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13/12/2009

Silvio Berlusconi blessé au visage.

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Voici un article du Point :
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Silvio Berlusconi a été blessé au visage dimanche sur une place de Milan et a dû être hospitalisé, la bouche en sang, selon un carabinier et des témoins de la scène. Évacué en voiture, le chef du gouvernement italien a été immédiatement conduit à l'hôpital, a déclaré un membre de ses services. Silvio Berlusconi restera sous observation à l'hôpital pendant 24 heures, selon l'agence Ansa.

"Ce qu'ils ont fait à Berlusconi, c'est un acte de terrorisme", a réagi le dirigeant de la Ligue du Nord, Umberto Bossi, interrogé par l'agence italienne de presse Ansa. D'après des médias italiens, son agresseur a été arrêté par la police. La police avait initialement indiqué qu'un jeune contestataire avait donné un coup de poing au président du Conseil italien. Selon une nouvelle version officielle, le jeune homme lui aurait jeté un objet au visage. Silvio Berlusconi venait de prononcer un discours devant plusieurs milliers de partisans.

« Mon fils Jörg ».

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Le livre « Mon fils Jörg » des auteurs Regina und Andreas Zeppelzauer a été présenté ce samedi, dans le cadre de l’exposition « Joerg Haider », au musée de la montagne à Klagenfurt. Une scéance de dédicace avec la mère de Joerg, Dorothea, a eu lieu.

Tyrol : le FPÖ réclame l'interdiction de construction de minarets.

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Le FPÖ du Tyrol va amener au Parlement du Land, la semaine prochaine, une demande d’interdiction de construction de minarets.

 

Selon un sondage récent, 60% des Autrichiens sont opposés à l'interdiction des minarets.

 

En Suisse, une majorité de la population était aussi opposée à l’interdiction des minarets. Le jour de la votation, les résultats ont été très différents.

L’Etat belge condamné à payer 500 euros par jour à des illégaux, pour ne pas leur avoir trouvé de logement !

Voici un article du site "riposte laïque" : (source : http://www.ripostelaique.com/L-Etat-belge-condamne-a-payer-500.html)

La Belgique loge 1200 demandeurs d’asile, dans des hôtels depuis des mois, à cause d’un afflux d’immigrés, pour lesquels on n’a plus de place disponible dans un centre d’accueil ou autre logement approprié.

La loi belge oblige l’Etat à fournir une aide matérielle à tout demandeur d’asile et aux familles illégales avec enfants mineurs, dans un centre d’accueil ou dans tout autre endroit convenable.

Divers quotidiens belges ont annoncé que Fedasil a été condamné par le Tribunal de travail de Bruxelles à payer une astreinte de 500€ (20.000 BEF) par jour et par personne, pour deux familles illégales avec enfants mineurs, s’ils n’obtiennent pas immédiatement un logement, après signification du jugement.

Divers médias signalent que Fedasil avait déboursé lundi quelque 39.000 euros d’astreintes faute, d’héberger 22 demandeurs d’asile ayant obtenu gain de cause, après avoir saisi en référé le tribunal du travail de Bruxelles et Fedasil s’attend à de nouvelles condamnations.

Ce jugement est à mon avis totalement disproportionné, une aberration de justice, pour les raisons suivantes :

1° Qui gagne en Belgique 500€ nets par jour ? Avec une telle somme une famille illégale peut vivre dans le plus grand luxe imaginable, sans rien faire, dès son arrivée en Belgique. Aucun père de famille ne peut gagner pareille somme chez son patron. En 3 jours un illégal reçoit donc plus qu’un ouvrier qui travaille dur pendant tout un mois. Hier 30.11.2009 on montrait encore à la TV flamande un citoyen, qui avait fait faillite, et ne pouvant pas payer le loyer, il fut expulsé par le propriétaire de son logement. Il était à la rue, et n’avait qu’à se débrouiller, pas question d’aller loger à l’hôtel à charge du gouvernement fédéral ou régional.

2° Est-il concevable que le Tribunal du Travail rejette l’argument de la « force majeure » alors qu’il y a un afflux aussi énorme de demandeurs d’asile pour un si petit pays et qu’on trouve que des personnes illégalement en Belgique aient des droits pareils, dont aucun Belge ne peut rêver. Jamais l’illégalité n’a été aussi lucrative. On est dans un pays où l’illégalité produit non seulement des « droits », mais des droits exorbitants.

