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13/08/2024

Sahra Wagenknecht estime que les trois élections en septembre pour des parlements d’États sont un vote à propos de la paix et de la guerre.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que les trois élections en septembre pour des parlements d’États sont un vote à propos de la paix et de la guerre. Elle critique vivement le déploiement prévu de missiles américains à plus longue portée Tomahawk.

Thuringe : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 19 %.

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Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 19 % pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe. (Seuil électoral à 5 %)

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BSW : anti-immigration

Sonstige : autres

"Réforme de la justice et concessions balnéaires"

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au Proche-Orient dominent les unes de la presse : « Les fronts de guerre » (Repubblica), « L’UE et les Etats-Unis appellent l’Iran à la retenue » (Stampa, Avvenire), « Iran : les Etats-Unis déplacent leur porte-avions » (Giornale). L’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk fait la une du Corriere della Sera : « Kiev avance, colère de Poutine »Enfin, l’actualité politique, et notamment la question de la réforme de la justice et celle des concessions balnéaires, est aussi largement citée : « Surpopulation carcérale, Nordio annonce son plan : « j’en parlerai au Quirinal » » (Corriere), « Concessions balnéaires : il n’y aura pas de prolongation mais juste des compensations » (Stampa).

Les JT couvrent essentiellement la menace d’une attaque iranienne sur Israël et la percée ukrainienne en territoire russe, l’entretien entre Elon Musk et Donald Trump sur X, le rapport de l’OCDE mentionnant la hausse du revenu des ménages italiens, les fortes chaleurs en Italie, et enfin l’arrivée du drapeau olympique à Los Angeles et l’avenir de la vasque olympique des Jeux à Paris.

COULISSES, La Stampa, F. Capurso « Biden associe également Meloni. Selon Tajani (Forza Italia), Téhéran adopte une posture « trop rigide » » : « Au moment le plus délicat du parcours de paix tenté à Gaza, la présidente du Conseil Meloni a reçu l’appel du président américain Biden, qui avait déjà appelé les dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. La tentative de freiner Israël dans ses bombardements pourrait être entravée par les menaces provenant de l’Iran, qui promet de se venger après l’exécution du chef du Hamas à Téhéran. Washington veut ainsi commencer à construire un front commun et (avec les alliés) invite l’Iran à la retenue. Le ministre Tajani ne se montre guère optimiste : ‘’il ne faut pas se leurrer’’ a-t-il déclaré. Hier, Tajani s’est entretenu par téléphone avec son homologue iranien Ali Bagheri : ‘’je lui ai répété notre appel à la prudence, mais il y a eu une position plutôt ferme de la part de mon homologue : il a souligné le droit de l’Iran de réagir à l’attaque subie en territoire iranien et contre son consulat à Damas’’. ‘’Nous avons souligné que la stabilité du Proche-Orient est fondamentale pour tous. J’espère que notre appel à la modération sera écouté’’ a-t-il ajouté. Le titulaire de la Farnesina espère encore pouvoir jouer un rôle lors de la réunion diplomatique qui se tiendra le 15 août : ‘’c’est une situation très difficile et délicate. Nous espérons que la proposition des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte sera accueillies favorablement’’. L’Italie participe ainsi aux négociations, malgré son exclusion dans la déclaration conjointe avec la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cela a été fortement critiqué par les partis d’opposition, qui ont regretté l'isolement international de l’Italie. Comme l’a souligné Enrico Borghi d’Italia Viva, ‘’l’Italie, qui assure la présidence tournante du G7, n’a pas été prévenue ’’. Les diplomates italiens ont voulu minimiser la polémique : ‘’cela est tout-à-fait naturel, il s’agit du format E3 des trois pays européens faisant partie de la discussion sur le JCPOA sur le nucléaire iranien’’. Quant au G7, dont la Russie et la Chine ne font pas partie, il est considéré par les Iraniens comme une entité fortement occidentale, et donc ‘’moins bien perçu par la diplomatie iranienne’’. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Nordio, ministre de la justice : "En ce qui concerne la détention provisoire, tout doit être revu. Avec nos propositions, on peut arriver à 15 à 20.000 personnes en moins dans les prisons » de Virginia Picollillo : « Ce que j’ai lu [sur des tensions éventuelles avec G. Meloni) est faux. Notre entente n’a jamais été meilleure, comme l’a montré notre dernière réunion à Chigi. Quant à la réunion avec le président Mattarella, ce qu’on a raconté est faux, elle a été concertée lors de cette même réunion au palais Chigi. Concernant le fait que cette réunion se soit tenue pendant le vote, la présidente du conseil avait décidé de tenir une réunion pour se pencher sur les mesures concrètes et urgentes afin d'éliminer, ou du moins de réduire, l'éternel problème de la surpopulation carcérale. Que l’opposition s’en indigne est une bonne nouvelle : cela veut dire qu’elle n'a pas d'autres arguments. Au sein de la majorité, nous avons toujours eu des sensibilités un peu différentes. Tout le monde sait que j'ai été voulu comme ministre par Giorgia Meloni alors que j'avais présidé le comité de promotion des référendums, souhaitant aussi l'abrogation de la loi Severino, à laquelle FdI était opposé. Mais nous sommes en train de trouver sereinement une synthèse. Une question aussi complexe ne peut pas être traitée en termes presque contractuels avec les autres partis. Et je rappelle que le référendum sur la détention provisoire était aussi proposé par la Ligue. Or, la nécessité d'une réforme en la matière est ressentie par l'ensemble de la majorité. Il est évident que pour les voleurs, les violeurs corrompus et les auteurs d'autres crimes graves, la détention provisoire sera maintenue. Ce qui est important, c'est de mieux définir les conditions de son application. En commençant par l'exigence de réitération du crime. Le danger ne peut être déduit du fait que le fonctionnaire accusé de corruption est maintenu dans ses fonctions. Concernant le droit européen, nous ne sommes pas du tout en dehors des règles. L'UE dit "peut" et non "doit" supprimer ce délit. Nous l'avons déjà dit clairement. À tel point que les recommandations reçues de Bruxelles n'en faisaient pas mention et que le président Mattarella a signé sans commentaire. La norme proposée contient des nouveautés notables, à commencer par la possibilité d'exécuter la peine dans des milieux autres que la prison, comme les centres pour toxicomanes. Ensuite, c'est aux magistrats de décider de les y envoyer ou non. Je rappelle que les prisonniers ne sont pas mis en prison par le gouvernement, mais par les juges. La question de l’impact de la norme sur les rave party est une autre fausse information. Pour ce nouveau crime, personne n'a jamais été emprisonné. Au contraire. On n'en a pas organisé d'autres, évitant ainsi des incidents qui auraient provoqué, ceux-là oui, plus d'arrestations. Concernant la surpopulation carcérale, nous avons des projets que nous voulons présenter au chef de l'Etat. Il serait irrespectueux de les annoncer ici. Mais si nous combinons la possibilité pour les toxicomanes d'aller dans d'autres établissements, avec celle de renvoyer les détenus étrangers dans leur propre pays, sur laquelle nous travaillons nuit et jour, avec la Farnesina, nous pouvons arriver à 15 à 20 000 détenus en moins. Le problème de la surpopulation serait donc résolu ».

