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31/10/2012

Discours de Geert Wilders sur l'accord de gouvernement VVD-PvdA.

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Pays-Bas. Discours de Geert Wilders au sein de la Chambre des représentants sur l'accord de gouvernement VVD-PvdA.

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« Dallas revient à la télévision. Citroën introduit une nouvelle fois la 2 CV sur le marché.

Et aussi la politique néerlandaise retourne vers le passé. Nous revenons aux années 1990 et nous faisons comme si Pim Fortuyn avait été un mauvais rêve que nous désirons à nouveau vite oublier. Avec ce gouvernement rétro nous remontons dans le temps. Retour aux années violettes [gouvernement qui regroupe les libéraux de droite (VVD) et les travaillistes (PvdA)].

Les ruines du violet [allusion au titre d’un livre de Pim Fortuyn : De Puinhopen van acht jaar paars /  Les ruines de huit années de violet] sont  passées.  Après violet 1 et violet 2, arrive maintenant violet 3. Et même les partenaires sociaux se jettent dans l’arène et se réjouissent du retour du modèle des Polders [une politique économique et sociale basée sur le consensus, surtout pratiquée au cours des années 1980 et 1990].  Tout sera à nouveau aussi coquet qu’autrefois espère violet [gouvernement qui regroupe les libéraux de droite (VVD) et les travaillistes (PvdA)].

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Il n’y a pas de doute possible. Rutte 2 [le futur gouvernement violet] est une grande attaque contre les classes moyennes. Le gouvernement a besoin de manière urgente d’argent pour son hobby grec et où peut-on trouver cet argent mieux que sur le dos des Pays-Bas qui travaillent, des gens qui chaque jour se lèvent tôt, sont dans les embouteillages, des gens qui maintiennent l’allure de ce pays, qui espèrent un peu plus d’argent dans leur porte-monnaie, un peu plus de temps à passer avec leurs familles, soit la classe moyenne néerlandaise ? »

Geert Wilders dénonce ensuite la créativité des quelques personnes qui négocient la mise en place du futur gouvernement pour assommer de taxes, mesures d’économies et charges en tous genres le citoyen moyen néerlandais. Geert Wilders dit que désormais plus personnes ne croit la devise du VVD (parti libéral de droite) « Les Pays-Bas qui travaillent  méritent une réduction d’impôts. »

Mais ce n’est qu’un début, l’introduction du programme. L’acte principal, nous l’aurons lundi [5 novembre 2012]. Pour Geert Wilders, l’accord de gouvernement est une attaque frontale contre la classe moyenne.

Il dénonce  la soumission du gouvernement à l’Union européenne et le fait que le polder Hedwig (situé à la frontière belge en Flandre zélandaise) soit placé sous eau, ce qui constitue, selon lui, un signe de servilité envers l’Union européenne [le PVV désire un référendum auprès des habitants de cette région sur la dépoldérisation (remise sous eau) d’une partie du polder Hedwig. (Un polder est une terre gagnée sur la mer)].

Et vient le pardon pour enfant. Les gens qui n’ont pas obtenu l’asile et restent aux Pays-Bas et qui disposent d’un enfant recevront un permis de séjour aux Pays-Bas. La conséquence de cette décision est que les personnes dont la demande d’asile est rejetée ne quitteront plus le pays, plongeront dans la clandestinité, auront un enfant et recevront un permis de séjour.

Lors de son discours, Geert Wilders a cité l'adresse Internet d"un site du VVD (Parti libéral de droite) mis en ligne avant les élections afin de s'opposer à une mesure d'économie qui va maintenant être réalisée par le futur gouvernement auquel le VVD participe. Des commentaires de lecteurs ont ensuite vu le jour sur ce site, puis le site n'a plus été disponible. Lorsqu'on introduit maintenant l'adresse de ce site, on est renvoyé vers celui du VVD.

Interview de Filip Dewinter dans Knack.

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Filip Dewinter dans Knack : "La droite flamande est la plus bête du monde." Filip Dewinter : "J'ai parfois l'impression d'être victime d'un abattage rituel."

 

Belgique. Flandre. Filip Dewinter du Vlaams Belang donne une interview à l’hebdomadaire belge néerlandophone Knack.

