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29/04/2025

Afroditi Latinopoulou a 34 ans.

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Grèce. Afroditi Latinopoulou, la dirigeante du parti Foní Logikís, a 34 ans.

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Afroditi Latinopoulou

La carrière politique d'HC Strache est-elle terminée ?

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Autriche. Les élections pour le Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne, qui ont vu la Team Strache obtenir des résultats très faibles, marquent probablement la fin de la carrière politique de l'ancien vice-chancelier FPÖ et ex-président du FPÖ Heinz-Christian Strache.

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HC Strache

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/04/28/eta...)

L'AfD donnée première à 2 points de la CDU/CSU !

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Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 26 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 4 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Giorgia Meloni devra faire face à cet énorme dilemme comptable et politique."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur  la coupure massive d’électronique en Espagne et au Portugal « Le black-out paralyse l’Espagne et le Portugal, vols et trains à l’arrêt, les villes dans le chaos » (Corriere della Sera), « En Espagne dans l’obscurité » (Repubblica), « Espagne et Portugal, un jour dans l’obscurité » (Messaggero), « Black-out sur l’Europe, cauchemar du terrorisme » (Giornale), sur la trêve annoncée par V. Poutine pour le 8 mai « Poutine : 3 jours de Trêve mais pour Trump cela ne suffit pas » (Repubblica), « Etats-Unis : « la trêve doit être durable » » (Stampa) et sur le conclave à venir, prévu le 7 mai « Un conclave jamais vu » (Stampa), « Plus de temps pour le conclave » (Messaggero).

La diplomatie et le conclave. Il Messaggero : « Parce que Trump, Macron et d’autres grands (très discrètement même Poutine, à travers l’Église orthodoxe qui lui est fidèle et dotée de relations avec un grand nombre de cardinaux) activent leurs canaux pour comprendre qui deviendra pape et orienter le choix. (...) Attention à Macron. C’est le plus actif de tous en vue de la fumée blanche. Il vise l’élection, après 650 ans, sur le trône de Pierre, d’un compatriote. Un rêve cultivé à table au cours d’un déjeuner, à la Villa Bonaparte, ambassade auprès du Saint-Siège, avec 4 des 5 cardinaux électeurs français : Philippe Barbarin, Christophe Pierre, François-Xavier Bustillo et Jean-Marc Aveline. Ce dernier est précisément l’homme sur lequel Macron mise pour ramener la papauté à un Français (après Grégoire XI il n’y en a plus eu). La candidature de l’archevêque de Marseille est en forte croissance depuis quelques heures et a réussi à gagner les cardinaux électeurs qui soutiennent la nécessité de ne pas archiver la phase synodale ouverte par François. S’il réussit avec Aveline, ce serait pour Macron un extraordinaire coup de soft power. Que les leaders rivaux, gênés par l’hyper-activisme de l’Élysée, essaieront d’éviter. ». La Stampa « le réseau du secrétaire d’Etat Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale) pour le conclave avec les cardinaux Bagnasco, Piacenza et Ruini, tous misant sur Betori. Ce dernier avait critiqué la ligne de François sur les migrants. Voilà pourquoi Meloni souhaite l’élection d’un pape conservateur. Ainsi Mantovano souhaite jouer le rôle jadis assuré par Andreotti, soit celui de « lItalien au Vatican » »

UkraineLa Stampa : « c’est sur le principe de l’intégralité territoriale de l’Ukraine (y compris la Crimée), sur la satisfaction prudente pour le dialogue entre Trump et Zelensky » et enfin sur l’axe retrouvé avec le Royaume-Uni que l’UE tente de rester unie. Il faut voir si dans les prochaines heures les 27 resteront unis ou s’il faudra encore faire face aux prises de distances de la Hongrie. Le président français E. Macron, pour sa part, revendique un succès auprès des Américains sur la possibilité d’une escalade contre le Kremlin ‘’c’est moi qui les ai convaincus ; dans les 8-10 prochains jours les pressions sur la Russie augmenteront’’, fait-il savoir ». Il Messaggero : « Meloni-Erdogan, « ponts » sur Kiev. Le oui à dix accords commerciaux. Aujourd’hui un sommet se tient à la Villa Pamphili : le rôle d’Ankara dans la coalition des volontaires et la médiation avec Poutine seront abordés. Au Business Forum, plus de 500 entreprises sont présentes. Accords sur l’énergie, la défense, les transports, les infrastructures et l’espace. ».

