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31/10/2021

Mario Eustacchio, vice-maire FPÖ de Graz, touché par une affaire de remboursement de frais.

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Autriche. Styrie. Graz. Le vice-maire FPÖ de Graz Mario Eustacchio et le chef de file des élus FPÖ au Conseil municipal Armin Sippel quittent leur fonction au sein du FPÖ, car ils sont touchés par une affaire de remboursement de frais, de 50.000 euros pour Eustacchio et de 16.000 euros pour Sippel. Il ne prendront pas leur mandat lors de la prochaine mandature. (Les élections municipales ont eu lieu fin septembre).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/09/27/mun...)

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Mario Eustacchio

Le Comité exécutif de l’Internationale démocrate centriste adopte une motion sur la démographie dans l'UE, basée sur la déclaration du sommet démographique de Budapest.

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Monde, Hongrie et Slovénie. Le Comité exécutif de l’Internationale démocrate centriste a adopté une proposition conjointe du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán et du SDS du Premier ministre slovène Janez Janša sur la démographie dans l'UE, basée sur la déclaration du sommet démographique de Budapest.

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à gauche : Viktor Orbán

La Hongrie dépensera, en 2022, 6,2 % du PIB en mesures de soutien aux familles.

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Hongrie. Katalin Novák (Fidesz), ministre en charge de la Famille : « Le gouvernement dépensera, en 2022, 3.500 milliards de forints (9.7 milliards d'euros), soit 6,2 % du PIB, en mesures de soutien aux familles. »

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30/10/2021

Les soldats gardant la frontière serbo-hongroise ont reçu l'ordre, avec effet immédiat, de porter un équipement de protection pendant leur service.

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Hongrie. Les soldats gardant la frontière serbo-hongroise ont reçu l'ordre, avec effet immédiat, de porter un équipement de protection pendant leur service. Les patrouilleurs sont tenus de porter des gilets pare-balles, des boucliers et des casques.

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Le Secrétaire d’État Szilárd Németh (Fidesz) déclare : « Les activités des passeurs et des migrants deviennent de plus en plus organisées et agressives ; nos soldats et policiers ont également été attaqués. À la même époque l'année dernière, 27.000 personnes ont dû être empêchées d'entrer illégalement sur notre territoire ; cette année, elles sont déjà 92.000. »

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Szilárd Németh

Allemagne : la moitié des villes les plus dangereuses sont dans l’Est.

Allemagne. Allianz Direct a déterminé quelles sont les 10 villes de plus de 200.000 habitants les plus dangereuses d’Allemagne, en comparant le nombre de délits avec le nombre d’habitants. 4 se trouvent dans l’ancienne Allemagne de l’Est + Berlin, autrefois coupée en deux.

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"Les villes les plus dangereuses d'Allemagne."

(https://www.allianzdirect.de/hausratversicherung/gefaehr...

Viktor Orbán est réélu vice-président de l’Internationale démocrate centriste.

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Monde et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est réélu vice-président de l’Internationale démocrate centriste, l’organisation globale de partis de centre et de centre-droit, dont le parti français les Républicains est membre.

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29/10/2021

Ouvrage du président de l'Union Européenne et Premier ministre patriote slovène Janez Janša.

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Slovénie et UE. Le président de l'Union Européenne et Premier ministre patriote slovène Janez Janša me remercie pour la traduction en français de son livre que j'ai réalisée :

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"Le double pacte Salvini-Berlusconi sur le système électoral majoritaire et l’élection au Quirinal."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption de la loi de finances en Conseil des ministres, hier soir, à hauteur de 30 milliards, qui prévoit une baisse d'impôts de 12 milliards, fait la Une de la presse italienne : « Une coupe des impôts à hauteur de 12 milliards » - Draghi présente la loi budgétaire. Le quota 102 pour les retraites introduit pour l’année 2022. Les syndicats menacent de lancer une grève (Corriere della Sera, La Stampa), « Impôts, 12 milliards de coupes pour la croissance » - La loi de finances a été adoptée avec 30 milliards étalés sur trois ans. Frictions au Conseil des ministres sur le revenu de citoyenneté (La Repubblica) « Draghi : une loi de finances pour la croissance » - Coup d’envoi au « Quota 102 », réduction du coin fiscal et superbonus (Sole 24 Ore), « Le revenu de citoyenneté aura plus de contrôles, baisse des charges fiscales pour le travail » (Il Messaggero).

Le G20 à Rome, et notamment l’arrivée en Italie du Président américain Joe Biden, est également cité. Dans ce cadre, un entretien du ministre Bruno Le Maire dans le Corriere della Sera : « L’Italie et la France n’ont jamais été aussi unies », est paru.

