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28/02/2023

Frères d'Italie donné à 30,7 %, la Ligue à 8,7 % et Italexit à 1,9 %.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

M5S : antisystème

PD : centre-gauche

Ligue : patriotes

Azione - Italia Viva : troisième pôle (centriste)

Forza Italia : conservateurs

 

Italexit : patriotes : 1,9 %

Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur : "Nous ne sommes pas inhumains, je veux éviter ces désastres, mais la tragédie n’a rien à voir avec les nouvelles règles."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre encore largement sur le naufrage de migrants devant les côtes calabraises ayant fait plus de  soixante  victimes ainsi que la polémique autour des propos du ministre de l'Intérieur qui a  parlé "d'irresponsabilité" dans le choix de prendre la mer sur ce bateau. La presse se concentre aussi sur les failles dans les secours en mer malgré le signalement par Frontex :   « Migrants, tollé sur le ministre » - L'opposition le critique, Piantedosi (Indépendant) se défend : je ne suis pas inhumain, je suis contre les passeurs (Corriere della Sera), « Le naufrage de Piantedosi » - Les propos du ministre soulèvent la polémique : le désespoir ne justifie pas ces voyages (La Stampa), « Le ministre débarque » - Frontex signale le bateau, la garde côtière ne bouge pas. Le Parquet ouvre une enquête. Selon le ministre, la faute retombe sur les migrants qui mettraient en danger leurs enfants (Fatto Quotidiano), « Laissés sans aide » - Soixante-quatre cadavres ont été récupérés, dont plusieurs enfants. On s'interroge sur l'absence des secours (Avvenire).

Les débuts politiques de la nouvelle dirigeante du Parti démocrate, Elly Schlein sont aussi cités en Une  « Le manifeste du nouveau PD » - Voici les priorités d'E. Schlein : la parité de genre, la défense des droits civils, la fin du précariat et des CDD et la transition écologique (La Repubblica), « Schlein-Meloni, le défi est lancé » - Meloni félicite la nouvelle dirigeante et s'attend à  « une opposition dure » (La Stampa), « Le Mouvement 5 Schlein » - Le nouveau PD est déjà prêt à s'allier avec le parti de Giuseppe Conte et les modérés plient bagage (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement le naufrage de migrants devant les côtes calabraises ainsi que l’appel du gouvernement Meloni à ce que « l’UE agisse rapidement pour freiner les flux migratoires », les débuts politiques de la nouvelle dirigeante du PD, Elly Schlein, l’intensification des frappes russes sur la ville de Bakhmut et enfin les intempéries prévues dans le nord de l’Italie en fin de semaine.

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti, “Naufrage : des appels à l’aide envoyés dans le vide et l’embarcation laissée à la dérive, on accuse les secours» : « L’embarcation est restée en mer près de 24 heures après le premier signalement, dans l’attente désespérée de secours qui ne sont jamais arrivés, après avoir été repérée par Frontex et avoir passé plusieurs appels, avant de s’écraser à 100 mètres de la plage. Comment est-il possible que personne n’ait pu secourir ce bateau plus tôt ? Le procureur annonce qu’une enquête est en cours sur le naufrage mais aussi pour reconstituer la chaîne des secours. Il souligne le manque de moyens humains et matériels des forces de l’ordre sur place et en appelle au gouvernement. Malgré les polémiques suscitées par le pire naufrage depuis celui de Lampedusa en 2013, un manquement de la Garde côtière semble exclu (les opérateurs risquent leur vie pour sauver les gens en mer). Mais plusieurs questions demeurent sur la gestion du signalement de Frontex, la mobilisation tardive des patrouilleurs pourtant tout à fait en mesure de naviguer dans des conditions météorologiques difficiles. Comment une embarcation a pu disparaitre des radars après avoir donné l’alerte et être arrivée à 100 mètres des côtes ? Pourquoi les patrouilleurs plus résistants ne sont pas tout de suite sortis en mer après le retour de leurs collègues ? L’ancien porte-parole de l’autorité générale de la capitainerie du port craint qu’une nouvelle pratique veuille que, désormais, lorsque des navires de fortune à la dérive sont signalés, une démarche de contrôle policier soit lancée plutôt que de déployer immédiatement les secours en mer. Cette ‘’distorsion institutionnelle’’ pourrait créer de la confusion dans les opérations quotidiennes de ceux qui sont en première ligne. ‘’Le fait que la garde côtière n’intervienne pas pour expliquer ce qui s’est passé est également une anomalie’’ explique la même source. En effet, depuis plusieurs jours, la garde côtière garde le silence. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur, « Nous ne sommes pas inhumains, je veux éviter ces désastres, mais la tragédie n’a rien à voir avec les nouvelles règles » : « Le message doit être clair : ceux qui fuient la guerre ne doivent pas s’en remettre à des passeurs sans scrupules, ce sont les politiques responsables et solidaires des Etats qui doivent leur offrir une échappatoire au drame qu’ils vivent. Je me suis rendu sur place pour exprimer la douleur de tout le gouvernement. Dès notre investiture, nous avons intensifié les couloirs humanitaires de façon inédite et nous avons adopté le ‘’décret flux’’ qui prévoit l’entrée régulière de 83 000 personnes. Nous entendons agir concrètement pour empêcher les départs et éviter de telles tragédies, et lutter contre le réseau des trafiquants. Je remercie les secours qui sont intervenus à Crotone en faisant tout leur possible, au péril de leur vie, il n’y a eu aucun retard de leur part. Concernant la réponse de l’UE, suite à nos demandes pressantes, on entrevoit les premiers signes de changement sur ces questions. En attendant, nous comptons sur les différents accords bilatéraux que nous avons passés avec les pays de départ et de transit de la rive sud de la Méditerranée. La régulation des flux est nécessaire, les nouvelles règles concernant les ONG n’ont aucun lien avec l’augmentation des morts en mer ni avec cette nouvelle tragédie. [Q : Vous vous trouvez actuellement en France. Vous avez fait la paix avec Paris ?] Entre Paris et Rome, il n’y a jamais eu de guerre, il n’est donc pas besoin de faire la paix. La France est un partenaire naturel car l’histoire et nos valeurs nous rapprochent. La communauté d’intentions avec Paris est fondamentale pour le renforcement de certaines initiatives dans lesquelles nous croyons fortement. La rencontre d’aujourd’hui avec le ministre Darmanin m’a vivement confirmé cela. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Peronne « Négociation entre l’Italie et l’UE, des avancées à petit pas sur la révision du Plan National de Relance » : « Hier s’est tenu une réunion à Bruxelles entre Raffaele Fitto (ministre pour les Affaires européennes, les politiques de cohésion et le Plan National de Relance), et Paolo Gentiloni (commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, à la fiscalité et à l’Union Douanière). Cette « très brève » rencontre a été l’occasion d’échanger au sujet des nouveautés prévues par le premier décret PNRR du gouvernement Meloni récemment publié. L’exécutif parie sur une « triangulation complexe entre les trois instruments à sa disposition », à savoir le PNRR, RepowerUE et les fonds de solidarité, ainsi que sur l’usage « flexible » des fonds de l’UE convenus les 9 et 10 février au Conseil européen. Cela devrait permettre un « ajustement » du PNRR, qui repose sur la difficulté de ne pas bouleverser les règles à la base du plan. Si RepowerUE permet de remodeler les investissements qui concernent les politiques énergétiques, il est en revanche plus compliqué d’annuler les projets ou de risquer de dépasser l’échéance de 2026. Les fonds de solidarité devraient justement permettre d’étendre les délais jusqu’en 2029 afin de compenser les éventuels retards, notamment au sujet des investissements au sud pour lesquels les politiques de relance imposent des contraintes strictes. « L’attitude de Bruxelles est plutôt conciliante, au moins sur cet aspect ". Le sujet des concessions balnéaires, considéré comme « un inquiétant développement » par la porte-parole du marché intérieur, n’a pas été abordé durant l’échange entre Fitto et Gentiloni. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « La Présidente du Conseil et son adversaire, deux femmes au sommet divisées par le féminisme » : « Pour la politique italienne, c’est une révolution : pour la première fois à la tête du principal parti de la majorité et du plus grand parti d’opposition, il n’y a pas deux hommes mais bien deux femmes. Après des années à être à la traine par rapport à d’autres pays en matière de parité, l’Italie devient le seule grand pays européen dont les deux principales forces politiques sont dirigées par des femmes, et la deuxième après la Finlande. Il y a eu entre autre un effet d’émulation déclenché par la victoire de Giorgia Meloni. Elly Schlein a remporté les primaires du Parti démocrate notamment grâce aux voix de nombreux jeunes italiens. Le monde politique italien s’interroge sur les différences et les similitudes entre les deux leaders qui ont des idées opposées sur la société. Giorgia Meloni a fondé à 36 ans, en 2002 le parti Fratelli d’Italia qu’elle a porté de 3% à 33%, terrassant du même coup Silvio Berlusconi et Matteo Salvini et ‘’rompant le plafond de verre’’. Elly Schlein a gravi les marches du PD en ‘’étrangère’’, à 37 ans, en quelques semaines, et devra maintenant se démarquer de ses grands prédécesseurs et collègues masculins, déployant toute sa capacité à unir le parti que la logique des courants internes a presque tué. D’ici les européennes puis les prochaines élections législatives, le chemin pour devenir l’anti-Meloni est encore long mais Elly Schlein se sent prête. Alors que la Présidente du Conseil voulait que son titre officiel soit ‘’Monsieur le Président du Conseil des ministres’’ – ‘’monsieur’’ a ensuite disparu mais le masculin est resté -, Elly Schlein disait sa détermination à devenir la secrétaire du PD, prônant l’idée que ‘’le PD n’a pas besoin d’un homme ou d’une femme seule à sa tête’’ et que ‘’nous n’avons que faire d’une Présidente du Conseil femme si elle ne défend pas les autres femmes’’. Deux féminismes bien différents : ‘’je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne’’ ce à quoi Schlein répondait ‘’ je suis une femme, j’aime une autre femme, je ne suis pas une mère, mais je n’en suis pas moins une femme’’. Giorgia Meloni parle beaucoup au singulier alors qu’Elly Schlein théorise le ‘’nous’’ et insiste beaucoup sur le collectif. »

