30/09/2021
Le FPÖ donné à 15 %.
Autriche.
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
MFG : antivaccin et laïque
KPÖ : communistes
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des racistes.
Allemagne. Le député post-communiste de die Linke Sahra Wagenknecht refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des racistes : « Les électeurs qui sont passés de chez nous à l’AfD ne sont pas des racistes. Ce sont des gens qui se sentent laissés en plan, et aussi visiblement par mon parti, et qui à cause de cela s’en vont, car ils ne peuvent exprimer leur protestation qu’en votant pour l’AfD. »
Sahra Wagenknecht reproche à son parti, die Linke, d’avoir perdu de vue les simples citoyens.
Sahra Wagenknecht
21:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel et Tino Chrupalla dirigeront le groupe des élus AfD à la Chambre des députés.
Allemagne. Alice Weidel et Tino Chrupalla dirigeront le groupe des élus AfD à la Chambre des députés.
Alice Weidel et Tino Chrupalla
21:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lituanie et Lettonie : la construction d'une clôture en fil de fer barbelé à la frontière bélarusse a débuté.
Lituanie et Lettonie. La construction d'une clôture en fil de fer barbelé à la frontière bélarusse, pour lutter contre l'immigration illégale, a commencé.
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
YouTube barre l'accès de manière durable à la version en allemand de la chaîne russe RT !
Allemagne.
"YouTube barre l'accès de manière durable à la version en allemand de la chaîne russe RT ! Seule l'AfD défend la liberté d'expression dans toutes les directions ! Allemagne. Mais normal."
12:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le Président du Conseil prévient les partis : "Le gouvernement ne peut pas être paralysé".
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi sur les prévisions de croissance et la note de mise à jour de la loi de finances, l’annonce d’une réunion spéciale du G20 consacrée à l’Afghanistan, le débat politique autour des incidents de travail, l’ouverture du Youth4climate à Milan et la nomination de la nouvelle Première ministre tunisienne Najla Bouden.
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le Président du Conseil prévient les partis : ‘’le gouvernement ne peut pas être paralysé’,’ et il évacue le débat sur la Présidence de la République » : « Pour Mario Draghi, la question de la présidence de la République ne se pose pas, pas avant d’avoir démontré sa capacité à bien gouverner un pays. Toutefois, Draghi fait passer le message à la presse : en quelques mois, le pays a été mis en sécurité. Les chiffres dépassent les prévisions et rassurent. Voilà donc une première étape pour ‘’bien gouverner’’. Mais sa candidature à la tête de l’Etat appuyée par plusieurs ministres, dont Giorgetti (Ligue) qui prend ainsi ses distances vis-à-vis de Salvini, le met en réalité dans l’embarras et il cherche à désamorcer le débat. Le Président du Conseil a préparé un agenda très serré pour le gouvernement, presque un marathon, et souhaite s’y consacrer exclusivement jusqu’au terme de son mandat. On verra plus tard, en janvier. Mais la crainte est que, face à ce programme très chargé et les élections municipales d’octobre certains partis, et en particulier Salvini, tentent de bloquer les réformes. Il avertit donc clairement sur ce point : ‘’Aucun retard n’est envisageable sur les dossiers et réformes à mener. Le gouvernement ne doit en aucun cas perdre en efficacité’’, pas même dans l’attente des élections présidentielles. Mais les derniers signaux émis par le leader de la Ligue ne sont pas très positifs. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia et ancien Président du Conseil « Il y a une pénurie de dirigeants politiques, je veux revenir dans l’arène » : « ‘’Il n’y a pas que le centre droit qui est en difficulté, c’est toute la politique italienne qui est dans une confusion totale. Tout comme la politique internationale. Regardez ce qui est en train de se passer en Europe, notamment en Allemagne ou personne n’a gagné et Scholz prétend vouloir former son nouveau gouvernement. Je le connais bien, Scholz, il a un profil trop modeste pour pouvoir diriger un grand pays comme l’Allemagne. Je vais vous raconter quelque chose : Vladimir Poutine vient de m’appeler pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Je