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21/09/2021

Le gouvernement bavarois opposé à l'obligation de l'écriture inclusive dans l'enseignement supérieur.

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Allemagne. Bavière. Le gouvernement bavarois (CSU- Électeurs libres) désire interdire le fait que les universités et hautes-écoles obligent leurs étudiants à utiliser l’écriture inclusive.

Russie Unie obtient 50 % lors des législatives.

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Russie. Lors des élections législatives, Russie unie, proche du président Poutine, obtient 50 %. Le Parti communiste décroche 19 %. Le LDPR de Vladimir Zhirinovsky 8 %. Russie juste, de gauche, 8 %. Ces quatre partis sont nationalistes.

"Le venin de la Ligue se répand."

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Italie. Revue de presse.

Le déplacement du président de la République Sergio Mattarella dans une école à l’occasion de la rentrée, fait la Une de la presse italienne. Le lancement de la campagne pour la troisième dose du vaccin anti-Covid, ainsi que l’avis favorable de Pfizer sur la vaccination pour les enfants de 5 à 11 ans, sont aussi évoqués : « Troisième dose, le plan est prêt » - Le commissaire spécial Figliuolo lance la campagne sur les vaccins. Mattarella : la réouverture de l’école est un antivirus puissant. Pfizer confirme que les vaccins pour les enfants à partir de 5 ans sont sûrs (Corriere della Sera), « Un vaccin pour les enfants » - Pfizer publie ses premiers résultats sur les patients de 5 à 11 ans. Mattarella : l’école est un antivirus, il ne faut plus la refermer (La Repubblica), « Mattarella : les écoles ne doivent pas fermer » - Le Chef de l’Etat fait l’éloge des étudiants, modèles pour leurs parents. L’enseignement à distance, pourtant, augmente (La Stampa), « Feu vert pour la vaccination également des enfants » (Il Giornale), « Ecole, la farce des fonds destinés aux villes les plus riches » - Les règles du Plan de relance ne parviennent pas à réduire l’écart entre le Nord et le Sud de l’Italie. Le ministre de l’Education annonce son plan : plus d’heures de cours, des classes moins pleines et un enseignement hybride (Il Messaggero).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Vecchio, « Mattarella et les vaccins, ‘’L’école est un anti-virus, elle ne doit plus fermer’’ » : « Le Président Sergio Mattarella s’est rendu hier à Pizzo Calabro pour inaugurer la nouvelle année scolaire et en a profité pour faire à nouveau l’éloge du vaccin. ‘’Le milieu scolaire a atteint l’objectif de la société dans son ensemble’’, a déclaré le chef de l’Etat en référence au fort taux de vaccination parmi les enseignants et autre personnel scolaire, vaccinés à 93%. Il a ensuite souligné la nécessité d’immuniser, lorsque la science donnera son aval, également les plus petits. Il a félicité les jeunes qui, souvent, ont été ‘’du côté de la liberté’’ et qui, en tenant à se faire vacciner alors même que parfois leurs parents hésitaient encore, ont aidé toute la société. Il a ainsi qualifié l’école d’ ‘’antivirus’’. Il déplore le décrochage scolaire et la pauvreté éducative qui se sont accentués durant la pandémie et voit dans la reprise de l’école en présentiel le signe le plus évident de la reprise du pays tout entier. Les investissements du PNRR devront notamment accompagner la modernisation de l’école qui est un ‘’chapitre central’’. Des disparités territoriales fortes ont été mises en évidence durant cette période, par exemple sur la couverture du réseau, et les fonds européens serviront à corriger cette situation. De l’enseignement à distance, il veut tout de même retenir l’alphabétisation numérique des familles, compétence nécessaire à la croissance d’une société. »