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « L’inconnue sur le vote au parlement pour le prochain envoi d’armes à l’Ukraine »: « Il serait assez incroyable qu’Elly Schlein vienne confirmer tout de suite les craintes des électeurs de son rival Stefano Bonaccini. C’est-à-dire la possibilité qu’elle saisisse la première occasion du scrutin parlementaire sur les nouvelles aides en armes à l’Ukraine, pour se distinguer et choisir le camp du « non » à l’Otan, chamboulant le choix historique du père du PCI Enrico Berlinguer en 1976. Ou qu’elle décide de faire concurrence aux 5 Etoiles sur le refus de l’incinérateur de Rome, ville qui est par ailleurs gouvernée par un représentant du PD. Ou encore qu’elle propose un impôt sur la fortune, faisant un véritable cadeau aux partis de droite. Il est assez improbable que Schlein, laissant de côté une tentation de compromis (qu’elle n’a pas, d’ailleurs) veuille trouver un arrangement avec les courants qui ont enseveli neuf leaders pendant une décennie. Il faut s’attendre plutôt à un effort de communication, avec une voix plus audible comme celle qu’elle a fait entendre pendant sa brève et efficace campagne pour succéder à Letta, en évitant d’assumer des responsabilités qui retombent exclusivement sur Meloni : c’est là l’objectif principal de sa nouvelle opposition. Il faut s’attendre à une sorte de réédition intelligente du leitmotive « mais aussi » du fondateur du PD, Walter Veltroni, qui avait atteint le score de 34% de voix en 2008. »

ARTICLE, La Repubblica, « Les réformistes sont déjà sur le pied de guerre » : « Le lendemain de la victoire d’Elly Schlein ressemble beaucoup au ciel de Rome, qui est chargé de gros nuages noirs. Une bonne moitié du Parti démocrate est sur le pied de guerre, au moment où l’on assiste au premier adieu important, celui de Beppe Fioroni. Ils attendent au tournant la nouvelle dirigeante, qui a basé toute sa campagne sur des mots d’ordre radicaux, misant sur la transformation du PD (né de la fusion entre les cultures socialiste et catholique-démocrate) en un parti virant complètement à gauche. Il s’agit d’une véritable révolution qui pourrait, d’après les modérés, pousser le parti vers une vocation minoritaire. C’est la raison pour laquelle Elly Schlein, au moment de la passation de pouvoir avec Letta au siège du PD, a voulu les rassurer. Elle l’a fait par le biais d’une brève déclaration qui ressemble au programme de ses cent premiers jours. On travaillera tout d’abord pour la nouvelle campagne d’inscription au parti, de manière à ‘’ouvrir la porte au peuple des primaires’’ qui l’a plébiscitée, car ‘’il est juste de les faire enfin entrer dans cette communauté’’. C’est là aussi un geste pour la réconcilier avec les cercles du parti qui lui avaient préféré le rival Bonaccini et qui ont été battus par les primaires ouvertes. Le deuxième message a été l’appel à une plus grande unité afin de ‘’garder ensemble la communauté démocratique’’ en ‘’prenant soin de l’histoire et des valeurs de ce parti pour les projeter vers le futur’’. Il n’y a aucune volonté de mettre à la porte le courant modéré, à condition de ne pas diluer cette radicalité qui a été appréciée par ses électeurs. Désormais, les ténors du parti qui l’on soutenue se divisent en deux groupes : celui qui est conscient que le parti est divisé en deux et qui veut soigner ses plaies (Franceschini, Orlando, Speranza), et le groupe des ‘’gardiens de la révolution’’ dirigé par Francesco Boccia, qui sont décidés à ne pas faire de prisonniers. Il faudra ensuite attendre la désignation des nouveaux chefs de groupe à la Chambre et au Sénat. Tout peut arriver, puisque le scrutin est secret et que Schlein ne dispose pas de la majorité au sein des parlementaires du PD à Montecitorio et au Palais Madama. Un guet-apens, au vu du climat actuel, qui est tout-à-fait possible. » 

ARTICLE, Il Foglio, de S. Cingolani, « L’Italie risque de rater le train du nucléaire » : «Le nucléaire ? Non merci. Par le bais d’un coup de théâtre, le gouvernement Meloni se retire de la proposition d’alliance venant de la France. La ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé hier que Paris aurait dirigé un consortium avec la Finlande, les Pays-Bas, la Slovénie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Croatie, la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie et la Suède. D’après des sources françaises, l’Italie aussi aurait adhéré au projet. Or, après que la nouvelle a retenti de Bruxelles à Stockholm, où se tient le conseil informel des ministres de l’énergie, un communiqué du ministre de l’environnement Pichetto Frattin s’empressait de dire qu’‘’aucun représentant italien n’est prévu aux rencontres ayant comme objet la thématique du nucléaire’’. S’agit-il d’une équivoque, d’un excès de zèle de la ministre française ou est-ce là un sujet encore tabou pour Giorgia Meloni ? Certains voient derrière cette décision la main de Matteo Salvini, puisque cette réunion aurait dû impliquer également les ministres des transports. D’autres rumeurs venant du palais du pouvoir expliquent que ‘’ce gouvernement n’a aucune intention de se faire diriger par les Français, encore moins sur le dossier de la politique énergétique’’. D’autres encore font savoir que des choix aussi engageants doivent d’abord être abordées par les partis de la majorité et ne peuvent pas être laissés aux initiatives impromptues. C’est le nouveau gouvernement suédois qui a décidé de rouvrir le dossier du nucléaire en annonçant avoir pris contact avec les gouvernements européens qui y sont favorables, à commencer par la France, à l’occasion d’une rencontre à l’Elysée avec Emmanuel Macron. Paris a saisi immédiatement cette opportunité en liant cette nouvelle collaboration au soutien de l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan, contre les vétos de la Turquie et de la Hongrie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Places pour les "réfugiés" : les locataires seront expulsés ! Ne touchez pas à nos séniors !"

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Allemagne. Berlin. Parce que la gestion d'un logement pour réfugiés est plus lucrative que celle d'une maison de retraite, 110 personnes âgées se retrouvent soudainement sans toit : elles ont jusqu'à la fin de cette année pour déménager. Une institution ecclésiastique est responsable de cette situation.

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"Places pour les "réfugiés" : les locataires seront expulsés ! Ne touchez pas à nos séniors ! Notre pays d'abord !"

27/02/2023

"La Hongrie est du côté de la paix."

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Hongrie.

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Viktor Orbán : "La Hongrie est du côté de la paix."

Suisse : l'UDC donnée à 27,5 % !

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Suisse.

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(PS : Parti socialiste)

(PLR : Parti libéral-radical)

"La pension tout simplement à 65 ans."

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Pays-Bas.

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"La pension tout simplement à 65 ans. Votez FVD."

"Une tragédie près de Crotone. Le gouvernement Meloni s’en prend à l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

Le naufrage meurtrier près des côtes de Crotone (Calabre) ayant causé la mort d’une soixantaine de migrants, dont une quinzaine d’enfants, fait les gros titres de la presse italienne, avec large couverture photographique en Une. « La barque se brise à cent mètres des côtes, le drame des migrants » (Corriere della Sera), « Le massacre de femmes et d’enfants » (La Repubblica), « Le massacre des innocents » - Une tragédie près de Crotone. Le gouvernement Meloni s’en prend à l’Europe (La Stampa), « La tragédie du désespoir » (Il Messaggero).

