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20/03/2022

Canton de Vaud : premier tour de l'élection pour l'exécutif.

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Suisse. Canton de Vaud. Lors du premier tour du scrutin pour l’exécutif, un seul candidat est élu :

https://www.ledauphine.com/politique/2022/03/20/canton-de...

Canton de Vaud : l'UDC obtient 23 sièges sur 150.

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Suisse. Canton de Vaud. Lors du scrutin pour le législatif du canton, l’UDC obtient 13,92 % [13,07 % + 0,85 %] et 23 sièges [21+2] (soit -2 par rapport à 2017) sur 150 :

https://www.elections.vd.ch/votelec/app16/index.html?id=V...

Le Danemark paiera l’accueil des réfugiés ukrainiens avec l'argent de l’aide au développement.

Danemark. Le pays, gouverné par les sociaux-démocrates, paiera l’accueil des réfugiés ukrainiens avec l'argent de l’aide au développement :

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/pol...

"Le FPÖ et 81 % des Autrichiens sont contre une entrée dans l'OTAN."

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Autriche.

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"Le FPÖ et 81 % des Autrichiens sont contre une entrée dans l'OTAN."

Filip Dewinter présente son nouveau livre sur le grand remplacement.

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Belgique (Flandre). Filip Dewinter du Vlaams Belang a présenté son livre en néerlandais Changement de peuple. Le grand remplacement dans un café d'Anvers.

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Filip Dewinter interroge Renaud Camus.

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Belgique et France. Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) a interrogé en français (à partir de 1'26'') l'écrivain Renaud Camus sur le grand remplacement :


19/03/2022

Les Russes soutiennent-ils l’opération militaire en Ukraine ?

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Russie. Sondage. Les Russes soutiennent-ils l’opération militaire en Ukraine ? :

https://alexandrelatsa.ru/2022/03/les-russes-soutiennent-...

Janez Janša et Marion Maréchal à Bruxelles à la "National Conservatism Conference".

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Belgique, Slovénie, France, Pays-Bas,... Le Premier ministre slovène Janez Janša, Marion Maréchal, l’historien belge David Engels, Eva Vlaardingerbroek, … prendront part à la « National Conservatism Conference » ce mercredi et jeudi à Bruxelles, sur le thème : « Le futur de l'État national en Europe » :

https://nationalconservatism.org/natcon-brussels-2022/spe...

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18/03/2022

"Ukraine : la Chambre approuve les livraisons d'armes et l'aide aux réfugiés malgré des absences ."

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Italie. Revue de presse. 

Les frappes russes visant des civils, notamment à Marioupol et sur une école près de Kharkiv, ainsi que la perspective d’une avancée des discussions entre les deux parties au conflit font la Une de la presse italienne. « Biden accuse Poutine, ´c’est un assassin’ » - Pour Kiev, un accord avec Moscou est possible d’ici dix jours, encore une tragédie visant des civils, plus de cent personnes arrivent à fuir du théâtre de Mariopol (Corriere della Sera), « L’enlisement dans le sang », la quatrième semaine de guerre a commencé, mais l’avancée s’enlise ; pour les Etats-Unis, 7000 morts du côté des troupes de Poutine, et les purges sont un signe clair de ses difficultés ; aujourd’hui l’échange téléphonique entre Xi et Biden (La Repubblica), « Un massacre perpétuel », « ‘Dix jours pour rétablir la paix’ » (La Stampa), « Coup de pouce vers la paix » (Il Messaggero). Les annonces du gouvernement concernant l’évolution des mesures sanitaires contre l’épidémie de COVID à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu hier en fin de journée sont également largement mentionnées par la presse. « Le Pass sanitaire ne sera plus demandé à partir du 1er mai, ‘l’urgence sanitaire est terminée´ » (Corriere della SeraLa Stampa), « L’Italie rouvre, le pass sanitaire ne sera plus demandé à partir du 1er mai » (La Repubblica), « Adieu au Pass sanitaire et au masque » (Il MessaggeroIl Fatto Quotidiano). 