ARTICLE, La Repubblica, d’E. Lauria, « Sur whatsApp, le venin de la Ligue se répand, ‘’Dans ce cas, mieux vaut la scission’’ » : « Venin, soupçons, craintes de scission. Cette dernière semaine a été rude pour la Ligue et s’est conclue avec le départ de l’eurodéputée Francesca Donato, proche de Salvini et parmi les anti-vaccins les plus visibles. Cet épisode emblématique a été raconté via des messages échangés sur WhatsApp qui témoignent d’une profonde fracture du parti, de tentatives maladroites pour la dissimuler et de la confusion parmi les électeurs. Le chef du parti Matteo Salvini et le ministre Giancarlo Giorgetti ont dernièrement laissé transparaître toute le distance qui les séparait sur des sujets comme le pass sanitaire. Le débat au Sénat, organisé par une députée léghiste, sur les traitements alternatifs pour soigner la Covid a également été un moment embarrassant et clivant pour le parti. L’approbation de l’extension du pass sanitaire jeudi dernier a donc dissipé les derniers doutes de l’eurodéputée Donato, doutes dont elle avait déjà fait part à ces collègues Marco Zanni et Marco Campomenosi du groupe ‘Identité et Démocratie’ au Parlement européen. Dans leurs échanges, ils évoquent notamment la position de Matteo Salvini vis-à-vis de Mario Draghi, le premier devant systématiquement se plier aux décisions du second, selon Marco Zanni. Pour lui, les prochaines élections administratives viendront rompre l’actuel statut quo. Quoi qu’il en soit, ‘’Matteo Salvini doit s’extraire de cette situation et si cela doit passer par une rupture, tant mieux’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della sera, de Massimo Franco, « Un sommet qui met en lumière l’évolution des modérés » : « Le sommet du Ppe qui s’est tenu à Rome offre l’occasion d’une réflexion sur l’évolution du front modéré de notre pays et sur la place qu’occupent la Ligue et Fratelli d’Italia dans le paysage européen. La première appartient à l’organisation des partis d’extrême droite tandis que les deuxièmes à la fédération des partis conservateurs. Bien que les populismes – de droite comme de gauche – critiquent la crise des institutions européennes, il est indéniable qu’ils s’orientent vers une solidarité grandissante envers l’UE. Jusque-là, le front européen, composé de partis chrétiens démocrates, conservait un primat, arrivant à englober les forces qui glissaient vers la droite. Or, en Italie, le profil de ce front est flou : Forza Italia est clairement une force européiste tandis que la Ligue et FdI sont en pleine métamorphose. Leur attitude envers l’Alliance atlantique, leur relation à la Russie et leur hostilité intermittente à l’égard de l’Ue ne font que brouiller encore plus la situation. Le sommet européen du Ppe a mis en lumière l’anomalie de la situation italienne ainsi que celle de la perspective d’un éventuel gouvernement de centre-droite. Un déplacement assumé vers un véritable européisme est alors une étape nécessaire pour ces forces ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article du Magyar Nemzet : "Viktor Orbán : "Ce que fait Bruxelles est une trahison"."

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Hongrie. Viktor Orbán a déclaré, lors du premier jour de la session d'automne du parlement hongrois, que la route migratoire des Balkans est à nouveau surchargée et que les ONG de Soros continuent de soutenir les migrants.  

"Bruxelles et Berlin ne cessent de tirer dans le dos de la Hongrie pour sa résistance à la migration, mais nous ne céderons pas et nous protégerons les frontières malgré la pression politique", a déclaré le Premier ministre.

"Ce que fait Bruxelles est une trahison."

Le premier ministre a qualifié le débat sur la migration de trahison de l'Europe, ajoutant que le débat sur la migration déchire l'unité européenne.

Orbán a souligné :

"Bruxelles a attaqué notre pays parce que nous n'autorisons pas la propagande sexuelle dans l'enseignement public et dans les médias".

Les exigences de Bruxelles sont absurdes et contredisent le point de vue hongrois selon lequel l'éducation sexuelle des enfants relève de la responsabilité des parents, a expliqué le Premier ministre.

"Notre position est claire : nous ne céderons pas aux pressions, et le peuple hongrois aura le dernier mot lors du référendum."

Il a déclaré que les gens étaient scandalisés par le fait que Bruxelles les faisait déjà chanter et ne voulait pas entendre l'opinion du peuple hongrois.

"Dans notre pays, le peuple décide de la migration et de la protection des enfants, mais en Europe occidentale, ce n'est pas le peuple qui décide, mais l'élite. C'est pourquoi nous leur disons que, en ce qui concerne la démocratie et l'État de droit, chacun doit mettre de l'ordre dans sa propre maison", a déclaré M. Orbán.

Source : Magyar Nemzet

(https://magyarnemzet.hu/belfold/2021/09/orban-viktor-amit...)

20/09/2021

" Une dure confrontation entre Letta-Salvini-Giorgetti."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le débat politique autour du Plan de Relance italien (PNRR) et des prochaines réformes liées aux fonds communautaires : « Europe, voici les 42 réformes pour les fonds » - Draghi réunit les représentants de la majorité pour les mesures du Plan de relance. La course contre la montre commence pour les adopter d’ici 100 jours (Corriere della Sera), « Relance, voici le plan de Draghi » - Pass sanitaire, réouvertures, télétravail et allègements fiscaux : le gouvernement mise sur une croissance de 10%. La réforme des retraites « Quota cent » sera interrompue (La Repubblica).

