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19/10/2022

Le bus de l’AfD de Rhein-Erft a été incendié.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Le bus de l’AfD de Rhein-Erft a été incendié.

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Estonie : l'EKRE donné à 29 %.

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Estonie. Un sondage Norstat donne les nationalistes de l’EKRE deuxième parti du pays à 29 %.

L'AfD est donnée deuxième en vue d'élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale, avec 24 %.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. L'AfD est donnée deuxième en vue d'élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale, avec 24 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Silvio Berlusconi est en roue libre et lance la droite sur le chemin du chaos à 100 à l'heure."

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Italie. Revue de presse.

Les dernières déclarations de Silvio Berlusconi sur la Russie et ses liens à Vladimir Poutine et ayant révélé une partie de l’équipe ministérielle à laquelle travaille la coalition de droite font la une de la presse italienne. Les journaux de diverses tendances soulignent une attitude pouvant mettre sérieusement à mal la cohésion entre les alliés. « Berlusconi sape l’accord » ‘J’ai renoué le contact avec Poutine’ affirme-t-il, en vue du prochain gouvernement ‘Nous sommes d’accord pour que Casellati aille au ministère de la Justice’ ; grand froid du côté de Giorgia Meloni (Corriere della Sera), « Giorgia Meloni prise en otage par les philo-russes » (La Repubblica), « Berlusconi en dit trop, Meloni est furieuse » (La Stampa), « S’il continue comme cela, ça va mal finir ‘Silvio arrête-toi !’ » (Libero), « Le Cavalier gâche à nouveau tout  » (La Verità), « De Casellati à l’affaire Poutine, Berlusconi secoue la majorité » (Il Messaggero), « Berlusconi livre sa liste de ministres et en rajoute une couche ‘je suis un ami de Poutine’ » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent essentiellement l’élection des vice-présidents du Parlement, les déclarations de S. Berlusconi  sur Poutine, l’effondrement dans la nuit de l’amphithéâtre de l’université de Cagliari, la situation en Ukraine avec les bombardements russes sur les centrale électriques ; le Conseil européen qui s’ouvre demain à Bruxelles et les variations du prix du gaz après les annonces d’hier de la Commission européenne sur un projet pour un plafonnement flottant des prix du gaz ; le retour en Iran de l’athlète Elnaz Rekabi où elle a été acclamée.

Sut Twitter le hashtag #Mussolini domine suite à la polémique liée à la découverte d’un portrait de l’ancien dictateur dans une galerie photos d’anciens ministres au Ministère du développement économique, qui a ensuite annoncé le retrait du portrait.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Bozza, « Une possible prise de fonctions officielle samedi ou dimanche, voici les étapes » : « La tension est encore forte entre la candidate à la Présidence du Conseil Giorgia Meloni et Silvio Berlusconi mais, dans l’ombre, les médiateurs œuvrent pour que tout se déroule dans les temps. Le Président de la République Sergio Mattarella devrait commencer à recevoir les dirigeants des partis dès demain, jeudi 20 octobre, pour les consultations. Compte tenu de la netteté du résultat électoral et du nombre limité de groupes parlementaires, les consultations pourraient ne durer qu’un jour et demi tout au plus. Si toutes les ombres qui entourent le centre-droit sont dissipées d’ici là, la leader de Fratelli d’Italia pourrait être nommée officiellement dans la soirée du vendredi 21 ou la matinée du samedi 22 octobre. Au même moment, Mario Draghi devait atterrir à Rome de retour du Conseil européen – le passage de relais ne pouvant pas avoir lieu en son absence. Une fois que le chef de l’Etat désigne le Président du Conseil, l’usage veut que ce dernier accepte sous réserve de l’approbation des partis disposés à le soutenir. Le premier Président du Conseil à avoir accepté ses nouvelles fonctions sans réserve fut Silvio Berlusconi en 2008. Si le Président du Conseil reçoit un avis positif après consultation, celui-ci retourne au Quirinal pour lever toute réserve et est officiellement nommé. Il annonce dans la foulée la liste de ses ministres. Dans les 24 heures qui suivent, le nouveau Président du Conseil et son équipe prêtent serment à la Présidence de la République. S’ensuit la cérémonie dite ‘’de la cloche’’ au Palais Chigi, pour le passage de relais entre les deux Présidents du Conseil, sortant et entrant. A l’occasion du premier Conseil des ministres, le sous-secrétaire à la Présidence du Conseil sera élu. Le gouvernement sera officiellement en place et pourra d’ores et déjà prendre part aux instances internationales. Ces étapes devraient se dérouler entre le samedi 22 et le lundi 24 octobre. Quelques jours plus tard, le nouveau Président du Conseil se présentera devant les Chambres pour son discours d’intronisation et demander la confiance, soit 201 voix pour à la Chambre et 104 au Sénat. »

ARTICLE, La Stampa « Berlusconi sans limite » par Antonio Bravetti : “ Silvio Berlusconi est en roue libre et lance la droite sur le chemin du chaos à 100 à l'heure. Comme dans un spectacle "best of", le cavaliere puise dans tout le répertoire : déclarations à l'emporte-pièce sur Poutine, rétractées par la suite ("J'ai rétabli les relations"), demandes faramineuses de ministères, blagues, sous-entendus, clins d'œil. Il n’a pas demandé pardon à Giorgia Meloni, il le jure. Après une journée à semer des incendies, ils est photographié avec sa presque-femme Marta Fascina chez un marchand de glaces, serein et souriant : "Marta a opté pour une bonne glace, tandis que je n'ai pas pu résister à une crêpe". Depuis l'Europe, on observe cela avec un malaise croissant : "Concernant Poutine, c’est une dérive sans précédent", déclare la présidente du groupe Socialistes & Démocrates, Iratxe Garcia Perez. Dans la matinée, il y a eu l'élection des nouveaux chefs de groupe Fi : Licia Ronzulli au Sénat et Alessandro Cattaneo à la Chambre. En milieu d'après-midi, la bombe, lancée par l'agence LaPresse. Devant les députés, Berlusconi a avoué avoir " rétabli les relations avec Poutine " qui lui avait offert " 20 bouteilles de vodka pour son anniversaire ", accompagnées d'une " lettre très douce ", à laquelle il a répondu par " du Lambrusco et une lettre tout aussi douce ". Il se dit "très, très inquiet" du conflit : "Si Kiev rejoint l'OTAN, ce sera la troisième guerre mondiale. Je ne peux pas donner mon avis personnellement, car si cela est raconté à la presse, ce sera un désastre, mais je suis inquiet". Mais le "désastre" est servi. Alors que ses phrases proviennent d'une réunion à huis clos avec des députés de Forza Italia, l'état-major du parti tente de démentir. "La vodka" ? C'est une petite histoire de 2008", précise Antonio Tajani, qui rêve d'être ministre des affaires étrangères. Le soir, l’audio du discours de Berlusconi fuite et confirme tout. Notre position, répète le parti acculé, est conforme à celle de l'Europe et des États-Unis. Il n'y a pas de marge d'ambiguïté". Enrico Letta attaque : "Ce n'est pas du folklore, ce ne sont pas des blagues. La majorité est de plus en plus ambiguë à l'égard de la Russie". Berlusconi est " en lune de miel avec Poutine ", Giuseppe Conte poursuit, "s'ils veulent mener l'Italie dans cette direction, ils vont se heurter à un mur". Pour Benedetto Della Vedova (+Europa), "les paroles de Berlusconi sont inhumaines". Osvaldo Napoli (ancien Fi aujourd'hui à Azione) le qualifie de " canon libre ". Fabio Rampelli (Fdi) se tire également les oreilles : "La rupture avec Poutine est désormais infranchissable". Le matin, Berlusconi révèle que Meloni lui a demandé "d'être son conseiller". Laissé les mains vides depuis l'élection du président de la Chambre, Berlusconi exige une compensation : " Nous lui avons demandé trois ministères, révèle-t-il, elle s'est moqué de moi, j'en ai demandé deux, elle a encore ri, j'en ai demandé un, elle a dit OK ". Les conseils ne s'arrêtent pas là. Bien qu'ils ressemblent à autre chose : "J'ai une relation amicale avec elle, mon fils a une relation amicale avec elle, son homme travaille à Mediaset...". Une phrase jetée là, sur la partenaire de Giorgia Meloni, qu'elle aurait très mal pris. »

