. Le ministre Maroni dit : ‘j’aurais voté comme les Suisses’ ; sur Internet, la fondation FareFuturo réplique : ‘les démagogues devraient retourner à l’école pour comprendre que la majorité ne peut pas décider n’importe quoi, que la démocratie moderne est faite de principes inviolables, intangibles, même pour une majorité absolue’. »

 

 (Traduction : ambassade de France à Rome.)

01/12/2009

L'UDC Suisse demande une session extraordinaire du Parlement.

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Voici un communiqué de l'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix :
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Le groupe UDC a analysé aujourd'hui les résultats des votations du weekend dernier. La nette acceptation de l'initiative sur les minarets illustre le malaise que ressentent les Suissesses et les Suisses face à la politique d'asile et des étrangers du Conseil fédéral. Ce dernier n'a manifestement plus la confiance du peuple. Il est urgent de prendre des mesures sévères contre les étrangers criminels et de corriger les négligences qui se multiplient en politique d'asile. Le gouvernement doit aussi se ménager rapidement une plus grande marge de manœuvre pour limiter l'immigration. L'UDC demande donc à l'unanimité la tenue d'une session extraordinaire sur la thématique de l'asile, des étrangers et de la migration. Son groupe déposera une intervention dans ce sens au Parlement. L'UDC confirme également son exigence de résilier et de renégocier l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE. Le Conseil des Etats est invité à accepter durant la session en cours l'initiative UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Ce projet doit être rapidement soumis au peuple.

 

Les Suissesses et les Suisses en ont plus qu'assez de l'inaction en politique d'asile et des étrangers. Le Conseil fédéral et le Parlement ont reçu le weekend dernier la juste récompense pour leur passivité. Le peuple veut que la politique s'attaque enfin sérieusement aux problèmes qui marquent le domaine de l'asile et des étrangers. Il est urgent d'agir contre l'explosion des dépenses et du nombre de cas pendants en matière d'asile. Les citoyennes et les citoyens attendent également une intervention rigoureuse contre les étrangers criminels. Durant cette session parlementaire, le Conseil des Etats aura l'occasion de répondre à cette volonté du peuple en acceptant l'initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels. Ce projet doit être rapidement soumis au peuple afin de débarrasser le pays de ces hôtes indésirables. Il faut en outre que la Suisse retrouve sa capacité d'agir dans le domaine de la migration. L'immigration incontrôlée peut être stoppée moyennant une adaptation de l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE. Ce traité doit donc être résilié et renégocié. L'UDC demande l'ouverture rapide d'une session extraordinaire sur la thématique de l'asile, des étrangers et de la migration. Elle a décidé de déposer une intervention dans ce sens.

 

Prendre au sérieux les droits du peuple

 

L'UDC est choquée par les réactions de la classe politique suisse et étrangère après le verdict clair et net du peuple suisse le 29 novembre dernier. Il va de soi pour l'UDC que cette décision du peuple doit être appliquée sans réserve. Il est hors de question que le doute soit jeté sur le résultat d'une votation populaire en se référant à des traités internationaux, voir que des tribunaux puissent l'annuler. Si nécessaire, il faudra résilier la Convention européenne des droits de l'homme, puis la signer une nouvelle fois en faisant une réserve à propos des minarets.

Styrie : rapprochement entre le FPÖ et le BZÖ.

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Lors des élections pour la Chambre de commerce 2010 en Styrie, le BZÖ de Styrie va soutenir le Cercle des entrepreneurs libéraux, qui est lié au FPÖ. Des entrepreneurs proches du BZÖ seront candidats sur les listes du Cercle des entrepreneurs libéraux.

 

C’est la conséquence d’un rapprochement qui a lieu entre les dirigeants du BZÖ et du FPÖ en Styrie.

Berlusconi fait l’éloge du dirigeant biélorusse Loukachenko.

