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10/12/2024

"L'Italie suspend les demandes d'asile pour les Syriens."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes aujourd'hui portent sur l'accident dans un dépôt de carburant de l’ENI en Toscane « Le rugissement, le massacre du dépôt » (Corriere della Sera), « Massacre au travail » (Repubblica), « Florence, le massacre par le feu, le dépôt était une bombe » (Stampa), « Enfer dans un dépôt de carburant » (Messaggero), la Syrie « Nouveau Premier ministre des rebelles et amnistie, les prisons sont ouvertes et les opposants libres » (Corriere della Sera), « Syrie, gouvernement de transition, Israël occupe le Golan » (Repubblica) et la loi de finances « Accord au sein du gouvernement: baisse des impôts » (Giornale), « réunion sur la loi de finances: baisse des impôts sur le revenu repoussée » (Messaggero).

Syrie : L'Italie suspend les demandes d'asile pour les Syriens. Stampa : « Hier soir, Giorgia Meloni a réuni le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia), Matteo Salvini, Guido Crosetto (Frères d'Italie), Antonio Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), ainsi que les dirigeants des services de renseignement pour une réunion sur la nouvelle crise mondiale » Corriere : « Le gouvernement a décidé que, de la même manière que d'autres partenaires européens, les procédures concernant les demandes d'asile en provenance de Syrie seraient suspendues”. La présidence du Conseil souligne : « Une attention particulière a été accordée à la sécurité des citoyens italiens, à la protection des chrétiens et de toutes les minorités ». « La première à avoir décidé de geler les demandes d'asile a été l'Allemagne, suivie par l'Autriche, […] la Suède, le Danemark, la Grèce, la Belgique, la Norvège, la France et le Royaume-Uni ». A. Tajani : « Nous voulons rester optimistes. […] Nous avons suspendu les demandes aussi parce qu'actuellement, beaucoup de gens retournent en Syrie, en provenance du Liban, de Turquie ». M. Salvini : « Personnellement, je suspendrais aussi Schengen ». Le Palais Chigi a ensuite revendiqué la décision de maintenir l'ambassade ouverte à Damas ». Stampa : “En juillet, l’Italie a choisi de rétablir les relations diplomatiques”. “Le gouvernement souhaite désormais exploiter cette avance pour se positionner comme médiateur : dans une réalité déchirée, où le sentiment anti-américain et anti-israélien est très puissant, l’Italie - selon les intentions de la Farnesina - doit se porter candidate à un rôle d’interface, au nom de l’Occident et avant d’autres partenaires”. “D’autant que les intérêts directs ne manquent pas, à commencer par les routes migratoires et la sécurité européenne”. “Depuis cet été, le gouvernement a également montré son intérêt pour la reconstruction économique d’après-guerre. Les opportunités d’affaires pour les entreprises italiennes sont potentiellement immenses ».

La relation entre Donald Trump et Giorgia Meloni. Il Messaggero : « Donald Trump fait l’éloge de Giorgia Meloni et avertit Poutine qu’‘il a perdu’ ‘’. ‘’A encore plus d’un mois de son investiture, Donald Trump se comporte comme s’il était déjà à la Maison Blanche. S’adressant à la presse américaine, il évoque l’échange avec Volodymyr Zelensky à Paris et affirme vouloir la paix : ‘nous n’avons pas parlé des détails mais il pense que le moment est venu et Poutine devrait penser de même car il a perdu, avec 700 000 soldats russes morts il est temps de négocier’’, estimant par ailleurs que ‘la Chine peut aider’ ‘’. ‘’Donald Trump évoque également celle qui pourrait devenir l’une de ses principales interlocutrices en Europe, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, qu’il loue en tant que ‘’femme pleine d’énergie’’ et avec laquelle il dit avoir passé beaucoup de temps à discuter à Paris’’. ‘’ ‘C’est une personne très bien, nous nous entendons très bien’ insiste-t-il, et d’après de nombreux analystes elle pourrait représenter un pont entre l’administration Trump et les autres pays européens. Ce rôle de lien avec Bruxelles pourrait toutefois s’avérer difficile, surtout si Trump maintenait ses promesses concernant l’OTAN. »