Filip Dewinter dit que le Vlaams Belang a perdu parce qu’un autre parti nationaliste flamand a emporté la mise. Il ne l’a pas digéré et doit constater que « d’autres profitent de ce que nous avons construit. »

Selon Filip Dewinter, ce qui a amené les électeurs du Vlaams Belang à voter pour la N-VA, c’est le fait que son leader Bart De Wever soit opposé au cordon sanitaire envers le Vlaams Belang. À Anvers, 60 % des électeurs du Vlaams Belang ont voté pour la N-VA, toujours selon Filip Dewinter,  avant tout afin d’être débarrassé du maire socialiste sortant et sorti.

Filip Dewinter plaide pour un rapprochement entre les 3 partis nationalistes flamands (N-VA, Vlaams Belang et LDD) afin d’aller vers l’indépendance de la Flandre, à l’instar du mouvement en cours en Catalogne et en Écosse.

Filip Dewinter pense que le Palais royal et les loges maçonniques ont soutenu la montée en puissance de la N-VA afin de concurrencer le Vlaams Belang. Filip Dewinter dit que la N-VA ne veut plus l’indépendance de la Flandre, mais seulement le confédéralisme. Filip Dewinter désire l’indépendance de la Flandre.

Filip Dewinter déclare qu’il n’est pas un nationaliste romantique, mais de raison. Seule l’indépendance peut permettre à la Flandre un développement maximum.

Il déclare que le Vlaams Belang a pris une raclée électorale, mais que le parti est intact et que son potentiel électoral est haut. Selon lui, la N-VA va finir par chuter électoralement.  Il pense que le Vlaams Belang a, au fil du temps, pris des électeurs à la gauche, alors que la N-VA n’y arrive pas et ne prend que des électeurs à la droite. Selon lui, le Vlaams Belang a pu affaiblir la gauche alors que la N-VA n’en est pas capable. Le Vlaams Belang a appliqué la stratégie de la Nouvelle droite et d’Alain de Benoist. Le combat idéologique en Flandre a été gagné au cours des dernières années par le Vlaams Belang, mais la droite ne peut s’unir à cause du refus d’alliance avec le Vlaams Belang. Filip Dewinter déclare que la droite flamande est la plus bête du monde.

Filip Dewinter estime que l’histoire montre que l’avant-garde politique, qu’elle soit constituée d’un parti ou d’un mouvement, n’est, la plupart du temps, pas récompensée. En Croatie ou en Ukraine, ce ne sont pas les dirigeants des partis historiques qui ont combattu pour la liberté qui occupent le poste de président du pays. Le jour où la Flandre sera indépendante, ce ne seront pas Filip Dewinter ou Gerolf Annemans qui seront acclamés sur les marches du bâtiment de la mairie d’Anvers. Ce sera pour Kris Peeters [ministre-président social-chrétien de Flandre] ou Bart De Wever. « Et nous serons, derrière, sur la Grand-Place afin de regarder en buvant une bière. »

Filip Dewinter conclut en osant une comparaison avec le combat pour l’indépendance de l’Irlande et se voit plus en Michael Collins (le combattant de l’indépendance) qu’en Eamon de Valera (le premier président).

Gianni Letta rassure le président Napolitano.

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« Le PdL abandonne Berlusconi » (La Repubblica)

« Napolitano ‘verrouille’ Monti : scrutin en avril » (La Stampa)

 « Le chef de l’Etat a redéfini pour la énième fois l’horizon temporel du monde politique, un avertissement à double objectif. D’une part, celui de blinder la position de Monti au Palais Chigi, et d’éteindre la tentative d’incendie de certains qui (comme Berlusconi) menacent de faire tomber l’exécutif – avec le risque d’exacerber les tensions sur les marchés et les incertitudes des Chancelleries européennes vis-à-vis de l’Italie. D’un autre côté, celui de lancer un dernier appel aux partis sur les choses à faire, nombreuses, et ce jusqu’au dernier moment (le 7 avril 2013), …

[…]

[Napolitano a reçu] Gianni Letta, ambassadeur-médiateur de Berlusconi, qui l’aurait rassuré sur la volonté du PdL de ne pas interrompre l’expérience du gouvernement technique. Un face à face Napolitano-Berlusconi avait été annoncé et il aura peut-être lieu dans les prochains jours. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Elections municipales à Bâle : présidence du gouvernement.