Les mesures anti-covid prévues par le Gouvernement, dont le début de la campagne pour la troisième dose de vaccin, sont également citées : « Les directeurs d’école lancent l’alerte : c’est le retour du cauchemar des leçons à distance » - Tensions au sein de la Ligue, aujourd’hui le décret sur le pass sanitaire arrive à la Chambre. Giorgetti freine Salvini : le pass sanitaire nous rend libres. Coup d’envoi pour la troisième dose pour les personnes fragiles (La Stampa), « Pass sanitaire, 600 000 travailleurs à domicile ne sont pas vaccinés » (Sole 24 Ore), « Coup d’envoi pour la troisième dose » (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della sera, de A. Logroscino : « Une dure confrontation entre Letta-Salvini-Giorgetti : ‘‘le pass sanitaire aide à accroitre la liberté’’ » : « Avec l’extension du pass sanitaire à tous les travailleurs, c’est la ligne Giorgetti qui l’emporte sur celle de Salvini. Bien que le ministre affirme qu’avec Salvini ‘‘ils s’entendent à merveille’’, il réaffirme que ‘‘l’obligation du pass sanitaire ne limite pas la liberté mais sert à l’accroitre’’. Pour Letta, les conflits démontrent que Salvini est ‘’sans importance dans les décisions gouvernementales’’. Conte aussi commente cette division interne à la Ligue : ‘‘Lorsqu’on prend une responsabilité gouvernementale, il faut travailler dans l’intérêt commun et non pour son propre commerce. Nous espérons que la Ligue laisse tomber les sondages’’. Le leader de la Ligue n’a pas manqué de répondre : ‘’nous sommes au gouvernement et nous n’en bougerons pas. Il est difficile d’être allié avec Conte et Letta mais je combats de l’intérieur. Je ne laisse pas l’Italie entre les mains du Pd et du M5S’’. Aujourd’hui arrivera à la Chambre le deuxième décret au sujet du pass sanitaire contre lequel les députés léghistes se sont déjà exprimés dans les dernières semaines. ».

ARTICLE, La Repubblica, de C. Vecchio, « Le match des municipales entre les mains des indécis » : « C’est aux indécis que les candidats aux municipales s’adressent dans les derniers jours. Mais quel poids représentent-ils véritablement ? Fabrizio Masia (qui travaille pour EMG), estime que des 40% d’indécis, les ‘véritables indécis’ s’élèveraient à 20% et que les restants s’abstiendront. Les indécis seraient surtout des électeurs de droite, insatisfaits de l’offre de leur camp. À Naples, Maresca souffre de l’absence des léghistes et à Rome la partie serait déjà perdue pour Michetti. Aux dernières élections, le taux de votants n’avait pas dépassé les 60%. ‘’Ceux qui ne votent pas sont depuis longtemps un phénomène structurel’ estime le politologue Ilvo Diamanti, ‘’désormais avec la déliquescence des partis on ne vote plus par appartenance ou par identité. […] On choisit un candidat et cela rend le vote plus fluide, nous vivons une grande instabilité électorale et c’est justement pour cela que les campagnes électorales sont plus importantes que jamais’’. »

ARTICLE, Il Messaggero, R. Amoruso et L. Cifoni « Jusqu’à 5 milliards de fonds non dépensés contre la flambée des factures » : « L’engagement financier du gouvernement pour freiner la flambée des factures d’électricité et de gaz pourrait s’élever à 5 milliards. Au Palais Chigi, le climat est celui de l’attente mais aussi d’extrême attention. D’une part, il y a l’espoir que cette bulle du prix du gaz puisse se dégonfler. Toutefois, le risque que cette hausse du prix de l’énergie puisse durer jusqu’à 2022 est bien réel. A part les oscillations du prix du gaz pour des raisons saisonnières ou géopolitiques, il faut considérer également l’impact du passage au nouveau modèle énergétique, en attente de pouvoir voir les bénéfices à long terme. Jeudi dernier à Athènes, Mario Draghi avait déjà annoncé, au sujet de la transition énergétique, que ‘’nous sommes déterminés à protéger les classes les plus faibles des coûts sociaux qui en dériveront’’. Le ministre du Développement économique Giorgetti (Ligue), pour sa part, a souligné que ‘’le gouvernement saura intervenir sur l’impact du coût des factures pour les consommateurs et les entreprises, notamment ceux qui ont commencé à mettre en place des projets verts’’. Pour trouver l’argent nécessaire, on pense déjà aux recettes sur les appels concernant les permis d’émission de Co2 (la taxe communautaire sur ceux qui polluent le plus) qui devraient s’élever à 700 ou 800 millions. Puis, ces 3,5 milliards qui pourraient être récupérés des reliquats venant des aides Covid : il s’agit notamment des aides pour les entreprises, utilisées jusque-là que par la moitié de celles identifiées ».

ARTICLE, Messaggero G. Perino : « Migrants, duels en mer Egée ‘’nous avons été frappés par les Grecs et sauvés par la Turquie’’» : « ‘’ Les Grecs nous ont battus, nous ont pris nos téléphones portables et notre eau. Puis ils ont détaché le moteur du canot, l'ont jeté et nous ont poussés en mer, à la dérive’’. C’est Samir qui parle, assis à côté d’une vingtaine de migrants, assis dans une vedette de la Garde côtière turque. Il y a une forte irritation de la part des Turcs sur la manière avec laquelle la Grèce est en train de gérer le drame des migrants au large des côtes. Pour sa part, la Grèce a toujours démenti l’utilisation de méthodes aussi extrêmes. Or, les témoignages de la part d’immigrés et de certains officiers turcs nous racontent une autre histoire. L'effort déployé par les garde-côtes turcs au cours de la dernière période est important. Rien qu'en 2021 - les chiffres vont jusqu'au 15 septembre - ils ont secouru 8 423 migrants à la dérive. Dans le cadre de leurs activités de recherche et de sauvetage, ils ont également réussi à arrêter plus de quarante passeurs. Mais l'impression est que cette bataille sera encore longue.».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/09/2021

Article du Vpost : Kaczyński : "Il n’y aura pas de Polexit."

