Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2021

Geert Wilders dénonce les violences commises à Rotterdam.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders dénonce les violences commises à Rotterdam lors d'une manifestation anti-confinement : « Ce n'est pas une protestation mais de la terreur. Totalement inacceptable. »

PVV 1.jpeg

19/11/2021

"Le parti de Renzi vote comme la droite, le Parti démocrate demande des explications."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La montée des contaminations en Europe due à la nouvelle vague de l’épidémie de Covid fait la une de la presse italienne, notamment avec la préparation par le gouvernement italien de nouvelles mesures afin de contenir la diffusion du virus, fait la Une de la presse italienne. Elle relaie le débat sur la durée du Pass sanitaire de même que sur un confinement des personnes non-vaccinées : “Pass sanitaire et restrictions pour les anti-vaccins” (Corriere della Sera), “Virus, l’Europe en rouge”, “la dose de rappel accessible aux plus de 40 ans dès lundi, les services de soins intensifs proches de la saturation” (La Repubblica), “‘Le Super Green pass arrive dès maintenant’, le gouvernement prend en compte la demande des régions” (La Stampa), “La validité du Pass sanitaire réduite à 9 mois » (Il Messaggero). La situation des migrants à la frontière entre Pologne et Biélorussie, notamment avec le décès d’un enfant d’un an, apparaît en une de plusieurs journaux italiens. "Le drame des migrants ; un enfant meurt de froid à la frontière biélorusse" (Corriere della Sera), "Mourir à un an dans le froid de la Biélorussie" (La Repubblica), "Mourir de froid à un an aux portes de l'Europe" (La Stampa). Sur la plan politique, on commente le rapprochement du parti de Mateo Renzi Italia Viva avec des partis de droite et extrême-droite lors d’un vote au Sénat, dans plusieurs quotidiens. « Le parti de Renzi vote comme la droite, le Parti démocrate demande des explications » (Corriere della sera), « À qui s’adresse le signal émis par Renzi » (La Repubblica), « Le Parti démocrate et le Mouvement 5 Étoiles apostrophent Renzi et Salvini: ‘qu’ils le disent s’ils veulent faire couler le Président du Conseil’ » (La Stampa).

ARTICLE, Repubblica, de G. Bartoloni, « Italia Viva (Iv) vote avec la droite, le gouvernement est vaincu. L’inquiétude de Letta sur la Quirinal. » : « Hier, on a assisté au rapprochement entre IV et le centre-droit lors du vote en faveur des deux amendements sur le décret ‘’ Capienze ‘’ qui avaient reçu un avis défavorable de la part du gouvernement. Pd et 5 étoiles craignent que l’axe entre IV et les droites se renforce lors du vote sur la loi budgétaire au Parlement mais surtout lorsqu’il s’agira d’élire le prochain Président de la République. En effet, à partir du quatrième scrutin, le vote des pro-Renzi pourrait acquérir une véritable valeur pour le centre-droit en quête de voix. En Sicile, l’alliance entre IV et FI est déjà un fait avéré avec un accord sur les municipales de Palerme. On ne compte plus les rencontres de Renzi avec Marcello dell’Utri et Gianfranco Miccichè. Les deux fidèles de Berlusconi ont déjà informé le Cavaliere qu’il peut compter sur les votes de IV dans sa course pour le Quirinal. Cependant, ces manœuvres de Renzi ne manquent pas de susciter de vives réactions chez les membres de IV opposés à une alliance avec le centre-droit. » 

ARTICLE, La Repubblica, de Giovanna Vitale et Concetto Vecchio, « Offensive du Mouvement 5 Etoiles sur le vote de la Loi de Finances, l’entente avec le Parti démocrate mise à mal » : « Après les dissensions autour des nominations des dirigeants de la Rai, Conte réclame désormais qu’il y ait un rapporteur de la loi de Finances issu de son camp. Il provoque ainsi une dispute avec les sénateurs démocrates qui veulent attribuer ce rôle au Sénateur Vasco Errani issu de LeU. Cet épisode est représentatif de la nouvelle phase de tensions entre les deux alliés. L’autorité du chef du M5S semble s’amenuiser, face à celle, discrète, de Luigi Di Maio qui serait en réalité en charge des dossiers importants, des choix décisifs. C’est d’ailleurs ce dernier qu’a rencontré le directeur général de la Rai. Dans les rangs du Parti démocrate, on craint que cet affaiblissement de Conte mette à mal la fiabilité de l’allié 5 Etoiles, notamment en vue de la prochaine élection présidentielle. La proposition du M5S est qu’il y ait également un autre rapporteur issu de la minorité et propose, pour représenter la majorité, un tandem Ligue–Mouvement 5 Etoiles. Le Pd voudrait quant à lui se limiter à deux personnes, Vasco Errani et une autre issue du centre-droit. Chacun semble vouloir augmenter son influence sur l’enjeu essentiel que représente la loi de Finances. Du côté du PD, la défiance vis-à-vis de Conte augmente et on craint de nouvelles déconvenues alors que la confrontation Di Maio-Conte semble n’en être qu’au début. Di Maio quant à lui fait preuve de fausse modestie, clamant qu’on lui ‘’attribue un pouvoir qu’il n’a pas’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco : “L’effet boomerang dans la lutte pour se démarquer de l’exécutif” : “ Le blocage hier au Sénat par un groupe allant du centre-droit aux renzistes tend à être considéré comme l'embryon d'une majorité "de querelle". Une manière de dire : si nous le voulons, nous avons les voix pour élire "notre" chef d'État. Mais c'est surtout un défi et un avertissement lancé à l’alliance entre M5S et PD, qui réagit en accusant Iv de préparer une autre crise après celle qui a fait couler le deuxième exécutif de Giuseppe Conte. Des soupçons légitimes mais peut-être exagérés. Ceux qui demandent à la Ligue, à FI et à Iv s'ils se considèrent toujours comme faisant partie de la coalition ont quelques raisons de le faire. Les postures de "lutte et de gouvernement" évoquent des tentations de passage en force qui sont destinées à s'intensifier, alimentant les suspicions et les conflits. Il est cependant difficile de ne pas voir autre chose : un malaise et une nervosité généralisés, conséquences de l'incertitude qui entoure l'exécutif. Le fait que l'on ne sache toujours pas si le Premier ministre restera en fonction ou s'il sera candidat à la succession de Sergio Mattarella multiplie les incartades de ceux qui prévoient un vote anticipé ; ils agissent donc dans une logique qui est déjà de campagne électorale, faisant davantage pression sur le projet de loi de finances.  Penser à affaiblir le Palazzo Chigi pour inciter peut-être Mario Draghi à s'exposer au Quirinal, en créditant ou en excluant sa candidature, relève de la provocation. Et croire que l'on peut obtenir quelque chose en se démarquant semble illusoire. Si les partis se montrent déjà prêts à revendiquer leur propre agenda au prix de l'usure du Premier ministre, imaginez ce qui se passera en janvier, ou après le choix du prochain chef d'État. » 