3° Le Tribunal estime que c’est un droit de tout illégal, ayant des enfants mineurs, d’obtenir l’aide matérielle et un logement convenable et que la « force majeure », n’est pas en la matière, un principe de droit, acceptable. Il me semble que même l’Etat peut se trouver dans un cas de force majeure. Rejeter ici la force majeure, c’est prétendre qu’on peut loger en Belgique, tous les malheureux qui s’enfuient de leur pays. La semaine passée il y avait des « Camps (tentes) pour réfugiés » au Centre de Bruxelles, faute de logements disponibles. Les demandeurs d’asile arrivent par « dizaines » chaque jour. Comment loger tous ces gens et comment payer tout cela, dans un pays qui perd des dizaines de milliers d’emploi et où le chômage est catastrophique. A l’impossible ? nul n’est tenu et c’est aussi le cas pour un petit Etat comme la Belgique.

Les demandeurs d’asile qui apprennent qu’en Belgique, on peut y loger à l’hôtel ou recevoir 500€ par jour et par personne s’ils ont des enfants mineurs, n’ont aucun intérêt à aller dans un autre pays. Il n’y a aucune pays au monde qui peut égaler ce que la Belgique offre aux illégaux, pour venir s’installer chez nous sans qu’ils aient été invités à le faire. Qui gagne 500€ nets par jour ?

La constitution belge stipule en son article 23 que chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine et que ces droits comprennent notamment le droit au travail, le droit à un logement décent, etc.

Combien de personnes vivant en Belgique n’ont pas un logement décent ? Peuvent-ils tous s’adresser au Tribunal et faire condamner l’Etat (Fedasil) à une astreinte de 500€ par jour, tant qu’ils n’auront pas obtenu un logement décent ? Cela en ferait quelques centaines de milliers qui seraient alors logés décemment, grâce à une décision de justice. Ce qui est possible pour un illégal avec enfants mineurs, doit l’être aussi pour un qui vit légalement dans le pays.

Le ministre Van Engelen, disait récemment que l’Etat belge est virtuellement en faillite, et le Ministre Daenen qu’on ne pourrait plus payer les pensions dans 5 ans, mais l’Etat est à même de loger les demandeurs d’asile pendant des mois à l’hôtel (ils y sont toujours) et même aussi de leur donner 500€ par personne et par jour s’ils ont des enfants mineurs.

La dette publique de l’Etat fédéral seule s’élève à 32.326.179,39 €, mais les chiffres du budget ne sont jamais complets. On cache par différents trucs comptable la réalité. Avec une politique pareille, la Belgique ne survivra pas. Cette Belgique avec 7 parlements et 6 gouvernements, environ 56 ministres, et plus de 600 parlementaires, n’est plus gouvernée, elle est tout simplement ingouvernable.

12/12/2009

La communication dans la politique.

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Voici un éditorial du Président de l'Union Vadôtaine Ego Perron :

