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04/11/2021

"Salvini choisit la stratégie souverainiste et déclare la guerre à Giorgetti."

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Italie. Revue de presse.

La politique intérieure, et notamment la réunion fédérale de la Ligue prévue aujourd’hui suite aux récentes déclarations de G. Giorgetti évoquant un « tournant européen inachevé » de M. Salvini, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent un règlement de comptes entre le dirigeant léguiste et son adjoint : « Ligue, la contre-attaque de Salvini » - Une réunion après les critiques venant de Giorgetti et accélération sur le groupe souverainiste en Europe (Corriere della Sera), « Salvini choisit la stratégie souverainiste et déclare la guerre à Giorgetti » - Les appels à rejoindre le PPE ont été rejetés par le dirigeant de la Ligue (La Stampa). La situation pandémique en Europe et en Italie et la conférence de Glasgow sur les changements climatiques sont également citées : « Allemagne, le foyer des non vaccinés » (Corriere), « Enquête sur les faux pass sanitaires » (Il Messaggero), « Le tournant écologique de la finance à la Cop26 » (La Repubblica).

Les JT couvrent essentiellement la Fête nationale des forces armées, le débat politique autour du décret sur la concurrence, les tensions au sein du Ligue et la situation sanitaire en Europe et en Italie.

SONDAGE, La Stampa, « Le Covid fait augmenter le coût de la vie, 4 Italiens sur 10 se sentent plus pauvres qu’avant » : « 1 citoyen sur 2 estime que la crise sanitaire a fait monter les prix de tous les produits, pas seulement de l’essence. Le pessimisme des ménages croît de 4,1% en en l’espace d’un mois environ quant à leur futur économique, financier et professionnel. L’inquiétude est plus forte dans le centre et le sud de l’Italie et parmi les 25-64 ans. Or il y a bien une corrélation entre le coût de la vie et les intentions de vote. L’omniprésence de politiques exprimant leur vision sur de multiples questions d’actualité, sur les réseaux sociaux et à la télévision, génère une fluidité et une mobilité forte des choix de l’électorat qui fluctuent au gré des annonces. Toutefois, il semble que cela ne permette pas de faire émerger une stratégie unique d’ensemble et donc l’adhésion fidèle à un projet politique plus ample. Les 4 premiers partis restent ainsi au coude à coude avec 19,4% d’intention de vote pour le Parti démocrate, talonné par Fratelli d’Italia à 18,8% et la Ligue avec 18%, et enfin le Mouvement 5 Etoiles à 16%. Mais on observe surtout une forte hausse de l’indécision et de l’abstention qui concerne 39,5% des électeurs, avec une hausse de +3,1% au cours de ces dix derniers jours. Si Forza Italia se maintient à 8%, les autres partis luttent pour atteindre le seuil de 3% prévue par l’actuelle loi électorale afin de continuer à exister dans le paysage politique et être représentés à la Chambre. »

PREMIER PLAN, Repubblica, d’E. Lauria, «Salvini défie Giorgetti. Une réunion de la Ligue et un pacte européen avec les partis de droite » : « Irrité par les propos de Giorgetti, Salvini a décidé de lancer un ‘un congrès des idées’, une assemblée programmatique ouverte aux parlementaires nationaux et européens, aux ministres et aux présidents des régions. C’est à cette occasion qu’il réaffirmera son leadership. Mais Giorgetti n’est pas du genre à justifier ses propos en faisant appel à l’excuse du ‘hors-contexte’. Il continuera de défendre la nécessité d’une identité européiste ainsi que la loyauté au gouvernement Draghi. Si Salvini reste aux côtés de Draghi, ‘Meloni finira dans une impasse’ avait assuré Giorgetti lorsqu’il s’agissait de former le gouvernement Draghi qu’il avait qualifié d’ ‘assurance vie’. En réalité, FdI monte dans les sondages tandis que la Ligue est devenue le 3ème parti. Mais c’est également sur le plan européen que se défient les deux ligues : Giorgetti souhaiterait que la Ligue intègre le Ppe, perspective dont Salvini semble bien loin. Hier, il a discuté en visioconférence avec Orban et Morawiecki avec pour objectif d’accélérer la constitution d’un groupe des Droites. Un tel groupe affaiblirait considérablement Meloni car elle devrait dire adieu aux 27 députés polonais du Pis. Sur le plan interne, il faudra encore attendre pour observer les effets de cette réaffirmation de Salvini sur la stabilité de l’exécutif et sur les élections du Quirinal. »

