19/12/2024
Le SPD promeut l’expulsion hors de l’Union Européenne de tous les étrangers en situation illégale.
Tchéquie. Le SPD promeut l’expulsion hors de l’Union Européenne de tous les étrangers en situation illégale.
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"Le bras de fer entre Giorgia Meloni et les oppositions sur le budget se poursuit."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la loi de finances « Etincelles au Sénat » (Corriere della Sera), et l'Ukraine « Le tournant de Zelensky » (Repubblica), « Paix en Ukraine, Zelensky ouvre la porte » (Stampa), « Nous avons perdu la guerre » (Fatto Quotidiano), « Volte-face de Zelensky : « négocions » » (Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’allocution de G. Meloni devant le Parlement en vue du Conseil Européen et le Moyen-Orient.
Loi de finances. Corriere della Sera : « Le bras de fer entre Giorgia Meloni et les oppositions sur le budget se poursuit et le vote sur la Loi de Finances risque d’être à nouveau repoussé’’. ‘’De nouvelles embuches se profilent sur le chemin de la Loi de Finances au Parlement’’. ‘’Le vote doit avoir lieu demain mais hier soir le gouvernement n’avait pas encore déposé le texte à la Chambre’’. ‘’Après l’échange houleux au Parlement mardi, l’allocution hier de G. Meloni au Sénat a été toute aussi mouvementée, en particulier avec Renzi, Monti, et le Mouvement 5 Etoiles. Au Sénat, Giorgia Meloni a proposé un accord sans devoir recourir au vote de confiance mais les oppositions n’ont pas accepté. La tension monte également au sein du centre-droit, le chef de groupe Fratelli d’Italia s’en prend au gouvernement et à la présidence du Parlement sur l’allongement des délais. La majorité souhaite que la Loi de Finances soit approuvée d’ici demain soir (en direct, lors de la retransmission télévisée) mais il y a un risque concret de retour à la Commission avant le vote au Parlement. La vérification de l’équilibre des dépenses et des recettes aurait en tous cas été plus complexe que d’habitude. Si chaque mesure n’était pas correctement financée, cela nécessiterait un nouveau passage en Commission budgétaire. A ce stade, si tous les délais sont tenus, l’approbation définitive devrait avoir lieu le 28 décembre. ». Repubblica : « Fratelli d’Italia décontenance ses alliés en s’en prenant à ‘la Chambre et au ministère, en retard sur la Loi de Finances’ ‘’. ‘’Le chef des députés Fratelli d’Italia Galleazzo Bignami hausse le ton lors de la réunion des chefs de groupes convoquée pour définir le calendrier du vote du budget, et s’en prend aux fonctionnaires du Parlement. Leur travail est complexe et délicat, chargés de mettre à jours le texte approuvé en Conseil des ministres en fonction des modifications validées par la Commission budgétaire. Mais Bignami se retrouve isolé, les chefs de groupes alliés ne réagissent pas et le Président de la Chambre n’intervient pas. Les oppositions attaquent imputant les retards à la majorité. Le calendrier établi prévoit un examen au Parlement aujourd’hui et le vote final demain soir, qui pourrait toutefois être repoussé à samedi matin, sur demande des oppositions, en cas de passage par la Commission budgétaire. »
Allocution de G. Meloni devant le Parlement en vue du Conseil Européen. Stampa « au-delà des intervenants et de leurs propos, la présidente du Conseil a laissé au Parlement un sentiment de gêne, de nervosité, d’impatience : comme si se présenter devant les députés et les sénateurs n’était pas un devoir institutionnel de la part du gouvernement et de la personne qui le dirige. Une sorte de perte de temps, c’est du moins le sentiment qu’a laissé Mme Meloni. »
E. Musk. Sole 24 Ore: « Le nom revient souvent. Il a été à nouveau évoqué hier au Sénat, lors du débat avec G. Meloni. Il a été indirectement cité par le Président de la République lors de son discours aux institutions, mettant en garde contre les ‘’monopoles de la démocratie’’. Meloni, elle, en a fait une question personnelle, en répondant ‘’j’ai plusieurs amis mais je ne prends d’ordre de personne‘’. Pourtant Mattarella a bien focalisé le problème de ces ‘’usurpateurs de souveraineté’’ . Meloni a souligné que Musk était jadis un ami du PD, mais que ce dernier étant aux côtés de Trump, il a été ajouté à la liste noire des démocrates. A vrai dire, aujourd’hui il n’est plus question uniquement de voitures, mais de chiffres d’affaires dans le secteur Espace, d’Intelligence Artificielle, de données sensibles ou encore de gestion des réseaux sociaux. Bref, des centres névralgiques de pouvoir et des carrefours dans la popularité auprès des gens. Nous nous retrouvons devant un nouveau chapitre de l’histoire entre la politique et le capitalisme ».
Banques. Foglio « Dans son discours devant le Parlement, Meloni se dit favorable à l’Union Bancaire. Or, l’opposition idéologique à la ratification du MES (mécanisme de sauvetage européen) de la part de son gouvernement représente justement un obstacle à cet objectif. Cela fournit même un alibi à l’Allemagne pour s’opposer à l’opération d’Unicredit sur Commerzbank. Certes, ratifier le MES pourrait engendrer des tensions au sein de la majorité (la Ligue de Salvini n’a jamais caché son opposition) mais ne rien faire bloque de fait la réalisation de l’Union Bancaire ».