La Loi de financesIl Messaggero : « La présidente du Conseil demande à ses alliés d’avancer rapidement sur le budget et de mettre fin aux querelles. Elle leur rappelle que « nous sommes le gouvernement le plus stable » en Europe et qu’il faut « éviter les faux pas ». Le budget doit être approuvé avant Noël, prévient Giorgia Meloni. Feu vert à la Chambre le 19 décembre, puis au Sénat. Pendant ce temps, la droite met à nouveau les banques et les assurances dans sa ligne de mire : c’est à elles de payer, encore. Près d'un demi-milliard, quatre cents millions exactement, seront demandés aux banques et aux compagnies d'assurance pour financer la réduction de 4 % de l'IRES (l’impôt sur les revenus d’une société). ». Sole 24 Ore : « Au sein de la majorité, l’heure est à la trêve, pour l’instant. Meloni a convoqué au Palais Chigi ses deux adjoints, Tajani et Salvini, ainsi que le dirigeant de Noi Moderati, M. Lupi, le ministre de l’Economie, Giorgetti, et son adjoint Leo. L’objectif est de pouvoir approuver la loi de finances d’ici Noël et d’afficher une image qui ne soit pas celle d’une majorité litigieuse. ». Corriere : « Salvini obtiendrait la Flat tax pour les revenus en dessous des 35 000€ des professions libérales, alors que Forza Italia de Tajani remporterait la baisse des impôts à hauteur de 4% pour les entreprises qui investissent et qui embauchent. Des fonds pour l’automobile devraient aussi être débloqués : environ un milliard d’euro étalé sur trois ans. »

MercosurIl Foglio : « Surprise, le gouvernement Meloni fait des concessions à l’égard de l’accord entre l’UE et le Mercosur. Depuis Bruxelles, le ministre de l’agriculture F. Lollobrigida déclare : ‘’la position de l’Italie n’est pas de fermeture totale, il est possible de trouver une solution si l’Europe décide de ne pas sacrifier encore une fois les agriculteurs en faveur d’autres secteurs. Certes, si le cadre demeure le même, il est improbable que l’Italie donne son feu vert’’. Pour rejeter le traité, il faut le veto de quatre pays de l'UE représentant au moins 35 % de la population. Pour l'instant, la France, l'Autriche, la Pologne et les Pays-Bas ont voté contre, ce qui représente 30 % de la population. Rome est donc décisive. […] L'Italie est pour l'instant sceptique, même si la zone du Mercosur représente 7 milliards d'euros par an pour nos exportations ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/12/2024

Viktor Orbán a passé l'après-midi à Mar-a-Lago en Floride avec Donald Trump et Elon Musk.

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USA et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a passé l'après-midi à Mar-a-Lago en Floride avec Donald Trump et Elon Musk.

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Viktor Orbán et Donald Trump

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Viktor Orbán et Elon Musk

Geert Wilders reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Israël et Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) a été reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Geert Wilders et Benjamin Netanyahu

"Une retraite de pauvreté après une vie complète de travail ?"

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Allemagne.

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"Une retraite de pauvreté après une vie complète de travail ? Temps pour nos retraités !"

"Giorgia Meloni et Donal Trump restent à table pour une rencontre bilatérale privée."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la Syrie : « La chute d'Assad » (Corriere della Sera), « La chute de Damas » (Repubblica), « Syrie à l'Islam » (Stampa), « La Syrie aux rebelles, Assad fuit à Moscou » (Messaggero), « Syrie: Assad déjà à Moscou, les États-Unis et la Turquie poussent le nouveau califat djihadiste » (Fatto Quotidiano).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les nouveaux statuts du Mouvement 5 Etoilesl’automobile et notamment la manifestation des syndicats devant l’usine de Stellantis à Melfi et l’hospitalisation d’un ressortissant italien rentré du Congo ayant les symptômes du virus mystérieux.

Sur X les hashtag #Siria et #Assad, au sujet de la chute du régime de Bachar al-Assad, font tendance.

L’ensemble des quotidiens consacre les unes et les premières pages à la Syrie. Corriere : « Ce n’est pas seulement le dictateur Assad qui a perdu, c’est un échec aussi pour ses trois protecteurs :  la Russie, l’Iran et le Hezbollah ». Stampa : « Poutine risque de perdre ses bases le long de la côte syrienne chiite, à Tartous et Lattaquié, où les troupes soviétiques puis russes stationnent depuis plus d’un demi-siècle ». Corriere : « Pour la Russie, la Syrie ne représentait pas une priorité, ni du point de vue militaire, ni commerciale. La question existentielle demeure l’Ukraine ». « C’est en revanche un point marqué par la Turquie d’Erdogan ». Stampa : « Erdogan rêvait de prier à Damas. Maintenant, il l’a conquise. » « Erdogan et ses alliés sunnites, des jihadistes modérés pour les médias, dominent presque toute la Syrie ». « Les gouvernements de Jordanie et d’Égypte tremblent en voyant leurs ennemis jurés, les Frères musulmans, triompher dans ce qui fut le berceau du nationalisme arabe laïc ». Corriere : « Le mouvement Hayat Tahrir al-Sham est considéré par Washington comme une organisation terroriste et pourtant, selon des rumeurs, la CIA serait en train d’aider l’organisation ». Giornale : « On craint que les Chrétiens et les Kurdes ne finissent dans le collimateur des rebelles. A ce stade, ces derniers montrent un visage modéré mais ils rêvent d’un califat depuis toujours. » Stampa : « Évitez d’être optimistes. C’est le b.a-ba de tous les mouvements totalitaires lorsqu’ils prennent le pouvoir ». « Ils travaillent à séduire, à rassurer ». « Les islamistes ne sont pas les héritiers des révolutions laïques, mais les enfants parfaits de la dictature qu’ils ont renversée. Ils en ont absorbé la violence et l’intolérance comme doctrine unique. Leur force réside dans le fanatisme doctrinal ». « Israël, dans une démarche temporaire, a affirmé à l’administration Biden avoir pris le contrôle de certaines zones syriennes stratégiques près de la frontière. C’est la première fois depuis 1973. » Foglio : « La Syrie nous montre que le monde se déstabilise quand l’Occident fait des pas en arrière, quand il se désintéresse des zones de crises en créant un vide qui quelqu’un, tôt ou tard, sera comblé ». Corriere : « L’irruption dans la résidence de l’ambassadeur italien fait plutôt penser à l’initiative de simples voleurs mais la tension demeure élevée. La Farnesina suit de près le sort d’une vingtaine d’Italiens à Damas et des 120 présents à Alep ».

