Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2021

Hongrie : le Parlement a décidé qu'un référendum sur la protection de l'enfance sera organisé.

Fidesz.png

Hongrie. Le Parlement a décidé qu'un référendum sur la protection de l'enfance sera organisé. #LGBT

"Le gouvernement se divise autour de la question des migrants ; les entreprises affirment qu’il en faut davantage."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le variant « Omicron » et sur la réunion du G7 sur la Santé qui s'est tenue hier en visioconférence. : « Variant, c'est la course contre la montre pour le vaccin » -  Le commissaire pour la pandémie Figliuolo fixe l'objectif de vaccinations en Italie à 400 000 doses par jour. Le G7 décide de mettre en place des mesures rapides pour contrer le variant Omicron (Corriere della Sera), « Les Etats-Unis et l'UE sont d'accord : il faut éviter la panique » - De Washington à Bruxelles, un rempart pour sauver la reprise économique (La Repubblica), « Ecoles, des cours à distance même avec un seul cas positif » - Le G7 de la Santé lance l’alerte sur le variant Omicron (La Stampa), « La région Latium va vers la zone jaune à Noël » - Les cas positifs et les hospitalisations augmentent. La Lombardie et la Vénétie pourraient elles aussi changer de couleur. Il y aura plus de forces de l'ordre déployées pour contrôler les pass sanitaires (Il Messaggero), « Figliuolo annonce l'objectif de 400 000 injections par jour » - Biden lance un appel afin d'éviter les fermetures, les cours en bourse s'envolent (Sole 24 Ore). 

ARTICLE, IL Messaggero, « Augmentation du nombre d'agents pour les contrôles de green pass. Des amendes pouvant aller jusqu'à 1 000 euros. »

ARTICLE, La Repubblica, « A l'école, changement de doctrine : mise en quarantaine pour tous si un cas positif est détecté. »

ARTICLE, La Repubblica, « Draghi serait prêt à rester premier ministre jusqu'en 2023. Pour Salvini : "Il travaille bien" » : «  Seul Matteo Salvini manquait à la liste. Hier, le chef de file de la Ligue s'est joint à ceux qui espèrent (et pas seulement attendent) que Draghi "restera longtemps à la tête du gouvernement" et en tout cas jusqu'en 2023. Une position qui suit celle exprimée ces derniers jours par Luigi Di Maio, Enrico Letta (bien que de manière plus sibylline), Carlo Calenda et surtout Silvio Berlusconi. Si l'on tient compte des positions en faveur du maintien de Mario Draghi à Chigi également tenues par Renzi et Leu, le tableau est presque complet : la majorité entière ne considère pas l’élection de Draghi à la présidence de la République comme la solution préférée. Ce n'est pas rien, c'est même la première fois - depuis que l'exécutif actuel est en place - qu'une telle situation se présente. Cette circonstance, d'une part, sanctionne une nouvelle scission du centre-droit : Giorgia Meloni, en effet, a toujours exprimé son soutien à l'accession de Draghi au Quirinal et à un vote anticipé immédiatement après. Mais la présidente de Fratelli d'Italia n’a fait aucun communiqué officiel sur le sujet, et il est aussi presque certain que Salvini n'ira pas au sommet de Varsovie les 3 et 4 décembre, durant lequel aurait dû naître le nouveau groupe unique de la droite européenne avec Orban, Le Pen et les Polonais du Pis de Kacsynski et Morawiecki. L'incertitude quant aux choix de cette dernière force politique, qui reste pour l'instant liée à l'IED au sein du groupe conservateur, a poussé Salvini à annuler le voyage, sauf changement de dernière minute. Pour le groupe unique de la droite - auquel s'oppose Meloni -, c’est un revers. Le match le plus important reste celui du Quirinal : Draghi se tait parce qu'il estime qu'il ne faut rien dire d'une hypothèse qu'il n'a jamais émise. Le président du Conseil, devant la montée des contagions et la nécessité de dépenser les fonds du PNRR, acceptera de poursuivre son mandat à Chigi mais à une condition, bien que non explicite jusqu'à présent : que tout autre choix pour le Quirinal ne mette pas en péril sa majorité. Il ne tolérerait pas de secousses plus importantes que celles dont il a souffert jusqu'à présent. C'est pourquoi, comme l'a dit hier Romano Prodi, il sera difficile d'arriver à une candidature d'un parti imposée aux autres (c’est pourquoi Prodi a exclu son propre nom et celui de Berlusconi). Beaucoup à présent espèrent un accord large (avec Letta et Salvini comme principaux acteurs) qui pourrait promouvoir une candidature largement partagée. Sinon, lancer un appel pour un Mattarella-bis. Autrement, le nom de Draghi reviendra inévitablement sur la table ». 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, leader du Mouvement 5 Etoiles et précédent Président du Conseil, « Pour l’élection présidentielle, il est juste de dialoguer aussi avec la droite ; il faut voter en 2023 [au terme du mandat de Mario Draghi] » : « C’est l’intérêt général qui doit prévaloir, la volonté de faire avancer la société et le pays. Le Mouvement 5 Etoiles traverse actuellement une phase de refondation, il a besoin de temps. Mais nous nous remobiliserons autour des valeurs et de l’action politique, il y a chez la plupart une forte volonté de faire de la politique ensemble. Nous ne deviendrons pas un parti, les partis sont en crise et ce sont eux qui tendent à se transformer en mouvement. Concernant l’élection du prochain Président de la République, la méthode la plus juste passe par des concertations entre toutes les forces politiques, aussi bien progressistes que de droite. Cet effort est nécessaire afin de choisir la figure qui garantira l’unité du pays et représentera tous les Italiens. Quant aux discussions autour de Mario Draghi, je le laisserais plutôt continuer à travailler en tant que Président du Conseil. Le gouvernement en place doit encore faire face à l’épidémie, mener à bien le Plan de Relance, dépasser les anciennes politiques d’austérité à l’échelle européenne… L’alliance avec le Parti démocrate a déjà fait ses preuves par le passé et nous menons un dialogue privilégié. J’estime qu’il n’y a pas lieu de parler d’un rapport de subordination, ni dans un sens ni dans l’autre. Nous sommes différents et c’est bien pour cela que nous pouvons enrichir le camp progressiste, dans le respect de l’autonomie de chacun. Il ne faut pas non plus trop élargir l’entente, à Renzi, LeU ou Calenda, autrement on risque de compromettre l’objectif et l’efficacité. C’est d’ailleurs ce que nous expérimentons aujourd’hui, le périmètre de l’exécutif actuel est tel que l’unité autour des objectifs communs est parfois complexe à trouver. Nous souhaitons modifier la loi électorale, vers un système proportionnel avec un seuil de 5%. Le Mouvement 5 Etoiles se mobilisera pour que le mandat de Draghi arrive à son terme naturel en 2023. Nous sommes pour la stabilité, il n’est pas normal que les gouvernements durent si peu. »