Ukraine. Corriere : « M. Rutte a organisé hier soir un dîner à Bruxelles pour discuter avec Zelensky et « certains alliés ». Giorgia Meloni était présente”. Stampa : “Derrière la formule unanime de « soutien maximal à l’Ukraine », chacun y appose des nuances différentes. Soutien, certes, mais dans quelle direction ? Une question que Rutte espérait soulever lors du dîner. Or, K. Starmer et E. Macron annoncent leur absence en raison d’engagements urgents dans leurs pays respectifs. Leurs ministres des Affaires étrangères les remplacent, mais sans Starmer et Macron, « il est impossible d’aborder des discussions sur les forces de maintien de la paix ou d’autres questions pratiques ». Par ailleurs, l’Allemagne se dirige vers des élections, et la France s’emploie à former un nouveau gouvernement. Dès lors, il est difficile d’offrir une perspective claire à un engagement commun”. “Giorgia Meloni sait bien que ce contexte d’incertitude politique lui offre une opportunité d’acquérir une place plus centrale en Europe. […] Elle envoie d’ailleurs les premiers signaux : […] Lundi prochain, le Conseil des ministres se réunira pour approuver le décret prolongeant, pour toute l’année à venir, la possibilité d’envoyer de nouveaux paquets d’aides sans passer par un vote parlementaire. Elle évoque également la reconstruction et fait inclure, dans le texte des conclusions du Conseil européen qui se réunit aujourd’hui, une référence à l’organisation, à Rome les 10 et 11 juillet prochains, de la « Conférence sur la reconstruction de l’Ukraine »”. Corriere : “Un autre sujet crucial est celui des garanties de sécurité demandées par les Ukrainiens. Ces derniers jours, l’idée d’un déploiement de militaires européens en tant que force d’interposition a été évoquée. Cette proposition a été avancée par Macron, notamment pour anticiper un éventuel désengagement de Trump. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s’est déclarée favorable. De son côté, G. Crosetto, dans Repubblica, a soutenu cette option, à condition que le contingent agisse sous mandat de l’ONU. À la surprise générale, les Polonais s’y opposent ».
Libye-Russie. Messaggero « La Russie change ses plans, abandonne le bourbier syrien pour s’emparer de la Libye. C’est le ministre de la Défense Crosetto qui a lancé l’alarme, il y a quelques jours. ‘’Des navires et des sous-marins russes dans la Méditerranée représentent toujours une source d’inquiétude’’ a-t-il souligné. Les Etats-Unis ont fait plusieurs opérations de contrôle des côtes libyennes. La dernière : un drone parti de la base de Sigonella et qui a observé les mouvements russes en survolant au large de Benghazi »
Corriere della Sera, Mateusz Morawiecki, président du groupe ECR : « Avec moi, l'Ecr soutiendra fermement l'idée de la souveraineté des États-nations. Nous ne pouvons pas aller vers une plus grande centralisation de l'UE. Nous avons besoin d'une réforme profonde de l'Union et nous devons mettre fin au pouvoir judiciaire excessif de l'UE. Nous nous battrons pour protéger la souveraineté nationale, éliminer la bureaucratie, nous opposer à l'accord vert et mettre fin à l'immigration illégale. Nous sommes exactement sur la même longueur d'onde que Meloni ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Michael Kretschmer de la CDU est réélu ministre-président de Saxe.
Allemagne. Saxe. Michael Kretschmer de la CDU [démocrates-chrétiens] est réélu ministre-président de Saxe au deuxième tour. Il dirigera un gouvernement minoritaire regroupant son parti et le parti social-démocrate SPD.
Premier tour :
120 voix exprimées sur 120.
Michael Kretschmer (CDU) : 55
Matthias Berger (Électeurs libres) : 6
Jörg Urban (AfD): 40
abstention : 12
non valables : 7
Deuxième tour :
Au deuxième tour, les élus de l’AfD se sont rabattus sur le candidat des Électeurs libres afin de tenter d’empêcher l’élections de Michael Kretschmer.
120 voix exprimées sur 120.
Michael Kretschmer (CDU) : 69
Matthias Berger (Électeurs libres) : 39
Jörg Urban (AfD): 1
abstention : 11
Jörg Urban de l'AfD
(https://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/03/sa...)
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18/12/2024
Les patriotes du FPÖ obtiennent le poste de président du Parlement de Styrie.
Autriche. Styrie. Les patriotes du FPÖ obtiennent le poste de président du Parlement de Styrie. Gerald Deutschmann reçoit cette fonction.
Gerald Deutschmann
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mario Kunasek du FPÖ devient gouverneur de Styrie.
Autriche. Styrie. Mario Kunasek du FPÖ dirigera un gouvernement constitué de représentants de son parti et du parti conservateur/social-chrétien ÖVP.
Mario Kunasek
Manuela Khom de l’ÖVP devient vice-gouverneur.
Le FPÖ obtient aussi des ministres : Hannes Amesbauer, Stefan Hermann, Claudia Holzer.
L’ÖVP obtient aussi trois ministres.
Les compétences des membres FPÖ du gouvernement :
Le gouverneur FPÖ Mario Kunasek reçoit la Défense et la protection contre les catastrophes naturelles, le Tourisme, le Sport, ...
Stefan Hermann reçoit la Formation, ...
Stefan Hermann
Hannes Amesbauer obtient l'Environnement, le Social, ...
Hannes Amesbauer
Claudia Holzer décroche les Infrastructures publiques, ...
Claudia Holzer
16:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni fait l’éloge de Javier Milei - bien que le ‘modèle du président argentin ne soit pas duplicable’ en Italie."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la mort d'un général russe à Moscou « Kiev tue le général de Poutine » (Corriere della Sera), « Le général de Poutine tué. Et Kiev revendique l'attentat » (Messaggero), « Trottinette explosive, un général tué » (Repubblica) et sur Stellantis « Pacte sur le futur de l'automobile » (Repubblica), « Automobile, pacte gouvernement-Stellantis », (Stampa), « Stellantis, un plan à 2 milliards » (Sole 24 Ore).
Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la loi de finances, le discours annuel du Président Sergio Mattarella aux institutions, l’intervention de G. Meloni devant le Parlement en vue du Conseil Européen, le Moyen-Orient.
Allocution de Giorgia Meloni au Parlement en vue du Conseil européen. Messaggero : « Hier, à la Chambre, Giorgia Meloni fait l’éloge de Javier Milei - bien que le ‘modèle du président argentin ne soit pas duplicable’ en Italie – et se demande, en s’adressant aux députés du Parti démocrate, ‘sur la base de quoi nous devrions considérer Donald Trump comme notre ennemi’. Lors de son allocution en vue du Conseil européen de demain à Bruxelles, Giorgia Meloni n’a pas tout à fait quitté son costume de leader de parti, en particulier face à la pluie de critiques du PD. La joute verbale se tient dans un hémicycle qui peine à se remplir. Les absences se comptent surtout parmi les rangs de la Ligue : 5 ou 6 présents sur 65 députés et Salvini n’est pas à ses côtés, mais Meloni réplique pour les défendre face aux commentaires ironiques. Pour la Présidente du Conseil, il est temps que les institutions européennes fassent preuve d’une ‘approche pragmatique’ plutôt que l’approche ‘idéologique et dogmatique’ qui a prévalu par le passé. Cela vaut tout d’abord pour la défense commune, sur laquelle un ‘débat concret sur la possibilité d’émettre des obligations européennes doit être lancé’. Pragmatisme aussi dans les relations avec Trump, notamment sur le soutien à l’Ukraine. Les sujets abordés sont nombreux : la situation en Syrie (pas de soutien au régime d'Assad, nous sommes prêts à ‘échanger’ avec les nouveaux dirigeants), la Palestine (la reconnaître maintenant ‘ne ferait pas avancer’ la solution des ‘deux peuples, deux États’), l'accord UE-Mercosur (qui ‘doit aussi offrir des opportunités de croissance au monde agricole européen’ sans quoi ‘le soutien de l'Italie ne sera pas au rendez-vous’). Elle exulte sur la nomination de Raffaele Fitto (‘’mission accomplie’’) et termine sur le chapitre Stellantis sur lequel elle s’en prend à nouveau aux 5 Etoiles et au PD : ‘c’est vous qui étiez au pouvoir lorsque le gouvernement Giuseppe Conte a décidé de ne pas recourir à ses pouvoirs spéciaux pour empêcher la fusion entre Fiat Chrysler et Peugeot. […] Heureusement, ce temps-là est révolu’. » La Stampa : « Le psychodrame de la Ligue a finalement été mis en scène hier. L’allocution de Giorgia Meloni à la Chambre offrait le cadre idéal et Matteo Salvini n’a pas raté cette occasion. Absence du vice-président du Conseil et leader de la Ligue qui n’était pas hier avec les membres du gouvernement, absence presque totale des députés, intervention très confuse de l’un d’eux reprochant à Giorgia Meloni son enthousiasme pour la nomination de Raffaele Fitto à la vice-présidence de la Commission européenne. A l’issue, un communiqué de la Ligue confirme qu’ils voteront avec le reste du gouvernement, mais que devraient-ils faire d’autre ? Une seule explication à cette grande confusion : vendredi sera rendu le verdict dans le procès Palerme contre Matteo Salvini qui craint fortement d’être condamné et surtout que la solidarité de Giorgia Meloni soit très réservée. Elle pourrait par exemple accepter qu’il ne démissionne pas mais faire comme s’il n’existait plus. Et s’il devait faire tomber le gouvernement, G. Meloni pourrait convoquer des élections anticipées et en profiter pour rejeter toute la faute sur lui et récupérer ses derniers sièges restants. C’est presque la fin d’une carrière politique qui se profile. »
La presse italienne consacre ses Unes et ses premières pages à la réunion entre les représentants de Stellantis, le gouvernent et les syndicats. Corriere : « après des mois de frictions et de bras-de-fer, le gouvernement se réconcilie avec Stellantis. L’ère Tavares est désormais révolue, l’italo-français Imparato semble avoir entamé une nouvelle phase de dialogue et de coopération. Le plan industriel présenté hier au ministère des entreprises pourrait représenter le premier pas dans cette direction. Les syndicats se félicitent du plan présenté prévoyant des volumes de production pour chaque site, mais demeurent prudents, annonçant vouloir ‘’attendre de voir des faits concrets’’ ». Sole 24 Ore : « le plan industriel de Stellantis en Italie existe bel et bien et prévoit de renforcer le plan de production des différentes usines italiennes, avec des investissements à hauteur de 2 milliards et un volume de production qui augmentera toutefois uniquement à partir de 2026 ». Repubblica : « Le tournant est le plan que Jean-Philippe Imparato, responsable Europe de Stellantis, présente au ministère de l'Entreprise et du Made in Italy. Un plan qu'Urso, jamais tendre avec Stellantis, qualifie de « prometteur, avec des engagements qu'on n'avait pas vus ». Notamment parce que le fabricant franco-italien ne se contente pas de rassurer, mais permet au gouvernement Meloni, au milieu d'une crise difficile dans le secteur, définie par les experts comme une « tempête parfaite », de limiter ses problèmes industriels et sociaux. C’est un plan qui concerne aussi la filière de l’automobile. S’ouvre maintenant pour Stellantis le match sur les sanctions européennes. Imparato demande à Bruxelles de revoir les paramètres des objectifs. Le dirigeant du syndicat CGIL Landini s’exprime : ‘’il y a quelques nouveautés mais la certitude pour 2024 est le chômage technique’’ ». Foglio : « la paix entre le gouvernement et Stellantis, avec des engagements et des investissements de la part du groupe automobile en Italie. Elkann est désormais disposé à se présenter devant le Parlement italien ». La Stampa : « il est possible de constater un tournant dans les rapports entre Stellantis et le Gouvernement. La partie ne se joue plus sur les aides de l’Etat pour les sociétés automobiles mais se joue en Europe. Giorgia Meloni l'a dit explicitement lors de son allocution devant les Chambres en vue du Conseil Européen : « Nous demandons la suspension immédiate des amendes qui conduisent déjà à la fermeture d'usines importantes précisément pour éviter ces sanctions ». Au cours des heures où Mme Meloni s'est exprimée, à Bruxelles cette question a été discutée lors d'une réunion des ministres de l'environnement. Après quelques hésitations, la France et l'Allemagne demandent désormais de la « flexibilité », sans toutefois remettre en cause (du moins pour l'instant) l'échéance de 2035 ».
