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11/03/2022

Interview de László Toroczkai de Mi Hazánk par Ferenc Almássy pour TV Libertés.

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Hongrie. Interview de László Toroczkai de Mi Hazánk par Ferenc Almássy pour TV Libertés :

Interview de trois personnalités nationalistes des pays baltes par Álvaro Peñas.

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Lituanie, Lettonie, Estonie. Interview de trois personnalités nationalistes des pays baltes par Álvaro Peñas :

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Giorgia Meloni : "Il est juste que nous envoyions des armes [à l’Ukraine], ce n’est pas le moment de se diviser ; les attaques à l’égard de Salvini sont pénibles."

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Italie. Revue de presse.

Le conflit russo-ukrainien, et notamment l’échec des négociations tenues hier à Antalya, fait les gros titres de la presse italienne. La reprise des bombardements sur la ville de Marioupol, l’avancée des tanks vers Kiev et la crainte de possibles fuites depuis les centrales nucléaires qui se trouvent dans les lieux du conflit sont aussi citées « Pas de trêve, que des bombes » - Les pourparlers en Turquie échouent, d’autres raids sur Marioupol. On craint l’utilisation d’armes chimiques (Corriere della Sera), « L’arme de la faim » - L’Ukraine risque maintenant la famine. La bilatérale entre Lavrov et Kuleba en Turquie échoue (La Repubblica), « Sans trêve » - Les négociations à Antalya pour un cessez-le-feu échouent. Selon Macron, aucune paix à court terme n’est possible (La Stampa). La réunion informelle du Conseil européen à Versailles est également citée en Une. Plusieurs articles et éditoriaux mettent en exergue « l’entente » entre l’Italie et la France sur la relance de l’Europe de l’énergie et de la défense, mais aussi les divisions des Vingt-sept sur la proposition française d’un plan de relance de guerre levé par l’endettement commun : « Draghi-Macron : une entente  pour un plan de relance sur l’énergie et la défense, mais Berlin freine (La Repubblica), « L’Europe unie sur les aides d’Etat mais divisée sur l’émission de titres d’Etat (Sole 24 Ore), « L’UE prépare le plan anti-crise » - Macron lance son plan de relance de guerre, plus de flexibilité et émission commune de la dette. (Il Messaggero), « L’UE divisée sur le plan de relance-bis » - Défense, c’est l’entente entre Draghi et l’Elysée (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni et Enrico Marro, « La croissance risque de connaître un coup d’arrêt ; approbation de six parcs éoliens. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia, « Il est juste que nous envoyions des armes [à l’Ukraine], ce n’est pas le moment de se diviser ; les attaques à l’égard de Salvini sont pénibles » : « ‘’L’Italie et ses alliés doivent rester soudés en tous points et courageux pour défendre l’intégrité d’une nation souveraine. Une défaite de Kiev provoquerait un effet domino pour tout l’Occident et une probable invasion de Taiwan par la Chine. Les Ukrainiens doivent être accueillis ; ce sont de véritables réfugiés et non des migrants économiques. Nous n’avons aucune proximité vis-à-vis de Poutine, il ne représente pas la Russie à mes yeux. Je n’ai jamais eu de doute quant au fait que l’Italie doive faire partie de l’OTAN, tant que l’on conserve notre prudence et notre esprit critique. Draghi ne me semble pas avoir autant d’autorité qu’on le dit, il est systématiquement exclu des sommets et réunions internationales, c’est dommage pour l’Italie. Nous voulons une Europe fédérale, un géant politique et non bureaucratique, pas une Europe qui attend d’être au bord du précipice pour réagir. Nous partageons des valeurs, une culture, une philosophie avec les Etats-Unis donc nous resterons solidaires mais nous devons affirmer notre autonomie sur tous les fronts. Quant à la crise énergétique, Fratelli d’Italia plaidera pour de nouvelles aides à fonds perdus à l’échelle de l’Occident pour les pays les plus touchés. Bien que mes relations avec Matteo Salvini ne soient pas au plus haut, le centre-droit existe toujours et je trouve pénible qu’il soit autant pris pour cible pour ses relations passés avec Poutine alors qu’il est loin d’être le seul. Je continue à défendre l’institution d’un régime présidentiel, c’est la mère de toutes les réformes à mener et les Italiens y sont favorables’’. »

ARTICLE, La Repubblica, de Giovanna Vitale « Le projet de loi sur le suicide assisté reçoit la première validation ; le texte définit trois conditions pour y recourir » : « Face à l’inertie du Parlement sur la question de la fin de vie, une pétition avait recueilli 1,2 million de signatures l’été dernier. Le texte a finalement été approuvé hier à la Chambre par une large majorité de députés : 253 pour et 117 contre. La Ligue et Forza Italia sont les partis qui se sont montré les plus hostiles à la proposition, élaborée par un député du Parti démocrate et un autre du M5S. Le texte pose plusieurs conditions pour recourir à la ‘’mort volontaire et médicalement assistée’’ : le patient doit être majeur et pleinement conscient, atteint d’une pathologie irréversible ‘’causant des douleurs physiques et psychiques intolérables‘’, et dont la survie dépend d’un traitement de maintien en vie. Les médecins auront quant à eux un droit de réserve mais l’accompagnement vers la fin de vie dans ce cadre précis sera dépénalisé. Les peines des personnes condamnées pour avoir aidé un patient à mourir seront annulées. Le projet de loi doit désormais être approuvé par le Sénat où le consensus risque d’être plus difficile à obtenir. Enrico Letta et le président 5 Etoiles de la Chambre ont déjà lancé leur appel au Sénat en faveur du texte. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, Alessandra Arachi : « Fin de vie : premier feu vert à la Chambre (sept « oui » de Forza Italia) ; plus compliqué au Sénat » : « La Chambre a dit « oui » au suicide assisté, avec une large majorité : 253 votes pour, 117 contre. C’est maintenant au Sénat de se prononcer, mais l’approbation semble moins évidente. Un « oui » de sa part, rendrait possible le suicide assisté « au moyen d’un acte autonome, de manière volontaire, digne et consciente », comme le prévoit le texte. Pour Roberto Fico, président de la Chambre, il s’agit d’un « pas fondamental que le pays attend et sur lequel nous sommes en retard. Le Parlement doit prendre ses responsabilités, y compris sur les questions éthiques. La loi (si approuvée par le Sénat) rendrait le décès des suites d’une mort volontaire médicalement assistée équivalent à celui de causes naturelles. « Une loi nécessaire, une occasion que l’Italie attendait depuis des années » selon Alfredo Bazoli (Pd) et Nicola Provenza (M5S), rédacteurs du texte. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/03/2022

Le Vlaams Belang et la N-VA veulent suspendre provisoirement la coopération interparlementaire entre la Belgique et la Russie.

