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31/08/2018

Suisse : initiative visant à mettre fin à l'accord sur la libre circulation avec l'UE.

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Suisse. L’initiative de l’UDC et de l'Association pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) visant à mettre fin à l'accord sur la libre circulation avec l’Union Européenne a été déposée ce 31 août 2018. 118.000 signatures ont été recueillies.

Tchéquie : le SPD donné à 12,7 %.

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Tchéquie. Un sondage Sanep donne le SPD à 12,7 %.

Article de Lionel Baland : l’écrivain social-démocrate Thilo Sarrazin affirme que les musulmans feront bientôt la loi en Allemagne : son parti veut le virer.

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Allemagne. L’écrivain social-démocrate Thilo Sarrazin affirme que les musulmans feront bientôt la loi. Son parti veut le virer :

http://www.bvoltaire.fr/lecrivain-social-democrate-thilo-...

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"Prise de contrôle hostile. Comment l’islam empêche le progrès et menace la société."

Bavière : le taux de chômage au plus bas en août.

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Allemagne. La Bavière reste l’État fédéré qui dispose du plus bas taux de chômage. Depuis la mise en place de ce mode de calcul il y a 20 ans, le taux de chômage y est pour la première fois au cours d’un mois d’août en dessous de 3 %.

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"Taux de chômage en août 2018. Allemagne : 5,2 %. Bavière : 2,9 %."

L'AfD donnée à 17 %.

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Allemagne. Un sondage Forschungsgruppe Wahlen donne l'AfD à 17%.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Tria accélère la révision du budget pour rassurer les marchés."

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Italie. Revue de presse.

Budget 2019/tension des marchés: Unes « Spread et Bons de l’Etat, haut risque » - ‘’Progression des taux d’emprunt au niveau de 2014’’ (La Repubblica), « Tria (Indépendant) revoit les comptes de Di Maio, le déficit ne dépassera pas le seuil de 1,5% » (La Stampa), « Moscovici : ‘’une correction structurelle du budget nécessaire ; j’apprécie Tria’’ » (Sole 24 Ore), « Spread, le Gouvernement choisit d’anticiper » - ‘’Tria, en accord avec Di Maio et Salvini, accélère la révision du budget pour rassurer les marchés’’ (Il Messaggero).

ENTRETIEN de Pierre Moscovici, commissaire européen pour les affaires économiques et monétaires « ‘’Un ton dur contre nous, mais nous serons constructifs. Nous apprécions Tria » : « ‘’L’Italie ne peut pas se plaindre de la Commission Européenne, qui a toujours été à côté d’elle pour soutenir la croissance. Pour 2019, il faut un effort structurel important. J’encourage le gouvernement à faire en sorte que l’exécution du budget 2018 soit prudente et respectueuse des engagements pris, afin de minimiser les dangers d’une dérive des comptes. C’est le message que j’ai fait passer au ministre Tria, qui est un interlocuteur sérieux et raisonnable’’ »

ARTICLE, La Stampa A. Barbera « Tria freine Di Maio : déficit à hauteur de 1,5%. L’Italie demandera à l’Europe une remise de 10 milliards » : « Le ministre de l’Economie Giovanni Tria n’a aucune intention de dépasser le seuil des 3% du PIB. L’objectif est de 1,5%, avec environ dix milliards de dépenses en plus. L’Italie ira-t-elle à la confrontation avec l’Europe ou bien se montrera-t-elle plus réaliste ? Le bon sens ferait pencher vers la deuxième hypothèse. Les élections européennes sont imminentes : la Ligue et le M5S n’ont aucun intérêt à se présenter devant les électeurs avec un spread hors de contrôle. Ceux qui ont rencontré Tria (Indépendant) et Moavero (Indépendant) – soit les deux ministres qui devront négocier avec l’Europe – ont pu remarquer leur tranquillité. L’objectif minimum de Tria dépasse la flexibilité prévue par Bruxelles mais elle est bien loin de celle attendue par la majorité. Le président du Conseil Conte se prépare à jouer le rôle de médiateur. Le Quirinal observe, quant à lui, en silence et avec préoccupation ».