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Marta Fascina et Silvio Berlusconi chez un marchand de glaces : "Marta a opté pour une bonne glace, tandis que je n'ai pas pu résister à une crêpe."

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, P. Di Caro : “La froideur de Meloni : pourquoi ces déclarations ? Pour me rendre la vie difficile ‘’ » : Officiellement ‘pas de commentaires’ mais la vérité est que le cyclone Berlusconi qui s’est abattu hier sur la majorité a rendu furieuse Giorgia Meloni. Au sein de Forza Italia ‘’quelqu’un veut me rendre la vie difficile’’ est le sentiment de la future présidente. Trop d’indices laissés sur le terrain à la fin d’une journée sans fin. Les revendications de Berlusconi sur le ministère de la Justice, où il considère certaine l’attribution à Casellati, ’alors que je lui avais dit clairement qu’aucune décision n’a été prise’ (Meloni), l’annonce de la liste des ministres de Forza Italia sans aucun respect pour le président Mattarella, l’allusion à son ‘’homme qui travaille à Mediaset’’. ‘’Que voulait-il dire ? – se défoule Meloni. C’est une déclaration incroyable.’’  Et enfin la sensationnelle déclaration sur la Russie. “Comment est-il possible qu’ils aient fait sortir d’une réunion cet enregistrement ? Personne ne contrôle ? ‘’ (Meloni). Il est vrai que déjà ces derniers jours, Meloni avait parlé de ‘’ Berlusconi comme de l’histoire du scorpion et de la grenouille : il mord même si il sait qu’il en mourra, il ne peut pas s’en empêcher. ‘’ Fratelli d’Italia s’en prend donc à son entourage, qui l’encourage à parler. Désormais, il faut passer aux contre-mesures et Meloni est encore plus convaincue que c’est à elle de composer la liste des ministres, da la façon qu’elle voudra. Sans vengeance aucune : Casellati aura un ministère mais n’ira pas à la Justice, tandis que sur les autres noms ce sera elle qui décidera. Meloni veut accélérer pour éviter d’autres incidents. Elle espère obtenir le mandat de la part de Mattarella vendredi soir, afin de pouvoir présenter une liste samedi ou dimanche et nommer les ministres rapidement. » 

COULISSES, La Stampa, de C. Bertini, « Sur les vice-présidences des Chambres, le Parti démocrate et les 5 Etoiles trouvent un accord, ne laissant que des miettes aux centristes » : « Il est curieux de remarquer que les deux personnages liés par des motivations politiques, Matteo Renzi et Carlo Calenda, se disputent alors que deux autres, Enrico Letta et Giuseppe Conte, incapables de mettre sur pied une alliance politique, s’accordent sur la nomination des vice-présidents des Chambres, ne laissant aux centristes aucune des places revenant à l’opposition. Ils se sont mis d’accord pour voter chacun pour son propre camp ainsi que pour le candidat de l’autre parti. Côté PD, Anna Rossomando au Sénat et Anna Ascani à la Chambre ont ainsi été élues, ainsi que Mariolina Castelloni au Sénat et Sergio Cosa à la Chambre pour le M5S. ‘’Il n’y a aucune manigance avec le M5S’’ affirme Enrico Letta, ‘’seulement les deux premiers partis d’opposition qui se parlent afin de trouver un équilibre entre leurs rôles institutionnels respectifs’’. Et cela alors que les récents sondages mettent en avant l’écart qui se resserre entre les deux forces. Les démocrates sont terrifiés à l’idée d’être dépassés par les 5 Etoiles. De l’autre côté, le Troisième pôle s’époumone pour revendiquer quelle que fonction-clef que ce soit au sein des institutions. Or les démocrates voudraient aussi confier la direction du COPASIR à Lorenzo Guerini alors que la commission de surveillance de la RAI serait confiée au vice-président des 5 Etoiles, Riccardo Ricciardi, selon le souhait de Giuseppe Conte. Mais on doit s’attendre à un dur bras de fer avec Matteo Renzi, qui revendique également ces postes. Du côté de la majorité, pas de difficulté pour la nomination des chefs de groupes. Au sénat, FDI confirme Luca Ciriani, Massimiliano Romano pour la Ligue, et Forza Italia désigne Licia Ronzulli. A la Chambre FDI confirme également Francesco Lollobrigida, Francesco Molinari pour la Ligue, et Forza Italia choisit Alessandro Cattaneo. Le PD a choisi de confirmer les chefs de groupe sortants, ce qui déplait à Andrea Orlando qui demande davantage de ‘’radicalité dans les discussions fondamentales’’. Enrico Letta explique qu’il souhaite laisser le choix de la continuité ou de la rupture à son successeur. ‘’Cette équipe garantit une opposition intransigeante et ne pose pas de problème au congrès, pour laisser place à un nouveau PD’’ conclut-il mais toute la gauche ne se sent pas représentée et on entend déjà gronder. »