ARTICLE, Stampa, I. Lombardo, « Concessions balnéaires : le compromis de Fitto (Frères d’Italie) à un pas de la nomination européenne » : « Le 6 juin, quelques jours avant les élections européennes, Raffaele Fitto laissait entendre qu’il n’avait pas la solution attendue sur les concessions balnéaires et qu’il ne l’aura peut-être jamaisBien rodé à la politique, Fitto sait faire des déclarations dans lesquelles il évite de trop s’exposer, et les propriétaires de concessions de plage en ont assez de ce qu’ils considèrent comme des propositions vagues et en déduisent que le gouvernement ne va pas satisfaire leurs revendications. La directive Bolkenstein impose qu’il y ait des nouveaux appels d’offre pour ces concessions, ce à quoi Fratelli d’Italia s’est toujours déclaré opposé.  Le site spécialisé du secteur Mondo Balneare écrit que « depuis qu’il est au gouvernement [le parti de Giorgia Meloni], hormis la prolongation d’un an, n’a rien approuvé de concret ». Avec les élections européennes et la formation de la majorité parlementaire soutenant la nouvelle Commission de Ursula von der Leyen, le gouvernement de la droite italienne a eu encore moins de marges de négociations. Fitto l’a toujours su, d’autant plus que son nom fait partie des négociations pour le fauteuil de commissaire qui reviendra à l’Italie. L'annonce devrait avoir lieu lors du Conseil des ministres prévu après le 25 août. Avant de partir pour les Pouilles, Meloni et von der Leyen se sont entretenues au téléphone pour sceller l'accord. D'après des sources gouvernementales, Fitto se verrait attribuer le poste du Budget renforcé par les délégations au plan de relance et à la Cohésion. Aucune possibilité apparemment d’obtenir la Concurrence, sur laquelle l’Italie paye son manque de respect continu des normes européennes. Sur les concessions balnéaires, Fitto explique qu'il serait préférable d'opter pour la solution imaginée par le gouvernement Draghi. Viser des compensations, peut-être plus substantielles, tout en cherchant d'autres formes de protection pour les entrepreneurs qui perdront leur activité lors des appels d'offres. Le ministre a compris avant les autres que l'Europe n'acceptera pas de nouvelles prolongations. Fitto et Meloni savent aussi que le Président de la République Sergio Mattarella n'accepterait pas de signer une loi prévoyant de nouveaux reports qui, après l'ouverture d'une procédure d'infraction, exposeraient l'Italie à une condamnation par la Cour de justice de l’Union européenne. Fitto cherche depuis quelques temps à clore le différend avec l’Europe mais à Fratelli d’Italia et dans la majorité, il y a deux lignes. Des brouillons circulent, prévoyant des extensions différenciées et pluriannuelles et proposés par l’aile des faucons, menée par Riccardo Zucconi, député mélonien dont le CV mentionne une activité d’entrepreneur sur la côte de la Versilia. Meloni évite par tous les moyens de prendre parti, la seule manière d’éviter d’être dans le viseur de ceux qui lui reprocheraient une nouvelle promesse trahie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Danemark : viols par des chauffeurs de taxi originaires de pays arabes.

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Danemark. L'industrie du taxi a un problème avec certains de ses chauffeurs arabes qui violent des clientes. Le Parti du peuple danois estime que, jusqu'à ce que le milieu des taxis maîtrise le problème, cette dernière devrait permettre aux clients d’éviter ces chauffeurs lorsqu'ils commandent un taxi.

"La droite du gouvernement à l’assaut des Jeux olympiques."

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Italie. Revue de presse.

L’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk est également citée : « Koursk, la bataille sur le terrain fait rage » (Messaggero), « L’Ukraine avance, la Russie menace » (Repubblica, Domani).

Sur X, le hashtag #Egonu, en référence aux propos racistes du parlementaire européen R. Vannacci contre la joueuse italienne de volley, fait tendance. 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères, « Il ne faut plus d'attaques contre les civils. Israël doit dire oui à un cessez-le-feu. Nous sommes prêts à faire notre part. »