L’élection de la nouvelle dirigeante du Parti démocrate, Elly Schlein est aussi largement citée en Une : « Une surprise qui s’appelle Elly » - Le Centre, le Nord et les grandes villes priment Mme Schlein. Pour la première fois, une femme est élue à la tête du PD. Un million trois cent mille électeurs se sont rendus aux urnes [de la primaire ouverte]. Une nouvelle ère s’ouvre en Italie (La Repubblica), « Surprise au sein du PD, Schlein l’emporte » (Corriere della Sera), « L’avalanche Schlein, le PD tourne une page » (La Stampa), « Au PD, les électeurs votent contre l’intelligentsia du parti : Schlein devance Bonaccini » (Fatto Quotidiano).

Les JT couvrent essentiellement le naufrage de migrants devant les côtes calabraises, et les réactions politiques, l’élection d’Elly Schlein à la direction du PD, et l’intensification de la bataille à Bakhmut, en Ukraine.

Sur Twitter, aucun sujet majeur ne semble s’imposer. A signaler toutefois le hashtag #AddioPD (adieu PD), en référence à la défaite de l’aile réformiste du parti démocrate, qui commence à faire tendance.

COULISSES, La Stampa, de F. Olivo, « Le gouvernement poursuit sur sa lancée » : « La tragédie survenue hier sur les côtes calabraises ne change pas le choix du gouvernement en matière d’immigration. Au contraire, la droite insiste sur la défense des frontières afin d’éviter des événements de ce type. Meloni tente de couper court aux polémiques soulevées par les oppositions autour du nouveau décret ‘’ONG’’ régulant les missions de sauvetage en mer. Dans un communiqué elle les accuse de ‘’spéculer sur ces morts, après avoir exalté l’illusion d’une immigration dérégulée’’. Giorgia Meloni y réaffirme également la stratégie de son exécutif : ‘’empêcher les départs’’ notamment en ‘’exigeant la collaboration maximale de tous les Etats de départ et de provenance’’. La réaction de la Présidente de la Commission européenne est nouvelle aussi bien sur le fond que sur la forme et donne de l’espoir à l’exécutif qui demande davantage de soutien de l’UE en la matière. Le ministre italien de l’Intérieur, qui s’est rendu sur le lieu du drame, réaffirme le mot d’ordre du gouvernement ‘’il faut empêcher les départ’’. Les ministres les plus importants sont très clairs, d’Antonio Tajani (Forza Italia) à Guido Crosetto (Frères d’Italie), en passant justement par Piantedosi (Indépendant). Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères, fixe un rendez-vous pour impliquer tous les pays européens : ‘’la question doit être inscrite à l’ordre du jour des prochains conseils des ministres de l’Intérieur et des affaires étrangères’’. Pour le vice-président du Conseil, ces questions “ne doivent pas concerner que les pays du sud de l’Europe mais l’ensemble de l’Union, il faut des investissements, une stratégie commune, nous avons demandé une plus grande implication de Frontex’’. Au cours des derniers mois, le ministre d’est rendu en Egypte, en Tunisie ou encore en Libye et, avec le ministre de l’Intérieur, ils se rendront prochainement en Turquie d’où était parti le navire ayant fait naufrage hier. Tajani affirme qu’au gouvernement ‘’personne n’a fait la guerre aux ONG, nous avons introduit des règles, si elles se donnent rendez-vous avec les passeurs, ce n’est plus du sauvetage mais de la complicité avec le trafic d’êtres humains’’. Matteo Salvini écrit sur les réseaux ‘’arrêter les trafiquants d’êtres humains est un devoir moral de tout un chacun’’. Guido Corsetto appelle l’Europe à ‘’faire entendre sa voix, de concert, entre Etats et institutions pour se battre pour la paix’’. Pour le ministre de la Défense, il faut ‘’investir dans la croissance des pays les plus pauvres, tout en offrant des possibilités d’asile et d’entrée structurées et contrôlées à travers des accords avec les pays de départ de l’immigration illégale’’. Le Président de la Région Calabre regrette ‘’l’indifférence générale’’ alors que sa région a ‘’accueilli 18 000 migrants au cours de la dernière année’’ et en appelle lui aussi à une réponse à l’échelle européenne. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Caccia, « Le rappel à l’ordre de Mattarella à l’Europe ; ‘’il faut mettre fin aux départs et aux tragédies’’ dit Meloni » : « Face à l’énormité de la tragédie de Cutro [en Calabre], ‘’qui ne peut laisser personne indifférent’’, l’Europe devra apporter une réponse prévient le Président de la République italienne. L’appel du Chef de l’Etat est fort et précis : ‘’l’UE doit enfin prendre concrètement ses responsabilités afin de gouverner le phénomène migratoire et le soustraire aux passeurs à travers une implication directe dans les politiques migratoires, le soutien à la coopération pour le développement des pays dont les jeunes sont contraints de s’éloigner par manque de perspectives’’. Nombre des naufragés d’hier arrivaient d’Afghanistan ou d’Iran. Si Bruxelles exprime également sa douleur suite à la tragédie, l’accord des dirigeants européens sur une gestion commune semble loin. ‘’Tous ensemble, nous devons redoubler d’effort en vue du Pacte sur l’immigration et l’asile et pour le Plan d’action sur la Méditerranée centrale’’. Charles Michel évoque lui aussi la ‘’nécessité de trouver des solutions praticables pour gérer les flux migratoires et combattre le trafic des migrants’’. Des mots qui risquent toutefois de se perdre parmi le reste. D’où l’intervention ferme du Président Sergio Mattarella qui en appelle à la ‘’communauté internationale’’ afin de conjurer les causes à la base des flux et une action concrète. Le Palais Chigi réaffirme la ligne du gouvernement visant à ‘’empêcher les départs’’ et condamne la ‘’spéculation’’ des oppositions. On assiste en effet à nouveau à une dure confrontation avec le centre-gauche autour du décret ONG. “Il faut faire en sorte que tous ceux qui peuvent empêcher ces tragédies en mer puissent le faire’’ déclare le secrétaire sortant du Parti démocrate, Enrico Letta. Matteo Renzi renchérit ‘’ce sont les trafiquants d’êtres humains qui doivent être arrêtés, pas les ONG et les volontaires qui tentent de sauver des vis’’. Carlo Calenda appelle à ce que ‘’les personnes en mer soient sauvées à tous prix, sans criminaliser ceux qui tentent de porter secours’’. Même le leader du M5S appelle à en finir avec ‘’les slogans’’. Mais pour le ministre Antoni Tajani, ‘’le naufrage d’hier n’a aucun rapport avec les ONG’’ auxquelles ‘’personne ne fait la guerre’’ dit-il pour couper court aux polémiques. » 

EDITORIAL, La Repubblica, d’Ezio Mauro, « L’inversion culturelle » : « La critique par le ministre de l’Education (Ligue) adressée à une proviseure qui a rappelé à ses élèves, après une agression d’un groupuscule de droite devant son lycée, que le fascisme est né et a grandi dans la violence des expéditions punitives,  est un geste incompréhensible, illogique, et pourtant révélateur. Ce que le ministre de l’éducation révèle, c’est cette tendance à redéfinir du profil culturel de cette droite extrême, qui tente de désamorcer tout élément d’antifascisme sur le chemin du gouvernement. Avec son obstination à nier tout jugement sur la dictature mussolinienne, sur sa nature et sur ses effets, Giorgia Meloni a déjà obtenu le résultat escompté, et qui a joué aussi dans son accession à la Présidence du Conseil : une inversion culturelle. Le pays passe ainsi de l’antifascisme comme culture de référence pour la République et sa Constitution, à une sorte d’anti-antifascisme. Le sceau de l’Etat porte ainsi à terme une opération intellectuelle engagée depuis deux décennies visant à banaliser le récit de la double-décennie fasciste. Le revers de ce réductionnisme historique est évidemment le rejet de l’antifascisme réduit à une pure construction idéologique instrumentalisée par le Parti Communiste italien, quitte à oblitérer la rébellion face à la dictature et à l’occupation nazie, élément pourtant constitutif de la démocratie reconquise. Il y a un lien évident entre la Résistance, la Libération, la République, la Constitution et les institutions démocratiques qui sont nées de ce processus. Se dire aujourd’hui fidèle à la Constitution sans partager cette cohérence historique et culturelle est donc une affirmation vide. Il en résulte une neutralisation de l’histoire, officiellement dépolitisée, niant ses enseignements pour construire un nouvel ordre républicain où toutes les cultures politiques sont à nouveau admises, sans la marque de la culpabilité. La nouvelle droite au pouvoir n’a ni le besoin ni l’intention de se souvenir explicitement du fascisme et à l’exhumer. L’objectif est plutôt de séparer le concept de fascisme du sens commun qui le condamne, de le laver de tout jugement le condamnant au cœur de la traduction nationale, qu’il soit pardonné sans avoir été jugé et finalement innocenté. L’élection de Giorgia Meloni, avec la portée du vote populaire, a à la fois récompensé et effacé, à la fois hypothéqué l’avenir et réécrit le passé. Le consensus exprimé par ce vote a déjà absout le fascisme, le choix sacré du peuple a effacé le péché contre l’Italie. C’est pourquoi toute discussion est désormais inutile, toute discussion est impropre, tout jugement est déplacé. Mais tout ceci n’est pas une amnistie du passé, c’est la fondation d’une nouvelle pensée politique tournée vers le futur. Giorgia Meloni a compris que le véritable défi avec la gauche est celui de l’hégémonie des idées, pour une offre culturelle de sortie de crise dans laquelle l’Italie pourrait se reconnaitre. La nouvelle droite est déjà en train de mener cette bataille. L’école sera son terrain d’action privilégié en vue d’implanter la nouvelle histoire dans la nouvelle génération. Dans ce contexte, le retard de la gauche est dramatique, alors qu’elle choisit encore son leader, elle n’a pas encore choisi sa vision pour le pays. » 