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Giorgia Meloni

La rencontre entre Giorgia Meloni, Donald Trump et Elon Musk à Paris est également commentée. Corriere della Sera : « A l’issue du dîner organisé à l’Elysée pour les 40 chefs d’Etat et de gouvernement, Giorgia Meloni et Donal Trump restent à table pour une rencontre bilatérale privée et évidemment informelle. Ils ont beaucoup de choses à se dire. Depuis l’élection américaine de novembre, les Européens voient Giorgia Meloni comme la leader qui pourrait servir d’intermédiaire avec Washington en faveur de l’UE. Les deux leaders ont parlé de la situation en Ukraine et de l’entretien de Trump avec le président Zelensky un peu plus tôt, la nécessité étant de mettre fin à la guerre le plus rapidement possible tout en préservant les droits de l’Ukraine et son rôle de victime de l’agression russe. Ils ont parlé du Moyen-Orient et de la Syrie, des relations avec la Chine dans la zone indopacifique et de la politique des droits de douane annoncée par D. Trump. Avant le dîner, Girogia Meloni s’était également longuement entretenue avec Elon Musk, un échange d’une grande cordialité comme le montrent les photos. Le porte-parole d’Elon Musk en Italie, Andrea Stroppa, a souligné le caractère quasi exclusif de cette rencontre et la ‘rare opportunité de l’Italie d’avoir une relation spéciale avec les Etats-Unis’ observant que ’la relation d’estime avec Musk, que beaucoup en Italie aimeraient boycotter, nous amène dans un scénario nouveau’. Giorgia Meloni est invitée à la cérémonie d’investiture de Donald Trump à la Maison blanche le 20 janvier. » Repubblica : « Les 15 minutes de Donald et Meloni et l’invitation en janvier à Washington’’. ‘’L’équipe d’Elon Musk bombarde les deux leaders de photos durant leur tête-à-tête dont il est l’organisateur, pour le compte de la Présidente du Conseil italien’’. ‘’Elle s’est rendue à Paris l’autre soir au dernier moment, juste pour cela : la photo avec le tycoon’’. ‘’La photo est là, mais cela n’a pas été une véritable réunion bilatérale, seulement trois rapides échanges mis bout à bout, l’un collectif, avec l’hôte du moment Emmanuel Macron et la présidente géorgienne, l’autre avec Trump et ‘l’ami Elon’ et la dernière finalement seule avec le président élu, à la fin du dîner à l’Elysée, entre les couverts sales et les serviettes froissées’’. ‘’Les sources proches de la Présidence du Conseil parlent quant à elles d’une ‘rencontre privée’ ‘’. ‘’En 15 minutes, l’Ukraine a rapidement été évoquée, ainsi que le Moyen-Orient et la situation en Syrie, quelques allusions à la Chine -sur laquelle il y a une vision commune entre Rome et Washington– et aux droits de douane’’. ‘’Toute la mission parisienne a été construite autour de cet objectif : s’accréditer politiquement et médiatiquement comme l’interlocutrice privilégiée du nouveau président américain’’. ‘’Et pour une médiation pour une rencontre entre D. Trump et U. von der Leyen, d’après des plusieurs dirigeants de Fratelli d’Italia’’. ‘’ ‘L’Allemagne aura des difficultés avec Trump, la France aussi traverse une crise politique’’ affirme Andrea Di Giuseppe, député Fratelli d’Italia proche de Trump qui attribue un rôle charnière à G. Meloni, évoquant même une visite de Trump en Italie l’année prochaine. »