ANALYSE Corriere della Sera, F. Fubini « Téléphone muet entre l’Italie et l’UE et maintenant le déficit fait craindre le jugement de Moody’s – ce soir le verdict de l’agence Fitch » : « Entre Rome et Bruxelles, le téléphone pleure et reste muet. La mise à jour du Document économique et financier (Def) sera présentée d’ici le 27 septembre. Le gouvernement, sous surveillance des agences de rating, sait qu’il a intérêt à ce que la manœuvre soit préparée pour éviter une rupture avec la Commission européenne et donc une procédure sur les comptes. Les contacts devraient donc être pris, mais non.  A Bruxelles, la raison de ce silence des hauts dirigeants du Trésor italien est claire : personne ne téléphone car personne ne saurait quoi dire. Il semble que les cadres de l’administration n’aient pas de vraies indications du travail du cœur politique du gouvernement, les leaders M5S et Ligue. Les annonces sur Facebook ont été plus nombreuses que les réunions. L’incertitude a rarement été aussi forte qu’hier où les prix des titres d’Etat italiens (date limite 2020) se sont écroulés.  Cette incertitude est liée à deux facteurs, la note du document économique et financier étant la plus évidente. L’autre est l’arrivée des réponses des agences de rating qui donnent une évaluation sur la solidité de la dette. »

COULISSES, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Un parti unique de centre-droit, le plan de Salvini après le 5 septembre » - « La sentence sur les comptes de la Ligue, attendue pour cette date, pourrait ouvrir le changement » : « Après le 5 septembre et la sentence sur les comptes de la Ligue  après la condamnation pour fraude aux dépens de l’Etat d’Umberto Bossi et Francesco Beslito, Salvini devrait décider de fonder un nouveau parti de centre droit. La fatidique OPA de la Ligue sur Forza Italia pourrait avoir lieu, comme sur toutes les forces, même locales, qui se réunissent autour du nom Salvini. Un Facebook live annoncerait le changement. Sur le M5S, et les déclarations anti-Orban de Fico, il temporise ‘’ce sont des points de vue’’. Et sur le risque d’attaque des marchés, un prochain voyage en Chine est devenu sa priorité, Orban lui ayant expliqué que les Chinois, lors de passages difficiles pour Budapest, se seraient substitués aux fonds désinvestissant en Hongrie. »

COMMENTAIRE La Repubblica, M. Lazar « Macron-Salvini, ennemis nécessaires » : « L’affrontement est dur et ne pourra qu’augmenter dans les prochains moins. Salvini et Orban ont besoin d’un antagoniste pour mobiliser leurs troupes. Macron aussi a intérêt à construire la silhouette d’un ennemi, désormais à deux têtes. Nous avons ici un exemple de la dichotomie ennemi/amis du théoricien allemand Carl Schmitt. Salvini et Orban sont distants sur des points cruciaux. La Hongrie ne veut pas entendre parler de partage de migrants. Orban est favorable à une UE rééquilibrée vers l’Est, et veut agir au sein du PPE pour réactiver sous son autorité une démocratie chrétienne traditionnelle trahie selon lui par trop de concessions en faveur des libéraux. Mais attention aux apparences. L’Europe ne se réduit pas au bras-de-fer entre l’Italie de Salvini, la Hongrie d’Orban et la France de Macron. Toutefois, c’est le destin de l’Europe qui est en jeu. Les crises institutionnelles ont jusque-là été résolues par les élites. Cette fois-ci, les électeurs en décideront ».

ARTICLE La Stampa M. Bresolin « Le revers à l’Italie : ‘’la mission Sophia (opération navale européenne) ne sera pas revue’’ » : « La ministre de la Défense Elisabetta Trenta, lors de la réunion à Vienne, a trouvé ‘’des portes ouvertes et des portes fermées’’ mais en réalité les ouvertures sont bien maigres. Salvini est pour la ligne dure quand il dit que le gouvernement doit évaluer ‘’si continuer à dépenser de l’argent pour une mission qui se veut internationale mais dont le fardeau retombe uniquement sur un pays’’. Une source diplomatique explique ‘’l’Italie est le premier bénéficiaire de la mission militaire, qui a comme but principal de lutter contre les passeurs. Y renoncer serait marquer contre son propre camp’’. Il ne faut non plus oublier que l’Italie à le commandement de la mission ‘’ce qui assure le contrôle et le monopole des informations sur la Libye’’, rappelle-t-on »

ARTICLE Sole 24 Ore M. Perrone « L’Italie prête à arrêter Sophia » : « L’échec des demandes italiennes est aussi la conséquence de la ligne dure de la Ligue sur l’immigration, de l’axe de Salvini avec Orban et du feu des souverainistes contre Macron. Le résultat : la ‘’fermeture’’ qu’il est possible de noter entre les partenaires européens à l’égard de l’Italie. Une source proche du dossier avoue ‘’ils ont tous peur de s’exposer’’ ». 

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, président de la Région du Latium et candidat à la direction du PD « Mon PD ne séduit pas les élites, moins de Macron et plus d’équité » : « ‘’Remettons au centre les raisons de notre existence : réduire l’écart entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. Il faut un vrai parti ouvert à la société. L’Europe doit choisir un chemin clair : c’est le sens des prochaines élections. Ce qui n’exclut pas une alliance politique avec Macron. Sur la défense de l’Europe, il y a plusieurs points de contact avec Macron. J’exclu néanmoins de faire comme lui : notre histoire a peu à voir avec le modèle élitiste et républicain ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/08/2018

Geert Wilders arrête le concours de caricatures de Mahomet.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders arrête le concours de caricatures de Mahomet mis en place par son parti, car il ne désire pas que celui-ci soit utilisé comme prétexte par des tueurs musulmans fanatiques prenant comme cible l’ensemble des Pays-Bas et de ses habitants.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/08/29/un-...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/08/21/le-...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/08/06/le-...)

