28/03/2025
Giorgia Meloni déclare que les critiques de Donald Trump visent la classe dirigeante.
Italie et États-Unis. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a déclaré que les critiques de Donald Trump ne visent pas les peuples européens, mais la « classe dirigeante » des pays d'Europe.
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : le futur gouvernement désire fortement combattre la désinformation et la diffusion de fausses nouvelles.
Allemagne. Le futur gouvernement désire fortement combattre la désinformation et la diffusion de fausses nouvelles.
21:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le gouvernement de Thuringe tombera-t-il ?
Allemagne. Thuringe. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht attribue la responsabilité du fait que son parti a échoué, de peu, à entrer à la Chambre fédérale des députés aux compromis acceptés par le BSW dans la politique gouvernementale de Thuringe. Sa principale cible est le ministre des Finances de Thuringe Katja Wolf.
Selon les rumeurs, le comité exécutif fédéral du BSW continue d'infiltrer dans l'association d'État de Thuringe du BSW des membres qui s'opposent à la participation au gouvernement de Thuringe du BSW.
Le BSW de Thuringe pourrait décider en avril, lors d’une conférence du BSW de Thuringe, de se retirer du gouvernement de Thuringe auquel il prend part aux côtés des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-démocrates du SPD.
Katja Wolf et Sahra Wagenknecht
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/28/thu...)
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : le BSW et le SPD ne sont pas d’accord entre eux sur la manière dont ils doivent traiter les élus de l'AfD.
Allemagne. Thuringe. Les partis qui gouvernent la Thuringe ne sont pas d’accord entre eux sur la manière dont ils doivent traiter les élus du parti nationaliste AfD. Le parti de gauche anti-immigration BSW désire des relations normales avec les élus de l’AfD, alors que les sociaux-démocrates du SPD y sont opposés.
[Le gouvernement de Thuringe est composé des démocrates-chrétiens de la CDU, du SPD et du BSW.]
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni a réaffirmé que l’Italie n’enverra pas de troupes en Ukraine."
Italie. Revue de presse.
Toutes les Unes du jour sont consacrées à la réunion d'hier à Paris sur l'Ukraine « Macron, les accusations contre Moscou » (Corriere della Sera), « Volontaires mais divisés » (Repubblica), « L'OTAN européenne, le plan de Macron » (Stampa), « Kiev, la mission franco-britannique » (Messaggero), « Ukraine, l'Europe en ordre divisé » (Giornale), « Les sanctions contre Moscou demeurent, divisions sur l’envoi de soldats » (Avvenire).
Le sommet de Paris sur l’Ukraine/Italie. Corriere della Sera : « La réunion des 30 pays hier à l'Élysée a montré plus clairement qu'il existe différents niveaux d'engagement en faveur de l'Ukraine. » Repubblica : « Meloni a réaffirmé lors du sommet des volontaires – avec le soutien de Salvini depuis Rome – que l’Italie n’enverra pas de troupes en Ukraine. En tout état de cause, elle refuse de le faire pour suivre le « protagonisme » de Paris et Londres. L’appel à l’ONU apparaît comme une façon de gagner du temps. L’impression qui domine est que la ligne du gouvernement – considérant qu’il est prématuré de parler d’un déploiement de troupes tant que le cadre des négociations reste trop flou – n’aurait pas changé même si Fratelli d'Italia avait été au pouvoir seul. ». La Stampa : « Le chemin devient de plus en plus étroit pour Meloni : la présidente du Conseil est consciente du fait que ce que propose Poutine (de fait, la reddition de l’Ukraine), bloque le plan de paix de Trump ». La Stampa : « l’Italie a tout intérêt à entrer dans le groupe des volontaires puisque les Etats-Unis ne sont plus des partenaires fiables. En Italie, on observe du scepticisme, de la critique et une tentative répétée de qualifier cet effort d'irréaliste, inutile voire contre-productif. Mais l'abstrait devient lentement plus concret et le moment viendra où le train quittera la gare. Ce sera le moment de voir si, même en troisième ligne, en reniflant et en faisant la moue, l'Italie sera là ou si elle choisira de rester à la traîne. (N. Tocci) ». Il Messaggero : « La journée parisienne de Giorgia Meloni passe également par la demande de « soutenir les efforts de paix du président Trump », afin de réduire la fracture entre les deux rives de l'océan en des semaines où - en raison du jeu des droits de douane - les distances semblent sidérales. Pour Meloni, il y a des pas en avant : ‘’On ne parle plus de « boots on the ground », mais de troupes de