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Belgique. Les partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA veulent suspendre provisoirement la coopération interparlementaire entre la Belgique et la Russie, en signe de protestation contre l'invasion russe de l'Ukraine voisine. Les deux partis politiques appellent leurs collègues des autres partis à faire de même.

Le Parlement européen adopte une résolution demandant à la Commission européenne d'imposer des sanctions économiques immédiates à... la Pologne et à la Hongrie.

Union Européenne. Le Parlement européen adopte une résolution demandant à la Commission européenne d'imposer des sanctions économiques immédiates à... la Pologne et à la Hongrie.

478 députés ont voté pour, 155 contre.

Castille-et-Léon : les conservateurs du Parti Populaire et les patriotes de Vox s'unissent pour gouverner la région.

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Espagne. Castille-et-Léon. Les conservateurs du Parti Populaire et les patriotes de Vox s'unissent pour gouverner la région :

https://www.fdesouche.com/2022/03/10/espagne-forte-percee...

Article de Yann Caspar : Conflit russo-ukrainien : 61% des électeurs hongrois pensent qu’Orbán est celui défendant le mieux les intérêts hongrois.

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Hongrie. Conflit russo-ukrainien : 61% des électeurs hongrois pensent qu’Orbán est celui défendant le mieux les intérêts hongrois :

https://visegradpost.com/fr/2022/03/10/conflit-russo-ukra...

"Le Parlement européen se prononce contre les ingérences russes ; La Ligue, qui est visée par le texte, s’abstient lors du vote."

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Italie. Revue de presse.

Le conflit russo-ukrainien, et notamment le bombardement de l’hôpital pédiatrique de Marioupol faisant plusieurs victimes civiles, et la reprise des pourparlers entre les parties, prévue pour aujourd’hui, fait la Une de le la presse italienne. Les quotidiens évoquent « de prudents signes de disponibilité à négocier » (Corriere) des parties et « l’ouverture » du président V. Zelensky pour une neutralité de son pays. Les JT citaient ce matin l’entretien téléphonique d’hier entre le Président E. Macron et le Président du Conseil M. Draghi en vue de la réunion informelle du Conseil Européen à Versailles : « L’hôpital des enfants a été détruit » - Bombes sur Marioupol, des victimes et des fosses communes. Le sommet Kiev-Moscou est prévu pour aujourd’hui (Corriere della Sera), « La mort de l’innocence » - Les corridors humanitaires suspendus, en attente de la rencontre entre Lavrov et Kuleba en Turquie. L’UE durcit ses sanctions ; Poutine menace de couper la fourniture de gaz. Bruxelles accélère sur la défense commune (La Repubblica), « Bombes sur les enfants » (La Stampa), « Les bombes sur les berceaux » (Il Messaggero), « Le rouble coule à pic, Moscou nationalise » - Les bourses misent sur les négociations et les aides (Sole 24 Ore), « Les missiles sur les enfants » - C’est le jour le plus noir, les Russes, en difficulté, bombardent Marioupol. Zelensky demande une zone d’exclusion aérienne (Il Giornale)

