Interview d’André Maniera, le vice-président des Republikaner.

Allemagne. Voici l’interview du vice-président national des Republikaner  André Maniera :

Lionel Baland : Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? 

André Maniera : Oui. Mon nom est André Maniera. Je suis le vice-président national des Republikaner, le président de ce parti en Rhénanie du Nord-Westphalie et conseiller municipal à Düsseldorf. 

Quelle est l’histoire de votre parti ? 

Les Republikaner (Les Républicains) ont été fondés en 1983 par deux députés nationaux de la CSU qui désiraient protester contre le crédit financier accordé par le Ministre-président CSU de Bavière Franz Josef Strauß à la République Démocratique Allemande (RDA) de l’époque. Pour cette raison, ils se sont séparés de la CSU et ont fondé les Republikaner. 

Le parti s’est présenté en 1986 aux élections pour le Parlement du Land de Bavière et a obtenu directement 3 % des voix. Ce qui était à l’époque un résultat qui a fait parler de nous.

 Vous avez ensuite obtenu des députés européens.

 Oui, en 1987 nous avons obtenu plus de 7 % des voix et six députés européens.

 Avez-vous engrangé ensuite d’autres succès ?

Oui, nous sommes ensuite entrés en 1989 au sein du Parlement du Land de Berlin, puis en 1992 et une nouvelle fois en 1996 au Parlement du Bade-Wurtemberg.

Pourquoi le parti a-t-il ensuite chuté ?

Le succès est venu vite, en partie trop vite. Et nous avons connu des problèmes énormes. Des gens étaient chez nous par intérêt financier et d’autres avaient été envoyés avec la mission de saboter le parti. À l’époque, la figure de proue de la CSU et Ministre-président de Bavière Franz Josef Strauß avait déclaré qu’il ne peut y avoir de parti ayant des élus à la droite de la CSU. Ainsi nous avons eu beaucoup de problèmes et « ils » se sont occupés à ce que cela conduise à l’effondrement de nos résultats et ils l’ont fait à chaque fois que nous pouvions nous relever.

Le parti « Les Republikaner » a-t-il des liens avec d’autres partis en Allemagne et en Europe ?

Nous avons de bonnes relations avec le FPÖ en Autriche, qui ont été durant un temps engourdies, mais qui sont à nouveau activées. Nous sommes aussi occupés à avoir des relations avec le parti nationaliste flamand Vlaams Belang en Belgique et naturellement avec l’UDC Suisse qui est un partenaire de discussion mais, comment dire, avec lequel les discussions publiques sont encore limitées. Elles se font mais il n’y aura pas de liaisons officielles, malheureusement.

Et en Allemagne, y-a-t-il des relations avec d’autres partis patriotiques ?

Il y a des relations locales, c’est vrai. Nous avons par exemple au sein de l’assemblée régionale de Stuttgart un groupe commun avec le parti [anti-euro] AfD. Nous avons de bonnes relations au niveau local sur place, nous travaillons aussi avec die Freiheit. Il s’agit d’un petit parti, mais les relations avec celui-ci sont en fait très stables.

Y-a-t-il des relations avec pro-NRW ?

Non, avec pro-NRW, il n’y a pas de relations. Il y a eu deux fois une collaboration au niveau fédéral, mais nous en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, nous avons décidé de ne pas collaborer avec pro-NRW.

Pourquoi ?

Il y a en fait de nombreuses raisons. Il y a des gens qui étaient autrefois chez les Republikaner et qui sont maintenant chez pro-NRW. Nous nous connaissons du passé. Il y a des choses qui font que nous ne pouvons pas travailler ensemble.

Pourquoi le parti anti-euro AfD a-t-il du succès et pas les Republikaner ou d’autres partis patriotiques ?

En fait, l’AfD a repris aux Republikaner de nombreux thèmes que ce parti exprime depuis des années. Par exemple en matière de politique européenne, la critique de l’euro. Ce n’est pas une nouvelle pensée que l’AfD a développée. Ce sont des thèmes des Republikaner qui sont à nouveau exprimés. C’est seulement l’habillage, l’emballage de l’AfD que de nombreux électeurs trouvent intéressant. Actifs depuis 30 ans, nous apparaissons comme de droite conservatrice, alors que l’AfD apparaît comme conservatrice moderne pour dire cela d’une manière courte.