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Suisse. Canton de la ville de Bâle. Election de la présidence du gouvernement. Lors des élections de ce dimanche 28 octobre 2012, aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue. Le second tour sera organisé le 25 novembre 2012.

Morin Guy (GB): 20.266 voix
Dürr Baschi (FDP): 11.851

Nägelin Lorenz (UDC) 4.600

Rediger Elia (MUT): 753
Weber Eric (VA): 716

(http://www.regierungsrat.bs.ch/staatskanzlei/wahlen-2012....)

Elections municipales à Bâle : gouvernement.

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Suisse. Canton de la ville de Bâle.  Election du gouvernement. Lors des élections de ce dimanche 28 octobre 2008, 6 personnes ont été élues. Parmi ces dernières ne figure aucun UDC. Le second tour, pour l’attribution du septième siège, aura lieu le 25 novembre 2012 :

Elus :

Herzog Eva (SP): 30'182

Brutschin Christoph (SP): 26.618 voix

Wessels Hans-Peter (SP): 24.887

Conti Carlo (CVP): 23.222

Morin Guy (GB): 22.902

Eymann Christoph (LDP): 22.312

 

Non-élus :

Dürr Baschi (FDP): 17.038

Haller Christophe (FDP): 13.491

Hafner Patrick (UDC): 8.084

Nägelin Lorenz (UDC): 7.852

Ullmann Emmanuel (GLP): 5;668

Rediger Elia (MUT): 2.705

Mueller Christian (FUK): 2.129

Weber Eric (VA): 1.905

(http://www.regierungsrat.bs.ch/staatskanzlei/wahlen-2012....)

Elections municipales à Bâle : Grand conseil.

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Suisse. Canton de la ville de Bâle. Election du Parlement (Grand conseil). Lors des élections de ce dimanche 28 octobre 2012, l’UDC a obtenu 15 % des voix (contre 13,9 % en 2008) et 15 sièges sur 100. L’UDC a mis en avant lors de la campagne électorale la question de la sécurité.

 

(http://www.grosserrat.bs.ch/wahl_zusammensetzung/grossrat...)

Elections municipales à Schaffhausen.

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Suisse. Canton de Schaffhausen. Schaffhausen. Résultats des élections municipales (Grand conseil) du dimanche 28 octobre 2012 à Schaffhausen. L’UDC obtient 22,6 % des voix et est le premier parti de la municipalité.

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L’UDC obtient 8 élus sur 36 (SVP = UDC et JSVP = Jeunes de l'UDC). (Les deux derniers, en dessous de la barre, sont les suppléants) :

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Lors des mêmes élections, l’UDC a décroché 22,75 % en 2004 et 20,32 % en 2008. Le Parti socialiste est passé de 29,04% en 2004 à 25,34 % en 2008 et 21,75 % en 2012.

(http://www.stadt-schaffhausen.ch/fileadmin/Redaktoren/Dok...)

30/10/2012

Svoboda et Batkivchtchina menacent d'organiser des manifestations.

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Ukraine. Le parti de l’ancien Premier ministre Ioulia Timochenko Batkivchtchina et le parti nationaliste Svoboda accusent les autorités de tenter de falsifier les résultats des élections et menacent d'organiser des manifestations de protestation.

Le Parti des régions accuse les universités d’Odessa de faire la promotion du nationalisme ukrainien.

Ukraine. Oblast d'Odessa. Odessa. Le Parti des régions du président ukrainien accuse les universités d’Odessa, tout particulièrement les facultés d’histoire, de faire la promotion du nationalisme ukrainien.

L’esprit des Cosaques est revenu à Poltava.

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Svoboda aussi dans l’Est de l’Ukraine.

Ukraine. Oblast de Poltava. Dans une partie de la ville de Poltava et dans la région rurale autour de cette cité, Svoboda arrive en tête, alors que cet endroit se situe dans l’Est russophone du pays.

Poltava est le centre de culture Ukrainienne, des Cosaques.

Les russophones de l’Est votent en partie aussi pour Svoboda parce qu’ils croient que Svobada est un parti honnête, courageux, orienté en faveur des classes moyennes et seul capable de lutter contre le président Ianoukovytch, les communistes, les oligarques, les mafieux,… qui ont failli détruire le pays.