ARTICLE, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi, « Le Parlement européen se prononce contre les ingérences russes ; La Ligue, qui est visée par le texte, s’abstient lors du vote » : « Le centre-droit qui avait confirmé son esprit d’unité à Rome lors du vote sur la réforme du cadastre se désolidarise à l’échelle européenne lors du vote de la résolution ‘INGE’ concernant les ingérences étrangères et en particulier russes, dans l’UE. Fratelli d’Italia et Forza Italia ont en effet voté pour, alors que la Ligue s’est abstenue bien qu’elle soit explicitement mise en cause par le document. Le texte, approuvé par une large majorité de députés, rappelle que le parti autrichien FPOE, le Rassemblement national en France et la Ligue du Nord en Italie ont signé des accords de coopération avec le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, et doivent faire face aux accusations des médias d’avoir pu accepter des financements de la part de la Russie. Malgré son vote favorable, Fratelli d’Italia regrette une forme de récupération politique de la part des partis de gauche. Le texte demande l’interdiction de ‘’dons et de financements à des partis, des fondations ou des femmes et hommes politiques occupant des fonctions publiques ou électorales de la part de puissances étrangères’’. Pour le M5S, cela vaut également en Italie pour ‘’les conflits d’intérêts comme dans le cas de Matteo Renzi’’. La visite de Matteo Salvini en Pologne a quant à elle suscité d’importantes polémiques, en particulier l’épisode du tee-shirt à l’effigie de Poutine semblable à celui que Salvini avait porté par le passé. Ce dernier se défend vivement les accusations d’avoir tiré profit de la crise ukrainienne à des fins de propagande.  Giorgia Meloni fait pour sa part preuve de réticence quant à un déplacement similaire en Pologne. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Le gouvernement : “Sur le gaz : nous travaillons à de nouvelles mesures”. Draghi envisage même le nucléaire. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Draghi lance un avertissement à ceux qui tenteraient de déchirer la majorité : “Le gouvernement n’est pas là pour ne rien faire” » : « Ce gouvernement n’est pas là pour ne rien faire », martèle Draghi à la Chambre après que le chef de groupe de Fratelli d’Italia l’a accusé d’avoir introduit dans la révision du cadastre un « impôt foncier dissimulé » pour « plumer les Italiens durant la plus grande crise internationale de l’après-guerre ». « Votre question révèle une erreur profonde, répond Draghi à Lollobrigida. Parce que nous nous trouvons en situation d’urgence, il faudrait s’arrêter, ne plus rien faire d’autre, se mettre complètement à l’arrêt (…) Ce n’est pas pour ça qu’est né ce gouvernement ». Le message est clair et non pas tant adressé à l’opposition qu’aux partis de la majorité d’unité nationale, à qui Draghi, en substance, dit qu’il ne bluffe pas. L’ex-président de la BCE est au Palazzo Chigi pour « faire les réformes utiles aux Italiens ». Toutefois, si la majorité venait à s’effriter sur une mesure cruciale, Draghi montera au Quirinal pour dire à Mattarella que les conditions ne sont plus réunies pour aller de l’avant. Trois fois, mercredi soir, le gouvernement a été sauvé par une seule voix, lors de la Commissions des Finances de la Chambre. La même chose s’était déjà produite il y a six jours, quand Maria Cecilia Guerra avait haussé le ton pour faire écarter le projet de loi de révision du cadastre de la réforme fiscale. La Lega, Fratelli d’Italia et même Forza Italia ont essayé d’enterrer la révision du cadastre. La tentative a échoué mais, encore fois, le gouvernement a dû assumer le « risque calculé » d’aller au vote contre la volonté de la moitié de la majorité. Draghi est déterminé et a voulu donner un signal politique sur la réforme du cadastre : l’objectif est d’étouffer dans l’œuf la guérilla parlementaire sur les mesures cruciales liées au Pnrr, de la concurrence aux attributions de marché, de la justice à la réforme fiscale.  Les rencontres bilatérales entre gouvernement et partis commencent aujourd’hui pour déminer le terrain, mais la tension reste haute. Un député, sous couvert d’anonymat, avertit le premier Ministre : « Si Draghi veut mener à bon terme les réformes, il ne peut pas penser que les Parlementaires sont là simplement pour obéir et pour appuyer sur un bouton ».

ARTICLE, Corriere della Sera, d’Alessandra Arachi, « le projet de loi sur la fin de vie approuvé par le Parlement italien ; un premier pas est fait en vue du ‘ius scholae’ » : « Le texte de base sur le ‘ius scholae’ a été approuvé en Commission. Les articles au cœur du projet de loi sur le suicide assisté ont été approuvés par la Chambre ; le texte dans son ensemble doit être soumis au vote aujourd’hui dans la matinée. La loi dite ‘’Saman’’ pour que les enfants et les femmes victimes de mariage forcé bénéficient d’une priorité dans les demandes de permis de séjour a été définitivement approuvé par la Commission. Autant de progrès sur les droits civils accomplis hier à la Chambre. Concernant le suicide assisté, le centre-gauche s’est particulièrement mobilisé lors du vote d’hier, le Parti démocrate était presque au complet, alors que les absents étaient nombreux notamment parmi les rangs du centre-droit. Un petit groupe de députés Forza Italia a également voté pour, mais le parti de Berlusconi a surpris surtout pour son vote en faveur du ‘ius scholae’ se désolidarisant ainsi du reste du centre-droit. Le texte prévoit que la nationalité puisse être accordée à des enfants d’immigrés à l’issue de cinq années de fréquentations du système scolaire italien, qu’ils soient nés sur le sol italien ou qu’ils soient arrivés avant 12 ans. Enrico Letta s’est félicité de ce pas important alors que la Ligue affirme qu’il ne permettra pas l’institution de ce qui pourrait être un ‘’droit du sol déguisé’’. Un député Forza Italia affirme par ailleurs qu’une telle loi ne passera pas au Sénat. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hongrie : Katalin Novak du Fidesz devient présidente de la République.

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Hongrie. Katalin Novak du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán, a été élue, par le Parlement, présidente de la République.

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L'ouvrage de Thierry Baudet "La tromperie de la Corona" est le livre le plus vendu aux Pays-Bas au cours de la semaine passée.

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Pays-Bas.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/01/23/nou...)

09/03/2022

Matteo Salvini pris à partie par un maire polonais.

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Italie. Revue de presse. 

Le conflit russo-ukrainien et notamment la crise humanitaire concernant les civils fuyant les villes assiégées, fait les gros titres des médias italiens. « Salvini tancé par le monde entier » - Le leader de la Ligue suscite l’ironie en Pologne alors qu’une nouvelle enquête s’ouvre sur les financements illicites (Fatto Quotidiano).

 

(https://www.cnews.fr/monde/2022-03-08/ton-ami-poutine-mat...)

 

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti et I. Lombardo, « Le gouvernement craint l’attaque des hackers russes et travaille à un plan pour les réfugiés ukrainiens »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/03/2022

Le tribunal administratif de Cologne a décidé que l’Office fédéral de protection de la Constitution pouvait classer l’AfD en tant que "cas suspect d’extrême-droite".

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Allemagne. Le tribunal administratif de Cologne a décidé que l’Office fédéral de protection de la Constitution pouvait classer l’AfD en tant que « cas suspect d’extrême-droite ».

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/02/09/le-...)

Le Vlaams Belang se prononce en faveur d’un accueil temporaire des réfugiés ukrainiens.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang communique :

Le Vlaams Belang se prononce en faveur d’un accueil temporaire des réfugiés ukrainiens. «Jusqu’à ce que le conflit soit terminé et que tout danger pour ces personnes soit passé» déclare le député du Vlaams Belang Ortwin Depoortere, avant d’ajouter: «Dans chaque conflit nous avons plaidé pour l’accueil dans la propre région du monde et nous restons très cohérents à cet égard». En tant que président de la Commission de l’intérieur de la Chambre, Ortwin Depoortere souhaite réunir ladite Commission afin de discuter de l’accueil des Ukrainiens.