PREMIERPLAN, Il Messaggero, de M.Conti et G. Franzese, « Le gouvernement se divise autour de la question des migrants ; les entreprises affirment qu’il en faut davantage » : « Le ‘décret flux’ a pour objectif de revoir à la hausse le seuil d’arrivées de migrants, actuellement limité à 30 000 personnes. Le ministre du Travail Andrea Orlando a réaffirmé cette volonté qui n’avait pu être réalisée en 2021. Le texte devrait être examiné en Conseil des ministres avant Noël, mais il suscite des tensions au sein de la majorité, notamment de la Ligue, à l’origine de ce plafond de 30 000 entrées d’étrangers. Le texte prévoit de lever cette limite afin de se baser sur les besoins en main-d’œuvre des différents secteurs économiques. La Ligue invoque quant à elle les 3 millions d’Italiens percevant le revenu de citoyenneté et qui sont censés se réinsérer dans le monde du travail. Les autres forces restent prudentes et disent attendre de lire le texte. Pendant que les politiques se divisent, la main-d’œuvre manque, risquant de devenir problématique surtout pour ces activités que les Italiens ne veulent plus faire. Le secteur agricole emploie par exemple 340 000 travailleurs étrangers à l’année, sans compter les saisonniers dont l’arrivée est justement encadrée par le ‘décret-flux’. Le secteur demande une accélération sur le texte, afin de ne pas entraver la forte croissance qu’il connait suite à la pandémie. Le même phénomène est observé chez les artisans qui disent rencontrer de sérieux problèmes de production alors qu’ils enregistrent une très bonne augmentation des commandes. Idem dans le domaine du bâtiment, un secteur fortement relancé par les projets du Plan de Relance et les bonus écologiques. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview de Nuno Afonso, cadre de Chega, par Breizh-info.

Breizh-info.png

Chega.png

Portugal. Interview de Nuno Afonso par Breizh-info :

https://www.breizh-info.com/2021/11/30/175268/nuno-alfons...

29/11/2021

"Draghi assalli par des pressions venues de toute la majorité l’invitant à rester Président du Conseil."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement le variant Omicron et le G7 extraordinaire sur la Santé d’aujourd’hui, le plan de vaccination, qui connait une hausse des injections (+40%), le passage du Frioul-Vénétie-Julie en zone jaune et les tensions entre le Royaume-Uni et la France sur les flux migratoires dans la Manche.

ARTICLE, La Stampa, L. Mon. « Loi de finances, Draghi va de l’avant » - Le Président du Conseil entame les premiers pourparlers avec tous les partis afin d’éviter d’éventuelles surprises au Parlement : « Afin d’éviter la cacophonie, le Président du Conseil tente une nouvelle entente sur la loi de finances face à une majorité de plus en plus divisée, avec l’espoir de mettre le texte à l’abri d’un possible mouvement de dernière minute des partis réfractaires au moment du vote. C’est surtout le centre droit qui est en train de faire monter les enjeux. Berlusconi a annoncé que Forza Italia demandera l’extension du bonus pour les travaux de rénovation également pour les villas et les structures sportives outre un autre moratoire sur les avis d’impôts non payés. Matteo Salvini, pour sa part, provoque la colère du M5S en continuant à demander de déplacer une partie des fonds prévus pour le revenu de citoyenneté en faveur du fonds censé aider les familles face à la hausse du prix de l’énergie. Visiblement, Draghi écoutera les demandes des partis tout en répétant que les aides, à hauteur de 600 millions, ne seront pas pour autant augmentées. Le sénat devra se prononcer d’ici le 20 décembre pour permettre une adoption rapide à la Chambre avant la date butoir du 31 »

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, Corriere della sera, « ll faut continuer d’avancer avec ce gouvernement. Draghi est un atout. Un tournant pour l'environnement est nécessaire » : « Face à la pandémie, nous avons été les premiers à proposer un gouvernement ouvert à toutes les forces du pays. Pour une fois, les indicateurs sanitaires et économiques italiens sont meilleurs que ceux d’autres pays européens. Concernant le variant Omicron, il faut rigoureusement appliquer les instruments dont nous disposons et il est nécessaire d’accélérer sur la troisième dose. Je suis persuadé que ce gouvernement doit rester en place jusqu’en 2023. Draghi est une ressource pour la nation. Du reste, c’est moi ai voulu qu’il occupe la place de gouverneur de Bankitalia et ensuite de président de la BCE. Il est trop tôt pour parler de son avenir ainsi que du mien. Je comprends les réserves de mes alliés, au sujet du Traité du Quirinal mais il faut regarder vers l’avenir. C’est dans la logique des choses que deux pays fondateurs de l’UE renforcent leurs liens, surtout après le Brexit. La question environnementale est absolument centrale, et même des pays comme la Chine le reconnaissent. J’espère que l’engagement de mettre fin à la déforestation d’ici 2030 sera respecté. En tant que pays ‘’de transformation‘, nous ne pouvons pas accepter que notre système industriel ne soit pas intégré dans les logiques d’innovation orientées vers plus de durabilité. Évidemment, la transition doit être accompagnée des ressources et nous en disposons grâce à l’Europe. »

ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Draghi assalli par des pressions venues de toute la majorité l’invitant à rester Président du Conseil ; Letta refuse l’hypothèse d’un vote anticipé » : « De Berlusconi à Di Maio en passant par Calenda, tous affirment que Mario Draghi doit rester à son poste de Président du Conseil jusqu’en 2023. Il ne manquait plus que le spectre du vote anticipé pour compliquer davantage le grand jeu en vue de l’élection présidentielle. Il a suffi d’une phrase d’Enrico Letta pour déclencher la panique, à l’issue d’une rencontre avec le Président du Conseil : ‘’Lorsque Draghi aura achevé sa mission, nous aurons besoin d’un parti démocrate uni autour de ses choix’’. Ce que beaucoup ont interprété comme une manière de se préparer rapidement à un vote dès le printemps 2022. Tous affirment pourtant, au moins au sein de la ‘majorité Ursula’, ne pas vouloir voter avant le terme régulier du mandat en 2023. Cette possibilité semble être l’inconnue à éviter à tout prix. Les démocrates et les 5 Etoiles ont immédiatement démenti tenter d’utiliser l’élection présidentielle pour obtenir le vote anticipé. Les souverainistes restent toutefois plus flous. Mara Carfagna (Forza Italia) quant à elle, favorable à Draghi et à Gianni Letta, met en garde ceux qui voudraient aller au vote plus tôt en rappelant la mission de Draghi et le risque pour le Plan de Relance, invoquant le ‘sauvetage national’ qui est en jeu. Le secrétaire du PD ne dit pas explicitement que l’actuel Président du Conseil doit continuer à guider l’exécutif, il se limite à demander que le gouvernement d’unité nationale reste en place. Letta laisse donc la porte ouverte à l’autre possibilité : Draghi président de la République mais avec un accord qui reste large (étendu au moins jusqu’à Berlusconi, peut-être pas jusqu’à Salvini). Puisqu’on parle de Plan de Relance, certains pensent aussi à Gentiloni, mais ça semble compliqué puisque Berlusconi a des vues sur le Quirinal et répète, comme Matteo Renzi et Carlo Calenda, que Draghi doit rester au Palais Chigi jusqu’en 2023. Mais entre Meloni et Salvini, c’est la course à qui sera le plus radical pour demander les élections anticipées, quitte à soutenir la candidature de Draghi à la tête de la République. Même Giuseppe Conte dit aujourd’hui vouloir la continuité et la stabilité à travers Draghi. Pour Di Maio aussi, un changement d’exécutif ne ferait que ralentir tous les processus en cours et ‘’l’Italie ne peut se permettre de perdre Draghi’’. Les deux leaders 5 Etoiles pourraient en revanche se diviser sur le nouveau chef de l’Etat. »

ARTICLE, Corriere della sera, d’Emanuele Buzzi, « Di Maio se repent à propos des Gilets jaunes. « En France, je voterais pour Macron. Le M5S décide sur la question du 2x1000. » : « Invité à la fête du Foglio, Luigi Di Maio revient sur l’incident diplomatique qu’avait provoqué sa photo avec Christophe Chalençon. ‘’En France je voterais pour Macron. Je n’ai aucun problème à mettre noir sur blanc mes erreurs du passé. Le Traité du Quirinal est une très grande opportunité pour l’Italie et la France, mais aussi pour l’Europe, par exemple au sujet de la question migratoire. ‘’ Mais la vraie question de la journée est le vote pour faire inscrire le M5S dans le registre des partis qui ont accès au 2x1000. Cette question provoque d’importantes divisons au sein du parti. En plus de ce vote qui s’étendra sur les journées d’aujourd’hui et demain, les électeurs du M5S seront également appelés à voter pour la ratification des vice-présidents et des comités techniques proposés par Conte. ‘’Des défis difficiles nous attendent dans les semaines à venir. Ce que nous construisons aujourd’hui nous permettra d’être plus forts lorsque nous devrons affronter les autres forces politiques’’ commente un 5 étoiles. Mais avant ses parlementaires, ce sont d’abord ses militants que le M5S doit parvenir à convaincre. »

SONDAGE, Repubblica, d’Ilvo Diamanti, « Jeunesse sans espoir. La génération suspendue voit son futur à l’étranger. » : « Le sondage Demos effectué dans les dernières semaines restitue le résultat suivant : plus du 2/3 des sondés estime que ‘’dans le futur proche, la position sociale des jeunes se dégradera par rapport à celle qu’occupaient leurs parents.’’. Cela s’explique aussi bien par la pandémie que par la situation économique. Les jeunes ne voient leur avenir qu’à l’étranger. De nombreuses données expliquent et confortent ce sentiment général : l’ISTAT souligne depuis longtemps que l’Italie ‘’n’est pas un pays pour les jeunes’’ mais non plus un pays de jeunes : l’âge moyen est de 46 ans, et les plus de 65 ont atteint 14 %. Le nombre d’enfants par femme est descendu à 1,2 ce qui représente la moitié de ce qui est nécessaire pour maintenir l’équilibre démographique. La population vieillit depuis désormais une dizaine d’année parce que, malgré les flux migratoires, les départs de jeunes ne font qu’augmenter. Dans les dix dernières années, 350 000 jeunes ont quitté l’Italie. Il s’agit surtout de personnes ‘’qualifiées’’ qui partent pour ‘’perfectionner’’ leur parcours et qui, en général, ne reviennent pas. En somme, bien que la ‘’Next Generation’’ soit évoquée dans les plans de relance du gouvernement italien, on ne pense pas à l’avenir des jeunes. Avec la pandémie, la part de ceux qui ne travaillent pas ou n’étudient pas, a augmenté chez les moins de 29 ans. En Italie, elle a atteint les 2 millions, soit le 25 % selon les données Eurostat. La moyenne en Europe est aux alentours du 15 %. Ainsi, les jeunes s’inquiètent de l’avenir, et ce, d’autant plus après la pandémie. Si au début les jeunes étaient les plus optimistes ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les jeunes : une ‘’génération suspendue’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview du député européen VOX Mazaly Aguilar par Álvaro Peñas.