Ukraine/Italie/Otan : Repubblica : « G. Crosetto (Frères d’Italia) a évoqué la possibilité que l’UE soit bientôt amenée à envoyer en Ukraine plusieurs dizaines de milliers de soldats pour servir de force d’interposition entre les Russes et les Ukrainiens. Pour l’heure, cela reste prématuré, car pour imposer un armistice, il faudrait d’abord signer des accords de trêve, sinon de paix. Mais si ça arrive, le rôle des soldats européens, dans cette ampleur et sous cette forme, représenterait un événement sans précédent”. “Dans quelle mesure les partis italiens sont-ils conscients de ce saut qualitatif à venir ?”. “À droite, Matteo Salvini s’est longtemps voulu le plus fervent allié de Poutine en Italie, au risque du ridicule”. “Il continue de croire que Trump est un homme du Kremlin, preuve qu’il comprend mal les enjeux de la politique internationale”. “À gauche, les divisions sont encore plus profondes et imprégnées d’un pacifisme à tendance pro-russe” ».
Georgie-Italie. Stampa : « Hier, le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé a publié un post sur X, dans lequel il remerciait cinq pays de l'UE – la Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie, l'Espagne et l'Italie – pour leur « soutien au peuple géorgien » lors du Conseil des Affaires étrangères d'hier, en bloquant les sanctions. Cependant, seules la Hongrie et la Slovaquie s’étaient opposées aux mesures restrictives contre la Géorgie”. “La Roumanie a été la première à démentir un prétendu soutien au gouvernement géorgien, suivi peu après par l’Italie”. “L’Italie a soutenu les deux propositions auxquelles la Hongrie et la Slovaquie s’étaient opposées : à la fois le paquet de sanctions visant les responsables de la police géorgienne impliqués dans les violences contre les manifestants (qui n’a pas été adopté, car il nécessitait l’unanimité), ainsi que la réintroduction de l’obligation de visa pour les passeports diplomatiques et de service géorgiens (cette mesure a été approuvée grâce à une majorité qualifiée) ».
La rencontre entre U. von der Leyen et R. Erdogan. Sole 24 Ore : « la crise syrienne rapproche la Turquie de l’UE. Au cœur des discussions entre Ursula von der Leyen et R. Erdogan figuraient le risque de nouveaux flux de migrants mais aussi l’hypothèse de relancer le sommet bilatéral UE-Turquie, le dernier étant celui de 2020 ». Il Foglio : « le pari risqué d’Ursula avec la Turquie, face aux inconnues sur les Kurdes et sur la gestion des réfugié syriens. Sans attendre la discussion sur la chute du régime syrien lors du Conseil européen de demain, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a pris hier des engagements au nom de l'UE sur la Syrie et a soutenu le rôle clé de la Turquie pour l'avenir du pays. Quoi qu'il en soit, M. Erdogan a fixé ses conditions de coopération avec l'UE : levée de « toutes les restrictions » dans les relations bilatérales, reprise du « dialogue à haut niveau », mise à jour de l'union douanière et libéralisation totale des visas pour les citoyens turcs se rendant en Europe ».
Sole 24 Ore, Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « Les exportations génèrent plus d'un tiers du PIB italien et sont le pivot de notre économie. Avec 626 milliards d'euros d'exportations enregistrées l'année dernière, l'Italie est confirmée comme l'une des économies les plus dynamiques au niveau mondial". "Nous devons veiller à ce que la compétitivité de nos entreprises se poursuive et se développe dans un contexte international complexe marqué par de nombreuses crises et fronts d'instabilité. Il y a d'autres inconnues, comme "le ralentissement de certaines économies européennes, en particulier celle de l'Allemagne, qui reste le premier partenaire commercial et industriel de l'Italie - L'incertitude sur les perspectives de nos exportations vers les États-Unis, dans l'attente des décisions qui seront prises à l'avenir, a également suscité des inquiétudes dans le système de production. Notre objectif en matière d'exportations est d'atteindre plus de 700 milliards d'euros à la fin de la législature", en 2027.
Corriere della Sera, Ettore Prandini, président de Coldiretti (organisation représentant les travailleurs du secteur agricole et de l’élevage) : « Dans l’accord du Mercosur, le principe de réciprocité n'est pas du tout appliqué. Je vais vous donner un exemple : au cours des 20 dernières années, en Italie, nous avons réduit de 50 % l'utilisation des médicaments agricoles, alors que dans le même temps, le Brésil les a augmentés de 600 %. Autre exemple : dans les pays du Mercosur, on utilise encore massivement des antibiotiques pour élever les animaux. Une pratique interdite en Europe. Dans l'industrie italienne de la volaille, l'utilisation d'antibiotiques a en fait diminué de 96 % au cours des dernières années. L'Europe a choisi une orientation contestataire et favorise ensuite l'importation de produits sans droits de douane qui ne respectent en rien nos règles ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Hongrie et la Slovaquie ont opposé leur veto à une proposition visant à imposer des sanctions de l'UE aux responsables géorgiens.