A la suite de l’action militaire russe, l’Europe est confrontée à un afflux massif de réfugiés en provenance d’Ukraine et nous avons une obligation envers ces Européens dans le besoin. Une obligation que nous devons respecter. Par ailleurs, le Secrétaire d’Etat en charge de l’immigration, monsieur Mahdi, ne doit pas créer de nouvelles places d’accueil pour les réfugiés d’Ukraine, il doit libérer les places existantes en rapatriant d’urgence ceux qui abusent ici du droit d’asile.

Les réfugiés ukrainiens sont pour la plupart des femmes et des enfants. Ce sont des gens qui veulent retourner dans leur pays d’origine une fois que les événements auront pris fin. Cela contraste avec ceux qui viennent de beaucoup plus loin et auxquels nous sommes quotidiennement confrontés dans ce pays. Des immigrés illégaux et des chercheurs de bonne fortune dont la culture et les coutumes sont souvent incompatibles avec nos valeurs, nos normes occidentales et notre démocratie.

Le Vlaams Belang va donc demander au secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi (CD&V) de faire de la place pour les réfugiés ukrainiens dans les centres d’accueil. Il est grand temps de mettre enfin sur pied une politique qui stoppe l’afflux des illégaux qui viennent du monde entier pour abuser de notre générosité ou en espérant une régularisation à l’usure. La situation actuelle met en péril la juste solidarité envers ceux qui en ont vraiment besoin. La preuve.

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Ortwin Depoortere

"Ce qui pousse Salvini à revoir sa politique sur les réfugiés."

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Italie. Revue de presse. 

L’énième échec de l’évacuation de civils ukrainiens fait les gros titres de la presse italienne, qui met en Une des photographies témoignant des conditions difficiles des personnes fuyant les grandes villes sous les tirs russes. Le Corriere titre en Une la décision du Kremlin d’insérer l’Italie parmi la liste noire des « pays hostiles » à la Russie, ainsi que l’échec des négociations et les divisions des pays européens sur la proposition de Washington de ne plus permettre l’importation de gaz russe : « Poutine : l’Italie est un pays hostile » - Moscou dresse une liste noire contre l’Occident. Les tanks encerclent Kiev. Les négociations ne démarrent pas. Environ 1,7 millions de civils sont en fuite (Corriere della Sera), « Des corridors mortels » - L’annonce du cessez-le-feu n’arrête pas l’armée russe. L’Italie figure parmi les pays hostiles à la Russie (La Stampa), « La bataille arrive à Kiev » - Il est impossible de fuir malgré les corridors humanitaires (Sole 24 Ore), « Des corridors inhumains » - Ces parcours-piège qui mènent uniquement en Russie ou en Biélorussie. La Chine fait un premier pas afin d’éviter une escalade militaire (Il Messaggero), « La Russie coupée du monde » - Moscou est prête à s’isoler, elle dresse une liste noire de pays hostiles et décide de se retirer d’Internet. L’Europe divisée sur l’interruption des fournitures de gaz russe.  

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Ce qui pousse Salvini à revoir sa politique sur les réfugiés » : « La guerre de Poutine contre l’Ukraine a des retombées nationales qui ne sont pas secondaires pour les partis. Car cela va toucher des sujets très sensibles du point de vue électoral. A commencer par la gestion des réfugiés. Or, il s’avère que l’immigration est une des batailles identitaires qui a fait la fortune de Matteo Salvini. Il s’agissait d’une thématique non négociable pour lui. Maintenant, le chef léguiste a effectué un virage. Il s’est même rendu à Varsovie, il a rencontré le Nonce en Pologne et quelques entrepreneurs italiens pour organiser l’accueil des réfugiés. Cette fois-ci, le dirigeant de la Ligue a la nécessité de faire oublier sa proximité avec le leader russe Poutine et ses vidéos publiées sur les réseaux sociaux avec des phrases d’admiration. Donc, le nouveau mot de passe est « accueillir », c’est le geste nécessaire pour être à nouveau en ligne avec les Italiens, dont les sondages affirment que la majorité est pour la cause ukrainienne, mais aussi pour éloigner un passé embarrassant. Si la vague migratoire devait mettre à dure épreuve l’UE et l’Italie (et cela est assez probable) il faudra voir quel destin aura cette nouvelle ligne du chef de la Ligue. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/03/2022

Karin Kneissl ne désire pas abandonner son poste au sein du Conseil d’administration de la société d’État Rosneft.

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Autriche. L’ex-ministre indépendant nommé par le FPÖ Karin Kneissl ne désire pas abandonner son poste au sein du Conseil d’administration de la société russe d’État Rosneft.

Karin Kneissl, qui vit en France, estime qu’en Autriche personne ne l’emploiera et qu’elle y est présentée de manière négative.

(Vladimir Poutine avait assisté au mariage de Karin Kneissl :

http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/08/18/vladimir-poutine-au-mariage-du-ministre-nomme-par-le-fpo-karin-kneissl.html)

Italie : les patriotes de Frères d'Italie donnés premiers et ceux de la Ligue troisièmes.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

"La côte de popularité du gouvernement Draghi et des partis."

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Italie. Revue de presse.

SONDAGE, Repubblica, I. Diamanti  « Trois Italiens sur quatre condamnent l’agression de Moscou » : « Le sondage Demos&P nous dit que 77% des Italiens considèrent l’agression de la Russie contre l’Ukraine « grave et injustifiée », 18% la jugent « grave mais la Russie avait en partie des raisons pour le faire » ; 2% affirment que « La Russie a bien fait » (mais ce pourcentage arrive à 5% chez les électeurs de la Ligue) et 3% ne s’expriment pas. Plus de 90% des Italiens interrogés se disent inquiets ou très inquiets par les conséquences de cette guerre. On peut relever qu’une personne sur 5, tout en reconnaissant la gravité de l’agression, justifie en quelque sorte les raisons des Russes et cela est vrai notamment auprès des électeurs du centre droit : cela concerne 21% des léghistes et 23% des électeurs de Fratelli d’Italia, 18% des électeurs de Forza Italia. Pour les partis de centre gauche, voici les pourcentages : 14% du PD et 13% du M5S. Par ailleurs, 53% des Italiens interrogés estiment que la réponse des Européens était adaptée, 23% ne le pense pas».