Breizh-info.png

Vox.jpg

Espagne. Mazaly Aguilar sur Decisión Radio : « Il ne faut pas toucher à la souveraineté nationale. » :

https://www.breizh-info.com/2021/11/26/175026/mazaly-agui...

28/11/2021

L'UDC entre au sein de l'exécutif du Canton de Fribourg.

UDC.jpg

Suisse. Canton de Fribourg. Lors du deuxième tour de l'élection de l'exécutif du Canton, l’UDC (SVP en allemand) entre au sein de l’exécutif, dont elle était absente depuis 25 ans. L’élu UDC est Philippe Demierre :

https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/12661185-lallian...

Philippe Demiere.jpg

(https://www.srf.ch/news/abstimmungen-28-november-2021/kan...

27/11/2021

Giorgia Meloni indique que son parti est totalement opposé à la légalisation du cannabis.

FI-AN.jpg

Italie. La présidente de Frères d'Italie Giorgia Meloni indique que son parti est totalement opposé à la légalisation du cannabis.

Le refoulement polonais fonctionne.

PiS.jpg

Pologne, Belarus, Irak. Hier soir, 420 autres Irakiens sont rentrés en Irak depuis le Belarus dans un vol d'évacuation organisé par leur gouvernement. Il s'agit du quatrième vol de ce type et deux autres sont déjà programmés. Le refoulement polonais fonctionne.

Irak.jpeg

26/11/2021

La Pologne instaure un bouclier anti-inflation.

PiS.jpg

Pologne. Instauration d'un bouclier anti-inflation : 

https://visegradpost.com/fr/2021/11/26/la-pologne-instaur...

"Traité, l'étrange prudence de la droite."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Le Traité du Quirinal, signé ce matin à Rome, est cité en Une des médias italiens avec couverture photographique, et est largement repris dans les pages intérieures. Dans l'ensemble, la presse italienne salue cette coopération renforcée vouée à renforcer les liens entre les deux pays ainsi que l'autonomie stratégique de l'Europe. Pour Repubblica, cette entente affaiblit les souverainistes, allant de M. Salvini, G. Meloni, V. Orban à M. Le Pen. « France-Italie, un pacte européen » - La signature pour une coopération renforcée est prévue aujourd'hui (La Repubblica), « L'entente avec  Paris : ensemble pour une Europe plus forte » (Corriere della Sera), « L'entente entre l'Italie et la France pour changer l'UE » (Il Messaggero), «  L'entente entre Draghi et Macron se renforce » (Il Giornale).  La presse italienne titre largement sur la réforme de la fiscalité, suite à l'accord trouvé hier entre les partis de majorité : « Baisse des charges, des économies allant jusqu'à mille euros»  - L'entente a été trouvée entre les partis, l'impôt sur les petites entreprises a été éliminé. Le patronat et les syndicats s'y opposent et veulent rencontrer Draghi (La Repubblica), « Une baisse des impôts pour la classe moyenne et une diminution des charges à hauteur de 7 milliards pour les entreprises » (La Stampa), « Une entente a été trouvée sur la réforme de la fiscalité » (Il Messaggero), « Réforme des impôts sur la production à hauteur de 7,5% » (Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, Repubblica, de Stefano Folli, « Traité, l'étrange prudence de la droite » : « L'affaire du traité du Quirinal décrit bien la condition particulière dans laquelle se trouve la politique intérieure depuis quelques années, déjà avant l’arrivée de Draghi. La question aurait toutes les caractéristiques pour être indigeste pour la droite qui se définit comme "souverainiste" ou nationaliste. Il est vrai que le texte de l'accord franco-italien n'est pas encore parvenu au Parlement (ce qui, malgré les apparences, n'est pas une anomalie ; ou du moins pas encore). Cependant, ce que l'on sait est déjà beaucoup et contredit toute la rhétorique d'un certain nationalisme en Italie. En somme, l'Italie et la France renforcent leurs relations dans le cadre d'une "coopération renforcée". La France se place alors au sommet d'un triangle qui comprend également sa relation particulière avec l'Allemagne, sur une ligne dans laquelle l'Italie se reconnaît traditionnellement aussi. Macron, on le sait, est l'ennemi numéro un des populistes " souverainistes " : ce n'est pas un hasard s'il est défié sur ce terrain par le nouveau nom de la droite, Zemmour. Il s'ensuit que, qu'on le veuille ou non, la perspective suggérée par le traité est l'exact opposé de celle que prônent Salvini et Giorgia Meloni, et leurs références européennes qui, sur le papier, continuent d'être Marine Le Pen (dans le cas de la Ligue italienne) et le Hongrois Orbán (pour la leader du FdI). Bien sûr, Forza Italia, fidèle à l'orthodoxie du Parti Populaire, n'est pas dans le coup.  On suppose donc que le revirement, non sans quelques opacités procédurales, va déchaîner l'hostilité de la droite. La droite de l'opposition, évidemment. Mais aussi celle qui relève de la majorité. Pourtant, cela ne semble pas être le cas. Il y a eu quelques rares voix critiques, par exemple Claudio Borghi, qui "couvre" habituellement Salvini sur le front de l'intransigeance. Mais dans l'ensemble, la réaction semble faible et maladroite, si l'on pense que le traité marque un tournant par rapport à l'ensemble de la mythologie nationaliste. Certains vont jusqu'à dire qu'il est temps d'imaginer une "souveraineté européenne", plutôt qu'une souveraineté nationale. C'est comme si la Lega avait également entamé une conversion imposée par les circonstances. Le cas de Fratelli d'Italia, partie intégrante du groupe des conservateurs européens, est différent, mais là aussi, on observe une attitude relativement prudente. Dans le cas de la Ligue, les signes d'un pragmatisme croissant se multiplient, comme on le voit dans le cas des nouveaux passeports verts. C'est un signe du poids qu'exerce désormais le "parti des gouverneurs", en plus du "parti de Draghi" au sein de l'exécutif. Bien sûr, il est trop tôt pour dire si un "souverainisme européen" est réellement en train d'émerger, ce qui de toute façon ne serait pas une nouveauté : il ferait écho à la vieille idée d'une Europe "troisième force" qui a longtemps été caractéristique de la droite continentale. On peut peut-être dire que le "salvinisme" idéologique, disons, est à son crépuscule, et nous observons un leader moins gascon et plus attentif aux équilibres internes. Il est trop tôt pour dire quelles seront les répercussions sur le gouvernement. Cependant, le pragmatisme fait que la Ligue veut continuer à être - même en 2022, année préélectorale voire électorale - un élément relativement fiable en ce qui concerne les différents points de l'agenda de l'exécutif. Au sujet du Quirinal, Salvini a déjà fait savoir qu'il veut jouer un rôle constructif, au-delà du drapeau temporaire que représente la candidature de Berlusconi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/11/2021

Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet et Davide Heijmans se sont mariés ce jeudi.

FvD.png

Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet et Davide Heijmans se sont mariés ce jour.

Baudet.jpeg

Thierry Baudet et Davide Heijmans

"Le virage de la Ligue."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur les nouvelles mesures pour contrer la 4e vague de Covid, adoptées à l’unanimité hier en Conseil des ministres, et introduisant d’une part un pass sanitaire différencié, donnant accès aux lieux publics uniquement aux personnes vaccinées, et d’autre part l’obligation d’immunisation pour les forces de l’ordre et les enseignants. Ces mesures entreront en vigueur à partir du 6 décembre et seront valables jusqu'au 15 janvier, sauf aggravation de la situation : « Le super pass sanitaire sera en vigueur à partir du 6 décembre » - Cette mesure sera valable aussi pour les régions en zone blanche. Le décret a été adopté à l’unanimité malgré le mécontentement de la Ligue. Les antivax seront exclus des lieux publics, le test de dépistage est désormais obligatoire pour les transports publics (Corriere della Sera, La Stampa), « Draghi décide de resserrer l’étau sur les antivax pour sauver Noël » - Les présidents des régions raisonnent Salvini, Draghi demande à la ministre de l’Intérieur plus de contrôles  (La Repubblica), « Le Super pass sanitaire pour sauver Noël » - Les interdictions pour les antivax en zone blanche concernent les restaurants, les cinémas et les stades. Draghi demande maintenant plus de contrôles. La troisième dose pour les personnes âgées de plus de 18 ans dès le premier décembre (Il Messaggero). La formation du nouveau gouvernement allemand, présenté comme "gouvernement tripartite de Scholz à la tête de l’Allemagne » (La Repubblica) et le naufrage de migrants dans la Manche sont également cités avec couverture photographique en Une.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Cesare Zapperi, « Du ‘’ne comptez pas sur nous’’ au vote en faveur de restrictions sanitaires spécifiques aux personnes non-vaccinés, le virage de la Ligue » : « Giancarlo Giorgetti, ministre léghiste, dit avoir voté en Conseil des ministres l’approbation du ‘super green pass’ en accord avec son sens des responsabilités. Massimiliano Fedriga, président de la Conférence des régions, évoque pour sa part le travail de la Ligue pour la ‘’protection de la santé publique, la reprise économique et la cohésion sociale du pays’’. C’est aussi une réponse à l’appel du Président du Conseil à faire bloc au sein du gouvernement, notamment sur l’application de restrictions sanitaires y compris en zone blanche pour les non-vaccinés, mesure qui a particulièrement divisé. Ces discours conciliants arrivent en effet à l’issue d’une journée chargée de tensions voire de menaces, en amont et pendant le Conseil des ministres. Il y a d’abord eu des contacts indirects entre Draghi et Salvini. Face aux perplexités de la Ligue, Roberto Speranza et Andrea Orlando ont défendu ce tour de vis. Le ton est monté entre Giorgetti et Mariastella Gelmini qui soutenait que ces mesures étaient pourtant demandées par les régions. Un compromis a finalement été trouvé en fixant une période de validité pour ce pass sanitaire renforcé : les restrictions ciblées pour les non-vaccinées seront valables du 6 décembre au 15 janvier. La Ligue a aussi obtenu le refus du pass sanitaire pour les moins de 12 ans. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/11/2021

Heinz-Christian Strache lance un appel à l’aide financière.

Team HC Strache.png

Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache lance un appel à l’aide sur les réseaux sociaux afin de recevoir des dons en vue d’assumer « la défense juridique contre les allégations fausses et diffamatoires ». Il est au bord de la ruine financière.

Suède : le gouvernement tombe à cause des Démocrates suédois.

DS.jpg

Suède. Le gouvernement tombe à cause des Démocrates suédois :

https://www.7sur7.be/monde/la-nouvelle-premiere-ministre-...

Budapest : sommet du V4 sur l’immigration.

PiS.jpg

Fidesz.png

Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie. Sommet du V4 sur l’immigration :

https://visegradpost.com/fr/2021/11/24/budapest-sommet-du...

L’immunité parlementaire de Björn Höcke levée, car celui-ci a employé l’expression "Tout pour l’Allemagne."

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Une commission du Parlement de Thuringe a levé l’immunité parlementaire du chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke, car celui-ci a employé, lors d’un discours tenu en mai 2021, l’expression « Tout pour l’Allemagne. », dont l’utilisation est interdite car elle était utilisée par les SA. (Elle figurait aussi, de 1935 à 2021, sur la tour des pompiers de Jänschwalde dans le Brandebourg, avant d'être enlevée.)