lui ai dit ‘’tu sais Vladi ? Tu es désormais le seul grand leader qui reste’’. Cela l’a fait rigoler mais ma phrase n’était pas une boutade, c’est la vérité. Je reconnais que Forza Italia a des soucis et c’est justement pour cela que je veux redescendre dans l’arène politique au plus vite. Là aussi, il y a une pénurie de dirigeants… Dans les démocraties anglo-saxonnes, les idées de centre et de droite sont représentées par un seul parti, comme les Républicains aux Etats-Unis et les Conservateurs au Royaume-Uni. Il s’agit de partis où cohabitent des âmes différentes et où il y a une compétition vertueuse à l’intérieur. J’estime que ce n’est pas un rêve impossible à réaliser en Italie aussi’’. Berlusconi parle peu volontiers de la succession de Mattarella au Quirinal, sans doute car il est quotidiennement occupé à compter les possibles voix des grands électeurs. Mais il dit pourtant une chose : ‘’Draghi doit durer. Et puis, s’il devait aller au Quirinal, à qui confierait-il la charge de former un nouvel exécutif ? A Salvini ? A Meloni ? Allez, soyons sérieux !’’ »
ARTICLE, Sole 24 ore, de B. Romano, « Migrants, durcissement des mesures de Bruxelles sur les visas pour les fonctionnaires biélorusses » : « Hier, de nouvelles propositions pour le contrôle de l’immigration clandestine ont été présentées à Bruxelles. Une des propositions prévoit des mesures visant à durcir l’octroi des visas pour les fonctionnaires biélorusses. La commissaire aux politiques internes, Ylva Johansson a expliqué que ce durcissement ne concernera pas les autres citoyens biélorusses et elle a imputé cette décision à la dérive autoritaire du pays. En effet, la Commission européenne accuse la Biélorussie d’instrumentaliser les migrants qui arrivent du Proche-Orient en les accueillant pour ensuite leur faire traverser les frontières avec la Lituanie, la Lettonie ou la Pologne, provoquant ainsi des tensions entre les pays ou avec l’UE. Il y a quelques jours, Varsovie a confirmé que des migrants arrivés en Pologne étaient des extrémistes islamistes. « Nous ne devons pas être naïfs. Aleksandre Loukachenko offre de possibles portes d’entrée en Europe à des terroristes ou à d’autres criminels » a déclaré Johansson. La Commission européenne souhaite promouvoir le dialogue entre les Etats membres et renforcer la surveillance du texte législatif au niveau national. Question délicate, les propositions d’hier arrivent alors que le Conseil et le Parlement négocient une réforme sur le droit d’asile. Proposée l’an dernier par la Commission européenne et qui peine à avancer, elle provoque de nombreuses tensions entre les pays ainsi qu’au sein des pays eux-mêmes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
7,2 % des députés AfD sont issus de l’immigration.
Allemagne. Selon des recherches du service de médias Integration, 7,2 % des députés AfD sont issus de l’immigration. Au sein du parti libéral FDP, ils sont 5,4 % et 4,6 % chez les conservateurs de la CDU/CDU. Le plus grand nombre de députés issus de l’immigration se trouve chez les post-communistes de die Linke et chez les écologistes.
01:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/09/2021
Robert Simons tête de liste de Leefbaar Rotterdam pour les municipales.
Pays-Bas. Les membres de Leefbaar Rotterdam ont désigné Robert Simons tête de liste pour les élections municipales de mars 2022. Robert Simons est ainsi le successeur de Joost Eerdmans, Marco Pastors et Pim Fortuyn.
Robert Simons
23:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Portugal : Chega décroche des élus lors des élections locales.
Portugal. Lors des élections municipales du 26 septembre 2021, Chega a obtenu 4,16 % et 19 adjoints au maire. Le parti n’a pas de maire. Chega décroche 173 conseillers municipaux avec 4,43 %. Lors de l’élection des assemblées paroissiales, Chega obtient 205 élus avec 3,12 %.
(https://www.autarquicas2021.mai.gov.pt/resultados/territo...)
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du sous-secrétaire d’État polonais à la Justice par Álvaro Peñas.
Pologne. Le sous-secrétaire d’État à la Justice Marcin Romanowski est interrogé par Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2021/09/29/171536/pologne-mar...
16:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Tensions au sein de la Ligue, notamment M. Salvini et Giancarlo Giorgetti."