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Une des leçons que j’ai personnellement tiré du récent Congrès thématique de l’Union Valdôtaine est que nous devons investir encore plus sur la communication de notre Mouvement. Une journée pleine de substance, celle de samedi 28 novembre dernier à Saint-Vincent. Dans cette occasion le Mouvement qui gouverne la Vallée d’Aoste a débattu et discuté de problèmes qui concernent le futur de cette communauté: mais nos travaux ont été à peine suffisamment repris par les moyens de communication. Rien à discuter sur ce qui est ressorti, et je comprends également que pas tout le monde peut raconter ce qui se passe au sein de notre parti politique comme s’il s’agissait de l’unique chose existante dans cette merveilleuse vallée. Mais cela me fait réfléchir sur un des arguments que l’Union Valdôtaine et le comité exécutif s’est trouvé à affronter quand j’ai assumé la présidence, il y a un an : communiquer de plus ce que nous faisons. J’ai toujours dit que l’Union Valdôtaine ne communique pas suffisamment tout ce qu’elle fait à l’extérieur: ce qui font ses hommes, ses élus, ses militants dans les sections, ses présidents de sections que pourtant sur le territoire sont très actifs ne vient pas suffisamment repris par les organes d’information. Je crois que le Mouvement devra investir sur sa façon de communiquer à l’extérieur et, également, à son intérieur. Il est absolument nécessaire qu’aussi notre base soit mise plus dans la condition de savoir ce qui se passe dans le Mouvement, de connaître quelle est l’action et le travail de ses organes de direction et l’oeuvre que ses élus chaque jour accomplissent. Nous irons investir sur Internet, afin d’avoir un site qui soit plus performant, qui raconte notre histoire et le grand passé dont nous sommes les seuls témoins politiques, mais surtout qu’il raconte le présent. Avoir un site Internet fonctionnel est absolument nécessaire, notamment pour les jeunes générations, mais pas seulement. Aujourd’hui nous devons tenir compte, c’est un des messages qui est sorti à grande voix dans notre récent Congrès, des nouveautés introduites par les nouvelles technologies et, donc, les nouvelles formes de communication que cela comporte. Le Mouvement doit savoir vivre le présent. L’économie, l’évolution du monde demande tout cela: demande de s’adapter, et rapidement, aux choses qui changent. En même temps nous devrons investir sur notre journal, le Peuple Valdôtain, un vrai point de repère pour des milliers de Valdôtains et des milliers d’inscrits. Il est nécessaire d’avoir un journal encore plus lu, plus pénétrant dans les familles, dans les entreprises, dans la société en général.

L’habit national hongrois est illégal.

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Hongrie. Depuis, la fin du mois de november 2009, un décret ministériel interdit le port de l’uniforme de la nouvelle garde hongroise ou de tout habit qui y ressemble.

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Bruxelles : les SDF dans le froid, les clandestins dans des tentes.

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Bruxelles : alors que les SDF autochtones ont froid dans la rue, des ONG dressent des tentes afin d'y accueillir des clandestins.

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11/12/2009

H-C Strache veut supprimer la fonction de président d'Autriche.

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Autriche. Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ, veut discuter de la suppression de la fonction de président de la République, ou de sa fusion avec une autre fonction. Il estime qu’il y a là un potentiel en matière d’économie d’argent.

 

Rappelons que lorsqu’en janvier 2000, le FPÖ, dirigé à cette époque par Joerg Haider, a fait son entrée au sein du gouvernement autrichien, le Président de la République de l’époque Thomas Klestil s’est opposé à la formation de la coalition entre le FPÖ et les conservateurs de l’ÖVP.

Belgique : pas de confiance dans la classe politique.

Le Nieuwsblad a présenté cette semaine un sondage qui montre que plus de quatre Belges sur cinq pensent que la corruption entache les institutions. Plus de 3 personnes sur 4 trouvent que la corruption est un  problème important en Belgique.

« Ni histoire, ni géographie à l’école de Sarkozy.»

« Ni histoire, ni géographie à l’école de Sarkozy » (Domenico Quirico, La Stampa) : « Curieuse coïncidence : au moment même où l’on veut rassembler la nation en la galvanisant avec un débat sur l’identité nationale, on supprime les heures d’histoire dans les classes scientifiques de Terminale du lycée. Le nouveau projet de Luc Chatel, ministre de l’Education, a immédiatement déchaîné l’émoi. ‘Les étudiants de la filière scientifique ne font déjà plus de français et il ne me semble pas qu’ils soient devenus illettrés’ a-t-il rétorqué devant les critiques des intellectuels – de Max Gallo, considéré comme l’historien officiel de l’ère Sarkozy à Benjamin Stora, historien marxiste de la colonisation. Pour Pierre Milza, historien franco-italien, auteur d’une biographie de Mussolini, supprimer l’enseignement de l’histoire ‘serait une régression terrible qui pourrait concourir à une amnésie générale’. L’histoire a une valeur ‘politique’ et le débat gagne la Toile. Sur le site du Monde, la phrase la plus fréquente est :’Plutôt que l’histoire, enlevez la philosophie’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

« Berlusconi attaque le ‘parti des juges’. ‘Je changerai la Constitution’ »

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« Berlusconi attaque le ‘parti des juges’. ‘Je changerai la Constitution’ » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) : « Intervenant au Congrès du PPE, Berlusconi a lancé : ‘permettez-moi maintenant de parler de mon pays…’. Figure clef du Parti populaire européen, se tournant vers Merkel puis Barroso, le président du Conseil a notamment souligné à quel point ce que les médias rapportent à son sujet, de corrupteur à ‘mafieux’, est faux. Le public du Congrès est propice à une apologie, et à une invective : ‘la Cour constitutionnelle est de gauche’. Quand le président de la Chambre lui demandera d’éclaircir ce point, il dira : ‘je suis fatigué des hypocrisies, il n’y a rien à éclaircir’. Pour lui, ‘l’Italie traverse une phase de transition’ dans laquelle la gauche ‘ne parvenant pas à gagner politiquement, tente de prendre d’autres routes, dont celle des procès’. Il a estimé que ‘la souveraineté est en train de passer par le parti des juges’, ‘nous travaillons pour changer les choses avec, entre autres, une réforme de la Constitution’. A ses yeux, le nœud du problème réside dans la Cour constitutionnelle qui a rejeté la loi Alfano. Ses déclarations, extrêmement dures, résonnent comme une réponse à l’avis négatif du Conseil supérieur de la magistrature sur le procès court. »

(Traductions : ambassade de France à Vienne).

10/12/2009

Oskar Freysinger sur France 2.

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Initiative UDC sur le renvoi: le Conseil des Etats retarde les mesures en faveur de la sécurité.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

L'UDC condamne sévèrement la décision du Conseil des Etats - prise par 30 voix contre 6 - de supprimer l'initiative UDC sur le renvoi des criminels étrangers de l'ordre du jour de cette session d'hiver. La Petite Chambre retarde ainsi des mesures efficaces pour renforcer la sécurité intérieure. De surcroît, il manifeste un mépris évident pour le processus de décision démocratique.

 

La population suisse attend depuis longtemps des mesures efficaces contre les criminels étrangers pour renforcer la sécurité intérieure du pays. L'initiative UDC pour le renvoi des criminels étrangers constitue précisément un pas dans cette direction. La majorité du Conseil des Etats a pourtant décidé de retarder le traitement de cette initiative, montrant du même coup que la sécurité des citoyennes et des citoyens ne l'intéressait pas. Cette décision marque aussi un mépris profond du processus de décision démocratique. Après le succès de l'initiative sur les minarets, la majorité du Conseil des Etats a manifestement peur du peuple suisse. Pour des représentants élus du peuple et des cantons, cette décision est un témoignage d'une inquiétante indigence intellectuelle et morale. 

BZÖ : « les privilèges pour les fonctionnaires ne sont plus supportables ».

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Le chef du BZÖ, Josef Bucher,  a déclaré que « les privilèges pour les fonctionnaires ne sont plus supportables ».

 

Le BZÖ national exige la non-augmentation des fonctionnaires qui gagnent plus de 1800 euros brut par mois. Il exige également l’instauration de l’interdiction de faire grève pour les fonctionnaires.

Elections pour la Chambre d’économie de Vienne.

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Le FPÖ a débuté ce mercredi son combat électoral en vue des élections pour la Chambre d’économie de Vienne. Il a présenté sa nouvelle liste « FPÖ pour les classes moyennes». L’élection a lieu du 27 février au 2 mars 2010.

09/12/2009

Initiative UDC sur le renvoi: la commission du Conseil des Etats refuse la discussion.

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Voici un communiqué de l'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix :
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Une majorité de la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats demande de biffer de l'ordre du jour de cette session d'hiver l'initiative UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Cette proposition, qui équivaut à un refus de discuter, étonne l'UDC. Ses auteurs se moquent manifestement de la volonté des plus de 232 000 citoyennes et citoyens qui ont signé cette initiative. Par cette décision, la commission parlementaire admet aussi implicitement que des négligences ont été commises lors de l'examen de cette initiative.