ARTICLE, La Repubblica, G. Foschini, « La droite du gouvernement à l’assaut des Jeux ; l’Italie devient un « cas » désormais pour le CIO » : « La cérémonie d’ouverture ? « Dégoûtante. Les Français ont été minables » (Matteo Salvini, vice-président du Conseil). Le combat entre les boxeuses Angela Carini et Imane Khelif ? « Angela rencontre un trans : nous sommes otages de la politique woke » (encore Salvini mais également la ministre de Frères d’Italie Daniela Santanchè). Enfin hier, pour la cérémonie de clôture : « S’il continue comme ça, le CIO abolira la distinction entre les compétitions masculines et féminines pour les unir dans un unique genre « neutre » » (la ministre de Frères d’Itaie de la famille Eugenia Roccella). Les déclarations mises bout à bout, le récit que la droite du gouvernement Meloni offre de ces Jeux Olympiques français ne laisse pas de place aux interprétations : elle va à l’affrontement « culturel » avec la France d’Emmanuel Macron et le CIO de Thomas Bach. Avec le premier, elle défend ses positions de politique étrangère où, au fond, le sport est un terrain comme un autre, et on sait que les rapports entre les deux gouvernements sont difficiles. L’affrontement avec le second pose en revanche un problème plus complexe car il risque de laisser des séquelles importantes avec le CIO. Il n’a pas échappé au Comité international que certaines positions italiennes sont des copies fidèles de celles de grands ennemis, comme la Russie de Poutine. Elles ont en outre remis en cause la charte olympique. « C’est une chose de contester, c’en est une autre de remettre constamment en question les principes de base du Comité. L’Italie a été la seule à prendre cette direction. Et ça ne peut qu’ouvrir une réflexion dans le futur. ». Le comportement de certaines fédérations, surtout la boxe, inquiète Genève : la décision d’Angela Carini de ne pas combattre est un point de non-retour. Tout comme les paroles de Franco Falcinelli, l’homme fort de la boxe italienne, qui a qualifié de « bienfaiteur » le président russe de l’Iba, Kremlev, ennemi numéro 1 du CIO.  Tout cela, Giorgia Meloni le sait et elle a cherché une échappatoire. A Paris, elle a renoncé à accompagner sa fille à Eurodisney pour rencontrer, notamment en vue des Jeux de Milano-Cortina, Bach : elle lui a demandé des garanties formelles sur les normes en matière de genre pour l’accès aux compétitions et Bach n’a pu que confirmer les politiques du CIO. Mais elle a surtout voulu se présenter comme une interlocutrice fiable. Effectivement, les rapports entre les deux sont excellents. Le problème est que le CIO fonctionne peu avec les personnes et beaucoup avec les procédures : Bach ne se représentera pas et qui arrivera après lui trouvera un dossier peu flatteur sur les rapports avec l’Italie. Et les déclarations des dernières heures de la ministre Roccella n’arrangent rien. Ni celles de Roberto Vannacci qui, s’exprimant comme une marionnette russe à propos de Paola Egonu, meilleure joueuse de l’édition, a dit : « Félicitations, mais je répète que ses traits somatiques ne représentent pas la majorité des Italiens ».

ARTICLE, La Stampa, L. Fornovo et S. Riccio « Banques, une réunion avec le gouvernement se tiendra en septembre » : « Une taxe sur les extra-profits ayant été démentie de manière catégorique, le ministre de l’Economie G. Giorgetti (Ligue) espère toujours pouvoir obtenir des ressources de la part du secteur bancaire dans la perspective de l’élaboration de la loi de finances. Le ministère est toujours en quête d’argent et l’objectif serait de conclure les négociations avec les géants du secteur afin d’obtenir des ressources « extra » sur une base volontaire. Le cercle des ‘’contribuables spéciaux’’ pourrait s’élargir à la Poste et aux assurances. Le ministre suit actuellement une ligne de conduite souple pour trouver "une solution concertée" avec les banques d'ici la fin du mois de septembre. Il y a quelques jours, sur un ton quelque peu sibyllin, le ministre avait déclaré que les banques, qui paient déjà une surtaxe sur les impôts de l'IRES et de l'IRAP, "seront appelées, comme tous les citoyens, à contribuer aux finances publiques". En l'absence d'augmentation brutale des pertes sur créances, il est clair que la contribution la plus substantielle des banques viendra de la taxation de leurs bénéfices, qui sont en forte croissance. Une des hypothèses étudiées serait de proposer aux banques d'augmenter partiellement et progressivement la rémunération des dépôts sur comptes courants, ce qui bénéficierait également au Trésor, ainsi qu'aux citoyens, par le biais de la taxe de 26% sur les revenus d'intérêts. »

SONDAGE, Repubblica, par I. Diamanti, « La guerre fait plus peur que l’immigration : la demande de sécurité aux frontières augmente » : « Les frontières définissent le sentiment des Italiens, comme le montre une étude conduite par LaPolis-Université d’Urbino Carlo Bo. La frontière permet de définir le monde, son monde, et l’espace de ses mouvements. L’impression d’une « insécurité internationale » augmente, que celle-ci soit localisée comme proche ou éloignées de nos frontières. Les médias jouent un rôle dans ces ressentis, en mettant en scène le « spectacle de la peur » pour générer de l’audience. Mais les frontières sont intrinsèquement faites pour être franchies, que ce soit dans les domaines politiques, économiques et marchands. Leur ouverture et leur fermeture suscitent donc des effets différents dans la société. Pendant longtemps a prévalu un discours de fermeture des frontières face à une immigration devenue incontrôlable, en provenance notamment d’Afrique. Mais ces dernières années, les flux migratoires se sont réduits, tandis que la demande de main d’œuvre a augmenté, et peu sont les jeunes Italiens prêts à la satisfaire. Ces jeunes en arrivent même à quitter le pays, vers d’autres nations européennes. Et pourtant, les frontières sont surveillées avec de plus en plus d’attention, pour des raisons toujours liées à « l’insécurité internationale » avec la guerre en Ukraine ou les conflits au Moyen-Orient. Cette volonté de contrôle est restée stable ces dernières années, puisque l’on relevait qu’en 2018 environ 56% des Italiens déclaraient « souhaiter que les frontières soient davantage contrôlées » ; ce chiffre est passé à 58% aujourd’hui. Les divergences concernant la question de l’ouverture se superposent aux clivages politiques ; la plus grande demande d’ouverture provient majoritairement de l’électorat du Pd et d’Avs. Si les choses sont plus compliquées pour les électeurs du M5s, elles sont plus claires à droite, où 80% des électeurs de Frères d’Italie se disent favorables à un contrôle accru des frontières ; il en va de même pour 70% de l’électorat Forza Italia, la Ligue et Azione. D’autres facteurs expliquent aussi ces positions, comme l’âge et la profession. En effet, l’étude met en avant une propension à l’ouverture plus importante pour les jeunes de moins de 30 ans, et avec eux une grande partie des étudiants. Comme avait déjà pu l’observer Repubblica, une « génération E », tournée vers l’Europe, émerge chez les jeunes, de la même manière qu’une « génération G », pour « global » a fait son apparition. Pour ces jeunes, les frontières sont davantage des limites à leur futur, qui déterminent leur présent. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/08/2024

Le dirigeant du parti social-démocrate de Basse-Autriche demande une loi d'interdiction de l'islamisme.