COULISSES, Corriere della sera, d’E. Marro, « Revenu de citoyenneté, des tensions entre les ministres » : « Si le compromis du Quota 102 a résolu les tensions, tout ne s'est pas déroulé sans heurts. Concernant le revenu de citoyenneté (rdc), les bénéficiaires qui trouvent un emploi, perdront 5 euros par mois, 6 mois après l’embauche. Les ministres 5 étoiles, dont notamment Luigi Di Maio, ont essayé de s’opposer à cette mesure défendue par les ministres du centre-droit, notamment par Renato Brunetta. Giuseppe Conte – qui avait eu un entretien téléphonique avec Draghi pour défendre le revenu de citoyenneté – se dit pourtant satisfait des résultats obtenus. De même Renato Brunetta, qui salue les économies qui seront ainsi faites. Désormais, c’est avec les syndicats que le gouvernement doit entamer des discussions. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Le double pacte Salvini-Berlusconi sur le système électoral majoritaire et l’élection au Quirinal » : « Il y a eu d’abord une rencontre clarificatrice avec ses trois ministres « rebelles » Gelmini, Carfagna et Brunetta, ensuite un déjeuner avec les ténors de Forza Italia (Tajani, Ronzulli et Gianni Letta), les chefs de groupe (Bernini et Barelli) et surtout avec Salvini, ses ministres Giorgetti, Garavaglia et Stefani, et les chefs de groupe de la Ligue Molinari et Romeo. Un communiqué a ensuite été diffusé, soulignant que le pacte entre Berlusconi et Salvini demeurait et allait de l’avant avec la coordination des ministres pour conduire les batailles communes sur la loi de finances ainsi que sur une réforme du mode de scrutin qui soit majoritaire et une stratégie compacte pendant les scrutins concernant le Quirinal. Les ministres de Forza Italia ont pour leur part invité les collègues de la Ligue à ne pas insister sur des thématiques qui divisent (comme par exemple la lutte contre le Covid et le pass sanitaire). Salvini semble d’accord. Quant aux hommes de la Ligue, ils sont bien contents d’entendre Berlusconi assurer qu’il n’a aucune intention de proposer une loi électorale proportionnelle. »

ENTRETIEN, Repubblica, de Simona Malpezzi, Présidente des démocrates au Sénat « Le vote sur le projet de loi contre la transhomophobie, considéré comme un test en vue du scrutin pour le Quirinal a été fait sur la peau des gens » : « ‘’Le Pd a entamé le dialogue avec le centre-droit mais il est clair que celui-ci n’envisageaient aucune médiation. Le Pd a voté de façon compacte. Concernant Italia Viva, je suis très déçue. Je l’ai toujours considérée comme une force politique favorable au Ddl Zan. Quant à Forza Italia, nous ne les croyions pas alignés avec des forces souverainistes et obscurantistes solidaires avec la Hongrie et la Pologne. Il est évident qu’il s’est agi d’une répétition générale en vue des élections au Quirinal de janvier. Cela a été fait sur la peau et sur les droits des personnes’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/10/2021

Le Sénat polonais approuve la construction d'un mur frontalier.

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Pologne. Le Sénat approuve la construction d'un mur frontalier :

https://www.fdesouche.com/2021/10/28/le-senat-polonais-ap...

Allemagne : plus de 1.000 migrants par jour !

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Allemagne. Le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer (CSU) met en garde face à une nouvelle vague de "réfugiés" : plus de 1.000 migrants par jour !

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La Pologne estime que la décision de la CJUE doit être ignorée.

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Pologne. Le sous-secrétaire d'État au ministère de la Justice Marcin Romanowski estime que la décision de la CJEU d’imposer une astreinte d’un million d’euros par jour à la Pologne – jusqu’à ce que celle-ci suspende la Chambre disciplinaire de la Cour suprême - doit être ignorée par cette dernière :

https://www.237online.com/la-pologne-decide-dignorer-les-...

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"Une défaite et ses leçons."

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Italie. Revue de presse.

Le blocage au Sénat du projet de loi contre la trans-homophobie, dit « Legge Zan », dont la discussion était suspendue depuis six mois, fait les gros titres de la presse italienne : « Homophobie, la loi a été torpillée » - Le blocage du texte, demandé par la Ligue et Fratelli d’Italia, a fonctionné. Des frondeurs ont conduit à ce que le projet de loi soit rejeté. Le PD accuse Italia Viva ; Salvini exulte (Corriere della Sera), « Scrutin à bulletin secret, adieu à la loi Zan » - Les droits peuvent attendre, la loi contre la transhomophobie a été rejetée avec 154 voix contre 131 (La Repubblica), « Zan, le Parlement des droits non reconnus » - Le projet de loi est finalement bloqué par un vote à bulletin secret (La Stampa), « Fin du délire du genre» - Le Sénat bloque une loi liberticide (Il Giornale). La réforme des retraites et le débat autour d’une prorogation de l’obligation de présentation du pass sanitaire sur les lieux de travail sont également cités.