Droits de douane/les 100 jours de D. Trump à la Maison BlancheRepubblica « Selon le sondage Ispi réalisé par Ipsos dans le cadre de l'Observatoire « Italiansight – L'Italie dans le monde », 66 % des Italiens ont une opinion négative sur D. Trump (41 % d'entre eux la qualifiant même d'extrêmement négative), contre seulement 16 % d'opinions positives. Il s'agit d'un rejet bipartisan (85 % des personnes interrogées sont orientées à gauche et 60 % à droite) et d'une situation nettement détériorée par rapport à décembre. On constate également un fossé générationnel dans les réponses : parmi les personnes âgées de plus de 60 ans, ce pourcentage atteint 66 %, tandis que chez les moins de 28 ans, il tombe à 43 %, ce qui correspond à d'autres études qui révèlent une nette baisse de la confiance des jeunes dans les institutions démocratiques et, par conséquent, une moindre préoccupation face aux attaques de Trump contre les juges, l'opposition et les médias ».

Le réarmement. La Repubblica : « Avant la mi-juin, Giorgia Meloni devra faire face à cet énorme dilemme comptable et politique. Et décider d’accéder à la clause de sauvegarde européenne, qui lui permettrait de dissocier les dépenses de défense sans qu’elles soient comptabilisées comme déficit. Un tournant inévitable, surtout après que l’Allemagne a officialisé hier son adhésion à l’opportunité offerte par le ReArm. Un terrain glissant, qui déchire l’exécutif, comme le prouve hier le duel entre les deux vice-premiers ministres. Celui qui pousse certainement à exploiter la possibilité offerte par Bruxelles est le ministre de la Défense Guido Crosetto. A Repubblica, il livre sa ligne. Et à la question sur l’opportunité de demander la dérogation au pacte de stabilité, option prévue par les nouvelles règles, le ministre répond : « Je présenterai ce que selon la Défense il faut pour faire face aux scénarios susceptibles de se produire. Puis le gouvernement et le parlement décideront. J’estime qu’il est nécessaire et utile d’exclure de la dette et du déficit les investissements dans la défense au cours des prochaines années ». » Sole 24 Ore : « Hier, face à la demande de l'Allemagne d'activer la clause de sauvegarde du pacte de stabilité européen pour les dépenses liées au réarmement, le centre-droit s'est à nouveau exprimé en deux langues différentes, celle du vice-président du Conseil de Forza Italia Tajani (‘’le plan d’Ursula va dans la bonne direction, il faut dissocier les dépenses pour la défense du pacte de Stabilité’’) et celle de l'autre vice-président et ministre Salvini (‘’la politique UE du réarmement est une folie. Je m’oppose à l’idée de devoir acheter des chars et des missiles à Paris ou à Berlin’’). Meloni et Giorgetti décideront s'il convient d'activer, également pour l'Italie, cette même clause européenne. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Cela a été confirmé par le ministère de l'Économie, mais ce dernier avait déjà fait savoir que la décision ne serait prise qu'à l'issue du sommet de l'OTAN qui se tiendra fin juin. C’est à ce moment qu’il y aura un règlement de comptes au sein de la majorité. Il est improbable que Tajani fasse machine-arrière, puisque Meloni a gardé jusque-là une ligne atlantiste. Le dirigeant léguiste continue pour sa part de jouer les pacifistes, un espace vide à droite mais qui ne se traduit pas gain de popularité, au vu des sondages. L’offensive de Salvini ne fait vraiment pas peur »

MigrantsDomani « Le mystère des seize migrants présents dans les Cpr en Albanie qui ont disparu. Ce sont deux parlementaires du Parti démocrate qui ont soulevé le sujet, soulignant que ‘’aucune information officielle n’a été fournie en réponse à nos questions’’. Selon l’Intérieur, sans toutefois donner de communications officielles, ‘’certains migrants ont été rapatriés et d’autres ont été renvoyés pour des raisons sanitaires, d’autres encore ont demandé la protection internationale’’. Ainsi 16 migrants sur les 41 portés à Gjadër manquent à l’appel. Arrivés le 11 avril dernier, les migrants avaient été escortés, les mains liées, par les forces de l’ordre italiennes, soulevant les critiques de la part des partis d’opposition et des associations en défense des droits humains. »

Banques. Corriere della Sera : « À la surprise générale, Mediobanca a annoncé hier son intention d'acheter Banca Generali pour 6,3 milliards d'euros afin de créer un grand groupe spécialisé dans la gestion de patrimoine pour le compte de clients fortunés. Mediobanca n'offre en réalité pas d'argent comptant aux actionnaires de l'établissement dirigé par Gian Mario Mossa, mais un échange : 1,7 d’actions d'Assicurazioni Generali pour chaque titre de Banca Generali en leur possession. Mediobanca détient en effet 13,1 % d'Assicurazioni Generali, une participation qui sera entièrement mise au service de la proposition. Après l'acquisition de Banca Generali et son départ d'Assicurazioni Generali, Mediobanca se concentrera désormais sur la gestion de grands patrimoines. Le conseil d'administration du « Lion » de Trieste s'est limité hier à prendre acte de l'offre de Mediobanca, reportant son examen à une prochaine réunion ». Repubblica : « Ce mouvement dérange le gouvernement. Des contre-mesures sont ainsi à l'étude. Des contacts entre le Palais Chigi et l’économie ont eu lieux hier. A l’instar de Meloni, le ministre de l’Economie Giorgetti (Ligue) est pris de court, face à la décision de l’AD Nagel. Pour sa part, le dirigeant de Forza Italia, Tajani, toujours fidèle au principe du libre marché, freine sur le recours au golden power et tient à souligner : "moins la politique intervient, mieux c’est" ». La majorité est prudente, l’activation des pouvoirs spéciaux pourrait soulever d’autres critiques, après la décision prise à l’égard d’Unicredit. »