Autriche. Le dirigeant du parti social-démocrate SPÖ de Basse-Autriche et ministre de Basse-Autriche Sven Hergovich demande une loi d'interdiction de l'islamisme.

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11/08/2024

Les Jeunes UDC de Genève s'opposent au financement public prévu pour l'organisation du concours de l'Eurovision de la chanson 2025.

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Suisse. Les Jeunes UDC de Genève s'opposent au financement public prévu pour l'organisation du concours de l'Eurovision de la chanson 2025. Ils annoncent le lancement d'un référendum ou d'une initiative si la cité de Calvin en décroche l'organisation.

Les compétences économiques des dirigeants de partis politiques allemands.

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Allemagne. Une enquête d’opinion à propos des compétences économiques des personnalités politiques place le Premier ministre bavarois Markus Söder (CSU) premier, le ministre libéral des Finances Christian Lindner (FDP) deuxième, le co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht troisième et la co-présidente du parti patriotique AfD Alice Weidel quatrième.

Le BSW ne conclura des accords de coalition qu’avec des partis qui refusent le stationnement d’armes américaines en Allemagne.

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Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration Sahra Wagenknecht a déclaré que son parti, le BSW, ne conclura des accords de coalition, à l’issue des élections de septembre 2024 dans trois États de l’Est de l’Allemagne, qu’avec des partis qui refusent le stationnement d’armes américaines en Allemagne.

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10/08/2024

La ville de Cologne est contrainte d'indemniser Simone Baum qui avait été licenciée pour avoir pris part à la réunion de Potsdam.

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Allemagne. La ville de Cologne est contrainte d’indemniser Simone Baum de la Werteunion pour l’avoir licenciée. Cette dernière est réintégrée dans son emploi à la ville de Cologne. La ville devra lui verser l'intégralité du salaire qu'elle a perdu depuis son licenciement.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/07/04/le-...)

La poste italienne émet un timbre à l’effigie du philosophe et homme politique fasciste italien Giovanni Gentile.

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Italie. Le parti Süd-Tiroler Freiheit [du Tyrol du Sud/Haut-Adige] dénonce le fait que la poste italienne a émis un timbre à l’effigie du philosophe et homme politique fasciste italien Giovanni Gentile.

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Le ministre de Frères d'Italie Adolfo Urso présente le timbre.

09/08/2024

Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 27 % pour les élections du 29 septembre.

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Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 27 % pour les élections du 29 septembre.

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ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

écologistes

NEOS : libéraux

KPÖ : communistes

Bier : satirique

Plus de 40 % des habitants des trois États de l'Est dans lesquels des élections ont lieu en septembre voient positivement l'éventuelle participation de l'AfD aux gouvernements de ces États.

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Allemagne. Plus de 40 % des habitants des trois États de l'Est dans lesquels des élections ont lieu en septembre voient positivement l'éventuelle participation de l'AfD aux gouvernements de ces États.

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Le parquet de Francfort-sur-l'Oder envoie les pompiers enlever des affiches de l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. Le parquet de Francfort-sur-l'Oder envoie les pompiers enlever les affiches « Nous protégeons vos enfants » d'un candidat de l’AfD car il y voit un salut d'une autre époque.

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"Le coup de froid entre l’Italie et l’Union Européenne."

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Italie. Revue de presse.

L’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk fait toujours les unes de l’ensemble des quotidiens : « L’Europe soutient Kiev : ‘Frapper en Russie est son droit’ » (Corriere della Sera), « Attaque en Russie, coup de froid entre l’Italie et l’UE » (Stampa), « Pour l’UE, « l’Ukraine a le droit de frapper » » (Messaggero), « La contre-invasion » (Avvenire). Les déclarations du Saint-Siège sur la fin de vie sont aussi citées en Une : « Fin de vie, le tournant du Vatican » (Stampa), « Le Vatican se dit ouvert à une médiation pour aboutir à une loi » (Corriere della Sera). La grève des concessions balnéaires contre leur ouverture à de nouveaux appels d’offre, remettant en cause leurs droits d’usage, fait la une de Repubblica : « La volte-face sur les concessionnaires balnéaires : « le gouvernement se moque de nous », l’embarras de Meloni, qui passe des critiques de la directive Bolkenstein à premier ministre qui appliquera la directive de l’UE ».