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Pologne. Kaczyński : « Il n’y aura pas de Polexit » :

https://visegradpost.com/fr/2021/09/16/kaczynski-il-ny-au...

"Stop à l'importation de la misère."

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Belgique.

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18/09/2021

Article du Vpost (Yann Caspar) : "Florilège des propos tenus lors du débat de la primaire de l’opposition hongroise."

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Hongrie. Florilège des propos tenus lors du débat de la primaire de l’opposition hongroise :

:https://visegradpost.com/fr/2021/09/17/florilege-des-prop...

"Point haut de la campagne électorale."

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Allemagne.

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"Point haut de la campagne électorale.", le 21 septembre à Gera en Thuringe.

"Nous représentons les intérêts des ouvriers !"

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Allemagne.

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""Nous représentons les intérêts des ouvriers ! Tino Chrupalla, candidat de tête.  Allemand, mais normal."

17/09/2021

L'AfD donnée à 15 % pour les élections du Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale du 26.09.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. L'AfD donnée à 15 % pour les élections du Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale du 26.09.

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

L'AfD donnée à 10 % lors des élections du 26.09 pour le Parlement de l'État de Berlin.

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Allemagne. État de Berlin. L'AfD donnée à 10 % lors des élections du 26.09 pour le Parlement de l'État de Berlin.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Parti de la protection des animaux

Sonstige : autres

Flandre : les nationalistes donnés ensemble à 45 %.

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Belgique. Flandre. Les nationalistes du Vlaams Belang sont donnés premiers à 23,6 % et ceux de la N-VA deuxièmes à 21,2 %, au sein du sondage Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL et Le Soir.

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En Saxe, l'AfD est donnée première, à 26 %, pour les élections législatives du 26 septembre.

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Allemagne. Saxe. En Saxe, l'AfD est donnée première, à 26 %, pour les élections législatives du 26 septembre.

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AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiennes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

écologistes

Sonstige : autres

Le site de recrutement Stepstone place des publicités payantes, sur de grands panneaux, faisant l’apologie d’Angela Merkel, à la vielle des élections législatives.

Allemagne. Le site de recrutement Stepstone place des publicités payantes sur de grands panneaux faisant l’apologie d’Angela Merkel, à la vielle des élections législatives.

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(Vu ce jour à Aix-La-Chapelle) : "Jobs. Mère de la nation. Merci pour 16 ans de dur travail. Ne pas oublier que le 26 septembre est une journée électorale. Les jobs sont notre job."

" L'extension du pass obligatoire est passée du statut de pomme de discorde au sein de la majorité à celui de choix partagé."

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Italie. Revue de presse.

Les journaux télévisés couvrent essentiellement le vote à l’unanimité de l’extension du pass sanitaire obligatoire aux employés de tous les secteurs, public et privé ; l’entrée en vigueur de l’obligation au 15 octobre notamment pour les aides à domicile indépendants et la prévision de sanctions en cas de non-respect des règles ; les réactions politiques suite à l’adoption de cette mesure et notamment l’appel à la gratuité des tests de la part de la Ligue et de Fratelli d’Italia ; l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité annoncés pour cet automne, ainsi que les dégâts causés par les intempéries dans le nord de l’Italie, y compris à Milan.

OPINION, Corriere della Sera, « Une décision de bon sens qui désarme les extrémistes », de Massimo Franco : « L'épilogue attendu a été atteint. Et soudain, la résistance et les objections se sont évaporées. L'extension du pass obligatoire est passée du statut de pomme de discorde au sein de la majorité à celui de choix partagé. La décision unanime prise hier au Palazzo Chigi est un pas de plus vers une obligation générale de vaccination contre le Covid, vers laquelle le gouvernement s'oriente progressivement. Le fait que la mesure semble être une victoire pour le Premier ministre Mario Draghi est principalement dû aux "non" émis ces derniers mois par le leader de la Lega Nord Matteo Salvini. Sans ces refus constants d'accepter la stratégie anti-pandémique du gouvernement, pour ensuite la démentir, la décision d'hier serait apparue trivialement comme l'aboutissement d'une stratégie commune dictée par le bon sens. Il n'y aurait pas eu de gagnants ou de perdants, ni d'accusations, notamment à l'encontre des léghistes, de céder aux arguments des mouvements anti-vaccins en défendant un principe singulier de liberté. L'équilibre politique revient à un Salvini affaibli non pas tant par la malice des alliés du gouvernement que par la concurrence de l'aile droite de Giorgia Meloni. Son problème semble être devenu la Ligue elle-même. Le recul inexorable auquel il a été contraint, non pas tant par Draghi, mais par son propre parti, révèle une faiblesse sans précédent ; et, ce qui est peut-être plus grave, un certain éloignement des orientations de l'électorat. Il n'y aura pas de rupture interne, comme ils l'espèrent au PD, ni de complots pour mettre Salvini en défaut. L'attrition, cependant, est dans les faits. Le fossé entre lui et des ministres comme Giancarlo Giorgetti et les gouverneurs du nord de la Lombardie, de la Vénétie et du Frioul-Vénétie Julienne, qui sont favorables à la mesure prise par Draghi, est manifeste. D'autant que derrière les silhouettes du leghisme gouvernemental, on peut entrevoir celles d'électeurs et d'administrés déconcertés par le " non " de Salvini, et convaincus qu'avec le pass, non seulement on pourra vivre plus en sécurité, mais l'économie pourra redémarrer sans risquer de nouveaux ralentissements, voire une fermeture. C'est cette déconnexion de la base qui représente une difficulté nouvelle et imprévisible pour Salvini il y a encore quelques mois. Il ne suffit plus de marteler les thèmes de l'immigration et de la sécurité, même s'ils restent présents et en partie payants dans la stratégie de la Ligue ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio (M5S), ministre des Affaires Etrangères italien : « Il faut urgemment une défense européenne. Le G20 sur l’Afghanistan aura lieu. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/09/2021