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Giorgia Meloni et Donald Trump

La Stampa, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « Erdoğan renforce son pouvoir d’ouvrir et de fermer les robinets [de l’immigration] vers l’Union européenne ». « Il pourrait ne plus se contenter d’aides économiques et […] viser l’adhésion à l’Europe ». « Une transition difficile et pleine d’incertitudes s’ouvre : d’un côté, des rebelles victorieux déjà divisés en factions, de l’autre, la volonté de restaurer un système démocratique. Mais aussi des divisions dans le monde arabe ». « L’UE […] n’a aucun rôle dans le monde ». « Trump, avec son approche de déréglementation, nous submergera comme un tsunami ». « Poutine pense au-delà de l’Ukraine ». « La Russie a décuplé la production d’armes et de missiles intercontinentaux dont elle n’a pas besoin en Ukraine ». « Les Allemands encouragent la construction de bunkers ». « Pour Trump, ceux qui ne contribuent pas doivent quitter [l’OTAN], ou c’est lui qui partira ». « L’Italie et l’Espagne sont les seuls pays en retard sur l’objectif de 2 % du PIB pour la défense ». « L’Europe doit exclure les dépenses de défense du Pacte de stabilité ». « Le front occidental est celui où Poutine remporte le plus de succès en matière de guerre hybride. Cela vaut aussi pour la Chine. Et cela, dans une totale incapacité occidentale à en prendre pleinement conscience ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2024

Herbert Kickl appelle les Syriens qui fêtent à Vienne la chute de Bachar al-Assad à rentrer dans leur pays.

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Autriche. Le dirigeant du parti patriotique FPÖ Herbert Kickl appelle les Syriens qui fêtent à Vienne la chute de Bachar al-Assad à rentrer dans leur pays.

07/12/2024

Interview de Benny T. de München steht auf par Lionel Baland.

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Allemagne. München steht auf (Munich se lève) est un mouvement qui met sur pied au sein de la capitale de la Bavière, Munich, des manifestations contre la guerre en Ukraine, l’inflation, les mesures coercitives de lutte contre la Covid, la censure, la suppression de l’argent liquide, … :

https://www.breizh-info.com/2024/12/07/241223/munich-se-l...

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Benny T.

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cortège dans la rue

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rassemblement pour la paix dans le centre de Munich 

Patriots for Europe signe la déclaration de Budapest.

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UE. Le groupe Patriots for Europe du Parlement européen a signé la « Déclaration de Budapest », qui appelle à abandonner le Pacte sur la migration au profit d’un nouveau paquet de mesures qui répond aux attentes des électeurs et des États membres : protection des frontières extérieures, arrêt de l'immigration illégale et préservation de l'identité culturelle de l'Europe et de la sécurité de ses citoyens. 

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Jordan Bardella et Viktor Orbán

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Jordan Bardella au sein du Parlement hongrois

Le BSW de Thuringe a voté en faveur de la coalition BSW-CDU-SPD.

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Allemagne. Thuringe. Le parti de gauche anti-immigration BSW de Thuringe a voté en faveur de la coalition avec les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/11/20/thu...)

Roumanie : le Bureau électoral central pour les élections parlementaires a rejeté l'annulation des élections législatives.

Roumanie. Le Bureau électoral central pour les élections parlementaires a rejeté l'annulation des élections législatives demandée par des partis.

Article de Lionel Baland : "Séisme politique en Roumanie : les élections présidentielles annulées."

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Roumanie. Séisme politique en Roumanie : les élections présidentielles annulées :

https://www.revue-elements.com/seisme-politique-en-rouman...

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Călin Georgescu

Klaus Iohannis et Ursula von der Leyen désirent renforcer les réseaux sociaux."

Roumanie et UE. Le président roumain sortant Klaus Iohannis : « Suite aux derniers développements en Roumanie, j'ai eu une discussion approfondie  avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Nous avons convenu que nous devons renforcer la sécurité des réseaux sociaux. »
 

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Klaus Iohannis

Riikka Purra lors de la fête de l'Indépendance.

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Finlande. Le vice--Premier ministre et ministre des Finances patriote Riikka Purra lors de la fête de l'Indépendance.

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Riikka Purra

Călin Georgescu : "Nous allons faire appel devant la Cour suprême : 9 personnes ne peuvent pas décider pour 19 millions."

Roumanie. Déclaration du candidat nationaliste Călin Georgescu concernant la décision de la Cour constitutionnelle d'annuler les élections : « Nous allons faire appel devant la Cour suprême : 9 personnes ne peuvent pas décider pour 19 millions. »

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Călin Georgescu

Alice Weidel est désignée en tant que candidate à la chancellerie pour les élections du 23 février 2025.

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Allemagne. La direction du parti patriotique AfD a désigné la coprésidente du parti Alice Weidel en tant que candidate à la chancellerie pour les élections du 23 février 2025.