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Francesco Lollobrigida, ministre de l’Agriculture et membre de Fratelli d’Italia, « Arrêtons la violence politique, il faut des sanctions plus sévères » : « [Au sujet de l’agression de lycéens à Florence par des jeunes d’extrême-droite].  Gardant en mémoire les événements tragiques des années 60 et 70, le gouvernement ne justifiera en aucun cas les actes de violence politique, d’où qu’ils viennent. Pour tenter d’endiguer ces phénomènes, le Parlement pourrait aggraver la peine encourue pour les agressions de jeunes ou des suspensions plus longues pour les récidivistes. Au côté des autres pays occidentaux, l’Italie a pour objectif la fin du conflit en Ukraine et l’instauration d’une paix juste qui implique du peuple ukrainien afin qu’il s’autodétermine comme tel. Sur le voyage de Giorgia Meloni à Kiev, il y a eu beaucoup de spéculations et de commentaires, mais le vote de la majorité a toujours été compact sur le soutien. J’ai dialogué avec mon homologue ukrainien au sujet de l’agriculture, et rappelé la nécessité de garantir les exportations et la modernisation du système agricole. Au sujet des routes de la Soie, nous agirons de manière prudente, contrairement à ce qui a été fait par le passé sous le gouvernement Conte. La Chine représente un partenaire commercial important mais elle a aussi un système très différent sur le respect des droits des travailleurs, ou sur le conflit en Ukraine, sur le climat et sur l’Afrique. Il faudra donc agir de manière coordonnée avec les États européens, les Etats-Unis, les pays de l’OTAN, car une alliance est une alliance, et pas que militaire. Un diplomate américain m’a dit qu’avant il ne parlait qu’avec la France et l’Allemagne, mais à présent sur les grandes questions, il y a aussi nous. Il faut aussi nous réapproprier notre rôle dans la zone Méditerranée. Il faut bloquer l’immigration irrégulière et œuvrer au développement et à la sécurité des Etats africains. Le 1er mars aura lieu une discussion entre Meloni et plusieurs ministres pour évaluer la nécessité de nommer un commissaire afin de gérer la crise de la sècheresse. Enfin, concernant les prochaines élections européennes, FdI cherche le soutien de toutes les forces politiques mais, conformément à notre programme, l’absence de soutien ne nous empêchera pas d’avancer. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, R. Gressi « Un « séisme » venant des urnes qui divise le Parti démocrate » : « C’est un véritable séisme. Les élections ouvertes réalisées dans des stands des différentes villes vont contre les préférences exprimées par les adhérents du parti, laissant Stefano Bonaccini à son score initial et livrant le parti à Elly Schlein. Il s’agit de l’« outsider » qui s’est inscrite au parti pour se porter candidate à la direction. Un pari jugé hasardeux par la plupart. C’est aussi un résultat marqué par une forte participation au vote, supérieur aux attentes et qui détermine un changement de ligne ainsi qu’une faille dans la principale force politique de l’opposition. Les primaires sont-elles un système irremplaçable de démocratie ou bien représentent-elles un piège qui transforme le PD en parti à la portée de tous ? L’inquiétude monte et les hypothèses d’une scission émergent à nouveau, avec un courant réformiste désormais isolé. Le PD risque de perdre son ambition majoritaire des origines alors qu’il visait à unir les différentes tendances de la société. C’est désormais un chemin difficile sur lequel Elly Schlein et le PD vont s’engager. Les élections européennes, avec un système proportionnel, représenteront son premier test électoral. Elles nous diront aussi quel est le vrai poids de chaque parti politique. Les choix politiques, et notamment son rapport avec le gouvernement, seront le vrai banc d’essai. Schlein n’hésitera pas à jouer la carte « femme contre femme » dans son défi lancé à Meloni. Sa direction misera sur un PD plus à gauche : la lutte contre la précarité et les CDD, la défense du revenu de citoyenneté, un changement de politique à l’égard des migrants, le droit du sol, l’opposition aux accords avec la Libye, et la légalisation du cannabis. Ce sont là des idées qui font de Schlein une concurrente plus proche des 5 Etoiles et qui marquent un éloignement significatif du programme de Calenda et Renzi. Mais c’est aussi dans la politique internationale qu’il y aura une rupture par rapport au passé. Si Schlein n’est certainement pas pro-Poutine, elle ne partage pas l’idée que continuer à fournir l’Ukraine en armes soit la meilleure des solutions pour arriver à la paix. Il ne s’agit pas, à ce stade, d’un véritable changement de cap ni d’une question purement anodine, au vu aussi de la pression des sondages qui montrent un pays de plus en plus fatigué par la guerre. Quoi qu’il en soit, c’est un gros changement de nature et d’identité qui se profile pour le PD. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « L’énigme Ukraine pour le nouveau PD » : « La victoire d’Elly Schlein change l’histoire du PD et peut-être aussi l’histoire du centre gauche. C’est un succès sans précédent qui suscite des questions tout-à-fait naturelles sur plusieurs aspects, dont aussi la politique internationale : la guerre en Ukraine, l’Alliance Atlantique et ses stratégies. Jusque-là, les propos de Mme Schlein avaient été plutôt vagues afin de garder des marges de manœuvre. Son prédécesseur, Enrico Letta, a toujours été ferme dans le soutien à Kiev, en suivant la ligne de Mario Draghi pour un atlantisme sans exagération mais fondé sur la loyauté politique et militaire. A vrai dire, Schlein apparait bien plus proche de la vision de Giuseppe Conte que de celle de Mario Draghi. La politique étrangère est un dossier trop délicat pour qu’elle demeure une simple affaire de tactique électorale. Que fera la jeune gagnante ? Va-t-elle confirmer les engagements que n’importe quel gouvernement, de droite ou de gauche, est tenu d’honorer pour ne pas pousser l’Italie aux marges du système d’alliances ? Ou bien va-t-elle l’affronter sous le prisme de la politique interne et chercher la voie de la rivalité ou de l’apaisement avec le M5S ? Jusque-là, Letta avait réussi à empêcher que Meloni soit la seule bénéficiaire des divisions de la gauche dans un domaine – la politique étrangère dans un contexte de guerre – dans lequel on a traditionnellement une certaine convergence parlementaire entre la majorité et l’opposition. La logique pousserait à croire qu’il s’agit d’un passage obligé pour le radicalisme maximaliste de la gagnante, qui est entourée par des personnalités du vieux PCI/PDS habituées au jeu politique. Si au contraire les poussées radicales devaient l’emporter, dans l’optique de vouloir se frayer un chemin ou de tenter une entente rapide avec les 5 Etoiles, le scénario serait imprévisible. Le risque serait d’offrir à la dirigeante de droite la primauté de la position « atlantiste », de la loyauté aux alliances non seulement à l’égard de l’Ukraine mais aussi de la Chine. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Votez le retour des Pays-Bas."

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Pays-Bas.

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Thierry Baudet : "Votez le retour des Pays-Bas."

26/02/2023

Corinna Miazga est morte d'une grave maladie.

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Allemagne. Le député de l'AfD Corinna Miazga est morte d'un cancer des poumons. Elle était née en 1983.

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Corinna Miazga

25/02/2023

Le Forum voor Democratie est pour les agriculteurs.

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Pays-Bas.

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"FVD pour les fermiers."

Jürgen Elsässer a pris part au rassemblement pour la paix organisé par la post-communiste Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer.