L'AfD donnée à 17 %.

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Allemagne. Un sondage YouGov donne l'AfD à 17 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates 

AfD : patriotes 

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes 

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Macron-Salvini, duel sur l’UE"

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Italie. Revue de presse.

Élections européennes/Macron-Salvini: Unes « Macron et l’Europe. Nouvelles accusations au gouvernement italien » - ‘’Salvini : pas de leçons. Di Maio : hypocrites’’ (Corriere della Sera), « Macron-Salvini, duel sur l’UE » - ‘’Le président français : ‘’je suis l’adversaire de l’axe avec Orban. La réponse : ‘’qu’il ouvre ses frontières aux migrants’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Macron lance le défi à Salvini sur la nouvelle Europe » (La Stampa) « Diciotti, nouvelles accusations contre Salvini » (La Repubblica). 

ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Les souverainistes à la conquête de 70 sièges » : « D’un côté, un front républicain européen allant des partis de centre-droit et de centre gauche, en passant par les Verts et les libéraux. De l’autre, une alliance de profils différents, rassemblés par une idée : que sa propre nation soit protégée du reste du monde. C’est l’Europe des deux fronts opposés qui a vu hier le duel entre E. Macron et M. Salvini. C’est le prélude de la grande compétition des prochains mois. Cette fois-ci, ce sera une vraie compétition, et le score n’est pas certain : c’est le match entre une majorité claire mais en déclin et une minorité montante de souverainistes. Ces derniers, selon Europintelligence, obtiendraient 30 sièges en l’Italie et 15 en Allemagne. Ouverture contre fermeture, nation contre Union, comme anticipé par E. Macron. Or ce dernier, ayant perdu le long du chemin M. Renzi, n’a jusque-là pas trouvé de grands alliés ».

COMMENTAIRE La Stampa S. Stefanini « Un duel dur sur l’avenir de l’Union » : « Macron est la bête noire des souverainistes car, comme ces derniers, c’est un insurgé. À cette différence près qu’il a dirigé l’insurrection du centre et en faveur de l’Europe. Macron aurait pu amoindrir la représentativité du vice-président du Conseil italien et du premier ministre hongrois. Il aurait pu se réfugier dans le consensus institutionnel. Mais non, il a répondu ‘’volontiers’’. Sa position est rationnelle et lucide. Il ne sous-estime pas le défi et met ses cartes sur la table. Salvini et Orban veulent couper les ailes de l’UE ; Macron veut la faire décoller ».

ARTICLE La Stampa L. Martinelli « Les souverainistes dans le collimateur, Macron se proclame chef des pro-européens » : « Emmanuel Macron ne se l’est pas fait dire deux fois. Depuis Copenhague, le président français a répondu avec un ton de défi, presque satisfait de se voir dans le collimateur d’Orban et de Salvini. Macron veut donner de la clarté au débat au sein de l’UE, car il est un européen convaincu. Mais aussi pour aller à nouveau à l’attaque alors qu’il est en difficulté chez lui. Pour Macron ‘’une opposition forte entre nationalistes et progressistes est en train de se structurer’’. En quelque sorte, l’aversion d’Orban et de Salvini soutient le plan de Macron. Evitant d’attaquer Merkel, les deux leaders se concentrent sur Macron, considéré de plus en plus comme le défenseur de l’Europe, de l’anti-nationalisme et de l’anti-démagogie. Un rôle qui ne déplaît pas à E. Macron ».

ARTICLE La Stampa A. Mattioli « La stratégie de Salvini : diviser le PPE et s’emparer de Bruxelles » : « L’échange avec Macron consacre Salvini à la tête des populistes. Il est même très content que le président français se déclare comme étant son ‘’adversaire principal’’. Ses provocations semblent payer, lui donnant une visibilité internationale. Salvini a l'intention de continuer sa politique étrangère personnelle, parallèle et indépendante par rapport à celle du gouvernement Conte et de son ministre des Affaires étrangères, Moavero (Indépendant). Le rendez-vous décisif sera celui des élections européennes. D’où deux objectif : diviser le PPE et préparer une alliance de centre droit. La ‘’Ligue des Ligues’’ n’est plus une utopie. D’où aussi le déplacement d’attention d’Ouest à l’Est (où les eurosceptiques et les populistes sont entrés au pouvoir) avec des missions en Russie, mais aussi Chine et Afrique. Montrant ainsi que ‘’l’Italie n’est pas isolée’’ ».