Höcke.jpg

Björn Höcke

All 1.jpg

La tour des pompiers de Jänschwalde dans le Brandebourg

Giorgetti : "Tim, un gouvernement qui se tient en dehors de la discussion sur la direction."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre largement sur le nouveau décret imposant l'obligation de certificat sanitaire différencié, donnant accès aux lieux publics aux personnes vaccinées uniquement pour les zones de couleur, qui sera adopté aujourd'hui en conseil des ministres : « L'accès aux stades et aux hôtels interdit aux antivax  » - Le décret sur le superpass sanitaire sera adopté aujourd'hui (Corriere della Sera), « Le vaccin sera obligatoire pour les enseignants et les forces de l'ordre  » -  Le confinement pour les non vaccinés pourrait commencer dès le 1er décembre (La Stampa), « Voici le superpass sanitaire et le plan pour les contrôles » -  Le décret interdisant l'accès aux lieux publics pour les antivax sera adopté aujourd'hui (Il Messaggero), « Ultimatum aux antivax, c'est la ligne dure qui passe » (Il Giornale). Le premier cas de suicide assisté autorisé par un comité d'éthique est encore mentionné en Une « Mario obtient l'autorisation pour le suicide assisté » - Une décision historique pour l'Italie (Corriere della Sera). 

L’allocution du Chef de l’Etat S. Mattarella devant la Cour constitutionnelle appelant à tirer profit au mieux de l’opportunité offerte par le Plan de relance de l’Union est aussi citée.

ARTICLE, Il Foglio, V. Valentini « Une guérilla de gouvernement » - Leonardo et Fincantieri rivalisent, tout comme le PD et la Ligue. Draghi sollicite les ministres en attendant l’arrivée de Macron « Sur un point, tout le monde est au moins d’accord : ‘’Il faut que le gouvernement fasse dialoguer les deux administrateurs de Leonardo e Fincantieri, dans lesquels l’Etat a une participation, et éviter qu’ils se fassent du tort réciproquement’’ résume le secrétaire d’Etat à la Défense Giorgio Mulè. Quand les ministres Franco, Giorgetti et Guerini se réuniront aujourd’hui autour de l’offre de rachat de Kkr sur Tim, tous seront conscients qu’une entente sera difficilement trouvable. D'autant plus que l’arrivée d’E. Macron à Rome pour la signature du Traité du Quirinal complique davantage les choses : le croisement l’initiative américaine avec la stratégie italo-française inquiète tout le monde, à commencer par le Palais Chigi. Leonardo veut vendre Oto Melara. Le groupe franco-allemand knds offre 200 millions de plus par rapport à Fincantieri. Mais il y a aussi l’aspect politique. Le PD défend la position d’A. Profumo et Matteo Salvini plaide la cause de Giuseppe Bono. ‘’Faire entrer Knds dans la chaîne d'approvisionnement de la défense italienne signifie compromettre notre souveraineté stratégique", affirment les membres de la Ligue, qui espèrent même que le Palais Chigi puisse utiliser son pouvoir de véto pour arrêter l'opération. Seulement, au ministère des Affaires étrangères, qui dans cet enchevêtrement peu harmonieux contrôle à la fois 30 % de Leonardo et - par le biais de Cdp - 71 % de Fincantieri, il y a ceux qui considéreraient comme un peu gênant que le gouvernement intervienne pour défendre les intérêts nationaux contre la menace supposée d'une entreprise publique. Et puis il y a l'aspect géopolitique de la question. Lorsque Guerini parle d'un "noyau national, ouvert à une dimension de coopération européenne", il fait allusion à l'opportunité que le ministère de la défense voit de ne pas s'opposer à la manœuvre franco-allemande afin d'accéder au nouveau projet de char européen prévu entre Paris et Berlin. Surtout à la veille de la signature d'un traité, celui que Macron et Draghi signeront vendredi, qui prévoit également un renforcement des synergies entre l'Italie et la France en matière de défense. En bref, il y a un mouvement pro-européen . Outre Knds, on regarde l'intérêt des Allemands de Rheinmetall et Thyssen. À condition que la rivalité entre Leonardo et Fincantieri ne dégénère pas. Quitte à arriver, comme le PD et FI commencent à le souhaiter, à la fusion entre les deux géants italiens. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Judit Varga : "Nous pouvons être reconnaissants envers la Cour constitutionnelle de Pologne pour avoir osé dire que même la législation EU a ses limites."

Fidesz.png

Hongrie et UE. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga : « Nous pouvons être reconnaissants envers la Cour constitutionnelle de Pologne pour avoir osé dire que même la législation EU a ses limites. »

23/11/2021

L'AfD de Thuringe classée "objet d'observation extrémiste avéré".

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Les services secrets de Thuringe ont classé l’AfD de Thuringe, dirigée par Björn Höcke, en tant que « objet d'observation extrémiste avéré ». Cette décision est révélée maintenant, mais a été prise le 15 mars 2021.

Le ministre de la Justice Judit Varga : "Ceux qui ne se battent pas pour leur pays ne méritent pas un pays."

Fidesz.png

Hongrie. Le ministre de la Justice Judit Varga : « Ceux qui ne se battent pas pour leur pays ne méritent pas un pays. »

Varga.jpg

Judit Varga

"Protégeons la santé et les activités économiques."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse. 