COMMENTAIRE, Repubblica, de S. Folli, « Une défaite et ses leçons » : « Le centre-droit a certes gagné sa bataille, mais quelle idée des institutions transmet-il a ses électeurs avec cette bruyante exultation digne d’un stade? Quant au Pd, quelle était la véritable stratégie d’Enrico Letta ? Ce qui est certain, c’est que le passage du texte par un vote à bulletin secret n’a pas aidé. Dans tous les cas, même avant l’été, on avait compris que le nombre de voix favorables serait maigre et qu’il fallait trouver un compromis. La défaite du projet de loi anticipe les rendez-vous politiques des prochains mois, surtout la grande bataille pour le Quirinal. Après la journée d’hier, il est difficile de rester optimiste quant à la possibilité de trouver un accord transversal. La probabilité qu’en janvier on assiste à un duel entre deux ou plusieurs candidats de tel ou tel front, a beaucoup grandi. Pour revenir à ce qui s’est passé hier, la chasse aux traîtres est inévitable mais peu fructueuse. Pour l’instant, tous les regards sont pointés vers les sénateurs de Renzi. En réalité, il est nécessaire d’élargir le champ de vision : les désaccords étaient également présents au sein du Pd mais surtout chez le M5S : personne ne se rappelle d’un véritable geste de Conte en faveur de la loi Zan. Du texte de la loi, il reste une idée, le souvenir d’une bataille perdue, un drapeau politique à brandir si besoin. »

ENTRETIEN, Corriere della sera, d’Alessandro Zansénateur du PD et porteur du projet de loi contre la transhomophobie « Italia Viva avait voté de façon unie à la Chambre. Désormais ils flirtent avec la Ligue. » : « ‘’Je ne m’attendais pas à une défaite si lourde parce que le Pd avait calculé que nous avions un avantage de 8 ou 10 voix. Avec le vote secret nous ne saurons jamais rien avec certitude. Mais dans tous les cas, les chiffres comptent peu car le cadre politique est évident : cela fait des mois qu’IV flirte avec le centre-droit. Avec l’arrivée de Draghi, Renzi s’est mis en tête de devenir le parti décisif au Sénat. Mais ils se sont ainsi rapprochés d’un parti ami d’Orban. Vous vous rendez compte ? Celui qui a voté pour des lois homophobes et transphobes, qui censure la presse et qui a fermé les universités. Quand on entend David Faraone (président de IV au Sénat), on croirait entendre Salvini. IV dit qu’il fallait trouver des compromis avec la Ligue mais comment entamer une discussion avec un parti qui a fait de tout pour enterrer la loi ? Pourtant, il y a un an, IV avait voté avec nous à la Chambre. Cette fois-ci, la loi a clairement été soumise à des logiques de stratégies utiles à d’autres batailles et notamment aux élections du Quirinal. C’est sûrement le cas de Forza Italia mais je ne me résous pas à l’idée qu’aussi IV ait pu le faire au détriment d’une avancée en matière de droits. Ainsi, deux années de travail ont été balayées, et l’Italie reste un des rares pays européens à ne pas avoir de loi sur les droits et libertés. Je reste cependant optimiste. Ces deux années de travail ont renforcé la conscience collective sur l’importance des droits. Heureusement, notre pays est bien en avance sur sa classe dirigeante’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/10/2021

Le meeting à Liège en Belgique avec Jordan Bardella interdit.

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Belgique et France. Le meeting de Chez nous, qui devait se tenir en présence du président du Vlaams Belang (Flandre) et du président du Rassemblement National Jordan Bardella (France) à Herstal, dans la banlieue rouge de Liège, a été interdit par le bourgmestre (maire) socialiste de Herstal.

Ce genre de méthode est habituelle dans cette région, où les patriotes sont systématiquement discriminés et où la démocratie n’existe pas pour ces derniers. Les médias du système de Belgique francophone refusent, par exemple, de donner la parole aux patriotes.

L'interdiction était, en conséquence, attendue.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/10/06/tom...)

Bavière : les autres partis ont empêché l’AfD d’obtenir le siège au sein du Comité de contrôle parlementaire auquel elle a droit.