Il y a des électeurs de Svoboda dans l’ensemble de l’Ukraine. Le parti des régions de Ianoukovytch manipule plus les élections dans l’Est. Les électeurs russophones qui votent pour Svoboda ne font pas attention à la question de la langue.

Ajoutons que le célèbre écrivain Nicolas Gogol est né dans la région de Poltava.

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Nouveau maire SNS à Užice.

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Serbie. District de Zlatibor. Užice. Les membres du Conseil municipal d’Užice ont destitué le maire du Parti démocratique et l’ont remplacé par Saša Milošević du SNS.

Le Conseil municipal dispose de 67 membres.

Le SNS a 12 sièges.

Le cartel réunissant le Parti socialiste, le Parti des Pensionnés unis de Serbie, Serbie unie et Nouvelle Serbie (un parti patriotique) a 15 sièges.

Le Parti démocratique de Serbie a 7 sièges.(ne pas confondre le Parti démocratique et le Parti démocratique de Serbie).

Ces partis forment ensemble la nouvelle majorité.

Une crise politique touche cette municipalité depuis 3 mois, lorsque le Parti socialiste a quitté la coalition dirigée par le Parti démocratique, suite à des ordres reçus de la direction nationale du Parti socialiste.

Saša Milošević a annoncé, suite à son élection, qu’il quitte les fonctions au sein du parti et a déclaré que les premiers résultats de ce changement seront perceptibles dans 3 mois. Les objectifs les plus importants de la nouvelle coalition sont : la réduction du chômage, l’arrivée de nouveaux investisseurs et la gestion stable des finances de la ville.

Elections à Corgémont.

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Suisse. Canton de Berne. Corgémont.

 

Election du maire

 

Etienne Klopfenstein, maire UDC de Corgémont, a été réélu, sans élection, ce lundi 29 octobre 2012 à 12 h, faute d’autre candidat.

 

Election du Conseil municipal

 

Au sein du Conseil municipal, deux membres ne sont pas désireux de poursuivre, dont un UDC Madame Erika Liechti. Ils sont remplacés par deux UDC : Bernard Tschanz et Martin Tschan. Deux autres UDC restent : Michel Tschan et Heidi Tschannen

 

Au sein du Conseil municipal, qui compte 9 membres, l’UDC détient désormais 5 postes, dont celui occupé par le maire qui est aussi membre de cette assemblée.

 

Comme il y a eu autant de candidats que de postes de conseillers municipaux, il n'y a pas eu non plus d'élection.

Élus du Peuple de la Liberté au Parlement de Sicile.

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Italie. Sicile. Au sein du Parlement de Sicile, le Peuple de la Liberté obtient, lors des élections de ce dimanche 28 octobre 2012, 12 sièges sur 90 :

Catane : Salvo Pogliese (11.931), Nino D'Asero (8.634) et Marco Falcone (8.417)

Agrigente : Vincenzo Fontana (5.579)

Caltanisseta : aucun

Enna : aucun

Messine : Santi Formica (9.850) et Nino Germanà (8502)

Palerme : Francesco Cascio (12.395), Francesco Scoma (8.559) et Salvino Caputo (5.730)

Raguse : Giorgio Assenza (4.494)

Siracuse : Enzo Vinciullo (7.780)

Trapani : Girolamo Fazio (6.283)

Le PdL perd la Sicile.

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Italie. Lors des élections régionales en Sicile, de ce dimanche 28 octobre 2012, l’abstention a atteint 52,6 %.

Election du président de la région

Le candidat du centre-gauche Rosario Crocetta obtient 30,5% des voix, devant Nello Musumeci, candidat du Peuple de la liberté (PdL) de Silvio Berlusconi, qui reçoit 25,7% des voix. Giancarlo Cancelleri du M5S de Grillo obtient 18,2%.

Le fait le plus surprenant est que les résultats obtenus par Crocetta et Musumeci sont la somme, dans les deux cas, des votes obtenus par quatre listes soutenant  chaque candidat, tandis que Cancelleri a réalisé son score avec le seul M5S, ce qui en fait le premier parti en Sicile.

(Voir les résultats pour l'élection du gouverneur :

http://www.corriere.it/Speciali/Politica/2012/elezioni12/...)

Election du Parlement de la région

On votait séparément pour des listes de conseillers régionaux et en faveur du président de la région. Le Peuple de la Liberté obtient 12 sièges sur 90 au sein du Parlement de Sicile.