SONDAGES, Il Messaggero, de F. Caruso, « Le M5S talonne désormais le Parti démocrate, FDI poursuit son ascension et le Troisième pôle passe devant Forza Italia » : « Les démocrates doivent se méfier de la remontée des 5 Etoiles après leur rupture suite à la chute du gouvernement Draghi. D’après l’institut de sondage SWG, les deux partis n’ont plus que 0,3 points d’écart alors que le PD, à 17%, recule de 0,5%, et le M5S se trouve à 16,7%. La catastrophe des urnes et la crise du PD semble donc s’accentuer et il pourrait bientôt s’agir de la première force d’opposition seulement au Parlement. L’électorat du PD, mécontent, se reporte vers d’autres forces de gauche (+Europa ou l’alliance Verdi- Sinistra Italiana) ou vers l’abstentionnisme, selon SWG. D’après les analystes, les partis qui sont perçus comme vainqueurs tendent à gagner en consensus après les élections. C’est le cas du M5S qui poursuit sa montée après un résultat aux dernières élections bien plus faible qu’en 2018 mais nettement supérieur aux pronostics. Idem pour Fratelli d’Italia qui atteint 27,4% après les 26% dans les urnes. Par ailleurs, l’électorat démocrate se divise sur la question des alliances : 36% est favorable à une alliance avec le M5S alors que 30% souhaite maintenir l’actuelle délimitation du centre-gauche. Pour l’institut de sondage ‘’une base trop importante n’aurait pas digéré la chute du gouvernement Draghi mais avec le temps les choses pourraient changer’’. 80% des électeurs démocrates jugent que Stefano Bonaccini, président de la région Emilie-Romagne, est le plus adapté pour reprendre la tête du parti. 15% seulement des électeurs seraient favorables à une alliance avec Carlo Calenda qui ne semble de toute façon d’actualité compte tenu du mécontentement exprimé par le leader suite à l’élection des vice-présidents des Chambres. Le Troisième pôle passe tout de même devant Forza Italia, avec respectivement 8,1% et 7,5%, et se place juste derrière la Ligue (8,5%). »

ENTRETIEN, La Stampa, de Alessandro Cattaneo, nouveau chef de groupe de Forza Italia à la chambre : “ Forza Italia a été pénalisée pour avoir exprimé immédiatement sa position" : « Le nouveau chef de groupe de Forza Italia à la Chambre des députés, Alessandro Cattaneo, 40 ans, se retrouve immédiatement sur des montagnes russes, car un Berlusconi déchaîné peut être un problème objectif pour la coalition. C'est pourquoi une explication et une interprétation sont nécessaires. "Nous sommes atlantistes et pro-européens. Il n'y a aucun doute à ce sujet", dit-il. « Certains disent que lorsque le centre-droit entre au gouvernement, c'est qu'il y a une grosse crise. C'est arrivé en 2001, avec le 11 septembre. En 2008, avec Lehman Brothers. Cette fois, avec la guerre et la crise énergétique.... Mais nous sommes prêts à faire des choix courageux et incisifs. Il y a l’urgence sur le prix des factures. En tant que délégué du parti, j'avais déjà assisté à des réunions avec le ministre Franco, et je dois dire que le passage de témoin se fait de manière ordonnée, entre personnes sérieuses. Le gouvernement sortant prolonge certaines mesures, nous allons chercher quelques espaces supplémentaires. Que nous ayons été pénalisés dans la répartition des sièges entre partis de la coalition est un fait objectif. Et la semaine dernière, il y a eu des malentendus, c'est indéniable. Aucun d'entre nous n'a jamais eu l'idée d'un soutien extérieur, ni même de perdre une demi-journée. Concernant Berlusconi, il n’a pas essayé de se réconcilier avec Poutine. Regardez les faits, tous les actes parlementaires, tant au cours de la dernière législature qu'en 25 ans d'histoire, sont orientés vers notre pleine adhésion aux valeurs de l'Occident, au pacte atlantique. Ce qu'il a dit a été un moment de dialogue au sein de l'assemblée. Puis Berlusconi est un homme de paix et faisait référence à des événements du passé.  Le président prévient toujours que le véritable enjeu est la nouvelle sphère d'influence de la Chine, que nous devons considérer avec inquiétude. L'idée de soustraire la Russie à l'influence chinoise et de l'amener aux valeurs occidentales est la bonne. Malheureusement, la décision d'invasion de la Russie a tout fait dérailler. Et il n'y a aucune excuse pour cela. Comme le président Mattarella va confier la tâche à Giorgia Meloni, et qu'il attendra à juste titre le retour de Draghi, dans 24 ou 48 heures au plus, nous aurons la liste des ministres."

COMMENTAIRE, La Repubblica, «  La coalition sans boussole » par  Francesco Bei : « L'affaire qui a éclaté hier, qui concerne non seulement le leader de Forza Italia mais aussi la Ligue, avec le président de la Chambre des députés Lorenzo Fontana qui a amplifié les thèses russes bien connues sur les sanctions "boomerang" pour l'Occident, est en fait l'affaire Meloni. C'est le cas d'une probable Première ministre qui se retrouve avec deux alliés qui démentent quotidiennement la fable de l'alliance unie et surtout "prête", selon le slogan électoral, à prendre sur ses épaules un pays qui s'enfonce entre-temps dans une double crise économique et sociale. Les propos échappés de Berlusconi sur Poutine, au-delà des dénégations rituelles, ne font que confirmer une ligne pro-russe qui s'était déjà révélée de manière retentissante dans le studio de Bruno Vespa à la veille du vote, lorsque le leader de FI avait épousé sans critique la propagande de Poutine sur les " honnêtes gens " à placer à Kiev (au son des bombes) à la place de Zelensky et de sa « horde nazie ». C'est un problème pour Meloni car, lorsqu'elle sera appelée au Quirinal dans quelques jours, quelle ligne de politique étrangère pourra-t-elle exposer au chef de l'État ? Celui de son parti, néo-atlantique, ou celui des deux piliers russes de son alliance ? L'affaire Berlusconi est également devenue l'affaire Meloni en raison d'une autre circonstance embarrassante. Forza Italia, dans la répartition des sièges, devrait obtenir la Farnesina pour Antonio Tajani, dont personne ne remet en cause les références en tant que pro-européen et pro-occidental sincère. Mais lorsqu'il s'agit de l'Ukraine, lorsqu'il s'agit d'approuver le sixième décret qui envoie (aussi) des armes aux résistants de Kiev, Tajani répondra-t-il à Meloni ou à son chef politique vénéré qui s'est vanté hier d'être parmi les cinq meilleurs amis de Poutine ? Il s'agit de questions lourdes qui affectent le rôle de l'Italie dans l'UE et l'OTAN, sa crédibilité internationale, et qui nous concernent donc tous, et pas seulement les membres de l'alliance qui est sortie victorieuse du Rosatellum. »

ENCADRE, Corriere della Sera, « Meloni : Rencontre possible avec Macron à Rome » : « Dimanche, M. Macron participera avec le président Sergio Mattarella au "Cri de la paix", une rencontre interreligieuse organisée par la Communauté de Sant'Egidio. Et la "pleine disponibilité" pour une rencontre avec Meloni se heurte au calendrier de formation du gouvernement, dont les délais semblent de plus en plus serrés : au Quirinal, on n'exclut pas que l'exécutif Meloni prête serment le dimanche 23 octobre. Pour les consultations, qui pourraient être lancées demain, des dispositions sont prises en attendant les nombreuses demandes d'accréditation de la presse internationale : les rencontres des représentants des partis avec le chef de l'État se tiendront de nouveau dans le bureau du président à la " Vetrata", mais les télévisions seront placées dans la Sala degli Scrigni et la cour d'honneur. »

ENCADRE, Il Messaggero, « Macron pourrait peut-être rencontrer Meloni » : « L’Elysée se dit disponible à une éventuelle toute première rencontre entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, qui pourrait avoir lieu le 23 ou le 24 octobre à Rome à l’occasion d’une visite privée du président qui participera dimanche, avec Sergio Mattarella, à un grand événement organisé par la Communauté Sant’Egidio. Cette ouverture de Macron coïncide de façon intéressante avec le calendrier de la formation du gouvernement qui accélère. Au point que, si Giorgia Meloni décidait de ne pas traîner et d’avoir déjà en poche une liste de ministres qui ne posent pas de difficulté à la Présidence de la République italienne, il n’est pas exclu que sa nomination soit officialisée dès le 22 ou le 23 octobre. Il apparait donc probable que Giorgia Meloni soit déjà pleinement en fonction –hormis le vote de confiance des Chambres- lors de la visite d’Emmanuel Macron. Des sources italiennes soulignent que le fait que la possibilité d’une rencontre ait été avancée par Paris faciliterait sans aucun doute ce qui serait la première rencontre bilatérale pour la leader. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thierry Baudet est ouvertement complotiste et pro-Poutine.