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Allemagne. Bavière. Les autres partis ont empêché l’AfD d’obtenir le siège au sein du Comité de contrôle parlementaire auquel elle a droit.

L'UE attaque la Pologne.

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UE et Pologne. Le vice-président de la CJUE condamne la Pologne à payer une astreinte de 1 000 000 euros/jour pour n’avoir pas suspendu des dispositions nationales, notamment sur les compétences de la chambre disciplinaire de la Cour suprême :

"Les premiers faux pas sur le chemin de la Présidence de la République."

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Italie. Revue  de presse.

L’opposition des syndicats à la réforme des retraites qui prévoit une prolongation des durées de cotisation et de l’âge de départ à la retraite, fait toujours les gros titres de la presse italienne.  « Haute tension sur les retraites  » - La rupture est en cours entre les syndicats et le gouvernement. Draghi va de l'avant : la réforme ne sera pas modifiée» (Corriere della Sera), « Retraites, Draghi rejette les demandes des syndicats  » - Le Palais Chigi s'oppose à une modification de la réforme. Landini : nous sommes prêts à lancer la grève » (La Repubblica), « Draghi-syndicats, c'est la rupture  » - Aucune entente n'a été trouvée sur les retraites et les impôts. Le conseil des ministres se tiendra demain (La Stampa), « Retraites, on va vers une rupture » - Tensions pendant la réunion avec les syndicats. Les augmentations de salaire pour les fonctionnaires seront décidées au mérite (Il Messaggero).  Les intempéries dans le Sud de l'Italie, faisant plusieurs victimes, sont également citées en Une. 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Les premiers faux pas sur le chemin de la Présidence de la République » : « La longue querelle en vue de l’élection du Président de la République mi-janvier a déjà commencé. Or le pays est encore très fragilisé par la pandémie et par les défis qui l’attendent notamment pour la relance. Ces mêmes raisons qui avaient mené à la formation d’un gouvernement de semi-unité nationale devraient guider le choix du Chef de l’Etat dans un esprit quasi unitaire. Il faudra ainsi un accord préalable le plus large possible afin d’éviter des déchirements du Parlement. Mais cette voie semble déjà bouchée, suite à l’auto candidature de Silvio Berlusconi, accueillie avec une certaine hypocrisie par Salvini et Meloni. Or presque personne, mis à part ceux qui sont de mauvaise foi, ne pense que le vieux fondateur de Forza Italia pourrait devenir Président de la République mais, en attendant, il barre la route à cet accord autour d’un candidat soutenu par une large partie du gouvernement. Le centre-gauche participe lui aussi à ce désordre. Enrico Letta et Giuseppe Conte en auraient parlé, évoquant Paolo Gentiloni - mais le chef du M5S aurait rejeté cette proposition. Il y a quelques décennies, les partis étaient solides et bien ancrés, ce n’est plus le cas aujourd’hui et avec ces querelles dont on commence à percevoir l’écho, certains s’engagent sur une pente dangereuse. Deux grands noms se distinguent dans ce paysage, et ce sont justement ceux de Mattarella, actuel Président de la République, et celui du Président du Conseil, Mario Draghi. C’est le duo qui porte actuellement l’équilibre des institutions et y mettre fin introduirait une inconnue de plus. Beaucoup voudraient que le tandem se maintienne, notamment Draghi jusqu’en 2023. » 

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ARTICLE, Stampa, de M. Bresolin, « Le Pen et le tour souverainiste chez Orban : ‘Ensemble contre une UE omnipotente’ » : « Marine Le Pen avait déjà tenté d’entamer son projet d’unification des forces souverainistes en 2019 en vue des élections européennes. Mais cette-fois ci, le scénario est différent : à l’époque elle s’était presque exclusivement adressée à des partis d’opposition, tandis que cette fois-ci elle fait la cour aux Polonais du PiS, aux Hongrois de Fidesz et aux Slovènes de Janez Jansa. Il est vrai que Le Pen regarde vers les élections présidentielles d’avril 2022, mais ces initiatives ne se limitent pas à sa campagne électorale. La Ligue fait partie du projet qui passera avant tout par la création d’un groupe parlementaire unique à Strasbourg. Meloni aussi – bien que dans l’opposition – pourrait être intéressée par ce projet. Mais c’est surtout au Conseil Européen que les souverainistes regardent. « Lorsque je défends la souveraineté française, je défends la souveraineté de toutes les nations européennes […] Je cherche des alliés, je ne suis pas ici pour donner de leçons au peuple hongrois car je suis contre le modèle unique de l’Europe » a affirmé hier Le Pen. Quant à Orban, satisfait de la rencontre, il est resté vague lorsqu’un journaliste lui a demandé qui il soutiendrait entre Le Pen et Zemmour :’Nous les Hongrois, sommes respectueux, nous ne décidons pas à la place des Français’ a-t-il répondu ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Selon le quotidien allemand Bild, la Suède est le pays le plus dangereux d'Europe.