Réaction de la presse

« Sicile, tremblement de terre dans les urnes » (La Repubblica)

« Grillo réussit son test, 18% en Sicile » (La Stampa)

« L’image d’un système en déroute » (Federico Geremicca, La Stampa) :« Que personne ne recommence à parler de ‘laboratoire sicilien’ ou ne ressorte la métaphore, habituelle et consolatoire, de ‘sonnette d’alarme’. Le verdict des urnes, hier en Sicile, est au-delà de ce que l’on aurait pu définir ‘la dernière alarme’. Le vote sicilien ressemble plutôt, en effet, à la première véritable photographie d’un système politique définitivement en déroute. Pas une donnée des élections siciliennes ne peut être définie comme étant normale. L’abstention d’abord : les cinquante pour cent ont été dépassés. L’état de santé des partis ensuite : pas un, parmi les partis ‘historiques’, n’arrive à 15%, soulignant une situation de grande faiblesse et de fragmentation totale. Et encore, le boom de Grillo : personne n’aurait imaginé, malgré les craintes, que le Mouvement 5 étoiles puisse devenir le premier parti à Palerme, et sans doute dans toute la Sicile. Les effets de ce tsunami sont naturellement multiples. Pour rester en Sicile, le succès de Rosario Crocetta (soutenu par le PD et l’UdC), nouveau Président de la Région, a été si faible qu’il ne peut même pas lui assurer la majorité au sein de la nouvelle Assemblée régionale (si l’on se réfère aux dernières données). Si on se déplace à Rome – en laissant de côté l’émouvant optimisme d’Alfano qui a défini le résultat du PdL ‘extraordinairement positif’ – l’inquiétude, voire le sentiment de panique, est palpable. La demande à laquelle devront maintenant répondre les partis est identique à celle que la crise posait il y a un an : comment calmer la vague d’antipolitique et récupérer crédibilité et confiance des citoyens ? La grande peur est liée à ce qui pourrait se produire aux législatives du printemps : partis encore en baisse, abstention maximum, Grillo qui continue de monter… Il est encore possible de tenter de calmer le jeu à travers la réforme du mode de scrutin, même si les délais sont courts. A ce sujet, la leçon du vote sicilien est claire : avec une loi proportionnelle, impossible de gouverner. Le Porcellum peut difficilement être mis de côté – même si c’est ce qu’on nous a assuré des mois durant. Quelque modification marginale sera sans doute apportée pour finir par blinder la structure de la loi et défendre ainsi système et partis tels quels. Mais le Porcellum ne devait-il pas être changé ? Pas grave. Et ne risque-t-on pas de nouveau un Sénat ingouvernable ? C’est ainsi. Un autre tour sur le même manège, puis on verra bien, en annonçant sans doute, pendant la campagne électorale, que la prochaine législature sera une ‘législature constituante’… Ce n’est pas une recette excellente, c’est vrai, mais il n’y en a pas d’autre à ce stade. »

« Un dépassement en marche arrière » (Marco Travaglio, Il Fatto Quotidiano) : « Est-ce que cette fois-ci Giorgio Napolitano, changeant d’appareil acoustique, a bien entendu le boom du mouvement M5S de Grillo en Sicile ? Le PD et le PdL l’auront sans doute entendu, car ils ont été ensevelis par Grillo avec une traversée en nage et deux semaines de meetings. Seul un sympathique fanfaron comme Crocetta ou un pauvre naïf comme Bersani peut utiliser l’adjectif ‘historique’ et ‘révolutionnaire’ pour définir le résultat électoral du duo PD-UdC. Il s’agit en fait du classique dépassement en marche arrière : contre un PdL en panne, il suffisait d’un escargot pour le dépasser. En 2008, le centre droit s’était emparé de la Sicile avec 65% des voix. Aujourd’hui Crocetta devient gouverneur avec 31% des voix. D’ ’historique’ il n’y a que la débâcle des partis, tous les partis : soit les responsables du désastre de la Sicile, gouvernée ces 20 dernières années par le centre droit puis par l’entente Micciché-PD-FLi-UdC. Maintenant les responsables du désastre incalculable de l’île reviendront au pouvoir derrière le visage propre et antimafia de l’anticonformiste Crocetta qui jadis n’avait pas hésité à s’allier avec les amis de Cuffaro et qui, maintenant, devra demander le soutien de Micciché (ami de Dell’Utri et de Lombardo) ou de Musumeci (le très facho ami de Berlusconi), puisque le M5S ne soutiendra personne, ni ouvertement ni de manière cachée. Voici donc une réédition revue et corrigée de la combine de la région Lombardie. Puisque la Sicile a toujours tendance à anticiper ce qui se passera dans le reste du pays, voici le hors-d’œuvre de ce qui se prépare à Rome. Si le PD pense pouvoir gagner aux prochaines élections avec l’alliance ‘progressistes-modérés’, il se fait des illusions. A Rome, comme à Palerme, pour survivre les partis devront s’allier tous ensemble, avec une réédition du fourre-tout qui soutient actuellement Monti. Mettant ainsi à l’opposition Grillo et Di Pietro (IdV) mais aussi, par conséquent, la majorité des Italiens. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Tomislav Nikolić reçoit Hillary Clinton.