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Pays-Bas. Thierry Baudet du Forum voor Democratie déclare, lors d’une interview accordée au site Geopolitics and Empire : « Je suis un théoricien du complot. Je crois que nous sommes gouvernés par une conspiration mondiale de reptiles maléfiques. Le seul qui s’y oppose, c’est Vladimir Poutine. Je suis un fan de Vladimir Poutine. Il est notre chevalier blanc, notre héros. » et « Je pense que Poutine va gagner. S’il gagne, cela signifiera la défaite du mouvement mondialiste et de l’empire américain. C’est pourquoi je trouve important de le dire. Je suis le seul à dire ouvertement que Poutine est un héros et qu’il doit gagner. Nous devons tout mettre en œuvre pour le soutenir. »

L'AfD monte aussi en Hesse.

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Allemagne. Hesse. L'AfD est donnée à 12 % en vue d'élections pour le Parlement de Hesse.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hessen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

Si Sahra Wagenknecht de la gauche populiste fondait son parti, l'AfD pourrait perdre la moitié de ses électeurs.

Allemagne. Le dirigeant de l’institut de sondage Insa Hermann Binkert estime que si Sahra Wagenknecht, de l’aile populiste du parti post-communiste die Linke, fondait son propre parti, l’AfD pourrait perdre la moitié de ses électeurs et le parti post-communiste die Linke être complètement balayé.

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Sahra Wagenknecht

(https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-laile-populiste-du-...)

"Les sanctions de Bruxelles nous détruisent !"

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Hongrie.

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"Les sanctions de Bruxelles nous détruisent !"

18/10/2022

Riccardo Molinari et Massimiliano Romeo sont les chefs de groupe de la Ligue à la Chambre et au Sénat.

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Italie. Le chef de groupe de la Ligue à la Chambre des députés est Riccardo Molinari et au Sénat Massimiliano Romeo.

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Matteo Salvini et Riccardo Molinari

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Massimiliano Romeo

Frères d'Italie désigne ses chefs de groupe pour la Chambre et le Sénat.

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Italie.

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Francesco Lollobrigida à la Chambre et Luca Ciriani au Sénat

"Tajani et Salvini seront les vice-présidents du Conseil."

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Italie. Revue de presse.

La rencontre d’hier entre G. Meloni et S. Berlusconi après les tensions lors de l’élection du Président du Sénat où la majorité s’était divisée, fait toujours les gros titres de la presse italienne. La plupart des observateurs mettent en avant une « trêve » entre les deux dirigeants de droite favorisant la formation du nouveau gouvernement avec de nouveaux équilibres internes à la coalition : « Le gouvernement vers la dernière ligne droite pour l’entente » - Les alliés se présenteront unis devant Mattarella après la rencontre Berlusconi-Meloni. Forza Italia obtient cinq ministères mais la Justice demeure en suspens (Corriere della Sera), « Berlusconi-Meloni, la trêve des armes » (La Repubblica), « Meloni fait plier Berlusconi : « ensemble pour un gouvernement fort » » - La trêve après l’entrevue (La Stampa), « Gouvernement, maintenant Meloni accélère » - Le dégel avec Berlusconi, Forza Italia obtient 5 ministères comme la Ligue. Salvini obtient les infrastructures et Tajani la Farnesina (Il Messaggero), « Berlusconi, qui voulait imposer son chantage, battu » - Après une heure de réunion, il n’obtient ni la Justice ni le Développement économique pourtant important pour ses télévisions (Fatto Quotidiano), « La paix in extremis » - Les incompréhensions étaient justifiées par l’amertume de Berlusconi de voir Forza Italia sous-estimée. Tajani et Salvini seront les vice-présidents du Conseil. Des pressions pour que Casellati obtienne la Justice (Il Giornale). Les frappes russes sur la capitale ukrainienne sont aussi citées avec couverture photographique en Une « Les drones-kamikazes qui dévastent Kiev » (Corriere della Sera), « Les fantasmes du Donbass » - L’offensive russe par des drones kamikazes sur Kiev (La Stampa), « L’arme iranienne de Moscou : des drones sur Kiev » (La Repubblica).

Les JT couvrent essentiellement la rencontre d’hier entre Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni, les indiscrétions sur les nouveaux ministres, les frappes russes contre Kiev et l’échange de prisonniers entre Russes et Ukrainiens, le plan énergétique que proposera la Commission Européenne lors du Conseil Européen de jeudi et le rapport de la Caritas sur la pauvreté en Italie.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Une trêve qui cristallise les équilibres à droite » : « Francesco Lollobrigida, ancien chef de groupe Frères d’Italie à la Chambre, qualifie de ‘’bonne nouvelle’’ le fait que Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni se présenteront ensemble au Président de la République pour les consultations. Seulement vingt jours après la victoire de la coalition de droite, ce soulagement traduit la crainte que Forza Italia puisse se présenter seule à Sergio Mattarella, suite à l’âpre confrontation de ces derniers jours entre les deux leaders. Mais le risque semble dissipé et Silvio Berlusconi s’est rendu lui-même au siège de Fratelli d’Italia - une première hautement symbolique. Il s’agit d’un geste de pacification et même, de fait, de soumission à la nouvelle leader, le fondateur du ‘’centre-droit’’ italien prenant ainsi acte des nouveaux rapports de force. Le conflit aurait été difficile à expliquer aux électeurs et le chemin vers la direction du gouvernement semble désormais tout tracé pour Girogia Meloni, qui devrait être nommée jeudi ou vendredi. Toutefois, ces débuts chaotiques pourraient laisser des traces profondes. Forza Italia apparait comme un parti en déclin, idem pour son leader, et ses membres craignent de devenir la proie de leurs alliés. Or Meloni a besoin d’une majorité stable, pas d’alliés qui craignent de disparaitre politiquement. Par ailleurs, une opposition solide et constructive, avec Enrico Letta comme principal interlocuteur, aurait été plus utile pour la majorité. Les forces adverses, si fragmentées, n’ont rien de rassurant : le gouvernement se retrouvera aux prises avec un marasme querelleur au Parlement. Le Parti démocrate est dans une phase de transition à l’issue incertaine. Le ‘’Troisième pôle’’ formé par Matteo Renzi et Carlo Calenda semble prêt à appuyer la majorité dans les moments opportuns car ils comptent hériter de certains membres du parti de Berlusconi. Les 5 Etoiles oscillent sans trouver une identité fixe, ils sont une autre composante fluide et imprévisible. Tous trahissent un système politique en pleine évolution et il n’est pas certain que la nouvelle stabilité ait été trouvée lors des dernières élections. »

