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30/09/2021

"Le Président du Conseil prévient les partis : "Le gouvernement ne peut pas être paralysé".

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi sur les prévisions de croissance et la note de mise à jour de la loi de finances, l’annonce d’une réunion spéciale du G20 consacrée à l’Afghanistan, le débat politique autour des incidents de travail, l’ouverture du Youth4climate à Milan et la nomination de la nouvelle Première ministre tunisienne Najla Bouden.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le Président du Conseil prévient les partis : ‘’le gouvernement ne peut pas être paralysé’,’ et il évacue le débat sur la Présidence de la République » : « Pour Mario Draghi, la question de la présidence de la République ne se pose pas, pas avant d’avoir démontré sa capacité à bien gouverner un pays. Toutefois, Draghi fait passer le message à la presse : en quelques mois, le pays a été mis en sécurité. Les chiffres dépassent les prévisions et rassurent. Voilà donc une première étape pour ‘’bien gouverner’’. Mais sa candidature à la tête de l’Etat appuyée par plusieurs ministres, dont Giorgetti (Ligue) qui prend ainsi ses distances vis-à-vis de Salvini, le met en réalité dans l’embarras et il cherche à désamorcer le débat. Le Président du Conseil a préparé un agenda très serré pour le gouvernement, presque un marathon, et souhaite s’y consacrer exclusivement jusqu’au terme de son mandat. On verra plus tard, en janvier. Mais la crainte est que, face à ce programme très chargé et les élections municipales d’octobre certains partis, et en particulier Salvini, tentent de bloquer les réformes. Il avertit donc clairement sur ce point : ‘’Aucun retard n’est envisageable sur les dossiers et réformes à mener. Le gouvernement ne doit en aucun cas perdre en efficacité’’, pas même dans l’attente des élections présidentielles. Mais les derniers signaux émis par le leader de la Ligue ne sont pas très positifs. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia et ancien Président du Conseil « Il y a une pénurie de dirigeants politiques, je veux revenir dans l’arène » : « ‘’Il n’y a pas que le centre droit qui est en difficulté, c’est toute la politique italienne qui est dans une confusion totale. Tout comme la politique internationale. Regardez ce qui est en train de se passer en Europe, notamment en Allemagne ou personne n’a gagné et Scholz prétend vouloir former son nouveau gouvernement. Je le connais bien, Scholz, il a un profil trop modeste pour pouvoir diriger un grand pays comme l’Allemagne. Je vais vous raconter quelque chose : Vladimir Poutine vient de m’appeler pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Je lui ai dit ‘’tu sais Vladi ? Tu es désormais le seul grand leader qui reste’’. Cela l’a fait rigoler mais ma phrase n’était pas une boutade, c’est la vérité. Je reconnais que Forza Italia a des soucis et c’est justement pour cela que je veux redescendre dans l’arène politique au plus vite. Là aussi, il y a une pénurie de dirigeants… Dans les démocraties anglo-saxonnes, les idées de centre et de droite sont représentées par un seul parti, comme les Républicains aux Etats-Unis et les Conservateurs au Royaume-Uni. Il s’agit de partis où cohabitent des âmes différentes et où il y a une compétition vertueuse à l’intérieur. J’estime que ce n’est pas un rêve impossible à réaliser en Italie aussi’’. Berlusconi parle peu volontiers de la succession de Mattarella au Quirinal, sans doute car il est quotidiennement occupé à compter les possibles voix des grands électeurs. Mais il dit pourtant une chose : ‘’Draghi doit durer. Et puis, s’il devait aller au Quirinal, à qui confierait-il la charge de former un nouvel exécutif ? A Salvini ? A Meloni ? Allez, soyons sérieux !’’ »

ARTICLE, Sole 24 ore, de B. Romano, « Migrants, durcissement des mesures de Bruxelles sur les visas pour les fonctionnaires biélorusses » : « Hier, de nouvelles propositions pour le contrôle de l’immigration clandestine ont été présentées à Bruxelles. Une des propositions prévoit des mesures visant à durcir l’octroi des visas pour les fonctionnaires biélorusses. La commissaire aux politiques internes, Ylva Johansson a expliqué que ce durcissement ne concernera pas les autres citoyens biélorusses et elle a imputé cette décision à la dérive autoritaire du pays. En effet, la Commission européenne accuse la Biélorussie d’instrumentaliser les migrants qui arrivent du Proche-Orient en les accueillant pour ensuite leur faire traverser les frontières avec la Lituanie, la Lettonie ou la Pologne, provoquant ainsi des tensions entre les pays ou avec l’UE. Il y a quelques jours, Varsovie a confirmé que des migrants arrivés en Pologne étaient des extrémistes islamistes. « Nous ne devons pas être naïfs. Aleksandre Loukachenko offre de possibles portes d’entrée en Europe à des terroristes ou à d’autres criminels » a déclaré Johansson. La Commission européenne souhaite promouvoir le dialogue entre les Etats membres et renforcer la surveillance du texte législatif au niveau national. Question délicate, les propositions d’hier arrivent alors que le Conseil et le Parlement négocient une réforme sur le droit d’asile. Proposée l’an dernier par la Commission européenne et qui peine à avancer, elle provoque de nombreuses tensions entre les pays ainsi qu’au sein des pays eux-mêmes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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