ARTICLE, F. Pierantozzi, Messaggero, « Problèmes à l’Elysée et campagne de mai : ‘’cette fois, Emmanuel Macron joue le tout pour le tout’’ » : « Cet automne européen sera un automne de lutte’’, avait averti l’Elysée en off il y a quelques jours, et les hostilités en effet sont ouvertes. Malgré les problèmes internes, Macron a repris son marathon diplomatique européen. Il a répondu à l’offensive Orban-Salvini depuis Copenhague, aujourd’hui il sera à Helsinki, le 6 septembre au Luxembourg, où il verra aussi Charles Michel (Belgique), le 7 il recevra Merkel. Avant le sommet du 20 septembre, il aura vu 16 pays de l’UE sur 27. Lors de son élection, il avait promis de les voir tous avant 2019. L’objectif désormais, au-delà de celui de la refondation, est la campagne électorale et prendre la tête du camp des ‘’europhiles’’, toujours moins nombreux et déterminants. Le scrutin du 29 mai sera le premier vrai test électoral pour Macron depuis son arrivée à l’Elysée. »

ARTICLE, A. Ginori, Repubblica, « Macron répond au défi des souverainistes : « Emmanuel Macron a ramassé le gant du défi lancé par Salvini et Orban. Il leur a répondu sans hésitation : ‘’S’ils ont voulu voir en moi leur principal adversaire, ils ont raison’’. Macron est l’ennemi idéal pour les souverainistes, plus que Merkel qui est considérée à la fin d’un cycle politique. »

EDITORIAL, Ezio Mauro, Repubblica, « Où le drapeau noir s’agite » : « Entre les deux ‘’héros’’ (comme ils se sont définis) Orban et Salvini, le thème du migrant est une carte de visite pour l’électorat léghiste, une garantie, une carte de visite pour Orban : ‘’l’Europe dit qu’elle veut gérer l’immigration. Nous nous voulons l’arrêter, et nous le ferons ensemble. Peu importe que les Hongrois n’aient pas aidé l’Italie dans la relocalisation des migrants du Diciotti ; un ami au cœur dur est ce qu’il faut pour tenter une grande opération : transplanter l’âme de l’Europe.  Le premier ministre Conte (mais sans doute faudrait-il dire le troisième ministre, avec les deux vice-premiers ministres et chefs de partis) a probablement raison : l’Italie peut redevenir acteur dans le domaine européen.  Mais pas hélas pour son rôle, équivalent à zéro, sur les négociations sur l’immigration. L’étendard de la révolte souverainiste devient une OPA de la droite extrémiste sur les institutions de l’Union pour stériliser l’esprit communautaire et changer le concept d’Europe et d’Occident. La seule nouveauté est qu’une partie du peuple italien se rend compte du danger et pour la première fois s’est donné rendez-vous sous le balcon de la rencontre Salvini-Orban, à Milan, où en politique souvent des choses naissent ».

ENTRETIEN d’Angelo Tofano (M5S), secrétaire d’Etat à la Défense « Un pacte avec Macron ? Pas de préjudice mais qu’il modifie sa politique sur Tripoli » (Il Messaggero): « ‘’Comme toujours, le M5S se présentera seul aux prochaines élections européennes. Ensuite, nous évaluerons la meilleure des alliances selon les chiffres et les programmes des autres partis. Les cousins français, guidés par Macron, ont mis en difficulté les autres pays en raison de leur politique étrangère extrêmement agressive. Le M5S n’a pas de préjugés mais j’estime qu’il faut d’abord résoudre des nœuds, pour nous prioritaires, tels le dossier libyen’’ ».

ENTRETIEN de Laura Agea, cheffe de groupe du M5S à Strasbourg « Prêts au dialogue avec Paris, à condition qu’elle rompe avec les vieux partis » (La Stampa) - « Un ennemi pour la Ligue et un potentiel allié pour le M5S. Les 5 Etoiles regardent avec attention les manœuvre de Macron » : « ‘’Orban ? Il fait partie du PPE, avec Merkel et Berlusconi. Pendant ces années, nous avons fait des alliances au cas par cas. Nous verrons quel sera la position du groupe d’E. Macron après les élections. Il doit décider ce qu’il veut faire, car il est devant un carrefour : veut-il suivre le chemin des partis qui ont causé tant de désastres ou bien choisir pour le changement, avec un autre cap ? Nous sommes donc ouverts à une possible alliance avec lui’’ ». 