ARTICLE, Corriere della sera, d’A. Baccaro, « Les nominations à la RAI sont approuvées par la majorité en conseil d’administration. Di Maio : ‘’Il y a des insinuations venimeuses contre moi ‘’ » : « Di Maio a finalement décidé de briser le silence et de s’exprimer sur les accusations à son encontre à propos d’une tractation parallèle à celle de Conte au sujet des nominations rai. Bien qu’il ait félicité les nouveaux dirigeants des journaux télévisés, il s’est dit d’accord avec le leader des 5 étoiles sur la nécessité d’une ‘’ loi qui soustraie la Rai des mains des partis. ‘’. Le seul à ne pas s’être exprimé est pour l’instant Letta. Quant à la réalité de ce qui s’est passé lors du conseil d’administration, les propositions de Fuortes ont presque toutes été approuvées à l’unanimité par 3 conseillers sur 4. Dans tous les cas, le match de la Rai n’est pas encore terminé car il reste encore quelques nominations à faire mais la perte du TG1 par le M5S pourra difficilement être compensée. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/11/2021

Angela Merkel poignarde la Pologne dans le dos.

Belarus et Allemagne. Loukachenko et Merkel ont discuté au téléphone de la création d'un couloir humanitaire entre la Biélorussie et l'Allemagne pour 2 000 migrants. En échange, la Biélorussie a accepté de renvoyer les 5 000 migrants restants chez eux, a déclaré le porte-parole de Loukachenko.

M 1.jpeg

Loukachenko et Merkel

"Meloni a de nouveau rejeté la proposition de Le Pen de rejoindre le groupe unique des souverainistes européens."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La hausse de la courbe des contaminations (10 172 nouveaux cas en 24 heures), et notamment la demande des régions d’un durcissement des règles liées au pass sanitaire, fait la Une de la presse italienne : « L’augmentation des nouveaux cas aura un impact sur les plans du gouvernement » - Le seuil des 10 000 cas positifs a été dépassé, cela n’arrivait depuis mai dernier. De nouvelles mesures contre la pandémie pourraient être adoptées (La Repubblica), « Plus de 10 000 cas de Covid, les régions accélèrent pour libérer des places dans les hôpitaux » (Corriere della Sera), « Non au modèle autrichien, Draghi rejette la demande des présidents des régions » - Le Frioul-Vénétie-Julienne et le Haut Adige pourraient basculer vers la zone jaune (La Stampa). La nomination des nouveaux directeurs des JT de la Rai, prévue pour aujourd’hui, est également citée. Le conseil d’administration devrait nommer, pour la première fois, trois femmes à la tête des journaux télévisés. « Nominations à la Rai, la colère de Conte » - Le leader du M5S critique des nominations qui ne représentent pas son parti. Draghi souligne pour sa part que : « le pluralisme a été respecté » (Corriere della Sera), « Draghi s’empare de la Rai avec les protégés de Renzi et de Gentiloni » (Fatto Quotidiano), « Conte repart les mains vides et boycotte la Rai » - Le leader des 5 Etoiles menace de déserter les émissions de la Rai (Il Giornale.

COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Les partisans des interdictions pour les anti-vaccins sont de plus en plus nombreux mais la Présidence du Conseil résiste encore » : « En Italie, c’est la première fois depuis mai dernier que le nombre de nouveaux cas en 24h est supérieur à 10 000 positifs. Même si les hospitalisations restent contenues, c’est le premier véritable test pour la stratégie sanitaire du gouvernement. Celui-ci doit agir, mais sans céder à l’émotion du moment. En d’autres termes, la Présidence du Conseil ne veut pas entendre parler de confinement pour les non vaccinés, et ce malgré les pressions en ce sens de la part des régions et d’Enrico Letta suivant le ‘’modèle autrichien’’. Aux portes de l’Italie, en Allemagne et dans les Balkans, le virus frappe très fort. La situation en Italie serait quant à elle due à la proximité avec ces pays, d’où des chiffres alarmants à Trieste, Udine ou encore Bolzano. Ils seraient également liés aux manifestations anti-vaccins dans ces mêmes zones de la Péninsule. Enfin, il y a l’approche de l’hiver et la baisse des températures, en particulier, là encore, dans le Nord de l’Italie. Le gouvernement souhaite plutôt convaincre les anti-vaccins, relancer le port du masque et promouvoir la troisième dose. Speranza a annoncé vouloir introduire la troisième dose obligatoire pour le personnel sanitaire. Il est probable que la réduction de la validité du pass sanitaire de 12 à 9 mois soit en revanche reportée. Mais ce sera tout pour le moment de la part du gouvernement et les contrôles qu’induirait un confinement à l’autrichienne semblent difficilement réalisables en Italie. Pourtant, l’idée de restrictions appliquées seulement aux non vaccinés pour éviter un confinement général convainc de plus en plus de monde, y compris les ministres de Forza Italia. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « La quatrième vague relance le tandem Draghi-Mattarella » : « Lorsqu’il s’agit de la Présidence de la République, Mario Draghi reste particulièrement discret. Pourtant, autour de lui, l’idée qu’il doit rester au Palais Chigi, à la tête de l’exécutif, se renforce. Draghi considère que le gouvernement ne résisterait pas à une rupture du pacte de la majorité à l’occasion de l’élection du nouveau Président. Il affirme qu’il sera encore à la Présidence du Conseil après l’élection à la Présidence de la République. Sa mission est double, reposant sur la sortie de la crise sanitaire et le Plan de Relance, qui reste son objectif principal. Concernant le Covid, si beaucoup a été fait, la bataille n’est pas encore gagnée. Dans ce contexte, aussi bien le PD d’Enrico Letta, que Giorgetti (Ligue) ou Forza Italia plaident pour que Draghi soit maintenu jusqu’en 2023, pour ‘’le bien de l’Italie’’. Luigi Di Maio y serait lui aussi favorable. L'exécutif commence à prendre conscience qu’il serait par ailleurs difficile de faire accepter au pays le maintien de l’état d’urgence sans garantir d’autre part la stabilité politique. Si Draghi ne se prononce donc pas quant à un potentiel futur Président de la République, certains évoquent le renouvellement du mandat de Mattarella comme une forte garantie de stabilité du fait de son lien avec le Premier ministre. Le PD mais aussi Forza Italia, malgré les aspirations de Berlusconi, voient cette continuité comme la meilleure solution. »

ARTICLE, Corriere della sera, de P. di Caro et G. A. Falci, « Meloni : ‘’sur le Quirinal Silvio fait marche arrière ‘’. Forza Italia irritée. » : « Hier, les déclarations de Meloni sur Berlusconi n’ont pas manqué de susciter la colère du Cavaliere. La dirigeante de FdI a déclaré qu’elle est ‘’très attachée à Silvio mais concernant son élection au Quirinal les chiffres ne sont pas de son côté ‘’. Mais c’est surtout la déclaration suivante qui a irrité le leader de FI : ‘’Il a été le premier à répondre à l’appel de Letta et puisque le Pd ne votera jamais pour lui, pour moi, cela signifie qu’il fait marche arrière au sujet du Quirinal. ‘’ . Des sources de FI se sont empressées de répondre que ‘’FI a donné sa disponibilité pour discuter de la loi budgétaire mais il est trop tôt pour parler du Quirinal ’’. Si tous s’accordent sur la nécessité d’une coalition de centre-droite, leurs stratégies semblent bel et bien divergentes. Le souhait de Berlusconi que Draghi reste à sa place même au-delà de 2023, semble surtout s’expliquer par un manque de confiance envers Meloni et Salvini, jugés inadéquats à la Présidence du Conseil. De l’autre côté, Meloni et Salvini semblent surtout agir en rivaux : hier, la dirigeante de FdI a de nouveau rejeté la proposition de Le Pen de rejoindre le groupe unique des souverainistes européens qui comprend la Ligue. Meloni ne participera non plus au sommet de Varsovie où se rencontreront bon nombre des leaders souverainistes d’Europe. ».

ARTICLE, Corriere della sera, de M. Galluzzo, « Une femme au JT de Rai1. La condition de Palais Chigi pour arriver à une entente. » : « Hier, avant la fin des nominations RAI, Conte a personnellement appelé Draghi pour lui exprimer son mécontentement face à l’absence de représentants du M5S parmi les noms finalement proposés. Le Palais Chigi, quant à lui, estime n’avoir rien à se reprocher : ‘’les critères du pluralisme, du professionnalisme et surtout de la parité, ont bien été respectés ‘’. Initialement le Président du Conseil avait souhaité et indiqué des personnalités externes à la RAI mais il a été invité à y renoncer. Il a alors épousé la ligne du pragmatisme, en délégant cette affaire à son chef de cabinet, Antonio Funiciello. Une seule requête : que la tête du TG1 aille à une femme et il a donné son aval pour Maggioni (ancienne présidente de la Rai). Le staff de Draghi s’empresse également de rejeter les soupçons sur une accélération sur ce dossier en raison des élections du Quirinal début 2022 ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article d'Álvaro Peñas : Judit Varga : "Nous sommes une alternative pro-européenne et conservatrice aux politiques libérales."