COULISSES, La Stampa, d’Annalisa Cuzzocrea, « Di Maio et Kuleba s’entretiennent au téléphone, ‘’le conflit va se poursuivre sur le long terme, c’est une fausse ouverture de la part de Moscou’’ » : « ‘’La guerre risque véritablement de durer. Entre la Russie et l’Ukraine, l’accord de paix apparait très lointain’’ : après 40 minutes passées au téléphone avec son homologue ukrainien, le ministre des Affaires étrangères italien refroidit les attentes de ses collaborateurs, ‘’les Ukrainiens résistent et sont déterminés mais d’après eux il n’y aura pas d’accord permettant la fin de la guerre prochainement’’. Le ministre ukrainien a remercié l’Italie pour son soutien et l’assistance aux réfugiés. Mais, malgré la lueur d’espoir qui était apparue dans les négociations avec la Russie, et même le délai de dix jours évoqué par Kiev, Di Maio explique que ‘’pour le moment les choses n’avancent pas et tout ce qui a été dit [par le Kremlin] semble purement stratégique. L’impression diffuse dans les milieux diplomatiques à l’échelle de l’UE est que ‘’les Russes font croire à un accord seulement pour que les sanctions à son égard soient assouplies’’ mais ça ne serait qu’un piège. C’est pourquoi, pour le ministre italien, la priorité est avant tout de miser sur les couloirs humanitaires et que la communauté internationale puisse participer aux négociations entre les deux pays, à travers la participation des Nations Unies ou de la Croix Rouge par exemple. Pour le gouvernement italien, les Ukrainiens ont également besoin d’armes et de garanties sur leur entrée au sein de l’UE. Si la ligne des pays du G7 est bien de fournir des armes, ce point a par ailleurs été source de division parmi les 27. Concernant l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, le sommet de Versailles a montré que ce n’était pas d’actualité. L’objectif est avant tout symbolique mais il faudra parvenir à rester unis également sur ce point. Or ce qui se passe actuellement autour des sanctions à l’égard de la Russie et des mesures pour limiter les prix du gaz (le plafonnement était une proposition italienne), montre qu’une telle cohésion ne va pas de soi. Or c’est une condition absolue pour contraindre Poutine à s’assoir à la table des négociations. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de L. De Cicco, « Ukraine : la Chambre approuve les livraisons d'armes et l'aide aux réfugiés malgré des absences » : « La Chambre des députés a approuvé un décret sur l'Ukraine, en dépit de l’absence de nombreux députés. Le texte adopté prévoit l’envoi d’armes de défense à l’Ukraine et des mesures d’aide. 10 millions d'euros ont été alloués à l'accueil des réfugiés (16 000 places supplémentaires), 500 000€ pour un fonds de soutien aux étudiants et chercheurs ukrainiens. La fourniture de gilets pare-balles et de casques aux journalistes et photojournalistes a aussi été approuvée. Le gouvernement prévoit aussi une hausse des dépenses militaires pour les porter à 2% du PIB (contre 1,54 % actuellement). Le décret a été approuvé à 367 voix pour, 25 contre (anciens d’Alternativa, membres du M5S notamment) et 5 abstentions (dont N. Grimaldi et D. Serritella qui se battent pour la suppression du passe sanitaire). 231 députés n’ont pas participé au vote. Le texte passera au Sénat la semaine prochaine, où le chef du M5S ne tolèrera pas de votes contre parmi ses troupes, après le vote négatif de V. Petrocelli contre la résolution d’aide à l’Ukraine du 1er mars. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/03/2022

Oskar Lafontaine quitte le parti post-communiste die Linke.

Allemagne. Oskar Lafontaine quitte le parti post-communiste die Linke :

https://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Oskar-Lafontaine-cl...

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Sarah Wagenknecht et son époux Oskar Lafontaine 

Janez Jansa : "Il était de notre devoir de nous rendre sur place."

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Italie. Revue de presse. 

Les frappes meurtrières russes sur le théâtre de Marioupol, où s’abritait un grand nombre de civils, et sur un groupe de personnes achetant du pain à Tchernigov, faisant plusieurs victimes, font les gros titres de la presse italienne avec une large couverture photographique. Les commentaires rapportent également les possibles avancées des discussions pour un cessez-le-feu ainsi que le contenu des propositions russes, présentées par le FT, prévoyant une Ukraine neutre en échange de la fin de l’agression militaire. « L’horreur au théâtre de Marioupol » - Des frappes sont lancées contre un refuge de civils. Zelensky déclare aux Etats-Unis : “chez nous chaque jour est un 11 septembre“. Test de paix avec la Russie (Corriere della Sera), « Poutine, entre négociations et massacres » - De possibles avancées dans les négociations sont possibles, le Kremlin assure ne pas vouloir occuper l’Ukraine et demande la neutralité de Kiev comme condition. Mais les Russes intensifient les attaques contre les civils et Biden traite Poutine de « criminel de guerre » (La Repubblica), « Théâtre de sang » - Une hécatombe au marché de Tchernigov et des bombes sur les refuges civils (La Stampa), « Ukraine, un plan pour la paix » - Massacre de civils au théâtre de Marioupol (Sole 24 Ore), « Les missiles sur Kiev » (Il Messaggero), « Tests de paix et vrais massacres » (Il Giornale). La décision du parlement italien de relever les dépenses militaires à hauteur de 2% du PIB est aussi citée.