ARTICLE, Il Messaggero M. Ventura « Di Maio en Egypte pour le dossier Libye et pour l’affaire Regeni » : « Après celle de Salvini en juillet et celle de Moavero début août, la visite de Di Maio en Egypte marque une relance à haut niveau des relations avec Le Caire. Puisque sur la Libye les points de vue de Rome et du Caire (proche de la France, la Russie et le Qatar) sont divergents, Di Maio a rassuré Al-Sissi en promettant une coordination sur ce dossier. L’Egypte soutient le général Haftar, homme fort de la Cyrénaïque, porte-parole de l’initiative française d’élections en décembre prochain. Alors que l’Italie mise sur une conférence préparant le terrain au scrutin dans un moment opportun. L’Italie n’exclue pas l’Egypte et compte même sur l’amitié avec Le Caire pour stabiliser le cadre politique en Libye ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Accord entre la Bulgarie et l'Inde dans le domaine du tourisme.

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Bulgarie et Inde. Le gouvernement bulgare réunissant les conservateurs et les patriotes a conclu un accord avec l’Inde du Premier-ministre nationaliste Narendra Modi afin de renforcer la coopération dans le domaine du tourisme.

Les Grecs indépendants menacent de quitter la coalition gouvernementale.

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Grèce. Les Grecs indépendants menacent de quitter la coalition gouvernementale si l’accord trouvé en juin 2018 avec la FYROM, qui sera autorisée à s’appeler Macédoine du nord, est entériné début 2019 par le Parlement grec.

Aleksandar Vucic rencontre Alexander Soros.

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Serbie. Le président Aleksandar Vucic a rencontré ce 28 août 2018 le vice-président des Fondations société ouverte Alexander Soros (fils de George Soros). Les deux hommes ont discuté des relations entre le Serbie et le Kosovo ainsi que de la situation des Roms.

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Alexander Soros et Aleksandar Vucic

29/08/2018

Thierry Baudet cherche une relation sérieuse.

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Pays-Bas. Le dirigeant de Forum voor Democratie Thierry Baudet est à la recherche d’une compagne afin de débuter une relation sérieuse.

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Thierry Baudet

Un homme menace d’attaquer Geert Wilders.

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Pays-Bas. La police a arrêté ce 28 août 2018 un homme qui a menacé sur les réseaux sociaux d’attaquer le président du PVV Geert Wilders à cause de son projet de concours de caricatures de Mohammed.

Jussi Niinistö opposé aux menus sans viande à l'armée.

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Finlande. Le Ministre de la Défense Jussi Niinistö (Réforme bleue) a découvert que les cantines de l’armée servent deux fois par semaine des menus sans viande et estime qu’il s’agit d’une aberration.

Filip Dewinter est tête de liste du Vlaams Belang pour les municipales 2018 à Anvers.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang a présenté sa liste en vue des élections municipales du 14 octobre 2018. Filip Dewinter est tête de liste, Anke Van dermeersch se trouve à la deuxième place et Sam Van Rooy est troisième.

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Affiche : "Anvers est à nous !

"Anvers est à nous"

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Affiche du Vlaams Belang pour les élections municipales du 14 octobre 2018 :

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"Anvers est à nous"

"Salvini-Orban, pacte anti-migrants."

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Italie. Revue de presse.

Visite du Premier ministre hongrois Viktor Orban à Milan : Unes « Migrants, axe Salvini-Orban » - ‘’Des milliers manifestent contre le souverainisme’’ (Corriere della Sera), « Salvini-Orban, pacte contre l’Europe. Milan descend dans les rues’’ (La Repubblica), « Orban-Salvini, attaque contre l’Europe : ‘’il faut un plan contre les migrants’’ » (La Stampa), « Salvini-Orban, pacte anti-migrants » (Il Messaggero), « UE et migrants, axe salvini-Orban » (Il Mattino)

ARTICLE, La Repubblica O. Liso « La ligne Salvini-Orban ‘’stop à tous les migrants’’, axe aussi pour les élections européennes » : « Changer les traités de l’Union, arrêter l’immigration et les missions navales, donner vie à une alliance souverainiste pour les prochaines élections européennes. Une correspondance presque en amoureux. Or sur les migrants du Diciotti, que Salvini cherchait à relocaliser dans d’autres pays, Orban a dit ‘’non’’. Salvini évite la polémique et attaque le Président français qui ‘’passe son temps à faire la leçon aux gouvernements étrangers : qu’il donne l’exemple en ouvrant Vintimille, de manière à ce que nous puissions le demander aussi aux pays de Visegrad’’ ».