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Serbie. Le Secrétaire d’État américain Madame Hillary Clinton et le haut représentant de l'Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎ Madame Catherine Ashton ont rencontré le président serbe Tomislav Nikolić à Belgrade.

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Le SRS (parti nationaliste qui se trouve dans l’opposition) est opposé à cette visite.

Berlusconi contre Monti, le PdL divisé.

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Silvio Berlusconi a annoncé ce samedi 27 ocotbre 2012 que son parti, Le Peuple de la Liberté (PdL), pourrait retirer son soutien au gouvernement de coalition de Mario Monti.

« Le PdL divisé sur Berlusconi » (Corriere della Sera)

« Berlusconi contre Monti, le PdL divisé » (La Repubblica)

« Berlusconi menace de faire tomber Monti » (Corriere della Sera)

« La tentation populiste du Cavaliere : ceux qui y pensent et ceux qui la craignent » (Antonio Polito, Corriere della Sera) : « Le PdL a virtuellement démissionné du PPE, avec l’adhésion de Silvio Berlusconi au ‘No Monti day’. S’il y revenait, ce devra être sans son fondateur. L’espoir, exprimé par Giorgio Napolitano, d’une ‘européanisation’ de notre politique subit un autre coup bas. L’anomalie italienne se radicalise. Cinq des protagonistes des prochaines élections – Berlusconi, Maroni, Grillo, Vendola et Di Pietro – se proposent de briser les reins de l’Allemagne et de jeter le programme Monti aux orties. Mais que fait donc le PdL, après avoir soutenu pendant un an le gouvernement Monti ? C’est ce que se demande aussi l’Etat-major du parti qui, pour la première fois, résiste à son leader. L’Italie pourrait désormais recommencer à faire peur à l’Europe et aux marchés. Non parce que Berlusconi pourrait vraiment remporter les élections et, avec l’aide de Maroni, détacher l’Italie des Alpes. Mais parce que son retour sur le terrain peut contribuer à faire de notre campagne électorale une sorte d’Halloween de tous les spectres anti-européens et xénophobes : une expérimentation de répudiation de l’UE par l’une de ses grandes nations fondatrices. Autour de Berlusconi, dit-on, se meut une sorte de cordon sanitaire composé de Letta, Confalonieri, Doris et Ferrara – ceux-là même qui l’avaient convaincu de faire un pas en arrière, il y a tout juste quatre jours, reconnaissant au gouvernement Monti ‘une direction réformatrice et libérale’. Ils auraient conjuré in extremis l’ouverture d’une crise pour se venger d’une sentence [ndr : condamnation de S. Berlusconi dans l’affaire Mediaset]. Mais le parti ? Alfano muré dans un silence que l’on espère lié à l’attente du résultat des élections en Sicile, se laissera-t-il, à 40 ans, ‘mettre à la casse’ ? Ou se servira-t-il des primaires pour conduire une bataille politique contre le parti de Villa Gernetto [ndr : d’où Berlusconi a tenu sa dernière conférence de presse]. Un député du PdL a dit hier que ‘Berlusconi est en minorité dans le parti’. Il serait temps de faire les comptes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Accord de gouvernement aux Pays-Bas.

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Pays-Bas. Ce lundi 29 octobre 2012, les dirigeants du VVD (parti libéral de droite) et du PvdA (Parti travailliuste) ont présenté l’accord de gouvernement au pays.