Allemagne et Suède. Selon le quotidien allemand Bild, la Suède est le pays le plus dangereux d'Europe : « L'ancien pays modèle nordique est devenu un véritable cauchemar depuis 2005.»

(https://www.bild.de/news/ausland/news-ausland/schweden-is...)

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26/10/2021

L'AfD n'a pas de vice-président à la Chambre des députés.

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Allemagne. Alors que chaque groupe de la Chambre des députés a droit à un vice-président, le candidat de l’AfD Michael Kaufmann n’a pas été élu, à cause du vote des députés des autres partis.

Marine Le Pen chez Viktor Orbán.

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Hongrie et France. La présidente du Rassemblement National Marine Le Pen et Nicolas Bay, du même parti, ont été reçus par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán (Fidesz) et le ministre de la Famille Katalin Novák (Fidesz).

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Marine Le Pen et Viktor Orbán

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Marine Le Pen, Viktor Orbán, Katalin Novák

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Katalin Novák, Marine Le Pen et Viktor Orbán

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"Ces 54 voix qui manquent à Berlusconi pour être élu au Quirinal."

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Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances, et surtout son chapitre intégrant la réforme des retraites qui prévoit un allongement des durées de cotisation et de l’âge de départ, fait toujours les gros titres de la presse italienne. « Ultimatum à Draghi » - Les syndicats sont prêts à lancer la grève, la rencontre avec le gouvernement est prévue aujourd’hui » (La Repubblica), « Retraites, les syndicats prêts à s’opposer à la réforme » - La rencontre avec Draghi se tiendra aujourd’hui. Landini prévient : pas question d’un retour à la réforme Fornero (La Stampa), « Retraites, on va vers un retour à la réforme Fornero » - L’accord entre Draghi et la Ligue a été trouvé pour un retour progressif au régime de 2018 mais les syndicats s’y opposent. Le paramètre de la pénibilité pourrait être élargi (Il Messaggero). Le coup d’Etat au Soudan, le plan de vaccination pour une troisième dose anti-Covid et le sort de la Banque Monte dei Paschi di Siena sont également cités en Une.

COULISSES, Repubblica, de R. Mania, « Les syndicats prêts à mener la bataille : ‘’Nous sommes prêts à lancer une grève, Draghi doit ouvrir le dialogue’’ » : « Les syndicats ne veulent surtout pas que la Ligue s’approprie leur bataille contre la réforme des retraites ni que l’on revienne à la loi Fornero sans une opposition ferme de leur part. Au Palais Chigi, Draghi entend confirmer ce qu’il a annoncé la semaine dernière à Bruxelles, soit un retour graduel à la Loi Fornero de 2011. Cette fois-ci les syndicats n’entendent pas répéter les mêmes erreurs qu’il y a 10 ans, lorsqu’ils s’opposèrent très timidement à la loi Fornero. Le système Quota 100, réforme de facture salvinienne, s’est révélé un échec, ne favorisant ni le renouvellement générationnel ni le passage à la retraite des femmes selon eux. Les syndicats demandent des mesures flexibles pour un départ à la retraite à 62 ans avec 20 ans de cotisations ou après 41 ans de cotisations indépendamment de l’âge. Draghi tient à la paix sociale, il a parlé d’un Pacte social lors de l’assemblée de Confindustria mais, s’il n’entame pas de dialogues au sujet des retraites, il risque le conflit avec les syndicats Cgil, Cisl et Uil. ».

ARTICLE, Corriere della Sera, de G. A. Falci « Ces 54 voix qui manquent à Berlusconi pour être élu au Quirinal » : « Silvio Berlusconi est en train de faire ses calculs et il pense déjà au 4e scrutin, quand seules 505 voix seront suffisantes pour élire un candidat à la Présidence de la République. Si le centre droit devait voter de manière unie, il assurerait à Berlusconi 451 voix. Il en manquerait par conséquent 54. L’entourage du Cavaliere fait savoir que ‘’la force de la candidature de Berlusconi lui vient de la garantie de continuité pour la mandature du Parlement’’ (et donc éloignerait le risque de nouvelles élections anticipées au lendemain du vote à la présidence de la République, ndlr). Car une bonne partie des élus sait très bien qu’avec la réforme réduisant le nombre de parlementaires, ils auront peu de chances de se faire réélire. Et puis, dans le groupe mixte, il y a plusieurs anciens 5 Etoiles qui ne veulent pas de Draghi au Quirinal. Il y a aussi ces 43 voix d’Italia Viva. Mais là, le succès serait difficile car le plan A des renziens reste de faire élire Pierferdinando Casini. Quant au groupe parlementaire Maie (Mouvement des italiens à l’étranger), Riccardo Merlo a clairement dit qu’il ne s’opposerait pas à une candidature de Berlusconi. C’est une position partagée par l’ancien 5 Etoiles Nicola Acunzo, ‘’il faudra tout d’abord voir qui sont les candidats, et en tout cas les « non » de principe en politique n’existent pas’’. Et pour citer Marcello Dell’Utri : ‘’avec Berlusconi tout est possible’’.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Viktor Orbán :"Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n'ont pas réussi à nous avoir."