UE. La Hongrie et la Slovaquie ont opposé leur veto à une proposition visant à imposer des sanctions de l'UE aux responsables géorgiens en réponse à la répression des manifestants.
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17/12/2024
L’Office pour la protection de la Constitution du Brandebourg désire modifier la classification de l’AfD du Brandebourg.
Allemagne. Brandebourg. L’Office pour la protection de la Constitution du Brandebourg désire modifier la classification de l’AfD du Brandebourg en la faisant passer à « cas d’extrême-droite avéré ». Il désirait réaliser cette modification en novembre, mais a reporté cette décision à cause de la chute du gouvernement fédéral et des élections anticipées qui, en conséquence, doivent avoir lieu.
Hans-Christoph Berndt, au centre, dirige l'AfD du Brandebourg. Il est entouré des deux coprésidents du parti Alice Weidel et Tino Chrupalla. "Il est temps."
19:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders met la pression sur le gouvernement à propos de l'asile.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders déclare que sa patience est à bout. Il augmente ainsi la pression sur le gouvernement afin que ce dernier prenne des mesures en matière de restriction du droit d’asile, alors que le ministre PVV de l'asile Marjolein Faber tente de faire adopter son projet de loi en matière d'asile par le conseil des ministres.
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps pour l'énergie nucléaire. Temps pour l'Allemagne."
Allemagne.
"Temps pour l'énergie nucléaire. Temps pour l'Allemagne."
15:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Démocrates suédois estiment que des personnes nées en Suède et qui ont la double nationalité pourraient aussi être privées de la citoyenneté suédoise.
Suède. Les Démocrates suédois estiment que des personnes nées en Suède et qui ont la double nationalité pourraient aussi, si elles se comportent mal, être privées de la citoyenneté suédoise.
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Marche arrière sur l’augmentation du salaire pour les ministres."
Italie. Revue de presse.
Les Unes aujourd’hui sont consacrées à la loi de finances : « Marche arrière sur l’augmentation du salaire pour les ministres » (Corriere della Sera, Repubblica, Stampa), « Ministres, l’augmentation des salaires vacille » (Messaggero), « Le concordat fiscal injecte 1,6 milliards d’euros dans les caisses publiques » (Sole 24 Ore). La crise politique en Allemagne est aussi citée : « Crise en Allemagne et élections anticipées » (Repubblica, Corriere, Stampa).
Loi de finances. « L'objectif, comme toujours, est d’adopter la Loi de finances avant Noël, dans la nuit du 23 ou le matin du 24. Mais la réalité, à ce stade, est que le texte est encore en Commission Budget à la Chambre des députés ». « Certains des points les plus controversés ont été discutés jusque tard dans la nuit. C'est le cas de l'augmentation des salaires pour les ministres non parlementaires. L'amendement a dominé les débats après que le ministre Guido Crosetto (Frères d'Italie) ait proposé de le retirer, en réaction aux polémiques des derniers jours ». « Sans nouveaux obstacles, l’examen du texte devrait s’achever au plus tard ce matin ». « La conférence des présidents de groupe a été plutôt animée, les oppositions étant sur le pied de guerre pour obtenir plus de temps afin d'analyser chaque mesure de la Loi de finances. Elles ont demandé que le vote final, prévu vendredi matin par la majorité et le président de la Chambre Lorenzo Fontana, soit reporté au-delà de la date butoir ». « Si tout se déroule sans accroc, le Sénat pourrait débuter son propre examen dès samedi pour espérer conclure les travaux au début de la semaine prochaine ». Le président du Sénat, I. La Russa (Frères d'Italie), s’exprime : « il n'est pas exclu que nous devions revenir après Noël. Il n’y a rien d’anormal, de nombreuses personnes travaillent les 27 et 28 décembre. Si le Sénat doit rester ouvert, il restera ouvert ».
Allocution du Président Sergio Mattarella à la conférence des ambassadeurs italiens. Corriere della Sera : « Dans son message, le Chef de l’Etat au corps diplomatique italien a fait l'éloge de la continuité de la politique étrangère italienne. Aujourd'hui, souligne Mattarella, il y a « des opérateurs internationaux libres de toute patrie, dont la puissance financière dépasse celle des États de taille moyenne, et dont la gestion des services essentiels frôle le statut de monopole ». Et là, la référence est le magnat Elon Musk, avec ses ambitions de domination planétaire. ». Repubblica : « Mattarella a rappelé que ces derniers jours, le gouvernement, avec onze autres pays européens, « a décidé de suspendre les procédures de demande d'asile en provenance de Syrie ». Mattarella rappelle qu'un droit inscrit dans la Constitution ne peut être suspendu. Il en défend le principe. Il s'applique à tous les migrants. L’autre point est la défense des institutions européennes : son message est adressé à ceux qui manifestent de l'impatience à l'égard de ces instances venant de juges ayant suspendu l’effet du dernier décret du gouvernement. Or, la survie du centre pour migrants en Albanie passe aussi par la décision qui relève de la Cour de Justice européenne ».