Les Premiers ministres patriotes hongrois et slovènes.

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Slovénie et Hongrie. Le Premier ministre patriote hongrois Viktor Orbán (Fidesz) et le Premier ministre patriote slovène Janez Janša  (SDS) à Celje en Slovénie :

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"Attaque leghiste contre Lamorgese à la Chambre."

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Italie. Revue de presse.

Le conseil des ministres prévu aujourd'hui, au cours duquel devrait être adopté le décret introduisant l’obligation de présentation du pass sanitaire pour tous les employés du public et du privé à compter du 15 octobre, fait la Une de la presse italienne : « On ne pourra aller au travail qu'avec le pass sanitaire » - Le décret sera adopté aujourd’hui. Des sanctions seront prévues pour ceux qui n’auront pas le certificat. Bras-de-fer sur la gratuité des tests (Corriere della Sera), « Pass sanitaire, la bataille sur les tests gratuits » - Le décret devant rendre obligatoire le pass sanitaire pour les fonctionnaires et les employés du secteur privé prévu pour aujourd’hui. Les syndicats demandent que le coût des tests ne retombe pas sur les travailleurs. Pour Draghi, c'est une demande qui n'est pas fondée (La Repubblica), « Obligation de pass sanitaire pour travailler » - Les syndicats obtiennent l’interdiction de licenciement mais à partir du 5e jour l’absence sera jugée injustifiée et le salaire sera suspendu (La Stampa), « Le pass sanitaire également dans les entreprises » - Les travailleurs du secteur privé sans pass ne pourront pas demander à passer en télétravail (Il Messaggero), « Télétravail, un contrat individuel »  - Un décret définira une sorte de contrat entre l’employeur et le travailleur  pour le télétravail (Sole 24 Ore), « Les syndicats ont cédé » - Les no vax  n'ont plus de solution, le pass sanitaire devient obligatoire. Objectif : 3 millions de vaccinés (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini, « Pass sanitaire, obligation sur le lieu de travail. Sanctions pour qui ne l’aura pas » : « Mario Draghi n’a pas peur ‘de faire plus que le nécessaire’. Ainsi, à partir du 15 octobre, l’Italie deviendra le premier pays européen à étendre l’obligation de pass sanitaire à tous les employés des secteurs public et privé. À 10h30 se tiendra une réunion restreinte avec les chefs de délégation des partis et à 16h aura lieu le Conseil des ministres qui devrait approuver le nouveau décret. Concernant les syndicats, ces derniers ont obtenu que le décret précise que les travailleurs sans pass sanitaire ne peuvent pas être licenciés. Le décret prévoit toutefois des sanctions pour qui ne présentera pas de pass sanitaire. À l’inverse, une autre demande des syndicats, à savoir la gratuité des tests, a été écartée par Draghi. Le président du Conseil explique ainsi son choix : ‘les dépenses des tests seront à la charge de ceux qui ne veulent pas se vacciner et certainement pas de la collectivité’. Le gouvernement promet cependant d’encourager les pharmacies à limiter le coût des tests. Le ministre Brunetta propose de solliciter les organismes bilatéraux, comptant donc sur la collaboration entre employeurs et employés. »

ARTICLE, Corriere della sera, de P. Di Caro, « Attaque leghiste contre Lamorgese à la Chambre : ‘ça ne va pas’. Défense du Pd et du M5S » : « C’est dans le chaos que s’est déroulée hier l’audition parlementaire concernant la « rave party » non autorisée de Viterbe en août. Les plus véhéments ont été les députés de la Ligue et de Fratelli d’Italia, ces derniers ayant même réclamé la démission de la ministre. Lamorgese, quant à elle, continue de défendre sa ligne: les participants à la rave party n’ont pas été « escortés » par les forces de police mais « contrôlés ». Quant au non recours aux canons à eau et gaz lacrymogènes – que regrettent les députés des Fdi et de la Ligue – Lamorgese a expliqué que son choix avait été déterminé par le nombre de participants et par la présence d’enfants. Forza Italia regrette les choix de la ministre mais refuse d’employer le ton véhément de ses alliés. Malgré le climat de tension, Lamorgese a reçu le soutien du Pd, Leu, Italia Viva et du M5S ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Affiche électorale du vice-maire FPÖ de Graz :"Graz n'est pas votre patrie."