ARTICLE, Repubblica, par G. Cerami, « Un signal de la Présidence de la République sur le projet de loi sur les prisons. Et sur la détention provisoire, la droite se divise » : « Le décret sur les prisons a été signé par le président de la République Mattarella, et est entré en vigueur moins de 24 heures après son approbation à la chambre. Le chef de l’Etat doit maintenant promulguer le projet de loi portant sur l’abrogation de l’abus de pouvoir, dont la signature tardive témoigne d’une volonté du président d’utiliser tout le temps dont il dispose, ce qui ne va pas sans agacer certains membres du gouvernement. Le ministre de la Défense Guido Crosetto avait ainsi partagé sur les réseaux sociaux le point de vue du député d’Azione Enrico Costa, fustigeant l’absence de signature de la loi 28 jours après son vote. Il s’est toutefois rattrapé, en déclarant qu’il « n’attaquerait jamais Mattarella ». Le texte en discussion a lui suscité de nombreuses polémiques. Ce décret sur les prisons a conduit le gouvernement à éteindre l’incendie en cours sur la question de l’abolition de l’abus de pouvoir, en intégrant une norme contre le détournement de fonds, sans laquelle le pays aurait pu être visé par une procédure d’infraction. Quoi qu’il en soit, la nouvelle loi sur le système pénitentiaire est entrée en vigueur, dans le contexte particulièrement alarmant des 66 suicides en prison depuis le début de l’année, d’où la volonté de la présidence d’agir le plus vite possible. Le ministre de la Justice, lors de la réunion avec la présidente du Conseil Giorgia Meloni, a évoqué des solutions « de moyen et de long terme », qui passeront par des renforcements des surveillants pénitentiaires et une modification du régime de la détention provisoire « pour éviter les incarcérations injustifiées ». La magistrature a tiré la sonnette d’alarme à propos du premier point évoqué par le ministre : on compte environ 100 000 cas seulement pour les condamnés actuellement en liberté, mais devant accomplir des peines inférieures ou égales à 4 ans. Les juges de l’application des peines sont au nombre de 236 répartis 29 tribunaux : ils se trouvent donc en difficulté devant l’énorme masse de travail. Pour Giovanni Maria Pavarin, longtemps responsable de la Coordination nationale des magistrats chargés du suivi et de l’application des peines, « la situation est dramatique, on aurait besoin sur l’ensemble du territoire d’environ 1000 magistrats en plus ». Concernant la révision des normes sur la détention provisoire, sujet hautement polémique, la majorité pense qu’il faut effectivement agir, car cela allègerait le taux d’occupation des prisons. Mais il n’y a pas de consensus sur la question au sein de la majorité : d’un côté pour Forza Italia et Nordio (Frères d’Italie), il faudrait éviter le placement en détention provisoire aux personnes dont l’arrestation se fonde sur le seul argument de la récidive, une proposition qui avait été éliminée de l’amendement présenté par Costa il y a deux jours. Même la Ligue, avec quelques différences en interne, suit cette ligne. Elle est plus prudente et a une position plus modérée que celle de Fratelli d’Italia, raison pour laquelle l’amendement de Costa a du modifié en urgence. Tous ces dossiers seront au cœur de la rencontre de rentrée entre le président Mattarella et Nordio, à la demande de ce dernier. Face à la confusion au sein du gouvernement, les oppositions continuent de réclamer des interventions immédiates, comme l’augmentation de la remise de peine de 45 à 60 jours tous les 6 mois, prévue par la proposition de Roberto Giachetti d’Iv renvoyée en commission. Pour autant, les Radicaux, Giachetti et l’association Nessuno tocchi Caino ont accusé Nordio et ses secrétaires d’Etat Delmastro et Ostellari d’être responsables d’actes de « torture » au regard de l’état de la souffrance carcérale, à laquelle le décret n’apporte aucun remède. Pour Delmastro c’est « inacceptable, et la gauche souffle sur les braises ». Il va de soi que le gouvernement est aux abois, à la recherche d’autres mesures à mettre en œuvre en dépit de la récente approbation d’un décret. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, L. Iezzi, « Concessions balnéaires : les promesses trahies » : « Meloni considérait probablement qu’il serait facile d'obtenir une certaine indulgence de Bruxelles pour les exploitants de plages italiens. Mais alors que le Palais Chigi (la Présidente du Conseil a conservé la compétence de la question des concessions balnéaires) déclarait il y a quelques jours qu’une ‘’réorganisation des concessions de l’Etat interviendra dans les prochaines semaines’’, les autres ministres expliquaient déjà que l’Europe ne cèderait rien ou presque sur ce front. Sans que nous ne soyons des experts de la directive Bolkestein, on comprend que Bruxelles nous rappelle que les plages appartiennent à tous (elles relèvent du champ domanial) et que l'Etat ne peut pas les vendre à des particuliers. Car dans de nombreux cas en Italie, la « concession » est devenue un « cadeau ». Face à des redevances dérisoires (environ 110 millions de recettes pour l’Etat pour 7000 établissements), certaines familles se transmettent « la plage » depuis des générations et, avec le bon maire, étaient sûres d’y rester pendant des décennies. Au contraire, les appels d'offres permettent à l'organisme public d'intervenir en vérifiant l'entretien et la maintenance du bien, l'absence d'abus, mais aussi d'ajuster le loyer à l'avantage économique que le gestionnaire parvient à en tirer (le chiffre d’affaires estimé du secteur est de 10 milliards d'euros). Mais pour la majorité au pouvoir, ce sont les gestionnaires qui seraient les véritables propriétaires "expropriés" au gré des caprices d'une Europe intrusive. De nombreux politiciens ont trébuché sur la question des plages : la reconduction tacite a été virtuellement abolie en 2010 mais les extensions se sont succédé. Plus récemment, le gouvernement Conte 1 a prolongé les concessions jusqu'en 2033, déclenchant la procédure d'infraction et l’intervention de Draghi a été bloquée par les protestations et le mécontentement de sa propre majorité. La désillusion des gestionnaires de plage est partagée par les chauffeurs de taxi, les pompistes, les agriculteurs qui sont montés sur des tracteurs entre Rome et Bruxelles et les membres des forces de l'ordre, autant de catégories que Fratelli d'Italia a rassemblées dans son ascension vers le pouvoir. Nombre d'entre eux quittent aujourd'hui le train en marche et demandent des comptes pour les promesses non tenues. Les errances sur la question des concessions balnéaires font mal, car elles érodent la crédibilité de la présidente du Conseil précisément auprès de ceux qui l'ont le plus soutenu. Pour Meloni, l'automne arrive tôt. »