 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Janez Jansa, premier ministre slovène, « Il était de notre devoir de nous rendre sur place ; les Ukrainiens se sentent seuls, nous devons leur garantir le soutien de l’UE » (transcription de l’entretien à Reuters) : « Quand la Slovénie a été envahie, nous nous sommes nous-même sentis seuls car personne n’est venu. J’en ai fait part aux collègues du Conseil européen et ce voyage a été organisé vite mais bien par nos amis polonais. D’autres leaders européens voulaient se joindre à nous mais étaient entravés dans leur pays, surtout là où les élections se tiendront dans peu de temps. Il est possible de voyager en Ukraine et la partie du pays qui n’a pas été envahie se prépare avec courage à ce qui vient. Il n’y aura pas de prise de Kiev ; ceux qui s’y rendent peuvent voir que l’Ukraine de perdra pas. Le voyage n’était pas si risqué pour nous et il y a des choses dont on ne peut pas parler au téléphone. Les Ukrainiens se sentent seuls. Je crois qu’actuellement, seul l’Ambassadeur polonais est encore à Kiev et nous avons obtenu que l’Ambassadeur de l’UE revienne. Les soldats russes, souvent très jeunes et contraints au combat, sont aussi des victimes, nous avons discuté de la possibilité d’accorder le statut de réfugiés aux déserteurs. La Russie ne se montre pas prête à de véritables négociations pour le moment. Le pays compte 140 millions d’habitants et Poutine paye les Syriens pour faire la guerre. Mais ses objectifs stratégiques ne sont pas atteints et les Russes finiront par le comprendre malgré la censure. La première condition pour la paix est un cessez-le-feu qui ne pourra être obtenu qu’avec un plus grand soutien de l’Europe. L’UE, les Etats-Unis et la Chine doivent s’assoir à la table des négociations avec l’Ukraine et la Russie, comme garants. Zelensky renoncera à l’entrée dans l’OTAN s’il obtient la garantie que l’Ukraine entrera dans l’UE, nous devons les soutenir en ce sens afin de démentir la seule justification présentée par Poutine à cette guerre. Le monde a changé depuis le 24 février, l’UE a accompli des actes impensables auparavant, c’est un véritable échec pour Poutine. »

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Le Premier ministre slovène Janez Janša, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le président du PiS Jarosław Kaczyński et le Premier ministre tchèque Petr Fiala.

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Dépenses militaires, le signal politique » : « Les ordres du jour parlementaires marquent difficilement l’histoire mais cette fois-ci les choses pourraient être différentes. Une large majorité, presque l’unanimité de la Chambre, a voté en faveur de l’augmentation des dépenses militaires à hauteur de 2% du PIB. Il s’agit là d’une valeur symbolique pour trois raisons : 1/ le Parlement confirme vouloir rester uni sur la politique étrangère et la défense, mettant de côté les vieilles résistances. 2/ l’unité à Rome a marqué un saut de qualité : c’est toute la classe dirigeante qui se rachète, toute – majorité et opposition – qui fait preuve de sens de responsabilité. 3/ la hauteur du pourcentage de PIB, même s’il s’agit d’un objectif à moyen terme, modifie la perception extérieure non seulement de l’Otan mais aussi de l’UE. L’Italie a fait là un premier pas courageux. Heureusement car, sinon, on aurait assisté à une déchirure au sein de la société et cela aurait été très grave, voire irréparable. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et S. Mattera, « Un décret pour sauver les matières premières, des amendes prévues pour ceux qui les vendraient à l’étranger » : « L’inflation enregistrée au cours du mois de février a été de 5,7%, la hausse la plus importante depuis 1995 selon l’Istat. Le gouvernement italien pourrait désormais bloquer l’exportation de matières premières stratégiques, par exemple le fer, en cas de pénurie sur le marché intérieur. Le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti (Ligue) présentera demain en Conseil des ministres une proposition dans ce sens. La mesure doit permettre de faire face à la crise qui monte du côté des entreprises et des chantiers. Le décret voulu par Mario Draghi comprend par ailleurs la baisse du coût de l’essence, le plafonnement et l’échelonnement des factures, le soutien aux entreprises, mais aussi l’aide aux réfugiés et l’extension du golden power. Un plafonnement des prix du gaz et de l’électricité pourrait aider les entreprises et les familles mais pourrait aussi faire fuir les fournisseurs à l’étranger. L’autre possibilité serait donc plutôt de taxer les recettes supplémentaires obtenues grâce à l’envol des prix. Cela reste délicat, notamment parce que la taxation ne peut être rétroactive. L’Etat italien devrait utiliser 500 millions d’euros issus des recettes supplémentaires sur la TVA de ces cinq derniers mois pour abaisser les prix du carburant de 15 centimes, mais cela ne suffit pas à rassurer les transporteurs routiers qui menacent de procéder à des barrages routiers le 4 avril, malgré l’annonce d’une norme spécifique pour eux. Concernant la pénurie de matières premières qui risque de paralyser certaines filières, les entreprises seront dans l’obligation, jusqu’au 31 juillet, de rendre compte au gouvernement des opérations avec l’étranger. Les contrevenants risqueront une amende de 100 000 euros minimum et jusqu’à 30% du montant de la transaction. Une augmentation injustifiée des prix sur le marché interne sera également passible d’amende. Le fonds de garantie sera renfloué d’1 milliard d’euros au bénéfice de 150 00 entreprises. D’autres aides sont conditionnées à un nouvel écart budgétaire et pourraient donc faire l’objet d’un prochain décret, à la fin du mois, notamment pour le secteur agroalimentaire. Tout sera fait pour éviter que la production ne ralentisse. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hart voor Den Haag / Groep de Mos obtient 17 %.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Lors des municipales, Hart voor Den Haag / Groep de Mos obtient 17 % (soit +0,2 point) et reste le premier parti en passant de 9 à 10 sièges. Le PVV obtient 2,9 % (soit -1,8) et 1 siège (soit -1). Le Forum voor Democratie reçoit 2,1% (soit +2,1 points) et 1 siège.