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi « Un coup d’arrêt pour Conte : les 5 Etoiles se divisent sur l’élection du chef de groupe au Sénat » : « Au Sénat, les 5 Etoiles sont divisés en deux : lors du premier scrutin pour élire de le chef de groupe au Sénat, les deux candidats (Maria Castellone et Ettore Licheri) ont obtenu chacun 36 voix. Si Conte a commenté cette situation comme ‘’un symptôme positif de dialectique interne saine et constructive’’, cela montre à quel point le groupe des 5 Etoiles est divisé. Les mécontentements commencent ainsi à ressurgir. Force est de constater la nouveauté de la situation : jusqu’à hier, le Sénat était considéré comme le bastion des pro-Conte. C’est donc un signal important que les sénateurs ont voulu adresser à leur président et aux ténors du parti. Cette situation pourrait même représenter un prélude au climat des scrutins pour élire le prochain Chef de l’Etat, notamment à la Chambre, où ils sont en minorité. Il est ainsi crucial pour Conte d’accélérer le processus d’amalgame avec un groupe de plus en plus impatient. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/11/2021

Joe Biden et Janez Janša.

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Slovénie et USA. Lors de la COP26 à Glasgow au Royaume-Uni, le Premier ministre patriote slovène Janez Janša a rencontré le président des USA Joe Biden.

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Joe Biden et Janez Janša

Allemagne : 40 % des moins de 6 ans sont issus de l'immigration.

Allemagne. 40 % des moins de 6 ans sont issus de l'immigration :

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Pourcentage de la population issue de l'immigration chez les moins de 6 ans (*=pour le Brandebourg, les données ne sont pas disponibles). La Saxe, le bastion de l'AfD, a le % le plus bas avec 15,2 % :

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(https://www.destatis.de/DE/Themen/Gesellschaft-Umwelt/Bev...

Depuis 2015, 828.203 étrangers non-européens sont arrivés officiellement en Allemagne sous le couvert du regroupement familial.

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Allemagne. Entre janvier 2015 et septembre 2021, 828.203 étrangers non-européens sont arrivés officiellement en Allemagne sous le couvert du regroupement familial. Ces chiffres sont issus de la réponse gouvernementale à une question du député AfD Stephan Brandner.

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(https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2021/bald-ei...)

"Un éléphant dans la pièce."

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Italie. Revue de presse. 

La Conférence de Glasgow sur les changements climatiques, et notamment l'accord trouvé sur la réduction des émissions de méthane et contre la déforestation, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent dans l’ensemble un « accord en demi-teinte », avec des objectifs revus à la baisse par rapport aux attentes de la veille : « Plus de forêts et moins de gaz » - L'engagement de cent Etats d'ici 2030. Un fonds pour aider les pays les plus pauvres dans la transition énergétique a été institué (La Repubblica), « Cingolani : il faut avancer sur le nucléaire de nouvelle génération » - Le ministre de la transition énergétique s'exprime. Cop26, 20 milliards pour sauver les forêts (La Stampa), « Climat, un bazooka à hauteur de 5 milliards » (Sole 24 Ore), « Cop26 un accord à mi-chemin : plus de forêts mais les gaz restent » (Il Messaggero).  Le débat politique autour de l'élection du Président de la République est aussi cité « La bataille sur le Quirinal » - Giorgetti soutient Draghi et critique Salvini. Tensions au sein de la Ligue (Corriere della Sera), « Draghi divise la Ligue » - Giorgetti évoque la possibilité que Draghi puisse gouverner depuis le Quirinal et provoque ainsi la colère de Salvini (Il Giornale). 

Sur Twitter, l’hashtag #Puzzer est à signaler, en référence à l'expulsion du porte-parole des anti-pass sanitaire du port de Trieste, Stefano Puzzer, décidée par le Questeur de la ville de Rome  en raison d'une manifestation non autorisée. Il s'agit pour la plupart de messages de solidarité qui évoquent une ''dictature sanitaire'' du gouvernement Draghi.