ARTICLE, Sole 24 Ore « L’industrie de la chaussure et le gaz sont les secteurs les plus frappés » - 2200 entreprises réalisent la moitié de leur export en Russie : « Il y a environ 15 000 entreprises italiennes qui exportent en Russie dont 2 200 qui concentrent la moitié de leur vente à Moscou, avec 23 700 employés concernés. C’est ce tissu entrepreneurial qui est le plus exposé aux effets économiques de la guerre russo-ukrainienne, dont l’état de santé sera contrôlé par une équipe formée par le ministère du Développement économique afin d’évaluer l’impact sur les filières et sur les prix. »

SONDAGE, Repubblica, I. Diamanti  « La côte de popularité du gouvernement Draghi et des partis » : « Le taux de popularité du gouvernement demeure élevé, à 63%. Concernant les personnalités politiques, Draghi devance les autres (lui aussi à 63%), suivi de G. Conte 46%, P. Gentiloni 41%, , G. Meloni 40%, E. Bonino 38%, R. Speranza 38%, E. Letta 35%, D. Franceschini 34%, L. Di Maio 31%, M. Salvini 29% C. Calenda 28%, S. Berlusconi 27%, M. Renzi 19% et B. Grillo 13%. Concernant les partis, le PD devance les autres avec 21,3% (+0,5 pts) des intentions de vote, Fratelli d’Italia 21% (+0,5 pts) ; Ligue 17,6% (-0,2 pts), M5S 14,8 (-0,6 pts), Forza Italia 7,8% (+0,2 pts) ; Azione +Europa 4,9% (+0,6 pts) ; Italia Viva 2,5% (+0,1 pts)  ; Europa verde 2,4% (+0,2 pts) et Italexit 2% (-0,1 pts). La dispersion de l’électorat italien se confirme seuls deux partis atteignent les 20%. Le M5S par rapport à 2018 a divisé par deux sont électorat. Le parti de Berlusconi connait un moment positif, et semble ne pas trop payer l’impopularité de Poutine. Tout comme la Ligue, malgré le lien de leurs leaders à l’homme fort du Kremlin. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/03/2022

L'AfD donnée à 11 %.

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Allemagne.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

Leefbaar Rotterdam donné premier parti de Rotterdam.

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Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam est donné premier parti de Rotterdam, à 24 %, au sein d’un sondage réalisé en vue des élections municipales du 16 mars 2022.

05/03/2022

Thierry Baudet : "L'Occident se comporte comme un bandit."

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet écrit sur Twitter, citant une information Reuters affirmant que Poutine a déclaré que l’Ouest se comporte comme des bandits :

« Poutine a raison. L'Occident se comporte comme un bandit - et se comporte comme tel depuis la guerre illégale contre la Serbie en 1999.

L'OTAN, l'UE et les États-Unis devraient ARRÊTER cette escalade insensée, accepter la neutralité de l'Ukraine et construire un pont avec la Russie, notre voisin européen commun dans l'Est. »

Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet se présente dans 50 municipalités.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet se présente dans 50 municipalités lors des élections municipales du 16 mars 2022.

04/03/2022

Des réfugiées ukrainiennes rapportent que des étrangers non-Européens violent et agressent sexuellement des Ukrainiennes dans le no man’s land frontalier.

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Le média Unser Mitteleuropa publie cet article en allemand. Voici la traduction :

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L'interview a été réalisée par notre correspondant hongrois Elmar Forster 

Pourquoi avez-vous fui l'Ukraine ? 

Nous avons fui parce que cela devenait absolument dangereux pour moi et mes deux enfants depuis la seconde moitié de la semaine dernière. Il y a un aéroport militaire dans ma ville natale. Des soldats y ont été transférés depuis des années. L'aéroport se trouve à quelques kilomètres de notre appartement et il a été détruit par des missiles tôt jeudi matin. L'impact a secoué le sol. Nous avons eu l’impression que les missiles avaient atterris directement dans la cour. Au même moment, des troupes biélorusses, avec des chars, sont arrivées près de notre ville. 

Pourquoi avez-vous fui vers l'Autriche ? 

Nous avons fui vers l'Autriche parce que des parents vivent ici et que nous y sommes en sécurité et pris en charge. Cependant, cette décision n'a pas été facile. 

Comment avez-vous vécu la fuite ? Quand avez-vous pris la décision de partir ? 

La fuite a été un martyre. Un parent nous a emmenés en voiture le plus près possible de la frontière polonaise. Cependant, il a été refoulé par les forces de l'ordre ukrainiennes bien avant celle-ci, car les hommes valides ne sont pas autorisés à quitter le pays. Nous étions donc « exposés » et avons dû parcourir un long chemin, probablement une trentaine de kilomètres. Nous étions sur la route pendant deux jours, nous devions bien sûr nous débarrasser de tous nos bagages. Sur le chemin, nous avons rencontré de nombreuses femmes, dont certaines étaient très épuisées, certaines s'effondraient parce qu'elles devaient porter de jeunes enfants, certaines même des bébés. Nous les avons aidées du mieux que nous pouvions. Pendant la marche, nous n'avions rien à boire. Nous étions donc heureux quand nous avons finalement traversé la frontière polonaise sans aucun problème, où nous avons été immédiatement accueillis chaleureusement et avons reçu les premiers soins prodigués de la meilleure façon possible. Un grand merci à nos amis et voisins chrétiens polonais ! 

Le gouvernement Selinskyi a distribué des armes parmi la population civile... Cette action était-elle utile ou n'est-elle même pas dangereuse pour la sécurité intérieure ?  