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de L. Palmerini, « Des épreuves de leadership sur le chemin menant à la Présidence du Conseil » : « Après la rencontre d’hier entre Giorgia Meloni et Silvio Berlusconi, le gros du travail politique a été fait, bien que certains détails restent à définir. L’épreuve de cheffe de la coalition a été passée. Giorgia Meloni a pris la responsabilité de s’attribuer une victoire que ses alliés ont eu du mal à lui concéder. On a beaucoup parlé ces jours-ci de la bataille avec Forza italia autour de Licia Ronzulli mais n’oublions pas la semaine compliquée pour le chef de la Ligue qui a dû digérer le renoncement au ministère de l’Intérieur, le refus de nommer Calderoli à la présidence du Sénat et même de voir son adversaire interne, Giancarlo Giorgetti, nommé au ministère de l’Economie. En somme, deux rounds et deux victoires pour Giorgia Meloni, au prix de hausser sensiblement le ton et d’exacerber les tensions. Si on peut dire que c’était nécessaire, elle a en partie montré aux Italiens son caractère de leader qui a augmenté leurs attentes. Elle a transformé ces négociations en véritable bras de fer pour ‘’avoir les meilleures personnalités à la meilleure place’’. Les attentes quant à l’équipe gouvernementale voulue par Giorgia Meloni selon son idée de ‘’bon gouvernement’’ sont très hautes. Elle s’est conféré de grosses responsabilités en les soustrayant à ses alliés. Elle doit maintenant se concentrer sur les prochaines échéances : consultations auprès de la Présidence de la République jeudi et vendredi matin, nomination par Sergio Mattarella vendredi après-midi et probable discours d’allégeance à partir de samedi. D’ailleurs, Emmanuel Macron sera à Rome les 23 et 24 octobre et il rencontrera le chef de l’Etat. L’épreuve la plus dure sera dans deux semaines, lorsqu’elle devra présenter la loi de Finances à l’Europe. Elle devra ensuite reprendre, en novembre, les négociations avec l’UE sur le gaz. Deux rendez-vous qui entérineront son investiture et qui devraient laisser les questions de politiques internes en second plan. »

SONDAGE, La Stampa, A. Ghisleri « Les électeurs de Fratelli d’Italia veulent eux aussi des techniciens au gouvernement. Le PD, en chute libre, est désormais rattrapé par le M5S » : « L’attitude affichée par Meloni ces derniers jours apparait aujourd’hui comme la seule manière de rassurer les marchés et les institutions européennes. Entre temps, son parti se renforce dans les sondages (27%, +1%) alors que la Ligue recule à 8,5% (-0,3%) et Forza Italia à 7,3% (-0,8%). Sur le front des oppositions, le M5S remonte de deux points, atteignant 17,2%, soit juste derrière le PD (17,5%) qui perd 1,6 points. Le troisième pôle Italia Viva-Azione se renforce légèrement (+0,9 points), atteignant 8,7% des intentions de vote. Enfin, concernant la participation de techniciens au prochain gouvernement, 52,3% des interrogés est favorable. Le pourcentage varie selon les électorats : 87,5% des électeurs du PD et du troisième pôle se disent favorables, 63,3% pour ceux de Forza Italia, 47,3% pour ceux du M5S et de la Ligue, et 41,4% pour les électeurs de Fratelli d’Italia. »  

ARTICLE, La Repubblica, V. Conte « Coût de la vie, les Evêques demandent à maintenir le revenu de citoyenneté » - Le rapport de la Caritas met en avant une situation de crise où 60% de la pauvreté est transmise d’une génération à l’autre. La crise énergétique accentue de plus en plus les difficultés des familles dans le besoin et augmente les inégalités : « Dans 60% des cas, on hérite de la situation de pauvreté de ses parents. Il faut ainsi 5 générations pour sortir de l’indigence contre une moyenne de 4,5 pour l’OCDE. Il s’agit donc d’une pauvreté chronique, comme jamais auparavant en Italie, malgré le revenu de citoyenneté. La Caritas, dans son rapport, dit qu’en 2021 elle a aidé 228 000 familles, soit +18,7% par rapport à 2019. Si la moitié des demandeurs cherche un premier emploi, un quart a déjà un travail qui ne lui suffit pas pour vivre. Un autre facteur qui inquiète est la précarité de personnes qui oscillent entre l’état de nécessité et un état d’autonomie. L’inflation met de plus en plus de personnes en difficulté. Le président de la Conférence des Evêques italiens, le cardinal Matteo Zuppi, a déclaré ‘’la pauvreté mord, le revenu de citoyenneté peut être réformé mais le gouvernement doit maintenir cet engagement car la pauvreté sera encore plus dure’’. »

COULISSES, La Repubblica, de V. Conte, « L’embarras de la droite qui s’était engagée à supprimer le revenu de citoyenneté » : « Une bataille politique est en passe de s’ouvrir sur le revenu de citoyenneté, plus insidieuse encore que sur la question des retraites. Une bataille qui vaut 8,7 milliards d’euros par an pour soutenir un million de famille, soit environ 2,5 millions de personnes. C’est encore trop peu pour le cardinal Matteo Zuppi, président de la Conférence épiscopale italienne, car le revenu concerne moins de la moitié des 5,6 millions d’indigents recensés en Italie. La Caritas a présenté hier un rapport inquiétant sur l’augmentation de la pauvreté cette année et l’année prochaine dans le contexte de récession et d’inflation que l’on sait. Une confrontation entre Giorgia Meloni et l’Eglise, qui semble bien décidée à aider les laissé-pour-compte et les migrants, se profile, ce qui serait de bien mauvais augure pour le nouveau gouvernement de droite. La rhétorique de la campagne électorale a pour l’instant laissé place au silence mais Giorgia Meloni aurait pour objectif de réduire au moins d’un tiers les fonds destinés au revenu. Après avoir beaucoup parlé d’abolition, elle parle maintenant de le réserver à ceux qui ne peuvent pas travailler, aux plus de 60 ans sans revenus, aux retraités, aux invalides et aux familles en difficulté avec mineurs à charge. Les autres bénéficieraient tout au plus d’un ‘’remboursement des frais’’ et de formations subventionnées par le Fonds social européen. Mais elle a contre elle toutes les forces sociales –beaucoup plus aguerries que l’opposition divisée- attachées au revenu de citoyenneté comme unique moyen de lutter contre la pauvreté, l’Italie étant particulièrement dépourvue en la matière.  Hier, la Caritas a déjà haussé le ton et critiqué un réseau pour l’emploi qui ne marche pas, en plus d’un système de protection sociale trop faible. Pour la Caritas et l’Alliance contre la pauvreté, les conditions d’accès au revenu doivent être complètement repensées, entre autre parce que trop d’étrangers sont actuellement exclus. D’où la proposition révolutionnaire présentée hier : octroyer le revenu à l’ensemble des personnes en situation de pauvreté absolue et une aide à tous ceux qui risquent de basculer dans l’indigence avec une réforme du système de protection sociale de l’Etat. Une approche qui risque de ne pas permettre les économies budgétaires sur lesquelles misaient pourtant Giorgia Meloni. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Chega lance son syndicat.