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Roberto Calderoli, ministre pour les affaires régionales et les autonomies « Des fonds pour l’autonomie régionale grâce aux économies tirées de la lutte contre le gaspillage de l’argent des régions » : « Entre la fin du mois de septembre et le début du mois d'octobre, les négociations commenceront officiellement avec les quatre régions qui ont déjà demandé l'attribution de matières non liées aux niveaux essentiels de services (LEP). D'ici la fin de l'année, j'aimerais présenter au Conseil des ministres les deux ou trois premiers plans d'action sur les compétences importantes. Il n’y a pas de fracture au sein de la majorité, il y a eu tout au plus des points sur lesquels Forza Italia a tenu une position différente mais sans plus. En ce qui concerne le financement des LEP, d'énormes marges peuvent être dégagées d'un examen des dépenses régionales qui élimine les dysfonctionnements. Par exemple, la Vénétie compte 4,8 millions d'habitants contre 5,6 millions pour la Campanie, mais consacre près de la moitié de ses dépenses au personnel et environ un cinquième à l'achat de biens et de services, y compris l'énergie. Ce sont des différences qui doivent être justifiées ou éliminées. Je ne veux pas retirer des ressources aux habitants de Campanie, je veux que cet argent soit mieux utilisé. L’argent est là mais il faut le dépenser de manière vertueuse. Sur la campagne pour demander un référendum abrogatif organisée par les oppositions, toute cette opération me semble plus médiatique et politique que sérieuse. Tout le monde sait que la question demandant l'abolition de l'ensemble de la loi est manifestement irrecevable du point de vue constitutionnel, à tel point que les régions opposées à l'autonomie ont également choisi une autre voie en posant une question partielle. »

COULISSES, La Stampa, de F. Capurso « Le coup de froid entre l’Italie et l’Union Européenne : « Ils n’ont pas consulté les alliés » » : « A Bruxelles on aura peut-être compris que sur presque chaque dossier, pour notre gouvernement, tout tourne autour des équilibres internes : cela vaut pour le futur des institutions européennes comme pour le tout récent rapport sur l’Etat de droit dans l’UE. Depuis hier, l’Ukraine aussi semble être visée par cette logique. Dans les palais du pouvoir italien, personne n’a exprimé d’enthousiasme à l’égard des déclarations du porte-parole de l’UE qui ont légitimé l’offensive de Kiev en territoire russe. Au contraire, au sein de Fratelli d’Italia, parmi les plus proches de la présidente du Conseil, on aurait préféré ‘’une meilleure coordination et une discussion plus longue’’ avec les Etats membres avant que l’Europe ne prenne une telle position. Giorgia Meloni pourrait même soutenir le principe que l’Ukraine mène une offensive ciblée en Russie, à condition que cela ait comme objectif de convaincre Poutine a la négociation. Or, Matteo Salvini fait pression et confirme son opposition à l’envoi d’armes en lançant des appels pacifistes adressés au Palais Chigi. C’est pourquoi l’entourage de Meloni préfère aborder le sujet avec précaution : tenter cette voie pour arriver à un cessez-le-feu ‘’est sans doute risqué’’, également pour l’Europe, mais il est vrai aussi que la stratégie précédente ‘’était en train de montrer ses limites et la Russie s’est convertie depuis longtemps à une économie de guerre, contrairement à l’Europe’’. Quelle est alors la solution ? ‘’nous envoyons des armes défensives et cela continue à représenter notre engagement’’. Bref, à Rome on aurait préféré qu’il n’y ait pas de réaction et en parler un peu plus. C’est ce qu’explique, en substance, le ministre des affaires étrangères Tajani : ‘’L'offensive sur le territoire russe est une réaction ukrainienne à l'invasion de Poutine. Bien entendu, nous ne sommes pas en guerre avec la Russie’’. Tajani ajoute que "nous avons toujours dit que nos armes ne devaient pas être utilisées sur le territoire russe". Pour M. Tajani, il s'agit "d'une affaire entre l'Ukraine et la Russie’’. La crainte est grande que Moscou réagisse à l'ouverture d'un nouveau front et que l'Europe finisse par être entraînée de plus en plus loin. C'est pourquoi, à la Farnesina, on fait preuve de la plus grande prudence. Ainsi, surtout pour Meloni et Tajani, l’équilibre actuel – soit l’envoi d’armes de défense et le refus d’envoyer des soldats sur le terrain – représente le compromis idéal pour les trois partis composant la majorité. D’autant plus que Salvini a déclaré hier :‘’Depuis Bruxelles, on dit qu'il est juste que l'Ukraine frappe la Russie. J'attends que l'Europe, qui est le fruit d'un choix de paix, propose des mots et des gestes de paix, et non des appels à la guerre. ‘’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le véhicule d’un ancien député fédéral de l’AfD a été incendié.

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Allemagne. État de Brême. Le véhicule d’un ancien député fédéral de l’AfD a été incendié.

Les deux voitures d’un député de l’AfD au Parlement de Saxe ont été incendiées.

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Allemagne. Saxe. Les deux voitures d’un député de l’AfD au Parlement de Saxe ont été incendiées.

Arrondissement de Schmalkalden-Meiningen : l'AfD obtient le poste de second adjoint.

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Allemagne. Thuringe. Arrondissement de Schmalkalden-Meiningen. Volker Rosenhahn de l’AfD est élu second adjoint pour le législatif de l’arrondissement.

"Le gouvernement détruit l’économie allemande."

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Allemagne.

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""Ruiner la Russie ?" Le gouvernement [sociaux-démocrates+écologistes+libéraux] détruit l’économie allemande."

Pour la première fois depuis plus de 50 ans, la Suède connaît une émigration nette.

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Suède. Pour la première fois depuis plus de 50 ans, la Suède connaît une émigration nette. Le nombre de demandes d’asile et de permis de séjour accordés continue de diminuer.

[Le gouvernement suédois est constitué de partis de centre droit et est soutenu de l’extérieur par les patriotes des Démocrates de Suède.]

Saxe : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 11 %.

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Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 11 % en vue des élections du 1 septembre pour le Parlement de Saxe. (Seuil électoral : 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Thuringe : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 19 %.

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Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration BSW à 19 % pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe. (Seuil électoral : 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

BSW : anti-immigration

Sonstige : autres

08/08/2024

"Une baisse de 63% des arrivées illégales, les nouveaux centres en Albanie coûteront 800 millions."

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Italie. Revue de presse.