Et des gens connus qui soutiennent l’AfD ?

Oui, les gens connus, c’est naturellement un facteur important. Il y a des descendants de personnes connues et des personnes connues qui ont soutenu l’AfD, ce qui a amené ce parti en « phase élevée ».

Comment voyez-vous l’avenir des Republikaner ?

Je suis très confiant. Au sein du spectre politique conservateur, il y a en ce moment une action d’auto-nettoyage. Ce phénomène se produit de lui-même. Nous voyons cela aussi au sein de l’AfD. Je ne voudrais pas être mal compris. Mais on voit que l’AfD est un effet de mode. Et le spectre politique de « droite » est de plus en plus ouvert. Nous sommes le seul parti, nous existons depuis 30 ans, et nous connaissons aussi les astuces qu’on doit utiliser en politique en n’ayant pas peur de manière permanente.  

Je vois un fort potentiel. Nous abordons un large spectre thématique. Nous n’avons pas un point de programme unique auquel nous nous accrochons, mais nous avons une opinion à exprimer sur de nombreux sujets. Je suis donc très confiant. Nous voyons en ce moment une phase encourageante pour notre parti. Il y a une tendance montante en ce qui concerne les membres. Nous le voyons aussi parmi nos partisans qui montrent de l’intérêt lors de manifestations. Cela fait que je suis certain que nous aurons à nouveau de bons résultats.

Merci 

André Maniera et Lionel Baland 

"(É)changez les politiciens ... avant qu’ils ne changent la population ! André Maniera, vice-président"

L'Atreju 2015 a ouvert ses portes.

Italie. Rome. L’Atreju 2015 a ouvert ses portes ce 25 septembre.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2015/08/11/atr...)

Giorgia Meloni de Frères d'italie-Alliance Nationale inaugure l'événement.

Parmi les invités figure le gouverneur de Lombardie (Ligue du Nord) Roberto Maroni :

Giorgia Meloni (à gauche) et Roberto Maroni (au centre)

"Les autres tergiversent, moi j'agis !"

Autriche. Haute-Autriche. 

" "Les autres tergiversent, moi j'agis !" Manfred Haimbuchner. Les gens. Le pays. Ma vocation."

"Rester libre."

Suisse. Campagne électorale pour les élections pour le Sénat.

Sietse Fritsma : "Le Premier ministre est un énorme aimant à asile."

Pays-Bas. Le Député du PVV Sietse Fritsma a déclaré au Parlement que le Premier ministre est un « énorme aimant à asile ».

Sietse Fritsma

Beppe Grillo condamné à un an de prison pour diffamation.

Italie. Beppe Grillo a été condamné à la mi-septembre pour diffamation :  

http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Condamne-Be...

L'UDC lancera le référendum sur l'asile.

Suisse. L’UDC lancera un référendum sur l’asile : 

http://www.24heures.ch/suisse/politique/udc-lancera-refer...

Le Jobbik s'oppose au renvoi de migrants vers la Hongrie.

Hongrie. Le Jobbik estime que les migrants qui ont traversé le pays ne doivent pas, une fois qu’ils l’ont quitté, pouvoir être renvoyés vers ce pays. Le Jobbik rejette le plan visant à établir des quotas ainsi que l’idée de renvoi des étrangers vers le pays de leur premier enregistrement. Si le gouvernement hongrois de Viktor Orban acceptait les quotas de réfugiés imposés par l’Union Européenne, le Jobbik tenterait d’obtenir l’organisation d’un  référendum sur la question.

Geenpeil a encore besoin de 30.000 signatures.