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Portugal et Espagne. Le parti portugais Chega, dirigé par André Ventura, lance un syndicat appelé « Solidarité ». Dans le pays voisin, l’Espagne, Vox dispose d’un syndicat qui porte le même nom.

Gifhorn : l'AfD soutient la manifestation locale du lundi.

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Allemagne. Basse-Saxe. Gifhorn. L'AfD soutient la manifestation locale du lundi – à l'époque de la fin du communisme en Allemagne de l'Est, les manifestations contre le régime se déroulaient le lundi.

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"Nos droits fondamentaux ne sont pas négociables !" et "Notre vie doit rester abordable financièrement !"

17/10/2022

Slovénie : le candidat patriote Anže Logar donné premier pour le premier tour de la présidentielle.

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Slovénie. Un sondage Ninamedia, en vue des élections présidentielles du 13 novembre 2022, donne le candidat issu du SDS et soutenu par le SDS, le parti patriotique de Janez Janša, Anže Logar premier à l’issue du premier tour avec 39 %.

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Anže Logar

(https://www.breizh-info.com/2022/10/06/208571/janez-jansa...)

Rhénanie-Palatinat : l'AfD est donnée à 15 %, en très forte hausse.

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Allemagne. Rhénanie-Palatinat. L'AfD est donnée à 15 %, en très forte hausse (+ 8,5 points par rapport au sondage de juillet 2022), pour des élections pour le Parlement de Rhénanie-Palatinat.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

FW : Électeurs libres

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni se sont rencontrés à Rome.

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Italie. Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni se sont rencontrés à Rome au siège de Frères d'Italie. Ils travaillent à la mise en place du nouveau gouvernement.

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Silvio Berlusconi et Giorgia Meloni

"Meloni-Berlusconi, la rencontre est prévue aujourd’hui et l’accord serait à portée de main."

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Italie. Revue de presse.

La rencontre prévue aujourd’hui entre S. Berlusconi et G. Meloni après les tensions lors de l’élection du Président du Sénat où la plupart des élus de Forza Italia s’était abstenue, fait les gros titres de la presse italienne. On anticipe une entrevue « cruciale » pour le sort du nouveau gouvernement, tandis que plusieurs journaux jugent que le leader de Forza Italia souhaiterait obtenir des ministères importants pour des figures de son parti afin de maintenir son rang dans la majorité : « Meloni-Berlusconi, la rencontre est prévue aujourd’hui et l’accord serait à portée de main » - La réunion se tiendra au siège de Fdi. Meloni condamne la barbarie nazie-fasciste ayant conduit à la rafle du ghetto de Rome (Corriere della Sera), « Forza Italia se plie aux conditions de Meloni » - Aujourd’hui se tiendra la réunion permettant de clarifier la situation. Ronzulli affirme que « son cas n’a jamais existé », Lollobrigida prévient « je dis non à des gouvernements improbables sinon autant aller voter » (La Repubblica), « Meloni-Berlusconi, la rencontre se tiendra à Rome » - Test pour une entente entre les dirigeants de droite. Meloni condamne la rafle du ghetto de Rome « c’est une journée tragique et une plaie béante » (Il Messaggero). « Une course contre la montre pour un gouvernement » - On va vers une éclaircie, la rencontre Berlusconi-Meloni se tiendra aujourd’hui (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement la rencontre prévue aujourd’hui entre S. Berlusconi et G. Meloni, la commémoration de la rafle du ghetto de Rome, les nouvelles frappes russes contre Kiev, la mort d’un combattant italien prorusse dans la région du Donetsk, ainsi que le projet de règlement européen sur l’énergie qui pourrait introduire le principe d’un plafond au prix du gaz

Sur Twitter, le hashtag #Melonipremier en référence aux négociations de la cheffe de Fratelli d’Italia pour former le nouveau gouvernement, fait tendance.

ANALYSE, Corriere della Sera, de M. Breda, « Consultations [en vue de la nomination du Président du Conseil], la Présidence de la République étudie plusieurs scénarios » : « [Les leaders de la coalition de droite] se présenteront-ils [devant le Président de la République] unis ou divisés ? Peu importe, l’important est qu’ils prouvent la cohésion de leur alliance. Une fois confirmée l’existence d’un accord solide entre les forces sorties victorieuses des urnes, il leur faudra désigner de manière univoque le Président du Conseil. Ensuite, ils auront fait le plus dur. Il y a encore quelques jours, l’étape des consultations avec Sergio Mattarella semblait ne présenter aucune difficulté particulière et la candidature de Giorgia Meloni était évidente. Mais après la confrontation avec Silvio Berlusconi, la création de ce gouvernement se complique. L’entourage historique des deux parties travaille à un accord et à priori ils devraient y parvenir d’ici jeudi. Il n’y a pas de temps à perdre, compte tenu des urgences qui les attendent. Le Quirinal est préparé à n’importe quel scénario, en effet le bras de fer entre les deux leaders ne semble pas être un incident passager. Silvio Berlusconi pourrait faire de l’obstructionnisme et ralentir le processus d’élection de Giorgia Meloni. Une « pré-nomination » comme celle de Bersani par Napolitano en 2013 est également peu probable et serait de toutes façons risquée pour Giorgia Meloni elle-même. Pour Mattarella, l’alternative serait de prendre son temps, mais les consultations ne doivent pas non plus s’éterniser car la difficile situation générale ne le permet pas. Enfin, le Président de la République pourrait s’en remettre à un « mandat exploratoire », éventuellement le nouveau président du Sénat Ignazio La Russa, au regard de ses fonctions mais aussi en tant qu’interlocuteur historique des deux parties. Mais, si véritablement on en arrivait là, nous nous trouverions quoi qu’il en soit dans une impasse. »

COMMENTAIRE, La Stampa, G. Geremicca « La politique se retrouve otage d’alliances fragiles » : » : « Au vu de l’explosion des tensions et des trahisons, on peut dire que les frictions qui caractérisent aujourd’hui la coalition de droite ne devaient pas surprendre. Mais ce serait là une analyse trop superficielle car elle ne saisit pas l’élément le plus intéressant (et inquiétant) de cette nouvelle majorité : c’est le ton et le coup de froid personnel qui caractérise désormais les relations entre les trois dirigeants de droite. Derrière les sourires, on sait que l’incendie couve : le fait que cela arrive dans la phase de gestation du nouveau gouvernement ne fait que dramatiser la situation. Les leaderships sont faibles et constamment assiégés, les coalitions mouvantes et les changements dans les urnes ressemblent à un raz-de-marée : Conte qui passe de 32 à 17%, Meloni de 4 à 26%, Salvini de 17 à 8%. Dans un cadre continuellement fluctuant, il ne sera pas facile pour la droite de faire naitre un gouvernement pouvant ressembler au produit d’une coalition d’alliés. L’Italie se retrouve avec trois systèmes électoraux différents : un pour les communes, un pour les régions et un pour le gouvernement du pays. Pour ce dernier, il faudrait alors que les leaders, vrais ou présumés, se mettent d’accord. »