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein de la Ligue, notamment entre le dirigeant M. Salvini et son adjoint Giancarlo Giorgetti, ministre du développement économique, sur fond de campagne électorale difficile et d'une enquête pour une affaire de stupéfiants visant l'ancien conseiller en communication de la Ligue font la Une de la presse italienne : « Bras de fer à la direction de la Ligue » Salvini accuse Giorgetti et défend Morisi d'une enquête arrivant « à 5 jours des élections » - (Corriere della Sera), « La colère de Salvini contre tous, le défi a été lancé à l'encontre de Giorgetti » (Repubblica) « La Ligue aux couteaux tirés » - Salvini, acculé, défend Morisi et attaque Giorgetti (Il Giornale). La flambée du coût de l'électricité et du gaz est également citée : « Hausse du coût de l'électricité, la facture sera plus lourde » - Augmentation du prix de l'électricité (+30%), et du gaz (+14%) malgré l'intervention du gouvernement (Il Messaggero), « Hausse globale de l'énergie ». Le gouvernement intervient à hauteur de 35 millions d'euros pour les familles et les PME (Sole 24 Ore).
Sur Twitter, à signaler l'hashtag #Morisi, en référence à l’ancien conseiller en communication de Matteo Salvini, Luca Morisi, contre qui le Parquet de Vérone a ouvert une enquête pour une affaire de stupéfiants, qui figure toujours parmi les premières tendances.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Logroscino, « ‘’Rouvrons à plein régime’’ ; les partis soutiennent à l’unanimité l’appel des artistes et des sportifs » : « Tous s’accordent pour demander la levée des limitations pour l’accueil du public dans les lieux dédiés à la culture et au sport. Le comité technique et scientifique a récemment suggéré de fixer la limite à 80% dans les lieux culturels, à 75% dans les stades et à 50% dans les gymnases, mais cet avis est contesté, jugé ‘’insuffisant et non motivé’’. ‘’Nous avons la plus haute couverture vaccinale d’Europe et les mesures les plus restrictives’’ déplore la Société italienne des Auteurs et des Editeurs (SIAE) dont la pétition a déjà recueilli 15 000 signatures. Les représentants des secteurs concernés sont solidaires. Matteo Salvini fait de la polémique et attaque le ministre de la Santé pour ses choix alors que Matteo Renzi s’en prend au comité d’experts. Le message du Président de la Chambre est plus optimiste, convaincu que la jauge reviendra très vite à 100% et même Enrico Letta souhaite que le pas soit franchi. Finalement, c’est parmi les présidents de région que le CTS a le plus de soutiens : Massimo Fedriga qui les représente répond à la SIAE que ‘’le signal est déjà positif et qu’il ne s’agit que d’une première étape’’. Pour lui, ‘’la mesure est réaliste et il faut viser à un retour à la normale pour décembre’’. »
COMMENTAIRE, Sole 24 ore, de Lina Palmerini, « Les municipales accélèrent les choix de vote pour le Quirinal » : « Bien que Salvini ait qualifié l’éclatement de l’affaire Morisi d’‘horreur médiatique’, le véritable coup pour le leader léghiste réside surtout dans les dernières déclarations de Giorgetti (Ligue). Ce dernier a en effet invité à voter Calenda à la place de Michetti, candidat officiel du centre-droit. Ces élections municipales posent deux questions : si l’agenda du centre-droit devient celui de Draghi ou s’il reste sous la houlette du souverainisme et si l’on ira, ou pas, aux urnes en janvier. Des questions se posent aussi à gauche où Letta et Conte ne parviennent pas à donner de la substance à leur alliance nationale au point que le nouveau chef des 5 étoiles ne promet pas de soutenir les candidats Pd au second tour. Conte semble déjà se préparer à la fin de la mandature en analysant les divisions de la Ligue comme le détonateur pour le gouvernement. Or, Letta et la plupart des groupes parlementaires Pd font confiance à la fin naturelle du gouvernement en 2023. Ce sont donc les élections municipales qui confirmeront, ou pas, l’unité de la majorité qui soutient Draghi. C’est à ce moment que le président du conseil décidera de son sort, et ce d’autant plus qu’il aura de nombreux arguments politiques : la réunion restreinte qui s’est tenue hier au Palais Chigi au sujet de la note de mise à jour annuelle de la planification économique (NADEF) risque d’attiser le débat sur les risques fiscaux d’une éventuelle mise à jour des cadastres en Italie. Seront également traités les questions de Quota 100 et de Revenu de citoyenneté. Draghi n’aura donc pas besoin d’attendre jusqu’en janvier pour connaitre son avenir ».