Intervention de G. Meloni devant les Chambres en vue du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2024. Corriere della Sera : « La leader de FdI, qui retourne en Europe renforcée par les compliments de Trump et de Milei, essaiera dès aujourd’hui de poser les premières pierres de ce « pont » de médiation entre Bruxelles et la Maison Blanche, en prévision de l’investiture de Trump. La cheffe du gouvernement a bien l’intention de tirer parti politiquement de la crise de Macron en France et de l’effondrement de Scholz en Allemagne pour renforcer encore davantage son leadership européen et son alliance retrouvée avec Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission travaille sur une lettre concernant l’immigration, qui pourrait se révéler un atout pour la bataille de Meloni contre les juges ayant en pratique bloqué ses centres en Albanie ». « La présidente du Conseil réaffirmera que l’Italie est « en première ligne » pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, pour la libération des otages israéliens et pour la stabilisation du Moyen-Orient, « à travers une solution à deux États » ». « Elle espère qu’une « paix juste et durable dans toute la région » pourra également être atteinte grâce à une trêve au Liban et à la chute du régime d’Assad en Syrie ». « Concernant l’Ukraine, la position de Giorgia Meloni est moins passionnée qu’autrefois, mais la ligne ne change pas. Elle maintient son « soutien ferme à la légitime défense » du pays agressé par Poutine et maintient le refus de l’utilisation des armes occidentales sur le territoire russe ». « Les dirigeants devraient également discuter de l’éventualité d’envoyer des contingents militaires européens en Ukraine, au cas où l’espoir d’un cessez-le-feu se concrétiserait ».
Repubblica, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « Concernant la disponibilité de Rome dans une mission de paix [en Ukraine], je reprends les propos de Meloni et de Tajani. Les troupes italiennes sont toujours disponibles pour préserver la paix. Il s’agit d’une mission d’envergure, au vu de la longueur de la ligne de frontière de l’Ukraine. Si une force multinationale est nécessaire, nous serons là. Comme pour le Liban et Gaza, nous sommes prêts pour l'Ukraine. Evitons des équivoques dangereuses : il ne s’agira pas d’une mission européenne, car elle ne serait pas acceptée par les parties. Il s’agira de troupes de l’ONU. Si on nous le demande, nous serons bien contents de pouvoir donner notre contribution. Quant aux dépenses militaires dans l’Otan, l’Italie à ce stade est à 1,57% de son PIB. Nous avons augmenté les dépenses, mais il faut atteindre le seuil des 2%. Non pas parce que c’est l’Otan qui nous le demande mais pour que nous soyons prêts et être en mesure de nous défendre en cas d’attaque. Demain, je présenterai au Copasir (le comité pour la sécurité de la République) le dixième paquet d’aides pour l’Ukraine. Quant à son décret de loi, je ne sais pas si nous l’adopterons maintenant ou en janvier. Il est prêt, c’est au Conseil des ministres d’en décider lundi prochain. »
Il Tempo, Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur : « En vue du Jubilée, je tiens à souligner la grande préparation et les capacités de nos forces de Police ainsi que l’échange d’information avec les Services de renseignement. Nous sommes donc très confiants. Ce qui ne veut pas dire que nous sous-estimons les dangers. Rome est une cible potentielle de l’islamisme radical, selon les analystes. Nous gardons donc un niveau d’alerte très élevé. Depuis le 7 octobre, nous avons expulsé 107 personnes grâce à un système de prévention. Des loups solitaires qui sont encouragés, par le biais de propagande via le Web, à mener des actions qui auraient le même retentissement et le même danger que les grands groupes terroristes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/12/2024
L'AfD du Brandebourg offre un "calendrier d'expulsion".
Allemagne. Brandebourg. L'AfD du Brandebourg offre un « calendrier d'expulsion » à ceux qui donnent au moins 50 euros au parti.
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Le chancelier social-démocrate SPD Olaf Scholz a perdu le vote de confiance.
Allemagne. Le chancelier social-démocrate SPD Olaf Scholz a perdu le vote de confiance. En conséquence, les élections législatives devraient se tenir le 23 février 2025.
Olaf Scholz
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Giorgia Meloni quitte ses fonctions de présidente de l'ECR.
UE. Giorgia Meloni a annoncé qu'elle quitte ses fonctions de présidente du Parti des conservateurs et réformistes européens (ECR) et que l'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki de Droit et Justice (PiS) lui succédera.
[Le parti ECR ne doit pas ête confondu avec le groupe ECR.]
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"Temps pour la paix"
Allemagne.
"Temps pour la paix. Temps pour l'Allemagne."
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"Atreju, le manifeste de Meloni"
Italie. Revue de presse.
Les Unes aujourd'hui sont consacrées à l'intervention de la présidente du Conseil G. Meloni à Atreju, la fête annuelle du parti Fratelli d'Italia « Meloni attaque et relance » (Corriere della Sera), « Meloni contre tous » (La Repubblica), « Atreju, le manifeste de Meloni » (La Stampa), « « J'aime décevoir la gauche » » (Il Giornale).
Sur X, le hashtag #Atreju, au sujet de la fête annuelle du parti Fratelli d’Italia et de l’intervention de Giorgia Meloni, fait tendance.