dissuasion’’, soulignent ses collaborateurs sur le dossier. Et le fait que les ‘’Britanniques soient à bord, en tant que copilotes’’, est considéré comme ‘’rassurant, étant donné le canal privilégié de Londres avec les États-Unis’’. Le fait que le président Macron ait demandé un approfondissement technique pour la proposition italienne (celle d’étendre l’article 5 de l’OTAN à l’Ukraine sans que celle-ci fasse partie de l’Organisation) représente pour Meloni la reconnaissance d’une bonne intuition ». Sole 24 Ore : « Antonio Tajani (Forza Italia) se dit satisfait : « L'Europe est unie dans son soutien à l'Ukraine agressée », souligne le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, en mettant l'accent sur les sanctions confirmées et sur l'ouverture à l'extension de l'article 5 de l’OTAN. Les conclusions du sommet sont également utiles pour apaiser les tensions au sein de la majorité ». Domani : « Quant à l’Italie, ce sommet a confirmé son positionnement en retrait. Alors que les pays européens cherchent confusément à s’ériger en protagonistes, le communiqué de Palais Chigi laisse entendre que la participation de Meloni au sommet relevait davantage d’une visite de courtoisie. De fait, l’Italie reste en dehors de la « coalition des volontaires », quelle que soit la forme que celle-ci prendra. La droite au pouvoir se satisfait de cette posture, bien que personne ne s’attribue explicitement ce choix ».
Le Quirinal. Corriere della Sera « Ce n’est pas une coïncidence si au moment où à Paris l’on discutait sur l’Ukraine, à Rome le Chef de l’Etat se prononçait sur la situation internationale en prônant l’Europe ‘les décisions concernant la défense ne peuvent plus être reportées’’ évoquant aussi ‘’les menaces sans scrupules pour dominer l’espace’’, faisant ainsi allusion à certains techno-milliardaires (comme Musk et son réseau satellitaire StarLink) dont l’influence aussi politique inquiète énormément le président ».
Le PNRR. Sole 24 Ore : « Le PNRR, à la veille de son quatrième anniversaire, avance péniblement. Et la nouvelle révision annoncée ces derniers mois par le ministre Tommaso Foti prend forme dans les nombreuses pièces d'une mosaïque. Si officiellement le gouvernement se félicite de ‘’la primauté de l’Italie dans la réalisation’’ des projets, il y a aussi la facette concernant l’avancement financier qui nous dit que les paiements effectifs à hauteur de 63,9 milliards d’euros, ne représente qu’une avancée de 18,3 milliards par rapport à il y a un an. Il reste 130,5 milliards à dépenser en deux ans ». Stampa : « Le bras de fer sur la prorogation : l’UE gagne du temps, le Conseil des ministres adopte un nouveau décret pour accélérer les projets. Pour obtenir une prorogation, il faut un accord des 27. Le commissaire R. Fitto est contraint de jouer les médiateurs »
Le réarmement. Il Messaggero : « Lors de son audition au Parlement sur les missions internationales, le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) a réaffirmé hier qu’il n’existe aucune volonté de réarmement, mais plutôt celle d’assurer que l’Italie dispose « d’un instrument de défense efficace ». Soulignant les profonds changements en cours, impliquant une augmentation des effectifs, un renforcement de leur formation et des investissements accrus dans le secteur. Parmi les propositions avancées, il y a notamment la création d’une réserve militaire auxiliaire destinée à intervenir dans des situations de crise grave, comme une guerre ou une urgence internationale. Crosetto a aussi commandé une étude afin d’identifier les priorités d’investissement permettant d’améliorer les capacités actuelles, même s’il reste encore trop tôt pour déterminer un calendrier précis de mise en œuvre. »
Les droits de douane. Corriere della Sera « Salvini reconnait que les droits de douane imposés par Trump constituent un problème mais ‘’il faut l’éviter par le biais de négociations commerciales. J’ai pleinement confiance en Meloni qui a d’excellents rapports avec Washington et Bruxelles. Toutefois, si l’Europe est celle de von der Leyen et de Kallas, il est préférable se mettre à l’abri et agir en solitaire’’ ». Stampa « la réponse dure de l’UE à Trump. Le secteur automobile cherche un plan de repli basé essentiellement sur des alliances et des rachats pour limiter l’impact de la guerre commerciale ». Sole 24 Ore : « la filière de l’automobile est en alerte : 3,2 de milliards sont en danger. Pour sa part, le groupe Stellantis minimise l’impact sur l’Italie : ‘’ce sont surtout le Canada et le Mexique qui seront visés’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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