La distribution d'armes à la population civile a été correcte et très efficace. Sans cette mesure, la défense de Kiev et d'autres villes se serait effondrée depuis longtemps. Poutine avait imaginé une Blitzkrieg (guerre éclair). C’est une erreur de jugement complète ! Dans son discours du 21 février, il a insulté et interpellé chaque Ukrainien. Il a maintenant la réponse. L'Ukraine ne sera pas conquise de cette façon. La sécurité intérieure a été détruite par l'attaque organisée par l'élite russe. Il a transformé l'Ukraine en un champ de décombres. Cependant, les Russes n'ont pas réussi à transformer les peuples frères Ukrainiens et Russes en ennemis. Dans tous les cas, la légitime défense est toujours légitime !  

Des informations arrivent lentement en Occident selon lesquelles la crise ukrainienne est également utilisée à mauvais escient par des réfugiés arabes et africains en tant que pseudo-réfugiés...‎  

‎Les histoires d’horreur sur le comportement de certains réfugiés musulmans sont malheureusement la vérité. J’en ai moi-même fait l’expérience : lors de notre fuite, nous avons rencontré des groupes plus importants de jeunes hommes syriens et maghrébins. Ils ont été admis en Ukraine après 2015, ont reçu une bourse d’études aux universités de Kiev, Kharkov et Lviv et ont été pris en charge par l’Ukraine pendant des années.‎  

‎Lors de notre fuite, nous avons rencontré un groupe de ces hommes. Ils nous ont insultées comme étant des salopes incroyantes, des créatures impures et des crasses maudites par Allah... Puis, ils se sont mis en travers de notre chemin.  

Comme nous n’étions pas impressionnés, certains ont ouvert leur pantalon et ont annoncé qu’ils voulaient nous violer. Nous, les femmes, nous nous sommes accrochées ensemble pour qu’aucune ne puisse être arrachée et séparée. J’avais peur à mort, les enfants criaient – mais, Dieu merci, nous avons réussi à battre nos agresseurs pour qu’ils s’enfuient.‎  

‎Nous sommes reconnaissants d’être chaleureusement accueillis en Autriche. Nous travaillerons certainement avec beaucoup de zèle dans la mesure du possible. Natalia‎  

‎J’adresse un salut chaleureux à tous les lecteurs de Unser Mitteleuropa. » 

(https://unser-mitteleuropa.com/fluchtbericht-vergewaltigu...)

"Salvini prépare son voyage vers la frontière ukrainienne."

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Italie. Revue de presse.

Les discussions entre les émissaires des présidents ukrainien et russe hier ayant abouti à un accord sur des corridors humanitaires font les gros titres de la presse italienne, de même que les déclarations belliqueuses de Vladimir Poutine sur la poursuite de l’offensive. Les observateurs émettent des doutes de plus en plus sérieux sur la possibilité d’une trêve. L’accord européen sur l’octroi de la protection temporaire aux Ukrainiens est aussi reprise en une, tandis que l’Italie s’active pour organiser l’accueil des réfugiés et envoyer de l’aide alimentaire et sanitaire en Ukraine : « Poutine torpille la trêve » - L’entente russo-ukrainienne sur les corridors humanitaires a été trouvée mais le chef du Kremlin menace de ne pas arrêter l’avancée militaire (Corriere della Sera), « Ils fuient la mort » - Environ un million d’Ukrainiens a quitté le pays. L’UE décide d’octroyer la protection temporaire aux réfugiés. Selon Macron, « le pire est encore à venir » (La Repubblica), « Dans l’enfer de Kharkiv » (La Stampa), « Une mini-trêve pour sauver les civils » - Le risque d’un défaut de paiement pour la Russie demeure élevé (Sole 24 Ore), « Une trêve pour ceux qui fuient »  - L’accord pour les corridors humanitaires a été trouvé. Alerte sur les centrales nucléaires (Il Messaggero), « La trêve sous la tempête » - Le coup de froid après les négociations : Poutine menace de « ne pas revenir en arrière » et pilonne Kiev (Il Giornale). Les frictions au sein de la majorité sur la réforme du cadastre sont aussi citées, les partis de centre droit s’opposant à une remise à jour de la valeur locative cadastrale. La réforme est toutefois passée en commission avec une seule voix d’écart.

ARTICLE, Sole 24 Ore, A. Scott « Poutine surprend Macron : j’irai jusqu’au bout » : « En Ukraine, "le pire reste à venir". C'est ce dont est convaincu le président français Emmanuel Macron après avoir tenté une nouvelle fois d’entrouvrir une brèche face à la détermination de fer de V. Poutine à mener à bien ce que le président russe appelle une "opération spéciale", une guerre qui ravage le nord et le sud de l'Ukraine et qui est entrée hier dans sa deuxième semaine. Après avoir parlé pendant une heure et demie au téléphone avec le président russe, Macron a déclaré à ses collaborateurs qu' "il n'y a rien de rassurant dans ce que le président Poutine nous a dit." Poutine est déterminé à prendre le contrôle de tout le pays et à le "dénazifier". "Vous pouvez comprendre à quel point ces propos peuvent être choquants et inacceptables", a déclaré une source de l'Élysée à la presse, ajoutant que Macron, soulignant la fausseté de certaines déclarations ("vous vous mentez à vous-même"), a exhorté son interlocuteur à épargner les victimes civiles en permettant l'accès à l'aide humanitaire. Niant que l'armée russe cible les infrastructures civiles, M. Poutine a semblé acquiescer mais n'a pris aucun engagement. »

ARTICLE, Corriere della Sera « Salvini prépare son voyage vers la frontière ukrainienne » : « Entre accélérations et coups de freins, le projet de Matteo Salvini de se rendre sur les lieux du conflit va de l’avant. L’idée serait celle d’une mission, concertée avec les autorités diplomatiques et les services de sécurité, dans une localité de transit de réfugiés sortant de l’Ukraine, pouvant être en Pologne ou en Roumanie. ‘’Je n’ai pas peur de me mettre à disposition au nom de la paix’’ fait-il savoir ‘’je suis en train de voir avec le Premier ministre polonais et avec notre ambassadeur en Pologne : si tout est tranquille et confirmé, on se verra là-bas’’. Le leader de la Ligue a également souligné, avec une pique lancée indirectement au gouvernement, qu’il aurait préféré ‘’la diplomatie et la prière’’ »