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Alice Weidel : "Chancelière pour l'Allemagne"

06/12/2024

"La moitié des Allemands économisent sur le menu de Noël."

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Allemagne.

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"La moitié des Allemands économisent sur le menu de Noël. Mettre dehors les gouvernements de la CDU à FDP-SPD-écologistes !"

Roumanie : la Cour constitutionnelle vient d'annuler l'ensemble du processus électoral pour les élections présidentielles.

Roumanie. La Cour constitutionnelle vient d'annuler l'ensemble du processus électoral pour les élections présidentielles, c'est-à-dire les deux tours.

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"Le PIB ralentit mais le spread à son plus bas niveau."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin portent sur la situation politique en France « France en crise. Macron « des erreurs mais je ne partirai pas » » (Corriere della Sera), « Macron : « je ne démissionne pas » » (Repubblica), la loi de finances en Italie « Concordat, impôts et banques : c'est un affrontement entre la Ligue et Forza Italia » (Stampa), « Le PIB ralentit mais le spread à son plus bas niveau » (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la situation en Syrie et l’adoption du décret fiscal en Conseil des ministres.

Les retombées en Europe et en ItalieCorriere della Sera, éditorial : « tant que l’Allemagne et la France ne surmontent pas leurs difficultés internes, le processus d’intégration européen demeurera enlisé. Les projets ambitieux telle la défense apparaissent à ce stade hors de portée ». Il Foglio : « l’épuisement politique de Macron, même s'il se maintient jusqu'à la fin de son second mandat à l'Elysée, est une mauvaise nouvelle et une pire perspective pour la France et l'Europe ». Il Giornale : « Dimanche sur le parvis de Notre-Dame de Paris, le vrai protagoniste sera Trump, l’Europe étant à ses pieds : la France et l’Allemagne sont en pleine crise politique et l’UE, sans direction, est incapable de s’opposer à une Amérique qui est prête à l’abandonner ». La Repubblica : « En apparence, la crise de la Ve République française n’a aucune retombée sur la IIe République italienne. Les équilibres constitutionnels et les acteurs sont différents. En réalité, les difficultés de Paris alimentent la satisfaction, non cachée, des adversaires du modèle semi-présidentiel. Les admirateurs de Mélenchon ne manquent pas : de Giuseppe Conte (M5S) à l’alliance Verdi-Sinistra jusqu’à une partie du monde syndical. Un succès du Français pousserait les radicaux de gauche à accentuer les tons démagogiques, au grand dam de la gauche réformatrice. A droite, Marine Le Pen a de bons rapports avec Salvini mais beaucoup moins avec Meloni. Il ne fait pas de doute que le chef de la Ligue, Matteo Salvini, serait le premier à soutenir la cheffe du RN si elle devait arriver au second tour des présidentielles. Ce qui se passe en France aura des répercussions au-delà des Alpes ».

Les avancées de l’accord du Mercosur. Foglio : « Von der Leyen profite de la crise française pour avancer sur le Mercosur ». Messaggero : « Le voyage de von der Leyen […] a été tenu secret jusqu’au dernier moment ». Ce « coup de force » intervient « au moment de la plus grande faiblesse politique du président Emmanuel Macron ». Foglio : « La Commission ayant été votée, la présidente Ursula n’a plus peur de perdre des voix et considère le dirigeant français comme amoindri et en déclin ». Stampa : « Le président de l'Élysée, irrité, a appelé Ursula von der Leyen en jugeant l'initiative «’’inacceptable’’. Mais la véritable douche froide pour la Commission est venue en soirée, lorsque des sources de Palais Chigi […] ont annoncé qu'”les conditions ne sont pas réunies pour signer le texte actuel” ». Bien que, selon Sole, « la majorité gouvernementale semble dramatiquement divisée. Salvini s’y oppose farouchement “en défense des agriculteurs” tandis que Tajani a donné son accord ». Messaggero : « En plus d’un engagement de la Commission à intervenir en cas de “déséquilibres”, l’exécutif italien demande avant tout que les normes européennes [de protection des consommateurs et de contrôle qualité] soient pleinement respectées ». Stampa : « La prise de position de Giorgia Meloni est cruciale ». En effet, « Le feu vert du Conseil et du Parlement européen est nécessaire ». Foglio : « La France est en train de former une minorité de blocage avec la Pologne, l’Autriche et les Pays-Bas ». Stampa : « Mais leur “non” ne suffit pas ». P. Canfin : “Si Meloni rejoint ce groupe, les conditions d'une minorité de blocage sont réunies et l'accord tombeIl en va de même à Strasbourg, où les eurodéputés de FdI pourraient faire la différence. Le destin de l'accord dépend de Rome”. Messaggero : « Aujourd’hui, il est prévu que la présidente de la Commission annonce depuis Montevideo, aux côtés des homologues d’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay, la conclusion des négociations techniques avec un accord politique de principe ».