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Verderami, « Le défi de Giorgetti à l’ouverture du congrès pour une Ligue plus proche du PPE » : « En ouvrant le congrès de la Ligue avant même d’attendre le résultat des urnes, Giorgetti parie sur un échec du projet de Salvini aux élections locales. Or, si après la tumultueuse avancée aux européennes, le parti devait obtenir moins de 10% des voix dans les villes du centre et du sud de l’Italie, l’ambition d’une force politique d’envergure nationale tomberait. Ce serait alors un retour à la Ligue du Nord. Pour Giorgetti toutefois, ce ne serait pas un retour en arrière mais le début d’un nouveau parti, sur le modèle de la CSU bavaroise : détaché des logiques souverainistes et proche du PPE. Tel est le défi de Giorgetti, et l’affaire Morisi ne fait qu’accentuer la distance entre Salvini et Giorgetti sur la direction à prendre pour le parti. Giorgetti se plaint des choix et de la stratégie de Salvini concernant les élections, le pass sanitaire et même les attaques à l’encontre de la ministre de l’Intérieur. Autant de prises de position qui vont à l’encontre de l’accord interne entre les deux hommes : gagner du terrain au niveau européen afin de gravir les marches vers le Palais Chigi. Giorgetti semble manœuvrer dans le but de faire éclater l’actuel groupe du centre-droit voulu par Salvini, indiquant au contraire à une partie de Forza Italia la possibilité de rallier aux centristes Matteo Renzi et Carlo Calenda qui brigue la mairie de Rome. Les fidèles de Salvini accusent le ministre de l’économie d’avoir rompu le pacte quelques jours avant les élections et il est vrai qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible. S’il réussit son coup, cela pourrait rebattre les cartes de la politique nationale, faisant revivre un centre aujourd’hui absent et menaçant l’alliance entre PD et M5S. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2021
Élection du Parlement de l’État de Berlin : fort recul de l'AfD.
Allemagne. État de Berlin. Fort recul de l'AfD lors des élections pour le Parlement de l’État de Berlin du 26 septembre 2021.
Résultats :
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Andere : autres
Gains et pertes :
Sièges :
AfD : "Quel thème joue un grand rôle dans votre décision de vote ?" Immigration / gestion du coronavirus :
"Je trouve bien que l'AfD désire limiter l'arrivée d'étrangers et de réfugiés." (Tous, électeurs de l'AfD) :
"L'AfD ne se distancie pas assez des positions d'extrême-droite." (Tous, électeurs de l'AfD) ;
L'AfD a obtenu deux mandats directs :
Transferts de voix de l'AfD ou vers l'AfD :
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
écologistes
FDP : libéraux
Abstentionnistes
Andere : autres
(https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2021-09-26-LT-DE-BE...)
20:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Premier tour de l'élection des maires en Haute-Autriche : 7 maires FPÖ.
Autriche. Haute-Autriche. Lors du premier tour de l'élection des maires, ce 26 septembre 2021, le FPÖ obtient sept maires.
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Haute-Autriche : le FPÖ obtient 1.432 sièges de conseillers municipaux.
Autriche. Haute-Autriche. Lors des élections municipales de ce 26 septembre 2021, le FPÖ obtient 22,26 %, soit un recul de 5,29 points. Le FPÖ décroche 1.432 sièges de conseillers municipaux, soit une perte de 416 sièges.
(https://wahl.land-oberoesterreich.gv.at/GE40000.htm?g=40000)
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : pour qui ont voté les ouvriers ?
Allemagne. Pour qui ont voté les ouvriers lors des législatives de 2021 ?
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
FDP : libéraux
écologistes
die Linke : post-communistes
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Sara Kovač : le Premier ministre patriote slovène Janez Janša escalade la plus haute cheminée d'Europe.
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les électeurs de l'AfD se soucient du maintien de leur standard de vie."
Allemagne. "Je me fais de gros soucis, par rapport au fait que je ne puisse pas maintenir mon standard de vie." Législatives 2021 :
Tous
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
FDP : libéraux
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
écologistes
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Avec cette Ligue, le gouvernement ne tiendra pas jusqu’en 2023."
Italie. Revue de presse.