ENTRETIEN, Corriere della sera, de Massimiliano Fedriga, Président du Frioul-Vénétie Julie et Président de la conférence Etat-régions « Protégeons la santé et les activités économiques. Salvini ? Nous nous concertons sur les positions à prendre. » : « Avec le gouvernement nous partageons les mêmes objectifs : préserver la santé de tous et rassurer les acteurs économiques. Notre proposition de restrictions différenciées pour vaccinés et non-vaccinés a été accueillie par le gouvernement et il est fort probable que l’on s’oriente vers le ‘’Super green pass‘’. Je le dis clairement : le test de dépistage ne consentira que de se rendre au travail. Je salue la décision d’avoir autorisé la possibilité de recevoir la troisième dose dès le 5e mois successif à la deuxième. Je ne partage absolument pas la position de Giorgia Meloni qui parle d’un ‘’apartheid sanitaire ‘’. Nous avons le devoir de faire face à cette situation avec responsabilité. Certes, je n’étais pas présent à la rencontre d’hier entre Salvini et certains gouverneurs léguistes, mais je tiens à préciser que toutes nos positions sont partagées par notre secrétaire, nous travaillons ensemble pour garantir aussi bien la sécurité que l’emploi. Je pense pouvoir affirmer que l’Italie a fait école. Nous avons agi plus tôt que les autres pays et aujourd’hui nous pouvons adopter des mesures qui ne limitent pas la liberté des vaccinés. Nous devons faire un ultime effort pour donner le dernier coup de grâce à la pandémie. »

SONDAGE, Sole 24 ore, de R. D’Alimonte, « Le centre-droit progresse de 6 points par rapport au centre-gauche sans IV et Azione » : « Le sondage Winpoll-Sole 24 Ore, le premier après les élections municipales d’octobre, apporte des confirmations et des nouveautés. Les nouveautés concernent FI et le M5S : alors que le premier était aux alentours du 7-8%, il est aujourd’hui à plus de 10%. Quant au second, qui oscillait entre 15 et 16%, il est descendu à 11%. La remontée de FI s’explique essentiellement par la figure de Berlusconi, revenu sur le devant de la scène après des mois d’absence. Avoir convaincu Meloni et Salvini de le soutenir comme seul candidat du centre-droit pour le Quirinal, ainsi que sa bonne performance aux municipales, lui ont redonné une visibilité qu’il n’avait plus depuis longtemps. Quant au M5S, c’est également du côté du leader qu’il faut regarder : Conte est en difficulté. Depuis des mois, le M5S est en quête d’identité et de stratégie. Si le vieux M5S est désormais mort, le ‘’nouveau’’ n’est toujours pas né. L’avenir nous dira si ce 11% est une flexion temporaire ou une ultérieure preuve du délitement du bassin électoral originel. Quant aux autres partis, les différences rentrent dans la marge d’erreur statistique. Le PD est aujourd’hui le premier parti mais le centre-droit représente la première coalition avec 49,5% contre 43,4% pour le centre-gauche composé du PD, du M5S et des Verts. La coalition de gauche que nous avons proposée ne comprend ni les partis d’extrême gauche ni ceux du centre (IV et Azione) à l’inverse de la stratégie de très large coalition qu’espère Letta. S’il n’y devait y parvenir, l’écart avec le centre-droit serait trop important pour espérer une victoire. Quant à Draghi, les résultats restent constants. Globalement, le 76% estime que sa gestion de la pandémie est assez ou très positive. Les plus favorables à Draghi sont les électeurs du PD, du M5S et de FI mais même au sein de l’électorat de FdI Draghi recueille le 64% d’avis favorables. Le jugement sur sa gestion de la reprise économique est un peu moins enthousiaste mais globalement positive et s’élève aux alentours du 60% d’avis favorable. Ainsi, l’impression est qu’il ne déplairait pas à la plupart des Italiens que Draghi reste à sa place. Mais ce n’est qu’une impression. »

PREMIER PLAN, Corriere della sera, d’A. Ducci, « Salvini à l’attaque : non à l’émiettement, il faut changer la direction.» : « Les réactions politiques à l’affaire KKR-TIM se caractérisent par la prudence et la défiance du ton adopté. Matteo Salvini est le plus direct et craint l’émiettement et estime que le changement de direction ‘’souhaité par beaucoup d’entre nous ne peut plus être renvoyé. ‘’ Giorgia Meloni s’est également exprimé à ce sujet : ‘’Il est intolérable que le réseau soit entre les mains des étrangers, qu’ils soient français ou américains, peu m’importe, le réseau doit être public. La gauche a travaillé pour un réseau unique sous l’égide de Telecom, pour ensuite livrer tout ce que nous avions aux Français. ‘’. Les syndicats, quant à eux, sont inquiets et demandent que ‘’ le gouvernement prenne une position urgente et claire qui préserve les infrastructures du pays et les employés du secteur. ‘’. Concernant le PD, Misiani estime que l’emploi et la sécurité nationale doivent être au cœur des préoccupations du gouvernement. Le COPASIR (comité parlementaire pour la sécurité) a déjà communiqué qu’il analysera cette affaire dans les jours à venir. Enfin, Carlo Bonomi, président de Confindustria, salue la nomination d’un Super comité par le gouvernement, qui prouve être conscient des enjeux stratégiques représentés par ce secteur pour le pays. »

ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio « Draghi rappelle à Poutine ses responsabilités sur l’Ukraine » : « La crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, les troupes russes déployées tout près de l’Ukraine et les fournitures de gaz ont été évoquées par Mario Draghi lors de son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine. Le dossier de Kiew était au cœur de cet appel. Draghi a rappelé que l’Italie et l’Europe demandaient à la Russie une attitude responsable sur l’Ukraine. La question des relations avec la Russie se répercute aussi dans le débat interne de la politique italienne. Hier, le président de la commission pour les affaires étrangères au Sénat, le 5 Etoiles Vito Petrocelli – grand admirateur de Poutine et prorusse depuis ses débuts en politique – a retweeté l’attaque de la porte-parole de Lavrov, Maria Zakhorovo, contre l’éditorial du directeur de Repubblica (l’étau de Poutine sur l’Europe). Cela n’est pas passé inaperçu au siège du PD. C’est un nouveau front de tension qui s’ouvre entre le M5S et le PD. Les démocrates présenteront à la commission pour les affaires étrangères une interrogation à Di Maio dans sa double veste de ministre et de représentant des 5 Etoiles sur ‘’comment il réagira sur l’attaque contre un quotidien italien’’. Jusque-là, la Farnesina ne s’est pas prononcée. Entretemps, le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre, Piero Fassino, a exprimé toute son indignation : ‘’les mots de Maria Zakharova sont inacceptables dans la forme et dans les contenus’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/11/2021

Italie : le Parti démocrate de centre-gauche est donné devant les 2 partis patriotiques Frères d'Italie et la Ligue.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Le Parti démocrate de centre-gauche est donné devant les 2 partis patriotiques Frères d'Italie et la Ligue.