UE et secteur automobile. Corriere della Sera : « Rome, Paris et Berlin s’allient contre les amendes à l’encontre des constructeurs automobiles européens’’. ‘’La crise de l’automobile européenne est arrivée jusque sur le bureau des ministres des Transports à Bruxelles’’. ‘’Le point de départ est le document conjoint de l’Italie et de la République Tchèque, endossé par la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie pour que la révision de la norme sur la fin des moteurs thermiques d’ici 2035 ait lieu dès 2025 plutôt qu’en 2026. Pour l’instant, l’unique point commun réunissant Rome, Paris et Berlin est la demande adressée à la Commission européenne d’éviter les amendes vis-à-vis des constructeurs et de faire preuve de flexibilité en 2025 avec les constructeurs automobiles qui ne se conformeraient pas à l’objectif de réduction de 15% des émissions par rapport à 2021 pour les nouveaux véhicules. » Repubblica : « Paris et Berlin disent stop aux amendes de l’UE [à l’encontre des constructeurs automobiles]’’. ‘’Le message adressé à l’UE est clair et fort : il faut revoir le mécanisme de sanction en cas de dépassement -de plus en plus probable- des limites fixées pour les émissions de CO2. Il s’agit d’éviter 15 milliards d’euros d’amendes, véritable boulet qui tirerait vers le bas un secteur aux prises avec la transition écologique, rendant le marché européen bien plus compliqué notamment face à la Chine’’. ‘’L’hypothèse envisagée est un gel des amendes, mais pas un coup d’éponge total donc’’. ‘’La France appuie elle aussi la requête adressée par Berlin’’. ‘’Malgré la crise ayant provoqué la chute du gouvernement Barnier, le représentant français relance appelant à des ‘solutions concrètes afin que les constructeurs pleinement engagés sur le front de l’électrique n’aient pas à payer de sanction’, sur la même ligne que le ministre des Transports italien Matteo Salvini qui dit ‘faire confiance au commissaire grec [A. Tzitzikostas] qui a compris que nous risquions la catastrophe’. » Sole 24 Ore : « Meloni est convaincue que les conditions sont réunies pour marquer un tournant significatif sur des questions centrales telles que la compétitivité et l'immigration. Sur le premier point (d'autant plus au vu de la politique commerciale de Donald Trump), des choix et des fonds sont nécessaires rapidement. Un point également mis en avant par Giorgia Meloni lors du Conseil européen informel de Budapest. Il est probable que, lors de l'entretien d'hier au Palais Chigi, G. Meloni ait également demandé au nouveau commissaire européen Raffaele Fitto des précisions sur la décision d'Ursula von der Leyen de maintenir la direction générale des réformes, qui était auparavant supervisée par le vice-président chargé des réformes lui-même. En réalité, il s'agit d'une réorganisation qui a conduit à une rationalisation de la structure précédente, approuvée par R . Fitto lui-même. Ce qui est certain, c'est qu'une fois de plus, l'Allemagne et la France ont obtenu le plus grand nombre de chefs de cabinet et de fonctionnaires (comme cela a toujours été le cas) ».

UE et défense Corriere della Sera : « ‘’Concernant les dépenses militaires, l’Italie se trouve encore en queue de peloton. Le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) se dit inquiet de la ‘trajectoire décroissante des dépenses militaires’ dans la Loi de Finances et affirme vouloir atteindre le seuil des 2% de PIB d’ici 2028’’. ‘’S’adressant directement au ministère de l’Economie il a appelé à se ‘rendre compte de la gravité de la période actuelle et à augmenter les investissements pour la défense’ ‘’. ‘’Guido Crosetto dénonce également le nouveau Pacte de Stabilité, signé par Giorgia Meloni aussi’’. ‘’Le gouvernement italien demande un décompte séparé des dépenses militaires dans le calcul du déficit, des attentes gelées par le commissaire à l’Economie’’. ‘’A Budapest, l’ancien président du Conseil Mario Draghi a jugé faisable d’atteindre l’objectif de 2% du PIB de dépenses militaires d’ici 2028 sans remettre en cause le Pacte de Stabilité. Reste à savoir comment. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le premier maire du Vlaams Belang est entré en fonction à Ninove.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Ninove. Guy D'haeseleer du Vlaams Belang devient le premier bourgmestre (maire) Vlaams Belang de Belgique. Il est entré en fonction, ainsi que les échevins (adjoints au maire) qui sont tous de sa tendance politique.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/13/nin...)

00:55 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Parti du Progrès donné à 24 %.