 

La population suisse attend impatiemment que des mesures efficaces soient prises contre les étrangers criminels afin de rétablir la sécurité publique. L'initiative UDC sur le renvoi permet précisément de répondre à ce souhait. Une majorité de la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats refuse cependant d'ouvrir le débat sur cette initiative qui est prête pour l'examen parlementaire. L'UDC y voit clairement une tentative d'ajourner un thème important, donc une violation des règles du processus de décision démocratique. La commission admet aussi implicitement par cette décision que l'examen de ce projet était douteux et négligent. L'UDC invite le plénum du Conseil des Etats à ne pas entrer en matière sur la proposition de la majorité de la commission, mais au contraire à soutenir la minorité UDC qui exige le traitement de ce projet durant cette session d'hiver comme prévu. Les conseillers aux Etats UDC ont de surcroît déposé aujourd'hui des propositions qui durcissent le contreprojet indirect du Conseil fédéral à l'initiative sur le renvoi, donc qui tiennent mieux compte des idées de l'initiative.

 

Berne, 9 décembre 2009 

Union européenne : la Serbie est ‘sur les rails’

« Les Balkans plus proches de l’UE. » (Il Foglio) : « Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères, a déclaré hier que pour la Serbie ‘le moment est arrivé pour présenter sa candidature’ pour adhérer à l’UE. Les 27 ministres des Affaires étrangères ont promis de procéder ‘avant six mois’ à la ratification de l’accord de stabilisation et d’association, pas nécessaire vers l’Europe. La Serbie est ‘sur les rails’ a ajouté Frattini.

 

« La Ligue vise l’hégémonie politique sur tout le centre droit. »

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« La Ligue vise l’hégémonie politique sur tout le centre droit » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Après les attaques de la Ligue contre le cardinal Tettamanzi [comparé à un imam car parlant un langage d’accueil et de solidarité à l’égard des immigrés], il n’est pas étonnant que le Président de la République ait tenu à adresser à l’église milanaise un signe de solidarité. Napolitano a laissé entendre, de façon mesurée, que la dérive léghiste outrepasse totalement une certaine tradition italienne de respect envers l’Eglise et sa fonction sociale. Il ne pouvait dire plus et c’est maintenant à Berlusconi de réagir. Pour le PdL, Bossi est un allié important et encombrant. S’il parvient à entraîner tout le centre-droit sur sa ligne intransigeante – aujourd’hui sur l’immigration, demain sur la sécurité, après-demain la sécession douce – il aura établi une hégémonie politique sur toute la majorité, hormis quelques franges destinées à s’en détacher. En pareil cas, la physionomie de la droite prendra des contours très différents de ceux auxquels Berlusconi nous a habitués ces dernières années, sous le signe du PPE et de la tolérance. La ligne léghiste, au contraire, obéit à d’autres logiques – l’affaire Tettamanzi le prouve. Voilà comment s’explique le geste de Napolitano que Berlusconi a très certainement apprécié, ayant toujours eu une relation spéciale avec l’Eglise (au moins jusqu’à l’affaire Boffo-Avvenire) comme en atteste notamment la douloureuse affaire Eluana Englaro. Il ne sera pas simple pour le président du Conseil de résister la double pression de Bossi, d’une part, et du président de la Chambre, d’autre part. Deux droites sont à nouveau en train d’émerger, deux visions différentes du pays, et on n’entrevoit aucun point de synthèse. »

« Bossi isolé sur l’immigration » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore de mardi) : « Sur l’immigration, Gianfranco Fini ne fait pas machine arrière. Il attaque de nouveau la position de la Ligue du nord : pour lui, le délit de clandestinité ne peut être exclu de la loi sur le procès court. Le président de la Chambre est intervenu à la rencontre ‘Accueil, intégration et droit de citoyenneté, un parcours possible’ à la communauté Capodarco, avec Casini, chef de file de l’UDC, et Pisanu, président de la commission Antimafia. Certains parlent déjà du ‘pacte de Capodarco’. Après l’attaque de la Ligue contre le Cardinal Tettamanzi, accusé, entre autres, de défendre les immigrés et non le crucifix, Fini s’est montré d’une ironie méprisante : ‘c’est beau de défendre la tradition mais en regardant la crèche, il faudrait se rendre compte qu’elle est pleine d’immigrés extracommunautaires’. Analyse que partagent Casini et Pisanu, lequel évoque de ‘misérables spéculations électoralistes’. Fini, content que d’autres membres du PdL soient d’accord avec lui, plaisante : ‘je suis heureux d’entendre le camarade Pisanu’. »

