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18/04/2025

Viktor Orbán affirme que le parti d’opposition Tisza n'est pas un parti hongrois.

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Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán (Fidesz) affirme que le parti d’opposition Tisza n'est pas un parti hongrois, mais un parti bruxellois et avertit que le parti Tisza a pris position en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l’Union européenne.

La visite de Giorgia Meloni à Washington.

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin sont consacrées à la visite de G. Meloni à Washington « Meloni-Trump, oui au dialogue avec l'Europe » (Corriere della Sera), « La promesse de Trump à Meloni » (Repubblica), « Relation spéciale » (Stampa), « Trump-UE, dialogue à Rome » (Messaggero), « Meloni convainc Trump » (Giornale) et à l'accident de funiculaire au Mont Faito, près de Naples, qui a fait 4 morts.

La visite de G. Meloni à Washington. Le bilan de la bilatérale. La Repubblica : « Dans la bilatérale à la Maison Blanche, des louanges sont réservées à l’Italie : "Meilleur allié s’il y a Giorgia. La convergence naît d’une vision commune sur le destin de l’Occident « L’Europe doit commencer à être plus intelligente sur l’immigration ». Mais maintenant, elle s’élargit à la croisade commune contre la culture. Meloni voulait être un pont, insiste-t-elle. « Sur les droits de douane réciproques, je suis sûre qu’on peut faire un accord à mi-chemin. Je suis là pour aider ». Sur les droits de douane, elle n’abandonne pas l'Europe, au contraire : elle propose un sommet à Rome entre les États-Unis et l’Union européenne, pour faire rentrer dans le jeu Ursula von der Leyen. Mais concrètement, on ne voit pas grand-chose : l’Américain reste ferme sur les barrières douanières. Le président utilise la taquinerie sur les dépenses militaires pour l’OTAN : « elles ne sont jamais suffisantes ». Meloni cherche à rassurer, non sans quelques embarras : « Nous n’avons pas parlé de limites maximales auxquelles l’Italie peut aller, mais du fait que notre pays tiendra ses engagements. Au sommet de La Haye à la fin du mois de juin, nous atteindrons 2 %. Nous sommes un pays sérieux ». Il y a un point, cependant, où Meloni se persuade qu’il est nécessaire de contredire l’allié. Quand on lui demande si Trump juge Zelensky responsable de la guerre, elle ne se dérobe pas : « Vous savez ce que je pense de l’Ukraine. Je crois qu’il y a eu une invasion et que l’envahisseur était Poutine. Mais aujourd’hui, nous voulons travailler ensemble pour parvenir à une paix juste et durable ». La Stampa : « Dans les coulisses, l’entourage de Trump considère très important le ‘’rôle fort joué par Meloni en Europe’’. Meloni encaisse ainsi l’acceptation de la part de Trump d’une visite à Rome pour rencontrer éventuellement des représentants européens même si aucune date n’a été fixée au calendrier. Les dossiers qui ont été évoqués lors de la rencontre sont : l’IA, les collaborations dans l’Espace (pas StarLink mais la mission sur Mars) et la Web digital Tax ». Corriere della Sera : « Les ouvertures de Trump à l’Europe laissent comprendre que les Etats-Unis s’attendent à une négociation la plus large possible et les droits de douane représentent le levier principal pour ce but. C’est Trump qui s’empare de la scène, comme toujours, lors de la rencontre avec la presse. Meloni ne répond pas aux trois questions sur la Chine, ce qui prouve à quel point ce dossier est délicat. Enfin, sur l’Ukraine les distances demeurent. Le fameux « pont » entre l’Europe et les Etats-Unis n’a vu que la première pierre posée. Pour arriver à « zéro droits de douane » entre les deux côtés de l’Atlantique, le chemin à faire est encore long. Pour sa part, l’Italie promet 10 milliards d’investissements aux Etats-Unis de la part d’entreprises italiennes ». Giornale : « Si Trump a accepté de venir à Rome pour participer à une réunion européenne [et que cela se concrétise], cela représenterait un succès politique qui redessine les équilibres au sein de l’UE en faveur de l’Italie ». Foglio « Meloni rentre à Rome en n’obtenant presque rien dans les négociations sur les droits de douane si ce n’est la promesse que Trump évaluera la possibilité de se rendre à Rome pour rencontrer Mme von der Leyen. Meloni a su néanmoins contenir l’imprévisible Tycoon. Elle n’a pas fait de faux pas, en mettant en avant sa posture européenne, ce qui est déjà une bonne chose ». Domani : « A part les louanges, Meloni rentre à Rome les mains vides. Face au Tycoon, elle a cédé sur l’augmentation des dépenses militaires, sur l’achat du gaz américain et sur les droits de douane. L’ambiance amicale est la seule victoire encaissée par la présidente du Conseil ».