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Hongrie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, le 23 octobre 2021, durant son discours à l’occasion du 65ème anniversaire de l’insurrection de 1956 : « Bruxelles ferait bien de comprendre que même les communistes n'ont pas réussi à nous avoir. Nous sommes le David que Goliath ferait mieux d'éviter. »

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25/10/2021

Les électeurs de l'AfD se font du souci à cause de l'augmentation des prix.

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Allemagne. Sondage : « Je me fais de gros soucis à cause de l'augmentation des prix. »

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AfD : patriotes

FDP : libéraux

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grünen : écologistes

Sylvi Listhaug à Kongsberg.

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Norvège. La dirigeante du Parti du Progrès Sylvi Listhaug s’est rendue ce jour à Kongsberg afin de rendre hommage aux victimes de l’attaque.

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"Sur la réforme des retraites, la Ligue pourrait céder. Mais les syndicats s’y opposent."

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Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances, et notamment la réforme des retraites et du revenu de citoyenneté, fait la Une de la presse italienne. « Budget, l’étau se resserre sur le revenu de citoyenneté » - Plus de contrôles et un chèque moins généreux pour ceux qui refusent une offre d’emploi. Retraites : plusieurs hypothèses pour un accord (Corriere della Sera), « Retraites, voici la réforme de Draghi » - La Ligue négocie mais les syndicats s’y opposent. Le conseil des ministres reporté d’un jour (La Repubblica), « Impôts, la réforme risque d’être reportée » - Le gouvernement confirme sa ligne sur les retraites et temporise sur la réforme fiscale. Le revenu de citoyenneté ne crée pas d’emplois (Il Messaggero). Le sort de la Banque Monte Paschi di Siena est également cité : « MPS, trois jours pour le sauvetage » (La Stampa).

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de M. Evangelisti, « Le nombre des contaminations remonte : +33% en une semaine, on accélère en vue de la troisième dose. »

ARTICLE, La Stampa, de P. Mastrolilli « Les pressions des Etats-Unis sur Giorgetti (Ligue) : il faut que Draghi reste au Palais Chigi » - Mission du ministre du Développement économique aux Etats-Unis : « C’est un message fort et clair que les Etats-Unis ont adressé à Giancarlo Giorgetti : le souhait que Mario Draghi puisse rester au Palais Chigi pour continuer à gérer la reprise économique après la pandémie de Covid-19, avec l’espoir qu’il ouvre un nouveau cycle de croissance durable. Il faudra ensuite comprendre si ces signaux pousseront ou non la Ligue à revoir sa stratégie : Giorgetti avait déclaré, lors d’un entretien à ce quotidien, qu’il souhaitait la nomination de Draghi au Quirinal pour pouvoir aller aux élections anticipées. Gina Raimondo, l’ « Italienne » appelée par Biden pour diriger le département du Commerce, a fait comprendre à Giorgetti que les Etats-Unis sont prêts à accompagner la reprise italienne, car ils croient en ce moment positif de l’Italie et souhaitent qu’il devienne un allié stable et fiable en Europe, au moment où l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont distraits respectivement par l’après-Merkel, les élections présidentielles et le Brexit. Plusieurs projets ont été évoqués : la possibilité qu’Intel puisse ouvrir une usine à Turin, que Moderna puisse produire ses vaccins et ses médicaments en Italie ou encore que Beretta puisse fournir son nouveau fusil automatique à l’Armée américaine pour une commande à hauteur de 5 milliards. Mais il faut que l’Italie soit fiable, et cela passerait par le maintien de Draghi au Palais Chigi. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Vecchio, « Quirinal, Berlusconi tente sa chance, ‘’je peux être utile au pays’’ affirme-t-il » : « L’ancien Président du Conseil et leader de Forza Italia se montre confiant quant au rôle de son parti dans un paysage politique bipolarisé : ‘’Forza Italia représente le centre avec la Ligue et Fratelli d’Italia et c’est la force motrice d’une coalition de centre-droit alternative à la gauche pour le gouvernement’’. Ces déclarations arrivent à l’issue d’une semaine tourmentée, alors que les ministres de Forza Italia, Renato Brunetta, Mara Carfagna et Mariastella Gelmini n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement voire à évoquer l’émergence d’une nouvelle alliance avec les ‘’populaires, les socialistes et les libéraux’’ qui aurait pour boussole l’agenda de Draghi. Pour Berlusconi, inutile de fonder une nouvelle alliance. Il est par ailleurs défavorable aux élections anticipées après l’élection du Président de la République en février prochain. Il confirme indirectement ses ambitions sur la Présidence de la République : ‘’Nous verrons ce que je peux faire, je ne me défilerai pas et ferai ce qui pourra être utile à notre pays’’. Carlo Calenda a toutefois rappelé à Berlusconi que ‘’4 voix sur 5 en faveur du centre-droit sont recueillies par les partis souverainistes’’. Giorgetti s’adresse pour sa part à ceux qui, au sein de son parti, son encore sceptiques vis-à-vis de Draghi, décrivant son gouvernement comme un ‘’investissement sur le long terme’’. Il affirme par ailleurs que ‘’les positions des modérés et des conservateurs ont toutes les raisons de continuer à être soutenues au niveau européen’’. »