« Napolitano : l’engagement de l’Eglise est essentiel » (Giovanni Cerruti, La Stampa) : « Le Président de la République serre longuement la main au cardinal Tettamanzi : ‘je suis particulièrement heureux de vous voir dans cette circonstance’, dit-il. L’archevêque de Milan remercie, et le secrétaire d’Etat Bertone n’est pas en reste. Ce geste a suffi pour savoir et faire savoir ce que pense le Président de la République des attaques de la Ligue qualifiant d’‘imam’ le cardinal de Milan. Giorgio Napolitano a déclaré : ‘j’ai souligné un grand nombre de fois à quel point la religion est un fait public et combien l’engagement de l’Eglise dans la vie sociale est essentiel pour la société italienne’. Le ministre Calderoli, qui avait ajouté que Tettamanzi à Milan, c’était comme d’‘envoyer un prêtre mafieux en Sicile’, a fait un demi pas en arrière en déclarant : ‘je suis absolument d’accord avec Napolitano sur le rôle de l’Eglise’. »

« Et Bossi reprend ses proches : ‘finissons-en avec cette histoire » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « ‘Maintenant ça suffit, il faut faire cesser cette histoire rapidement’, dit Umberto Bossi sur la polémique avec Tettamanzi ouverte par un éditorial de La Padania. Bossi semble penser que ‘cette histoire’ pouvait lui causer du tort. Au micro de Radio Padania en effet, de nombreux auditeurs ont dit que ‘certaines choses pouvaient être dites autrement’. Les déclarations de Calderoli auraient donc choqué aussi l’électorat léghiste. Or la Ligue du Nord ne peut prendre le risque de perdre des voix. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Elections des juges fédéraux : l'UDC spoliée.

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La Suisse est régie par le principe de la concordance. Ce système veut que les quatre principaux partis reçoivent les postes en fonction des résultats électoraux. Hors, l’UDC, premier parti de Suisse avec 29% des voix, est systématiquement victime des agissements des partis de gauche. L’UDC qui doit disposer de deux sièges au sein du gouvernement n’en a reçu qu’un suite à ces pratiques. Lors de l’élection des juges fédéraux, l’UDC a été, une nouvelle fois, victime des manœuvres des partis de gauche.

 

Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

L'UDC revendique le siège vacant au Tribunal administratif fédéral

 

La coalition de centre-gauche du Parlement fédéral a une nouvelle fois foulé au pied la concordance lors des élections de juges fédéraux. Au lieu d'élire les candidats proposés par l'UDC, elle a choisi des personnes de ses propres rangs. L'UDC invite les autres partis à respecter enfin la concordance et à accorder à l'UDC, lors des prochaines élections judiciaires, les sièges auxquels elle a droit.

 

Méprisant systématiquement les règles les plus élémentaires de la concordance, le PDC, le PS et les Verts écartent depuis plusieurs années l'UDC des élections aux tribunaux fédéraux. Ces partis ont déjà refusé à l'UDC durant la session d'automne 2008 un siège au Tribunal fédéral et un autre au Tribunal administratif fédéral alors que le droit de l'UDC à ces postes était largement établi en fonction de la force du parti. La lamentable coalition des milieux, qui se vantent d'avoir évincé Christoph Blocher, a frappé une fois de plus aujourd'hui sous la conduite du PDC: au lieu de respecter enfin la concordance et d'élire les deux candidats UDC, qui avaient été estimés aptes par la Commission judiciaire, le copinage politique entre les Verts, le PS et le PDC a joué à fond. Conséquence: l'Assemblée fédérale a élu avec 125 voix une représentante socialiste au Tribunal administratif fédéral alors que ce parti y est déjà surreprésenté avec environ 2,5 postes de juges. Le Parlement a également élu avec 111 voix la candidate du PDC au Tribunal administratif fédéral, bien que ce parti soit lui aussi surreprésenté dans cette cour avec 1,5 poste. En revanche, le candidat UDC, de loin le mieux qualifié lors des auditions de la Commission judiciaire, n'a obtenu que 104 voix si bien qu'il n'est venu qu'en troisième position. L'UDC reste donc sous-représentée dans cette cour avec désormais 7 postes.

 

L'élection au Tribunal fédéral d'un juge PDC du Tribunal administratif fédéral a provoqué aujourd'hui une vacance dans ce dernier. Le PDC, le PRD et le PS sont tous massivement surreprésentés dans cette cour. L'UDC invite ces partis à respecter enfin la concordance et le droit de l'UDC a presque sept postes de juges, donc à élire les candidats UDC lors des prochaines élections au Tribunal administratif fédéral.