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Donald Trump et Giorgia Meloni

Les réactions en EuropeCorriere della Sera : « L’Europe et la stratégie du pragmatisme : aucun commentaire immédiat et regard attentif sur les possibles prochaines étapes dans les négociations commerciales. Puisque von der Leyen a répété à plusieurs reprises qu’elle a eu régulièrement au téléphone Meloni pour « coordonner » la visite à Washington, il faut s’attendre à ce que la Présidente du Conseil lui rapporte dans les prochaines heures les résultats de sa mission ». Stampa : « le scepticisme de l’UE sur l’accord avec les Américains. Bruxelles travaille toujours à un plan de repli. Restent sur la table les droits de douane aux Etats-Unis à 10% qui pourraient passer à 25% en juillet »

Les réactions en politique intérieure. Corriere della Sera : « C’est une mission qui renforce la dirigeante sur le plan interne, donc au sein du gouvernement. L’accueil chaleureux réservé par Trump ternit en effet l’image d’un allié, le léguiste Salvini, qui se vante d’un rapport privilégié avec le Tycoon ». La Repubblica : « Les partis d’opposition critiquent Meloni d’avoir « vendu » l’Italie « à un prix cassé ». Pour le dirigeant du M5S, G. Conte « Trump 2-Meloni 0 : plus de dépenses militaires et plus de gaz américain, le prix de tout cela retombera sur les Italien ». Selon Elly Schlein du PD ‘’Meloni s’engage à investir 10 milliards d’euros aux Etats-Unis alors qu’elle n’a pas trouvé un seul pour défendre les secteurs frappés par les droits commerciaux et éviter les délocalisations’’. Pour Renzi (Italia Viva) ‘’nous avons vus de grands sourires entre les deux, il faut juste espérer que nos entreprises puissent elles aussi retrouver le sourire’’. Enfin C. Calenda de Azione ‘’Bien Meloni sur l’Ukraine, pas bien sur le wokisme’’. En revanche, pour Fratelli d’Italia il s’agit d’un ‘’chef-d’œuvre de la diplomatie’’ », alors que Salvini a écrit sur les réseaux sociaux ‘’très bien, une harmonie totale avec les Etats-Unis’’. Le dirigeant de Forza Italia A. Tajani, pour sa part, salue ‘’une opération décisive pour relancer la collaboration entre les Etats-Unis et l’UE’’ ». 

Le réarmement/budget. Repubblica : « Le ministre de l’Economie Giorgetti (Ligue) défend la ligne de la rigueur du nouveau document d’économie et de finances (DEF) soulignant que ‘’la dette, le déficit et la dépense sont en ligne avec le plan structurel de budget présenté en Europe’’. Toutefois, le talon d’Achille demeure le risque des retombées d’une guerre commerciale. Le patronat Confindustria rappelle que ‘’le PIB peut s’écrouler à un maigre +0,3%’’ tandis que la Banque d’Italie met en avant les retards des projets du PNRR. Or, selon le ministre Giorgetti, il serait possible de ‘’déplacer du point de vue comptable les paiements du PNRR après 2026’’. Enfin, concernant le réarmement, une hausse des dépenses pourrait avoir des conséquences sur la dette ‘’nous ne demanderons pas au Parlement un dépassement budgétaire, du moins pas avant le sommet OTAN de juin’’ ». Corriere della Sera : « Concernant le réarmement, le ministre de la Défense, Guido Crosetto, est à nouveau en désaccord avec son collègue de la Défense : « Je l'ai suivi pendant un mois, dit Giorgetti, et avant-hier soir, il m'a envoyé la liste des dépenses, une lettre au Père Noël que je n'ai pas eu le courage de la regarder, mais je crains qu'elle soit longue ». La réponse de Crosetto est sévère : ‘’Malheureusement, ce n'est pas Noël, il n'y a rien à fêter. Il ne s'agit pas de jouets pour s'amuser, mais d'armes pour protéger le pays.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Allan Hopwood de Reform UK a été élu au conseil du  district métropolitain de Tameside.

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Royaume-Uni. Lors de l'élection partielle locale du 10 avril 2025, Allan Hopwood de Reform UK a été élu dans la circoncription de Longdendale au conseil du  district métropolitain de Tameside.

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Allan Hopwood

Allemagne : plus de la moitié des suspects de viols collectifs sont étrangers.

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Allemagne. Selon des informations obtenues en réponse à une question du parti patriotique AfD, plus de la moitié des suspects de viols collectifs sont étrangers. 

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Sahra Wagenknecht estime que le débat au sein de la CDU à propos de la manière de traiter l'AfD est grotesque.

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Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que le débat au sein du parti démocrate-chrétien CDU à propos de la manière de traiter le parti patriotique AfD est grotesque : « Aucun électeur ne sera reconquis en continuant à priver l'AfD de fonctions importantes et d'autres droits officiels à la Chambre des députés. » et « Cette approche a également contribué au doublement de la taille de l'AfD ces dernières années »