ARTICLE, La Repubblica « Le duel télévisé entre Enrico Letta et Marine Le Pen » : « Hier, le dirigeant du Parti démocrate n’a pas hésité à critiquer la leader du Rassemblement National ‘’vos amis étaient Trump et Poutine : le premier a fini son mandat avec l’assaut au Capitole, alors que l’autre bombarde l’Ukraine’’ ajoutant ‘’il n’est pas suffisant de dire que vous vous êtes trompés. Par ailleurs, Salvini aussi a changé d’avis, en soutenant Draghi. Vous êtes de plus en plus seuls’’. Mais Marine Le Pen assure ‘’ce n’est pas vrai, Salvini est un allié fidèle’’. Toujours aux micros tendus, Letta a souligné qu’‘’il est fondamental de continuer à discuter avec Poutine et l’obliger à un cessez-le-feu’’. »

(Traduction : ambassade de France en Italie)

03/03/2022

""Allons défiler à Kiev", Salvini repousse les attaques."

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Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, Repubblica « L’Italie attend 800 000 personnes, un accueil diffus sur le territoire et le vaccin pour tous » : « Mille par jour. Rien qu'à la frontière du Frioul-Vénétie Julienne, plus de 4 000 réfugiés ukrainiens sont déjà entrés en Italie, une petit aperçu de l'énorme flux de personnes en fuite qui pourrait arriver en Italie, au moins 800 000 selon l'association Italie-Ukraine. Notre pays, qui compte la plus grande communauté ukrainienne d'Europe (236 000 résidents), est l'une des principales destinations pour ceux (surtout les femmes et les enfants en ces premiers jours) qui ont décidé de quitter les zones de guerre. Il est donc clair que les 13.000 places prévues par le gouvernement, 5.000 dans les centres d'accueil extraordinaires et seulement 8.000 dans le réseau de centres d'accueil Sai répartis sur tout le territoire, sont insuffisantes. Le ministère de l’Intérieur n'est pas en mesure de faire une prévision fiable du nombre de personnes qui peuvent arriver et considère que ce n'est que la première étape d'un plan qui se concentrera sur l'accueil externe : donc, la nourriture (avec des cantines ou des bons d'achat), les soins de santé, les écoles, les cours d'italien et la formation pour ceux qui (et ils seront des dizaines de milliers) trouveront l'hospitalité dans les maisons des amis et des membres de la famille qui travaillent en Italie. Les préfets, qui ont reçu une circulaire de l’Intérieur, sont en train de recenser les autres structures disponibles, des anciens hôtels covid aux auberges de jeunesse, en passant par les milliers de logements (600 rien qu'à Naples) mis à disposition par des particuliers. En Ukraine, seulement 35 % de la population est vaccinée. Le ministère de la santé a recommandé que les personnes qui arrivent soient mises en quarantaine pendant cinq jours et qu'elles soient immédiatement soumises à un test de dépistage et vaccinées. Les réfugiés entrants se verront accorder le statut de réfugié pour un an en vertu de la directive sur l'accueil temporaire qui sera approuvée aujourd'hui à Bruxelles afin d'accorder automatiquement une protection internationale pour un an (renouvelable) à toutes les personnes provenant de zones de guerre qui n'auront pas à présenter une demande d'asile à examiner par les commissions territoriales. Il n'y aura pas d'attribution de quotas d'accueil pour les 27 Etats membres européens, les réfugiés étant libres de choisir le pays où ils iront rejoindre leurs amis et parents. »

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo « Allons défiler à Kiev », Salvini repousse les attaques » : « Matteo Salvini (Lega) s’est dit prêt à se rendre en Ukraine et appelle de ses vœux une grande « marche de combattants pour la paix », lancée par le pape François, qui puisse « envahir » le pays et faire obstacle à la guerre. Ces vœux interviennent après que le New York Times, en une, ait accusé Salvini de vouloir soutenir Poutine, accusations qualifiées d’ « ineptes » par l’intéressé. Si, selon Salvini, « les bombes appellent les bombes », cette position ne cache, selon lui, aucune tendance philo-russes, n’en déplaise au New York Times. Salvini accompagne ses propos d’un sondage réalisé par le professeur Enzo Risso, le 28 février dernier, selon lequel 89% des Italiens désireraient l’arrêt des affrontements ainsi qu’une action diplomatique et non militaire, 87%, une désescalade gérée par l’ONU et 93%, de nouveaux accords pour la réduction du stock d’armes nucléaires. « Nous devons donner à l’Ukraine la possibilité de se défendre mais la priorité reste la paix » déclare Salvini avant de s’en prendre au ministre des Affaires Etrangères, Luigi di Maio : « J’espère qu’il parle avec toutes les parties au conflit. Je ne sais pas s’il le fait. Si je dois demander la fin de l’envoi des missiles, c’est à ceux qui les tirent que je le dois le faire ». Le léguiste s’est, par ailleurs, dit favorable à l’accueil des réfugiés, tout en précisant qu’il ne faut pas confondre « les orphelins venus d’Ukraine avec ceux qui débarquent munis d’un téléphone dernier cri pour aller dealer [de la drogue] ». Sur la question de l’entrée dans l’UE de l’Ukraine, Salvini se dit favorable mais reste prudent, arguant qu’il est nécessaire d’évaluer les candidatures des pays comme la Serbie et l’Albanie, en phase de pré-adhésion depuis longtemps et conclut : « la question est la suivante : qu’est-ce qui nous rapproche de la paix et qu’est-ce qui l’éloigne ? Est-ce que rapprocher les missiles de Moscou rapproche de la paix ? (…) Dialogue, dialogue, et on verra qui aura la tête la plus dure ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/03/2022