 

Berne, 9 décembre 2009 

Le comte Otto Lambsdorff est décédé.

Le comte Otto Lambsdorff est décédé samedi, à Bonn, à l'âge de 82 ans. Figure importante du Parti libéral allemand (FDP), il a été l'un des artisans de la rupture entre les libéraux et les sociaux-démocrates et de l'alliance du FDP avec les chrétiens-démocrates. Il a été ministre de l'Economie du chancelier social-démocrate Helmut Schmidt, puis du chrétien-démocrate Helmut Kohl, mais a dû démissionner, en 1984, à la suite de son implication dans l'affaire Flick.

Il avait soutenu le FPÖ de Joerg Haider, lorsque celui-ci a eu des problèmes en 1991 avec l'Internationale libérale, suite à une déclaration sur la politique du plein emploi. En 1993, il a soutenu l'exclusion du même FPÖ de Joerg Haider de l'Internationale libérale, estimant que le tournant nationaliste pris par le FPÖ était incompatible avec les idées libérales.

08/12/2009

Autriche : percée du FPÖ lors de l’élection des représentants du personnel des services publics.

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La semaine dernière, a eu lieu l’élection des représentants du personnel des services publics. L’AUF (Aktionsgemeinschaft Unabhängige und Freiheitliche), proche du FPÖ de Heinz-Christian Strache, a gagné de nombreux mandats et des présidences. Dans des domaines tels que l’armée, la justice et la police, l’AUF a doublé son score.  L’AUF obtient 5,7% au niveau national. Cela indique, selon Heinz-Christian Strache, une large adhésion à la politique sécuritaire du FPÖ.

 

Au sein de certains services publics, l'AUF dépasse les 50%.

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La fête qui a suivi l'annonce des résultats. A droite, H-C Strache.

Italie : réussite du gouvernement.

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La réussite du gouvernement nationaliste en Italie : http://www.youtube.com/watch?v=B2pyRiO-HmQ&feature=pl...

L'affiche de l'UDC sur les minarets inspire des Allemands.

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L'affiche de l'UDC sur les minarets reprise par pro NRW :
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"Stop. Par conséquent votez pro NRW!"
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L'affiche des Republikaner :
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"Berlin 2030. Ca va plus vite que vous ne le pensez." Le Reichstag dans 20 ans, tel que le voient les Republikaner.

600.000 euros pour le BZÖ.

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Suite à l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le BZÖ obtient un élu. Il obtient de par ce fait le remboursement de ses frais de campagne électorale et doit recevoir 600.000 euros. Normalement, les autres partis autrichiens qui ont des élus au Parlement européen doivent rembourser les 600.000 euros qui doivent aller au BZÖ. L’office de la chancellerie a cependant déclaré que les autres partis ne devraient pas rembourser la somme que doit recevoir le BZÖ. Ils la garderont et l’État payera les 600.000 euros au BZÖ.

 

Le Secrétaire général du BZÖ Stefan Petzner s’oppose à cette mesure et dit que les autres partis doivent rembourser cette somme.

 

Notons que le FPÖ a touché 1,68 millions d’euros.

07/12/2009

A propos du Cardinal Tettamanzi : "Est-il évêque ou imam ?"

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« La Padania attaque le cardinal Tettamanzi ‘Est-il évêque ou imam ?’ » (Zita Dazzi, Teresa Monestiroli, La Repubblica) : « C’est ce que titrait le quotidien de la Ligue, hier, deux jours après le discours annuel de l’archevêque de Milan à la ville. Un discours lors duquel le cardinal Tettamanzi a critiqué la récente vague d’expulsions qui a mis à la rue les 250 roms d’un camp situé à la périphérie de la ville. Un thème cher à la Ligue : hier soir, U. Bossi déclarait que ‘les gens se sentent en sécurité quand la tradition est respectée’, tradition ‘en danger’, selon lui, ‘si l’on fait venir trop de personnes apportant leurs propres traditions.’ Mais les mots les plus durs viennent du quotidien du parti : ‘Tettamanzi nous a habitués à ses ouvertures pour le moins originales à la présence de mosquées dans chaque quartier’ ; le cardinal ne s’occupe pas de ce qui ‘théoriquement, devrait le plus intéresser l’Eglise’ : la décision de la CEDH sur le crucifix, l’avancée de l’islam et la crise des vocations. Tettamanzi, qu’on dit serein, a décidé de ne pas répondre à la provocation. Mais à l’évêché ces nouvelles attaques de la Ligue et la froideur du maire suscitent une certaine nervosité : le Discours avait en effet été calibré à la virgule près, afin d’éviter les polémiques de l’an dernier après l’invitation à laisser construire ‘des lieux de culte pour toutes les fois’. »