Le dirigeant du PVV Geert Wilders a déclaré : « C’est un accord destructif. »

Le gouvernement veut économiser 16 milliards d’euros en 5 ans :

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pays-bas-le-gouver...

Convention identitaire à Orange : le regard de la Destra sociale sur l’union des droites en Italie.

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Voici la présentation donnée par les organisateurs à ce propos :

Après l’expérience PDL, le regard de la Destra sociale sur l’union des droites en Italie.

Après la fin de l’ère Berlusconi, il semble bien que ce soit la formation politique qu’il avait créée en réunissant son parti Forza Italia et Alleanza Nazionale qui soit sur le point d’exploser.

Le PDL (Popolo della Liberta) aura pourtant été une expérience avec de nombreux aspects positifs, permettant notamment d’amener des personnes issues de la Destra sociale (droite sociale) italienne à des postes de responsabilité importants mais aussi d’imprégner l’ensemble du centre-droit (et en particulier la jeunesse) des codes culturels et de certains concepts idéologiques appartenant au corps de la droite alternative et/ou sociale.

Nous aurons la chance d’accueillir à Orange deux acteurs et observateurs de premier rang de la Destra sociale qui viendront nous livrer leur regard sur cette expérience politique, son bilan, ses enseignements et ses conséquences : Antonio Rapisarda, journaliste au Secolo d’Italia (quotidien historique de la droite italienne) et Gabriele Marconi, ancien militant de Terza Posizione, chanteur, écrivain et directeur du magazine AREA (revue de la Destra sociale).

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Le site du Secolo d’Italia : www.secoloditalia.it

Le site de la revue AREA : www.area-online.it

29/10/2012

Élections à Tiszavasvari : fraude.

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Hongrie. Tiszavasvari. Lors des élections municipales, le candidat indépendant soutenu par le Parti conservateur a organisé une fraude. La Commission électorale locale a décidé qu’au sein des districts 1 et 8, de nouvelles élections doivent avoir lieu dans les 30 jours. Un appel de la décision est possible durant deux jours.

Au sein des circonscriptions 1, 2 et 10, le candidat indépendant soutenu par le Parti conservateur est en tête. Au sein des districts 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 le candidat  du Jobbik est en tête.

Résumé du discours de Geert Wilders à Malmö en Suède.

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Pays-Bas. Voici un résumé du discours tenu par le président du PVV néerlandais, Geert Wilders, à Malmö en Suède le samedi 27 octobre 2012.

« Chers amis, je suis très satisfait d’être aujourd’hui parmi vous. Merci bien à Ingrid (Carlqvist) pour l’invitation à parler lancée par la Société de presse libre suédoise. Aucun manifestant ne m’empêchera de parler en Suède. 

Un de mes grands héros, Raoul Wallenberg, était un de vos compatriotes. Wallenberg personnifie tout ce qui est bon et généreux dans le peuple suédois. …

Il y a peu de temps, votre ministre de l’intégration, Erik Ullenhag, était à La Haye à l’occasion du 100ème anniversaire de Wallenberg. Il a utilisé à mauvais escient cette possibilité afin d’attaquer mon parti, le PVV néerlandais. Le Ministre Ullenhag a déclaré qu’en Suède, un parti comme le mien n’aurait jamais la chance d’influer sur la politique. Je me demande bien ce que cette remarque a à faire avec Wallenberg. Mais je sais que Monsieur Ullenhag dit quelque chose de faux. Comme les Pays-Bas, la Suède et tous les pays occidentaux ont besoin d’un parti qui défend la liberté. Parce que la Suède a le même problème que les Pays-Bas, le Danemark et le reste du monde occidental. Nous sommes tous dans la même barque. Nos libertés sont en danger. Nos politiciens et souvent nos médias de gauche  ferment les yeux  sur la plus grande menace pour la liberté de notre époque. Cette menace s’appelle l’islam.

… »

Geert Wilders dénonce le fait que à Malmö 25 % de la population est d’origine musulmane, le plus haut pourcentage de toute la Scandinavie. Il parle ensuite de la délinquance grave qui touche la ville. Il dit qu’il n’a aucune haine à l’encontre des personnes de confession musulmane, qu’il est seulement contre cette religion car elle porte atteinte aux personnes. Il a beaucoup voyagé dans des pays islamiques. Il y a apprécié l’amitié, la sympathie et le fait que les gens soient prêts à aider les autres émmanant de nombreuses personnes. Il déclare que ce sont souvent de bonnes personnes, mais elles sont prisonnières de l’islam.