Breizh-info.png

Fidesz.png

Hongrie et Espagne. Article d'Álvaro Peñas dans le El Correo de España sur la visite du ministre hongrois de la Justice Judit Varga à Madrid :

https://www.breizh-info.com/2021/11/18/174510/hongrie-jud...

M 1.jpg

Judit Varga, à gauche, et Álvaro Peñas, à droite

17/11/2021

Viktor Orbán reçoit le président de Vox Santiago Abascal.

Fidesz.png

Vox.jpg

Hongrie et Espagne. Le Premier ministre Viktor Orbán a reçu le président de Vox Santiago Abascal.

Orban Vox.jpeg

Viktor Orbán, Santiago Abascal et le ministre hongrois de la Famille Katalin Novak

Premier tour des élections présidentielles en Bulgarie : de nombreux candidats patriotes.

Renaissance.jpg

Ataka.jpg

VMRO.jpg

Volya.png

Front patriotique.png

Партия БНО.jpeg

Bulgarie. Lors du premier tour des élections présidentielles du 14 novembre 2021, les candidats à la présidence et à la vice-présidence des partis patriotiques et nationalistes ont obtenu les scores suivants :

Kostadin Kostadinov et Elena Guncheva de Renaissance : 3.92 %

Volen Siderov et Magdalena Tasheva de Ataka :  0.55 %

Milen Mihov et Mariya Tsvetkova du VMRO – Mouvement nationale bulgare : 0.50 %

Veselin Mareshki et Polina Tsankova de Volya : 0.39 %

Valeri Simeonov et Tsvetan Manchev du Front patriotique : 0.32 %

Boyan Rasate et Elena Vatashka d’Union Nationale bulgare - Nouvelle Démocratie : 0.25 % [parti ultranationaliste]

Georgi Georgiev-Goti et Stoyan Tsvetkov d’Unification nationale bulgare : 0.11 % 

Aucun de ces candidats n’accède au deuxième tour.

Le Parti du Peuple danois victime de la concurrence.

DF.jpg

Danemark. Le Parti du Peuple danois est victime - lors des élections municipales et régionales - de la concurrence sur ses thèmes, d’une part d'un parti patriotique plus radical dénommé Nouvelle Droite et de l’autre des sociaux-démocrates au pouvoir qui conduisent une politique très dure en matière d’immigration. Les sociaux-démocrates reculent aussi.

DF 1.jpg

Kristian Thulesen Dahl démissionne du poste de président du Parti du Peuple danois.

DF.jpg

Danemark. Le président du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen Dahl démissionne après la déroute subie par son parti lors des élections municipales et régionales. 

DF 1.png

Municipales au Danemark : fort recul du Parti du Peuple danois et percée de la Nouvelle Droite.

DF.jpg

Nouvelle Droite Danemark.png

Danemark. Lors des élections municipales du 16 novembre 2021, le Parti du Peuple danois recule fortement, perdant 130 sièges de conseillers municipaux. Il en a désormais 91. Un autre parti patriotique, plus radical, la Nouvelle droite, passe de 1 à 64 sièges.

(https://www.dr.dk/nyheder/politik/resultater/kommunalvalg)

Danemark.jpeg

Régionales au Danemark : fort recul du Parti du Peuple danois et percée de la Nouvelle Droite.

DF.jpg

Nouvelle Droite Danemark.png

Danemark. Lors des élections régionales du 16 novembre 2021, le Parti du Peuple danois recule fortement, tombant, au total des 5 régions, de 21 à 6 sièges. Un autre parti patriotique, plus radical, la Nouvelle droite, entre dans les assemblées régionales en obtenant 8 sièges.

Danemark.gif

Marine Le Pen : "Meloni et Salvini doivent s’allier."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Les mesures pour contrer la hausse des contaminations (+7 698 nouveaux cas en 24 heures) et notamment la demande des régions pour plus de sévérité font les gros titres de la presse italienne : « Les régions demandent de nouvelles mesures restrictives pour les personnes non vaccinées » - Le gouvernement cependant freine et prévoit de resserrer l'étau uniquement au moment où les régions devraient basculer en zone orange (Corriere della Sera), « Écoles, c'est le retour des cours à distance » - La hausse des cas et la lenteur des agences sanitaires locales poussent les directeurs des écoles à remettre en place les cours en ligne (La Repubblica), « Les régions demandent la ligne dure contre les antivax» (Il Messaggero), « Le retour du port du masque grâce aux antivax » (Il Giornale). Le débat autour de l’élection du Président de la République, et notamment la proposition du leader du PD d’une entente entre les partis de la majorité pour adopter ensemble la loi de finances avant le scrutin présidentiel est également cité « Di Maio s'oppose à la proposition d'un pacte entre les dirigeants des partis » - ''Renzi et Salvini ne sont pas fiables'' explique l'ancien leader des 5 Etoiles (La Stampa). 