COMMENTAIRE, Repubblica, de Francesco Bei, « Un éléphant dans la pièce » : « Ce n’est pas tant la visite de Bolsonaro, mais surtout le défilé de Salvini à ses côtés qui fait réagir. Comment expliquer la présence du leader de la Ligue aux côtés du Président brésilien ? Certes, Bolsonaro est star au sein de cette internationale souverainiste et extrémiste à laquelle Salvini revendique d’appartenir. Mais plus qu’une star, une caricature. Au fil des années il les a toutes faites. Mais encore une fois, le problème n’est pas tant Bolsonaro, finalement cohérent dans son extrémisme. Le problème est Salvini, dont le parti fait partie d’un gouvernement plus que jamais engagé sur le plan diplomatique, du G20 de Rome à la Cop26 de Glasgow. Hier, le Ministre Giorgetti a déclaré que le tournant européiste de Salvini est encore inaccompli et qu’il doit plus clairement s’institutionnaliser. Or, Gorgietti fait semblant d’ignorer l’évidence : le tournant « inaccompli » de Salvini est très clair, il n’a jamais eu l’intention de s’institutionnaliser, en adhérant au gouvernement de Draghi, il espérait surtout profiter de la popularité internationale du Président du conseil. »

COMMENTAIRE, Repubblica, de Stefano Folli, «Draghi-Mattarella. Alternatives en péril » : « L’après G20 nous confirme que le système se fonde sur deux piliers : Mattarella au Quirinal et Draghi au Palais Chigi. Briser ce binôme peut être dangereux car les alternatives restent floues. Selon Giorgetti, léghiste très proche du Président du Conseil et très loin de son leader, il faut prolonger ce tandem au moins jusque 2023. L’autre proposition est celle d’un « semi-présidentialisme de fait » avec Draghi chef d’Etat mais à condition qu’il oriente le gouvernement. Cette dernière proposition voudrait dire s’engager dans des terres inconnues et en contradiction à la fois avec la lettre et avec l’esprit de la Constitution. Si Draghi est élu au Quirinal avec l’intention d’être un de Gaulle, la situation face à laquelle il se retrouvera ne sera pas celle de la France de 1958. Rappelons que le semi-présidentialisme gaulliste fut instauré par une nouvelle constitution avant et non après son élection. En somme, « la complexe architecture politique italienne » pour reprendre les mots de Biden, ne doit pas être forcée. Un raisonnement logique voudrait que Draghi reste au Palais Chigi et Mattarella au Quirinal comme garant des équilibres. D’autres solutions ne sont pas possibles et apparaissent même insidieuses : un système fragile ne peut pas se permettre l’instabilité. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/11/2021

Le président brésilien Jair Bolsonaro à Pistoria en présence de Matteo Salvini.

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Italie et Brésil. Le président brésilien Jair Bolsonaro a participé, à Pistoia, en Toscane, à une cérémonie en l'honneur des soldats brésiliens qui ont combattu durant la Seconde Guerre mondiale. Le sénateur Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue, était présent.

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Jair Bolsonaro et Matteo Salvini

Viktor Orbán appelle Alexandra von der Leyen à rembourser les coûts des mesures de protection aux frontières.

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Hongrie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán appelle la présidente de la Commission UE Alexandra von der Leyen à rembourser les coûts des mesures de protection aux frontières, car elles sont devenues « exemplaires » et « L'Europe est menacée par une crise encore plus grave qu'en 2015. »

(https://primeminister.hu/vikstories/viktor-orbans-letter-...)

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Le Premier ministre patriote slovène Janez Janša a rencontré le Prince Albert II de Monaco.

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Monde, Monaco et Slovénie. Le Premier ministre patriote slovène Janez Janša a rencontré le Prince Albert II de Monaco. #COP26Glasgow

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Albert II et Janez Janša

"Salvini, Meloni et Conte. Le drôle de trio qui souhaite voir Draghi au Quirinal."

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Italie. Revue de presse.

L’ouverture de la Conférence de Glasgow sur les changements climatiques, et notamment les déclarations des principaux dirigeants du monde sur le climat, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent dans l’ensemble l’absence d’unité des participants ainsi que la « rupture » de l’Inde. L’intervention du Président du Conseil Mario Draghi est également reprise dans les pages intérieures : « La pression de Draghi sur le climat » - L’argent est là, utilisons-le bien. Mais les grands de la Planète sont divisés (Corriere della Sera), « Climat, l’Inde défie le monde : la neutralité carbone uniquement en 2070 » (La Repubblica), « La rupture de l’Inde sur le climat » - Un faux départ pour la Cop26 : la Chine est absente et Modi annonce que l’Inde atteindra la neutralité carbone en 2070 (La Stampa), « Climat, le match décisif » (Avvenire).