Rotterdam : Leefbaar Rotterdam est le premier parti de la ville avec 21,3 %.

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Pays-Bas. Rotterdam. Lors des municipales, Leefbaar Rotterdam est le premier parti de la ville avec 21,3 % (soit + 0,8 point) et conserve ses 11 sièges. Le Forum voor Democratie obtient 2,5 % (soit +2,5 points) et 1 siège. (Leefbaar Rotterdam avait été fondé par Pim Fortuyn.)

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Leefbaar Rotterdam

16/03/2022

"Visite des Premiers ministres polonais, tchèque et slovène à Kiev."

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Italie. Revue de presse.

La visite des Premiers ministres polonais, tchèque et slovène à Kiev en soutien du gouvernement de V. Zelensky ainsi que les bombardements sur la capitale font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs soulignent l'action des trois pays de l'Est décidée sans réel appui de la part de Bruxelles ou des chefs d’Etat européen. Le siège de Marioupol et les difficultés à sortir de la ville sont aussi cités, la résistance et la détresse de sa population sont rapportées en détail dans les reportages : « La diplomatie défie les missiles » - Trois premiers ministres européens se rendent à Kiev, la Turquie s'active et Zelensky renonce à l'Otan. Mais les Russes frappent les maisons (Corriere della Sera), « L'Europe se rend à Kiev » - Les premiers ministres polonais, tchèque et Slovène se rendent à Kiev malgré les bombes mais pas au nom de l'UE. A Marioupol, un hôpital est tenu en otage par les Russes (La Repubblica), « Le carnage » - Les Russes tiennent en otage 400 personnes dans l'hôpital de Marioupol (La Stampa), « Biden en visite en Europe pour le sommet de l’Otan, Zelensky renonce à l'alliance atlantique » (Sole 24 Ore), « Un hôpital retenu en otage  » (Il Messaggero), « Aux armes » - Une note de l'État-major de l'Armée annonce le début des exercices et limite la possibilité de prendre des congés : la menace est réelle (Il Giornale).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de Claudio Tito, “ La stratégie de Varsovie divise l’Union européenne” : “Vendredi dernier à Versailles, le Premier ministre polonais a informé en ces termes ses homologues européens de son intention de se rendre à Kiev ‘’je veux vous faire comprendre que nous pouvons faire plus, que l’Europe peut faire plus’’. Cette annonce n’a pas eu un très bon effet sur l’assemblée. Le voyage a bien eu lieu, hier, en présence des chefs de gouvernement slovène et tchèque. Il a été perçu en premier lieu comme une provocation vis-à-vis de l’Union, ‘’faites-en plus’’. Au point que le Président Emmanuel Macron, également président tournant de l’UE, n’a pas du tout accueilli la nouvelle de façon favorable. Il a au contraire fait comprendre qu’il ne la considérait pas une initiative positive. Le risque étant de donner une image moins unie de l’Europe, voire de division et ce alors qu’au cours de ces trois semaines de conflit, le front occidental s’est justement montré soudé. Ce n’est pas un hasard si le Président du Conseil européen Charles Michel a rappelé que la visite en Ukraine des trois chefs de gouvernement n’était pas mandatée par l’UE et qu’elle n’était pas sans risque, rappelant notamment que les trois ne parlaient pas au nom des 27. Il est évident que la Pologne, la Slovénie et la République tchèque sont des pays particulièrement sous pression dans la crise ukrainienne, du point de vue des réfugiés, de la politique et de leurs rapports avec la Russie de Poutine. Le Premier ministre polonais utilise en outre cette mission pour faire oublier son volteface sur la livraison à Kiev des avions de chasse. Le reste de l’UE tente de nuancer le poids de cette initiative. Bien qu’Olaf Scholz ne l’approuve pas, il a tout de même voulu saluer la volonté de ‘’contribuer de façon différente à l’effort actuel’’. Mais cela montre au fond que les rapports changent entre les 27 : les institutions européennes observent avec une certaine satisfaction ce revirement de la part des pays du groupe dit de ‘’Visegrad’’ et des gouvernements populistes qui passent, non sans difficulté, d’une position critique vis-à-vis de l’européisme à une demande d’aide adressée à l’UE. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Bonanni, “Le train qui défie le siège” : “Un train en direction de Kiev transportant un morceau d’Europe a traversé l’Ukraine en guerre. Il porte message très concret : après trois semaines d’invasion et des milliers de morts, l’objectif principal des forces russes, à savoir l’occupation de la capitale et l’installation d’un régime fantoche, n’a pas été atteint puisque la ville est encore libre et atteignable. Le Président Zelensky reste à son poste, recevant les collègues européens, tentant même d’organiser une conférence de presse, malgré tout. ‘’L’opération militaire spéciale de Poutine’’, du moins pour le moment, a échoué. Ses chars ne parviennent pas à arrêter un train civil entrant dans la ville ou, pire encore pour l’homme fort du Kremlin, ils n’osent pas le faire. Le train porte également un message politique, les chefs de gouvernement polonais, slovène et tchèque montrent qu’ils sont prêts à défier le tyran russe y compris à travers la livraison d’armes par chacun des pays mais aussi par l’UE toute entière. Une réaction à laquelle Poutine ne s’attendait certainement pas. Le voyage des trois premiers ministres est la preuve que l’Europe peut asséner des coups très durs tout en restant dans le ‘’soft power’’. Le fait que Poutine ait laissé passer ce train montre que malgré les menaces il n’ose pas franchir la ligne rouge de l’Occident. L’affaire des avions de chasses a par ailleurs montré combien le gouvernement polonais est déchiré par la volonté de venir en aide à son voisin tout en ayant les mains liées par l’Occident qui ne veut pas se retrouver impliqué dans un conflit armé et direct avec Moscou. Ce train vers Kiev est donc aussi un message adressé à Bruxelles. Avec cette initiative, le trio met ses collègues français, italien, allemand devant le fait accompli et affirme ‘’agir au nom du Conseil européen’’ sans pour autant avoir obtenu de mandat. Ils savent qu’aucune capitale n’osera les contredire. Pour les leaders souverainistes polonais et slovène, accusés à plusieurs reprises de populisme et de manque de démocratie, c’est l’occasion de prendre une revanche sur le scepticisme de la vieille Europe quant à leurs alertes sur la menace russe. L’histoire leur donne aujourd’hui raison en termes de politique étrangère. Alors qu’il y a peu la Pologne était au bord de l’expulsion de l’UE et n’a toujours pas reçu les fonds du plan de Relance, elle peut aujourd’hui se permettre de se présenter à Kiev au nom des 27. Le défi lancé à Moscou est donc implicitement un défi lancé également à Bruxelles et Washington. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, " Draghi souhaite poursuivre l’allègement des mesures, mais le calendrier sera revu en fonction de l’évolution de la courbe'' : "Alors que la courbe des contaminations repart à la hausse en Italie comme dans le reste de l’Europe, le gouvernement italien maintient la feuille de route envisagée pour l’allègement des mesures de lutte contre le virus. Chigi pourrait même abandonner plus vite que prévu l’obligation vaccinale au travail pour les plus de 50 ans. Cette attitude résulte de la moindre agressivité du variant Omicron et du fort taux de vaccination parmi les Italiens. L’état d’urgence sanitaire ne sera pas prolongé au-delà du 31 mars, et les restrictions devraient être levées progressivement pour faciliter la reprise du tourisme pour Pâques. Le rebond épidémique invite néanmoins à la prudence, et le calendrier pourrait être revu en fonction de la situation. Cette concession a été obtenue hier à Chigi par le Ministre de la santé R. Speranza, face aux pressions de Salvini et de la Ligue pour rouvrir « tout et tout de suite ». Le projet de décret doit passer jeudi en Conseil des Ministres, après que les propositions des Régions auront été écoutées.''

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/03/2022

Publicité de Hart voor Den Haag / Groep de Mos à La Haye, pour les municipales.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag).

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"La nouvelle centralité de la politique étrangère."