Allemagne. Le rédacteur en chef du magazine patriotique Compact Jürgen Elsässer a pris part, ce samedi après-midi, à Berlin, au rassemblement pour la paix organisé par la post-communiste Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer.

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"Ami go home" (Américains retournez chez vous)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/06/28/jur...)

Björn Höcke propose à la figure de proue post-communiste Sahra Wagenknecht de rejoindre l’AfD.

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Allemagne. Ce vendredi soir, lors d’un discours à Dresde, la figure de proue de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke a proposé à la figure de proue post-communiste Sahra Wagenknecht de rejoindre l’AfD  : « Je vous en prie, venez à nous ! »

(https://www.bild.de/regional/dresden/dresden-aktuell/vor-...)

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Björn Höcke

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Sahra Wagenknecht

"Le seul parti de la paix. 10 ans AfD."

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Allemagne. "Le seul parti de la paix. 10 ans AfD."

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24/02/2023

Première marche pour la paix à Dresde.

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Allemagne. La première marche pour la paix à Dresde a eu lieu en présence de l'ancien vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, du président de l'AfD de Thuringe Björn Höcke, du chef de l'AfD de Saxe Jörg Urban, du chef du groupe parlementaire de l'AfD au Parlement de Brandebourg Christoph Berndt, de l'ancienne militante des droits civiques à l’époque de la République Démocratique Allemande Angelika Barbe et des dirigeants de Pegida Lutz Bachmann et Sigi Däbritz.

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"L'Allemagne ne doit pas devenir un belligérant !"

Sahra Wagenknecht estime que le plan de la Chine peut être le prélude à des négociations pour l'armistice et la paix.

Allemagne. La post-communiste Sahra Wagenknecht estime que le plan de la Chine peut être le prélude à des négociations pour l'armistice et la paix : « Il serait irresponsable de gâcher cette opportunité. » Elle désire que le chancelier Scholz soutienne cette initiative.

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Tino Chrupalla estime que les propositions de la Chine pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine sont un signe d'espoir.

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Allemagne. Le co-dirigeant de l’AfD Tino Chrupalla estime que les propositions de la Chine pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine sont un signe d'espoir et pourraient être un premier pas sur la voie d’un armistice.

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"Le ministre léguiste Valditara menace la proviseure pour avoir condamné les violences à Florence comme prémisses d’une dictature."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la résolution de l’ONU appelant à une paix juste et durable, la veille du premier anniversaire de l’invasion russe en Ukraine. « L’ONU vote pour le retrait de Moscou » - La résolution contre l’invasion russe passe avec 141 voix. L’Inde et la Chine se sont abstenues (Corriere della Sera, Repubblica), « L’ONU demande le retrait des Russes » (La Stampa), « Un an d’horreurs » (Il Messaggero), « Un an sans paix » (Avvenire), « Après un an de guerre en Ukraine, l’élargissement du conflit est plus facile que la paix » (Il Giornale).

La polémique autour du ministre de l’Instruction G. Valditara (Ligue), qui a critiqué l’initiative de la proviseure du lycée de Florence. Cette dernière a en effet adressé une lettre à ses étudiants pour condamner une agression à l’extérieur de son lycée de la part de jeunes d’extrême droite est aussi citée « « L’antifascisme est interdit » » - Le léguiste Valditara menace la proviseure pour avoir condamné les violences à Florence comme prémisses d’une dictature. Fdi et la Ligue soutiennent le ministre, les oppositions s’insurgent (La Repubblica), « Valditara attaque la proviseure antifasciste » (La Stampa).

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Giuseppe Valditara

ARTICLE, La Repubblica, M. Basile « L’ONU condamne Poutine. Les regards sont maintenant tournés vers la Chine et son plan de paix » : « L’ONU adopte avec 141 voix favorables une résolution pour une « paix juste » en Ukraine. Sept pays ont voté contre, sous l’égide de la Russie : la Biélorussie, la Corée du Nord, la Syrie, l’Erythrée, le Nicaragua et pour la première fois le Mali, où le gouvernement s’appuie sur le groupe Wagner. Parmi ceux qui s’abstiennent, 32 au total, figurent la Chine et l’Inde. Le ministre Tajani a salué un ‘’ grand succès’’. Si cette résolution ‘’restera dans l’histoire’’ - comme l’avaient dit les Etats-Unis la veille, des pans d’ombre demeurent, après deux jours de bras-de-fer et un climat, hors de l’ONU, envenimé par des accusations croisées. Le climat est tendu, en attendant de connaitre le plan de paix en douze volets annoncé par la Chine, qui devrait être dévoilé aujourd’hui par Xi Jinping. Sur le front des efforts de paix, le ministre des Affaires étrangères suisse Ignazio Cassis a révélé qu’il y aurait à Genève des rencontres secrètes, pas forcément entre chefs d’Etat et de gouvernement, visant surtout à permettre la reprise des activités économiques dans les zones impliquées dès la fin de la guerre. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Valentino « Les entretiens secrets à Genève sont un rituel de la diplomatie » : « Comme nous l’expliquait l’ancien ambassadeur Sergio Romano, ‘’la diplomatie a toujours vécu dans le secret et elle était efficace justement car elle travaillait en secret et dans la confidentialité’’. Depuis quelques temps, toutefois, en raison notamment des réseaux sociaux et de la boulimie médiatique à laquelle les personnalités politiques sont en proie, la discrétion et la retenue sont de plus en plus rares. Le ministre des Affaires étrangères suisse a révélé au quotidien Le Temps, des pourparlers qui seraient en cours à Genève sur la guerre en Ukraine. Cassis a rappelé que Kiev avait demandé à la Fédération helvétique de représenter les intérêts de ses citoyens en Russie. Moscou a refusé les bons offices de Berne, l’accusant d’avoir perdu sa neutralité. Cassis affirme toutefois que ‘’ la Russie est, néanmoins, en train de nous traiter comme si nous étions un pays neutre’’. Cassis n’ajoute rien de spécifique et ne se leurre pas ‘’A moins d’un miracle, je vois difficilement la possibilité d’une paix à court terme’’. Il y a cependant deux points à retenir. Premièrement, il faut aider l’Ukraine tant que cela sera nécessaire, pour l’aider à résister et à repousser l’agresseur. C’est la condition pour lui permettre de négocier dans une position de force. Deuxièmement, cette guerre ne pourra se terminer que par une phase de négociation, pour laquelle il faudra beaucoup de diplomatie. Et la discrétion ne pourra être que bénéfique. »

SONDAGES, Corriere della Sera, de C. Zapperi, « Un Italien sur deux ne prend pas partie, mais seulement 7% dit soutenir Moscou. Le non à l’envoi d’armes l’emporte » : « D’après un sondage IPSOS réalisé entre les 21 et 23 février, le conflit en Ukraine inquiète les Italiens qui se préoccupent avant tout des retombées économiques (49%), plus que des conséquences humanitaires (14%). La crainte d’un conflit mondial augmente également. La sympathie envers le pays de Zelensky est en nette baisse, mais sans pour autant favoriser son adversaire. En effet, la balance penche tout de même nettement en faveur de l’Ukraine : 47% de soutien contre 7% pour la Russie. C’est la part de ceux qui ne prennent pas partie qui augmente (de 38% à 46%). En revanche, le jugement négatif quant à l’envoi d’armes se confirme avec 34% d’Italiens favorables et 45% contre. Les électeurs de la Ligue, du Mouvement 5 Etoiles et de Fratelli d’Italia sont ceux qui s’opposent davantage sur la question des armements. A l’inverse, les partisans des livraisons d’armes prévalent parmi l’électorat de Forza Italia, du Parti démocrate et du Troisième pôle. On note donc que la Présidente du Conseil, en réaffirmant aussi clairement son soutien à l’Ukraine ‘’défie’’ une partie de son électorat et il sera intéressant de voir si elle en paiera les conséquences. »