EDITORIAL, Giampiero Massolo, Stampa, « Si l’Italie regarde à l’Est » : « Conte et Babis, Salvini et Orban. En d’autres temps, c’étaient des rencontres à reléguer à l’administration ordinaire avec des représentants de pays amis mais secondaires pour nos intérêts. Rien à voir avec le couple franco-allemand, avec le Royaume-Uni ou l’Espagne. L’axe change avec le ‘’gouvernement du changement’’. Ces développements ne sont pas inattendus, ils avaient été annoncés lors de la campagne électorale. En vue des élections européennes, c’est encore moins étonnant. Si l’on pense, comme le gouvernement, que les électeurs remettront en cause tous les équilibres politiques connus jusque-là en Europe, donnant l’avantage aux partis d’inspiration souverainistes et populistes, il devient normal de présenter sa candidature en tant que pivot des nouveaux partis politiques européens : c’est ce qui est ressorti clairement des déclarations d’Orban. Qu’il s’agisse d’un PPE renouvelé et étendu à la Ligue, comme nombre de ses membres le souhaitent, y voyant un moyen de renforcer leur place en Europe, par opposition au « macronisme » et pour rendre plus homogène les futures alliances de gouvernement. Tactique et stratégie politique peuvent donc expliquer beaucoup».

ANALYSE La Stampa M. Bresolin « La vague des souverainistes élève ses remparts. Maintenant l’ennemi c’est Macron » : « Hier à Milan est née de manière officielle ‘’l’autre Europe contre Macron’’, contre son idée d’une intégration européenne majeure car l’objectif est de donner plus de pouvoir aux Etats nationaux. Les leaders de l’axe souverainiste et Macron semblent n’avoir qu’un point commun : ils sont potentiellement en mesure de balayer les partis traditionnels. Macron y est arrivé en France et veut le faire maintenant en Europe. Pas sûr qu’il y parvienne, puisque sa popularité est en chute. Toutefois, les partis qui se trouvent aujourd’hui dans la famille socialiste, des libéraux ou des verts, le regardent comme le seul pouvant rassembler les partis en Europe».

ARTICLE, F. Lo Dico, Messaggero, « L’embarras du M5S vis-à-vis de l’axe souverainiste – Le rébus des élections européennes : où allons-nous ? » : « La veille de la rencontre Salvini-Orban, le M5S avait dit qu’il s’agissait d’une simple rencontre entre leaders politiques mais un grand malaise se perçoit dans son quartier général sur la question de l’alliance en vue des prochaines élections européennes. Une triple alliance M5S-Ligue et Fidesz semble hautement improbable. Fabio Massimo Castaldo, parlementaire européen du M5S, prend ses distances et le chef de groupe M5S du Sénat, Stefano Patuanelli commente : ‘’Ligue et M5S gouvernent ensemble en Italie à cause d’une loi électorale absurde. Mais aux européennes nous sommes séparés’’. Mais le Mouvement 5 étoiles est inquiet également parce qu’il craint que le rapprochement avec les pays de Visegrad  puisse remettre en discussion le droit d’asile pour les réfugiés que le M5S défend depuis toujours ».

ENTRETIEN d’Antonio Tajani (Forza Italia), président du Parlement Européen « Tout chrétien doit être solidaire. La Ligue au sein du PPE uniquement si elle soutient l’UE et l’euro » (La Stampa): « L’immigration illégale doit être arrêtée mais les flux doivent être aussi gérés. Si le ‘’groupe de Visegrad’’ ne veut pas les quotas de migrants, il doit mettre alors à disposition des milliards pour aider l’Afrique. Et puis il y a les réfugiés, ce qui représente une autre affaire. Une réforme de Dublin pour une redistribution plus équitable est dans l’intérêt de l’Italie. J’espère que Salvini a abordé la thématique avec Orban ».

ENTRETIEN de Bruno Bonell, députe En Marche à l’Assemblée Nationale (Corriere della Sera): «On peut observer un danger fatal pour l’Europe, avec d’un côté les souverainistes de gauche et droite qui veulent bloquer les flux migratoires et de l’autre les progressistes, dont la République en Marche, qui poussent plutôt pour leur réglementation. Au niveau du Parlement Européen, nous cherchons des forces qui puissent transformer positivement les institutions alors qu’ils cherchent des coupables pour détruire l’Europe. L’instrumentalisation des migrants par les forces xénophobes est inquiétante. Au sujet de la Libye, l’Italie et la France doivent maintenir leur rapport spécial. Nous ne pouvons détruire des milliers d’années d’histoire commune, seulement en raison de la présence de politiciens avec des aspirations à court terme.» 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « Conte essaye, sans succès, de convaincre le Président du gouvernement tchèque en matière de relocalisation des migrants » : « La mission de convaincre Andrej Babis à accueillir des migrants en provenance d’Italie a échoué. Les positions de la République Tchèque sont tout à fait similaires à celles de la Hongrie qui ne veut pas de réfugiés. L’Italie n’obtient que de maigres victoires, les seuls points communs avec Babis étant la volonté de combattre l’immigration illégale et d’augmenter les ressources européennes destinées à l’Afrique. Conte ne rentre pas en collision avec le Président du Gouvernement tchèque, la priorité du gouvernement italien est de maintenir d’excellents rapports commerciaux avec tout le monde. Mais il explique tout de même qu’il voudrait ‘’un système avec des avantages encourageant les pays qui accueillent des migrants et des désavantages économiques pour ceux qui ne le font pas’’. Ainsi, la position de l’Italie reste difficile à discerner.»

 ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « Alerte de l’UE sur le déficit italien mais Bruxelles compte sur Tria » : « Depuis sa visite en Chine, le ministre de l’Economie Tria répéte que ‘’critiquer le seuil des 3% du PIB est bien différent que dire que nous le dépasserons’’. Les équilibres sur les marchés et en Europe se base sur le bras-de-fer entre Tria et les deux vice-présidents du Conseil. La Commission, avec l’accord des partenaires, est prête à aider Tria avec environ 8 milliards de flexibilité si l’Italie devait arriver à baisser son déficit structurel ».

ARTICLE, La Stampa M. Bresolin « Mission Sophia : l’Italie reste isolée et la ministre Trenta cherche une médiation » : « À deux jours de la fin du mois d’août, un accord sur la révision des règles de l’opération Sophia n’est pas encore au rendez-vous. La ministre de la Défense Trenta s’apprête ainsi à lancer une proposition de médiation que l’Italie souhaite voir acceptée par tous : que le port de débarquement ne soit pas uniquement en Italie mais qu’il soit décidé en roulement entre les différents pays de l’UE donnant sur la Méditerranée : France, Espagne, Malte et Grèce ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland : après un nouveau crime commis par des migrants, Angela Merkel dénonce la chasse aux immigrés.

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Allemagne. Après un nouveau crime commis par des migrants, Angela Merkel dénonce la chasse aux immigrés :

http://www.bvoltaire.fr/apres-un-nouveau-crime-commis-par...

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manifestation à Chemnitz

Viktor Orban déclare que Matteo Salvini est son héros.

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Italie et Hongrie. Le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban a déclaré à propos du dirigeant de la Ligue Matteo Salvini (Italie) qu’il est « son héros ». Les deux hommes se sont rencontrés à Milan ce 28 août 2018.

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Viktor Orban et Matteo Salvini

Saxe-Anhalt : l’AfD donnée à 21 %.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Un sondage infratest-dimap donne l’AfD à 21 % en vue d’élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt prévues en 2021. [En 2016, l’AfD avait obtenu 24,3 %.]

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(+ et - : évolutions depuis les élections du Parlement de Saxe-Anhalt en 2016)

CDU : démocrates-chrétiens 

die Linke : post-communistes 

SPD : sociaux-démocrates 

AfD : patriotes 

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux

28/08/2018

Saxe : l'AfD donnée à 25 %.

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Allemagne. Saxe. Un sondage Infratest-dimap donne l'AfD à 25 % en vue des élections pour le Parlement de Saxe de 2019. [L'AfD avait obtenu 9,7 % en 2014. Le parti ultranationaliste NPD avait obtenu 4,9 % et donc pas d'élu.]

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(+ et - : évolutions depuis les élections du Parlement de Saxe en 2014)

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux

Thuringe : l'AfD donnée à 23 %.

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Allemagne. Thuringe. Un sondage Infratest-dimap donne l'AfD à 23 % en vue des élections pour le Parlement de Thuringe de 2019. [En 2014, l'AfD avait obtenu 10,6%.]

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux 

Sonstige : autres

Bavière : la CSU donnée à 36 % et l'AfD à 14 %.

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Allemagne. Bavière.  Un sondage Insa en vue des élections pour le Parlement de Bavière du 14 octobre 2018 donne la CSU à 36 % (contre 47,7 % en 2013). L'AfD est donnée à 14 % (elle n'était pas présente en 2013).

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CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Freie Wähler : électeurs libres

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Sonstige : autres

"Contribution européenne, bras-de-fer."

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Italie. Revue de presse.

Effondrement du Pont Morandi de Gênes/audition du ministre des Infrastructure devant le Parlement : Unes « Toninelli : revoir toute les concessions » - ‘’Dans les documents secrets d’Autostrade, des bénéfices garantis’’ (Corriere della Sera), « Autostrade, les accords secrets » - ‘’La Ligue s’oppose aux nationalisations du M5S’’ (La Repubblica), ‘’Tensions M5S-Ligue sur les nationalisations’’ (La Stampa), « Gênes, la bataille du pont » (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, « Di Maio défie la Ligue en matière de nationalisations : litige autour du pont à reconstruire » : « Le ministre Di Maio soutient Fincantieri et la Cassa depositi e prestiti (Cdp) pour la reconstruction de pont Morandi et que ce soit Autostrade per l’Italia qui en paye le coût. À travers un post sur Tweeter : ‘’Toti ( Président de la région de Ligurie – Forza Italia) veut faire reconstruire le pont Morandi à Autostrade ? Qu’il aille le raconter aux familles des victimes. Il faut une agence de l’État pour refaire le pont’’, il défie ouvertement le Ligue. Cette dernière est réticente sur la révocation de la concession à la compagnie. »