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Italie. Revue de presse. 

Les bombardements sur Kiev, la crise humanitaire des réfugiés de Marioupol et l’annonce de l’adoption d’un nouveau paquet de sanctions européennes contre la Russie, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs jugent que les discussions entre Chine et Etats-Unis sont dans « l’impasse » à l’issue de la rencontre de haut niveau, hier à Rome, entre les représentants de Washington et de Pékin. « Entre réunions et missiles, Kiev tremble » - La réunion entre Américains et Chinois s’est déroulée dans un climat de soupçons réciproques. De nouveaux missiles ont été lancés contre Kiev (Corriere della Sera), « L’enfer de Marioupol » - Témoignage des réfugiés en fuite de la ville-martyr. Les troupes de Biélorussie s’approchent de la frontière. L’UE adopte de nouvelles sanctions (La Repubblica), « Sans pitié » - Les négociations sont enlisées, encore un massacre de civils à Donetsk et à Kiev (La Stampa), « La fuite sous les bombes » - Des missiles sur les immeubles de Kiev, l’exode désespéré de Marioupol. Les Américains préviennent la Chine : il y aura de graves conséquences en cas d’aide à la Russie (Il Messaggero), « Poutine se vend à la Chine » - Moscou, en difficulté économique et militaire, demande de l’aide à la Chine et utilise le Yuan comme réserve de valeur. La décision du gouvernement italien de limiter la flambée du prix des hydrocarbures en jouant sur les taxes est aussi citée « Carburants, une réduction des prix est prévue » (Sole 24 Ore), « Factures et essence, des coupes sont bientôt prévues » - Le gouvernement anticipe pour demain le décret prévoyant une réduction des impôts sur les hydrocarbures (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Les Etats-Unis préviennent la Chine ‘’un soutien à l’invasion aura des conséquences’’ » - Une réunion de sept heures s’est tenue hier à Rome entre J. Sullivan et Y. Jechi sur la question du soutien chinois à Moscou.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Gaggi « Etats-Unis-Chine, le test le plus difficile » : « La guerre déclenchée par Poutine oblige-t-elle l’Amérique de Biden à se concentrer à nouveau sur l’Europe et à miser une bonne partie de son capital politique dans un nouvel dialogue avec le géant asiatique afin d’éviter que le ‘’partenariat sans limites’’ avec la Russie se concrétise ? Et surtout, la Chine va-t-elle soutenir la guerre de Poutine ou préférera-t-elle plutôt sauvegarder ses relations commerciales avec les Etats-Unis et l’Europe ? C’est autour de ces deux questions que s’est tenu hier à Rome un moment public important avec la rencontre entre les grands sherpas de la politique étrangère des deux superpuissances. La situation est difficile, inutile de le cacher. Et cela pas uniquement parce que le conflit risque de s’élargir ou en raison de ses conséquences économiques pour tous. L’agression de Poutine a renforcé les liens du monde occidental et a redoré les valeurs libérales et démocratiques. La suprématie économique américaine n'existe plus, mais la suprématie technologique est restée (même si la Chine n'est plus qu'à un pas) tout comme l'attrait de la vie dans des pays libres, démocratiques et respectueux des droits de leurs citoyens. Par ailleurs, Xi a lui aussi besoin de consensus interne et doit soutenir une économie déjà fortement impactée par le retour de la Covid. »

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « La nouvelle centralité de la politique étrangère » : « Depuis le début du conflit, le gouvernement Draghi est entré dans une phase de stabilité en raison des nouvelles circonstances exceptionnelles. Si les problèmes demeurent, la situation a, elle, changé. Nul doute sur le fait que la politique étrangère est à nouveau l’élément crucial de la vie publique comme au début de la République italienne, quand la Guerre Froide avait divisé en deux blocs séparés les partis de majorité et ceux de l’opposition. Aujourd’hui, cette crise est destinée à refaçonner la cohabitation civile et donc aussi le débat politique. La ligne à tenir envers la guerre de Draghi a obtenu un large consensus au Parlement. Le Président du Conseil s’est même adressé à Fratelli d’Italia, de manière peu habituelle ‘’je voulais remercier tous les partis politiques, notamment ceux de l’opposition, pour la grande preuve d’unité et d’esprit constructif dans cette crise’’. C’est un geste qui confirme la nouvelle centralité de la politique étrangère et qui voit aussi une preuve de maturité offerte par Giorgia Meloni. Cela signifie que l’ancien populisme-souverainisme est destiné à être laissé dans un tiroir, maintenant que le champion du souverainisme Poutine a pratiquement déclaré la guerre à l’Occident. On peut même dire que le parti de G. Meloni a fait des choix justes (qu’il faudra confirmer à l’avenir) alors que les contradictions et le flou demeurent chez Salvini. A gauche, l’atlantisme du PD de Letta oblige les 5 Etoiles – sans racines historiques - à marcher dans le sillage tracé par l’allié. Bref, les deux premiers partis, le PD et FdI, ont été les plus rapides à tirer une leçon politique du drame en cours à l’Est et se préparent à être les protagonistes des prochaines élections. Mais tous les deux devront affronter les ambiguïtés de leurs alliés respectifs ».