Le meeting annuel de Frères d’Italie (FDI), Atreju. Corriere della Sera : « Au cours d'une heure de discours musclé, on trouve une phrase qui pourrait soutenir toute l'architecture de l'événement. ‘’Je ne suis pas l'ennemi, je suis une personne honnête’’. Giorgia Meloni la prononce, avec toute la force que lui permet son mal de gorge, à la fin de sa critique contre les juges qui ont fait voler en éclats ses plans de lutte contre le trafic de migrants. Elle crie à tue-tête que les centres en Albanie ‘’fonctionneront’’ et ensuite, avec un artifice rhétorique qui n'a rien de désinvolte, elle rejette sur la gauche, les juges, le syndicat CGIL et l'opposition - qu'il s'agisse de partis, de journaux, d'écrivains, de chanteurs ou d'acteurs – la responsabilité d’une opposition qui enflamme la politique italienne. Bref, la fierté mélonienne de la pureté, l’autocélébration, la revendication des résultats acquis et la soif de vengeance ». Repubblica : « Meloni lance le défi pour la seconde partie de la mandature et assure que 2025 sera ‘’l’année des réformes tant attendues’’ et que le gouvernement ‘’arrivera à 2027 voire au-delà’’. Malgré le fait que les derniers sondages attestent la remonte en termes de popularité des partis d’opposition. Puis elle fait une référence à la victoire de Donald Trump : ‘’Avec les États-Unis, nous serons toujours des alliés loyaux, quels que soient les gouvernants, mais en tant que femme de droite, je suis heureuse de pouvoir dialoguer avec les conservateurs américains’’. Enfin sur l’immigration, elle promet que les centres de rétention en Albanie seront opérationnels et que la réforme de la justice est ‘’une bataille de civilisation’’. »
Giorgia Meloni
La loi de finances. Repubblica : « Le texte de la loi de finances se trouvait hier encore en commission du budget de la Chambre des députés, décidée à clôturer l'examen des amendements dans la nuit, voire ce lundi matin. Juste avant que la Présidente du Conseil Meloni n'entame dans l'hémicycle ses communications de routine en vue du Conseil européen de jeudi. Mais l'ambiance est bouillante. Hier, les oppositions (à l'exception d'Azione) ont adressé une lettre au président de la Chambre des Députés Lorenzo Fontana, pour stopper l'amendement du gouvernement, d'abord en un seul texte, puis morcelé. Il contient tant de ‘’réglementations hétérogènes et aucun rapport technique’’. Les oppositions dénoncent le fait ‘’qu’il est impossible de les évaluer et d’exprimer un choix qui soit libre et conscient’’ » Le PD souligne que ‘’les couvertures manquent et que les impôts ont augmenté’’. Le M5S, pour sa part, critique farouchement la hausse du plafond de 800 à 1000€ pour pouvoir bénéficier des détractions liées aux dépenses pour les écoles privées, un ‘’énième cadeau de Meloni au secteur privé’’ ».
Projet de loi d’augmentation des salaires des ministres non-élus. Messaggero : « Ministres : augmentation confirmée, mais personne ne veut en revendiquer la paternité”. M. Salvini : « Je n'en savais rien ». Certains espèrent désormais que la Première ministre désamorce ce que certains appellent déjà une « catastrophe communicationnelle ». Certains défendent hors micro qu’« un ministre ou un sous-secrétaire d’Etat, même non parlementaire, ne devrait pas gagner moins qu’un élu ». “L’orientation qui semble prévaloir au sein du gouvernement est celle de maintenir cette disposition”. “Une volte-face, estiment certains, ne ferait que donner l’avantage aux oppositions”. “L’issue dépendra aussi des débats qui reprendront cet après-midi en commission des Finances. Les oppositions prévoient déjà une attaque frontale, avec un front unifié de la gauche bien décidé à exploiter la polémique”. E. Schlein : « D’un côté, ils augmentent les salaires des ministres, de l’autre, ils bloquent le salaire minimum ». “Le M5S annonce une « barricade » contre cette mesure”. G. Crosetto (Frères d’Italie) : une initiative « juste et sensée ». C. Borghi : « Le travail d’un ministre est d'une telle importance qu'il est primordial de pouvoir sélectionner les meilleurs talents ».
Syrie. Foglio : « « Dans la pile de documents retrouvés après le départ d’Assad, une troupe du quotidien britannique The Independent a découvert par hasard que, trois jours avant le départ du dictateur, le gouvernement italien avait offert au régime syrien son ‘’plein soutien’’ en rappelant ‘’l’importance du soutien de la Russie à Damas en ce moment’’. En mai, une délégation de Rome s'était rendue dans la capitale syrienne pour rencontrer Luqa (chef du service de renseignement syrien). Au cœur des discussions figurait une négociation avec le régime sur l'avenir des sanctions, que le dictateur a demandé d'assouplir en échange de ses efforts pour assurer le retour des réfugiés syriens qui ont afflué au Liban et en Europe au fil des ans ». Repubblica : « Des contacts entre les services de renseignement de Rome et de Damas avant la chute d’Assad. Certains assurent qu’il s’agirait d’un faux, d’autres dénoncent un scandale. Le soutien du responsable des renseignements Caravelli – au nom sans doute du gouvernement italien – au régime de Damas, apparait déplacé, si l’on considère que le régime du dictateur Assad était soumis à des sanctions de la part des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Sans compter que quatre jours plus tôt, le collège franciscain à Alep avait été bombardé par des frappes russes : la phrase ‘’le soutien russe ne sera pas oublié’’ apparait assez inopportun. »
Corriere della Sera, Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères : « Concernant la loi de finances, il est clair qu'il y a des améliorations, des changements et des corrections possibles. Mais la structure demeure la même. Il y a la réduction des impôts pour les entreprises qui investissent, la réduction du coin pour les travailleurs demeure’’. ‘’Il faut aussi tenir en compte la situation internationale. Il y a des pays en crise et en difficulté comme l’Allemagne et la France. Nous, nous avons l’un des gouvernements les plus stables d’Europe et la baisse des charges fiscales demeure un objectif, elle sera faite dès que les conditions seront réunies’’. ‘’Il y a des dépenses qui ne peuvent être réduites, comme celles pour la défense : nous faisons partie de l’Otan et nous devons soutenir les dépenses militaires. Je fais un petit exemple : comment pourrait-on protéger sinon nos navires commerciaux avec la mission « Aspides » en Mer Rouge ou encore nos exportations et donc notre économie ?’’. ‘’Nous voulons réformer la structure du ministère des Affaires étrangères dans le secteur du commerce extérieur, en la renforçant. Nos ambassades ne suivront pas uniquement les dossiers de politique étrangère’’ ».