ARTICLE, Sole 24 Ore, de B. Fiammeri, « Le succès de Draghi au G20 freine les prétentions des partis » : « Tout se complique ; le ‘’succès de l’Italie de Draghi’’ au sommet mondial du G20 va avoir des répercussions, y compris sur la politique intérieure. Il sera plus difficile pour les partis de prendre leurs distances vis-à-vis des choix du Président du Conseil. Ce dernier sait d’ailleurs qu’une épreuve importante l’attend à son retour de Glasgow : de la loi sur la concurrence à la note budgétaire en passant par un éventuel prolongement de l’état d’urgence et donc du pass sanitaire. Autant de questions sur lesquelles les partis se divisent et de façon différente selon les sujets. Le Président du Conseil continuera à appliquer son approche ‘’multilatérale’’ pour les affaires intérieures. En attendant, la rencontre entre Matteo Salvini et le président brésilien, négationniste et anti-vaccin, Bolsonaro divise le centre-droit. Le leader de la Ligue serait d’ailleurs bien seul s’il décidait de s’opposer à la prorogation du pass sanitaire, puisque non seulement Luigi Di Maio du M5S s’est dit clairement favorable, mais aussi Forza Italia qui a récemment pris de nettes positions sur la question. De plus, la course à la présidentielle se rapproche et Berlusconi reste convaincu d’avoir ses chances. Le discours de Salvini est bien ambigu à son égard, rassurant Berlusconi et affirmant être prêt à soutenir une candidature de Draghi. Le centre-droit est en pleine réflexion, mais à ce jour, les centristes semblent bien distants de leurs alliés historiques. » 

ARTICLE, Repubblica, de C. Vecchio, « Salvini, Meloni et Conte. Le drôle de trio qui souhaite voir Draghi au Quirinal » : « Comment expliquer cette étonnante convergence de trois leaders qui ont jusqu’ici manifesté un certain mal-être vis-à-vis du Président du Conseil ? Concernant Meloni, cela pourrait simplement s’expliquer par sa volonté d’organiser des élections une fois le Président de la République élu. Or, la réalité est un peu plus complexe. Tout d’abord, bien que la dirigeante de FdI soit dans l’opposition, nombreux sont ceux qui soulignent les excellentes relations qu’elle entretient avec le Président du Conseil. D’autre part, un passage de Draghi au Quirinal constituerait une forme de reconnaissance pour Meloni. En participant à un pacte entre partis du système, elle en ferait automatiquement partie. Quant à Salvini, qui traverse actuellement un moment de crise, il n’exclut aucune possibilité. Il sait que Draghi est le seul candidat qui peut espérer être élu au premier tour, seul scénario pour que le leader de la Ligue ne perde pas son rôle central actuellement en péril. Et pour finir, Conte, lui qui a toujours considéré Draghi comme un usurpateur. Sa stratégie s’explique par sa difficulté à s’affirmer au sein du M5S, et comme Salvini, Conte reste ouvert à toutes les voies possibles. A ce stade, Draghi est le favori, à condition qu’il assure la continuité de la législature jusqu’à son échéance naturelle, en 2023. Autrement, c’est la « méthode Leone » qui prendra le dessus. En 1970, c’est dans le chaos que Giovanni Leone fut élu président de la République. Et pour l’instant, celui qui a le plus de chance d’émerger du chaos est Silvio Berlusconi. »

ENTRETIEN de Luigi Di Maio (Ministre des Affaires étrangères), La Stampa, « Stop au chantage au sujet du Quirinal. Des élections anticipées paralyseraient le PIB de l’Italie » : « Conte n’a jamais dit que le G20 avait été un échec. Je salue l’accord entre les Etats-Unis et l’UE pour supprimer les droits de douane additionnels sur l’acier ou sur l’aluminium, la suspension du financement publics des centrales nucléaires ou encore l’engagement à vacciner 70% de la population mondiale d’ici mi-2022. Tous les résultats sont à attribuer à l’Italie et au leadership de Mario Draghi. Entre le départ de Merkel et la période des élections qui concerne de nombreux pays européens, il est inévitable que l’Italie et Draghi deviennent des points de repère. Concernant le nucléaire, je tiens à rappeler que l’Italie l’a écarté à deux reprises. Le rejet de la loi contre la transhomophobie est une défaite pour l’Italie. Il est évident qu’il s’agit d’une répétition générale en vue des élections au Quirinal. Je crains que l’on subisse un chantage pour organiser des élections anticipées [du Président du Conseil]. Cela signifierait bloquer la reprise du pays à un moment où nous devons gérer les fonds du Plan de Relance. Je n’ai aucune intention de m’immiscer dans le débat sur les élections de janvier. Par rapport au Parti démocrate, nous avons des identités différentes même si nous convergeons sur certains sujets tels que le travail ou la transition écologique. Nous avons aujourd’hui un gouvernement qui rassemble. J’aime travailler dans l’intérêt du pays et non pour celui des partis. » 