Budget/Italie/UE : Unes « Contribution européenne, bras-de-fer » - ‘’Oettinger : ‘’une farce’’. Di Maio prêt à mettre le véto’’ (Corriere della Sera), « Défi à l’UE, bras-de-fer sur la contribution versée à Bruxelles » (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio, « L’UE corrige le gouvernement : « Le commissaire Oettinger soutient que les menaces des leaders Lega-M5S sont une ‘’comédie’’. Rome verse 14, 15 ou 16 milliards, en fonction des années, mais reçoit ensuite des fonds européens qui portent le solde passif payé à 3 milliards nets. Le président de la Commission économique du Parlement Européen Roberto Gualtieri (PD) rappelle les règles européennes : ‘’le veto au budget est inutile et nocif, Di Maio et Salvini semblent ignorer que les plafonds de la dernière année budgétaire resteraient en vigueur, y compris la position de contributeur net de l’Italie. D’autre part, ils ne bénéficieraient pas de la possibilité d’avoir un bilan plus favorable’’. En effet, la proposition par la Commission de budget européen 2021-2027, actuellement débattue dans les gouvernements des pays membres, prévoit d’augmenter les ressources destinées aux migrants, à la croissance économique et aux investissements, des secteurs de grand intérêt pour l’Italie : si elle bloquait le budget elle resterait donc sur le carreau. »

RETROSCENA (Coulisses) Corriere della Sera F. Fubini « Les marges de manœuvres étroites avec l’Europe » : « Vue la situation actuelle, avec l’incertitude des marchés et la défiance des familles italiennes envers les bons d’Etat italiens, Bruxelles aurait toutes les raisons de demander à l’Italie de réduire le déficit en 2019. En réalité, les relations entre Rome et Bruxelles pourraient se révéler riches en nuances. Il n’est pas clair si la dureté du ton du Commissaire allemand Oettinger corresponde à l’attitude de Juncker, qui préfère normalement éviter les tensions non nécessaires. À Bruxelles, on veut éviter la rupture avec l’Italie afin de ne pas donner une arme de propagande à la Ligue et au M5S pour la campagne des élections européennes de 2019 et éviter la formation d’une opposition eurosceptique pouvant paralyser le programme des partis vainqueurs d’aujourd’hui ».

ARTICLE, La Repubblica, S. Rizzo, « Italexit, les neuf chemins du gouvernement pour mettre en crise l’Europe » : « La Ligue et le M5S sont soudés dans leur offensive souverainiste. Il existe neuf points de tension principaux entre le gouvernement Italien et l’UE : immigration, contrainte budgétaire, Ceta, critique de la BCE par Salvini et Di Maio, mécanisme de bail-in pour le sauvetage des banques en difficulté, normes sur les vendeurs ambulants, nationalisations, retraites et les financements de l’UE que l’Italie menace de ne plus vouloir payer. Le seul qui semble résister à la tentation de mener l’offensive à l’UE est le ministre de l’Économie Giovanni Tria.» 

EDITORIAL, Corriere della Sera P. Valentino « Les grandes manœuvres et l’Italie ? » : « Il y aurait une opération derrière cette rencontre entre le Premier ministre hongrois et M. Salvini : la tentative de porter la Ligue au sein du Parti Populaire Européen. Il faudra du temps pour en vérifier la faisabilité. Entretemps, les grandes manœuvres pour la relève institutionnelle de 2019 ont déjà commencé. Au lieu de mettre en place une stratégie pour nous doter d’un rôle dans la bataille des nominations, l’Italie brûle les ponts avec ses alliés traditionnels, menace de défection improbable, alimente la défiance et frappe à la porte des ennemis au nom d’une affinité idéologique anti-immigration, privée de toute vérification avec les vrais intérêts nationaux ».

ARTICLE, Corriere della Sera M. Cremonesi « La réunion avec Orban à Milan » : « La rencontre entre les deux souverainistes n’est pas appréciée par le Mouvement 5 Etoiles. Pressé par les journalistes, Salvini avoue ‘’mais oui, bien sûr, nous misons sur un axe, nous verrons ce qu’il sera possible de faire ensemble. Nous travaillons tous à la construction d’une autre Europe’’. D’ailleurs, selon un collaborateur de Salvini, une campagne d’entretiens dans la presse et les télévisions est prévue dans les prochains jours pour montrer ‘’qu’il n’est pas xénophobe et raciste mais une voix crédible de ceux qui pensent à une Europe qui ne serait plus socialiste ou démocrate-chrétienne’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)