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Politi « L’anti-américanisme et ces hostilités anciennes » : « Rien de ce qui est en train de se passer en Ukraine explique la défiance croissante entre l’opinion publique italienne et celle des autres pays européens. Ni l’habitude à l’horreur, ni la gêne croissante pour l’exposition médiatique de Zelensky ne suffisent à expliquer le nombre élevé d’Italiens qui souhaiteraient suspendre les aides militaires à l’Ukraine (une majorité relative) ou qui préféreraient un fléchissement, un accord quel qu’il soit, au risque d’être injuste ou de pénaliser le pays agressé (une minorité pourtant importante). Ce désenchantement ne vient pas de la diplomatie ou de la politique, mais découle plutôt des valeurs et du contexte culturel, de l’histoire des Italiens. C’est un phénomène qu’il ne faut pas sous-estimer. Cela peut pousser des personnalités politiques avec une histoire ou une provenance culturelle différentes, comme Berlusconi, à l’exploiter politiquement à des fins électorales, tout en rendant hommage à son ami Poutine. Il existe en Italie deux type se pacifisme : un pacifisme actif – qui pousse à la mobilisation pour obtenir la fin de la guerre et, dans ses formes les plus utopiques, la fin de toutes les guerres – et un pacifisme passif. Soit une grande majorité des Italiens craignant que le conflit ait des conséquences sur nous et pas seulement à travers la hausse des factures ou des cyberattaques. En Italie, une partie importante de l’opinion publique a hérité de la culture catholique et communiste une posture morale anticapitaliste qui s’oppose à l’individualisme de l’ « american way of life ». Cela explique une certaine intolérance face à la modernisation et au capitalisme, que ce soit à l’extrême droite comme à l’extrême gauche. C’est donc ce système de valeurs, et donc pas une approche rationnelle des faits, qui pousse une partie des Italiens à préférer le ‘’monde russe’’ par rapport au monde américain. Poutine en est conscient et ce n’est pas un hasard si dans son discours à la nation il a parlé presque exclusivement des Etats-Unis, et de l’Italie, qui dans ses plans devrait représenter ce maillon faible de l’Europe, pouvant céder comme la Hongrie. Cette tendance à vouloir abandonner l’Ukraine à son destin est vouée à grandir dans les prochains moins : cela coïncide, en effet, avec la prise de position encore plus nette de Washington dans le conflit. »

ENTRETIEN, La Stampa, d’Edith Bruck, écrivaine d’origine hongroise, rescapée de la Shoah et du camp d’Auschwitz, « Une tentative d’intimidation honteuse de la part de la droite qui justifie le fascisme » : « La lettre de la proviseure [d’un lycée florentin suite au passage à tabac d’élèves de l’établissement par des membres d’une organisation fasciste étudiante] était une tentative juste d’offrir aux élèves une lecture des événements. La réaction du ministre est honteuse. Je ne sais pas si les mots de cette proviseure parviendront à faire brèche auprès de ces jeunes, qui connaissent malheureusement peu et mal l’histoire, mais elle a eu raison d’écrire cette lettre. Il faut leur montrer ce qu’a été véritablement le fascisme, à travers un langage direct et efficace. J’ai des frissons en voyant les images de ces étudiants néofascistes brûlant la lettre, c’est un geste gravissime. J’adhère pleinement à l’appel à ne pas détourner le regard, à ne pas rester indifférent, cela vaut aussi pour les membres du gouvernement et ceux qui ont gardé le silence après les faits au lieu de les condamner clairement. Il y a une minimisation délibérée, une volonté politique précise de nier que le fascisme est encore présent dans notre société. On assiste à des comportements fascistes tous les jours. Or, encore plus sous ce gouvernement, il y a un sentiment d’impunité, de pouvoir agir sans crainte des conséquences alors qu’il s’agit d’actes gravissimes qui vont contre la Constitution italienne. Parler de dérive fasciste n’a rien de ‘’ridicule’’ contrairement à ce que soutient le ministre de l’Education. Sa menace de ‘’prendre des mesures’’ contre la proviseure en question est honteuse, mais je comprends qu’il la voit comme un danger si elle enseigne l’histoire à ses élèves et les encourage à développer une conscience politique. Il faut lutter contre ce négationnisme latent, la perte des idéaux dans un contexte de chaos politique auquel la gauche aussi, plus faible et divisée que jamais, a contribué. Ils ont laissé le gouvernement le plus à droite que l’Italie n’ait jamais connu prendre le pouvoir et ne parviennent pas à construire l’opposition. J’espère que le Président Mattarella restera en poste le plus longtemps possible car sans lui la situation serait encore pire. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, de L. Cavestri, « Tribunal des brevets à Milan, l’attaque de la France et de l’Allemagne » : « Le bras de fer porte sur la répartition des compétences entre les trois siège de la juridiction internationale unifiée sur les brevets. Une négociation est en cours (et pour le moment à l’arrêt) pour que l’une des trois cours centrales de cette nouvelle juridiction soit installée à Milan, les deux autres se trouvant à Paris et à Munich. D’un côté il y a l’Italie, qui a toutes les cartes en règles et une candidature déposée depuis longtemps pour accueillir à Milan le siège de la nouvelle juridiction internationale en matière de brevets et de propriété intellectuelle, qui, pour la première fois, prononcera des sentences reconnues par tous les pays européens. De l’autre côté il y a la France et l’Allemagne qui avaient récupéré les compétences de ce troisième siège, initialement situé à Londres avant le Brexit, et qui entendent désormais les conserver. Ce n’est pas une question purement technique ou d’égoïsme, il s’agit d’un enjeu économique. L’accueil de la juridiction rapporterait en effet plus de 300 millions d’euros par an, notamment grâce à la gestion des contentieux du secteur chimico-pharmaceutique, où il s’agit souvent de très grosses sommes. Or à la mi-février la France et l’Allemagne ont proposé à l’Italie le transfert du troisième siège tout en maintenant la gestion des domaines métallurgique et en grande partie pharmaceutique à Munich et Paris. Les brevets médicaux qui reviendraient à Milan seraient peu nombreux et moins intéressants d’un point de vue économique. Pour l’Italie, c’est hors de question, mais elle tente de trouver un autre accord en récupérant en grande partie le domaine chimico-pharmaceutique. Le dossier est géré par les ministres des Affaires étrangères, des Entreprises et du Made in Italy, et de la Justice. Ce dernier, Carlo Nordio (Frères d'Italie), a écrit hier à ses homologues français et allemand afin de plaider la cause italienne. Au-delà de la répartition finale des différents domaines entre les trois pays, l’affaire pose des questions à la fois technico-légale et d’opportunité politique et économique. Une fois établi que ce troisième siège ne pouvait pas rester à Londres suite au Brexit, rien ne légitimait pour autant une redistribution des compétences initialement prévues. D’ailleurs, le traité avait été accepté en l’état par l’ensemble des 27. L’Italie fait face à des difficultés à dialoguer au sein de l’UE, en particulier avec la France. Si le tribunal, dont les coûts de fonctionnement reviennent au pays hôte, venait à être vidé de ces compétences et les gains réduits, l’investissement pourrait ne pas être rentable. »

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Carlo Nordio

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/02/2023

Alice Weidel et Tino Chrupalla ne prendront pas part à la manifestation contre les livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine prévue samedi à Berlin.

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Allemagne. La direction du parti patriotique AfD et celle du parti post-communiste die Linke ne participeront pas à la manifestation contre les livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine prévue samedi à Berlin à l’appel de Sahra Wagenknecht du parti post-communiste die Linke et de la féministe Alice Schwarzer.

En effet, les co-présidents du groupe AfD des députés fédéraux et co-porte-paroles de l’AfD, Alice Weidel  et Tino Chrupalla, ne seront pas présents.

Cependant, il est prévu que de nombreux membres et responsables de l'AfD y prennent part.

Par contre, le parti post-communiste die Linke s’est distancié de l'appel lancé par Sahra Wagenknecht et a suggéré que ses membres participent à d'autres manifestations : « Nous soutenons le droit des Ukrainiens à l'autodéfense et exigeons le retrait immédiat des troupes russes. »

Plus de 610 000 personnes ont déjà signé le manifeste de Wagenknecht et Schwarzer.

Le mari de Sarah Wagenknecht, l'ancien président de die Linke, Oskar Lafontaine, avait déclaré que tous ceux qui ont « le cœur pur pour la paix » sont les bienvenus à la manifestation, y compris les membres de l'AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/10/le-...)

"Il n'y aura pas de gagnants à cette guerre !"

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Le Premier ministre Viktor Orbán : "Il n'y aura pas de gagnants à cette guerre !"

Giorgia Meloni reçoit les vainqueurs des élections régionales.

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Italie. Le Premier ministre Giorgia Meloni reçoit les vainqueurs des élections régionales, qui ont vu la victoire dans les assemblées de son parti Frères d'Italie : Francesco Rocca (indépendant), élu président du Latium, et Attilio Fontana (Ligue), réélu président de Lombardie.

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Attilio Fontana, Giorgia Meloni et Francesco Rocca

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/15/res...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/15/res...)

80 ans de l'exécution de l'exécution de Sophie Scholl, Hans Scholl et Christoph Probst.

Allemagne. Il y a 80 ans, Sophie Scholl, Hans Scholl et Christoph Probst étaient exécutés à Munich-Stadelheim. Leur groupe d’étudiants patriotes d’opposition au national-socialisme a été désigné après la guerre sous le nom de « Rose blanche ».