ARTICLE, La Repubblica, « Sur la réforme des retraites, la Ligue pourrait céder. Mais les syndicats s’y opposent » : « Le retour à la loi Fornero sur les retraites et la suppression du système « Quota 100 » (addition du nombre d’années de cotisations et de l’âge pour avoir droit à la retraite, ndlr) semblent à présent clairs. Le gouvernement pourra tracer le parcours, progressif mais bref, pour parvenir aux 67 ans. Dans le document de loi de finances envoyé à Bruxelles, on prévoit 600 millions en 2021, 450 pour l’année 2023 et 510 en 2024 pour financer les retraites. Sur ces montants, Draghi n’a pas l’intention de reculer lorsqu’il présentera le projet en conseil des ministres mercredi ou jeudi. Les 5 années de cotisation supplémentaires sont toutefois un camouflet pour la Ligue, pourtant prête à céder, et pour tous ceux qui sont prêts de l’âge de la retraite dans le système actuel. Les syndicats et notamment la CGIL de Landini sont prêts à la mobilisation. Sur la réforme des retraites, Draghi peut compter sur le soutien du PD. Pour le moment la CGIL, la CISL et Uil se sont donnés pour consigne de ne rien dire, tant que le président du conseil n’annoncera pas lui-même son projet. Le PD de son côté veut mettre fin au système des « quota », qui pénalise selon lui les femmes et ceux qui ont exercé un travail pénible. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, dirigeant du M5S : « Nous restons fidèles à Draghi mais nous demandons le respect des engagements » : « Je ne regrette pas de ne pas avoir fondé mon propre parti, malgré les critiques. Il faudra du temps pour cueillir les fruits de notre stratégie. Dans la majorité, on voit une phase de tensions entre les partis, mais il y a aussi un mal-être diffus dans le pays et les forces politiques doivent adopter une attitude de dialogue avec les citoyens qui vivent avec angoisse cette période de reprise mais refusent la violence. Le pass sanitaire a été une bonne chose, il faut continuer à convaincre. J’ai parlé avec Draghi et le revenu de citoyenneté sera modifié sur le fondement de nos propositions. Nous sommes loyaux, mais nous n’avons pas signé de chèque en blanc. Il faut respecter les engagements. Le cashback (système visant à inciter les paiements en carte) peut être revu, mais il faut que les paiements soient de plus en plus dématérialisés pour lutter contre les non déclarations de revenus. Sur la course au Quirinal, les spéculations sur les noms risquent de nous détourner de l’action actuelle du gouvernement, qui est plus importante. Nous ferons notre contribution à ce débat au moment approprié. On entend de tout, ceux qui veulent Draghi au Quirinal, ceux qui veulent le maintenir à Chigi jusqu’à la fin de la mandature, d’autres le veulent après 2023. Tout et le contraire de tout. Le M5S ne pense pas à ses propres intérêts et c’est pour cela que nous ne voulons pas détourner l’attention du gouvernement sur l’essentiel avec ce type de sujets. Sur le front républicain contre la droite souverainiste, il faut se souvenir qu’il s’agit actuellement d’un gouvernement d’unité nationale et le projeter au-delà de 2023 n’a pas de sens. Sur une éventuelle alliance de Renzi et Calenda sans les 5 étoiles, il y a beaucoup d’agitation mais les sondages ne suivent pas. »

ARTICLE, La Stampa, A. Barbera et G. Paolucci « Le gouvernement est optimiste sur le soutien de l’UE mais il faudra encore une injection d’argent public » : « Après l’échec du rachat par Unicredit acté ce week-end, on reste optimiste au ministère des finances : un délai supplémentaire de la Commission Européenne pour céder la majorité publique de Banco Monte Paschi di Sienna au-delà de la date-butoir sera finalement octroyé. Ce nouveau délai devrait permettre une augmentation du capital pouvant venir d’un acteur privé ou public, fait savoir une source du ministère. Ce qui se traduit en deux scénarii : un autre acteur privé pourrait se dire prêt à augmenter son capital, sinon ce sera encore une fois l’Etat qui devra intervenir. Pour la première possibilité, il est assez improbable qu’en quelques mois on puisse résoudre un problème qui existe depuis 8 ans. Hier, la Banque Populaire de Milan a fait savoir qu’elle n’était pas intéressée à un rachat « par lots » [le fameux « spezzatino »] avec Unicredit. Il ne reste que la deuxième option : l’énième injection d’argent public qui devra obtenir l’avis favorable de Bruxelles et qui devra prévoir une nouvelle recapitalisation « par précaution ». Bref, le destin de BMPS semble être semblable à celui d’Alitalia : personne, en dehors de l’Etat, ne semble être prêt à prendre en charge son inefficacité. »

ARTICLE, Il Messaggero, M. Allegri : « Migrants, une nouvelle vague arrive. Le Pape François lance un appel à ne pas les refouler » : « Il n’y a pas que des arrivées mais aussi des naufrages. Des canots à la dérive, des personnes portées disparues et beaucoup de mineurs en quête d’un avenir. Depuis le début de l’année, environ 52 000 personnes sont arrivées en Italie. Ce chiffre a été multiplié par deux par rapport à l’année dernière. Le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini, saisit cette opportunité pour attaquer la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese : ‘’avertissez la ministre et Bruxelles que désormais n’importe qui débarque en Italie’’. Le Pape François, lors de l’Angélus, a demandé aux dirigeants de ‘’mettre fin aux rapatriements de migrants vers des pays qui ne sont pas sûrs, à commencer par la Libye’’ et il a rappelé que ‘’la protection de la vie demeure la priorité’’. L’alerte demeure élevée. Outre le Canal de Sicile, il y a aussi la route venant de l’Egypte et de la Turquie vers les plages des Pouilles et de Calabre qui commence à inquiéter. »

COMMENTAIRE, Repubblica,  de Ilvo Diamanti « L’euroscepticisme italien » : « Une enquête de Demos pour la Repubblica révèle que depuis juillet, la confiance des Italiens envers l’Europe est passée du 46% à 35%. Toutefois, si les Italiens ‘n’aiment pas l’Europe’, l’hypothèse d’une Italiexit parait peu envisageable. Comme précédemment relevé par Demos, dans le cas d’un référendum pour une sortie de l’Italie de l’UE, deux Italiens sur trois voteraient non, conscients des risques et des coûts insoutenables qu’impliquerait une sortie de l’UE. En février dernier, la confiance en l’Europe a atteint le taux le plus élevé de ces dix dernières années avec 48%.  Cette donnée coïncide avec l’arrivée de Draghi au gouvernement. Or, si la confiance en l’Europe baisse – ou plutôt revient à la normalité – celle envers Draghi, pourtant garant de la loyauté envers l’UE, ne baisse pas. Parmi les jeunes, les « pro-Européens » s’élèvent à 80% mais on le sait, l’Italie est un pays âgé. Malgré un gouvernement de large coalition, l’attitude envers l’Europe dépend aussi de l’orientation politique. Les européistes sont surtout présents au sein du Pd où ils dépassent les 60%. De même les électeurs du M5S et de FI ont une image plutôt positive de l’UE (40%). Quant à la Ligue et FdI, les européistes sont autour du 20%. De plus le lien entre la confiance envers l’UE et l’épidémie est assez net, avec une hausse en mars 2020 et en automne 2020 avec une reprise de l’épidémie. Certes on est loin de l’européisme du début des années 2000 avec l’arrivée de l’euro qui par la suite provoqua l’effet inverse. Il convient toutefois de garder sous contrôle le virus eurosceptique qui se diffuse autour de nous. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Marine Le Pen est arrivée à Budapest.

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Hongrie et France. Marine Le Pen est arrivée à Budapest et sera reçue demain par le Premier ministre Viktor Orban.

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