L’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk fait les unes de l’ensemble des quotidiens : « La guerre est arrivée en Russie » (Repubblica), « Zelensky attaque en Russie, provoquant la colère de Poutine : « c’est une provocation » » (Stampa, Corriere)« L’opération-surprise ukrainienne en Russie » (Avvenire). Le débat sur les nouvelles mesures adoptées en matière de justice, et prévoyant notamment de limiter la détention provisoire, et la question des concessions balnéaires sont aussi cités en Une : « Détention provisoire : un bras-de-fer sur les règles » (Corriere della Sera), « Feu vert au décret « multi-mesures » ; Giorgetti dément les rumeurs d’une privatisation de la RAI  » (Giornale), « Concessions balnéaires, bientôt les appels d’offre » (Messaggero)« Zones économiques spéciales, un fonds multiplié par deux qui atteint les 3,2 milliards » (Sole 24 Ore).

Corriere della Sera, A. Logroscino, « Le décret sur les prisons est adopté sur fond de polémiques à la Chambre » : « Avant la pause estivale, une séance plénière a été convoquée sur le décret-loi concernant les prisons, déjà adopté par le Sénat. Il a été approuvé définitivement par la Chambre des députés avec 153 pour, 89 contre et une abstention. Juste avant le vote, on apprend qu’une rencontre entre le ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d'Italie) et la Présidente du Conseil Giorgia Meloni vient d’avoir lieu. L’opposition réagit : « Alors que nous votons le décret, Nordio n’est pas dans l’hémicycle mais discute d’urgence sur la situation des prisons au Palais Chigi » et demande une explication formelle à Meloni. Fontana en informe le ministre et se veut rassurant : « Le Parlement est central, il faut faire preuve de sens des responsabilités ». Dans ce climat, Nordio explique rapidement que la rencontre avec Meloni avait pour objet « une planification future qui évidemment n’a aucune intention d’interférer avec les travaux en cours au Parlement », et annonce demander « une rencontre avec le Président de la République Sergio Mattarella sur l’urgence de la surpopulation carcérale ». Il ajoute que le gouvernement mènera à son terme la « réforme sur la détention provisoire ».  Avant cet épisode, les travaux à la Chambre avaient déjà été marqués par des protestations. Le premier sujet était celui d’un amendement qui visait à éviter que les jeunes enfants vivent en prison avec leur mère, déposé par Marco Lacarra du Pd et approuvé par le gouvernement. Alors que la députée léghiste Simonetta Matone souhaitait le signer, l’opposition avait rappelé que c’était la Ligue qui avait déposé l'amendement visant à rendre facultatif le report de peine pour les détenues enceintes ou ayant des enfants de moins d'un an. Matone répond, furieuse : « La Ligue a voulu protéger les femmes des camps de nomades, épuisées par la grossesse et exploitées. ». Et ce n’est que l’un des débats enflammés qui a eu lieu hier. Un autre feu a été allumé par la proposition du député d’Azione Enrico Costa, qui engage le gouvernement à revoir les règles de la détention provisoire, sur lesquelles le front minoritaire se divise. Le Pd, Avs et le M5S protestent : « Voici la proposition pour sauver Toti [président démissionnaire de Ligurie, poursuivi dans une affaire et placé en résidence surveillée, ndlr], pour sauver les cols blancs, ce bouclier pénal pour les gouverneurs de région que voulait Salvini ». Le gouvernement reformule le texte du projet, qui finit par être adopté avec les votes de FdI, FI, la Ligue, Noi moderati, Iv, +Europa et Azione. »

ARTICLE, Repubblica, par L. Milella, « Abus de pouvoir : le pressing du gouvernement pour la signature de la présidence de la République » : « Le gouvernement fait pression sur le Quirinal pour que le président Mattarella promulgue la loi contre l’abus de pouvoir, plusieurs semaines après son vote au Parlement. Sur X, le ministre de la Défense Guido Crosetto a retweeté un post d’Enrico Costa, d’Azione : « Il y a 28 jours, le Parlement approuvait définitivement le projet de loi Nordio pour l’abrogation du délit d’abus de pouvoir. Il n’est toujours pas dans le Journal officiel ». Cette évidente impatience du gouvernement a dû faire face à la rumeur qui proviendrait du ministère de la justice selon laquelle Mattarella s’apprête à promulguer la loi, mais assortie d’une lettre critiquant fortement les conséquences que celle-ci pourrait avoir sur la protection juridique des italiens. L’information, démentie dans l’après-midi par le Quirinal, a toutefois eu le temps de donner lieu à toutes les spéculations possibles. Il est pourtant de notoriété publique que le chef de l’Etat dispose d’un mois pour promulguer le texte après le vote favorable du Parlement, qui dans ce cas s’est tenu le 10 juillet. S’il reste donc encore quelques jours au président de la République, ce dernier ne peut cependant pas négliger ses engagements internationaux, de sa longue visite au Brésil à sa présence à Paris pour les JO. Les services juridiques ont, entretemps, analysé comme il se devait le texte ligne par ligne, lequel, réduisant non seulement l’abus de pouvoir que l’Europe a longtemps voulu maintenir, diminue également drastiquement le périmètre du trafic d’influence, avec pour conséquence une remise à zéro des procès en cours sur le sujet. D’après Gian Luigi Gatta, maitre de conférences en droit pénal à l’Université de Milan, 3632 procès en cours seraient concernés par cette remise à zéro. Mattarella accomplira donc, certes péniblement, sa mission. Si le vide constitutionnel d’une absence de signature sera évité, ce texte semble révéler des vices de constitutionalité, qui pourront être utilisés par les tribunaux devant la Cour constitutionnelle. Dans tous les cas, la question restera délicate pour le gouvernement, c’est pourquoi cette rumeur de lettre de Mattarella a peut-être émergé hier pour miner encore une fois la question de l’abolition de l’abus de pouvoir. Quelle que soit la source de cette rumeur, elle traduit la peur d’un coup d’arrêt, autant pour le ministre de la Justice Nordio que pour ses sous-secrétaires, le représentant de FI Sisto, le mélonien Delmastro et le salviniste Ostellari, les mettant dans l’embarras devant la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni. Cette équipe, en deux ans de gouvernement, n’a en effet produit qu’un seul texte, précisément celui sur l’abus de pouvoir. C’est à la fin le Quirinal qui a du « conseiller » comme indispensable une intégration de normes sur le détournement de fonds, insérées à la hâte dans le décret pour compenser le vide juridique vis-à-vis de l’Europe. Mattarella aura donc fait pression jusqu’à ce point sur un texte qui, comme beaucoup l’affirment au Quirinal, « ne lui plait pas ». L’ancien juge constitutionnel connait toutefois parfaitement les limites de sa fonction ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, Lina Palmerini, « Réformes, un calendrier à affiner pour le prochain vote » : Apparemment, l'imminence des vacances n'incite pas le gouvernement à clore quelques dossiers en suspens que la première ministre pensait pouvoir résoudre plus rapidement. Peut-être que la victoire aux élections européennes n'a pas suffi à lui donner suffisamment les coudées franches par rapport aux revendications de ses alliés. Les nominations à la RAI sont donc reportées, de même que les concessions balnéaires, qui ont annoncé une grève pour demain. Il y a quelque temps, il aurait été impensable de parler d'une révolte de ce lobby de "loyalistes" et pourtant, elle a lieu. Bref, les problèmes sont toujours là, même après deux années positives, comme l'a dit la première ministre à l'hebdomadaire Chi. Et le chemin des réformes, de l'autonomie et du premierato reste incertain. Aujourd'hui, Meloni accuse l'opposition de lutter contre la modernisation du pays afin de préserver ses privilèges, mais en réalité, même la majorité ralentit. En ce qui concerne l’autonomie régionale, il est vrai que la loi a été adoptée, mais les LEP - les niveaux essentiels de services - doivent être définis et cela prendra des mois. Ou peut-être deux ans ? D’ici là, les gouverneurs pourraient demander l'autonomie sur les matières non soumises aux LEP, mais c'est l'exécutif qui ralentit pour ne pas alimenter le mouvement lancé par la gauche qui cherche à obtenir un référendum sur le sujet. Ainsi l'autonomie, pour l'instant, vit sur le papier mais finit par être utile au PD et aux 5 Etoiles qui veulent revenir dans le Sud. "Sur l'autonomie, il sera impossible d'atteindre le plafond de 26 millions d'électeurs, mais pour le référendum sur le premierato, qui n'aura pas de quorum, Meloni doit bien faire ses calculs", prévient le constitutionnaliste Stefano Ceccanti, ancien parlementaire du PD. En pratique, pour l'universitaire, c'est la bataille sur laquelle elle peut vraiment perdre. De fait, il y a comme un air de report dans la majorité. Le débat sur la réforme reprendra à l'Assemblée en septembre, mais il y aura la session budgétaire. Le choix le plus pratique pour Meloni serait de programmer le référendum après les prochaines élections. “Si elle les remporte à nouveau, même en cas de défaite au référendum, elle conserverait son siège", selon le scénario de M. Ceccanti. Mais c'est un calcul qui suppose une certitude sur la date du vote. Or, il n'y en a pas, car les rumeurs sur une éventuelle fin anticipée de la législature vont bon train. Ainsi, si l'on veut vraiment fixer le référendum après les élections, il faudra tenir compte du fait qu'environ six mois doivent s'écouler entre l'approbation de la loi et l'épreuve populaire. Bref, il faudra bien étudier le calendrier. Et peut-être qu'en gardant un œil sur l’avancement de la réforme du premierato, on pourra comprendre les calculs de Meloni sur la législature. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Piantedosi (Indépendant) : une baisse de 63% des arrivées illégales, les nouveaux centres en Albanie coûteront 800 millions » : « Les arrivées de migrants par la mer ont chuté de 63% par rapport à l’année dernière et de 20% par rapport à 2022. Le ministre de l’Intérieur Piantedosi s’est félicité lors des questions au gouvernement de ces « résultats importants, qui sont le fruit de stratégies continues d’actions de l’exécutif, orientées pour déjouer le trafic honteux de migrants, dans le plus grand respect des règles en matière de migrations et dans le cadre d’une collaboration avec les pays d’origine et de transit de ces flux ». Les chiffres en hausse sur les rapatriements, 9000 dans les 6 premiers mois de l’année 2024, dont 5111 vers la Libye et 3800 vers la Tunisie, sont pour Piantedosi le résultat de la coopération technique avec les deux pays. Les rapatriements forcés de personnes ne disposant pas de titres de séjour se sont chiffrés à 3080, soit 20% de plus par rapport à 2023, de même que l’on comptait 144 passeurs arrêtés, contre les 128 de l’année passée. Les résultats de l’opération en Albanie sont en revanche moins brillants ; fustigé par le Pd sur le temps et les coûts de l’ouverture des nouveaux centres, le locataire du Viminal reconnait que « l’activation du projet a connu un retard de quelques semaines du fait de problèmes techniques liés aux conditions géologiques du terrain et à la vague anormalement longue de chaleur ». Il demeure toutefois convaincu que l’investissement « d’environ 160 millions d’euros » « permettra d’amortir les coûts de la gestion de l’accueil, équivalents aujourd’hui à 1.7 milliard par an pour les arrivées illégales par le passé ».  « Une absurdité » pour les démocrates. « Les coûts se sont élevés à 800 millions au lieu des 650 millions annoncés par la présidente du Conseil en juin ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Divers événements de l'AfD dans l'Est.

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Allemagne. L'AfD organise différents événements dans l'Est en vue des élections pour trois parlements en septembre.

Fête de la famille :

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Fêté d'été :

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Meeting :

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En un peu plus d’un mois, plus de 50 délits ont été commis par des étrangers au Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Süd-Tiroler Freiheit dénonce le fait, qu’en un peu plus d’un mois, plus de 50 délits ont été commis par des étrangers au Tyrol du Sud/Haut-Adige : viols, coups de couteau, cambriolages, vols à l'étalage, trafic de cocaïne, …