Italie.jpeg

Parti démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione : centre-gauche

Sinistra Italiana : gauche de la gauche

Viktor Orban écrit à Ursuka von der Leyen.

Fidesz.png

Hongrie et UE. Le Premier ministre Viktor Orban a envoyé une lettre à Ursuka von der Leyen, demandant de suspendre toutes les procédures d'infraction qui compromettent les actions des États membres visant à protéger leur intégrité territoriale et nationale, ainsi que la sécurité des citoyens.

"Entre nous et Paris, les intérêts ne sont pas convergents mais un accord est utile."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini, « Pass sanitaire et immunisations, de nouvelles restrictions introduites ; les pressions des régions et des maires. »

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Les Italiens voudraient avoir Mario Draghi comme Président de la République ; la confiance en Sergio Mattarella perdure » : « A l’approche des prochaines élections présidentielles, 43% des Italiens se disent indécis quant à la personnalité qu’ils préféreraient voir arriver au Quirinal. 16% aimerait y voir l’actuel Président du Conseil Mario Draghi, qui récolte un consensus particulier auprès des électeurs du Parti démocrate (19%), du Mouvement 5 Etoiles (17%) et de Fratelli d’Italia (20%). Il arrive ainsi en tête du sondage, devant Sergio Mattarella. Berlusconi est troisième avec 9% de la population interrogée qui souhaiterait qu’il soit le prochain président, avec une belle évolution par rapport à mai dernier (5%). Giuseppe Conte, 4ème, a connu la progression inverse, chutant de 6% à 2%. A noter que son électorat est davantage favorable à Mario Draghi qu’à lui (17% pour Draghi contre 11% pour le leader du Mouvement). La confiance vis-à-vis de l’actuel Président de la République italienne, Sergio Mattarella, a été en hausse presque constante depuis décembre 2015, atteignant 68% en juillet 2021. Elle est actuellement partagée par 63% de la population. »

PROPOS, Corriere della Sera, de Lorenzo Fontana, responsable des affaires étrangères de la Ligue « Entre nous et Paris, les intérêts ne sont pas convergents mais un accord est utile » : « Il s’agit d’un ‘’mariage de convenance’’ et, même si une plus grande transparence aurait été souhaitable, le problème est que l’Italie doit faire un ‘’raisonnement stratégique’’ sur des thématiques sur lesquelles l’Italie est fortement en retard avec les concurrents internes et externes à l’UE. C’est le raisonnement que fait la Ligue, même si sur le long terme il y a la conviction qu’’un bon nombre d’intérêts entre Rome et Paris demeureront en conflit. Jusque-là la Ligue a gardé un certain silence sur le Traité. Il y a d’abord une question parlementaire déposée par Claudio Borghi, ce dernier ayant écrit sur les réseaux sociaux ‘’pourquoi j’ai l’impression que le fameux traité entre la France et l’Italie ne soit que la chère ancienne mer qu’il faudra offrir aux Français comme prévu par l’accord de Caen signé par ce traitre de Gentiloni et boycotté par nous ?’’. En réalité, le responsable des affaires étrangères de la Ligue, Lorenzo Fontana, est bien plus modéré ‘’en ce moment, notre intérêt le plus immédiat est de relancer le dialogue avec la France’’. Fontana repère deux fronts : celui au sein de l’UE ‘’d’ici peu, les pays du Nord réclameront à nouveau l’austérité. Pour nous ce serait un désastre, nous avons besoin d’accompagner cette reprise sans sursauts ou coups d’arrêt’’. Ce qui est, selon Fontana, dans l’intérêt aussi des « cousins » transalpins. Le second est le rôle dans la Méditerranée ‘’nous devons avoir clair à l’esprit que dans cette région se manifestent de plus en plus les intérêts de puissances émergentes et agressivesIl est donc utile d’avoir un accord avec un autre pays qui a des intérêts dans la région, même si en perspective ils sont conflictuels’’ »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Paolo Berelli, chef de groupe à la Chambre de Forza Italia « C’est une façon pour avoir du poids dans les nouveaux équilibres européens. Draghi représente une garantie » : « ‘’J’ai confiance en Draghi et dans le pouvoir de contrôle du Parlement et du rôle que l’Italie pourra et devra jouer dans le prochain cadre politique européen. Les accords sont signés par les gouvernements mais ratifiés par le Parlement : nous serons vigilants sur les contenus. Nous estimons toutefois, après le Brexit, que l’Italie a le droit et le devoir de se positionner parmi les pays de référence en Europe. A l’instar de ce qu’ont fait l’Allemagne et la France, c’est une bonne chose que l’Italie ait un rapport de tutelle et de promotion des intérêts réciproques avec la France. Il est juste que nous soyons prudents et attentifs, d'autant plus avec un pays comme la France qui, dans le passé, a parfois eu à notre égard une attitude que certains considèrent comme "prédatrice". Mais nous nous sentons également rassurés par l'autorité du Président du Conseil Draghi, sur lequel nous comptons pour avoir vérifié et, le cas échéant, amélioré le contenu du traité. Nous ne devons pas avoir peur d’échanger avec d’autres parlements, sans déférence et sans aucun asservissement, l’Italie doit avoir une place aux tables qui comptent." »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/11/2021

Peter Hauer est parti.

Peter Hauer, de Vienne, en Autriche, est décédé. Il a réalisé beaucoup de choses dans le domaine des médias patriotiques et était le moteur de la construction d'un réseau de medias patriotiques en Europe.

Peter Hauer.jpg