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La grande amie de Sophie Scholl, Susanne Zeller, née Hirzel, et son frère, Hans Hirzel, ont également appartenu à La Rose blanche. Après la Seconde Guerre mondiale, Hans Hirzel a travaillé comme assistant personnel d'Adorno et Horkheimer à l'Institut de recherche sociale de Francfort et a publié dans le Frankfurter Hefte. En 1993, il est devenu membre du parti nationaliste Die Republikaner et a été candidat en 1994, pour cette formation politique, au poste de président de la République fédérale allemande. Susanne Hirzel a été aussi active au sein de Die Republikaner. Elle a été également impliquée dans le mouvement citoyen Pax Europa (BPE) qui a pour objet de lutter contre l’islamisation de l'Allemagne.

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Hans Hirzel

Peu de temps avant son décès, en juillet 2012, Susanne Zeller a pris part, à Stuttgart, au Bade-Wurtemberg, aux côtés de Michael Stürzenberger et Michael Mannheimer, à la réactivation de La Rose blanche. Nous n’avons plus eu de nouvelles d’elle et lorsque nous nous sommes renseignés, nous avons appris qu’elle était décédée le 4 décembre 2012. 

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La Rose blanche reconstituée : Susanne Zeller ; derrière elle : Michael Stürzenberger ; et à sa droite sur la photo l'écrivain (depuis lors décédé) Michael Mannheimer.

 
Évidemment, le côté patriotique de la « Rose blanche » étant dissimulé par le régime en place actuellement en Allemagne, le décès du dernier membre vivant de cette organisation a été tu par la presse. L’appartenance de Susanne Zeller, après la guerre, à des formations nationalistes a, pour le régime en place, « gommé » son passé de membre de La Rose blanche.
 

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Lionel Baland et Michael Stürzenberger en 2013 lors d'un meeting contre l'islamisation à Munich.

"Meloni se retrouve seule, prise en étau par ses alliés. Forza Italia et la Ligue freinent sur l’envoi d’avions de chasse à Kiev."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la cyberattaque à large échelle ayant touché plusieurs pays occidentaux, dont l'Italie, au lendemain de la visite en Ukraine de G. Meloni ; sur les suites des critiques, lors de sa conférence de presse conjointe avec la présidente du Conseil italien,  de Zelensky contre les propos de Berlusconi,  la réaction de Moscou et  les tensions au sein du gouvernement italien à cet égard et sur l’envoi éventuel d’avions de chasse ; la rencontre de l’envoyé de Xi Jinping à Moscou est également rapportée.

« Une cyberattaque contre l'Italie » - Des pirates informatiques proches de Moscou frappent plusieurs ministères et des entreprises (Corriere della Sera), « Moscou défend Berlusconi » - La porte-parole de Lavrov critique les mots de Zelensky sur le Cavaliere. Le porte-parole de Lavrov critique les phrases de Zelensky. Une cyberattaque contre l'Italie après la mission de Meloni à Kiev  (La Repubblica), « La Ligue et Forza Italia s'opposent à l'envoi d'avions de chasse à Kiev » - Le Kremlin défend Berlusconi; une cyberattaque s'en prend aux sites Internet du gouvernement (Stampa),  « Coup de froid entre Meloni et Berlusconi » La Ligue freine sur l'envoi d'armes à Kiev, Les pirates informatiques pro-russes défient l'Italie (Il Messaggero) « Meloni dément Berlusconi; la Ligue et FI s'opposent à l'envoi d'avions de chasse à Kiev » (Fatto Quotidiano).

Par ailleurs, l’alerte sécheresse est lancée en Une du Messaggero, tandis que le Sole titre sur « la baisse de l’énergie qui refroidit l’inflation mais les prix de la grande consommation sont en hausse ».

Les JT couvrent essentiellement le vote, à l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution pour la paix en Ukraine ; la position du gouvernement italien sur la guerre en Ukraine et la cyberattaque contre différents sites institutionnels italiens suite à la visite de Giorgia Meloni à Kiev ; les propos de Poutine contre la Moldavie et les déclarations de Biden au terme de son voyage en Europe.

Sur Twitter, le hashtag #Valditara (nom du ministre de l’Instruction, Giuseppe Valditara, Ligue) domine suite à la polémique entre le Ministre et une professeure de lycée autour d’une agression contre des étudiants, à Florence.

EDITORIAL, Il Messaggero, A. De Mattia « La prime de l’Etat pour la rénovation des logements et les modifications utiles pour l’Italie » : « Concernant le Superbonus nous sommes en passe de trouver la bonne solution car l’objectif final du gouvernement, qui était de trouver le bon équilibre entre l’interruption de la mesure et les modalités pour y parvenir, a été atteint. Il faudra néanmoins examiner avec attention les propositions de modification présentées par le chef du syndicat patronal italien Confindustria. Il ne fait aucun doute que le Superbonus à 110% représente une prime disproportionnée en termes de poids sur les comptes publics. Il faut aussi tenir compte des retombées et de ce que la mesure génère en termes de PIB et d’emploi, mises en avant dans le rapport de la Banque d’Italie. C’est toutefois la décision de mettre un terme à cet instrument qui est reprochée au gouvernement. Si cela n’est pas géré de manière adéquate par le Parlement, on risque de mettre à mal toute l’opération. Tout dépend aussi de ce qu’Eurostat nous dira : si l’Etat envisage d’alloués de nouveaux fonds pour 2023 et s’il y a la marge budgétaire nécessaire pour parvenir à un accord. Les conditions sont réunies pour que l’on trouve une solution utile à l’Italie dans un dossier qui exige une capacité de synthèse en évitant des décisions prises unilatéralement. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Le crépuscule de Berlusconi et le changement des rôles » : « Fut un temps, il y a bien longtemps, Berlusconi se vantait d’avoir mis fin à la Guerre froide avec la poignée de main entre Bush Jr et Poutine à Pratica di Mare. S’il exagérait clairement, c’était bien l’âge d’or de l’aire Berlusconi. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) se trouve dans une position que personne ne lui envie et tente d’alimenter l’illusion à l’égard de Berlusconi. En réalité, on est plutôt face à un vieux monsieur qui a fondé le centre-droit il y a trente ans et tente aujourd’hui de se conserver un petit coin de la scène politique à coup de déclarations et d’effets complaisants vis-à-vis de son ami Poutine. Il compte pour cela sur l’écho assuré par les médias, sans se préoccuper du discrédit jeté sur son pays, avec l’animosité de celui qui se sent exclu des décisions qui comptent et qui n’accepte pas un déclin désormais total. Mais malgré l’égocentrisme et le cynisme, Silvio Berlusconi conserve sa capacité et sa rapidité proverbiale à décrypter les situations. Il a compris depuis plusieurs semaines déjà que la dérive de Forza italia amène au renforcement de Fratelli d’Italia et du phénomène politique qu’on peut appeler ‘’mélonisme’’. La jeune Présidente du Conseil est peu à peu en train de verrouiller tous les espaces de manœuvre du parti berlusconien, pas tant – pour le moment - sur la politique intérieure que sur la politique étrangère. Des relations avec Washington à celles, plus controversées, avec l’UE, un changement des rôles est en cours entre l’ancien et la nouvelle Présidente du Conseil. Elle mène son agenda européen selon son propre style et sa propre stratégie, discute avec plus ou moins de succès avec les différentes capitales et a imposé sa centralité en la soustrayant sans trop de difficulté à la vieille Forza Italia. Cette fois, l’époque de Berlusconi est belle et bien finie et il en a conscience. Meloni s’est bien imposée à travers la bataille électorale et non pas parce que Berlusconi l’a désignée. Il tente de mettre en difficulté sa successeuse mais il n’est pas en mesure d’agir contre le gouvernement. D’autant plus que le ‘’mélonisme’’ est perçu comme la bouée de sauvetage d’au moins une partie des naufragés de Forza Italia. » 

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Paolo Zangrillo (Forza Italia), ministre de l’Administration « Coup d’envoi de la réforme des concours publics avec la promesse de recrutements en moins de 180 jours » : « Lors des concours publics, la durée moyenne des procédures de recrutement est passée de 780 jours en 2019 à 169 jours en 2022. C’est un résultat qui nous vaut d’être parmi les plus rapides en Europe. Bien entendu, ce résultat découle du remaniement des procédures pendant la pandémie, en éliminant certaines étapes devenues obsolètes à notre époque. J’ai créé un groupe de travail composé d’experts dans la perspective d’une réforme des concours qui nous permettra d’abattre les temps morts des différentes phases de la procédure afin d’assurer la rapidité sur le long terme. L’objectif est de parvenir un délai de recrutement de moins de 185 jours à compter de la publication des concours. C’est un objectif ambitieux. La question de la numérisation des procédures concernant les concours reste au cœur de l’activité de l’Administration publique. Il faut aussi faire évoluer notre approche culturelle de la carrière et de la notion de mérite des dirigeants. Il n’est pas suffisant d’être un expert en droit administratif. Il faut aussi savoir gérer le personnel et les ressources financières. Ce qui implique de savoir travailler en équipe et valoriser les talents.’’  »