ENCADRE, La Repubblica, « Luigi Di Maio ‘’déconseille aux parlementaires les missions en Ukraine’’ » : « Dans une lettre adressée aux présidents du Sénat et de la Chambre, Elisabetta Casellati et Roberto fico, Luigi Di Maio ‘’déconseille’’ aux parlementaires de se rendre en mission en Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères a formulé cette recommandation suite à la mission proposée par la Communauté Pape Jean XXIII aux députés et sénateurs. ‘’Je le déconseille, écrit Di Maio, a fortiori à un groupe conséquent et visible de parlementaires et de journalistes, qui pourraient constituer une cible sensible. Leur présence pourrait être instrumentalisée à des fins belliqueuses ou de désinformation.’’ »

ARTICLE, Repubblica « L'Italie ouvre ses portes : "L'État va maintenant aider ceux qui accueillent des réfugiés". »

SONDAGE, La Stampa, d’A. Ghisleri, « L’Italie dit oui aux réfugiés » : « Depuis le début de la guerre en Ukraine et de la crise internationale qui s’ensuit, les intentions de vote des Italiens et le consensus vis-à-vis des forces politiques évoluent. Le recul du parti de Matteo Salvini, actuellement crédité de 15,8% des intentions de vote, se confirme : -1,1% d’opinions favorables en presque un mois. Le Parti démocrate et le Mouvement Cinq Etoiles se situent quant à eux respectivement à 22% et 13,4%. Concernant l’opinion, une majorité d’Italiens, les deux tiers, se dit opposée à une intervention militaire directe. De même, 64,8% de la population estime que le fort durcissement des sanctions vis-à-vis de la Russie et de Poutine est juste, même si cela devait avoir pour conséquence une augmentation significative des prix du gaz, de l’essence et de l’énergie. 58,2% des interrogés est convaincu que l’Italie devrait accueillir les réfugiés ukrainiens fuyant des zones de conflit et les intégrer dans la société. Les Italiens les plus dubitatifs à cet égard sont les électeurs du centre-droit et plus particulièrement de Fratelli d’Italia. Les Italiens semblent prisonniers de récits contradictoires et divergents parce qu’ils peinent à faire la synthèse de tous les récits qui leurs sont proposés sur les combats entre la Russie et l’Ukraine (intérêts géopolitiques, intérêts économiques, mobilisation des militaires, considérations d’ordre humanitaire…). Cela alimente notamment un sentiment de grande confusion au sein de l’opinion publique directement liée à une forme d’incohérence entre les sentiments exprimés et les comportements qui en découlent. Le sentiment d’être désorienté est diffus car il n’y pas de point de repère précis et cela accentue la sensation de fragilité interne et d’incertitude quant à l’identité en tant qu’Union Européenne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Circonscription de Gießen : diverses combinaisons de lettres interdites sur les plaques d'immatriculation.

Allemagne. Hesse. Circonscription de Gießen. Les autorités de cette circonscription annoncent que sont désormais interdites sur les plaques d’immatriculation des véhicules les lettres HH, AH, BH et WP car celles-ci peuvent signifier respectivement « Heil Hitler », « Adolf Hitler », « Blood and Honour » et « White Pride ».

Ces autorités désirent aussi interdire, dans le futur, les chiffres 88, 18 et 444, qui peuvent signifier « Heil Hitler », « Adolf Hitler » et « Deutschland den Deutschen ».

(https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2022/giessen...)

14/03/2022

Frères d'Italie monte encore et la Ligue descend.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

