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15/11/2021

"Berlusconi divise le centre-droit : "Draghi devrait rester aussi au-delà de 2023". Salvini n’est pas d’accord."

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Italie. Revue de presse.

Le plan du gouvernement pour contrer la hausse des contaminations (+7 569 nouveaux cas en 24 heures), fait les gros titres de la presse italienne : « Pass sanitaire, voici les nouvelles règles » - Sa validité sera plus courte et les tests seront plus fréquents. Voici le plan pour mettre en sécurité l’Italie à Noël (Corriere della Sera), « Covid, voici le plan pour l’hiver » - L’octroi du pass sanitaire sera lié exclusivement aux vaccins et pas aux tests de dépistage si les hospitalisations devaient augmenter (Il Messaggero). Le débat autour de l’élection du Président de la République, et notamment la proposition du leader du PD d’une entente entre les partis de majorité pour adopter ensemble la loi de finances avant de se pencher sur le Quirinal, est également cité « La droite répond favorablement à la proposition d’Enrico Letta » - Tajani et Salvini demandent une réunion sur l’économie. Un accord a été trouvé pour défendre le revenu de citoyenneté (La Stampa), « Berlusconi cherche à maintenir le gouvernement et relance le rôle de Draghi au Palais Chigi (Il Giornale), « Berlusconi souhaite que Draghi reste au Palais Chigi au-delà de 2023 et divise la droite (La Repubblica).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini « Troisième dose pour tous, accélération de la part du gouvernement, la durée de validité du pass revue à la baisse et les tests rapides remis en cause. » 

ARTICLE, La Repubblica, de V. Conte, « Les leaders de la majorité nouent un ‘’pacte de gouvernement pour garantir le passage du budget de l’Etat’’ » : « Le Sénat commencera demain l’examen de la Loi de Finances s’élevant à 30 milliards d’euros, mais les menaces de blocage politique planent déjà. Sur fond d’agitation en vue de la présidentielle qui approche, l’hypothèse d’un ‘’pacte pour le budget’’ progresse. En effet, aussi bien Berlusconi que Salvini ou encore Renzi, ont accepté la proposition d’Enrico Letta pour une entente facilitant un accord entre groupes parlementaires sur le vote de la Loi de Finances, ainsi que d’autres mesures en lien avec le Plan de Relance. Il s’agirait d’un pacte impliquant également Mario Draghi et la Présidence du Conseil entend évaluer la proposition à condition qu’il y ait un accord entre les six leaders des partis de la majorité. Or, Giuseppe Conte et Roberto Speranza ne se sont pas encore prononcés, et Salvini lui-même continue de porter certaines revendications qu’il sait déstabilisantes pour le vote de la Loi de Finances, comme sur le revenu de citoyenneté ou les retraites. Ce dernier point est en effet le plus épineux, cristallisant le mécontentement de la plupart des syndicats et une rencontre avec Draghi est prévue pour demain. Le Mouvement 5 Etoiles semble pour sa part déterminé à obtenir une révision du bonus écologique de l’Etat, le ‘’Superbonus 110%’’. »

ARTICLE, Repubblica, de T. Ciriaco, « Berlusconi divise le centre-droit : ‘’Draghi devrait rester aussi au-delà de 2023‘’. Salvini n’est pas d’accord. » : « ‘’Nous sommes les premiers défenseurs de ce gouvernement. Nous sommes persuadés que le gouvernement Draghi doit se poursuivre jusque 2023 et même au-delà‘’ a déclaré le leader de FI lors d’un évènement du parti. Or, ses alliés souverainistes n’ont certainement pas le même scénario en tête. Matteo Salvini semble de plus en plus vouloir quitter la majorité pour aller vers des élections anticipées. De même que Giorgia Meloni, qui serait disposée à soutenir Draghi au Quirinal à condition que l’on se rende de suite aux urnes. En somme, malgré une unité de façade, le centre-droit doit composer avec de profondes divisions. Berlusconi ne fait que répéter à quel point il croit en son élection au Quirinal. En réalité, il doit faire face à de nombreux obstacles, notamment la recherche de voix, actuellement insuffisantes malgré tous les calculs. Mais le problème est surtout de nature politique : la seule évocation d’une arrivée de Berlusconi au Quirinal aurait pour effet de désintégrer l’unité nationale et conduire nécessairement à convoquer des élections. La thèse de Mario Draghi semble se confirmer : la crise sera inévitable si la majorité se divise sur les élections du Quirinal. Tous les raisonnements semblent ainsi favoriser un Mattarella bis ou une élection de Draghi. Il est sans doute possible que Berlusconi en soit parfaitement conscient et qu’il soit en train de jouer sur plusieurs fronts comme à son habitude. Cette fois-ci aussi, son véritable objectif pourrait être tout autre : sa nomination comme sénateur à vie, un rêve que le Cavaliere caresse depuis longtemps. »

ARTICLE, La Repubblica de samedi, T. Ciriaco et A. Ginori « Draghi : les arrivées des migrants sont insoutenables, l’UE doit trouver une solution’’ » : « Le souhait est d’avoir un Noël pouvant offrir aux Libyens les premières élections ‘’libres, crédibles et inclusives’’, comme prévu par la déclaration finale de la Conférence internationale sur la Libye présidée par E. Macron, M. Draghi et A. Merkel. Un sommet décisif afin de tenter de mettre en sécurité les élections prévues le 24 décembre. Draghi et Macron ont d'abord eu une rencontre en tête-à-tête, seuls, pour se coordonner, un autre signe de la "convergence" (le mot a été employé par Macron) entre Rome et Paris. "Si on ne s’entend pas, on n'aide pas la Libye", a commenté le Président du Conseil italien. En coulisses, cependant, la lecture de la situation libyenne n'est pas parfaitement alignée. Alors que M. Macron a insisté sur la date du 24 décembre, M. Draghi a confirmé l'"urgence" du vote mais s'est montré plus nuancé quant à une échéance stricte, sachant qu’une pression forcée pourrait déclencher de nouvelles violences. Finalement, la médiation italienne s'est avérée décisive, traduite dans la déclaration finale par une référence au "début" des élections présidentielles et parlementaires en Libye à partir du 24 décembre et à la nécessité que les résultats des deux élections soient annoncés en même temps. A la veille du sommet de Paris, Haftar a donné un signe de bonne volonté en annonçant le départ de trois cents mercenaires présents sur le territoire pour soutenir son armée. La Turquie a toutefois exprimé de nouvelles réserves. Erdogan continue d'affirmer que les soldats envoyés ont été demandés par le gouvernement de Tripoli. Le chemin de la stabilisation de la Libye est encore semé d'embûches »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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