"Un consensus qui affaiblit les distinguos des alliés Ligue et M5S."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur l’intensification des attaques russes contre les principales villes ukrainiennes. Les médias reprennent également le discours du président ukrainien V. Zelensky, en visioconférence avec le Parlement Européen, ainsi que les propos du Président du Conseil M. Draghi devant les Chambre à l’occasion de la motion autorisant la cession d’aides et de matériel militaire à Kiev, outre la mise en place de structures d’accueil pour les réfugiés. L’alerte de l’ONU, prévoyant environ 4 millions de réfugiés, est aussi évoquée. La Farnesina déplace elle aussi son ambassade de Kiev à Lviv : « Un déluge de missiles sur les villes » - Des frappes sur Kiev et Kharkiv font plusieurs victimes civiles, Zelensky s’adresse à l’UE et aux Etats-Unis « prouvez que vous êtes de notre côté » (Corriere della Sera), « Le martyr ukrainien » - Troisième vague de frappes russes, les réfugiés sont désormais 700 000. De nouveaux pourparlers pour une trêve pourraient se tenir aujourd’hui. La Chine déplore le conflit ; Macron évoque des risques d’incidents militaires avec Moscou (La Repubblica), « Ukraine, c’est le siège » - Zelensky lance un appel à l’UE pour qu’elle intervienne (La Stampa), « Attaques contre les villes. La Chine se dit disposée à la médiation » - Les bourses sont en chute libre (Sole 24 Ore), « Un déluge de bombes » (Il Messaggero), « La transformation de Poutine de Tzar à criminel » - Poutine contre les civils, l’Europe défie la Russie. Bruxelles vote en faveur de l’entrée de Kiev dans l’UE (Il Giornale).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « L’Italie ne tourne pas le dos à l’Ukraine » : « Le président du Conseil Mario Draghi obtient dans les deux Chambres un soutien quasi unanime à la motion bipartisane qui engage le gouvernement à soutenir le peuple ukrainien avec l’envoi d’armes pour la défense. La situation humanitaire est très grave, 18 millions de personnes pourraient avoir besoin d'aide et la solidarité de l'Italie est au premier plan : le gouvernement a alloué 110 millions pour Kiev et est "prêt à faire plus", à commencer par l'activation de couloirs humanitaires pour les mineurs orphelins. Une ‘’décision difficile’’ certes, mais qui voit ‘’l’unité dans la condamnation de l’horreur’’, assure Draghi. Parmi les allocutions des principales personnalités politiques, il faut citer celle d’Enrico Letta, chef du PD « il faut une réponse unie, l’Italie ne peut que marcher aux côtés de ses alliés », celle de Matteo Salvini, leader de la Ligue ‘’envoyer des armes n’est pas la priorité, mais j’ai voté la motion car nous nous trouvons dans un moment où il faut s’unir’’, mais aussi celle de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia, qui est dans l’opposition ‘’c’est un passage difficile, mais la Constitution prévoit ces raisons qui permettent cette intervention’’.  »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un consensus qui affaiblit les distinguos des alliés Ligue et M5S » : « Le premier effet de l'agression de la Russie contre l'Ukraine est, sur le plan interne, un élargissement de l'unité nationale. Le vote en faveur des mesures décidées par le gouvernement de la part de l'opposition de droite de Giorgia Meloni offre une image d'unité sans précédent, et renforce le poids de l'Italie aux yeux du reste de l'Europe. Cela ne signifie pas pour autant que la chaîne eurosceptique et pro-Poutine s'est soudainement dissoute. Mais elle a dû s'adapter à une réponse forte et claire. Et elle a accepté, bien qu'avec quelques contorsions verbales, la fourniture d'armes au gouvernement de Kiev ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Follli « Le discours de Draghi modifie les scénarii » : « Draghi a dominé la nervosité d'une Assemblée dans laquelle les rumeurs ambiguës sur la Russie ont été dispersées et camouflées, mais qui sont néanmoins loin de disparaître. C'était un discours parfois dramatique et empreint de vérité, voire même irritant : comme lorsqu'il a annoncé sans tournures de phrase que chaque citoyen italien devra supporter sa part de sacrifices. La guerre en Ukraine change tout le scénario interne et marque un tournant, rien ne sera comme avant et le débat éternel entre souverainistes et pro-européens devra prendre tout autre chemin s’il ne veut apparaitre comme indigeste à l’opinion publique. Cette cohésion est nouvelle et il faudra voir par la suite si elle durera : tout dépend de la suite de la crise. »

SONDAGES, Il Messaggero « Oui aux sanctions pour 56% des Italiens » : « Selon un sondage SWG, l’attaque militaire russe contre l’Ukraine fait l’objet d’une condamnation nette de la part des Italiens : 79% des sondés la trouvent inacceptable, 9% compréhensible, 12% ne se prononcent pas. En ce qui concerne les mesures prises par l’Europe, les avis sont plus mitigés : 56% des sondés y sont favorables, 18% contre et 26% ne se prononcent pas. Parmi les 56% favorables à l’application de sanctions, 53% jugent ces dernières trop faibles, 18% les jugent adéquates, 6% trop fortes et 23% ne se prononcent pas. A la question « Pensez-vous que l’Italie doive appliquer des sanctions économiques contre la Russie ? », parmi les 56% favorables, 21% se prononcent pour appliquer des sanctions uniquement vers quelques oligarques et personnalités politiques, 18% se prononcent en faveur d’un arrêt des exportations et des importations à l’exception du gaz, 17% en faveur d’un arrêt des exportations et des importations, gaz compris. Au sein des partis : le Pd se déclare favorable aux sanctions à 74%, 10% contre ; la Lega favorable à 69%, 16% contre ; le Mouvement Cinq Etoiles favorable à 62%, contre à 18% ; Fratelli d’Italia favorable à 53%, 32% contre. Enfin, un peu moins de deux Italiens sur trois pensent que les sanctions appliquées ne seront pas suffisamment dissuasives dans l’éventualité d’actions militaires du même type ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)