 

Pays-Bas. Le 21 mars 2014, 28 gouvernements de pays de l’Union Européenne et le Premier ministre ukrainien de l’époque ont signé un traité d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne. L’Union Européenne doit soutenir financièrement et politiquement l’Ukraine. L’Ukraine doit introduire les normes et standards européens. GeenPeil désire qu’un référendum soit organisé aux Pays-Bas sur cette question et a besoin de 300.000 signatures pour le 28 septembre 2015. En ce moment, 270.000 signatures ont été récoltées. 

(https://teken.geenpeil.nl/)

Matteo Salvini aime consommer italien.

Italie. Le dirigeant de la Ligue du Nord Matteo Salvini a déclaré à la télévision : « Non à l’huile de Tunisie et au riz du Vietnam ! J’aime consommer italien ! »

Rap de HC Strache pour les élections à Vienne.

Autriche. Vienne. Le rap du président du FPÖ Heinz-Christian Strache pour les élections viennoises de 2015. 

Tensions entre la Croatie et la Serbie.

Serbie et Croatie. Suite à l’afflux de migrants, les relations entre les deux pays se dégradent. La Croatie a fermé la frontière pour empêcher les réfugiés de passer. Des camions serbes sont aussi bloqués. Le gouvernement serbe a réagi : le Ministre SNS [et autrefois SRS] serbe des Affaires intérieures Nebosja Stefanovic s’est rendu à la frontière et a décrété : « À partir de cette minute, la police serbe et les douaniers n'autoriseront plus l'entrée du moindre véhicule croate sur notre territoire, que ce soit par ce poste frontière où n'importe quel autre. Seront concernés tous les véhicules qui transportent des marchandises croates et ce, qu'ils soient immatriculés en Croatie ou dans un autre pays. »

Nebosja Stefanovic (au centre sur la photo) à la frontière

La baisse du cours du pétrole affecte l’économie norvégienne.

Norvège. La baisse du cours du pétrole affecte l’économie norvégienne. [Le Parti du Progrès de Siv Jensen fait partie du gouvernement norvégien.]

Vienne : troisième affiche du FPÖ.

Autriche. Vienne. Le FPÖ a présenté ce 24 septembre 2015 sa troisième et dernière affiche pour les élections du Conseil municipal / Parlement du Land de Vienne.

"FPÖ. Le parti social-patriotique. Voter comme vous penser ... afin qu'arrive aussi ce que vous voulez vraiment. Pour amour de notre Vienne."

La N-VA accusée d'être d' "extrême-droite."

Belgique. Le parti national-centriste flamand N-VA ayant ces derniers jours multiplié les annonces afin de contrer le fait qu’une partie des électeurs qu’elle a captés auprès du Vlaams Belang reviennent à leurs premières amours, se voit accuser d’être « d’extrême-droite » :  

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/la-n-va-d-extr...

HC Strache reçoit Milorad Dodik.

Autriche et Bosnie (République serbe). Le président de la République serbe de Bosnie Milorad Dodik a été reçu ce 21 septembre 2015 par le président du FPÖ Heinz-Christian Strache et par le Troisième président du Parlement  Norbert Hofer (FPÖ).

Milorad Dodik et HC Strache

Exode de Forza Italia.

Italie. Revue de presse. 

ARTICLE La Repubblica « Exode de Forza Italia, 8 personnes passent dans le groupe de Verdini » : « Le nouveau groupe soutiendra les réformes. La colère de Berlusconi : ‘’ce sont des traîtres, sans moi ils ne sont rien’’. Verdini prévient ses ex-alliés : ‘’la nouvelle Forza Italia, c’est moi’’ ».  

[Alleanza Liberalpopolare – Autonomie (ALA)  est un groupe fondé au Sénat fin juillet 2015 par Denis Verdini, qui a fait sécession de Forza Italia de Silvio Berlusconi. Il regroupe des élus venant de divers patis et ayant rompu avec ceux-ci.]

ARTICLE, La Repubblica « Bataille sur la loi ‘’bâillon’’, premier ‘’oui’’. L’association des Magistrats : ‘’très décevant’’ » : « Le M5S s’insurge à la Chambre : ‘’le PD est en train de faire ce que voulait  Berlusconi’’. Les démocrates répondent ‘’faux, la corruption s’étend et on pense à la discrétion pour protéger  les personnages publics ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Disputes chez les socialistes européens à propos des réfugiés.