ENTRETIEN, Corriere della sera, de Didier Reynders, Commissaire européen à la Justice « La rhétorique de la guerre ne mène nulle part. Il faut que la Pologne prenne au sérieux la question des droits » : « Pendant longtemps en Europe, on a pensé que les pays qui rejoignaient l’Union respecteraient automatiquement l’Etat de droit. Le constat de certaines dérives nous a montré la nécessité d’entamer un débat sérieux au sujet de l’Etat de droit. Il faut éviter de recourir à une rhétorique de Guerre froide. Depuis l’après-guerre, nous sommes un continent de paix grâce à l’Union européenne. Je me rendrai à Varsovie les 18 et 19 novembre pour rencontrer les autorités, les institutions judiciaires et le Parlement pour avoir le même débat qu’avec les autres états membres. Si la Pologne applique les décisions de la Cour de justice européenne, alors les discussions pourront reprendre et il y aura une évolution vers le respect de l’indépendance de la justice, comme le prévoient les Traités. Quant au risque d’un Polexit, 80% des Polonais est favorable à la permanence de la Pologne au sein de l’UE. Le cas de la Cour constitutionnelle polonaise représente une situation unique car c’est la demande du premier ministre qui va à l’encontre des Traités. L’incompatibilité est décrétée par une Cour nationale dont nous contestons l’indépendance. Si la situation ne change pas, nous aurons recours aux instruments qui sont à notre disposition, à commencer par l’activation du mécanisme de la conditionnalité liée à l’Etat de droit. Quant à la réforme de la justice italienne, le gouvernement a bien compris nos recommandations qui portaient surtout sur l’inefficacité de la justice, entravée par des procédures trop longues. Nous suivrons les progrès en la matière. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Janez Janša favorable au nucléaire en tant que source énergétique de transition.

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Monde et Slovénie. Le Premier ministre patriote slovène Janez Janša souligne la nécessité de créer une voie réaliste pour mettre en œuvre les objectifs de l'accord de Paris, y compris avec l'aide de l'énergie nucléaire en tant que source énergétique de transition. #COP26Glasgow

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Mateusz Morawieck estime que la rétention de fonds européens, via un "chantage", peut mettre en danger la transformation énergétique de la Pologne.

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Monde et Pologne. Le Premier ministre patriote polonais Mateusz Morawieck estime que la rétention de fonds européens, via un « chantage », peut mettre en danger la transformation énergétique de la Pologne. #COP26Glasgow

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"Nous sommes menacés d'un effondrement à nos frontières, comme en 2015."

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Jörg Meuthen, co-président de l'AfD : "Le chef du syndicat de la police met en garde de manière urgente : nous sommes menacés d'un effondrement à nos frontières, comme en 2015."

Italie : la Ligue dépassée dans un sondage par le centre-gauche.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-droit

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Lors de la COP26 à Glasgow, les Premiers ministres patriotes polonais et slovènes rencontrent des dirigeants mondiaux.

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Pologne, Slovénie, Monde. Lors de la COP26 à Glasgow, les Premiers ministres patriotes polonais et slovènes Mateusz Morawiecki et Janez Janša rencontrent des dirigeants mondiaux, notamment le Premier ministre patriote indien Narendra Modi.

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Mateusz Morawiecki et Narendra Modi

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Janez Janša et Narendra Modi

01/11/2021

Hambourg : un événement patriote protégé par des policiers à cheval et des véhicules lanceurs d’eau.

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Allemagne et UE. Le groupe Identité et démocratie (ID) du Parlement européen, dont l’AfD est membre, a organisé ce samedi 30 octobre 2021 à Hambourg un rassemblement intitulé « Bürgerdialog mit Oktoberfest » (Dialogue citoyen avec fête de la bière), sur un terrain privé. Des escadrons de policiers à cheval et des véhicules lanceurs d’eau ont dû être déployés par la police afin de protéger l'événement.

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