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Sarcina « Un casse-tête pour le Président Biden » : « Biden avait confié à son Secrétaire d’Etat Blinken une dernière tentative : envoyer au Président Xi un message par le biais de son collaborateur le plus fiable, Wang Yi, en marge de la Conférence pour la Sécurité de Munich. Le but était de comprendre si le Président Chinois était réellement intéressé à jouer les médiateurs entre Poutine et Zelensky. Or, la rencontre semble avoir été très décevante. Wang Yi n’a même pas pris en considération les sollicitations de Blinken. Wang s’est ensuite rendu à Moscou pour annoncer à l’avance le contenu du ‘’plan de paix’’ qui devrait être annoncé publiquement par Xi Jinping demain, le 24 février, à l’occasion de l’anniversaire de l’agression russe en Ukraine. Désormais, la Maison Blanche n’a plus de doute : Pékin a pris position pour la Russie. Cette initiative de paix ne serait qu’une manœuvre pour venir en aide et couvrir politiquement Poutine. Il n’y aura donc aucune médiation. Par ailleurs, Zelensky aussi avait cherché à prendre contact avec Wang Yi, sans y parvenir. L’attitude des Chinois dissipe toute marge de négociation. Les canaux de communication avec Poutine sont désormais fermés. Le Président Macron, le Chancelier Scholz et Orban ont eux aussi jeté l’éponge. A la Maison Blanche, on commence à penser que seule une rencontre directe entre Biden et Xi Jinping pourra éviter un glissement vers un scénario d’une guerre indéterminée. Un autre point alimente les inquiétudes : la fatigue de l’opinion publique européenne. Comment est-il possible que Biden et ses conseillers ne parviennent pas à jeter les bases d’une négociation ? En réalité, les Etats-Unis, tout comme la France et l’Allemagne, ne considèrent pas la reconquête totale du territoire ukrainien comme une possibilité vraisemblable. Comment les dirigeants ukrainiens réagiraient-ils à une demande de Washington de renoncer à la Crimée ? Resteraient-ils unis comme aujourd’hui ? Et quelle sera la réaction du Congrès et de l’opinion publique américaine ? Voilà pourquoi jusqu’à présent le message de Biden est clair : la guerre se poursuit avec un seul objectif : mettre les Ukrainiens dans les meilleures des conditions en vue d’une négociation future. A condition qu’il y ait une négociation. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco et E. Lauria « Meloni se retrouve seule, prise en étau par ses alliés. Forza Italia et la Ligue freinent sur l’envoi d’avions de chasse à Kiev » : « Giorgia Meloni n’est pas contente : ‘’l’affaire Berlusconi’’ a fini par reléguer sa mission à Kiev au second plan. En tournée depuis trois jours entre la Pologne et l’Ukraine, la Présidente du Conseil a toujours évité le groupe de journalistes qui la suivaient : un gros effort afin d’éviter un incident diplomatique qui, inévitablement, a fini par arriver. C’est le président Zelensky lui-même qui a attaqué le Cavaliere en s’engouffrant dans la brèche qui divise la majorité. La discorde porte sur l’envoi de nouvelles armes à l’Ukraine. Pour Forza Italia et la Ligue, les armes envoyées doivent être strictement défensives. Le ministre Tajani a récemment déclaré ‘’nous avons envoyé du matériel défensif et nous continuerons sur cette voie’’, une position soutenue par les léghistes. Pourtant, pour Meloni, cette distinction n’a pas de sens ‘’quand une nation est agressée, toutes les armes sont défensives’’ souligne-t-elle. Cela vaut aussi pour les avions de chasse. Le premier à s’opposer à ce raisonnement est Matteo Salvini, qui a des affinités de longue date avec la Russie. Si le leader de la Ligue reste silencieux, c’est l’un de ses fidèles, Massimiliano Romeo, chef de groupe au Sénat, qui exprime clairement la ligne ‘’le droit à l’autodétermination du peuple ukrainien est sacrosaint mais attention à ne pas envoyer des armes pouvant pousser l’Alliance Atlantique vers un conflit direct avec la Russie. Cela aboutirait à une guerre nucléaire.’’ A cela, il faut ajouter les propos de Maurizio Gasparri de Forza Italia ‘’Sur ce point il faudra bien réfléchir, les dangers pouvant découler d’une telle escalade militaire sont évidents pour tout le monde’’. Une résistance qui finira tôt ou tard par se heurter à la volonté de Meloni. La Présidente du Conseil se concertera prochainement avec ses partenaires internationaux. En tous cas, elle ne s’opposera pas à l’envoi des avions de guerre Amx, considérés fondamentaux pour la défense de l’espace aérien ukrainien par Zelensky. Que Berlusconi se fasse une raison. Ce dernier a accepté à contrecœur l’invitation des siens à ne pas riposter à l’attaque verbale du président ukrainien. Ce n’est pas la première fois que Forza Italia met une sorte de barrière de sécurité à son dirigeant, de plus en plus extravagant. Le ministre Tajani a rassuré ses alliés en rappelant que ‘’Berlusconi et Forza Italia sont contre l’invasion russe’’ et que l’ancien président du Conseil ‘’est totalement pro-américain’’. Toutefois, le coup de froid entre Meloni et Berlusconi ne peut pas être résolu par quelques déclarations publiques. Hier encore, on ne faisait état d’aucun échange pacificateur entre les deux. La Présidente du Conseil est seule. Il est clair que la pression ne cessera pas et l’attention se concentrera sur la brèche atlantique au sein de la majorité. »

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Ottolina « Le groupe pirate et la cyberattaque lancée contre notre pays » : « La nouvelle attaque informatique qui a touché certains sites institutionnels et plusieurs entreprises italiennes est une offensive assez classique dont le but n’est pas tant de détruire les contenus mais plutôt de lancer un message politique. Ce n’est pas un hasard si cette attaque n’a pas été revendiquée par le collectif de hackers pro-russes ‘’NoName057’’, qui communique notamment par le biais d’un canal Telegram comptant environ 28 000 inscrits. Il s’agit en fait d’un groupe d’activistes proches de la Russie apparu en mars 2022, juste après l’invasion de l’Ukraine. Pendant environ 12 mois, ils auraient revendiqué plusieurs attaques contre l’Ukraine, les Etats-Unis et les pays européens. L’offensive contre les sites italiens a commencé le 21 février, au moment où la présidente du Conseil Giorgia Meloni commençait sa visite en Ukraine. Dans un de ses messages, le collectif cite de explicitement le ‘’sixième paquet d’aides militaires’’ décidé par le gouvernement italien. Le premier site italien touché a été celui de la Défense. Les activistes prorusses ont écrit ‘’après avoir pris un petit-déjeuner à base de croissants français, nous sommes allés manger de la pizza italienne’’. Des attaques contre le site des Carabiniers, de la Banque Bper, du ministère des affaires étrangères, de l’Intérieur, de TIM, de la banque PER et de A2A Energia ont ensuite été enregistrées. Le but de cette technique de cyberattaque est de générer simultanément une grande quantité de requêtes provoquant l’inaccessibilité ou le blocage des sites Internet. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le fait que la Fondation Desiderius Erasmus, affiliée à l'AfD, soit exclue du financement public est inconstitutionnel.

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Allemagne. Le fait que la Fondation Desiderius Erasmus, affiliée à l'AfD, soit exclue du financement public est inconstitutionnel selon une décision de la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Cependant, les juges constitutionnels n'ont pas décidé de versement du financement à cette fondation.

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Erika Steinbach dirige la fondation Desiderius Erasmus Stiftung

Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est le plus grand parti du pays en nombre de membres.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est le plus grand parti du pays en nombre de membres.

(chiffres au 1 janvier 2023)

Forum voor Democratie : 61.284 membres

JA21 : 5.060 membres

BVNL : 6.305 membres

Le PVV de Geert Wilders n’a qu’un membre : Geert Wilders.

(https://www.nieuwnieuws.nl/5159457/forum-voor-democratie-...)

22/02/2023

Première Marche pour la paix à Dresde, en Saxe.

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Allemagne et Autriche. Ce vendredi 24 février 2023, un an après le début de la guerre, la première marche pour la paix à Dresde se déroulera en présence de l'ancien vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, du président de l'AfD de Thuringe Björn Höcke, du chef de l'AfD de Saxe Jörg Urban, du chef du groupe parlementaire de l'AfD au Parlement de Brandebourg Christoph Berndt, de l'ancienne militante des droits civiques à l’époque de la République Démocratique Allemande Angelika Barbe et des dirigeants de Pegida Lutz Bachmann et Sigi Däbritz.