L’enquête pour une affaire de stupéfiants visant l’ancien conseiller en communication de la Ligue est aussi citée « Luca Morisi impliqué dans une affaire de drogue. Salvini de plus en plus isolé » - Le dirigeant de la Ligue défend son « ami », mais il est désormais assiégé au sein de son parti. Giorgetti contredit sa ligne politique (Repubblica).
COMMENTAIRE, La Repubblica, par S. Folli « Draghi et le piège de la fin de mandature » : « Quelque chose est en train de changer dans les rapports entre la Ligue et le gouvernement Draghi. Jusque-là, Salvini représentait celui qui cherchait à capter le mécontentement social. Giorgetti, en revanche, l’un des ministres les plus proches du Président du Conseil, incarnait le réalisme de ceux qui se chargent du devoir de gouverner, en répondant à un électorat enraciné dans le tissu économique. Il suffit de lire son analyse dans son entretien d’hier à la Stampa où il exprime tout son scepticisme sur les perspectives de l’exécutif. Nous sommes en train de parler de l’homme qui a depuis toujours défendu le choix institutionnel de la stabilité avec l’argument que les sacrifices allaient payer. Maintenant, Giorgetti laisse comprendre que la toile politique sur laquelle repose Draghi est prête à se fissurer. A partir de 2022, en se rapprochant de la date naturelle de la fin de la mandature, les partis entreront en compétition entre eux. Une concertation sur les échéances du Plan de relance serait nécessaire. Or, on fait face à un risque concret d’enlisement dans le conflit entre partis. Il vaudrait mieux, selon Giorgetti, aller aux élections anticipées plutôt que de payer le prix fort après des mois d’usure qui pénaliseraient la droite, notamment cette Ligue déboussolée. D’autres épisodes confirment l’impression d’une certaine confusion au sein de la Ligue, le tout dernier étant celui de l’enquête sur Morisi. Ou quand Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, défend un préfet adjoint qui accuse l’Etat d’être despotique. D’où la solution de Giorgetti de proposer d’élire Draghi au Quirinal et obtenir la dissolution inévitable des Chambres. Car il n’y aura pas de deuxième mandat de Mattarella. L’intérêt de tous serait de mettre en évidence la force et le prestige de Draghi et non de mettre en exergue les faiblesses des partis pour dissimuler la fracture politique ».
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Franco « Le risque d’un règlement de comptes après le résultat des élections municipales » : « Au sein de la droite, l’impression que des candidats faibles ont été choisis se confirme. Non seulement en raison des sondages qui n’excluent pas des défaites cuisantes dans les grandes villes, mais aussi car des doutes se font jour au sein même de la coalition. C’est surtout pour Milan et Rome que les tensions entre Salvini et Meloni ont conduit à des choix de compromis au rabais. Les oppositions au sein de la Ligue ont fait le reste. On a l’impression d’assister à une alliance provisoire qui est d’une certaine manière artificielle : un peu comme si, au lendemain des élections de dimanche, chacun gardait pour soi la possibilité de prendre un chemin encore plus conflictuel. Le ministre léguiste Giorgetti a prévu la possibilité que l’électorat de centre droit, déçu comme lui par la candidature de Michetti, puisse finir par voter pour C. Calenda, l’un des candidats les plus transversaux de la gauche. En Lombardie, nous avons assisté à un passage de témoin entre des élus de Forza Italia à ceux de la Ligue, alors qu’à Bruxelles des parlementaires européens ont abandonné la Ligue. Il est évident que dans un contexte de campagne électorale, il faudra s’attendre à un règlement de comptes. Meloni (FdI), qui a soutenu dès le début la candidature de Michetti pour la ville de Rome, a lancé un avertissement ‘’s’il y en a d’autres qui préfèrent que la gauche l’emporte, cela n’est pas mon problème’’. Il est clair dès à présent qu’en cas de défaite, la polémique entre FdI et la Ligue enflammera aussi le Capitole. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Mouvement 5 Etoiles et ancien Président du Conseil, « Avec cette Ligue, le gouvernement ne tiendra pas jusqu’en 2023 » : « Dernièrement, le Mouvement n’a jamais eu de résultats particulièrement brillants mais nous avons des propositions politiques fortes à Naples, à Bologne avec le PD, en Calabre, à Rome… Concernant Turin, nous nous présentons seuls et au second tour nous ne donnerons pas nos voix au PD. Le PD local a choisi une stratégie peu compréhensible portant un jugement négatif sur le travail fait par l’administration sortante [dirigée par la maire L. Appendino, du M5S, ndlr.] A droite, La Ligue est dans la confusion la plus totale, il y a des conflits internes qui m’inquiètent beaucoup. Toutes ces turbulences peuvent porter préjudice au gouvernement. Je pense qu’il est bon que la Ligue reste au gouvernement car ce n’est pas le moment de renforcer l’opposition, mais il faut plus de stabilité, autrement il est peu probable que la majorité tienne jusqu’en 2023. Après les élections, j’inviterai les chefs de parti à une discussion autour de la réforme des institutions, notamment pour plus de stabilité autour du Président du Conseil. Le gouvernement actuel travaille mais il peut faire davantage : nous avons les vaccins et le pass sanitaire, c’est le moment de supprimer les jauges dans les espaces clos (cinémas etc), il faut plus de courage. Il faut aussi clarifier nos intentions sur la transition écologique, j’ai parlé avec Cingolani, le ministre de l’Environnement, et nous sommes d’accord pour dire que le nucléaire n’est pas l’avenir et qu’il faut se concentrer sur les énergies renouvelables. Il faut aussi plus de justice sociale : limiter le coût de l’énergie, introduire le salaire minimum, améliorer mais conserver le revenu de citoyenneté. En revanche, le système de retraites avec ‘Quota 100’ [système selon lequel un salarié est éligible à la retraite complète si la somme de son âge et de ses années de travail est égale ou supérieure à 100, ndlr] n’a pas été concluant, il faut passer à autre chose. Je n’adhérais pas à la politique migratoire de Matteo Salvini lorsqu’il était ministre de l’Intérieur dans mon premier gouvernement. En revanche, avec Luigi Di Maio il n’y a aucun conflit et nous continuons à collaborer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale : l'AfD deuxième.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Lors des élections du 26 septembre 2021 pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale, l'AfD arrive deuxième.
Résultats :
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
écologistes
FDP : libéraux
Andere : autres
Gains et pertes :
Mandats directs :
Répartition des sièges :
Compétences de l'AfD (politique d'asile et des réfugiés, intérêts est-allemands, justice sociale, relation avec la pandémie de corona) :
"Je trouve bon que l'AfD désire limiter plus fortement l'arrivée d'étrangers / réfugiés." (tous / électeurs AfD, variation par rapport à 2016) :
Résultats depuis la réunification de l'Allemagne :
(https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2021-09-26-LT-DE-MV...)
01:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les résultats de l'AfD lors des législatives dans chacun des 16 États allemands.
Allemagne. Les résultats de l'AfD lors des législatives dans chacun des 16 États allemands (Bund = au niveau fédéral) :
Résultats / Changements / Soit en pourcentage de l'électorat
00:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2021
AfD : transferts de voix lors des législatives allemandes de 2021.
Allemagne. AfD : transferts de voix lors des législatives de 2021, par rapport aux précédentes législatives :
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
écologistes
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
Abstentionnistes
FDP : libéraux
SPD : sociaux-démocrates
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Résultats des législatives : mandats directs.
Allemagne. Dans l'Est, l'AfD obtient des mandats directs dans 3 États : Saxe, Thuringe et Saxe-Anhalt. En 2017, l'AfD n'en avait obtenu qu'en Saxe.
CDU : démocrates-chrétiens
CSU : sociaux-chrétiens bavarois
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
écologistes
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : l'AfD recule de 2,3 points et tombe à 10,3 %.
Allemagne. Lors des élections législatives de ce 26 septembre 2021, l’AfD recule de 2,3 points et tombe à 10,3 %. L'AfD recule de 11 sièges et tombe à 83 sièges.
Résultats :
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
écologistes
CSU : sociaux-chrétiens bavarois
Sièges :
(https://www.bundeswahlleiter.de/bundestagswahlen/2021/erg...)
15:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Un avenir incertain."
Italie. Revue de presse.