 

Union Européenne. Le dirigeant de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) Gianni Pittella demande la suspension du parti du Premier ministre slovaque Robert Fico, le SMER, pour sa position en matière de réfugiés.

Fin de campagne du FPÖ à Vienne le 8 octobre 2015.

Autriche. Vienne. Le FPÖ tiendra la finale de sa tournée électorale pour les élections municipales / élections pour le Parlement du Land de Vienne le 8 octobre 2015.

"Invitation à la finale de la tournée "révolution" d'octobre, le mardi 8 octobre 2015. Discours de Johann Gudenus, Ursula Stenzel et HC Strache."

Le Jobbik opposé à la présence militaire croissante des États-Unis en Hongrie.

Hongrie. Le Jobbik condamne et rejette la présence militaire croissante des États-Unis en Hongrie et estime que celle-ci ne peut que conduire à une escalade de la situation dans le conflit en cours en Ukraine, ce qui va à l’encontre de la sécurité du peuple hongrois.

Manifestation de l'AfD à Erfurt.

Allemagne. Thuringe. Erfurt. Plusieurs milliers de personnes ont pris part ce 23 septembre 2015 à une manifestation de l’AfD contre la politique d’asile du gouvernement national et de Thuringe.

Viktor Orban au conclave de la CSU.

Allemagne (Bavière) et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a rendu visite ce mercredi 23 septembre 2015 en Bavière au conclave de la CSU. Viktor Orban estime que les frontières grecques doivent être, avec l’accord de ce pays, surveillées par les pays européens. Chaque pays de l’Union Européenne pourra envoyer alors volontairement des forces pour surveiller les frontières de la Grèce.

à droite : Viktor Orban et le ministre-président CSU de Bavière Horst Seehofer

Rotterdam va contrôler plus sévèrement l'utilisation de subsides.

Pays-Bas. Rotterdam. L’exécutif de la municipalité, auquel appartient Leefbaar Rotterdam, va contrôler plus sévèrement l’utilisation des subsides, suite à un rapport de la Cour des comptes de Rotterdam. Il apparaît qu’un organisme, le PBR, dont le but est d’améliorer la situation sociale des allochtones et qui a reçu en 2013 près d’un million d’euros d’argent public, a organisé un voyage d’agrément à Marrakech et Agadir au Maroc pour les membres de sa direction et de son personnel, pour une valeur totale de 40.000 euros.

Magdebourg : l'armée vide une caserne pour les réfugiés

 

Allemagne. Saxe-Anhalt. Magdebourg. L’armée a vidé une caserne, pour une période de 18 mois, afin de faire de la place à 700 réfugiés. Les soldats sont désormais dans des tentes situées sur un lieu d’exercices.

Bart De Wever favorable à une modification de la Convention de Genève.

Belgique. Lors d'une séance académique à l'Université de Gand (Gent), le président du parti national-centriste flamand N-VA Bart De Wever a déclaré vouloir voir modifier la Convention de Genève, particulièrement en ce qui concerne les droits sociaux dont jouissent les réfugiés : « La Convention garantit un même accès à la sécurité sociale que celui qui vaut pour les propres ressortissants. Mais la sécurité sociale de 1951 n'est pas comparable à l'actuelle. Certains pays ont développé un système de sécurité sociale très généreux et ouvert, et la Convention offre aujourd'hui une porte d'entrée aux réfugiés qui viennent l'intégrer. » 

Sur les ondes de la radio, le Secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration Theo Francken a relativisé les propos de son président de parti : « Dire que la N-VA met le poing sur la table et que cela doit se faire du jour au lendemain... ce sont naturellement des choses différentes. Mais on peut quand même constater que la convention de Genève a été rédigée dans un certain contexte qui est maintenant dépassé pour partie. Qui plus est, il n'a pas dit que l'on ne devait plus protéger les réfugiés de guerre. »