Belgique. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang communique :
Le Vlaams Belang se prononce en faveur d’un accueil temporaire des réfugiés ukrainiens. «Jusqu’à ce que le conflit soit terminé et que tout danger pour ces personnes soit passé» déclare le député du Vlaams Belang Ortwin Depoortere, avant d’ajouter: «Dans chaque conflit nous avons plaidé pour l’accueil dans la propre région du monde et nous restons très cohérents à cet égard». En tant que président de la Commission de l’intérieur de la Chambre, Ortwin Depoortere souhaite réunir ladite Commission afin de discuter de l’accueil des Ukrainiens.
A la suite de l’action militaire russe, l’Europe est confrontée à un afflux massif de réfugiés en provenance d’Ukraine et nous avons une obligation envers ces Européens dans le besoin. Une obligation que nous devons respecter. Par ailleurs, le Secrétaire d’Etat en charge de l’immigration, monsieur Mahdi, ne doit pas créer de nouvelles places d’accueil pour les réfugiés d’Ukraine, il doit libérer les places existantes en rapatriant d’urgence ceux qui abusent ici du droit d’asile.
Les réfugiés ukrainiens sont pour la plupart des femmes et des enfants. Ce sont des gens qui veulent retourner dans leur pays d’origine une fois que les événements auront pris fin. Cela contraste avec ceux qui viennent de beaucoup plus loin et auxquels nous sommes quotidiennement confrontés dans ce pays. Des immigrés illégaux et des chercheurs de bonne fortune dont la culture et les coutumes sont souvent incompatibles avec nos valeurs, nos normes occidentales et notre démocratie.
Le Vlaams Belang va donc demander au secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi (CD&V) de faire de la place pour les réfugiés ukrainiens dans les centres d’accueil. Il est grand temps de mettre enfin sur pied une politique qui stoppe l’afflux des illégaux qui viennent du monde entier pour abuser de notre générosité ou en espérant une régularisation à l’usure. La situation actuelle met en péril la juste solidarité envers ceux qui en ont vraiment besoin. La preuve.
Ortwin Depoortere
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