 

Entretien avec Sergio Chiamparino dans La Stampa de dimanche « Pour nous, c’est un jour historique » : « C’est ainsi que S. Chiamparino a qualifié la liaison ferroviaire rapide Turin-Milan à l’occasion de l’inauguration du ‘super-train’ reliant Milan à Rome – et desservant Turin. ‘A présent, il faut regarder vers la France, ou bien nous perdrons une occasion unique. Nous deviendrons une gare terminus au lieu d’être un carrefour international. Milan-Turin en 50 minutes est un grand pas en avant vers l’intégration entre les deux villes. Le précédent de la ligne Paris-Lyon, avec un rééquilibrage à long terme au profit de Lyon, est emblématique. La grande vitesse, en modernisant les réseaux, permettra de récupérer des investissements au profit du transport local. »

 

« Berlusconi : folie que ces accusations » (Il Sole 24 Ore de samedi) : « ‘Ce sont des accusations qui ne méritent pas de commentaires, mais en Italie il n’y a personne qui soit disposé à croire ces absurdités’. ‘Ce n’est qu’une absurde machination contre moi’. ‘Notre gouvernement est celui qui a fait le plus contre la mafia’. ‘C’est ainsi qu’on démolit l’image du pays à l’étranger, qu’on ne fait que du mal’. Officiellement, Silvio Berlusconi n’a pas commenté les accusations portées à son encontre par gaspare Spatuzza, le repenti qui l’accuse d’avoir été, avec Marcello Dell’Utri, un des contacts politiques de la famille Graviano à l’époque des attentats mafieux ; le président du Conseil ne peut pas descendre sur le même plan qu’un meurtrier récidiviste pour répliquer à des accusations qu’il estime insensées. Mais il a saisi l’occasion du Conseil des ministres de vendredi, en fin de matinée, pour se défouler. Il s’en est également pris à l’émission Annozero : ‘il s’agit d’une dégénérescence ; ces procès médiatiques doivent cesser ; on ne peut pas continuer ainsi.’ La réaction officielle est laissée à Paolo Bonaiuti, porte-parole : ‘il est tout à fait logique que la mafia utilise ses membres pour relancer des déclarations contre le président du Conseil d’un gouvernement qui agit de façon aussi déterminée et concrète à l’encontre de la criminalité organisée’. »

 

« Ouvertures de Bossi : ‘des réformes consensuelles’ – ‘Silvio ne pose pas de bombes ; il faut revoir les textes sur les repentis, mais pas de lois ad personam » (Carmelo Lopapa, La Repubblica de lundi) : « Sur son chemin à marches forcées afin de se protéger de la justice, le président du Conseil n’entend pas faire machine arrière : tout doit être réglé en quelques mois. Et pourtant, dans la soirée, Umberto Bossi, ministre des réformes, insiste sur la nécessité de faire les réformes avec l’opposition, parce que ‘les lois constitutionnelles ne sont pas ad personam mais sont utiles pour changer le pays.’ De façon surprenante, Bossi indique parmi les priorités la révision de la loi sur les repentis : ‘je ne pense pas que Berlusconi se promène pour poser des bombes ; disons que la mafia s’est un peu énervée et qu’elle remue.’ ‘Son’ ministre Maroni avait, lui, garanti l’exact contraire (‘il n’y aura pas de modifications’). Les textes sur la justice restent en tête de l’ordre du jour. Le coordonnateur la Russa demande des correctifs : ‘par force, il y aura des modifications, surtout sur les questions de constitutionnalité douteuse’, indique-t-il à propos du ‘procès court’. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome.)