ARTICLE, Corriere della sera, d’A. Baccaro, « Maggioni et Sala, deux femmes pour les JT de la Rai. » : « À la suite des débats d’hier au Palais Chigi pour trouver une entente entre toutes les demandes des partis, le nom favori pour la direction du TG1 serait celui de Monica Maggioni. Elle est soutenue et appréciée par Draghi et possède d’importants appuis politiques. La direction du TG3 aussi devrait aller à une femme, Simona Sala. Quant au TG2, Gennaro Sangiuliano – quota de la Ligue qui ne déplait pas à la gauche – devrait être reconfirmé. Cependant, Meloni demande que Frères d’Italie obtienne a direction d’un journal de chaine et fait pression pour Nicola Rao. Le M5S, quant à lui, risque de ne pas obtenir la reconfirmation de Giuseppe Carboni, actuel directeur du TG1 qui risque de n’obtenir aucune direction de journal. Enfin, Alessandra De Stefano serait le nom favori pour Rai Sport. Ainsi, la promesse d’une plus grande présence féminine faite par Fuortes devrait être maintenue. Quant à celle de laisser un peu les partis en dehors des nominations, cette promesse semble avoir été plus difficile à tenir. ».

ENTRETIEN de Marine Le Pen, Corriere della sera, « Je gagnerai pour l’immigration. Je ferai un référendum. Meloni et Salvini doivent s’allier : nous rendrons l’UE aux nations. » : « Si j’arrive à l’Elysée, ma première mesure consistera en un référendum sur l’immigration avec une modification de la Constitution pour assurer la primauté du droit français sur le droit international. Je réduirai la TVA sur l’énergie de 20% à 5,5%. Enfin, le troisième dossier concernera l’Europe. De nombreux pays non-alignés aux dogmes de Bruxelles attendent beaucoup de la France : j’irai à Bruxelles pour rétablir la souveraineté des nations. J’ai pour cela rencontré Orban et Salvini et nous sommes en train d’élargir le spectre des forces politiques qui partagent une vision autre à propos de certains sujets. Je reproche à Macron d’avoir été le président d’intérêts particuliers et de la finance et de n’avoir jamais travaillé dans l’intérêt général. Je ne parle même pas de sa gestion catastrophique de la pandémie. Par rapport aux deux dernières élections, Macron est aujourd’hui le plus détesté parmi tous les candidats. Beaucoup voteront contre lui au second tour. La présence de Zemmour joue paradoxalement en ma faveur. Grâce à lui de nombreux Français comprennent que mes positions sont raisonnables. Je pense qu’il ne dépassera pas le 10% au premier tour. Je bénéficierai donc de ses électeurs au second tour. Nous nous distinguons au sujet de l’immigration : il n’apporte rien de nouveau au débat, il a un discours idéologique tandis que je suis pragmatique, j’offre des solutions alors que lui non. Concernant la droite en Italie, Salvini a bien expliqué sa vision politique ne s’est pas conformée à celle de Draghi mais il soutient le gouvernement pour le bien du pays. Je connais Salvini depuis longtemps et j’ai confiance en lui. Je connais également Giorgia Meloni, je comprends la rivalité avec Salvini mais ils devraient plutôt s’allier. Nous devons être l’avant-garde de la refondation de l’Europe. Enfin, je vois le Traité du Quirinal comme le signe du grand retour des relations bilatérales entre Etats souverains. À Bruxelles, il n’y a pas un mur qui pourrait tomber d’un moment à l’autre comme à Berlin. Cela prendra du temps, mais les nations vont reconquérir leur place. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Immigration : la Hongrie à nouveau condamnée par l'UE pour sa loi "Stop Soros".

Fidesz.png

Hongrie. Immigration : la Hongrie à nouveau condamnée par l'UE pour sa loi « Stop Soros » :

https://francais.rt.com/international/92703-immigration-h...

16/11/2021

Frères d'Italie et la Ligue donnés deuxième et troisième.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie.

Italie 1.jpeg

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

"La crainte que la question du Quirinal se transforme en un imbroglio se fait de plus en plus grande."

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Le plan du gouvernement pour contrer la hausse des contaminations de Covid fait toujours les gros titres de la presse italienne : « Quatre régions pourraient basculer en zone à risque » - Le taux de contagion s’élève à 2,4%. Le Frioul-Vénétie-Julienne, la Ligurie, la Val d’Aoste et le territoire de Bolzano pourraient passer en zone jaune. L’étau se resserre sur les contrôles du pass sanitaire dans les transports (Corriere della Sera), « La preuve d’une intention de violence de la part des antivax » (Enquête) - Des perquisitions à l’encontre de militants extrémistes ont été effectuées dans toute l’Italie. Ils incitaient à la violence sur les réseaux sociaux (La Repubblica), « La troisième dose après 5 mois » - Le conseiller sanitaire pour la région Latium, A. D’Amato, lance un appel pour avancer les délais de rappel en raison de la hausse des cas. L’étau se resserre sur les transports : un maximum de 2 personnes dans les taxis et un contrôle du pass sanitaire avant la montée dans les trains (Il Messaggero), « Le Frioul pourrait basculer en zone jaune. Durcissement des contrôles sur les transports » (Il Giornale). 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, président du Mouvement 5 Etoiles « Je dis oui à la proposition d’un accord proposé par Enrico Letta mais il faut aussi une nouvelle Constitution avec la contribution de Berlusconi » : « J’estime qu’il est utile de se rencontrer entre leaders politiques afin d’assurer une adoption plus rapide de la loi de finances. Je suggère toutefois d’inclure, lors de ces rencontres, aussi les chefs de groupe. Cas cela pourrait être perçu autrement comme un geste d’impolitesse institutionnelle envers le Parlement qui a pour mission d’adopter la loi de finances. Je suis donc favorable à la proposition d’Enrico Letta mais je profite de l’occasion pour lancer un dialogue aussi avec les partis d’opposition pour se pencher sur les réformes constitutionnelles. Il n’y a rien de plus important que de mettre les gouvernements en condition de travailler et de pouvoir programmer les réformes nécessaires. Le système, tel qu’il fonctionne actuellement, ne va pas. Nous ne pouvons pas être compétitifs au niveau international avec le problème historique de l’instabilité politique due au chantage des petits partis. Il y a maintenant un plan d’investissements du Plan de relance qu’il faut réaliser d’ici 2026. Si nous continuons avec une « espérance de vie » des gouvernements italiens d’une année en moyenne, nous n’y arriverons jamais. Avant moi, parmi les leaders des partis, il y a d’anciens Présidents du Conseil, comme Enrico Letta et Silvio Berlusconi : ils ont eux aussi subi l’instabilité de l’exécutif. Le moment est parfait : quels meilleurs interlocuteurs pour aborder la réforme constitutionnelle ?’’»