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Norvège. Un sondage Opinion donne les patriotes du Parti du Progrès premiers à 24 %.

05/12/2024

Accusation d'une campagne d'influence sur TikTok en faveur du candidat nationaliste Calin Georgescu.

Roumanie. Le président sortant Klaus Iohannis a publié des notes des services de renseignement affirmant l'existence d'une énorme opération d’influence sur TikTok en faveur du candidat nationaliste Calin Georgescu arrivé premier à l'issue du premier tour.

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Calin Georgescu

Interview de l'éditeur Christian Bouchet par Lionel Baland à propos de la publication du premier livre de Daria Douguine.

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France et Russie. Interview de l'éditeur Christian Bouchet (Ars Magna) à propos de la publication du premier livre de Daria Douguine :

https://www.breizh-info.com/2024/12/05/241074/241074/

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Daria Douguine

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Le premier ouvrage de Daria Douguine paru en français

"Le décret sur les flux migratoires a été définitivement approuvé au Sénat."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes sont majoritairement consacrées à la chute du gouvernement français « Chaos en France, le gouvernement tombe » (Corriere della Sera), « France, la gifle pour Macron » (Repubblica), « La France otage des populistes » (Stampa), « Le gouvernement tombe, la France craque » (Messaggero), « Barnier saute, Macron dans un cul de sac » (Domani), « Crise à l’italienne » (Avvenire).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la visite à Rome de V. Orban, l’adoption du décret sur les flux migratoires, l’arrestation d’un groupe néonazi en Italie.

Les retombées en Italie de la chute du gouvernement français : Corriere : « C’est la fin du macronisme tout comme la fin d’une certaine idée d’Europe car c’est l’alliance brune-rouge, l’alliance entre deux populismes opposés, qui a gagné. Cela pourrait représenter une bonne nouvelle pour Meloni, qui n’a jamais eu de bons rapports avec le président français. Toutefois, penser d’affronter Trump et ses menaces protectionnistes avec la solution du « chacun pour soi » serait un suicide européen. »

Décret sur les flux migratoires. Repubblica : « Le décret sur les flux migratoires a été définitivement approuvé au Sénat, au milieu des polémiques, avec 99 voix pour et 65 contre. Et ce malgré l’avis négatif émis par le Conseil supérieur de la magistrature estimant que les Cours d’appel crouleront sous les procédures pour les transferts de migrants, provoquant des retards sur les autres procédures civiles’’. ‘’Au point même de porter préjudice à la bonne mise en œuvre des objectifs du PNRR en matière de justice’’. ‘’Le décret contient entre autres la liste des pays de provenance des migrants jugés sûrs, qui comprend notamment l’Egypte, le Maroc et le Bengladesh, contrairement à ce qu’estime l’Europe’’. ‘’Le point le plus controversé porte sur la rétention des demandeurs d’asile dont le transfert sera décidé par les Cours d’appel et non plus par les sections spécialisées des tribunaux’’. ‘’Toutefois, une proposition de modification du texte sera présentée bientôt afin de repousser d’un an ce transfert de compétences’’. ‘’L’opposition critique en outre le durcissement des conditions du rassemblement familial souhaité par la Ligue et la violation de la vie privée en cas de saisie des appareils électroniques pour vérifier l’identité des migrants’’. ‘’Les ONG assurant le secours en mer dénoncent une norme punitive, en particulier avec le durcissement des délais et des amendes à leur encontre. » Corriere della Sera : « Sur la route des Balkans, les villes se trouvant le long de l’autoroute A4 lancent l’alerte : ‘il y a urgence’ ‘’. ‘’Dans une lettre signée par neuf communes italiennes, toutes situées dans l’axe de l’autoroute A4 [de Trieste, au Nord-Est de la Péninsule, à Milan en Lombardie], les autorités locales lancent l’alerte en s’adressant aux députés mais n’ont pas encore obtenu de réponse’’. ‘’Elles demandent de l’aide et une action concrète, ‘faire semblant de ne pas voir la situation n’efface pas la présence effective des migrants’ malgré un recensement très lacunaire, souligne une députée du Parti démocrate‘’. ‘’Il s’agit d’un flux continu bien que moins flagrant que les naufrages en mer’’. ‘’Les assesseurs chargés de l’aide sociale, pour la première fois issue de partis de droite comme de gauche, demandent une ‘réponse structurée’. »