Les élections législatives en Allemagne font la Une de la presse italienne ce matin. Malgré des résultats encore provisoires, affichant une victoire de justesse des sociaux-démocrates, les observateurs relèvent notamment l’extrême incertitude et la nécessité d’une longue négociation entre les partis en vue de former une coalition, aucun ne pouvant gouverner seul. On évoque ainsi une période d’incertitude qui pourrait avoir des retombées également au niveau européen : « Le SPD en tête, la CDU s’effondre » - Scholz : ‘’l’après Merkel, c’est moi’’. Laschet : le Chancelier n’est pas toujours le candidat du premier parti (Corriere della Sera), « L’Allemagne suspendue » - le Spd et la Cdu ex-aequo (La Repubblica), « L’Allemagne sans vainqueurs » - L’après-Merkel s’annonce difficile, les deux leaders séparés de deux points (La Stampa), « Allemagne : le SPD en tête et la CDU en chute libre » (Il Messaggero), « Allemagne, un bras-de-fer pour qui gouvernera » (Il Mattino).
Sur Twitter, les hashtags #Morisi et #Salvini, en référence à l’ancien conseiller en communication de Matteo Salvini, Luca Morisi, contre qui le Parquet de Vérone a ouvert une enquête pour une affaire de stupéfiants, dominent.
COMMENTAIRE, La Repubblica, par L. Caracciolo « Un avenir incertain » : « Les élections allemandes affecteront notre avenir plus que les élections italiennes, quelles qu'elles soient. Surtout si le gouvernement à Berlin est formé autour des libéraux. À l'heure actuelle, la solution la moins improbable serait que ces derniers soient associés au sein d’une coalition aux sociaux-démocrates et aux Verts, mais presque rien n'est exclu. Le leader du parti libéral, Christian Lindner, pourrait être le prochain ministre des finances. Dans ce cas, il faudra s’attendre à une forte pression de l’Allemagne pour un retour à l'austérité fiscale (et monétaire) dès que possible. Pour nous, la version pré-covid du Pacte de Stabilité et de croissance est synonyme d'instabilité et de décroissance, ce à quoi il faut ajouter le fardeau d'une dette énorme qui ne cesse de croître, ce qui rapproche Rome et Paris à la veille de la signature de leur traité bilatéral, que les Français appellent "Traité du Quirinal". Le prochain affrontement entre les "cigales" et les "fourmis" promet d'être terrible. Zone euro, Amérique, Russie et Chine : les questions à affronter sont colossales. Ce résultat électoral semble confirmer que le peuple allemand ne s’y intéresse pas tellement. Et que de toute manière le prochain gouvernement sera trop faible et divisé pour pouvoir les démêler. »
SONDAGE, Repubblica, d’I. Diamanti, « Les Italiens plus accueillants. L’immigration fait désormais moins peur que la Covid » : « En 2017, le projet de loi pour le droit du sol avait été écarté en raison du faible soutien de l’opinion publique. En 2018 la question migratoire avait contribué au succès de la campagne électorale de Salvini. Aujourd’hui, de récents sondages Demos révèlent que l’immigration est devenue un sujet qui inquiète beaucoup moins les Italiens. Si en 2017, 46% des enquêtés estimaient que les immigrés constituaient un danger pour l’ordre publique, ils seraient aujourd’hui 27%. Mais encore, 52% des enquêtés se disent favorables à l’accueil des migrants. L’hypothèse d’une arrivée massive de réfugiés afghans en Italie serait le dernier des soucis des Italiens. Comment expliquer ces nouveaux chiffres ? Sans doute, le phénomène est moins instrumentalisé politiquement et les arrivées sur les côtés italiennes ont sensiblement diminuées, passant de 200 000 en 2018 à 50 000 selon les dernières données bien qu’elles aient repris avec la Covid qui a particulièrement frappé les pays africains. La conscience du rôle des immigrés dans la société et l’économie italienne est un autre facteur. Enfin, c’est aussi parce que la peur des autres a largement été mise de côté face à la peur d’‘un autre invisible’ : le Virus. Depuis 2019, les politiques visant à limiter les arrivées de migrants mobilisent moins. Cependant, les différentes opinions parmi les électeurs persistent, confirmant les divergences classiques avec une crainte surtout située à droite, avec comme bastion Fratelli d’Italia et la Ligue. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du président du FPÖ Herbert Kickl par Lionel Baland et d'autres journalistes patriotes d'Europe.
Autriche. L'interview que j'ai réalisée, avec d'autres journalistes patriotes d'Europe, du président du FPÖ Herbert Kickl :
https://www.breizh-info.com/2021/09/27/171291/herbert-kic...
Herbert Kickl
13:19 | Lien permanent | Commentaires (0)