"Sondage : la guerre rapproche l’Ukraine de l’Europe : 7 Italiens sur 10 veulent Kiev dans l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Le conflit russo-ukrainien, et notamment l’attaque par les Russes d’une base militaire près de la frontière polonaise, faisant plusieurs morts, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent le danger d’un conflit imprévisible pouvant s’élargir aux portes de l’Otan. La rencontre aujourd’hui à Rome entre des hauts représentants américain et chinois autour de la crise ukrainienne est aussi rapportée, ainsi que le décès d’un journaliste américain près de Kiev : « Massacre aux frontières de l’Otan » - Des missiles sur une base militaire font au moins 35 morts. L’envoyé américain se rend à Rome pour une rencontre avec des représentants chinois (Corriere della Sera), « Un nettoyage ethnique » - Les habitants des villes assiégés sont déportés en Russie. Un journaliste américain tué près de Kiev. Selon Washington, Moscou aurait demandé à Pékin une aide militaire. (La Repubblica), « Guerre en Ukraine : maisons, école et santé, voilà comment l’Italie va accueillir 700 000 réfugiés (Sole 24 Ore), « Attaque aux portes de l’Otan » - Le Pentagone assure : le territoire allié sera défendu (La Stampa), « Le pont de la honte » - Des tirs sur les civils et les journalistes, un reporter américain meurt pendant qu’il filmait la fuite des réfugiés (Il Messaggero), « Bombes sur l’Otan » - Des frappes russes près de la frontière polonaise, plusieurs morts dont des Hollandais et des Suédois. 400 Italiens sont encore bloqués à Kiev (Il Giornale).

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, E. Bruno: « Gouvernement, régions et communes se préparent à accueillir au moins 700 000 réfugiés. » 

SONDAGES, Repubblica, I. Diamanti « Sondage : la guerre rapproche l’Ukraine de l’Europe : 7 Italiens sur 10 veulent Kiev dans l’UE » : « L'intervention russe en Ukraine suscite de vives inquiétudes. En Italie aussi. C'est une guerre qui enflamme un pays non loin du nôtre. Et elle menace de s'étendre davantage. C'est pourquoi, comme il ressort du sondage Demos publié la semaine dernière, plus de 9 Italiens sur 10 se disent inquiets. Alors qu'environ 6 sur 10 sont d'accord avec la réponse donnée par les pays occidentaux, par le biais de sanctions économiques. Cette opinion est bien ancrée en Italie, comme le confirme le récent sondage Demos pour Repubblica, qui montre qu'une grande majorité de citoyens (70%) est favorable à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. Alors que le consensus en faveur de la participation de l'Ukraine à l'OTAN semble beaucoup plus limité, bien que la majorité soit de 54%. Il est toutefois intéressant d'observer comment ces perspectives présentent un profil différent, selon l'orientation politique, notamment en ce qui concerne l'adhésion à l'OTAN. Si le consensus en faveur de la participation de l'Ukraine à l'UE semble large et transversal. Il atteint son niveau le plus élevé - 83% - dans la base M5S. Mais il est très large - environ 75% - également parmi les électeurs du PD, de la Ligue et de Forza Italia. Et cela concerne, en tout cas, 2 électeurs sur 3 de Fratelli d’Italia. Il est donc clair que, parmi les Italiens, la "voie européenne" est considérée comme la meilleure façon de faire face à cette urgence. Ce n’est pas un hasard si le degré de confiance envers l’UE a atteint le pourcentage le plus élevé depuis ces 10 dernières années, en Italie : 46%. Un chiffre qui dépasse celui de la confiance exprimée en l’Otan : 40%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/03/2022

Canton d'Obwald : l'UDC garde son élu à l'exécutif.

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Suisse. Canton d'Obwald. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) maintient son élu : Daniel Wyler.

(https://www.wahlen.ow.ch/)

(https://www.swissinfo.ch/fre/obwald--la-conseill%C3%A8re-...)

Canton d'Obwald : l'UDC obtient 25,6 % au législatif.

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Suisse. Canton d'Obwald. Lors des élections pour le Parlement du canton, l’UDC (SVP en allemand) recule de 15 à 13 sièges, tout ne progressant en pourcentage, passant de 24,5 % à 25,6 %.

(https://www.wahlen.ow.ch/)

(https://www.swissinfo.ch/fre/obwald--la-conseill%C3%A8re-...)

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Canton de Nidwald : l'UDC maintient ses 2 sièges à l'exécutif.

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Suisse. Canton de Nidwald. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) maintient ses deux élus : Michèle Blöchliger et Res Schmid.

(https://www.wahlen.nw.ch/)

(https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/12935363-l...)

Canton de Nidwald : l'UDC garde ses 15 sièges.

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Suisse. Canton de Nidwald. Lors des élections pour le Parlement du canton, l’UDC (SVP en allemand) maintient ses 15 sièges avec 24,3 % (soit -1,6 point).

(https://www.wahlen.nw.ch/)

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12/03/2022

Frères d'Italie donné à 21 % et la Ligue à 17 %.

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Italie. Frères d'Italie donné à 21 % et la Ligue à 17 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

Italia Viva : libéraux

11/03/2022

Allemagne : les électeurs de l'AfD peu favorables à la cessation d'importation du gaz et du pétrole russes.

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Allemagne. L’Allemagne doit-elle cesser, à cause de la guerre, les importations de gaz et de pétrole depuis la Russie ?

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Oui / Non

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes