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08/08/2024

Santiago Abascal : la réapparition de Carles Puigdemont est "une humiliation pour tous les Espagnols".

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Espagne. Le président de VOX Santiago Abascal estime que la réapparition de l'ancien président catalan Carles Puigdemont lors d'un événement à Barcelone après presque sept ans de cavale en Belgique est « une humiliation pour tous les Espagnols ».

Lulu Ranne désire augmenter la transparence de l'entreprise publique de radiodiffusion.

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Finlande. Selon le ministre des Transports et des Communications Lulu Ranne, son ministère est prêt à lancer officiellement des amendements à la loi sur la radiodiffusion, qui augmenteront la transparence de l'entreprise publique de radiodiffusion. Les changements sont basés sur le programme gouvernemental.

L’habitation d‘un cadre de l’AfD a été attaquée.

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Allemagne. Brandebourg. L’habitation d‘un cadre de l’AfD a été attaquée durant la soirée. Sa conjointe a été lourdement blessée.

Andreas Leupold de l'AfD est élu président du Conseil municipal de Nordhausen.

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Allemagne. Thuringe. Nordhausen. Lors d’un vote secret, les conseillers municipaux ont élu Andreas Leupold de l’AfD au poste de président du Conseil municipal. L’AfD était arrivée première lors de l’élection du Conseil municipal.

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Andreas Leupold

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/28/for...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/09/24/nor...)

Martina Šimkovičová licencie le directeur du Théâtre national et le directeur de la Galerie nationale.

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Slovaquie. Le ministre nationaliste de la Culture Martina Šimkovičová (SNS) a limogé le directeur du Théâtre national et le directeur de la Galerie nationale. De plus, le directeur du Musée national slovaque est sur le point d’être licencié.

En moins d'une année au pouvoir, ce ministre a réussi à modifier la législation sur le fonds de soutien à l'art et sur le fonds audiovisuel.

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Martina Šimkovičová

Reportage de Lionel Baland en Russie.

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Russie. Reportage touristique à Moscou et à Saint-Pétersbourg :

https://www.breizh-info.com/2024/08/08/236219/tourisme-di...

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Le frontière entre l'Estonie et la Russie

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Le palais Catherine à Pouchkine

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Le palais de Peterhof

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Affiche de recrutement pour l'armée

"Ma deuxième année comme présidente du Conseil."

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Italie. Revue de presse.

Les craintes relatives à une attaque imminente de l’Iran contre Israël  font les unes de l’ensemble des médias. Les quotidiens titrent : « Les drones et les avions de chasse iraniens sont prêts à attaquer » (Corriere della Sera), « Israël, Poutine invite khamenei à la retenue » (Stampa)« Poutine invite l'Iran à éviter des cibles civiles » (Giornale), « Sinouar a été nommé à la tête du Hamas, l'Iran déplace ses avions » (Avvenire), Les nouvelles mesures qui seront adoptées en Conseil des Ministres  sont aussi citées : « Automobile, voici les nouvelles aides à l'achat  » (Messaggero), « Le système de contrôle des revenus sera éliminé » (Sole 24 Ore), « Nominations à la RAI, les oppositions font barrage » (Repubblica) .

INTERVIEW, Chi, de Giorgia Meloni, “Ma deuxième année comme présidente du Conseil » par G. Cerasoli [EXTRAITS]  : « Mon voyage en Chine était un moment nécessaire, pour diverses raisons. Pour ouvrir une nouvelle phase dans nos relations bilatérales, avec l’objectif prioritaire de les rééquilibrer. Entre l’Italie et la Chine, on compte environ 67 milliards d’échanges, mais les importations de produits chinois dépassent largement nos exportations dans ce grand pays asiatique. Sans compter les investissements : les entreprises chinoises investissent en Italie un tiers de ce que les entreprises italiennes investissent en Chine, signe que la stratégie poursuivie jusqu’à présent par les précédents gouvernements n’était pas la meilleure. Nous avons signé une série d’accords qui ont comme principal objectif d’ouvrir le marché chinois aux entreprises italiennes et favoriser les investissements chinois en Italie. En outre, la Chine est un interlocuteur indispensable sur beaucoup de défis globaux : la paix en Ukraine et au Moyen-Orient, l’impact de l’IA surtout sur le marché du travail, le changement climatique, le rôle de l’Afrique. Des sujets sur lesquels j’ai échangé avec le président chinois XI Jinping de façon franche et loyale. Le fait que je sois arrivée en Chine avec ma fille a fait beaucoup parler. Je n’ai pas compris pourquoi, franchement. Entre tous les voyages et les engagements internationaux, j’aurais dû laisser ma fille à la maison pour certains. Je pense à l’inverse que chaque mère sait ce qui est le mieux pour ses enfants, mais c’est aussi un défi culturel qui concerne toutes les femmes. Je pense que si moi, présidente du Conseil, j’arrive à démontrer que ma fonction est compatible avec le fait d’être mère, alors il n’y aura plus d’excuse pour ceux qui prennent prétexte du fait d’être mère pour empêcher des femmes de les faire progresser dans leur carrière professionnelle. Concernant mon bilan personnel, je pense que je n’aurais pas pu faire plus. Tant et si bien que je pense qu’il faudra que je m’impose quelques jours de congé, plus qu’à l’accoutumée. Au niveau politique, mon bilan est que nous sommes en train de résoudre de nombreux problèmes, mais beaucoup d’autres doivent encore être réglés. Je suis satisfaite des résultats obtenus pour le moment, et cela me conduit à vouloir poursuivre avec plus de détermination encore. J’ai promis que je laisserai l’Italie dans une meilleure situation de comment je l’avais trouvée en arrivant, et jusqu’à présent j’ai atteint cet objectif. L’Italie aujourd’hui est plus stable, plus centrale et plus respectée dans le monde. Sa croissance est supérieure à celle des autres pays européens, nous avons atteint un taux d’emploi historique et son inflation plus basse que celle des autres pays du G7. Les arrivées de migrants irréguliers ont baissé de 60% par rapport à l’an dernier et nous avons lancé des réformes attendues depuis des décennies. Sur le premierato, sur la justice, sur l’autonomie régionale, sur la fiscalité qui est attendue depuis cinq ans. Des réformes contre lesquelles les forces politiques qui veulent maintenir le status quo, pour préserver leurs privilèges, mettent en place une opposition féroce. Quand nous avons gagné les élections européennes, j’avais dit que cette victoire était plus importante pour moi que celle d’il y a deux ans qui m’a conduit à Chigi. Je le confirme. Obtenir ce niveau d’approbation [de la part des citoyens] après près de deux ans de gouvernement dans un contexte impossible, en faisant des choix difficiles, veut dire que les Italiens comprennent la situation bien mieux qu’une certaine classe politique. Il y aura d’autres réformes à mener, à commencer par les procédures administratives, ce qui est essentiel pour permettre aux entreprises de travailler et produire mieux et donner aux citoyens des services plus efficaces. Concernant ma fille, quand nous nous sommes séparés avec Andrea Giambruno, cela a été difficile pour elle évidemment. Heureusement, Andrea et moi avons toujours maintenu une bonne relation. Quand nous pouvons passer du temps ensemble avec Ginevra, nous le faisons. Je pense qu’il est important de faire comprendre aux enfants qu’une séparation ne doivent pas forcément déchainer un conflit entre parents et que les enfants ne doivent pas être contraints de choisir entre leur père et leur mère. Ce n’est pas toujours facile, mais si c’est possible c’est utile de le faire. On voit comment notre fille est heureuse quand elle ne doit pas diviser son temps entre l’un et l’autre, et bien que notre séparation soit définitive, nous passerons du temps heureux ensemble comme le font d’autres familles avec des parents séparés. J’ai toujours été une personne spontanée, d’accès direct, simple. Savoir que chaque geste puisse devenir une nouvelle potentielle pour la presse ne me rend pas sereine. Donc à présent je sors peu. Quand j’ai du temps libre, je préfère le passer à la maison, c’est pourquoi j’ai mis mes économies dans une nouvelle maison. J’ai souvent pensé que cette Giorgia et la présidente du Conseil étaient deux personnes incompatibles. Mais je suis sereine, concentrée, déterminée. Je comprends très bien la responsabilité que ma fonction comporte, et je ne décevrai pas ceux qui ont cru en moi. Quand je vois les réactions décomposées de ceux qui ont pillé ce pays, quand je vois qu’ils sont si furieux, si méchants, alors je me dis que je poursuis le bon chemin. Cela n’a pas de prix quand certaines personnes me disent « finalement je suis fier d’être italien ». La fierté est la révolution principale dont l’Italie a besoin. Sur les prétendues tensions avec mes alliés, c’est une invention d’une partie de la presse. Si vous saviez le nombre de fois où j’ai lu des choses que je suis censée avoir dites dans les journaux et qui sont totalement inventées. J’ai arrêté de lire les quotidiens à cause de ça, car j’ai compris que beaucoup de ces articles étaient écrits non pas pour raconter des faits, mais pour en conditionner le déroulement. Avec Matteo Salvini et Antonio Tajani, on en plaisante. Après bien sûr il peut y avoir des différences dans les sensibilités politiques, et c’est normal et même utile. Mais il n’y a jamais eu de différence insurmontable entre nous. On peut voir l’unité ne serait-ce que par la rapidité avec laquelle nos décisions sont prises. En deux ans nous avons pris plus de décisions que les gouvernements de ces dix dernières années. La gauche utilise n’importe quel prétexte pour s’en prendre à moi. Je serais responsable de tout : tragédie de Bologne, Cutro, féminicides. Ça devient ridicule et ce qu’ils ne comprennent pas c’est que même des personnes de gauche et de bon sens le voient. Je pense que la gauche n’a pas dépassé le choc de voir que c’est la droite qui a porté pour la première fois une femme à la présidence du Conseil. Il y a une différence fondamentale entre la pensée conservatrice et libérale et celle de gauche : nous pensons que le mérite passe avant tout, tandis que pour eux ce sont les catégories qui comptent. Pour eux, la place des femmes devait venir d’une sorte de concession de la classe au pouvoir essentiellement masculine ou une obligation imposée à travers des quotas de genre. Mais si ce sont des quotas qui font de toi un chef, tu n’as pas de leadership. Voilà pourquoi c’est à droite et pas à gauche qu’on a davantage vu des femmes occuper des fonctions importantes. Concernant les Etats-Unis, je ne connais pas Kamala Harris. Tout le monde sait que je préside les conservateurs européens, et que parmi les partis extra-européens qui adhèrent aux conservateurs, il y a aussi les Républicains américains. Donc ma préférence est connue. Cela ne m’a toutefois pas empêché de bien travailler avec l’administration démocrate de Biden. Car entre des grands pays alliés, les relations ne changent pas avec le changement de gouvernements. Ce sont les Américains qui choisiront, et je suis certaine que quelle que soit l’issue, nous continuerons à bien travailler avec les Etats-Unis. Avec Mattarella, nos relations sont constantes et constructives et je trouve que le fait d’interpréter chacune de ses paroles comme s’il faisait de l’opposition, est à la fois faux et irrespectueux à l’égard de son rôle. Il a tenu des propos sages, comme toujours, sur la liberté de la presse. La liberté de la presse est une valeur indispensable. C’est pourquoi j’ai combattu pendant des années la façon dont la gauche s’est servie de la presse, de l’information, de la culture, en mettant à l’index tous ceux qui n’étaient pas vus comme appartenant à la gauche. Je travaille pour une information qui soit pluraliste, donc quand on m’accuse de faire de la Rai une « telemeloni », cela fait sourire. Ceux qui connaissent la RAI savent quelle est la réalité. Les Italiens sont beaucoup moins ingénus. Je comprends la nervosité du PD qui a peur de perdre prise sur la RAI, mais on ne peut pas les aider, car j’ai promis une Italie dans laquelle tout le monde à les mêmes droits, même s’ils ne sont pas à gauche ». 

ARTICLE, Repubblica, G. Vitale, « L’opposition unie défie Meloni, « Stop aux nominations à la Rai » : « Le Pd aux côtés du M5S, d’Avs, d’Iv et d’Azione. Tous ces partis lancent un appel à la majorité : « avant de choisir les nouveaux responsables à la Rai, réformons la gouvernance ». Aux dissensions internes à la majorité, « incapable de se trouver un nouveau Conseil d’administration », et au risque de perdre la présidence de la Rai le 10 aout après le départ de Marinella Soldi, se sont ajoutées les oppositions, « unies comme jamais pour saboter en commission de Vigilance les cadres d’un service public qui devrait être assujetti à Fratelli d’Italia ». Les oppositions, réunies d’Azione et d’Iv à l’Avs, ce qui n’était jamais arrivé dans la lutte contre l’accaparement de la télévision par Meloni, « sont déterminées à poursuivre la tâche » qui les avait amenées à s’offrir le journal télévisé et les chaines, sans être persuadées d’y arriver. Pour pouvoir nommer le nouveau président de la Rai, dont la candidate Simona Agnes, proche du berlusconiste Gianni Letta, la ratification en commission de vigilance devra s’obtenir par un vote favorable des deux tiers, soit 28 voix sur 42. La droite peut compter sur 25 voix, auxquelles il manquerait donc trois autres. Si Mariastella Gelmini d’Azione et Dafne Musolino d’Iv en profitent pour abandonner les leurs et passer aux berlusconistes, il ne leur manquerait donc qu’une voix pour atteindre la majorité. L’alliance de gouvernement doit donc compter sur les frondeurs, c’est pourquoi l’appel commun des oppositions à « toutes les forces politiques » pour qu’avant les nominations s’ouvre « une réforme organique de la gouvernance de la Rai », conformément aux règlements européens sur les médias, « a fait sonner l’alerte rouge » au Palais Chigi. Le texte commun, coordonné par le député démocrate Stefano Graziano, appelle au « sens des responsabilités des forces politiques et des institutions » pour « éviter une énième compromission et permettre au service public de souffler ». L’objectif est aussi de « protéger l’indépendance des médias et des journalistes, en prohibant toute forme d’ingérence de la part du politique ou de l’économie dans les décisions éditoriales ».  Il prévoit également, même si les nominations des cadres de la Rai restaient stables, « de procéder début 2025 à une révision littéralement imposée par les normes communautaires ». Dans le même temps, la présidente du Conseil est mise en difficulté de la part de la Rai elle-même, en ébullition. « Depuis des semaines nous assistons à un insupportable marché aux bestiaux concernant les postes de cadres et de direction. On discute dans les salons alors que les fondations de la maison s’écroulent », a déclaré le syndicat Usigrai. Salvini n’a lui pas l’intention de déposer les armes sans avoir obtenu un directeur général et la responsabilité du « DayTime » ou des « Approfondissements ». Toutes les occasions seront bonnes jusqu’au 10 septembre pour voter pour les quatre conseillers Rai, ne manquant plus qu’une date ou une majorité. Le 23, les salariés (non-journalistes) seront en grève, et fin octobre le recours auprès du Tribunal administratif régional pour l’annulation de la procédure de nomination de la direction sera examiné. « Pendant ce temps, l’administrateur délégué Roberto Sergio se retrouvera pour quelques jours chef d’entreprise, président de la RAI et directeur de la radio, ce qui n’était jamais arrivé ».

ARTICLE, Il Foglio, de C. Cerasa, « Meloni aussi a intérêt à ce que Kamala Harris remporte les élections présidentielles » : « Parmi les merveilleux ragots d'été qui animent depuis quelques jours les palais endormis de la politique, il en en a un délicieux qui concerne une conviction profonde mûrie par la présidente du Conseil, Giorgia Meloni. Une conviction qui ne peut être attribuée, ni même avouée, comme on dit, mais qui explique bien le dilemme international où se trouve la cheffe du gouvernement italien : que faire de Donald Trump ? Voici la pensée inavouable de la cheffe du gouvernement : une défaite de Trump en Amérique serait une bonne nouvelle pour l'Italie, et aussi pour Meloni, parce cela n'obligerait pas le gouvernement italien à se plier au salvinisme, parce qu'elle n'obligerait pas le gouvernement italien à justifier les choix faits au prix de sacrifices ces dernières années, parce qu'elle n'obligerait pas le parti dirigé par Giorgia Meloni à revenir au pas de l'oie, et parce qu'elle ne donnerait pas aux visages les plus marquants de la droite italienne l'excuse de se laisser entraîner par l'appel de la forêt du populisme, du souverainisme et du nationalisme, que Meloni a réussi à contenir avec un certain effort. Son gouvernement pourra ainsi rester pro-atlantiste, pro-Europe et pro-Ukraine. »

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso, « La Ligue de Vannacci » : “ Les léghistes de la vieille garde ne se sont jamais fiés à Roberto Vannacci. Il incarne des idées trop éloignées de l’esprit originel, celui d’un parti qui se veut un « syndicat des territoires ». Cette peur, ils l’avaient partagée avec Matteo Salvini, qui l’avait écartée. Mais désormais, alors que l’association « Le monde à l’envers » (titre du premier livre de l’ex-général) se transforme d’après la Repubblica en un mouvement politique, le leader aussi doit être pris de doutes. Invité à clore l’université d’été de la Ligue, où Vannacci était absent, Salvini affiche son optimisme : « Je crois qu’il jouera un rôle important pour le futur de la Ligue. Nous avons la même idée du futur, de la protection de l’environnement ». Par ailleurs, fonder un parti est une affaire complexe. Interrogé par la Stampa, Vannacci répond : « Savez-vous comment mange un éléphant ? Un morceau à la fois ». Il ne nie pas et confirme son ambition d’être quelque chose de plus qu’un « parlementaire européen indépendant ». S’il ne sait pas comment se passera la tentative de création de son mouvement « Le monde à l’envers » et soutient qu’il s’agit de quelque chose d’externe, il précise que « ce sont des camarades. […] Je suis leur inspiration, leur messie ». Mais le projet n’est pas encore abouti et il souligne aujourd’hui : « Je suis indépendant de la Ligue, j’ai dit que je pourrais prendre la carte du parti ». Salvini semble prendre cette posture avec philosophie et déclare que « personne n’exige que Vannacci devienne léghiste ».   La peur d’avoir favorisé en leur sein un concurrent à droite demeure parmi les fidèles du leader. Mais celui-ci a d’autres priorités en tête. Les élections régionales en Ligurie, où Giovanni Toti est « otage de la magistrature » et celles en Emilie-Romagne. Le futur de Luca Zaia qui, après la Vénétie, « peut tout faire, même devenir maire de Venise » et les Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina, dont la cérémonie d’ouverture sera « différente de la cérémonie dégoûtante de Paris ». Et le code de la route, les voitures électriques, le procès Opens arms, dans lequel il est inculpé, les routes, les aéroports, les chantiers… Vannacci prend encore une place peu encombrante dans cette liste. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/08/2024

Le magazine Katapult, favorable à l'interdiction de l'AfD, a reçu 370.000 euros d’argent public.

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Allemagne. Le magazine Katapult explique à ses lecteurs pourquoi une procédure d’interdiction de l’AfD est importante. Or, Katapult a reçu 370.000 euros d’argent public.

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D'anciens militants des droits civiques opposés à la participation du BSW à des exécutifs.

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Allemagne. D'anciens militants des droits civiques de la République démocratique allemande (RDA) appellent les « partis démocrates » à ne pas entrer dans une coalition avec parti de gauche anti-immigration BSW.

Le président du syndicat de la police propose : un abonnement d’un an à Netflix pour celui qui donnerait son couteau.

Allemagne. Le président du syndicat de la police propose d’introduire une mesure selon laquelle celui qui donnerait volontairement son couteau recevrait un abonnement d’un an à Netflix, aux frais du contribuable. 

(https://www.gdp.de/bund/de/stories/2024/08/240806-kopelke-sofortige-waffenamnestie-fuer-messer-einfuehren)

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"La baisse des arrivées de migrants est le fruit du Plan Mattei." et "PNRR : les 11 milliards arrivent, l’Italie est la première sur les résultats."

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Italie. Revue de presse.

La chute du cours des Bourses influencée par les craintes d’une possible récession aux Etats-Unis fait les unes de l’ensemble des médias. Les quotidiens titrent : « Tokyo s’écroule, un lundi noir pour les bourses » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Bourses, la grande peur » (Repubblica), « Les Bourses dans le rouge, les taux d’intérêt sont pointés du doigt » (Stampa)« Les Bourses s’effondrent en raison du ralentissement de l’économie américaine » (Messaggero). Les craintes relatives à une attaque imminente de l’Iran contre Israël sont aussi largement citées : « L’Iran est prêt à lancer l’attaque » (Corriere, Stampa).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo, « Les dossiers en suspens (tandis que celui de la Rai est renvoyé à plus tard). Une discussion demain au Palais Chigi » : « Demain, en marge du Conseil des ministres, il est peu probable que les leaders de la majorité ne profitent pas de ce rendez-vous pour un moment de réflexion politique avant leur période de vacances. Il semble déjà certain que la question du renouvellement du conseil d’administration de la Rai sera renvoyée à septembre, comme l’ont décidé hier les chefs de groupe des principaux partis qui soutiennent le gouvernement. Le premier sujet qui nécessite une discussion est la loi de finances. Le 20 septembre, le ministère de l’Economie et des Finances publiera des données sur les finances publiques et il appartiendra aux partis, selon leurs choix politiques, de définir une loi de finances qui tienne compte des correctifs demandés par Bruxelles, de la baisse du coin fiscal et de la nécessité de trouver des recettes pour équilibrer le budget. Les trois représentants politiques devront ensuite s’attaquer à deux problèmes. Premièrement, le calendrier et les éventuelles corrections des deux principales réformes constitutionnelles qui pourraient faire l'objet d'un nouvel examen parlementaire d'ici la fin de l'année. Dans le cas du « premierato », il est nécessaire de parvenir à un accord sur les modifications possibles afin que le deuxième vote à la Chambre des députés intervienne avant décembre. La même exigence s'impose s’agissant de la réforme sur la séparation des carrières des magistrats, autre point majeur du programme électoral.  Si, au Parlement, les derniers jours avant les vacances seront consacrés à l'approbation des décrets-lois encore "ouverts", le moment de réflexion à trois devra aussi se pencher sur un certain nombre de nominations à la tête d’entreprises publiques. Le remplacement du commissaire aux comptes pourrait arriver en Conseil des ministres. Et Meloni devra certainement aussi rendre compte du contenu de sa rencontre avec le président chinois à Pékin. »

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Voltattorni « PNRR : les 11 milliards arrivent, l’Italie est la première sur les résultats », : « La cinquième tranche du Plan national de relance et de résilience (Pnrr) a été reçue. La commission européenne a versé hier les 11 milliards d’euros en prêts et subventions « sur la base des résultats consécutifs à la mise en œuvre efficace des investissements et des réformes prévues par le plan de relance national ». Les ressources obtenues par l’Italie se chiffrent ainsi à 113.5 milliards jusqu’à aujourd’hui, soit 58.4% du total, lesquelles associées aux 194.4 milliards d’aides supplémentaires placent l’Italie comme principal pays européen à bénéficier des fonds du Pnrr, devant l’Espagne, La France et l’Allemagne. La présidente du Conseil Giorgia Meloni a souligné que « l’Italie est à la première place dans l’UE en termes d’objectifs accomplis et en montant total reçu : nous avons été les premiers à demander le paiement de la cinquième et de la sixième tranche du Plan ». Elle rappelle également les données Istat, qui « estiment que nous connaissons une croissance acquise au premier trimestre 2024 de 0.7% : une preuve de plus du travail efficace du gouvernement et des administrations pour la tenue des objectifs programmatiques et pour la mise en œuvre de mesures vertueuses pour la croissance économique italienne structurelle ». Le ministre des affaires européennes et responsable du Pnrr Raffaele Fitto a lui déclaré : « L’Italie confirme son statut de pays de l’UE ayant reçu les versements de financements les plus importants ». Il promet « dans les prochains mois » « l’augmentation du contrôle de la mise en œuvre du Plan », « dans une collaboration constructive avec la Commission européenne et avec toutes les administrations concernées, avec une attention particulière aux mesures incluses dans les trois dernières parts, à l’alignement de la plateforme ReGiS, à l’augmentation de la dépense et au progrès des procédures et des financements ». Au 30 juin 2024, les procédures administratives pour flécher les financements et identifier les projets s’élevaient à 165 milliards d’euros et la dépense en flux est d’environ 52 milliards d’euros. Le responsable du Pnrr au PD Alessandro Alfieri a pointé « le problème de la mise en place des projets », demandant à Fitto de référer à la Chambre pour « clarifier la situation réelle du Pnrr ». Elena Bonetti, vice-présidente d’Azione, a fustigé le « ton triomphal et d’autosatisfaction du gouvernement », soulevant que seuls « 29% des objectifs, contre 73% pour la France » auraient été atteints. Le gouvernement évoque une possible hausse de la taxe de séjour, dont les discussions se tiendront toutefois après la pause estivale. » 

ARTICLE, La Repubblica, « “Les étrangers sont rejetés dans le désert ou livrés aux trafiquants libyens". Voici comment la Tunisie freine les départs » par Leonardo Martinelli : « En juillet, 7 000 migrants sont arrivés en Italie par la Méditerranée en provenance de Tunisie et de Libye : moins d'un tiers des 24 000 débarqués au cours du même mois de l'année dernière et la moitié des 14 000 de juillet 2022. Entre janvier dernier et la fin du mois de juillet, les arrivées en provenance de la seule Tunisie ont chuté de plus de 70 % et sont désormais moins nombreuses que celles en provenance de la Libye. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes : le flux migratoire en provenance du pays de Kais Saied, président autoritaire et ami de Giorgia Meloni, a été drastiquement réduit. La première ministre ne manque pas une occasion de crier victoire, rappelant que l'inversion de la tendance s'est produite après la signature du Mémorandum UE-Tunisie, en juillet 2023, qu'elle a fortement défendu : un accord qui accordait une aide économique généreuse à Saied en échange d'un durcissement des départs de migrants depuis ses côtes. Vue de Tunis, cette "victoire" laisse cependant un goût amer. “Elle se fait au détriment des migrants", estime Romdhane Ben Amor, du Ftdes (Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux). Depuis que la Garde nationale a multiplié les interceptions d’embarcations en mer (ce sont notamment les bateaux métalliques branlants utilisés par les Subsahariens qui ont disparu de la route, tandis que ceux des Tunisiens demeurent) et commencé à multiplier les descentes dans les rues pour vider les villes des clandestins africains, ceux-ci se cachent, ne peuvent plus assurer le petit boulot qui leur permettait de survivre, ne peuvent plus se loger. Ils se cachent ou se concentrent dans des camps de fortune, comme ceux de la région d'El Amra, à une quarantaine de kilomètres au nord de Sfax. C'est le hotspot dont Meloni rêvait depuis longtemps en Tunisie et qui a vu le jour par la force des choses, puisque les migrants ne peuvent plus partir, mais continuent d'arriver, notamment d'Algérie. Oui, un hotspot boueux, putride et délabré, sans même les ONG pour l'aider, "parce que Saied l'a empêché et a fait arrêter certains de leurs représentants". Dans le collimateur des autorités, le Conseil tunisien pour les réfugiés (Ctr) et Terre d'asile, les deux associations qui venaient en aide aux Subsahariens, mais qui ont été interdites. Auparavant, les migrants interceptés en mer étaient relâchés après avoir regagné les côtes. Aujourd'hui, "dans la plupart des cas, ils sont poussés de force dans des bus", ajoute Ben Amor, "et jetés aux frontières de l'Algérie et de la Libye, dans des zones désertiques. Certains meurent de misère, loin des regards indiscrets“. Quant à la frontière libyenne, "des vidéos de migrants et des rapports d'ONG prouvent la coordination entre certains membres de la Garde nationale et les milices libyennes“. Hamza Meddeb, chercheur au Carnegie Middle East Centre, reconnaît que la forte baisse du flux migratoire entre la Tunisie et l'Italie, "au-delà du tragique coût humain, est surtout une victoire pour Meloni, qui a su la vendre à l'opinion publique". La Tunisie, en revanche, n'y gagne pas grand-chose, du moins sur le plan financier". Le mémorandum avec l'Europe prévoyait 150 millions d'"assistance macroéconomique urgente", débloqués en mars dernier, et 105 millions pour la lutte contre l'immigration irrégulière, qui n'ont été que partiellement débloqués jusqu'à présent. Autant d'efforts pour freiner les migrants, pourquoi ? "Cela sert les intérêts politiques de Saied“, poursuit le spécialiste. Il voulait que l'Europe ferme les yeux sur sa dérive autoritaire et ne s'occupe pas des prochaines élections présidentielles, prévues le 6 octobre ».

ENTRETIEN, Il Tempo, de Tommaso Foti, chef de groupe de Frères d'Italie à la Chambre, « La baisse des arrivées de migrants est le fruit du Plan Mattei » : « La baisse des arrivées de migrants, confirmée par les chiffres diffusés par le ministère de l’Intérieur, s’explique par l’adoption du Plan Mattei. La stratégie des accords avec les pays africains commence à porter ses fruits. Si nous créons les conditions pour que la pauvreté soit remplacée par la possibilité de vivre, de travailler et d’avoir un salaire digne, les migrations sont destinées à baisser considérablement. Nous avons montré que notre stratégie n’était pas de la théorie politique mais un choix gagnant. Nous sommes partis d’une posture européenne selon laquelle le problème des immigrés pouvait se résoudre avec la redistribution entre pays sur une base volontaire – ou plutôt sur une non-distribution puisque cet élan volontariste s’épuisait avant même de commencer – à l’idée italienne de ne pas faire partir les migrants. Il existe un droit d’émigrer comme un droit à ne pas migrer. Quant à l’accord avec Albanie, d’autres suivront cet exemple, comme l’Allemagne par exemple, qui semble avoir manifesté son intérêt, ou le Royaume-Uni dans le respect de sa tradition. Quant aux ONG, elles devraient faire des interventions selon leurs attributions, sans mener d’activité parallèle parfois conflictuelle avec celles des forces de sécurité italiennes pour décourager l’immigration clandestine. Von der Leyen est censée représenter tous les pays, et elle devrait connaitre la diversité des différents pays, et savoir que l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont plus exposées que d’autres. » 

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Tommaso Foti

ANALYSE, Repubblica, A. Ginori, « Du fleuve baignable au défilé queer, la charge souverainiste contre les JO et Macron » : «  Pour Matteo Salvini, ministre des Transports et des infrastructures, la Seine est un « égout » et y tenir les épreuves de triathlon cette semaine n’est « pas respectueux des athlètes qui se sont sacrifiés pendant des mois ». « Je préfère mille fois « l’Italian style » à la désorganisation et le favoritisme macronien » a déclaré Fulvio Martusciello, chef de file de Forza Italia au Parlement européen. Attaquer Paris 2024 est le nouveau sport favori de la droite italienne. Olaf Scholz avait quant à lui souhaité quelques jours avant le début de l’évènement « un grand succès à la France pour ces JO, qui sont également importants pour l’amitié franco-allemande ». Un exemple parmi d’autres, nombreux, de courtoisie internationale. Le leader de la Ligue Matteo Salvini se lançait de son côté à l’attaque des JO en isolant un moment où apparait un banquet « blasphématoire » de drag queen, vu comme une parodie de la cène de Léonard de Vinci, ce qui l’a conduit à qualifier les Français de « minables ». Pour le député Fratelli d’Italia Federico Mollicone, il s’est agi de « la preuve irréfutable du « crépuscule de l’Occident ». Peu importe qu’il ne s’agisse que de quelques minutes sur quatre heures de spectacle, peu importe que les réalisateurs du show olympique aient démenti toute allusion religieuse, préférant parler de fête païenne, et qu’ils se soient ensuite excusés. Ils n’écoutent que ceux qu’ils veulent entendre. Et c’est ainsi qu’on en est arrivés à faire comme Trump, Erdogan et le Kremlin. Puis est arrivée la vague de haine sur Imane Khelif, qui n’a pas été un débat normal sur la question du genre dans le sport, sur d’éventuels critères physiques pour l’équité des matchs, mais une campagne de fake news (« c’est un homme »), une dramaturgie créée autour de la « victime » Angela Carini, consolée par une caresse de Giorgia Meloni puis entrainée dans des commentaires obscènes et des attaques personnelles contre l’athlète algérienne. Laquelle s’est défendue : « J’envoie un message à toutes les personnes du monde pour soutenir les principes olympiques et la Charte olympique, pour s’abstenir de harcèlement envers les athlètes, parce que les effets sont énormes ». La dernière dissonance concerne la Seine, et cette idée peut-être trop ambitieuse de vouloir la rendre baignable, un projet pharaonique qui a aussi suscité des doutes en France, d’autant plus au vu de l’investissement réclamé au contribuable d’1.4 milliards d’euros. C’est la « médaille d’or de l’hypocrisie verte » pour Maurizio Gasparri, président des sénateurs de Forza Italia. Pour Emmanuel Macron, les JO sont un symbole de revanche après une phase pour le moins déclinante de sa présidence. Le projet d’une Seine baignable reçoit pourtant un soutien bipartisan, et cette bataille est revendiquée à gauche par Anne Hidalgo, qui s’est baignée dans le fleuve vingt jours plus tôt. La ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra a démenti que l’athlète belge ait été hospitalisée depuis quatre jours et déclare qu’elle ‘est malade sans qu’il n’y ait de lien prouvé avec l’eau de la Seine’. Concernant l’épreuve d’hier, « aucun athlète ne s’est retiré », souligne la ministre française, qui explique que l’incertitude sur la baignabilité tient aux orages de ces derniers jours. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD du Brandebourg s'occupera de la remigration dés qu'elle arrivera au pouvoir.

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Allemagne.  Brandebourg. L'AfD du Brandebourg, si elle prend part au gouvernement du Brandebourg à l'issue des élections de septembre 2024 pour le Parlement du Brandebourg, s'occupera directement de la question de la remigration.

05/08/2024

Plainte contre Björn Höcke et Stefan Möller car le programme de l'AfD de Thuringe reprend un poème sur les forêts de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Le ministre écologiste de Thuringe de l'Environnement Bernhard Stengele a porté plainte contre les deux co-présidents de l’AfD de Thuringe Björn Höcke et Stefan Möller pour incitation à la haine car l’AfD cite dans son programme pour les élections du Parlement de Thuringe de septembre 2024 un poème inoffensif datant de 1912 sur les forêts de Thuringe de Franz Langheinrich, un écrivain qui a été compromis dans le national-socialisme.

Indiquer ou pas la nationalité des suspects ?

Allemagne. Basse-Saxe et Rhénanie du Nord-Westphalie. Le ministère de l’Intérieur de Basse-Saxe a annoncé que la nationalité des suspects ne serait plus donnée que dans des cas exceptionnels. Par contre, en Rhénanie du Nord-Westphalie, le ministère de l’Intérieur a annoncé que la police devra généralement indiquer la nationalité des suspects dans ses communiqués de presse.

Geert Wilders dénonce le fait que "Libérez Gaza" a été inscrit sur la statue d'Anne Frank à Amsterdam.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que « Libérez Gaza » a été inscrit sur la statue d'Anne Frank à Amsterdam.

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"Embarras d’État."

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Italie. Revue de presse.

Les craintes relatives à une attaque imminente de l’Iran contre Israël, en réponse à la mort à Téhéran du chef du Hamas I. Haniyeh, font les unes de l’ensemble des médias. Les quotidiens titrent : « Alerte des services sur une « attaque imminente » » (Corriere della Sera), « Israël attend la riposte de l’Iran, les ressortissants italiens quittent le Liban » (Repubblica), « L’Iran serait prêt à attaquer » (Stampa, Messaggero). La polémique autour de l’attentat à la gare de Bologne du train Italicus Express en 1980, suite aux propos d’un représentant de Frères d’Italie remettant en cause la responsabilité de deux néofascistes condamnés à la prison à perpétuité, est aussi largement citée : « Attentats de l’extrême droite, le Quirinal fait un rappel à l’ordre » (Repubblica) « « Italicus » et Bologne : Mattarella explique l’histoire à la droite » (Domani).

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Italicus Express

ARTICLE, Repubblica, D. Castellani Perelli et G. Colarusso, « La Farnesina demande à « quitter le Liban ».  La grande fuite des Italiens a commencé. »

ARTICLE, Il Messagero, F. Bechis, « Meloni et la réunion à trois : le casse-tête des nominations à la Rai et la lettre pour Fitto à l’UE » : « Ce ne sera pas une réunion pour « vérifier » la tenue de la majorité, ce que la Ligue réclame depuis longtemps. Mais une discussion est nécessaire entre les dirigeants de la majorité. La présidente du Conseil doit s’entretenir avec le leader de la Ligue et vice-président du Conseil Matteo Salvini et le secrétaire général de Forza Italia et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani cette semaine. Par où commencer ? Par les nominations au conseil d’administration de la Rai ? Ou le poste de commissaire européen que la présidente du conseil devra présenter à Ursula Von Der Leyen avant le 30 août ? Le gouvernement est divisé sur la question des postes à pourvoir pour la gouvernance de la Rai depuis la démission de sa présidente Marinella Soldi, le 23 juillet 2024. La présidente du Conseil est face à deux possibilités : demander un accord sur les nominations aux postes du conseil d’administration et à celui d’administrateur délégué (pour lequel Giampaolo Rossi, vedette mélonienne, est en pôle position), ou « renvoyer le dossier à septembre ». Meloni devra toutefois composer avec l’absence d’entente avec les partis qui ont pourtant permis son élection, la Ligue réclamant le poste de Directeur général, et avec les contraintes du calendrier parlementaire. Un sujet majeur des discussions entre les leaders de la majorité sera aussi celui de la nomination du prochain commissaire européen italien.  Pour la présidente du Conseil, il n’y aurait qu’un seul profil à inscrire, celui de Raffaele Fitto, ministre des Affaires européennes et roi du Pnrr italien, faisant le lien avec les chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres et les commissaires européens, les alliés et non-alliés. Mais elle fait face aussi à un dilemme : quelle sera la future gestion du Pnrr sans Fitto ? Si cela ne semble pas inquiéter Meloni, pour qui l’essentiel des travaux sur le plan a déjà été effectué, pour le Quirinal la question se pose.  Il est évident que le véritable enjeu n’est pas le nom, mais le poste que l’Italie arrivera à arracher à Bruxelles. La présidente du Conseil est convaincue que l’attribution d’une délégation économique de poids serait encore possible pour Rome, malgré son refus de reconduire Von der Leyen à la présidence de la Commission. Un poste de commissaire soit à la concurrence, au marché intérieur, au budget (dont le PNRR), ou à l’économie. Les possibilités semblent pourtant se rétrécir, puisqu’Ursula Von Der Leyen songerait à confier la concurrence à un pays frugal du nord de l’Europe. Emmanuel Macron a également déjà demandé à Von Der Leyen de renouveler Thierry Breton au marché intérieur. Selon son entourage, il n’a jamais été question d’accepter un portefeuille de commissaire sur les questions méditerranéennes ou le nouveau portefeuille à la défense, qualifié de « coquille vide ». »

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Raffaele Fitto

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso, « Embarras d’Etat » : « Que les jugements prononcés sur les attentats de Bologne [désignant des auteurs néofascistes] seraient « un stratagème pour attaquer la droite », comme l’a déclaré le président de la commission Culture à la Chambre des députés Federico Mollicone hier dans un entretien à La Stampa, n’est pas une opinion partagée par tout le monde à Fratelli d’Italia. Mais beaucoup le pensent. Même Giorgia Meloni, malgré le rôle institutionnel qu’elle occupe, s’est contentée de mentionner la « vérité juridique » le jour des commémorations de la tragédie, comme si la vérité historique pouvait offrir une conclusion différente de celle de la matrice néofasciste. Meloni aurait toutefois accueilli les paroles du député Mollicone avec une certaine gêne. Elle n’aurait pas apprécié ce que l’on appelle dans son parti le contre-discours sur ce sujet, ce qu’elle aurait fait savoir à Mollicone par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari. Elle ne supporterait pas que des proches ouvrent des polémiques sur des sujets où elle a été personnellement visée et sur lesquels elle s’est déjà exprimée. Et si quelqu’un le fait, il doit se contenter de répéter la ligne déjà exprimée par la présidente du Conseil. Or Mollicone a fait exactement l’inverse. Et pour Meloni, ses propos étaient d’autant plus inopportuns que le président de la République s’était déjà exprimé sur l’origine néofasciste des attentats. A cela s’ajoute le contexte des prochaines élections régionales en Emilie-Romagne, pour lesquelles le parti de la présidente du Conseil cherche à attirer une candidature modérée, pour laquelle ces propos « n’aident pas ». Dans le raisonnement de Meloni, la réponse sèche qu’elle avait adressée au président de l’association des familles des victimes, Paolo Bolognesi, devait avoir stoppé toutes les polémiques, au moins pour ce qui concernait Fratelli d’Italia. Car toute accusation de nostalgie (à l’égard du passé du parti, et de l’héritage du MSI) est vécue à Chigi comme une tentative de reléguer Fratelli à un statut de force politique inadapté à gouverner une démocratie libérale. En interne, consigne a été donnée aux parlementaires du parti de s’abstenir de tout commentaires et de ne pas défendre Mollicone. Le seul autorisé à parler est Edmondo Cirielli, vice-ministre des Affaires étrangères et surtout, dans ce cas, coordinateur de la direction nationale du parti. Cirielli s’est publiquement déclaré en désaccord avec les propos de Mollicone, pour dire qu’ils ne représentent pas la position de Fratelli. Aucune voix ne s’élève pourtant à droite pour réclamer la démission de Mollicone. Pour la présidente du Conseil, le président de la commission de la Culture peut rester à son poste, il a fait une simple erreur ».  

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Federico Mollicone

ARTICLE, (Samedi 3 août) Corriere della Sera, S. Montefiori « Les sourires après les tensions, la rencontre informelle à Paris entre Meloni et Macron » : « Le fait que la rencontre ait eu lieu indique une volonté de reprendre le fil d’une relation qui semblait en difficulté, surtout après les désaccords du G7 sous la présidence italienne dans les Pouilles. Si l'on en croit le langage corporel, la froideur qui régnait entre les deux à Borgo Egnazia semble désormais oubliée, remplacée par de grands sourires et la complicité. Macron a quitté la résidence présidentielle du Fort de Brégançon pour venir à Paris assister à quelques épreuves olympiques, mais aussi pour profiter politiquement d'un rare moment de grâce dans la société française après des mois de manifestations, de protestations, d'élections dramatiques et de chaos politique. La présidente du conseil italien et le président français ont abordé "les principales questions de politique européenne et internationale, à commencer par les derniers développements au Venezuela et au Proche-Orient", a annoncé le Palais Chigi dans un communiqué. Les deux dirigeants "se sont rencontrés et se sont entretenus de manière informelle", ont ajouté les sources de l'Élysée, précisant que les "principaux dossiers bilatéraux" ont également été abordés lors de la rencontre. La dernière fois que Meloni et Macron se sont vus, c'était lors du sommet de la Communauté politique européenne au Royaume-Uni, le 18 juillet. Cette fois-ci, la rencontre a été "excellente", "elle s'est très bien passée", a déclaré le Président Macron plus tard dans la soirée, en marge du match de judo qui a vu le Français Teddy Riner remporter l'or olympique pour la troisième fois (après Londres 2012 et Rio 2016). Comme toujours dans les relations entre l'Italie et la France, les difficultés occasionnelles cèdent généralement la place à la profondeur des intérêts communs, par exemple sur le Pacte de stabilité, et il est possible qu'une meilleure relation personnelle puisse aider les deux pays à éviter les conflits sur les nominations des commissaires européens. »

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Emmanuel Macron et Giorgia Meloni

ARTICLE, La Repubblica, L. De Cicco et A. Ginori « Le dégel olympique entre Paris et Rome ; la distance sur les nominations européennes demeure » : « A Versailles, la tension entre le gouvernement italien et l'Elysée s'est quelque peu apaisée. Il est trop tôt pour dire s'il s'agit d'un tournant après un mois de « gel polaire » sur la liaison Rome-Paris ou plutôt d'un raccommodage éclair, qui durera le temps d'une olympiade. Toujours est-il que Giorgia Meloni et Emmanuel Macron ont fini par se voir lors d’un tête-à-tête d'une demi-heure dans un pavillon construit pour les Jeux, en marge d'une compétition équestre. En revanche, le contraire aurait été sensationnel si la présidente du Conseil, à Paris pour rencontrer les athlètes italiens logé à Casa Italia, n'avait pas trouvé le temps d'une rencontre bilatérale avec le chef d'État du pays hôte. Cette rencontre, apprend-on de source italienne, a été sollicitée par le Palais Chigi, qui fait savoir que le dossier des nominations des commissariats européen ‘’n’a pas été évoqué’’ car ‘’l’interlocutrice de la présidente du Conseil est désormais directement Mme von der Leyen’’. Dans le casse-tête que devra composer la Présidente de la Commission Européenne, il y a un chevauchement d'intérêts entre Italiens et Français, puisque Macron demande la confirmation de Thierry Breton au Marché intérieur et que Meloni rêve d'une délégation économique "de poids’’. Il a également été question de l'Ukraine et des élections vénézuéliennes, à propos desquelles les positions de Paris et de Rome semblent s'aligner pour exiger de la transparence de la part du régime de Maduro. Et du Proche-Orient, après des jours de frictions autour de la décision du gouvernement italien de nommer un ambassadeur comme chargé d'affaires en Syrie, pour stabiliser la zone et soulager le Liban du fardeau des migrants, alors que la diplomatie française, dans une logique anti-Assad, souhaite une implication plus réduite. » 

ARTICLE, La Repubblica, « "Guerre hybride russe sur l'affaire Khelif". Et une nouvelle affaire éclate sur le ring parisien » par Anais Ginori et Giuliano Foschini : « Un bon boxeur masculin, une personne qui a fait sa transition » : Donald Trump est intervenu directement sur l'Algérienne Imane Khelif et sa victoire sur l'Italienne Angela Carini en reprenant la fake news sur la transition sexuelle de la boxeuse pour confirmer que, désormais, l'affaire Khelif n'est que du matériel de propagande électorale. C’est le cas aux Etats-Unis mais aussi en Hongrie où, après la défaite de la boxeuse Hamori également face à Khelif, la droite d'Orban a relancé l'affaire. C'est également le cas en Italie. Hier, la ministre de la famille, Eugenia Roccella, a défendu la campagne contre Khelif : "La gauche italienne et ses médias, a-t-elle déclaré, évoquent le complot russe ourdi de concert avec une "fachosphère". La vérité, c'est que le roi est nu". En fait, pendant que Roccella parlait de "complots risibles", on faisait d’autres découvertes. Après l'enquête de la Repubblica sur le président russe de l'IBA, Umar Kremlev - un criminel condamné qui a changé de nom avant de pouvoir obtenir des concessions de son ami Vladimir Poutine pour des sociétés de jeu, puis de reprendre la fédération de boxe évincée par le CIO -, certains en Italie ont cherché à comprendre quels types de relations existaient entre Kremlev et l’Italie, après que l'IBA qu'il préside a offert un riche prix (refusé) à Carini et à la fédération italienne. En fait, l'affaire pourrait se terminer au Copasir, où le sujet de la guerre hybride russe sur les Jeux olympiques inquiète. « La Russie, a déclaré le sénateur d'Italia Viva Enrico Borghi, membre du Copasir, met en œuvre des actions de guerre hybride classiques : la preuve en est la lecture forcée et intéressée de certains passages de la cérémonie d'ouverture, et l'explosion de la controverse contre l'athlète algérienne. Autour de cette initiative, poursuit Borghi, se manifeste une alliance entre l'extrême droite européenne et la Russie, que les réseaux sociaux tels que X amplifient ensuite à des niveaux extraordinaires, étant donné que Musk lui-même est à l'avant-garde du partage de ces contenus. Et c'est là qu'intervient un passage clé : l'Italie est le pays qui, au niveau institutionnel, prend parti avec un poids sans précédent (la deuxième plus haute fonction de l'État, la première ministre, un vice-premier ministre, en plus du battage médiatique des partis de gouvernement) sur ce front". Borghi ne parle pas par hasard de la cérémonie d'ouverture : l'enquête du parquet de Paris sur les menaces de mort contre le directeur artistique a établi, à ce stade précoce, qu'il s'agissait d'un mouvement organisé, qui pourrait provenir de l'étranger. "Ce qui est certain", a déclaré hier la secrétaire du Parti démocrate, Elly Schlein, c'est que "ces jours-ci, nous avons vu un axe de la droite nationaliste, un axe entre Trump, Poutiniens, Salvini et Meloni se déchaîner contre une athlète féminine parce qu'ils veulent décider qu'elle n'est pas une femme". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/08/2024

"Ceux qui se collent pour le climat, derrière les barreaux !"

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Allemagne. Saxe.

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"Blocage à l'aéroport de Leipzig/Halle : ceux qui se collent pour le climat, derrière les barreaux !"

Pieter Omtzigt souhaite que les membres de la Maison royale se limitent à leurs tâches principales.

Pays-Bas. Le dirigeant du parti centriste antisystème Nouveau contrat social (NSC) Pieter Omtzigt souhaite que les membres de la Maison royale se limitent à leurs tâches principales, principalement cérémonielles. Il vise par cette déclaration les propos tenus par la reine Maxima favorables à l’établissement de l’euro numérique et aux pièces d’identité numérique qui, selon elle, présentent l’avantage de permettre de savoir qui est vacciné ou non. La reine Maxima à pris part au rassemblement du Forum économique mondial à Davos.

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Pieter Omtzigt

Le ministre hongrois des Affaires étrangères affirme que l’UE a coordonné la décision de l'Ukraine de bloquer les expéditions de pétrole Lukoil vers la Hongrie et la Slovaquie.

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Hongrie. Le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó a affirmé, lors de la fête du MCC à Esztergom, que l’Union européenne avait coordonné la décision de l'Ukraine de bloquer les expéditions de pétrole Lukoil vers la Hongrie et la Slovaquie, mettant ainsi en danger la sécurité énergétique : « L'Union européenne ne peut pas être assez faible pour permettre à un pays candidat de mettre en péril l'approvisionnement énergétique de deux États membres. » Péter Szijjártó a déclaré que la Hongrie retiendrait les fonds de l'UE alloués au soutien militaire à l'Ukraine jusqu'à ce que la situation change.

03/08/2024

"Il est temps pour notre avenir."

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Allemagne. Brandebourg.

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"Il est temps pour notre avenir. AfD"

Herbert Kickl estime que les aides sociales doivent être réservées aux Autrichiens.

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Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl estime que les aides sociales doivent être réservées aux Autrichiens : « Les prestations sociales devraient être une aide de transition dans les situations d'urgence pour nos propres citoyens. » et ne devraient pas servir de revenu permanent. Il dénonce le fait que l’attribution de ces aides sociales constitue un aimant pour les migrants. Il pense que le fait de réserver les prestations sociales aux Autrichiens ne serait pas discriminatoire car chaque personne qui se trouve dans les conditions requises peut devenir autrichienne.

02/08/2024

La Cour constitutionnelle italienne refuse de reconnaître une identité sexuelle "non binaire".

Italie. La Cour constitutionnelle a refusé de reconnaître légalement une identité sexuelle « non binaire », au motif que cela perturberait l'ensemble du système social et juridique italien.

Björn Höcke à Altenbourg.

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Allemagne. Thuringe. Le candidat de tête de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe du 1 septembre 2024 Björn Höcke a fait le plein de spectateurs lors d'un meeting électoral à Altenbourg.

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Markus Söder accuse le ministre écologiste des Affaires économiques et vice-chancelier Robert Habeck de discriminer la Bavière.

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Allemagne. Le dirigeant des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et ministre-président de Bavière Markus Söder accuse le ministre écologiste des Affaires économiques et vice-chancelier Robert Habeck de discriminer la Bavière. De plus, Markus Söder estime que les écologistes ne sont pas un partenaire possible pour la CSU, notament à cause de leurs positions en matière migratoire.

"En fait, c'est tout simple : femme / homme."

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Autriche.

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"En fait, c'est tout simple : femme / homme."