La Stampa Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre des affaires européennes et du PNRR : « “Sur la loi de finances, il s’agit d’un simple problème technique, qui a provoqué un léger retard : à peine plus de 24 heures”. “Il n'est pas juste qu'un ministre soit moins payé qu'un autre […] simplement parce qu'il n'est pas élu au Parlement”. “L'impact économique est vraiment minime”. “Si on voulait réprimer la dissidence avec le projet de le loi Sécurité, il n’y aurait pas eu toutes les manifestations organisées jusqu’à aujourd’hui”. “Certaines forces politiques préfèrent le désordre à l’ordre”. “D’autant plus avec des syndicats qui semblent davantage préoccupés par la politique que par la défense des travailleurs”. “Les manifestations sont légitimes […] mais elles ne doivent jamais basculer dans la violence”. “Bloquer une route ou les trains reste une forme de violence envers les citoyens qui en ont besoin”. “Personne, même pas Salvini, ne veut restreindre des droits garantis par la Constitution. Mais il faut équilibrer le droit de grève avec celui d’accéder aux services publics”. “Les objectifs du PNRR ? Nous visons à les atteindre tous, […] d’ici 2026”. “Sur l’autonomie, les observations de la Cour ne peuvent être ignorées par le Parlement”. “Certains ont même été de fervents partisans de l’autonomie différenciée, comme l’actuel président du PD, Stefano Bonaccini” ».
Libero, Javier Milei, président argentin : « “En réduisant les dépenses publiques, nous avons veillé à ce que le secteur privé ne souffre pas, ce qui a donné un coup de fouet à l'économie. Je pense que ma vision politique est applicable. Je sais qu'ici, en Europe, il y a le problème des restrictions appliquées par l'Union européenne aux différents pays, ce qui constitue bien sûr un obstacle pour tous les dirigeants bien intentionnés, mais je pense que les pays européens devraient se réunir et aborder sérieusement cette question, parce qu'il n'est pas possible qu'un groupe de bureaucrates assis dans leur tour d'ivoire puisse décider de la vie de millions de citoyens. Giorgia Meloni? Ella a des valeurs très solides, une force admirable, et doit se battre contre un véritable nid d'idéologies woke’’».
Javier Milei
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Les Démocrates suédois estiment que seuls doivent être autorisés à voter les citoyens suédois.
Suède. Les Démocrates suédois estiment que seuls doivent être autorisés à voter les citoyens suédois, alors que, actuellement, des personnes qui ne le sont pas peuvent, dans certaines conditions, voter pour les élections municipales et régionales.
11:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2024
Le BSW obtient le plus de gros dons et l'AfD le moins.
Allemagne. Versements d’argent aux partis par des groupes d’intérêt et des super riches (gros dons) :
BSW : gauche anti-immigration
CDU : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
Volt : pro-EU
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dirigeant de l’Office de Thuringe de protection de la Constitution est accusé d’utiliser son poste pour cibler l'AfD.
Allemagne. Thuringe. Le dirigeant de l’Office de Thuringe de protection de la Constitution de Thuringe Stephan Kramer est accusé d’utiliser son poste pour cibler le parti patriotique AfD.
18:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le parti de gauche anti-immigration allemand BSW grandit de manière contrôlée.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW poursuit son implantation à travers le pays. Ce samedi 14 décembre 2024, 40 personnes se sont réunies, en partie à huis clos, afin de fonder la section du Schleswig-Holstein : « Nous voulons offrir aux membres, dont certains font de la politique pour la première fois, un espace protégé. » Selon le BSW, 80 % des personnes présentes n'ont aucune expérience politique.
Le siège fédéral du BSW avait soigneusement sélectionné les nouveaux membres et ceux-ci devaient se rendre au préalable à des réunions de présentation afin d'éviter toute infiltration hostile. Même après la création de l'association d'État, les nouveaux membres ne peuvent adhérer qu'avec la bénédiction du siège fédéral. « Grandir de manière contrôlée » est la devise.
Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht
18:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
George Simion déclare qu’il ne sera pas candidat à la nouvelle élection présidentielle.
Roumanie. Le président du parti nationaliste AUR George Simion déclare qu’il ne sera pas candidat à la nouvelle élection présidentielle afin de soutenir le candidat nationaliste Călin Georgescu, qui avait emporté le premier tour avant que celui-ci ne soit annulé.
17:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Temps d'être à nouveau fier. Temps pour l'Allemagne."
Allemagne.
"Temps d'être à nouveau fier. Temps pour l'Allemagne."
13:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le président du M5S Giuseppe Conte a pris part à l'Atreju.
Italie. Le président du M5S Giuseppe Conte a pris part à l'Atreju, la fête politique organisée par l'organisation de jeunesse de Frères d'Italie.
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2024
Stephan Brandner et Stefan Möller conduiront la liste de l’AfD de Thuringe lors des élections législatives de 2025.
Allemagne. Stephan Brandner et Stefan Möller conduiront la liste de l’AfD de Thuringe lors des élections législatives de 2025.
Björn Höcke. Stephan Brandner conduit le tandem avec Stefan Möller.
17:57 | Lien permanent | Commentaires (0)