ENTRETIEN, La Repubblica, de Francesco Lollobrigida, membre de Fratelli d’Italia « Je dis non à l’idée de gouvernements improbables, il faut que la coalition soit unie sinon autant aller aux élections anticipées » : « L'objectif de chacun doit être le bien du pays, en choisissant ensemble une équipe pour y parvenir et en étant mutuellement loyal les uns envers les autres. Nous avons besoin d'un chemin de clarté que nous comptons réactiver dans les prochaines heures. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps. Giorgia a toujours eu du respect pour l'histoire politique de Berlusconi, elle exige un respect réciproque, pas tant pour elle que pour les millions d'électeurs qui ont voté pour elle. Deux figures d'autorité comme Berlusconi et Casellati se sont distinguées et ont pris part au vote sur La Russa. Je crois que la générosité du « Cavaliere » l'emportera sur ceux qui tentent de faire de FI un parti différent de ce qu'il a toujours été, en mettant en avant les personnalismes et en essayant de modifier son code génétique. Aucun accord secret ou gouvernement anormal n'est possible. Vous voyez, quand Giorgia a dit qu'on ne pouvait pas la soumettre à des chantages, elle faisait exactement allusion à cela, elle parlait de dynamique politique. Il est inacceptable de penser que vous allez vous abstenir d’apporter votre soutien, pour pouvoir faire ensuite ce que vous voulez. Ce n'est pas une méthode qui mène à la conciliation. Un parti peut proposer des candidats, mais c’est à la probable Présidente du Conseil de faire une synthèse. Nous n'avons jamais souhaité gouverner pour gouverner, nous voulons impliquer les meilleures énergies à l'intérieur et à l'extérieur de la politique. Si ces conditions sont réunies, tant mieux. Sinon, nous n'essaierons même pas de trouver une solution et nous nous en remettrons à nouveau à la volonté des électeurs, en proposant à ce moment-là une coalition différente de l'actuelle mais en repartant, en ce qui concerne FdI, du consensus que nous avions. Mais je ne pense pas que cela va arriver’’. »

COMMENTAIRE, Il Foglio, O. Giannino « Les totems qu’il faudra abattre à droite » : « Les résultats des élections du 25 septembre ont marqué deux faits importants : tout d’abord la droite n’a pas obtenu un raz-de-marée comme en 2001 ou 2006. La majorité obtenue s’explique par l’exploit réalisé dans le système uninominal de collèges grâce au principe électoral dit du « Rosatellum ». Les voix obtenues restent proches de celle de 2018 et la victoire de Fratelli d’Italia ne doit pas être vue comme un mandat à long terme. Les voix à droite n’augmentent pas mais sont passées de Forza Italia à la Ligue, puis à Fratelli d’Italia. Les Italiens ont primé ceux qui, au fur et à mesure, n’ont pas été mis jusque-là à l’épreuve. Il faut donc commencer aujourd’hui par deux priorités : la hausse des prix de l’énergie et la nécessité d’éviter les folies sur les finances publiques et les alliances internationales. Il revient donc à G. Meloni de faire comprendre qu’il faut ériger une idée de droite qui ne soit pas guidée par de vieux slogans mais enracinée dans l’état de droit et l’Europe – sans laquelle les autocrates seraient perdus sous le poids de la dette – et dans l’Occident des libertés. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto, co-fondateur de Fratelli d’Italia, « Pour l’exécutif, Silvio Berlusconi doit proposer des ministres de talent, son expérience doit servir à cela » : « Je pense qu’il est difficile pour tout le monde de ne plus être dans la position de celui qui distribue les cartes. Ça l’est pour une personne normale, donc à fortiori je peux imaginer que ça le soit pour Berlusconi qui a accompli des choses extraordinaires dans sa vie. Giorgia Meloni a une occasion exceptionnelle mais doit aussi faire face à la situation probablement la plus complexe depuis l’après-guerre. Giorgia Meloni doit mettre sur pied l’équipe la plus adaptée possible, son exécutif doit être inattaquable de tous les points de vue. On a déjà vu, lors de l’élection des présidents des Chambres, comment l’opposition a utilisé la situation pour nourrir la polémique jusqu’à la diffamation internationale qui affaiblit le pays. Personne mieux que Berlusconi ne connaît le tissu entrepreneurial et le secteur de la production en Italie, c’est cette expérience et cette vision qu’il doit mettre au service de cet exécutif. Il en va de même pour la formation du gouvernement, il doit apporter des personnalités de la qualité de celles qu’il a apportées à ses entreprises. Qu’il mette à disposition les talents dont il s’est toujours entouré. De la part de l’opposition en revanche, nous attendons de la maturité et qu’elle reconnaisse la difficulté du moment qui exige de la responsabilité de la part de tout le monde. Le moment est trop délicat pour engager la guérilla. Même si Forza Italia devait quitter la coalition, si Giorgia Meloni est Presidente du Conseil, la majorité ne pourrait pas s’élargir à d’autres forces, comme le Troisième pôle de Renzi et Calenda. Quant à moi, je n’ai jamais demandé à faire partie du gouvernement mais si on me demandait de remplir une fonction pour être utile au pays, je me poserai la question à ce moment-là. »

ARTICLE, La Stampa, N. Carratelli « Les trois oppositions : le PD, le M5S et le troisième Pôle » : « Une chose apparait claire à tous, l’opposition unitaire sera une utopie. Surtout si les prochains rendez-vous institutionnels devaient se dérouler sans une méthode partagée et une distribution juste de sièges (pour les Commissions et vice-présidences) entre les trois groupes qui s’apprêtent à ne pas voter la confiance au prochain gouvernement. Les incompréhensions personnelles et les soupçons réciproques sont aussi le fruit des ruptures traumatisantes des alliances, d’abord entre Letta et Conte, puis entre Letta et Calenda. En considérant les thématiques et les programmes, la distance entre les trois partis apparait trop importante pour combler l’écart. Notamment entre le M5S et le troisième pôle. L’objectif alors, dont le PD devra assumer la responsabilité – puisqu’il représente le premier groupe parlementaire d’opposition – de créer les conditions d’une collaboration bien ciblée. Il faudra repérer les batailles pouvant être menées ensemble et se coordonner pour contraster efficacement les mesures du prochain exécutif. Or, à ce stade, une réelle volonté de raisonner sur de possibles convergences fait défaut. »

SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « Les électeurs du PD se prononcent mais ne voient pas de leaders » : « Après les élections du 25 septembre, le PD a entamé un parcours pour retrouver son identité, mais sans un horizon ou de carte géographique, à en croire au résultat d’un sondage Demos. Le succès de Fdi aujourd’hui, comme celui du M5S de 2018, révèle un vote de « rupture » poussant le PD en deçà de ses attentes. Voici donc les opinions sur l’avenir du PD : parmi ses électeurs, 40% des sondés estime que le prochain congrès devra choisir le nouveau chef sur la base des règles déjà existantes mais en mettant comme priorité les inégalités sociales ; 46% estime le que parti doit être carrément refondé, avec de nouveaux statuts et un nouveau nom, 6% estime qu’il s’agit d’un parti désormais à bout de souffle et qu’il est souhaitable de le dissoudre. Concernant l’instrument des primaires, 44% y sont favorables mais avec des candidats externes venant de la société civile ; 21% veulent les garder avec les règles existantes, 19% sont favorables à éliminer cet instrument de sélection de candidat et 4% estime qu’il s’agit d’un instrument nuisible au parti. Pour la direction du PD, voici le taux de popularité des différentes personnalités : Stefano Bonaccini (26%), Elly Schlein (9%), Pierluigi Bersani (4%) et Enrico Letta (3%). »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de P. Berizzi, « Commémoration pour le ghetto de Rome, la condamnation et les omissions des postfascistes” : “Ce dimanche était le jour anniversaire de la rafle nazi-fasciste du ghetto juif de Rome : 1290 juifs romains, femmes et enfants compris, furent déportés. Seuls seize d’entre eux ont survécu. Les publications sur les réseaux sociaux des membres de Fratelli d’Italia à ce propos ont provoqué un déferlement de réactions. Si on se penche sur les déclarations du parti de la majorité, on peut effectivement percevoir certaines contradictions et un embarras mal dissimulé. Que ce soit Giorgia Meloni, Ignazio La Russa ou encore Francesco Lollobrigida, l’objectif était de dissiper l’ombre antisémite et les préjugés les concernant auprès de l’opinion publique et du monde politique – surtout à l’étranger- qui entourent un parti dont le symbole est encore la flamme de la tradition fasciste. Hier, Giorgia Meloni a été la seule parmi les siens à employer l’expression de ‘’nazi-fasciste’’ pour désigner qui avait provoqué la rafle, là où les autres ont soigneusement évité la référence au fascisme. Ceci dit, le contraste entre les propos nets qu’elle a publié hier et ses attaques à plusieurs reprises contre George Soros, juif d’origine hongroise qui a fui la Shoah, a été largement souligné. Le financier a souvent été attaqué par les adeptes des théories du complot et l’extrême-droite comme un symbole de la mondialisation et du pouvoir financier qui écraserait les citoyens européens pour ensuite en remplacer la race. D’autres internautes ont réagi au message de solidarité à la communauté juive d’Ignazio La Russa en rappelant le salut romain au Parlement en 2017, les bustes de Mussolini ornant son appartement ou encore de récentes déclarations sur ‘’l’héritage du Duce’’. Même contradiction entre le message de Francesco Lollobrigida et l’inauguration en 2012 du mausolée dédié au fasciste Rodolfo Graziani condamné pour avoir collaboré avec les nazis et que l’ONU compte parmi les criminels de guerre de cette époque. En 2019, lorsque des membres de son parti célébrèrent près d’Ascoli le début de la marche sur Rome, Giorgia Meloni n’avait pas soufflé mot. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Suède : feu vert à la Chambre des députés pour le nouveau gouvernement de centre-droit soutenu par les nationalistes.

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Suède. Le Premier ministre du gouvernement de centre-droit soutenu de l'extérieur par les nationalistes des Démocrates suédois a obtenu une majorité lors du vote à la Chambre des députés.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/10/16/l-a...)

16/10/2022

L’ASIN devient Pro Suisse.

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Suisse. « Trois associations opposées à l’Union européenne ont fusionné samedi à Berne pour fonder Pro Suisse, qui succède à l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN). Figure du mouvement antieuropéen, l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a invité l’assemblée constitutive à défendre la Suisse, sa neutralité et sa souveraineté. Outre l’ASIN, l’association patronale contre l’adhésion à l’Union européenne (UE) et le comité ''Non à une adhésion rampante à l’UE'' se regroupent dans cette nouvelle structure. »

(https://www.letemps.ch/suisse/lasin-selargit-devient-pro-...)

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Christoph Blocher

Vers l'entrée de la Slovénie dans le groupe de Visegrád ?

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Pays du groupe de Visegrád et Slovénie. Le président du SDS et ancien Premier ministre slovène Janez Janša soutient la proposition du président tchèque Milos Zeman de faire entrer la Slovénie dans le groupe de Visegrád, regroupant la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie.

L'accord de Tidö permet aux Démocrates suédois d'être influents.

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Suède. Le gouvernement comptera trois partis de centre-droit : les Modérés, les démocrates-chrétiens et les libéraux. Il sera soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois, parti politique nationaliste sans lequel les trois autres partis n’ont pas de majorité. Au sein de l’accord signé entre ces quatre formations politiques, intitulé « accord de Tidö », du nom du château où se sont déroulées les négociations, il est prévu que des Démocrates suédois aient leur mot à dire dans l'élaboration de toutes les nouvelles lois, amendements aux règlements et décisions budgétaires et puissent envoyer des cadres politiques dans les ministères pour vérifier le travail des partis qui détiennent ceux-ci.

Le gouvernement pratiquera une politique migratoire plus restrictive. Des contrôles aux frontières, aussi avec des pays de l’UE, auront lieu dans les bus, les trains et les ferries. La sécurité sera renforcée et la lutte contre la crise climatique sera accentuée. Des centrales nucléaires seront construites, d’autres seront maintenues plus longtemps en vie et d’anciennes centrales seront, peut-être, réouvertes.

Un plafonnement, financé par le gouvernement, du prix des factures d'énergie est prévu. Le réseau de sites de recharge des véhicules électriques sera étendu.

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Le château de Tidö

Sławomir Mentzen devient président de KORWIN.

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Pologne. Sławomir Mentzen est le nouveau président du parti KORWIN, une des composantes de la Confédération de la liberté et de l'indépendance.

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Sławomir Mentzen

L'ex-député AfD Birgit Malsack-Winkemann pourra redevenir juge.

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Allemagne. Berlin. Birgit Malsack-Winkemann a remporté un succès judiciaire devant une juridiction berlinoise, qui a rejeté sa mise à la retraite anticipée par laquelle l'administration judiciaire de Berlin voulait empêcher son retour au poste de juge dans un tribunal de Berlin, après les quatre années qu’elle a passées, en tant qu’élue, à la Chambre [fédérale] des députés.

15/10/2022

Article d'Olivier Bault dans le Visegrád Post à propos de la demande à l'Allemagne, par la Pologne, de réparations.

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Pologne, Allemagne et UE. « La Pologne demande des réparations à l’Allemagne pour la 2e Guerre mondiale : pourquoi maintenant ? » :

https://visegradpost.com/fr/2022/10/14/la-pologne-demande...

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Zbigniew Rau et Jarosław Kaczyński

Le FPÖ donné deuxième parti d'Autriche.

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Autriche.

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SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

écologistes

NEOS : libéraux

MFG : antivaccin