Geert Wilders dit avoir toujours fait la différence entre les musulmans et l’islam. La plupart des musulmans sont modérés, la plupart des musulmans sont non-violents, mais l’idéologie de l’islam est dangereuse. Les modérés sont prisonniers du système barbare de l’islamo-fascisme. Il  n’y a pas d’islam modéré. Geert Wilders considère que l’Islam est plus une idéologie qu’une religion.

Geert Wilders dénonce le fait que des juifs soient attaqués par des musulmans. Il désire que la Suède et les Pays-Bas soient des pays où les juifs sont en sécurité. Il cite Raoul Wallenberg et Wiston Churchill, deux ennemis du national-socialisme, ainsi que Karl Popper. Geert Wilders dénonce le relativisme culturel. Il veut revenir à l’État-nation afin de défendre notre identité et notre liberté.

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Geert Wilders parle à Malmö en Suède.

Municipales en Finlande : les (vrais) Finlandais passent de 5,4 à 12,3 %.

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Finlande. Lors des élections municipales de ce 28 octobre 2012, le parti des (vrais) Finlandais a obtenu 12,3% des voix. Lors des dernières élections municipales de 2008, le parti avait décroché 5,4 % des voix. Le parti dispose désormais d'environ 1.195 conseillers municipaux à travers le pays.

Le dirigeant du parti Timo Soini a déclaré « C’est un énorme succès. Nous sommes les grands vainqueurs de ces élections. »


Les (vrais) Finlandais ont voulu transformer le scrutin municipal en une sorte de référendum sur l’euro.

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Timo Soini

Elections Ukraine : 61 % des bulletins pour la proportionnelle dépouillés.

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Ukraine. Pour la partie proportionnelle du scrutin, après le dépouillement de 61 % des votes, Svoboda obtient 8,7 % des voix au niveau national. Dans la région de Lviv, Svobada obtiendrait 38 %. Dans la région d’Ivano Frankovsk 33 % et dans celle de Ternopol 30 %.

Au sein du nouveau Parlement Svoboda obtiendrait 32 députés sur 450 (scrutin proportionnel et scrutin majoritaire).

La chambre compte au total 450 députés. Ils sont élus, ce 28 octobre 2012, pour une durée de 5 ans. 225 sont élus à la proportionnelle et 225 au scrutin majoritaire uninominal à un tour.

Le maire Jobbik de Tisazvasvari serait réélu.

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Hongrie. Tisazvasvari. Une élection partielle a eu lieu ce dimanche 28 octobre 2012 au sein de cette municipalité dirigée par le Jobbik, suite à une défection de 2 élus du Jobbik.

Élection du maire

Les résultats provisoires pour l’élection du maire sont :

1. Erik Fülöp 51% (Jobbik)

2. Zsolt Ráduly 36% (candidat indépendant)

3. Tímárné 10% (Parti socialiste)

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Élection du Conseil municipal

Le scrutin majoritaire uninominal a lieu au sein de 10 circonscriptions. Au sein d’une des circonscriptions, un candidat indépendant a fraudé. L’élection devrait être annulée dans cette circonscription.

Svoboda donné à entre 11 % et 12,8 % à la sortie des urnes.

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Ukraine. Résultats de différents sondages réalisés à la sortie des urnes :

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Svoboda est en bleu foncé.

 

Résultats à la sortie des urnes par région :

Dans l'Ouest de l'Ukraine, Svoboda est donné à 30,7 %

                                              Ouest           Nord          Sud             Est           Centre   Donbass

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De plus, à Kiev, la capitale, Svoboda est donné à 24 %.

                                                                 

28/10/2012

Le SNS fête son saint patron.

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Serbie. Le SNS a fêté ce samedi 27 octobre 2012 son saint patron, Saint-Petka (Saint-Parascheva des Balkans). Le président serbe Tomislav Nikolić a souhaité par téléphone aux personnes présentes une joyeuse journée de célébration. Différents ministres étaient présents.

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Le président du SNS Aleksandar Vučić lors de la fête.