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « La prudence de Draghi sur la proposition d’un accord avec les leaders de la majorité pour le vote de la Loi de Finances » : « Mario Draghi n’a pas encore décidé, faisant preuve d’une prudence qui se mêle au doute. Il attend d’abord de voir si les six leaders de la majorité adhéreront à la proposition de Letta pour un accord garantissant le vote de la Loi de Finances.  Or Matteo Renzi s’est limité à demander à Ettore Rosato de se prononcer au nom d’Italia Viva et Giuseppe Conte n’a pas encore répondu. Mario Draghi tend à voir d’un bon œil toute tentative de dialogue au sein de sa majorité. Toutefois la ‘’méthode Draghi’’ repose habituellement sur deux axes : les problèmes concernant l’action parlementaire sont résolus à travers le dialogue au Parlement. Les problèmes d’ordre politique sont quant à eux résolus en mobilisant l’exécutif, en organisant des réunions au gouvernement et en impliquant les ministres représentant les différents partis. Draghi n’a donc pas de raison d’abandonner cette méthode qui fonctionne. Les partis s’attendent à ce que le Président du Conseil n’ait aucune envie de se compliquer la vie en convoquant une réunion qui pourrait comporter de nombreux risques et peu d’avantages. Le principal risque est dû au fait de réunir quatre anciens Présidents du Conseil – Letta, Conte, Renzi, et peut-être Silvio Berlusconi- plus un ancien vice-président, Salvini, et de s’exposer à leurs rivalités et tensions à l’approche du vote pour la Présidence de la République. Mais Letta insiste sur le fait qu’il s’agit pour sa part d’une proposition ouverte. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le Quirinal et la leçon de De Gasperi » : « Les jours passent et la crainte que la question du Quirinal se transforme en un imbroglio inimaginable pouvant mettre en danger à la fois S. Mattarella et M. Draghi se fait de plus en plus grande. Jamais auparavant le système politique n’avait été aussi divisé. Qu’on le veuille ou non, la stabilité du système repose sur l’actuel Chef de l’Etat et sur le Président du Conseil. Quand Enrico Letta propose une sorte de pacte entre les partis de la majorité pour identifier ensemble la solution la plus juste pour le Quirinal, il va dans la bonne direction. Toutefois, le scepticisme demeure car Letta n’a pas la force politique qu’avait par exemple De Mita en 1985 quand il avait imposé le nom de Cossiga au premier scrutin. Encore plus loin dans le passé, en 1948, Alcide De Gasperi n’aurait eu aucun mal à se faire élire Chef de l’Etat. Toutefois, il était bien conscient du fait que le grand défi de la reconstruction de l’Italie ne pouvait passer que par le Palais Chigi. Par ailleurs, il n’est pas dit que celui qui prendra le Quirinal est celui qui s’y porte candidat. Il suffit de voir l’expérience amère de Benedetto Croce. Si l’enjeu est la stabilité politique comme condition pour une reprise économique et sociale, le bon sens suggère d’altérer le moins possible l’équilibre atteint aujourd’hui. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « La recherche éperdue d’une entente pour le Quirinal » : « Plus on s’approche de la date pour élire le Chef de l’Etat, plus l’absence de stratégie politique capable de réunir une majorité et d’arriver à une candidature devient évidente. La proposition d’Enrico Letta a suscité un consensus large mais devra faire face aux stratégies et aux intérêts divergents, voire opposés, des partis. A bien y réfléchir, le problème n’est pas de savoir jusqu’à quand il est possible de voir dans le Président du Conseil ce garant du pays face aux marchés financiers et à l’Europe. Mais plutôt à quel point sa position institutionnelle donnera de la force à son action et aux structures mises en place pour gérer les fonds européens. Sur ce point, les certitudes vacillent déjà. Penser que l’horizon de l’exécutif et de sa majorité atypique puisse arriver jusqu’au terme naturel de la mandature en 2023 dépend du résultat des élections à la Présidence de la République. Cette incertitude est aussi caractérisée par la crainte au sein du parti de majorité relative, le M5S, qui est bien conscient d’avoir gaspillé un tiers de son consensus. L’influence de Di Maio sur une bonne partie de ses groupes parlementaires nait d’un instinct de survie et de la méfiance à l’idée de voir Draghi élu au Quirinal. Le danger est réel que la crise persiste après le scrutin de janvier censé redessiner les équilibres de l’Italie »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Bulgarie : les nationalistes de Renaissance obtiennent 13 députés.