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Autriche. Styrie. Graz.

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"Graz n'est pas votre patrie. Garanti ! Le 26 septembre, votez FPÖ. Mario Eustacchio, vice-maire."

15/09/2021

"Info Obs - Eric Zemmour et Marion Maréchal invités en Hongrie."

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France et Hongrie. Éric Zemmour et Marion Maréchal invités en Hongrie :

https://www.nouvelobs.com/election-presidentielle-2022/20...

"Mario Draghi a laissé à Matteo Salvini le temps de se repositionner."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement les déclarations du Président du Conseil Mario Draghi dans le cadre du Forum interreligieux du G20 qualifiant de ‘’devoir moral’’ l’aide de l’Europe envers les réfugiés afghans, l’approbation des régions quant à l’extension du pass sanitaire à toutes les catégories professionnelles, la poursuite du débat politique autour de l’extension du pass sanitaire obligatoire.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Draghi est bien décidé à émettre tout de suite un signal clair et ne craint pas de susciter le mécontentement » : « Sur le plan technique, la mesure est complexe et plusieurs points doivent encore être résolus. En revanche, sur le plan politique, les négociations en vue de l’extension du pass sanitaire se poursuivent et Mario Draghi compte bien obtenir l’aval du Conseil des ministres. Tout devrait se dérouler sans difficultés particulières. Bien que la Ligue reste divisée, après plusieurs jours, le parti s’est finalement remobilisé autour de la ligne des présidents de région, des autres partis de la majorité (Pd, LeU, Forza Italia…) et du Président du Conseil. Mario Draghi a pour cela laissé à Matteo Salvini le temps de se repositionner. Des proches du parti affirment qu’il n’y aura pas de remous cette fois. Le coup de frein du palais Chigi a donc bien été utile sur le plan politique, tout en poursuivant le travail en coulisse. Draghi souhaite mettre en place le plus rapidement possible un pass sanitaire le plus étendu possible. Si malgré tous les efforts, toutes les difficultés ne devaient pas être surmontées d’ici demain, le volet concernant le secteur privé serait repoussé à plus tard afin de se concentrer les autres secteurs, notamment sur les services publics où l’on ne sait pas encore exactement à quelles catégories d’employés l’obligation devra être appliquée. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Recul de l’AfD lors des élections locales en Basse Saxe.

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Allemagne. Basse-Saxe. Lors des élections locales de ce 12 septembre 2021, les résultats de l’AfD sont les suivants :

Circonscriptions

Les patriotes de l’AfD obtiennent 4,6 % (soit -3,3 points par rapport à 2016). L’AfD décroche 113 sièges au sein des assemblées, soit - 64 par rapport à 2016.

Les écologistes progressent de 5 points et arrivent à 15,9 %. Les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD reculent légèrement, mais restent très dominants.

(https://www.aktuelle-wahlen-niedersachsen.de/KW2021/KW/00...)

Municipalités

L’AfD obtient 2,2 %, soit -0,7 point et 202 sièges de conseillers municipaux, soit -5 par rapport à 2016.

(https://www.aktuelle-wahlen-niedersachsen.de/KW2021/GW/00...)

(L'AfD décroche 4,3 % à Hanovre. Les Verts sont le premier parti de la ville avec 27,8 %.)

Région de Hanovre

Lors de l’élection du président de région, le candidat de l’AfD obtient 5,46 %. Pour l’assemblée de la région, l’AfD décroche 5,14 %.

(https://wahlergebnisse.region-hannover.de/20210301/032410...)

Conseils de quartier à Hanovre

L’AfD obtient 3,5 %, soit -1,7 point, et une poignée d’élus.

14/09/2021

Série de la ZDF : "Que pourrait-il se passer si soudainement un parti populiste de droite prenait le pouvoir en Allemagne ?"

Allemagne. La télévision publique allemande ZDF avait produit une mini-série en quatre parties : "Que pourrait-il se passer si soudainement un parti populiste de droite prenait le pouvoir en Allemagne ?" La série est désormais disponible en ligne. (Les élections législatives ont lieu le 26 septembre 2021). 

(https://www.zdf.de/serien/deutscher#xtor=cS5-53)

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La voiture du candidat AfD aux élections pour le Parlement de l’État de Berlin Vadim Derksen incendiée.

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Allemagne. Berlin. La voiture de la famille du candidat AfD aux élections pour le Parlement de l’État de Berlin Vadim Derksen et le véhicule de la voisine ont été incendiés durant la nuit. Les dommages sont au minimum fixés à 10.000 euros.

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"Être Libre, plutôt que voter à gauche. Le seul rouge en moi est ma barbe."

"Le Nord qui sépare les deux Ligues."

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Italie. Revue de presse.