Corriere della Sera, Giorgia Meloni, présidente du Conseil : « Je n'ai jamais considéré les funérailles du Pape comme une occasion de réunir tel ou tel dirigeant. Je n'aurais jamais voulu de passages ou de sommets politiques qui auraient détourné l'attention de ce qui était un événement très important pour la communauté chrétienne et catholique, et pour le monde entier. […] La rencontre en tête-à-tête entre Trump et Zelensky dans la basilique Saint-Pierre ? Je n'y serais jamais allée. Nous, les autres dirigeants, n'avions rien à faire là-bas. Je ne sais pas si certains ont pensé qu'ils devaient être présents, mais pas moi. Je pense que ce fut un moment magnifique et, d'après ce que m'ont dit les protagonistes, cela pourrait même avoir marqué un tournant. C’est peut-être le dernier cadeau du Pape François à nous tous. […]. Je pense qu'il faut rapprocher les États-Unis et l'Union européenne, notamment parce que d'autres puissances s'affirment actuellement pour prendre le dessus dans l'équilibre mondial, et je ne pense pas que cela soit dans l'intérêt ni de l'Europe ni des États-Unis. La rencontre à la Maison Blanche a été une discussion franche et approfondie. Il ne fait aucun doute que nos relations personnelles sont très bonnes, ce qui a certainement facilité les choses. Nous sommes deux dirigeants qui se respectent et se comprennent, même lorsque nous ne sommes pas tout à fait d'accord. Je peux dire qu'il n'a pas été facile d'aborder la question des relations avec l'Europe et de l'intérêt mutuel à maintenir des relations solides, car l'image qui prévaut est celle d'une Union européenne comme un bloc bureaucratique consolidé. Il y aura beaucoup à faire dans ce domaine. Je pense que l'Italie a pour vocation de travailler à rapprocher autant que possible les deux rives de l'Atlantique afin de renforcer l'Occident, entendu comme une civilisation et non comme un simple espace géographique ou un ensemble d'intérêts. Cela ne sera pas facile, car il existe des points de vue divergents sur certaines questions, mais en abordant ces questions de manière concrète, je pense que des progrès importants peuvent être réalisés. Depuis longtemps, les États-Unis se plaignent d'un excédent commercial européen, mais il faut dire qu'il existe également un excédent américain dans la balance des services avec l'Europe, sans compter que les Européens investissent davantage aux États-Unis qu'ils ne le font ici. C'est pourquoi je suis convaincue qu'un terrain d'entente est possible et nécessaire. […] En ce qui concerne la rencontre qui pourrait avoir lieu entre Trump et les dirigeants européens, je pense que plus les travaux techniques avancent pour comprendre les marges d'un éventuel accord, plus la possibilité d'une rencontre politique se rapproche. Nous n'avons jamais donné de date. Nous y travaillons, mais cela ne dépend évidemment pas seulement de nous. Pour que les rencontres aboutissent à des résultats, il faut du temps, il faut les préparer soigneusement, elles ne doivent pas être formelles, mais substantielles. Aujourd'hui, le moment n'est pas encore venu. Certes, il y a la suspension des droits de douane pendant 90 jours, il y a des échéances, mais ce qui m'importe, c'est d'obtenir un accord réel qui serve en premier lieu à l'Italie, ainsi qu'à l'Europe et aux États-Unis. Sans précipitation, mais bien fait. Rome peut être le lieu idéal, car notre pays est considéré comme un pays ami et, d'une certaine manière, comme un siège européen mais pas comme une « contrepartie ». Je pense que ce sera une grande reconnaissance. Mais même si cela se passait ailleurs, à Bruxelles ou ailleurs — je l'admets —, je pense pouvoir dire que j'aurai quand même eu le mérite d'y contribuer. […] Nous soutenons désormais les efforts de Trump et nous nous réjouissons que Zelensky se soit déclaré prêt à un cessez-le-feu inconditionnel, démontrant ainsi que l'Ukraine souhaite également la paix. C'est désormais à la Russie de faire de même. Car la trêve de trois jours, annoncée par Poutine pour l'anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, est une chose différente, et nettement insuffisante. Et la paix devra être juste et durable. Cela signifie avant tout des garanties solides en matière de sécurité. L'Italie a depuis longtemps fait sa proposition : il faut une solution inspirée de l'article 5 du Traité de Washington, même en dehors du Traité de l'OTAN ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)