Възраждане.jpg

VMRO.jpg

Ataka.jpg

Front patriotique.png

Volya.png

Bulgarie. Lors des élections législatives du 14 novembre 2021, le parti nationaliste Renaissance obtient 4,86 % et 13 sièges, soit +13. D’autres partis nationalistes ou patriotiques n’obtiennent pas de siège : le VMRO - Mouvement national bulgare décroche 1,08 %, Ataka obtient 0,46 %, le Front patriotique récolte 0,33 %, Volya obtient 0,27 %.

(https://results.cik.bg/pvrns2021/tur1/rezultati/index.html)

15/11/2021

La Pologne commencera en décembre à construire un mur à la frontière avec le Bélarus

PiS.jpg

Pologne et Belarus. La Pologne commencera en décembre à construire un mur à la frontière avec le Bélarus :

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6561341/la-polo...

La Commission européenne propose de payer 2 % des coûts du mur frontalier polonais.

PiS.jpg

UE et Pologne. La Commission européenne propose de payer 2 % des coûts du mur frontalier polonais. En échange, la Pologne devra modifier la loi autorisant les refoulements de migrants. Elle devra également autoriser le personnel de Frontex à traiter les demandes d'asile. La Pologne dit : « Non  ».

Mur.jpg

Judit Varga rencontre le dirigeant de Vox Santiago Abascal.

Fidesz.png

Vox.jpg

Espagne et Hongrie. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga (Fidesz) rencontre le dirigeant de Vox Santiago Abascal.

Abascal Varga.jpeg

Varga Abascal.jpg

Judit Varga et Santiago Abascal

L'Irak évacuera les Irakiens de la frontière entre le Belarus et l'Ukraine.

Irak et Belarus. Les autorités irakiennes ont annoncé que le 18 novembre 2021, le premier vol spécial de Belarus vers l'Irak évacuera les citoyens irakiens de la frontière avec la Pologne.

Pl 1.jpeg

"Berlusconi divise le centre-droit : "Draghi devrait rester aussi au-delà de 2023". Salvini n’est pas d’accord."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Le plan du gouvernement pour contrer la hausse des contaminations (+7 569 nouveaux cas en 24 heures), fait les gros titres de la presse italienne : « Pass sanitaire, voici les nouvelles règles » - Sa validité sera plus courte et les tests seront plus fréquents. Voici le plan pour mettre en sécurité l’Italie à Noël (Corriere della Sera), « Covid, voici le plan pour l’hiver » - L’octroi du pass sanitaire sera lié exclusivement aux vaccins et pas aux tests de dépistage si les hospitalisations devaient augmenter (Il Messaggero). Le débat autour de l’élection du Président de la République, et notamment la proposition du leader du PD d’une entente entre les partis de majorité pour adopter ensemble la loi de finances avant de se pencher sur le Quirinal, est également cité « La droite répond favorablement à la proposition d’Enrico Letta » - Tajani et Salvini demandent une réunion sur l’économie. Un accord a été trouvé pour défendre le revenu de citoyenneté (La Stampa), « Berlusconi cherche à maintenir le gouvernement et relance le rôle de Draghi au Palais Chigi (Il Giornale), « Berlusconi souhaite que Draghi reste au Palais Chigi au-delà de 2023 et divise la droite (La Repubblica).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini « Troisième dose pour tous, accélération de la part du gouvernement, la durée de validité du pass revue à la baisse et les tests rapides remis en cause. » 

ARTICLE, La Repubblica, de V. Conte, « Les leaders de la majorité nouent un ‘’pacte de gouvernement pour garantir le passage du budget de l’Etat’’ » : « Le Sénat commencera demain l’examen de la Loi de Finances s’élevant à 30 milliards d’euros, mais les menaces de blocage politique planent déjà. Sur fond d’agitation en vue de la présidentielle qui approche, l’hypothèse d’un ‘’pacte pour le budget’’ progresse. En effet, aussi bien Berlusconi que Salvini ou encore Renzi, ont accepté la proposition d’Enrico Letta pour une entente facilitant un accord entre groupes parlementaires sur le vote de la Loi de Finances, ainsi que d’autres mesures en lien avec le Plan de Relance. Il s’agirait d’un pacte impliquant également Mario Draghi et la Présidence du Conseil entend évaluer la proposition à condition qu’il y ait un accord entre les six leaders des partis de la majorité. Or, Giuseppe Conte et Roberto Speranza ne se sont pas encore prononcés, et Salvini lui-même continue de porter certaines revendications qu’il sait déstabilisantes pour le vote de la Loi de Finances, comme sur le revenu de citoyenneté ou les retraites. Ce dernier point est en effet le plus épineux, cristallisant le mécontentement de la plupart des syndicats et une rencontre avec Draghi est prévue pour demain. Le Mouvement 5 Etoiles semble pour sa part déterminé à obtenir une révision du bonus écologique de l’Etat, le ‘’Superbonus 110%’’. »