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« Berlusconi fait l’éloge du dirigeant biélorusse Loukachenko et reçoit en échange les archives du KGB sur les déportés italiens » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) : « Echange de cadeaux : Berlusconi se déclare ‘satisfait des élections qui ont confirmé plusieurs fois Loukachenko au pouvoir’ ; l’ancien soldat de l’Armée rouge, qui gouverne la Biélorussie depuis trois lustres, selon des critères jugés peu démocratiques en Occident, lui fait un cadeau inattendu : les archives du KGB sur les Italiens morts dans les camps nazis de son pays, et sur les déportés italiens persécutés en Union soviétique. Au cours de la visite, les sujets de coopération économique ont aussi été abordés avec Finmeccanica. Sur la question délicate des adoptions d’enfants biélorusses, il y a eu un échange de garanties réciproques. Selon E. Bonino, il s’agit ‘d‘une politique étrangère mystérieuse’. Ce à quoi Bonaiuti a répliqué ‘des problèmes importants ont été affrontés’. PF Casini s’est dit lui aussi ‘stupéfait des déclarations du Cavaliere’ et il a annoncé qu’il demanderait au chef du gouvernement d’en référer au Parlement’, suivi par P. Fassino, PD. »

(Traductions de l'ambassade de France à Rome).

Fini s’oppose à la croisade de la Ligue.

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« Plus qu’aux guerres de religion, la Ligue pense à quelques voix de plus » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Un des nos talents nationaux est la capacité de discuter dans le vide et de faire de choses insignifiantes des sujets majeurs, qui font les manchettes quelques jours avant de disparaître. Tout récemment, on parlait déstabilisation institutionnelle, chute du gouvernement du fait de la magistrature etc. Le scénario a changé : on parle maintenant de l’idée de la Ligue (ou du ministre Calderoli) de faire en Italie un référendum contre les minarets, sur le modèle suisse, et on perd du temps autour de l’idée (du vice-ministre Castelli) d’ajouter la croix au drapeau italien pour rappeler clairement ‘les racines catholiques de notre identité’. Que ce soit clair : aucune de ces initiatives n’est à prendre au sérieux, et les gens de la Ligue sont les premiers à ne pas y croire. Les amis de Bossi (d’ailleurs silencieux) agitent l’étendard anti-islamique à des fins électorales : plus leurs attaques sont virulentes, mieux c’est ; l’important est de donner à la base matière à s’identifier une fois de plus au parti. Le véritable objectif de la Ligue, ce sont les régionales, et sûrement pas des guerres de religion. Le pacte politico-électoral PdL-Ligue demeure solide et tout reste plus ou moins comme avant. D’un côté, les propositions sur le référendum et la croix sur le drapeau ne servent qu’à créer du folklore ; de l’autre, aucun droit à obtenir la nationalité ne sera reconnu aux immigrés. Nous n’imiterons pas la Suisse par une décision qui, selon Fini, sert seulement à exciter ‘le fondamentalisme et le fanatisme religieux’, mais nous ne prendrons pas non plus de façon résolue la voie opposée. Nous resterons, comme d’habitude, à mi-chemin. »

« L’utilisation du catholicisme version léghiste embarrasse le Vatican » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « L’attitude de la Ligue face au référendum suisse tient au désir de récupérer des suffrages apeurés plus que catholiques. Elle confirme la ‘conversion vaticane’ de Bossi, après une longue phase où il assimilait le Saint Siège au centralisme romain, et relance la tentative de se légitimer comme ‘parti chrétien’, en occupant l’espace déserté par Fini, désormais sur des positions toujours plus éloignées du Vatican. Paradoxe : la hiérarchie catholique se dissocie des applaudissements léghistes au référendum suisse et accueille avec un embarras évident l’idée de Castelli d’ajouter une croix au drapeau italien. Le Saint Siège craint les guerres de religion, non pas tant en Europe que dans l’Orient musulman et hindouiste. A la Ligue qui veut importer de Suisse une autre dose de peurs et de fermetures, l’Eglise catholique oppose un choix opposé, quoique peut-être plus impopulaire. Le cardinal Bagnasco, président de la conférence des évêques, juge déplacée ‘l’instrumentalisation de la religion’, et L’Osservatore romano compare les minarets aux crucifix – jugement convergent, cette fois, avec celui de Fini, pour qui la Suisse ‘fait un formidable cadeau à l’islamisme le plus excessif’. Mais la Ligue va de l’avant et fait écho à la peur, une des clef de ses succès. »

« Fini s’oppose à la croisade de la Ligue » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Pour Fini, la proposition de Calderoli d’un référendum sur les minarets est ‘pure propagande’ : ‘si on veut modifier la Constitution et y insérer une forme de consultation des citoyens, c’est possible, mais indépendamment de la question de l’immigration’. Pour le président de la Chambre, le référendum suisse est ‘fruit de la peur’. Au PdL, on estime que la Ligue, déjà en campagne pour les régionales, veut faire le plein de voix au Nord. »

(Traduction de l'ambassade de France à Rome)

Dernières nouvelles d'Italie.