La rencontre entre G. Meloni et V. Orbán. Foglio : « Meloni-Orban, presque amis ». Corriere : « Le communiqué conjoint diffusé hier est un compromis afin de ne pas se contredire dans les déclarations publiques, au vu de la distance politique qui sépare les deux dirigeants sur certains dossiers ». Foglio : « Avant tout, la guerre en Ukraine ». Messaggero : « Avec le leader hongrois déclarant une guerre sans merci à Ursula von der Leyen, tandis que les conservateurs dirigés par Meloni célèbrent encore l'entrée de Raffaele Fitto (Frères d'Italie) à la Commission ». A. Tajani (Forza Italia) : "Les Hongrois ne veulent pas continuer à envoyer des armes, […] nous avons une position différente". Corriere : « Toutefois, on constate un rapprochement […] avec la formule "pour une paix juste et durable" ». Domani : « Les politiques migratoires ont été au centre de la rencontre ». « Tous deux souhaitent créer un axe à Bruxelles autour des pays sûrs et répliquer le modèle albanais. Les deux dirigeants, selon le Palais Chigi, “ont partagé l’urgence de définir un cadre juridique actualisé pour faciliter les rapatriements depuis l’UE” ». Sole : « Toutefois, sans la "clarification" de Bruxelles, cet accord [albanais] est destiné à rester pratiquement sans effets concrets ». « Mais il y a du mouvement et cela pourrait déjà se matérialiser dans quelques semaines lors du prochain Conseil européen ». Messaggero : « La cheffe de Fratelli d’Italia ne peut ni ne souhaite immédiatement s’aligner sur l’axe souverainiste qui se consolide autour de Trump, avec le soutien du Hongrois ». « Hier, Milei a inauguré cette nouvelle alliance en présidant à Buenos Aires la CPAC, la conférence des conservateurs américains. Sur scène, on retrouvait Bolsonaro, Santiago Abascal et Lara Trump. […] Pour l’instant, Meloni ne se précipite pas ». Mais « Javier Milei […] sera l'invité d'honneur d'Atreju ».

UkraineIl Foglio : « Face au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, alors que les membres de l'OTAN sont divisés sur l'opportunité d'offrir une invitation à Kiev à rejoindre l'alliance, certains pays européens ont commencé à discuter de la possibilité d'envoyer des soldats sur le terrain en Ukraine dans le cadre de garanties de sécurité visant à dissuader une nouvelle agression de la part de la Russie en cas de cessez-le-feu. La France et le Royaume-Uni sont les deux principaux pays à avoir intensifié les discussions confidentielles sur une forme d'engagement direct sur le terrain par une coalition européenne au cours des dernières semaines. Enfin, la ministre Allemande Baerbock a fait des concessions sur l’hypothèse d’une présence internationale comme arme de dissuasion ». Corriere : « Le ministre Tajani (Forza Italia) a imprimé un changement de cap du gouvernement en déclarant hier soir au micro de Rai Uno. Le ministre des Affaires étrangères a fait des ouvertures à un possible changement de cap : ‘’si les Russes continuent à avancer, Zelensky devra accepter certaines conditions s’il ne veut pas que les choses empirent’’Des paroles et un ton différents qui tiennent compte de l’arrivée de Trump en janvier ».

Commission EuropéenneLa Stampa : « Raffaele Fitto conservera les portefeuilles des politiques de Cohésion et aux Réformes, mais perdra la direction générale des Réformes, appelée à devenir de plus en plus cruciale en vue de la possible réforme du budget de l’UE qui vise à lier la distribution des fonds européens à la réalisation effective des réformes par les États membres ». « La structure, qui compte plus de 200 employés, a été fusionnée avec la task force pour la mise en œuvre du plan de relance, mais sera placée sous le contrôle direct de Von der Leyen. Aucun Italien dans les cabinets qui s'occuperont de Concurrence et de Compétitivité ». « Un autre critère important pour mesurer l'influence d'un pays au sein du collège des commissaires est la présence de compatriotes dans les cabinets, et en particulier ceux qui occupent les postes de chef de cabinet ou d’adjoint. […] Les résultats montrent que, pour l'Italie, ça ne s’est pas bien passé, surtout si l'on compare avec l'Allemagne et la France, qui confirment leur domination aux postes clés ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/12/2024

Viktor Orbán à Rome.

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Italie, Vatican et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré à Rome le Premier ministre italien Giorgia Meloni et, au Vatican, le pape François.

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Viktor Orbán et Giorgia Meloni

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Le pape François et Viktor Orbán

Alice Weidel estime qu'une majorité existe afin de voter des réformes.

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Allemagne. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel estime qu’une majorité existe, suite à la rupture du parti libéral FDP avec le gouvernement regroupant les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes, afin de réintroduire l’énergie nucléaire, de supprimer la loi sur le chauffage et d’assurer la sécurité des frontières.

Cette majorité, qui pourrait se dégager afin de voter ces réformes, serait constituée des démocrates-chrétiens de la CDU, des sociaux-chrétiens se la CSU, des libéraux du FDP et d’élus indépendants.

Au lieu de cela, la CDU/CSU préfère, selon Alice Weidel, saboter complètement le fonctionnement de la Chambre des députés.