La presse retient toujours en une l’adoption jeudi prochain en conseil des ministres du décret permettant l’extension du pass sanitaire et la présentation de la réforme de la fiscalité : « Fiscalité, voici la réforme de Draghi » - Le Président du Conseil souhaite l’adopter dès jeudi pour une réduction du coût du travail pour la classe moyenne. Pass sanitaire, Giorgetti (Ligue) prend ses distances avec Salvini (La Stampa), « Salvini isolé » - Giorgetti favorable à l’obligation de pass sanitaire pour tous les travailleurs. Sondages, Sala pourrait se reconfirmer à Milan dès le premier tour, Fratelli d’Italia entrevoit de prendre le leadership à droite (La Repubblica), « Le Pass sanitaire pour tous les travailleurs. Un quart des fonctionnaires n’est pas vacciné » - Le ministre Giorgetti s’exprime pour une ultérieure extension du certificat sanitaire. Environ 300 000 fonctionnaires ne sont pas immunisés (Il Messaggero).

ARTICLE, Sole 24 Ore, de B. Fiammeri, « Green Pass, Giorgetti (Ligue) pousse en faveur de l’extension aux entreprises » : « Le déroulé reste inchangé : une nouvelle extension du pass sanitaire concernant le secteur public et les structures où le pass est déjà demandé aux clients sera confirmée mercredi ou jeudi suite à une réunion gouvernementale, ratifiée par les régions, puis inscrite noire sur blanc le jour même en Conseil des ministres. Mais l’hypothèse plus drastique d’une extension immédiate à tous les travailleurs semble de plus en plus probable. Une hypothèse confirmée hier par le ministre du développement économique et chef de la délégation de la Ligue au gouvernement, Giancarlo Giorgetti. ‘’C’est une hypothèse en cours de discussion. Les entreprises doivent pouvoir assurer la sécurité de ceux qui travaillent. Je pense donc que nous allons vers une extension sans que personne ne soit discriminé’’ a-t-il déclaré en invoquant le ‘’pragmatisme’’ face à la situation, afin d’éviter des mesures ‘’bien plus douloureuses’’. Pour lui, l’obligation vaccinale ne peut d’ailleurs pas être écartée tant que 90% de la population ne sera pas vaccinée. Et ce au risque de déplaire à certains, ‘’cela fait partie du jeu’’ et de la responsabilité de ceux qui gouvernent, juge le ministre. Le hasard a voulu qu’au même moment, son parti, la Ligue, accueillait au Sénat le ‘’Premier Congrès mondial sur les thérapies précoces pour la Covid-19’’ faisant notamment la propagande de l’hydroxychloroquine et de l’ivermectine. C’est ainsi l’énième confirmation d’une fracture au sein de la Ligue, bien que minimisée par Salvini et démentie par Giorgetti. Dans les faits, la Ligue a pour le moment laissé entendre qu’elle ne présentera pas d’amendements au premier décret sur le green pass, qui sera examiné aujourd’hui au Sénat, après l’obstructionnisme dont le parti avait fait preuve lors du passage au Parlement. Cela n’exclue toutefois pas le recours à la motion de confiance. Une procédure différente pourrait être envisagée pour accélérer l’entrée en vigueur du décret qui doit être validé cette semaine bien qu’il reste peu probable que son application puisse être immédiate. En effet, deux à quatre semaines devraient être laissées aux travailleurs pour laisser à ceux qui le voudraient la possibilité de se faire vacciner. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Covid, l’affaire de la conférence au Sénat. La Ligue critiquée, Salvini assure : je n’y suis pour rien » : « À la veille du scrutin au Sénat sur le pass sanitaire, la Ligue ne cesse de surprendre. La sénatrice Roberta Ferrero a organisé une conférence au Palais Madama expliquant pourquoi ‘’la Covid est une maladie tout à fait soignable’’ avec une ‘’ bonne approche thérapeutique’’. C’est du moins ce qu’affirme l’association ‘’Ippocrateorg, dont l’ « approche » se fonde sur l’utilisation de médicaments controversés tels l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine. Le paradoxe : plusieurs participants ont dû rapidement effectuer un test à l’infirmerie du Sénat car dépourvus de pass sanitaire. Après les polémiques soulevées par la chef de groupe du PD, Simona Malpezzi, la Ligue a fait savoir que Salvini n’avait ‘’rien à voir’’ avec la conférence et qu’il s’agissait d’une ‘’initiative personnelle d’une seule parlementaire’’. Mais le séisme le plus important a été remarqué au sein même de la Ligue. La nouvelle a suscité la colère de plusieurs léguistes, persuadés que les dernières initiatives au sujet du virus ne font que se retordre contre le parti, et ce notamment dans la perspective des élections municipales d’octobre. On déplore que ce soit ‘’la ligne de Claudio Borghi’’ qui s’impose. G. Giorgetti, de son côté, s’exprime sur le pass sanitaire, rappelant qu’il s’agit ‘’d’un choix très délicat’’ mais que ‘’faire partie du gouvernement implique s’assumer la responsabilité et prendre des décisions même si certains ne sont pas contents’’ ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Giovanni Toti, président de la Région Ligurie, « Il faut une extension du pass sanitaire ou nous risquons d’avoir d’autres confinements » : « ‘’La situation actuelle est limitée et liée à la campagne de vaccination. Il est clair que pour la sécurité du pays et pour son économie, il est fondamental d’élargir l’obligation du pass sanitaire à toutes ces catégories de personnes travaillant dans le public. Salvini ? Il est poussé à s’opposer à cette extension car talonné par Meloni. Toutefois, les présidents des régions dirigées par la Ligue sont contre sa ligne. C’est un problème que Salvini doit résoudre à l’intérieur de son parti. J’ai l’impression que les présidents des régions sont tous favorables à l’idée de cette extension. Nous sommes en pleine reprise économique et nous ne pouvons pas prendre le risque de tout refermer’’ »   