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« La Ligue : un coup porté à l’islamisation » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Après le ‘non’ suisse aux minarets, Umberto Bossi s’est dit ‘satisfait, et comment !’, ajoutant ‘mais s’il y avait un référendum chez nous, je pense que les gens voteraient aussi contre l’église’. Le chef de la Ligue s’associe à la satisfaction des siens, mais avec prudence. Plus qu’une critique contre l’Eglise, son observation semble plutôt viser l’outil référendaire. Sa première pensée, après le non suisse, est revenue à une de ses vieilles phrases, cheval de bataille de campagnes électorales passées : ‘l’ombre des minarets risque de couvrir celle des églises’. Luca Zaia, ministre de l’Agriculture, est à l’unisson de son chef : ‘je me demande quel serait le résultat d’un référendum de ce genre ici, et je ne dis pas en Padanie mais en Italie’ ; ‘l’harmonie avec ce que ressent le peuple, nous l’avons depuis toujours’. Le vice ministre des Infrastructures Castelli recourt, lui, à un ton polémique : ‘nous devons demander que la croix soit mise sur le drapeau italien ; il faut un signal clair pour combattre l’idéologie maçonnique et islamophile qui traverse aussi les forces alliées à la Ligue’. »

« Fini insiste sur les immigrés : il faut un pacte de nationalité » (Andrea Galli, Corriere della Sera de dimanche) : « A l’occasion d’un congrès organisé par sa fondation Farefuturo en collaboration la fondation Konrad Adenauer, au bord du lac de Come, GF Fini aborde à nouveau le thème de la nationalité pour les immigrés : une nationalité ‘sociale et politique’, qui doit être ‘étendue’ et requiert un ‘pacte’. ‘L’appartenance à la nation ne dépend pas seulement d’un arrière-plan ethnique ; c’est aussi le produit d’un acte volontaire d’amour envers ceux qui ont choisi la nation comme patrie’. Le grand défi pour la politique ? ‘L’intégration’. Les réformes à réaliser ‘doivent être vue comme un renouvellement du pacte de citoyenneté’ et constituer ‘un facteur de relance de la cohésion morale et sociale’. Depuis Palerme, R. Schifani, président du Sénat, lui fait écho : ‘la politique doit être plus réfléchie, il faut s’asseoir autour d’une table pour faire ces grandes réformes.’ Fini a aussi lancé un appel aux partis (‘qu’ils se renouvellent et s’ouvrent aux nouvelles formes de participation, aux mouvements et aux associations’) et prononcé deux citations : l’une de Piero Calamandrei, un des constituants (‘la République est notre famille’), et l’autre de Tocqueville : ‘si je cherche à imaginer le nouvel aspect que pourra prendre le despotisme, je vois une foule d’hommes égaux cherchant seulement à se procurer des plaisirs petits et vulgaires.’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

BZÖ : élections présidentielles en Autriche.

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Le BZÖ prend position par rapport à la future élection présidentielle en Autriche. Le BZÖ national veut se mettre d’accord avec d’autres partis afin de présenter un candidat commun en vue de faire front contre l’actuel président, considéré comme proche des sociaux-démocrates du SPÖ. Le BZÖ de Carinthie préfère que le BZÖ présente son propre candidat. Quand au BZÖ de Styrie, il désire que le BZÖ boycotte le scrutin afin d’obtenir à terme la suppression du poste de président.

Les minarets s’invitent dans la campagne pour les élections municipales de Vienne.

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Les minarets s’invitent dans la campagne pour les élections municipales de Vienne qui doivent avoir lieu à l’automne 2010. Le FPÖ espère que la votation suisse de ce dimanche opérera en tant que signal de déclenchement.

 

Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ, a réclamé l'organisation  d'une consultation populaire sur le sujet dans le Land de Vienne. (Vienne est une municipalité et un land).