ARTICLE, Repubblica, de T. Ciriaco, « Berlusconi divise le centre-droit : ‘’Draghi devrait rester aussi au-delà de 2023‘’. Salvini n’est pas d’accord. » : « ‘’Nous sommes les premiers défenseurs de ce gouvernement. Nous sommes persuadés que le gouvernement Draghi doit se poursuivre jusque 2023 et même au-delà‘’ a déclaré le leader de FI lors d’un évènement du parti. Or, ses alliés souverainistes n’ont certainement pas le même scénario en tête. Matteo Salvini semble de plus en plus vouloir quitter la majorité pour aller vers des élections anticipées. De même que Giorgia Meloni, qui serait disposée à soutenir Draghi au Quirinal à condition que l’on se rende de suite aux urnes. En somme, malgré une unité de façade, le centre-droit doit composer avec de profondes divisions. Berlusconi ne fait que répéter à quel point il croit en son élection au Quirinal. En réalité, il doit faire face à de nombreux obstacles, notamment la recherche de voix, actuellement insuffisantes malgré tous les calculs. Mais le problème est surtout de nature politique : la seule évocation d’une arrivée de Berlusconi au Quirinal aurait pour effet de désintégrer l’unité nationale et conduire nécessairement à convoquer des élections. La thèse de Mario Draghi semble se confirmer : la crise sera inévitable si la majorité se divise sur les élections du Quirinal. Tous les raisonnements semblent ainsi favoriser un Mattarella bis ou une élection de Draghi. Il est sans doute possible que Berlusconi en soit parfaitement conscient et qu’il soit en train de jouer sur plusieurs fronts comme à son habitude. Cette fois-ci aussi, son véritable objectif pourrait être tout autre : sa nomination comme sénateur à vie, un rêve que le Cavaliere caresse depuis longtemps. »

ARTICLE, La Repubblica de samedi, T. Ciriaco et A. Ginori « Draghi : les arrivées des migrants sont insoutenables, l’UE doit trouver une solution’’ » : « Le souhait est d’avoir un Noël pouvant offrir aux Libyens les premières élections ‘’libres, crédibles et inclusives’’, comme prévu par la déclaration finale de la Conférence internationale sur la Libye présidée par E. Macron, M. Draghi et A. Merkel. Un sommet décisif afin de tenter de mettre en sécurité les élections prévues le 24 décembre. Draghi et Macron ont d'abord eu une rencontre en tête-à-tête, seuls, pour se coordonner, un autre signe de la "convergence" (le mot a été employé par Macron) entre Rome et Paris. "Si on ne s’entend pas, on n'aide pas la Libye", a commenté le Président du Conseil italien. En coulisses, cependant, la lecture de la situation libyenne n'est pas parfaitement alignée. Alors que M. Macron a insisté sur la date du 24 décembre, M. Draghi a confirmé l'"urgence" du vote mais s'est montré plus nuancé quant à une échéance stricte, sachant qu’une pression forcée pourrait déclencher de nouvelles violences. Finalement, la médiation italienne s'est avérée décisive, traduite dans la déclaration finale par une référence au "début" des élections présidentielles et parlementaires en Libye à partir du 24 décembre et à la nécessité que les résultats des deux élections soient annoncés en même temps. A la veille du sommet de Paris, Haftar a donné un signe de bonne volonté en annonçant le départ de trois cents mercenaires présents sur le territoire pour soutenir son armée. La Turquie a toutefois exprimé de nouvelles réserves. Erdogan continue d'affirmer que les soldats envoyés ont été demandés par le gouvernement de Tripoli. Le chemin de la stabilisation de la Libye est encore semé d'embûches »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/11/2021

Allemagne : 50 % des non-vaccinés ont voté AfD lors des législatives.

AfD.jpg

Allemagne. L'institut Forsa a conduit une analyse du vote des personnes non-vaccinées lors des élections législatives de 2021 : 50 % ont voté AfD.

AfD 1.jpeg

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

CDU / CSU : sociaux-chrétiens / démocrates-chrétiens

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Viktor Orbán : "Nous insistons sur le fait qu'en Hongrie le mariage est l'union d'un homme et d'une femme."

Fidesz.png

Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán : « Nous insistons sur le fait qu'en Hongrie le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, la mère est une femme et le père est un homme. Laissons nos enfants tranquilles ! »

Orban.jpeg

Déclaration du ministre hongrois de la Justice Judit Varga lors du 29ème congrès du Fidesz.

Fidesz.png

Hongrie. Le ministre de la Justice Judit Varga déclare lors du 29ème congrès du Fidesz :
 
« - Nous avons bien fait de soutenir les gens, pas les banques, lors de la crise financière.
 
- Nous avons eu raison d'arrêter l'immigration clandestine, car de nombreux pays copient nos actions.
 
- Nous avons raison quand nous sommes menacés d'amende par Bruxelles parce que nous protégeons, avec succès, la Hongrie et l'Europe avec nos fermetures de frontières.
 
- Et nous aurons aussi raison d'arrêter le lobby LGBT à la porte de l'école. »

Judit Varga.jpg

Judit Varga

Des messages provenant de haut-parleurs informent les migrants illégaux qu'il n'y aura pas de passage vers l'Allemagne via la Pologne.

PiS.jpg

Pologne. Des messages provenant de haut-parleurs informent, à travers la frontière avec le Belarus, les migrants illégaux qu'il n'y aura pas de passage vers l'Allemagne via la Pologne.