COMMENTAIRE, La Repubblica, de F. Bei « Le Nord qui sépare les deux Ligues » : « Dans l’état de suspension apparent de la politique, provoquée par la naissance du gouvernement Draghi, les processus sous-jacents sont destinés, tôt au tard, à ressurgir. En effet, Salvini apparait de plus en plus en difficulté, pas vraiment à cause de ses adversaires mais plutôt par les ténors de son parti, qui remettent en discussion son leadership. Tous les jours, les deux visages de la Ligue font surface. D’un côté nous avons un leader isolé et de l’autre les personnalités politiques qui administrent des territoires peuplés de millions de personnes, c’est-à-dire la partie la plus productive du pays. Cela s’est surtout vu à l’occasion du meeting de Cerbobbio. Le ministre Giorgetti se déplaçait à son aise, comme une mariée, sa présence demandée à chaque table, serrant la main à une file d’entrepreneurs. En revanche, Salvini était isolé, assis à table avec le souverainiste Wilders, c’est-à-dire celui qui souhaiterait brûler le Next generation UE, l’euro et toutes les institutions communautaires. Comment est-il possible que le secrétaire du parti qui était jadis celui du Nord, soit maintenant accueilli froidement par « sa » Padanie et que les présidents de région Zaia, Fedriga et Fontana aient eu le courage de s’exprimer différemment ? La vérité est que Salvini a sous-estimé de manière dramatique le facteur politique le plus important de ces dernières décennies : le virus de la Covid. Il n’a pas compris qu’un parti de droite tel que la Ligue aurait dû tout d’abord donner des réponses crédibles à deux questions : la sécurité et l’économie. Massimo Fedriga, qui incarne parfaitement cette deuxième Ligue et qui semble irrésistiblement monter en visibilité, l’a dit hier clairement ‘’de nouveaux confinements seraient insoutenables pour l’Italie. Le pass sanitaire est un instrument pour que tout reste ouvert’’. L’erreur stratégique de Salvini est d’avoir laissé la bannière de la sécurité, celle contre la pandémie, à ses adversaires, se laissant écraser à droite par le rhétorique antisystème pour talonner Fratelli d’ Italia de Meloni. Certes, il est difficile de faire tomber un chef qui a fait passer la Ligue de 4 à 35% des voix. Toutefois, les prochaines élections municipales pourraient représenter un vrai tournant »

PREMIER PLAN, La Repubblica d’A. Gallione, « Milan, Sala vers le bis dès le premier tour. Fratelli d’Italia à trois points de la Ligue » : « Le sort de Milan semble déjà certain. Le sondage réalisé par Youtrend laisse présager une deuxième victoire dès le premier tour avec 51,4% des voix favorables. Les sondages mettent également en lumière l’écart entre le maire sortant et son principal adversaire, le léghiste Luca Bernardo, qui ne dépasserait pas les 37,2%. À Milan, la dernière à avoir remporté une victoire dès le premier tour, fut Letizia Moratti en 2006. Mais c’était un ‘autre Milan’, qui portait encore l’héritage des vingt ans du centre-droit et où le ‘troisième pôle’ représenté par le M5S n’existait pas encore. À partir de Giuliano Pisapia la tendance s’est inversée, mais le Milan bastion du centre-gauche allait systématiquement au deuxième tour. Pour le directeur de Youtrend, le scénario d’une victoire dès le premier tour est tout à fait envisageable d’une part parce que son premier mandat est perçu positivement et de l’autre car son principal adversaire ‘est arrivé tard, avec pleins d’incertitudes et dans un contexte où il semblait que personne ne voulait prendre cette responsabilité.’ Quant au M5S, la candidate choisie par Conte, Layla Pavone ne dépasserait pas les 4,6% malgré la popularité de l’ancien président du conseil. Le sondage mesure également la composante qui est indirectement favorable à Beppe Sala. Ce dernier a en effet réussi à installer une large alliance qui va de ‘Azione’ aux Verts. Enfin, du côté du centre-droit, la Ligue (14,1%) reste devant Fratelli d’Italia (11,3%) qui enregistre un important bond en avant. En 2016, lors des dernières élections municipales, le parti de Giorgia Meloni était à 2,4%. Quant à Forza Italia, il passe de 20% à 7,9% en cinq ans ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)